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Avant guerre (…-1945)

Il était une fois...Bugatti.


Invité §non661Yn
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OK

:jap: Je voudrais quand même préciser que mes propos n'étaient absolument pas de dénigrer Charles Terres Weymann, un authentique grand Monsieur (Grand pionnier de l'aviation, Legion d'honneur et Croix de guerre 1914-1918....).

Mais un peu comme Ettore il s'est retrouvé prisonnier d'une grande idée, car sa méthode de construction de carrosserie, a eu un succès Henaurme, et il n'a pu ou su prendre le bon virage au bon moment (Il y avait aussi la crise de 1929, et un monde qui disparaissait)

Je ne connais pas ses liens d'amitié avec Le Patron, mais le fait de lui confier la Royale à ce moment, ce dernier ne pouvant ignorer qu'il éprouvait des difficultés, est quand même un geste remarquable.

On voit que la presse participe aussi, il gagne des concours d'élégance, et on trouve plus d'articles pour cette voiture que toutes les autres Royales réunies !!!

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  • aravis68

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vos/nos conversations remettent le tout en perspective;

 

 

l'histoire Weymann a eu ses heures de gloire.

 

mais était condamnée à disparition ce dont il ne pouvait se douter à cette époque ou les inventions nombreuses préfiguraient l'avenir de l'automobile..

d'un côté les chassis,de l'autre les carrosseries,avec chaque constructeur ses idées sur la question.

 

tâtonnements,essais,expérimentations,et puis on en tire des conclusions presqu'empiriques.

 

les Bugatti,les Citroen et les grandes marques avaient des chassis très "solides" ....mais qui torchaient pour peu qu'on va trop loin dans l'empattement,tout étant une question de proportions,rigidité,épaisseur,matériaux....

d'autres marques qui ont survécu avaient des chassis "minables",du genre "U" de 8 cm de haut.

 

et finalement..

 

toutes les marques en sont arrivées au même constat.

 

ce qu'on fait actuellement.

 

mais entre ce moment là et le début,on est en plein dans la période Weymann,une des façons de construire représentative des hésitations/balbutiements de l'époque.

 

qui POUR EUX n'étaient pas des hésitations mais des certitudes.

 

quant à tôler la weyman de la royale,là je suis entièrement d'accord,même si je n'en avais pas même l'idée: cela ressort bien des idées et exigeances d'ettore,et surtout sur ce long chassis..

qui devait torcher tout autant qu'un long camion moderne qu'on suit et qu'on regarde sur l'autoroute..

:p

oui,bon,là j'exagère un peu...

 

sachons laisser au passé ce qu'il fut..

 

une évolution chaque jour améliorée..

 

et ne jugeons pas des uns ni des autres,chacun pensait bien faire et a participé à l'évolution.

 

(ouhlààà.. je me sens des envolées presque lyriques quelque part..hahaha

excusez moi je ne le ferai plus: je vais vite redevenir le trouble-fête qui dit des conneries..hahaha)

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:jap: .....

Je ne connais pas ses liens d'amitié avec Le Patron, mais le fait de lui confier la Royale à ce moment, ce dernier ne pouvant ignorer qu'il éprouvait des difficultés, est quand même un geste remarquable.

....

:jap: A moins que ce brave Ettore n'en ai profité pour lui soutirer une grosse ristourne... Je commence à me méfier avec lui, je ne suis pas sur que je lui aurais confié mes économies :lol:

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Invité §tun768Yb

:jap: A moins que ce brave Ettore n'en ai profité pour lui soutirer une grosse ristourne... Je commence à me méfier avec lui, je ne suis pas sur que je lui aurais confié mes économies :lol:

 

 

Bravo! C'est ce qu'avait fait le Prince von Hohenlohe lors de la création de l'entreprise et il fulminait en demandant des comptes qu'il ne recevait jamais!!!

 

:p

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:jap: Je voudrais quand même préciser que mes propos n'étaient absolument pas de dénigrer Charles Terres Weymann, un authentique grand Monsieur (Grand pionnier de l'aviation, Legion d'honneur et Croix de guerre 1914-1918....).

Mais un peu comme Ettore il s'est retrouvé prisonnier d'une grande idée, car sa méthode de construction de carrosserie, a eu un succès Henaurme, et il n'a pu ou su prendre le bon virage au bon moment (Il y avait aussi la crise de 1929, et un monde qui disparaissait)

Je ne connais pas ses liens d'amitié avec Le Patron, mais le fait de lui confier la Royale à ce moment, ce dernier ne pouvant ignorer qu'il éprouvait des difficultés, est quand même un geste remarquable.

On voit que la presse participe aussi, il gagne des concours d'élégance, et on trouve plus d'articles pour cette voiture que toutes les autres Royales réunies !!!

 

[:pitcats:3]

 

Hum, c'était AVANT le jeudi noir du Krach.

 

N'est-ce pas le tout acier et la série qui a tué la carrosserie indépendante ?

 

CT Weymann est aussi l'initiateur de l'Exhausteur, qu'on retrouve sur des Bugatti.

 

Au père Ettore, il valait mieux ne pas confier la paie des ouvriers : il a payé des tapis avec (Témoignage)

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Invité §tun768Yb

:jap: Aravis ! C'est bien ça, un marchand de tapis :lol: :lol:

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Pas besoin de sortir... Il y a de ça!!!

 

Si on regarde, c'était un sacré bon vendeur de ses idées: la T16 n'est pas au point quand il signe le contrat avec les Peugeot alors que la T20 n'est pas conçue (il mettra 2 ans pour la livrer!!!), le moteur 16 cylindres n'est pas non plus terminé quand les Américains en achètent la licence, etc. Au vu du faible résultat concret en moteurs d'avions, Ettore était doué!!! A part le bimoteur (deux moteurs de Brescia? J'ai un trou), je n'ai pas souvenir d'avion terminé alors que Bugatti a encaissé des avances, subventions et frais d'études si ce n'est vendu le moteur (p.ex. le W32 Breguet-Bugatti qui n'a pas été réalisé à Molsheim).

 

Ce n'est pas le seul!!! L'exemple de Felix Wankel est remarquable: il a vendu des idées... Aux autres de les réaliser!!!

 

La liste doit être très longue...

 

:ange:

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Pas besoin de sortir... Il y a de ça!!!

 

Si on regarde, c'était un sacré bon vendeur de ses idées: la T16 n'est pas au point quand il signe le contrat avec les Peugeot alors que la T20 n'est pas conçue (il mettra 2 ans pour la livrer!!!), le moteur 16 cylindres n'est pas non plus terminé quand les Américains en achètent la licence, etc. Au vu du faible résultat concret en moteurs d'avions, Ettore était doué!!! A part le bimoteur (deux moteurs de Brescia? J'ai un trou), je n'ai pas souvenir d'avion terminé alors que Bugatti a encaissé des avances, subventions et frais d'études si ce n'est vendu le moteur (p.ex. le W32 Breguet-Bugatti qui n'a pas été réalisé à Molsheim).

 

Ce n'est pas le seul!!! L'exemple de Felix Wankel est remarquable: il a vendu des idées... Aux autres de les réaliser!!!

 

La liste doit être très longue...

 

:ange:

:jap: Il y a aussi la longue liste de ces brevets... En automobile (je ne me prononcerais pas pour ceux sur les machines outils, les avions et les trains, m'y connaissant encore moins) qu'a-t-il réellement inventé ?

Au sujet des Royales, il y a une question que je me pose tout d'un coup, il était au début de sa collaboration avec Gangloff, pourquoi il ne leur en a jamais confié une :??: :??:

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[:pitcats:3]

 

Hum !

 

La plus grande partie des éléments d'une automobile était dans les cartons à dessin des ingénieurs avant 1910.

Quel ingénieur, constructeur, est devenu très riche entre les deux guerres tout en produisant des automobiles… Je n'en vois guère… Ford ?

A-t-on payé des droits sur le principe breveté du moteur boite-pont qui donna naissance aux tracteurs Fordson et à la majorité des tracteurs modernes ?

Renault et la prise directe ? N'y a-t-il pas eu contestations, procès… Pensez à Selden (supercherie, mais opposition mondiale quand même avec les réactions de Panhard et de Ford… )

Les brevets c'est bien mais est-ce qu'ils rapportent ?

L’ingénieur Henry et ses formidables moteurs… Une sorte de feu de paille entre 1912 et 1922. Pas trouvé de brevets…

 

Ettore Bugatti n'était pas ingénieur. Qu'aurait-il pu breveter d'exceptionnel ?

L'arbre à cames en tête ? Quel autre constructeur en proposait avant 1914 sur des modèles vendus (je n'ose écrire de série)

Le principe de l’embrayage à disques multiples alors que R-R en restait au cône de cuir ?

 

Le moteur d'avion ? le Bugatti était l'un des plus puissants de la guerre, pas mal quand même, et a connu pas mal de développement après 1918. Pas mal quand même…

pas produit ?

Songez combien de temps les pionniers ont usé les 12 cylindres Renault…

Bugatti a breveté un système de synchronisation de la mitrailleuse avec l'hélice et le principe de placer une arme dans l'axe de l'hélice. Pas si mal pour un non ingénieur…

 

« La "Vérité" est ailleurs… » (il n'y a pas de Vérité absolue, définitive en histoire)

Ettore Bugatti a mis en place un système lui permettant de financer la compétition automobile dans laquelle il voyait le progrès.

Le principe : Construire un même type d'automobiles adaptées à la fois à la route et à la course… Un peu plus qu'une routière familiale, un peu moins qu'un bolide monoplace.

C'est nettement le cas jusqu'au tournant des années trente et même après…

Résultats :

  • Champion du monde en 1926 avec un type 39 de ca 120 chevaux alors que la Delage en développait largement 50 de plus…
  • Cinq victoires consécutives à la Targa Florio
  • Un record battu avec une voiture de série à Monthléry en 1929 (Type 44 VV)
  • Des voitures somme toute fiables (Saga roulait quotidiennement)

 

Et là où le père Bugatti est parvenu à ses fins, c'est d'avoir une/des autos(s) de son écurie au départ d'épreuves de façon constante entre 1922 et 1939. Inégalé. Aucun autre constructeur français ni même A-R (officiel, passé à la Scuderia F)

  • Des clients qui paient une voiture avec laquelle ils remportent de nombreuses épreuves, car même une "Tourisme" reste généralement sans concurrence.
  • La première victoire d'une 35 : l'amateur Materassi en février 1925.

 

Inconvénients : l'architecture des moteurs ne permet pas tous les développements.

Un procédé qui a ses limites…

Une Bugatti, c'est un compromis, pas un absolu comme une Delage 1500 de 1927…

Résultat : Delage s'est ruiné avec la course…

 

Ettore Bugatti a montré sa capacité d’invention dans la construction des autorails ou wagons rapides comme il les appelait. Il est parti d'une page blanche et s'est adapté par rapport à ses capacité des production. C'était pour lui vital aussi puisque sinon Molsheim fermait ses portes…

(Bis, tres… repetita)

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Hum !

 

La plus grande partie des éléments d'une automobile était dans les cartons à dessin des ingénieurs avant 1910.

Quel ingénieur, constructeur, est devenu très riche entre les deux guerres tout en produisant des automobiles… Je n'en vois guère… Ford ?

A-t-on payé des droits sur le principe breveté du moteur boite-pont qui donna naissance aux tracteurs Fordson et à la majorité des tracteurs modernes ?

Renault et la prise directe ? N'y a-t-il pas eu contestations, procès… Pensez à Selden (supercherie, mais opposition mondiale quand même avec les réactions de Panhard et de Ford… )

Les brevets c'est bien mais est-ce qu'ils rapportent ?

L’ingénieur Henry et ses formidables moteurs… Une sorte de feu de paille entre 1912 et 1922. Pas trouvé de brevets…

 

Ettore Bugatti n'était pas ingénieur. Qu'aurait-il pu breveter d'exceptionnel ?

L'arbre à cames en tête ? Quel autre constructeur en proposait avant 1914 sur des modèles vendus (je n'ose écrire de série)

Le principe de l’embrayage à disques multiples alors que R-R en restait au cône de cuir ?

 

Le moteur d'avion ? le Bugatti était l'un des plus puissants de la guerre, pas mal quand même, et a connu pas mal de développement après 1918. Pas mal quand même…

pas produit ?

Songez combien de temps les pionniers ont usé les 12 cylindres Renault…

Bugatti a breveté un système de synchronisation de la mitrailleuse avec l'hélice et le principe de placer une arme dans l'axe de l'hélice. Pas si mal pour un non ingénieur…

 

« La "Vérité" est ailleurs… » (il n'y a pas de Vérité absolue, définitive en histoire)

Ettore Bugatti a mis en place un système lui permettant de financer la compétition automobile dans laquelle il voyait le progrès.

Le principe : Construire un même type d'automobiles adaptées à la fois à la route et à la course… Un peu plus qu'une routière familiale, un peu moins qu'un bolide monoplace.

C'est nettement le cas jusqu'au tournant des années trente et même après…

Résultats :

  • Champion du monde en 1926 avec un type 39 de ca 120 chevaux alors que la Delage en développait largement 50 de plus…
  • Cinq victoires consécutives à la Targa Florio
  • Un record battu avec une voiture de série à Monthléry en 1929 (Type 44 VV)
  • Des voitures somme toute fiables (Saga roulait quotidiennement)

 

Et là où le père Bugatti est parvenu à ses fins, c'est d'avoir une/des autos(s) de son écurie au départ d'épreuves de façon constante entre 1922 et 1939. Inégalé. Aucun autre constructeur français ni même A-R (officiel, passé à la Scuderia F)

  • Des clients qui paient une voiture avec laquelle ils remportent de nombreuses épreuves, car même une "Tourisme" reste généralement sans concurrence.
  • La première victoire d'une 35 : l'amateur Materassi en février 1925.

 

Inconvénients : l'architecture des moteurs ne permet pas tous les développements.

Un procédé qui a ses limites…

Une Bugatti, c'est un compromis, pas un absolu comme une Delage 1500 de 1927…

Résultat : Delage s'est ruiné avec la course…

 

Ettore Bugatti a montré sa capacité d’invention dans la construction des autorails ou wagons rapides comme il les appelait. Il est parti d'une page blanche et s'est adapté par rapport à ses capacité des production. C'était pour lui vital aussi puisque sinon Molsheim fermait ses portes…

(Bis, tres… repetita)

 

Pas tout à fait d'accord avec vous, sauf votre respect Aravis 68, la marque Delage est championne du Monde à la fin de la saison 27 après avoir remporté les cinq Grands Prix de la saison (4+1) avec ses 1500 et son pilote Robert Benoist (exploit jamais égalé tous les Grands Prix remportés par le même pilote sur la même voiture) ! L'entreprise est très saine, la rentabilité est bonne, Louis Delâge considère avoir tout gagné, n'avoir plus rien à prouver en matière de sport automobile, et décide de se lancer dans la fabrication de huit cylindres de prestige dans l'objectif de dépasser son voisin Hispano-Suiza.... Les D8 et D8S voitures de luxe et sportives pour un coût "réaliste" sortiront en 29. La crise aussi, ce qui rendra difficile la commercialisation de sa nouvelle gamme. A partir des années 30 malgré des tentatives d'adaptation, passer les huit cylindres de 23 CV à 15 CV, les six cylindres de 17 CV à 11 CV.... cela ne suffira pas et il devra céder son entreprise en 35.... Ce serait donc plus la crise de 29 associée à une stratégie malheureuse qui seraient plus responsables de la fermeture de l'usine qui comptait 3000 ouvriers en 1930 et qui fabriquait autant de voitures...

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Invité §tun768Yb

[:pitcats:3]

 

Hum !

 

1) La plus grande partie des éléments d'une automobile était dans les cartons à dessin des ingénieurs avant 1910.

2) Quel ingénieur, constructeur, est devenu très riche entre les deux guerres tout en produisant des automobiles… Je n'en vois guère… Ford ?

3) A-t-on payé des droits sur le principe breveté du moteur boite-pont qui donna naissance aux tracteurs Fordson et à la majorité des tracteurs modernes ?

4) Renault et la prise directe ? N'y a-t-il pas eu contestations, procès… Pensez à Selden (supercherie, mais opposition mondiale quand même avec les réactions de Panhard et de Ford… )

5) Les brevets c'est bien mais est-ce qu'ils rapportent ?

L’ingénieur Henry et ses formidables moteurs… Une sorte de feu de paille entre 1912 et 1922. Pas trouvé de brevets…

 

6) Ettore Bugatti n'était pas ingénieur. Qu'aurait-il pu breveter d'exceptionnel ?

 

7) Le moteur d'avion ? le Bugatti était l'un des plus puissants de la guerre, pas mal quand même, et a connu pas mal de développement après 1918. Pas mal quand même…

pas produit ?

8) Ettore Bugatti a mis en place un système lui permettant de financer la compétition automobile dans laquelle il voyait le progrès.

Le principe : Construire un même type d'automobiles adaptées à la fois à la route et à la course… Un peu plus qu'une routière familiale, un peu moins qu'un bolide monoplace.

C'est nettement le cas jusqu'au tournant des années trente et même après…

Résultats :

  • Champion du monde en 1926 avec un type 39 de ca 120 chevaux alors que la Delage en développait largement 50 de plus…
  • Cinq victoires consécutives à la Targa Florio
  • Un record battu avec une voiture de série à Monthléry en 1929 (Type 44 VV)
  • Des voitures somme toute fiables (Saga roulait quotidiennement)

 

Et là où le père Bugatti est parvenu à ses fins, c'est d'avoir une/des autos(s) de son écurie au départ d'épreuves de façon constante entre 1922 et 1939. Inégalé. Aucun autre constructeur français ni même A-R (officiel, passé à la Scuderia F)

  • Des clients qui paient une voiture avec laquelle ils remportent de nombreuses épreuves, car même une "Tourisme" reste généralement sans concurrence.
  • La première victoire d'une 35 : l'amateur Materassi en février 1925.

 

Inconvénients : l'architecture des moteurs ne permet pas tous les développements.

Un procédé qui a ses limites…

Une Bugatti, c'est un compromis, pas un absolu comme une Delage 1500 de 1927…

Résultat : Delage s'est ruiné avec la course…

 

9) Ettore Bugatti a montré sa capacité d’invention dans la construction des autorails ou wagons rapides comme il les appelait. Il est parti d'une page blanche et s'est adapté par rapport à ses capacités de production. C'était pour lui vital aussi puisque sinon Molsheim fermait ses portes…

(Bis, tres… repetita)

 

 

 

1) Pas exact. Les inventeurs déposant des brevets sont nombreux: G. Daimler, K. Benz pour commencer. DDB en a déposé pas mal aussi... La liste de ceux auxquels je pense est trop longue pour ici.

2) Inexact aussi. Chrysler (1925), Citroën (gestion catastrophique mais il a fait fortune qu'il a dilapidée!), SIMCA (Derrière: Pigozzi), ... C'est cependant un faux procès

Il faut scinder la question:

a) Le terme ingénieur n'est pas protégé. N'importe qui peut se bombarder ingénieur. Inventeur aussi. D'une manière générale et dans tous les domaines, rarissimes sont ceux qui réussissent à rentrer dans leurs frais et encore plus rares à faire fructifier leur(s) invention(s).

b) La remarque vaut pour toute l'automobile depuis ses débuts. Aujourd'hui, 2 constructeurs en France, 3 aux USA. Mais avant? Avant 1914, des centaines en France dont les 2/3 arrêtaient très vite alors que d'autres commençaient. Avant 1939, encore des dizaines en France. Ne parlons pas de la pléthore en Europe centrale, tués par WWII.

c) La précédente remarque vaut pour les marques. Rares sont les marques fondées après l'époque héroïque à avoir "sur"vécu. C'est pire pour celles créées après 1945: pour celles ayant eu une vraie rentabilité... DAF? MATRA? SAAB? Sans le soutien de l'Etat, ces créations n'ont pas tenu (exemple: LADA existe toujours contrairement à DAF).

 

NB: Ford a créé sa société en 1903. Il était actionnaire minoritaire avec 25%. Par ailleurs, sa gestion a été influencée par un conflit précédent avec les frères Dodge car il avait arrêté de construire des voitures pour réorganiser l'usine, ce que les frères Dodge n'avaient pas accepté. Le tribunal leur a donné raison en édictant une décision qui fait encore référence en droit américain des sociétés.

 

3) Il faudrait demander à l'ayant-droit du brevet. Il y a cependant des exceptions d'inventeurs ayant bien vendu leurs inventions/brevets sans les produire: Ettore Bugatti (la T16, les moteurs d'avion...), J.-A. Grégoire (brevets Tracta).

4) Certes, il y a eu des contestations. Et alors?

5) Bien vendus, OUI. Mais c'est une question de gestion, pas de brevet. Rares sont ceux qui savent gérer une invention. Du reste, ne dit on pas que les inventeurs et les commerciaux sont deux métiers différents?

6) Il l'a pourtant fait. Jean aussi.

7) C'est vrai que le moteur d'avion et ses développements sont prometteurs mais, concrètement, c'est la version licencié américaine qui a été produite. Le Bréguet n'a pas répondu aux exigences (probablement de fiabilité) de l'armée.

8) Là, c'est vrai. Même s'il n'a pas été le seul. Vendre une voiture de course utilisable au quotidien à des clients qui s'engagent à leurs risques et périls en course. Daimler l'a fait avant 1914 (eh si... Les "Mercédès" n'étaient pas engagées par la marque!), D.B, Alpine, Lotus, Porsche notamment ont utilisé cette possibilité avec les succès qu'on connaît.

9) Respects. Entièrement exact et on peut répéter l'exemple avec le P101 utilisant des moteurs de T50 (bien améliorés il est vrai).

 

:jap:

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Tunesi

Pour le 1 et le 2, je pensais aux brevets… Pas aux succès des uns et des autres…

 

Pas facile non plus de breveter, puisque souvent il y a antériorité.

Bugatti a appliqué, antériorité ou non (essieu creux, roues alliage…)

Ils sont peu nombreux et aux moyens sans comparaisons avec ceux de Bugatti.

 

J'ai la liste des brevets Benz, Daimler et Daimler-Benz… Et là,on ne peut comparer une entreprise comme DB (brevets sur machines à écrire) à un petit constructeur comme Bugatti qui dépose à son nom.

Mon propos était d’indiquer que Ettore Bugatti était un patron d'entreprise avec des contraintes et des difficultés, des choix à effectuer…

 

  • 60 (tous pays) retrouvés entre 1886 et 1926 au nom de la Benz & Cie Rheinische Automobil- und Motoren-Fabrik AG, Mannheim
  • Un peu plus de 300 (tous pays) pour Daimler (DE) entre 1884 et 1926

 

  • Un peu plus de 300 (France) entre 1927 et 1947 au nom de la Daimler Benz AG

 

 

Il est (trop) facile de juger Bugatti en 2015 car lui ne connaissait pas l'avenir…

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Pas tout à fait d'accord avec vous, sauf votre respect Aravis 68, la marque Delage est championne du Monde à la fin de la saison 27 après avoir remporté les cinq Grands Prix de la saison (4+1) avec ses 1500 et son pilote Robert Benoist (exploit jamais égalé tous les Grands Prix remportés par le même pilote sur la même voiture) ! L'entreprise est très saine, la rentabilité est bonne, Louis Delâge considère avoir tout gagné, n'avoir plus rien à prouver en matière de sport automobile, et décide de se lancer dans la fabrication de huit cylindres de prestige dans l'objectif de dépasser son voisin Hispano-Suiza.... Les D8 et D8S voitures de luxe et sportives pour un coût "réaliste" sortiront en 29. La crise aussi, ce qui rendra difficile la commercialisation de sa nouvelle gamme. A partir des années 30 malgré des tentatives d'adaptation, passer les huit cylindres de 23 CV à 15 CV, les six cylindres de 17 CV à 11 CV.... cela ne suffira pas et il devra céder son entreprise en 35.... Ce serait donc plus la crise de 29 associée à une stratégie malheureuse qui seraient plus responsables de la fermeture de l'usine qui comptait 3000 ouvriers en 1930 et qui fabriquait autant de voitures...

 

 

[:pitcats:3]

 

Là aussi, j'ai peut-être fait au plus court.

La course avait coûté cher et l'architecture moteur d'une 1500 GP n’avait guère de points communs avec celle des D8, à part les 8 cylindres…

 

Il y a le coût de la compétition dans gros livre sur Delage (petit déficit de 475000 frs en 1927, coût de la compétition estimé à 4 619000frs, soit (que) 4 % du CA.

 

La différence est que Bugatti a continué la compétition…

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1) Pas exact. Les inventeurs déposant des brevets sont nombreux: G. Daimler, K. Benz pour commencer. DDB en a déposé pas mal aussi... La liste de ceux auxquels je pense est trop longue pour ici.

2) Inexact aussi. Chrysler (1925), Citroën (gestion catastrophique mais il a fait fortune qu'il a dilapidée!), SIMCA (Derrière: Pigozzi), ... C'est cependant un faux procès

Il faut scinder la question:

a) Le terme ingénieur n'est pas protégé. N'importe qui peut se bombarder ingénieur. Inventeur aussi. D'une manière générale et dans tous les domaines, rarissimes sont ceux qui réussissent à rentrer dans leurs frais et encore plus rares à faire fructifier leur(s) invention(s).

b) La remarque vaut pour toute l'automobile depuis ses débuts. Aujourd'hui, 2 constructeurs en France, 3 aux USA. Mais avant? Avant 1914, des centaines en France dont les 2/3 arrêtaient très vite alors que d'autres commençaient. Avant 1939, encore des dizaines en France. Ne parlons pas de la pléthore en Europe centrale, tués par WWII.

c) La précédente remarque vaut pour les marques. Rares sont les marques fondées après l'époque héroïque à avoir "sur"vécu. C'est pire pour celles créées après 1945: pour celles ayant eu une vraie rentabilité... DAF? MATRA? SAAB? Sans le soutien de l'Etat, ces créations n'ont pas tenu (exemple: LADA existe toujours contrairement à DAF).

 

NB: Ford a créé sa société en 1903. Il était actionnaire minoritaire avec 25%. Par ailleurs, sa gestion a été influencée par un conflit précédent avec les frères Dodge car il avait arrêté de construire des voitures pour réorganiser l'usine, ce que les frères Dodge n'avaient pas accepté. Le tribunal leur a donné raison en édictant une décision qui fait encore référence en droit américain des sociétés.

 

3) Il faudrait demander à l'ayant-droit du brevet. Il y a cependant des exceptions d'inventeurs ayant bien vendu leurs inventions/brevets sans les produire: Ettore Bugatti (la T16, les moteurs d'avion...), J.-A. Grégoire (brevets Tracta).

4) Certes, il y a eu des contestations. Et alors?

5) Bien vendus, OUI. Mais c'est une question de gestion, pas de brevet. Rares sont ceux qui savent gérer une invention. Du reste, ne dit on pas que les inventeurs et les commerciaux sont deux métiers différents?

6) Il l'a pourtant fait. Jean aussi.

7) C'est vrai que le moteur d'avion et ses développements sont prometteurs mais, concrètement, c'est la version licencié américaine qui a été produite. Le Bréguet n'a pas répondu aux exigences (probablement de fiabilité) de l'armée.

8) Là, c'est vrai. Même s'il n'a pas été le seul. Vendre une voiture de course utilisable au quotidien à des clients qui s'engagent à leurs risques et périls en course. Daimler l'a fait avant 1914 (eh si... Les "Mercédès" n'étaient pas engagées par la marque!), D.B, Alpine, Lotus, Porsche notamment ont utilisé cette possibilité avec les succès qu'on connaît.

9) Respects. Entièrement exact et on peut répéter l'exemple avec le P101 utilisant des moteurs de T50 (bien améliorés il est vrai).

 

:jap:

Dottore, Ing., Professor et autres appellations superlatives et inappropriées, sinon complètement inventées ... qui attribuait ces titres "honorifiques" et pourquoi ? La presse ou les gouvernements qui souhaitaient "récompenser" ou promouvoir quelqu'un ?

 

Pour les brevets il y a un site spécialisé :

https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#q=espace+net

On y trouve des perles quand on a beaucoup de patience ...

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Invité §tun768Yb

Il est (trop) facile de juger Bugatti en 2015 car lui ne connaissait pas l'avenir…

 

 

Je ne juge pas, je constate: on ne refait pas le passé.

 

:)

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Invité §tun768Yb

 

[:pitcats:3]

 

Là aussi, j'ai peut-être fait au plus court.

La course avait coûté cher et l'architecture moteur d'une 1500 GP n’avait guère de points communs avec celle des D8, à part les 8 cylindres…

 

Il y a le coût de la compétition dans gros livre sur Delage (petit déficit de 475000 frs en 1927, coût de la compétition estimé à 4 619000frs, soit (que) 4 % du CA.

 

La différence est que Bugatti a continué la compétition…

 

 

Ettore Bugatti maîtrisait "en gros" sa comptabilité (pour les détails officiels, c'est Pracht qui mettait en forme) puisque l'achat d'Ermenonville s'est traduit par un bénéfice...

 

Sa manière de retomber sur ses pattes lui permettait de prospérer (pas banal: avoir l'usine en Alsace avant 1914, donc dans le camp des vaincus, pour la remonter côté français, faire du moteur d'avion une voiture -rentabilité ratée- et des trains...) mais il faut reconnaître qu'il en avait l'habitude: le Type 18 (Black Bess) est l'extrapolation du moteur d'avion qu'il avait imaginé chez Deutz, passer de chez De Dietrich à Deutz en passant par Hermès... Pas mal pour un type qui n'a jamais fait d'études techniques!

 

Par contre, Delâge avait une entreprise assise avec une ENORME production. On pourrait presque parler de "série" vu les volumes. Il a été une des victimes de la crise, certes. Il a eu le nez de vendre à Delahaye au lieu de liquider.

 

La compétition là dedans? Presque marginal.

 

NB: le coût de la 1500 me sidère.

 

:o

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:jap: Waoou ! Super ! Même Tunesi est sorti de son état léthargique :lol: Bravo Aravis :jap:

Juste un point pour Tunesi, généralement quand on dit qu'on ne refait pas l'histoire, c'est qu'on s’apprête à le faire ou qu'on l'a déja fait :lol: C'est une prétérition...

 

Mais je reste sur ma fin avec les brevets automobiles.... L'antériorité ne joue pas en France, c'est donc pas une excuse....

 

Un petit quizzz (Aravis ne joue pas...) qui a inventé en 1913 un gadget automobile, utile quand même, et qui l'a rendu archi super extra milliardaire ?

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Invité §tun768Yb

Mais je reste sur ma fin avec les brevets automobiles.... L'antériorité ne joue pas en France, c'est donc pas une excuse....

 

Un petit quizzz (Aravis ne joue pas...) qui a inventé en 1913 un gadget automobile, utile quand même, et qui l'a rendu archi super extra milliardaire ?

 

 

 

Aurait-ce été le mot de la fin? :non:

 

Gap ne va pas nous laisser sur notre faim :)

 

:o

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:jap: Waoou ! Super ! Même Tunesi est sorti de son état léthargique :lol: Bravo Aravis :jap:

Juste un point pour Tunesi, généralement quand on dit qu'on ne refait pas l'histoire, c'est qu'on s’apprête à le faire ou qu'on l'a déja fait :lol: C'est une prétérition...

 

Mais je reste sur ma fin avec les brevets automobiles.... L'antériorité ne joue pas en France, c'est donc pas une excuse....

 

Un petit quizzz (Aravis ne joue pas...) qui a inventé en 1913 un gadget automobile, utile quand même, et qui l'a rendu archi super extra milliardaire ?

 

Un petit indice ? Il y a eu tellement d'inventions dans cette période ...

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Invité §aut501Gd

 

:p Pas faux! :p

 

Mais 385 cm3 à 12.000 t/mn et une vitesse de pointe de 125 Km/h dans le châssis voiturette... Quelle était la puissance "officielle" du moteur? :??:

 

;)

 

 

On parle de 48ch à 8000 tr/min aux essais

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Invité §D8S071kQ

@gap

 

Je ne pense pas que l'essuie glace, invente en 1913, ait pu rendre son inventeur milliardaire..

 

C'est aussi l'année des premières voitures fabriquées à la chaîne..mais ceci n'est pas un gadget!!

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Invité §D8S071kQ

J'ai oublié d'ajouter que l'inventeur de l'essuie-glace glace intermittent est lui, effectivement, devenu milliardaire apres qu'il ait fait un procès aux grands constructeurs qui utilisaient son invention en ayant oublié de lui verser les royalties dues...

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@gap

 

Je ne pense pas que l'essuie glace, invente en 1913, ait pu rendre son inventeur milliardaire..

 

C'est aussi l'année des premières voitures fabriquées à la chaîne..mais ceci n'est pas un gadget!!

:jap: Non ce n'est pas l'essuie glace :)

J'ai quand même dit que cela avait une utilité, ce n'était pas vu que comme un gadget... Mais cela reste un accessoire....

Son inventeur se battra jusqu'au bout, a coup de procés, pour faire respecter son brevet, et la bataille fut rude !

Il fera aussi fortune avec 2 autres inventions... !

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@gap

 

Je ne pense pas que l'essuie glace, invente en 1913, ait pu rendre son inventeur milliardaire..

 

C'est aussi l'année des premières voitures fabriquées à la chaîne..mais ceci n'est pas un gadget!!

 

Non, l'essuie-glace on en a déjà parlé (ici ou ailleurs ?) et son (ses) brevet date d'au moins 1903, sinon 1908 maximum.

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C'est le thermomètre (de radiateur !), le Boyce Moto Meter.

 

 

 

IMG_3475.jpg

 

Le mien est un faux de chez faux, non, de chez Renel.

:jap: Et le gagnant est.... Taxicometer !!! Le bouchon respecte bien aussi les 7 petites rangées de petits carrés :)

Harrison Hurlbert Boyce qui a déposé son premier brevet en 1912, et qui deviendra milliardaire avec ce petit objet (En 1926 il en avait déja vendu 10 millions...)

Il se fera une seconde fortune avec son additif pour essence Boyce-Ite, et une troisiéme avec ses extincteurs pour voiture...

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