Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)

[Gaillant]

Merci pour cet article @jensen 

Je n'ai jamais connu la 203 autrement que comme une voiture de collection, avec les articles de Gazoline notamment.

J'ai toujours aimé cette voiture aux lignes américaines mais sans excès. Et j'ai toujours entendu ou lu que les Peugeot de cette époque étaient increvables.

Chose que je ne pourrais pas imaginer en voyant leurs dernières productions. 

[jerry-lee]

Le 13/03/2023 à 10:48, CR 805 a dit :

Un vrai conducteur ...Rien à voir avec maintenant....Il fallait un minimum de connaissances techniques ( et une caisse à outils ) pour voyager.

Si je me souviens bien, le pont était fragile et "chantait" quand il était usé. Faute peut être de l'emploi d'une huile pas adaptée. Je viens donc d'appendre qu'elle était spéciale. J'ai entendu raconter mais c'est si loin, une histoire de son de bois que certains y introduisaient ...Vrai ou faux ?

Les plateaux ou commerciales étant très employées par les artisans du bâtiment notamment les plombiers. Toujours grises.

J'étais d'ailleurs monté en passager dans celle d'un membre apparenté à la famille , menuisier, et on avaient failli emplafonner une voiture stationnée car ça discutait sec et n'était pas trop vigilant après le repas toujours bien approvisionné en liquides dans l'Ouest de la France. Gros plant, Muscadet etc etc....

 

Le 13/03/2023 à 11:24, jensen a dit :

 

Oui j'ai entendu cette histoire : "On mettait de la sciure dans le pont pour l'empêcher de chanter" !  

 

Sans doute à l'issue d'une vidange avec une huile inadaptée.  

 

Perso' je n'ai jamais vu personne le faire hein !  

 

 

 

Le 13/03/2023 à 11:26, oulianov a dit :

Le bois introduit dans les ponts et boites permettaient aux garagistes margoulins de mieux tromper sur la marchandise. Mélangé à l'huile le bois durcissait et faisait exploser les carters dans les années 20/30.

 

Beaucoup plus tard que ça, et pas que la 203  :

Au début des années 50 (en 53?) mon père avait acheté une Simca 8 coupé de 1939 (très belle auto, gris métallisé) à un cousin éloigné, garagiste mais pas vraiment un ami …!

Cette Simca (un peu tape-cul pour moi, gamin, qui étais assis à l'arrière sur le coffre à batteries, dur et non rembourré), a pu rouler pendant un "certain" temps, y compris jusqu'en Suisse et en Allemagne avant de rendre l'âme quand un autre garagiste, sérieux, celui-là, s'est aperçu que la boîte de vitesses avait été remplie de sciure pour éviter de l'entendre chanter, car elle était foutue.

L'année suivante la Simca a été remplacée par une TA 11BL, sans problèmes (toujours d'occasion).

 

 

[jensen]

 

Disons que les ponts à vis Peugeot avec leur huile spécifique était des "cibles" toutes désignées pour ce genre de pratique, l'huile n'étant pas toujours présente à l'instant T à l'atelier on essayait de "mettre autre chose de presque pareil", mais "presque" ce n'était pas suffisant...  

 

[marzal]

Yvonne, cette héroïne !  

[daniel762]

Le 13/03/2023 à 10:48, CR 805 a dit :

Un vrai conducteur ...Rien à voir avec maintenant....Il fallait un minimum de connaissances techniques ( et une caisse à outils ) pour voyager.

 

Oui et non... Certes les programmes d'entretien de l'époque étaient bien plus consistants que maintenant, mais elle ne tombait pas non plus en panne à chaque déplacement !

 

Le 13/03/2023 à 10:48, CR 805 a dit :

Si je me souviens bien, le pont était fragile et "chantait" quand il était usé. Faute peut être de l'emploi d'une huile pas adaptée. Je viens donc d'appendre qu'elle était spéciale. J'ai entendu raconter mais c'est si loin, une histoire de son de bois que certains y introduisaient ...Vrai ou faux ?

 

Il était en effet impératif de respecter la qualité d"'huile pour ne pas user prématurément les engrenages.

 

Le 13/03/2023 à 10:48, CR 805 a dit :

Les plateaux ou commerciales étant très employées par les artisans du bâtiment notamment les plombiers. Toujours grises.

J'étais d'ailleurs monté en passager dans celle d'un membre apparenté à la famille , menuisier, et on avaient failli emplafonner une voiture stationnée car ça discutait sec et n'était pas trop vigilant après le repas toujours bien approvisionné en liquides dans l'Ouest de la France. Gros plant, Muscadet etc etc....

 

Sinon, mon rêve en 203 ce serait celle-là...

 

 

... avec une belle calandre accessoire incluant les antibrouillards, et surtout un compresseur Constantin et tout ce qui va bien sous le capot pour lui faire atteindre les 80 ch et les 150 km/h.

[biker521]

"l'huile" de pont des 203 et 403, c'était un genre de confiture visqueuse 80W90 parce que la vis sans fin et la couronne du pont n'étaient pas en acier mais en laiton, (il me semble  ) et donc, il fallait un "lubrifiant" spécial bien casse-couille à mettre dedans  

[Le Cheetah]

Une petite série spéciale d'une quinzaine d'exemplaires décapotables 4 places : la 203 Tour de France en service de 1954 à 1965.                  

 

               

Ces 203 type “TDF” étaient modifiées par Peugeot (dans son centre technique de La Garenne) à la demande des organisateurs du Tour de France qui attribuaient une voiture à chacune des équipes cyclistes (à l'époque les équipes étaient nationales).

Un petit commando de mécaniciens suivait l’épreuve et révisait les voitures à chaque étape car il était hors de question que l’une d’entre elles tombe en panne durant l’épreuve vue par des milliers de spectateurs au bord des routes.

[rusty03]

 

Je rentre tout juste de Turin où j’ai eu la chance de passer un weekend et de visiter un édifice qui a marqué la ville, le Lingotto.

 

En 1916, Gianni Agnelli lance le chantier d’une usine automobile à Turin après avoir visité Highland Park, usine Ford où, grâce à la mise en place du Taylorisme, est produit un modèle T toutes les 3 minutes.

 

Highland Park en 1910

 

 

Le taylorisme avec une spécialisation des tâches… On ne parle pas encore d’épanouissement au travail à l’époque…

 

 

C’est l’architecte Giacomo Matte-Trucco qui va concevoir la nouvelle usine Fiat avec un bâtiment de 5 étages en béton armé avec de larges fenêtres. Les matières premières arrivent au rez-de-chaussée et au fur et à mesure des étages, la construction de la voiture avance. 
L’usine est inaugurée en 1923 en présence du roi d’Italie. Elle fait plus de 500m de long.
 

 

 

Au sommet de l’immeuble, la voiture finit est testée sur le toit où est aménagé une piste en ovale. 

 

 

 

Entre 1923 et 1926, il est ajouté des rampes au sud et nord pour accéder à la piste d’essai depuis le rez-de-chaussée.

 

 

Pendant ses années d’activité, les Fiat Torpedo, 508 Balilla et Topolino vont y être fabriquées. Le dernier modèle produit est la Lancia Delta.

 

Allez au boulot, on a 508 Balilla à finir !

 

 

La chaîne de montage des Fiat 1100 en 1939 dans l’usine de Lingotto.

 

 

1966 piste d’essais sur le toit de l’usine de Lingotto.

 

 

Chaîne de montage de la Delta en 1982.

 

 

En 1982, l’usine ferme et ni la famille Agnelli ni la ville ne veulent voir ce symbole de la ville détruit. Une consultation est lancée pour l’avenir du site mais aucun projet ne l’emporte. C’est Renzo Piano qui va rénover le site après avoir “commis” le Centre Pompidou à Paris. 

L’usine cède sa place à des commerces, cinéma, salle de concert et un hôtel de luxe.
Une salle de réunion avec un héliport est ajoutée ainsi que la pinacothèque Giovanni et Marella Agnelli.

 

La bulle, salle de réunion avec son héliport.

 

 

 

En 2002 la pinacothèque Giovanni e Marella Agnelli a été inaugurée.

 

 

En 2019, le siège et les bureaux de la Fiat déménagent et la firme ne conserve que peu de lien avec le lieu. Un jardin tropical a été aménagé près des hôtels et la piste est en partie végétalisée. Elle accueille toujours la présentation de nouveaux modèles.
 

 

J’ai personnellement beaucoup aimé cette visite et la conservation du lieu, le patrimoine industriel étant le plus souvent rasé. La visite de la Pista 500 coûte 2€ et si vous avez de la chance, vous aurez une belle vue sur les Alpes. 

[daniel762]

Le 13/03/2023 à 13:51, biker521 a dit :

"l'huile" de pont des 203 et 403, c'était un genre de confiture visqueuse 80W90 parce que la vis sans fin et la couronne du pont n'étaient pas en acier mais en laiton, (il me semble  ) et donc, il fallait un "lubrifiant" spécial bien casse-couille à mettre dedans  

 

De mémoire, c'était du bronze ou un alliage de bronze.

[meca32]

Le 13/03/2023 à 11:47, jensen a dit :

 

Disons que les ponts à vis Peugeot avec leur huile spécifique était des "cibles" toutes désignées pour ce genre de pratique, l'huile n'étant pas toujours présente à l'instant T à l'atelier on essayait de "mettre autre chose de presque pareil", mais "presque" ce n'était pas suffisant...  

 

 

   L'huile en question c'était de l'huile de ricin, à cette époque c'était facile de s'en procurer.

[meca32]

Le 13/03/2023 à 18:16, daniel762 a dit :

 

De mémoire, c'était du bronze ou un alliage de bronze.

 

  C'était du bronze, le bronze étant un alliage.

  Et comme c'était des pont du type couronne et vis sans fin il y avait beaucoup de glissement, donc de friction avec un autre alliage il aurait été impossible de faire fonctionner "correctement" ce type de réduction.

  Pour être honnête c'était déjà dépassé à cette époque.

[ched]

Le 13/03/2023 à 08:25, meca32 a dit :

  Ce que l'on appelle tube de poussée c'est le tube qui relie le pont à la boite de vitesse, c'est une particularité qui a survécu jusqu'aux 404 chez peugeot, il a fallut l'apparition des 504 avec leurs suspensions arrières à roues indépendantes pour que celui ci disparaisse.

  On l'appelle tube de poussée parce que c'est lui qui transmet la poussée du moteur à l'ensemble de la voiture à l'arrière de la boite de vitesse ce qui fait que c'est l'ensemble moteur boite qui transmet l'effort de poussée à la caisse, généralement à cette époque là c'était le pont arrière qui transmettait la poussée directement à la caisse soit grâce aux ressorts à lames de la suspension, soit par des barres de poussée qui le reliaient à la caisse.

  Donc ce tube relié à la boite de vitesse contenait l'arbre de transmission lui même mais il était aussi le point d'articulation de la transmission qui devait subir les changement d'angle du pont arrière eux mêmes liés au travail de la suspension, pour permettre ces variations d'angle le tube était muni d'une sorte de noix sphérique coté boite de vitesse et celle ci était munie d'une alvéole sphérique elle aussi qui contenait la noix et était ajustée de manière à permettre les mouvements d'oscillation mais sans jeu.

  Ici la noix en question https://nrpiecesauto.com/Rotule-de-tube-de-pousse-404/504

 Ici la partie femelle dans laquelle oscillait la noix https://www.ebay.fr/itm/125100029388?mkevt=1&mkcid=1&mkrid=709-53476-19255-0&campid=5338722076&customid=&toolid=10050&amdata=enc%3AAQAHAAAAkAqOeRRdUFEA%2BvodpyLKuQj%2FrMWO6yZeYUwe%2BG4zg7wf%2B3cWikZRDgyr2YS9YPeEIr5zlF9EmSEr3XyyKGsx4gpZSc9c0X70DSetMV5a%2FyZdX0vEhwjKnLGajgpkIe60%2BhOzaI1Fx787m3RzgpIz6DawwdbqapNS0g6nTLhomoIkotbDQOMiXGKwG6Ltwht%2Bhw%3D%3D

 

  Ce tube est visible sur le message de jensen sur la 7ème image de son sujet, la vue éclatée des dessous de la 203.

Merci @meca32 de tes explications près claires...

 

Puisque tu connais bien je me permets une dernière question : quel intérêt de mettre l'arbre de transmission dans un tube ?

Pour protéger les cardans des salissures ?

Pour éviter que des objets s'enroulent autour du fait de sa longueur et sa vulnérabilité ?

 

[biker521]

Le 13/03/2023 à 18:16, daniel762 a dit :

 

De mémoire, c'était du bronze ou un alliage de bronze.

 

OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII, voilà, du bronze  

[meca32]

Le 13/03/2023 à 21:52, ched a dit :

Merci @meca32 de tes explications près claires...

 

Puisque tu connais bien je me permets une dernière question : quel intérêt de mettre l'arbre de transmission dans un tube ?

Pour protéger les cardans des salissures ?

Pour éviter que des objets s'enroulent autour du fait de sa longueur et sa vulnérabilité ?

 

  Le but n'était pas de protéger l'arbre de transmission, c'était plutôt une conséquence, le but était vraiment de transmettre la poussée dans une zone située le plus en avant possible, j'imagine qu'il y avait là une recherche de stabilité en plaçant le point d'application de la force de poussée au plus près du centre de gravité du véhicule.

  S'il n'avait pas existé des versions utilitaires munies de ressorts à lames j'aurais pu répondre que c'était un moyen de transmettre l'effort sur un véhicule dont la suspension était munie de ressorts hélicoïdaux mais justement Peugeot a conservé le même principe sur les versions utilitaires allant même jusqu'à monter des jumelles de ressort sur l'avant et l'arrière des ressorts ce qui, à ma connaissance est le seul et unique exemple de ce montage sur un essieu moteur tout ça pour conserver la poussée par le tube de transmission.

 Franchement je ne suis pas convaincu que ce soit la meilleure idée qu'aient eu les ingénieurs de chez Peugeot pas plus que le pont à vis d'ailleurs qui, s'il pouvait encore être admis sur 203 était carrément rétrograde sur les voitures qui lui ont succédé, 403 et 404.

[ched]

[Gaillant]

Le 13/03/2023 à 14:53, rusty03 a dit :

 

Je rentre tout juste de Turin où j’ai eu la chance de passer un weekend et de visiter un édifice qui a marqué la ville, le Lingotto.

 

En 1916, Gianni Agnelli lance le chantier d’une usine automobile à Turin après avoir visité Highland Park, usine Ford où, grâce à la mise en place du Taylorisme, est produit un modèle T toutes les 3 minutes.

 

Highland Park en 1910

 

 

Le taylorisme avec une spécialisation des tâches… On ne parle pas encore d’épanouissement au travail à l’époque…

 

 

C’est l’architecte Giacomo Matte-Trucco qui va concevoir la nouvelle usine Fiat avec un bâtiment de 5 étages en béton armé avec de larges fenêtres. Les matières premières arrivent au rez-de-chaussée et au fur et à mesure des étages, la construction de la voiture avance. 
L’usine est inaugurée en 1923 en présence du roi d’Italie. Elle fait plus de 500m de long.
 

 

 

Au sommet de l’immeuble, la voiture finit est testée sur le toit où est aménagé une piste en ovale. 

 

 

 

Entre 1923 et 1926, il est ajouté des rampes au sud et nord pour accéder à la piste d’essai depuis le rez-de-chaussée.

 

 

Pendant ses années d’activité, les Fiat Torpedo, 508 Balilla et Topolino vont y être fabriquées. Le dernier modèle produit est la Lancia Delta.

 

Allez au boulot, on a 508 Balilla à finir !

 

 

La chaîne de montage des Fiat 1100 en 1939 dans l’usine de Lingotto.

 

 

1966 piste d’essais sur le toit de l’usine de Lingotto.

 

 

Chaîne de montage de la Delta en 1982.

 

 

En 1982, l’usine ferme et ni la famille Agnelli ni la ville ne veulent voir ce symbole de la ville détruit. Une consultation est lancée pour l’avenir du site mais aucun projet ne l’emporte. C’est Renzo Piano qui va rénover le site après avoir “commis” le Centre Pompidou à Paris. 

L’usine cède sa place à des commerces, cinéma, salle de concert et un hôtel de luxe.
Une salle de réunion avec un héliport est ajoutée ainsi que la pinacothèque Giovanni et Marella Agnelli.

 

La bulle, salle de réunion avec son héliport.

 

 

 

En 2002 la pinacothèque Giovanni e Marella Agnelli a été inaugurée.

 

 

En 2019, le siège et les bureaux de la Fiat déménagent et la firme ne conserve que peu de lien avec le lieu. Un jardin tropical a été aménagé près des hôtels et la piste est en partie végétalisée. Elle accueille toujours la présentation de nouveaux modèles.
 

 

J’ai personnellement beaucoup aimé cette visite et la conservation du lieu, le patrimoine industriel étant le plus souvent rasé. La visite de la Pista 500 coûte 2€ et si vous avez de la chance, vous aurez une belle vue sur les Alpes. 

Merci pour cet article @rusty03.

En effet, c'est super que le Lingotto a été conservé. 

Ce n'est que mon avis mais la vegetalisation du toit n'est pas si choquante que ça. 

[rusty03]

Le 14/03/2023 à 06:01, Gaillant a dit :

Merci pour cet article @rusty03.

En effet, c'est super que le Lingotto a été conservé. 

Ce n'est que mon avis mais la vegetalisation du toit n'est pas si choquante que ça. 

 

Ça ne m'a pas choqué non plus, ça participe à une bonne réhabilitation du site.

Ce qui m'a choqué par contre, c'est le peu de mise en avant de la piste et de référence à la Fiat dans le bâtiment.

Dans les lectures faites pour l'écriture de l'article, certains relatent que les personnes travaillant sur place ne connaissent pas l'histoire du lieu ni la présence d'une piste auto sur le toit.

[meca32]

Le 13/03/2023 à 13:51, biker521 a dit :

"l'huile" de pont des 203 et 403, c'était un genre de confiture visqueuse 80W90 parce que la vis sans fin et la couronne du pont n'étaient pas en acier mais en laiton, (il me semble  ) et donc, il fallait un "lubrifiant" spécial bien casse-couille à mettre dedans  

 

  C'était de l'huile de ricin, tout simplement, c'est à dire une huile extraite d'une plante appelée ricin et la couronne était non pas en laiton mais en bronze, les deux sont des alliages à base de cuivre mais le bronze est un alliage cuivre étain alors que le laiton est un alliage cuivre et de zinc.

   Wiki à propos du ricin, attention même si cette plante est un excellent engrais toutes ses parties sont un poison violent.

   https://fr.wikipedia.org/wiki/Ricin_commun

[CR 805]

Ma mémoire ne me joue donc pas des trous et vous confirmez bien ce que j'avais entendu ado . Il était bien question effectivement de bronze....

C'est marrant car on entendait bien les ponts "chanter" au passage de certaines voitures ( dont on pouvait reconnaître le modèle sans les voir au son de leur moteur à l'époque ). Essayez maintenant ...!

Sur mon car Setra, il m'est arrivé la même chose. Pendant mes vacances, ils ont fait le vidange et à mon retour le pont était bruyant.

Ils avaient tout simplement oublié de remettre de l'huile. En restait-il un peu? Est ce que ça été fait volontairement par un mécano mécontent ou peu scrupuleux  ?

Il a tenu.... J'avais bien trouvé une fois l'avant légèrement enfoncé. En le mettant sur la fosse ils avaient dû oublier de freiner avant le mur. Comme personne ne s'en est vanté , j'ai pensé que c'était le patron qui était le responsable. Et pour la vidange....Idem

[meca32]

Le 14/03/2023 à 09:51, CR 805 a dit :

Ma mémoire ne me joue donc pas des trous et vous confirmez bien ce que j'avais entendu ado . Il était bien question effectivement de bronze....

C'est marrant car on entendait bien les ponts "chanter" au passage de certaines voitures ( dont on pouvait reconnaître le modèle sans les voir au son de leur moteur à l'époque ). Essayez maintenant ...!

Sur mon car Setra, il m'est arrivé la même chose. Pendant mes vacances, ils ont fait le vidange et à mon retour le pont était bruyant.

Ils avaient tout simplement oublié de remettre de l'huile. En restait-il un peu? Est ce que ça été fait volontairement par un mécano mécontent ou peu scrupuleux  ?

Il a tenu.... J'avais bien trouvé une fois l'avant légèrement enfoncé. En le mettant sur la fosse ils avaient dû oublier de freiner avant le mur. Comme personne ne s'en est vanté , j'ai pensé que c'était le patron qui était le responsable. Et pour la vidange....Idem

  N'importe quel type de renvoi d'angle, ou de pont peut émettre du bruit, ce n'est pas une spécificité des ponts à vis, l'usure ou le mauvais réglage d'un couple conique fait émettre du bruit à un pont, or le mauvais réglage était souvent la cause de ces bruits, il faut dire quand même que le réglage d'un couple conique est parmi les travaux les plus compliqués qui soit en mécanique et que très très très peu de mécaniciens maitrisent, surtout depuis quelques années car plus personne n'ose se risquer dans ce travail, à la décharge de la profession il faut avouer que l'occasion de se lancer dans une telle réparation devient extrêmement rare.

[jensen]

 

Setra ne fabriquait pas de mécaniques, c'était du Mercedes non ?  

 

[meca32]

Le 14/03/2023 à 13:47, jensen a dit :

 

Setra ne fabriquait pas de mécaniques, c'était du Mercedes non ?  

 

  Je ne suis pas un spécialiste de la marque mais je dirais, oui, les mécaniques étaient du Mercedes.

[daniel762]

Le 14/03/2023 à 13:47, jensen a dit :

 

Setra ne fabriquait pas de mécaniques, c'était du Mercedes non ?  

 

 

Au départ le carrossier s'appelait Kässbohrer, le nom Setra y a été associé pour désigner les autobus et autocars quand la marque a commencé à les construites à caisse autoportante, en Allemand "selbsträgende" dont Setra est la contraction.

 

On peut voir sur la face avant de cet autocar le "K" de Kässbohrer, associé à l'inscription Setra.

 

 

[daniel762]

Le 14/03/2023 à 14:24, meca32 a dit :

  Je ne suis pas un spécialiste de la marque mais je dirais, oui, les mécaniques étaient du Mercedes.

 

Il faudrait que je recherche dans ma documentation, mais de mémoire ils employaient des mécaniques en provenance de plusieurs constructeur.

[CR 805]

Le 14/03/2023 à 13:47, jensen a dit :

 

Setra ne fabriquait pas de mécaniques, c'était du Mercedes non ?  

 

Henschel je crois....Mais franchement, je n'ai jama

[CR 805]

Décidément , j'ai des problèmes de clavier.

Je disais que je n'ai jamais demandé de précisions .C'est tellement loin . C'était un S 120.

[CR 805]

Jansen , te voici un sujet à creuser puisque je viens de vérifier l'index, que tu as fait déjà dans le PL et les autocars. Mais je conçois que c'est un sujet qui intéresse peu ici bien que beaucoup aient la nostalgie des autocars qui les amenaient à l'école, la piscine ou au stade...Voire au ski ou à " la mer ".

Ça nous éloigne de la 203 qui commençait à se faire rare dans les années 70...

 

[jensen]

 

J'ai déjà songé à faire un dossier sur Kässbohrer, mais aussi sur Drögmöller.

 

Pour l'instant c'est surtout un manque de doc' originales qui me freine.  

 

 

[xsaratoustra]

Le 15/03/2023 à 09:53, jensen a dit :

 

J'ai déjà songé à faire un dossier sur Kässbohrer, mais aussi sur Drögmöller.

 

Pour l'instant c'est surtout un manque de doc' originales qui me freine.  

 

 

J'ai souvenir d'un incroyable Drögmöller Comet utilisé  en passager en 1986 pour aller du Sud Ouest de la France jusqu'en Bavière. Un monde de différences avec les autres autocars courants de l'époque. Le chauffeur en avait l'air très satisfait. 

[jensen]

 

 

Les Drögmöller étaient considérés à juste titre comme "la Rolls-Royce" des autocars.  

 

 

 

 

Le tableau de bord était en bois, tous les passagers avaient une vue sur l'avant du fait d'un plancher légèrement incliné etc etc...

 

Le problème était leur prix de vente, déjà handicapé par le Deutsche Mark, nettement supérieur à la concurrence, de plus leur qualité de construction très au-dessus de la norme (même celle de Mercedes !) faisait que le renouvellement du parc était plus long qu'ailleurs.  

 

Dès que la crise est arrivée les transporteurs se sont aperçu que faire plaisir aux chauffeurs et aux passagers ne faisaient pas bouillir la marmite, le plus clair de l'histoire c'est que l'entreprise a cessé ses activités en 2005.  

 

La qualité ne paie plus ma pôv'dame.  

 

 

Modifié 16 mars 2023 par jensen

[CR 805]

Et bien, ma culture générale vient d'en prendre un coup, je ne connaissais pas....Jamais vu, en tous cas dans ma région.

[marzal]

Je ne connais pas non plus, alors que les Kässbohrer par contre, à toutes les sauces  

[jensen]

 

Drögmöller était diffusé chez nous mais seuls quelques transporteurs (Mugler en Alsace mais aussi Richou) en étaient des inconditionnels, toujours une question de tarif.  

 

 

[jensen]

Le 17/03/2023 à 09:47, CR 805 a dit :

Et bien, ma culture générale vient d'en prendre un coup, je ne connaissais pas....Jamais vu, en tous cas dans ma région.

 

En les croisant sur la route on les confondaient souvent avec des Kässbohrer.  

 

 

[Terisonen]

Kässbohrer, c'est autant des cars que des dameuses pour ma part

 

Je me rappelle quand même des Mercèdes O303, Kâssbohrer, Setra, Saviem S, et tant d'autres... J'en ai pris des autocars.