Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)

[breizhman44]

En même temps, ça aurait été très con de sacrifier de vraies interceptor pour un film alors que de viles américaines étaient à dispo

[rusty03]

Des vieilles américaines dans un film australien ?

Modifié 2 janvier 2021 par rusty03

[breizhman44]

Une ford falcon est américain... 

 

Et holden c'est gm de mémoire 

[Pierre99]

il y a 14 minutes, rusty03 a dit :

Des vieilles américaines dans un film australien ?

Il y a des voitures de toutes nationalités dans la saga Mad MAX. Bon ok surtout dans le dernier Fury Road.😉

[breizhman44]

Fury road

[Pierre99]

il y a 4 minutes, breizhman44 a dit :

Fury road

On est d'accord. Hâte de voir le prochain.

[rusty03]

il y a 8 minutes, breizhman44 a dit :

Une ford falcon est américain... 

 

Et holden c'est gm de mémoire 

 

Alors oui mais la Falcon de Mad Max est de Ford Australie et n'existait pas à l'identique aux US. 

Modifié 2 janvier 2021 par rusty03
Lenteur à la saisie de merde !

[breizhman44]

Je parle de la nationalité de la marque 

[rusty03]

J'aurais dû garder ma Fiesta, ça m'aurait permis de rouler en young' américaine.

[NyvetDuPiC]

Il y a 2 heures, breizhman44 a dit :

Je parle de la nationalité de la marque 

 

La Ford Falcon du film Mad Max est une Ford Australia à 100%. A l'époque, si la marque Ford était mondiale, il s'agissait vraiment d'antennes 100% locales en dehors des USA : Ford Allemagne, Ford UK, Ford Australia, et même Ford SAF en France jusqu'à son rachat par Simca en 1954.

 

On repense notamment à Ford Allemagne, qui a collaboré avec le régime nazi jusqu'aux dernières semaines de sa chute, alors que dans le même temps, dans le camp d'en face, les Jeep étaient produites... par Ford, entre autres.

[breizhman44]

[jensen]

Il y a 14 heures, Pierre99 a dit :

C'est une Ford Falcon.🙂

 

 

Ah bah voilà, 'me suis planté…  

 

 

[Le Cheetah]

Il y a 10 heures, NyvetDuPiC a dit :

[...]

On repense notamment à Ford Allemagne, qui a collaboré avec le régime nazi jusqu'aux dernières semaines de sa chute, alors que dans le même temps, dans le camp d'en face, les Jeep étaient produites... par Ford, entre autres.

« C'est ce qui s'appelle "manger à tous les râteliers" ou "jouer sur tous les tableaux" ! » 

[jensen]

Il y a 12 heures, NyvetDuPiC a dit :

 

On repense notamment à Ford Allemagne, qui a collaboré avec le régime nazi jusqu'aux dernières semaines de sa chute, alors que dans le même temps, dans le camp d'en face, les Jeep étaient produites... par Ford, entre autres.

 

Sans omettre GM qui a racheté Opel en 1929 et qui continuera durant toute la guerre à produire des camions "Blitz" pour l'armée Allemande...

 

Mais il n'y aura "pas de jaloux" puisque au même moment la firme fournissait des centaines de GMC à l'armée Rouge !  

 

 

[NyvetDuPiC]

il y a 6 minutes, jensen a dit :

 

Sans omettre GM qui a racheté Opel en 1929 et qui continuera durant toute la guerre à produire des camions "Blitz" pour l'armée Allemande...

 

Mais il n'y aura "pas de jaloux" puisque au même moment la firme fournissait des centaines de GMC à l'armée Rouge !  

 

 

 

C'est une stratégie implacable, ils étaient certains de gagner en soutenant tous les belligérants.

[jensen]

 

Et pour être plus clair : 

 

Opel Blitz.

 

 

 

"GMC" de l'armée rouge (j'ai mis des guillemets car les camions du Lend-Lease étaient fabriqués en fait par Reo ou Studebacker, mais sur des plans GM). 

 

 

[ze_cat]

Après, entre 1937 / 45  je pense que les actionnaires majoritaires  d'Opel Allemagne  n'avaient pas trop son mot à dire sur la fabrication de leur usine sur le sol allemand 

 

Réquisition, nationalisation,  les moyens sont infinis pour un gouvernement totalitaire de prendre contrôle des moyens de production...  

 

Par contre, Oui FORD US, en particulier   Henry Ford, qui avait une haine des coco,    a livré des camions et autres engins  au général Franco  pour sa lutte contre les républicains 

Modifié 3 janvier 2021 par ze_cat

[NyvetDuPiC]

il y a 11 minutes, ze_cat a dit :

Par contre, Oui FORD US, en particulier   Henry Ford, qui avait une haine des coco,    a livré des camions et autres engins  au général Franco  pour sa lutte contre les républicains 

 

Il était même ouvertement en adéquation avec le régime nazi avant le conflit, non ?

[ze_cat]

il était surtout antisémite.... 

[Invité guest527]

Le 02/01/2021 à 11:46, ze_cat a dit :

ma laguna III dci  220cv,  routière par excellente, je l'appel également l'Interceptor 😊

Pareil avec ma laguna 3 dci 210

[Straton]

Il y a 12 heures, ze_cat a dit :

Réquisition, nationalisation,  les moyens sont infinis pour un gouvernement totalitaire de prendre contrôle des moyens de production...  

Par contre, Oui FORD US, en particulier   Henry Ford, qui avait une haine des coco,    a livré des camions et autres engins  au général Franco  pour sa lutte contre les républicains 

Les communistes ayant la haine des patrons et voulant leur disparition (et la disparition du capitalisme), il était logique que les patrons aient réciproquement la haine des communistes. 😨

[daniel762]

Le 02/01/2021 à 22:37, NyvetDuPiC a dit :

 

La Ford Falcon du film Mad Max est une Ford Australia à 100%. A l'époque, si la marque Ford était mondiale, il s'agissait vraiment d'antennes 100% locales en dehors des USA : Ford Allemagne, Ford UK, Ford Australia, et même Ford SAF en France jusqu'à son rachat par Simca en 1954.

 

On repense notamment à Ford Allemagne, qui a collaboré avec le régime nazi jusqu'aux dernières semaines de sa chute, alors que dans le même temps, dans le camp d'en face, les Jeep étaient produites... par Ford, entre autres.

 

Le 03/01/2021 à 10:44, jensen a dit :

 

Sans omettre GM qui a racheté Opel en 1929 et qui continuera durant toute la guerre à produire des camions "Blitz" pour l'armée Allemande...

 

Mais il n'y aura "pas de jaloux" puisque au même moment la firme fournissait des centaines de GMC à l'armée Rouge !  

 

 

 

Le 03/01/2021 à 10:51, NyvetDuPiC a dit :

 

C'est une stratégie implacable, ils étaient certains de gagner en soutenant tous les belligérants.

 

 

N'oublions pas quand même que les personnels de Ford-Allemagne et GM-Allemagne étaient des Allemands, on peut difficilement leur reprocher de produire pour leur pays. Puis aussi, ils n'avaient pas vraiment le choix de refuser de travailler pour l'effort de guerre allemand.

 

Et enfin, leurs maisons-mères aux USA auraient difficilement pu les empêcher de le faire...

[jensen]

 

Oui mais bon, il ne faudrait pas oublier que les firmes US ont continué à recevoir des royalties même après décembre 1941, ça le fait moyen keumême !  

Ils auraient pu au moins les donner à la Croix-Rouge par exemple…  

 

Je dois être un peu idéaliste à temps perdu moi !  

 

 

 

[NyvetDuPiC]

C'est surtout que Henry Ford a subventionné le parti nazi.

[Le Cheetah]

Il y a 2 heures, daniel762 a dit :

N'oublions pas quand même que les personnels de Ford-Allemagne et GM-Allemagne étaient des Allemands, on peut difficilement leur reprocher de produire pour leur pays. Puis aussi, ils n'avaient pas vraiment le choix de refuser de travailler pour l'effort de guerre allemand.

 

Et enfin, leurs maisons-mères aux USA auraient difficilement pu les empêcher de le faire...

Encore pire pour le personnel français de Ford-France !

Si l’usine Ford-SAF (Société Anonyme Française) avait refusé de travailler pour l’occupant, l’outil industriel et les ouvriers auraient été réquisitionnés et déportés en Allemagne. 

 

 

 

 

[daniel762]

Il y a 4 heures, NyvetDuPiC a dit :

C'est surtout que Henry Ford a subventionné le parti nazi.

 

Es-tu certain de cela ? 

Je sais qu'effectivement avant la guerre il voyait ce parti plutôt d'un bon œil, mais je n'ai jamais vu qu'il avait été jusqu'à le subventionner.

[daniel762]

Il y a 4 heures, jensen a dit :

 

Oui mais bon, il ne faudrait pas oublier que les firmes US ont continué à recevoir des royalties même après décembre 1941, ça le fait moyen keumême !  

Ils auraient pu au moins les donner à la Croix-Rouge par exemple…  

 

Je dois être un peu idéaliste à temps perdu moi !  

 

 

 

 

Elles seraient passées par où ? Par la Suisse ?

[NyvetDuPiC]

il y a 5 minutes, daniel762 a dit :

 

Es-tu certain de cela ? 

Je sais qu'effectivement avant la guerre il voyait ce parti plutôt d'un bon œil, mais je n'ai jamais vu qu'il avait été jusqu'à le subventionner.

 

C'est du Wikipedia, ça vaut ce que ça vaut...

 

"Selon la série Apocalypse, Hitler, dont les sources sont à confirmer, Henry Ford aurait financé dès le début des années 1930 le parti nazi en laissant des profits en provenance d'Allemagne à ce parti et en versant 50 000 dollars chaque année à l'occasion de l'anniversaire d'Hitler. "

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Ford#Controverses_autour_de_ses_affaires_avec_le_régime_nazi

[NyvetDuPiC]

il y a 8 minutes, daniel762 a dit :

 

Elles seraient passées par où ? Par la Suisse ?

 

Il y a un reportage sur Arte demain soir à ce sujet, justement, sur l'enrichissement de la Suisse durant le second conflit mondial.

 

https://www.programme-tv.net/programme/culture-infos/r1549448417-les-coulisses-de-lhistoire/18894545-la-neutralite-suisse-lart-de-la-prosperite/#chaine=arte-337

[jensen]

il y a 9 minutes, daniel762 a dit :

 

Elles seraient passées par où ? Par la Suisse ?

 

Alors la...  

 

 

[hansi68730]

Le 04/01/2021 à 17:47, daniel762 a dit :

 

Elles seraient passées par où ? Par la Suisse ?

 

oui mais aussi, restées en Suisse.....

Comme plein d'autres choses.

[jensen]

 

 

 

MASERATI GHIBLI : Le Trident montre les dents !  

 

 

 

 

Je ne vais pas vous raconter de nouveau ici l'histoire de la firme au trident, pour ceux qui auraient raté "un épisode" (comment ça ?  Vous ne lisez pas TOUT ici ?  ) je les renvoient au sujet sur la Biturbo paru il y a déjà quelques temps.  

 

La présentation de cette sculpturale beauté latine a lieu lors du Salon de Turin en novembre 1966, mais non pas sur le stand de la firme mais sur celui du carrossier Ghia qui a laissé carte blanche à son tout jeune designer Giorgetto Giugiaro suite à une commande de la famille Orsi alors propriétaire de Maserati.  

 

 

 

Le but de ce projet est de concurrencer Lamborghini et Ferrari sur leur terrain, à savoir la GT de grande classe.

 

Et si Ferrucio Lamborghini avait une passion notoire pour la tauromachie au point de baptiser ses autos du nom des bêtes les plus célèbres des arènes (Islero, Miura…) pour Maserati on se contentera de nommer les voitures du nom des vents les plus connus de la planète, pour la nouvelle venue (Tipo 115M) ce sera Ghibli !  

 

 

 

 

Et ça souffle où le "Ghibli" ?  

 

Ne cherchez pas trop loin c'est le nom Arabe du Sirocco, un vent très chaud du Sahara.  

 

Et chaude la Ghibli va l'être !   

 

Torride même, bien campée sur ses jantes Campagnolo en alliage de magnésium.  

 

 

Déjà la mécanique…  

Moteur V8 tout alu issu de la compétition de 4 719 cm3 en position centrale avant, quatre arbres à cames en tête alimentés par quatre carburateurs Weber 40 DCNF5, le tout développant la puissance de 310 ch Din à 6 000 tours !  

 

Un V8 dont les origines remontent au passé sportif de la marque. 

 

 

Le couple (camionnesque) est de 39 mkg à 3 500Trs, la lubrification est assurée par carter sec.

 

La boite est une ZF à cinq vitesses (une automatique Borg-Warner à trois rapports sera disponible sur demande mais elle visera surtout l'exportation aux USA), le différentiel Salisbury est de type autobloquant.

 

La vitesse de pointe malgré un poids de 1 530 kg ?

250 km/h !   

 

Le 0 à 100 ? En 6,8 secondes…   

 

 

 

Il faut s'arrêter ? 

Quatre freins à disques ventilés Girling répondent présents à l'appel.  

 

Bien que d'une longueur de 4,70 mètres il s'agit d'une stricte deux places, le vaste espace derrière les sièges étant dévolu aux bagages de deux chanceux qui pourront profiter d'une VRAIE Grand Tourisme à l'ancienne.   

 

Toute la ligne des bagages Vuitton entre sans problème à bord.  

 

 

Par contre si la porte de coffre se soulève la lunette arrière restera désespérément fixe…  

 

 

 

Sa hauteur de seulement 1,16 mètre et sa largeur de 1,79 mètre en font une auto racée et parfaitement proportionnée.  

 

A bord l'équipement est pour le moins copieux : Climatisation de série (nous sommes en 1966 hein !  ), sellerie en cuir, planche de bord antireflet recouverte de velours, vitres électriques, appuie-tête…

 

 

 

Bon, maintenant que les qualités sont révélées passons aux défauts, la Ghibli est une Italienne hein !  

 

Déjà la direction assistée est au chapitre des options, un peu mesquin komme même sur une telle auto, d'autant que le volant est dur à manœuvrer à l'arrêt. 

 

Ensuite l'ergonomie du poste de conduite n'est pas vraiment "pensée", nous sommes aux antipodes d'une SAAB contemporaine…  

 

 

Planche de bord d'un exemplaire des premiers millésimes : Tout y est mais sans grande recherche ergonomique… 

 

 

Les liaisons au sol également…  

 

La coque n'est pas autoporteuse mais nécessite un châssis tubulaire, pour l'époque cela commence à dater un peu.  

 

On ne trouvera pas de solutions d'avant-garde sur une Ghibli : Moteur longitudinal avant et roues arrière motrices "comme au bon vieux temps". 

 

Si la suspension avant fait appel à une double triangulation avec ressorts hélicoïdaux et barre antiroulis de bon aloi l'arrière devra se "contenter" d'un pont rigide et… De bons vieux ressorts à lames semi-elliptiques assistés d'amortisseurs hydrauliques !   

 

Bref, comme solutions modernes on a connu mieux !  

 

Quand on pense que la même année Lamborghini nous présente une légendaire Miura avec moteur central arrière…

 

Mais ne tergiversons pas, la Ghibli est avant tout un Coupé de voyage ou, si vous préférez, une "Grand Tourisme" au sens propre du terme dont le but est de vous emmener à destination le plus vite possible dans le plus grand des conforts (l'auto est vraiment agréable à vivre malgré sa suspension arrière !) et ce à une époque où le terme "limitation de vitesse" n'est pas encore à l'ordre du jour.  

 

Paris-Nice en 8h00 par la N7 ? 

Chiche !  

 

 

Il faudra juste penser "à faire du pétrole" après Lyon car les deux réservoirs de 50 litres à ouverture séparée qui ceinturent le coffre vont se montrer un peu juste pour voir la grande bleue en mode "sans escale" !  

 

 

Il faut être objectif, Maserati a parfaitement négocié le virage face à la concurrence nationale et, hormis la direction à recirculation de billes non assistée franchement pesante, cette voiture est parfaitement capable de rouler longtemps et confortablement même à des allures modestes car son embrayage ne nécessite pas un mollet de Marathonien et les rapports passent avec "deux doigts" (une fois l'huile de boite chaude !  ) bref nous sommes loin des Ferrari ou Lamborghini contemporaines aussi "viriles à manier" que peu fiables sur la distance…

 

La commercialisation intervient dès 1967. 

 

Grande mode de l'époque : Les phares occultables. 

 

 

Mais, comme les grands fauves, même en position "repos" les yeux restent visibles…  

 

 

Moins "exclusive" qu'une Miura et en avance de deux années sur la Daytona notre Ghibli va "motoriser" une bonne partie de la Jet Set de l'époque ravie de se montrer au volant d'une auto à la ligne sublime…  

 

Parmi toutes ces célébrités on peut citer le Crooner Frank Sinatra, Jean-Paul Belmondo ou encore Claude François toujours amateur de belles mécaniques (il aura aussi une Mercedes 450SEL 6.9 à la fin de sa vie).

 

Claude François, ou une grande voiture pour un petit bonhomme !  

Une Ghibli apparaît d'ailleurs dans son Biopic "Cloclo" réalisé en 2011.

 

Le film culte "La Piscine" réalisé en 1968 avec Romy Schneider et Alain Delon où la Ghibli a un rôle central sera aussi un excellent "placement produit" pour son constructeur.  

 

L'auto du film.

 

 

En 1969 un Spyder apparaît dans la gamme, histoire de vous "défriser le poil" à 250 à l'heure.  

 

 

 

 

Il reste d'une rare élégance même capoté, ce qui n'était pas toujours le cas "ailleurs".  

A noter la présence des jantes à rayons Borrani optionnelles. 

 

Il ne diffère en aucun point du Coupé d'un point de vue mécanique et un Hard-Top peut y être installé sur demande. 

 

Le Hard Top qui n'intéressera qu'une poignée de clients, 25 à priori…  

 

 

La même année Maserati, qui n'a pas de V12 dans sa gamme contrairement à ses concurrents, décide d'améliorer son V8 par allongement de la course afin de porter la cylindrée à 4 930 cm3.

La puissance passe de 310 à 335 ch Din à 5 500 tours et cette fois la Ghibli peut ouvertement tutoyer les 280 km/h en pointe, c'est d'ailleurs la Maserati civile la plus rapide jamais produite à cette époque !   

 

Enfin… on va dire "en théorie" car si l'auto semble aérodynamique cette dernière a été très mal étudiée.  

Cela a pour conséquence que passé 220 km/h le train avant à tendance à délester, rendant la tenue de cap très délicate voire dangereuse…   

 

Baptisée "Ghibli SS" cette version verra aussi sa planche de bord légèrement améliorée.

 

 

Cette fois-ci la direction assistée est montée de série.

 

 

 

 

Le couple passe à 48 mkg et fait de l'auto un modèle de souplesse dans la circulation.

 

La production à petite cadence continuera jusqu'en 1973, année où la Khamsin la remplace.

Il faudra attendre cette dernière année pour que le Spyder reçoive la mécanique de la SS, il faut croire que les volontaires pour rouler à 280 "chevelure au vent" ne se bousculaient pas !  

 

 

 

 

Production totale : 1 332 exemplaires (source : Site Maserati officiel)

 

Ghibli coupé : 779

Ghibli SS : 425

Spyder : 83

Spyder SS : 45

 

 

 

 

La Ghibli restera comme une excellente GT, correctement construite et très bien finie.

Au demeurant elle est bien moins sujette à la corrosion galopante qui affectera nombre de ses challengers (La Ferrari Daytona était "un modèle du genre"...  ) avec des matériaux qui durent dans le temps et une peinture parfaitement appliquée en usine.  

 

 

 

 

 

Son appétit pour le moins vorace (ne jamais compter moins de 20 litres aux 100) en fera une auto boudée au début des années 80, époque où il était alors possible d'acquérir un très beau modèle pour le prix d'une moyenne cylindrée de grande diffusion neuve.

 

Une Ghibli pour 20 000€ ? 

Ca "c'était avant" !   

De nos jours on ne trouve plus rien à moins de 180 000€ pour un Coupé des premières séries et 240 000€ un Coupé SS ! 

Les Spyder ?  

500 000€ le "normal" et près de 700 000€ le rare SS…  

Et vous pouvez même vous payer le luxe de rajouter 30% à tous ces chiffres pour un exemplaire "Concours" et à l'historique parfaitement limpide !  

 

Comme celui-ci par exemple.   

 

 

 

Les feux arrière trahissent une origine US pour cet exemplaire de toute beauté.   

 

 

Si en plus vous trouvez, dans votre débarras, un des 25 Hard-Top produits rien que la vente de celui-ci devrait vous permettre de rouler avec quatre anneaux posés sur la calandre.  

 

"Voiture d'homme" pouvant être conduite par une femme la Ghibli (première du nom, les deux autres jouant sur un registre totalement différent et à une toute autre époque…) reste pour moi l'une des plus belles et des plus désirables voitures qu'un constructeur n'ai jamais proposé à son catalogue.  

 

Puisse t-elle faire encore tourner les têtes longtemps !  

 

 

On se quitte en vidéo, comme d'hab'  

 

On part faire un tour en 4,7 litres !   

 

 

 

En SS 4,9 litres maintenant !  

 

 

 

Rarissime Spyder 4,9 litres (d'avant-série) dans les rues de Paris :

 

 

 

 

Jensen. 

 

 

Modifié 17 novembre 2022 par jensen

[daniel762]

Ben voilà ! Par ta faute, il va encore falloir que j'agrandisse mon garage !!!

[rusty03]

Comme d'habitude avec tes sujets, je me retrouve aussi sur Le Bon Coin.

 

Il y a un modèle de 73 à vendre pour 500k€. 

Inutile d'aller voir, les photos sont moches. 

[hansi68730]

Tu ne te rends pas compte mais tu nous fais mal...

Mais,

c'est tellement bon!

Euh beau.

🙄