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80 km/h sur route


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Invité §alb464lD

Pour le Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h – qui a récemment questionné le ministre de l’Intérieur pour obtenir des statistiques fiables et exploitables– il est impossible de tirer des conclusions sérieuses des statistiques fournies par l’Administration pour plusieurs raisons : elles concernent l’ensemble du réseau, et non les seules voies auxquelles s’applique la mesure des 80 km/h, et ces résultats sont de surcroît globaux, provisoires et excessivement variables d’un mois à l’autre.

 

Le Comité indépendant d’évaluation note avec satisfaction la baisse de la mortalité routière relevée le mois d’octobre dernier, tout en relevant que ces indications provisoires portent non pas sur les voies où la vitesse a été réduite, mais sur l’ensemble du réseau métropolitain, autoroutes et agglomérations incluses, et que la mortalité a augmenté outre-mer. La baisse présentée peut en effet s’expliquer par une baisse des tués sur les autoroutes, les voies rapides ou en agglomérations aussi bien que par une variation sur le réseau concerné par la nouvelle limitation.

 

Il rappelle que les données fournies par l’Administration pour le mois écoulé, après l’augmentation de la mortalité observée le mois précédent, ont un caractère provisoire et demandent à être éclairées par les résultats des mois à venir avant de pouvoir faire l’objet de commentaires étayés et objectifs. Soucieux d’obtenir au plus tôt ces données pour mener à bien en toute transparence son travail d’analyse des chiffres de la sécurité routière, le Comité a adressé le mois dernier au ministre de l’Intérieur Christophe Castaner un courrier demandant notamment l’accès au fichier BAAC (Bulletin d’analyse des Accidents corporels) et la description précise du réseau routier soumis à la limitation de vitesse à 80 km/h (longueur, trafic, accidentalité globale…), de façon à disposer de tous les éléments permettant de définir objectivement l’impact réel de cette nouvelle limitation de vitesse sur l’accidentalité de ce réseau.

 

« Nous sommes dans l’attente de la réponse du Ministre, car nous estimons qu’il ne serait pas responsable, tant que nous ne disposons pas de données précises et incontestables, de tirer la moindre conclusion des statistiques provisoires portant sur l’ensemble du réseau routier français et non sur les seules routes concernées par les 80 km/h » déclare Jean-Luc Michaud, président du Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h. Il précise qu’ « avant la fin de cette année, nous serons en tout état de cause en mesure de produire une première étude scientifique chiffrée sur l’impact de l’abaissement de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h, tant en termes de bénéfices attendus pour la sécurité des usagers (notamment sur l’accidentalité) et de conséquences sur la consommation d’énergie que de coûts économiques et sociaux pour les populations et les territoires concernés ».

 

La prochaine réunion du Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h aura lieu le 20 décembre 2018. Les résultats de cette étude seront rendus publics et présentés à la presse à cette occasion par le Conseiller scientifique du Comité, le Professeur Rémy Prud’homme, expert en économie des transports reconnu au plan international.

 

https://moto-station.com/moto- [...] nte/408677

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Le petit problème, c'est qu'à partir d'une certaine hauteur de neige, ça passe plus... surtout avec une voiture basse :lol: j'avais laissé le dessous de caisse de l'Alfa dans les bois :D

 

Je connais le problème, j'ai des amis qui ont un chalet retiré en moyenne montagne.

Le plus délicat, c'est quand tu veux repartir et que des congères se sont formés entre-temps.

Comme les téléphones portables ne fonctionnent pas dans ces lieux, tu risques de passer la nuit dans ton véhicule.

Véhicules électriques à déconseiller... :lol:

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Pour le Comité indépendant d’évaluation des 80 km/h – qui a récemment questionné le ministre de l’Intérieur pour obtenir des statistiques fiables et exploitables– il est impossible de tirer des conclusions sérieuses des statistiques fournies par l’Administration [...]

 

Ça alors, pour une surprise...... :o

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Le fait de d'étudier et de commenter des données en groupe ne font pas une "étude", mais un "éditorial".

Il ne faut cependant pas confondre l'éditorial avec les billets et les articles dits « de commentaire » ou « d'humeur », destinés à faire connaître les positions personnelles de son auteur, qu'il soit rédacteur en chef, grand reporter ou chroniqueur. Ainsi, dans un éditorial, l'auteur s'exprime rarement à la première personne alors qu'il peut le faire dans un texte d'humeur ou d'opinion.

Les mots ont un sens : De même, une enquête n'est pas un sondage, et un éditorial n'est pas une étude.

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Invité §alb464lD

le fond pas la forme et éviter de me citer pour dire n'importe quoi. merci.

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Le fait de d'étudier et de commenter des données en groupe ne font pas une "étude", mais un "éditorial".

 

Les mots ont un sens : De même, une enquête n'est pas un sondage, et un éditorial n'est pas une étude.

Non ça n'en fait pas un éditorial. Les mots ont un sens effectivement :jap:

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Pourquoi si la batterie est bien pleine ?

Le diesel est aussi à déconseiller si les températures sont inférieures à -15°C...

 

Dans les zones de moyenne montagne des Alpes il fait couramment -15° de nuit l'hiver (et parfois encore moins).

Si on est bloqué par une congère il faudra laisser le moteur tourner toute la nuit pour éviter de geler en attendant le jour.

Avec un Hilux, on a plus de chance d'éviter cela...

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Dans les zones de moyenne montagne des Alpes il fait couramment -15° de nuit l'hiver (et parfois encore moins).

Si on est bloqué par une congère il faudra laisser le moteur tourner toute la nuit pour éviter de geler en attendant le jour.

Avec un Hilux, on a plus de chance d'éviter cela...

 

Sinon certains ajoute un réchauffeur à la voiture.

L'Hilux est indestructible tomswweks.gif.ed3a2238a5b57f9263a7d52813363314.gif

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Invité §Jes257LV

Bon, quoi neuf ici a part le 80kmh ? je propose que ceux qui sont pour aillent donner un coup de main aux gilets jaune qui ont froid titevoiturerouge.gif.9364df643ed3ff56fc0fa7abf480ddca.gif:W

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Invité §alb464lD

 

Qui a désigné les membres de ce comité ?

 

 

Les irréductibles opposants aux 80 km/h attendent avec impatience l'échéance du 1er juillet 2020. Cette date marquera le second anniversaire de l'entrée en vigueur de la mesure abaissant de 10 km/h la vitesse maximale autorisée sur les routes du réseau secondaire dépourvues de séparateur central. Ce jour-là, on saura aussi si le Gouvernement tiendra sa promesse faite au printemps 2018 d'évaluer en toute impartialité l'efficacité des 80 km/h à diminuer le nombre d'accidents de la route et de victimes. "Si les résultats ne sont pas à la hauteur de nos espérances, [...] le gouvernement prendra ses responsabilités", assurait dès le printemps Edouard Philippe. La même promesse sans équivoque a été donnée au mois d'avril par le Président de la République : "On rendra transparent les résultats. Si ça ne marche pas, on ne continuera pas. Si c'est inégal, les départements reprendront la main", avait déclaré Emmanuel Macron lors de son interview sur TF1 à Berd'huis, dans l'Orne, pour rassurer les élus locaux qui dénonçaient une offense faite aux Français des campagnes.[h3]Le Gouvernement est lié par une "clause de rendez-vous" dans deux ans[/h3]

Cette double promesse est loin de satisfaire les opposants à la mesure. Cent fois sur les plateaux de télévision, dans les studios de radio et dans les pages des journaux quotidiens, le Délégué général de l'association 40 millions d'Automobilistes a développé l'argumentaire qu'il répète aujourd'hui encore : "Le Gouvernement et la Sécurité routière ne prennent pas grand-risque à s'engager sur l'efficacité de la mesure de l'abaissement de la vitesse maximale autorisée", ironise Pierre Chasseray. "Statistiquement parlant, il y a fort à parier qu'on déplorera moins de morts sur la route dans deux ans. Car la tendance est à l'amélioration depuis des décennies. A l'échelle de l'histoire, une hausse des chiffres mensuels de la mortalité routière n'est qu'un accident de parcours : la Sécurité routière nous la présente comme la preuve d'un relâchement coupable de la discipline chez les automobilistes, alors qu'en réalité, ils ne remettent pas en cause la tendance générale. Il ne faudrait pas qu'on nous présente une simple amélioration structurelle comme le résultat incontestable de l'efficacité des 80 km/h."

Là est l'ambition du Comité indépendant d'évaluation des 80 km/h qui se réunissait pour la première fois ce 27 septembre 2018. Créé à l'initiative de l'association 40 millions d'automobilistes, ce collège de militants motards et automobilistes, de militants contre la violence routière, de journalistes, de pilotes et de chercheurs scientifiques "s'est donné pour mission de mesurer l'efficacité et la pertinence de la baisse de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes du réseau secondaire en termes d'amélioration de la mortalité et de l'accidentalité routières", mais aussi "au regard des conséquences de la mesure en termes de mobilité et de coûts économiques et sociaux pour les publics et les territoires concernés".[h3]Rendre sa crédibilité à l'expérimentation de deux ans[/h3]

Le Président du Comité insiste bien sur ce point : "Il nous semble que le Gouvernement ne s'est pas astreint à évaluer le rapport entre ce pourrait coûter et ce que pourrait rapporter cette mesure avant de l'appliquer", martèle Jean-Luc Michaud, ancien Professeur à la Sorbonne et haut fonctionnaire aux ministères du Développement durable et de l'Économie. "Notre Comité voudrait juste que soit appliquée la loi," enchaîne l'économiste Rémy Prud'Homme.

Cet ancien directeur-adjoint de l'Environnement à l'OCDE et consultant fréquent de la Banque mondiale fait là référence à deux textes (alinéas 3 et 4 insérés le 23 juillet 2008 à l'article 39 de la Constitution, et la loi organique du 15 avril 2009) qui font obligation au Gouvernement de soumettre chacun de ses projets de loi à une étude d'impact qui doit comporter, entre autres, "l’évaluation des conséquences économiques, financières, sociales et environnementales, ainsi que des coûts et bénéfices financiers attendus des dispositions envisagées pour chaque catégorie d’administrations publiques et de personnes physiques et morales intéressées, en indiquant la méthode de calcul retenue" (source : article 8 de la loi organique du 15 avril 2009).

A l'heure où nous écrivons ces lignes et presque trois mois après l'abaissement de limitation de vitesse, le Gouvernement n'a toujours pas précisé à quel organisme il donnerait la mission d'évaluer l'efficacité des 80 km/h sur l'accidentologie. Ni quels moyens seraient affectés à cette mission. "Nous espérons qu'en réaction à la démarche que nous engageons, le Ministère de l'Intérieur voudra bien donner plus facilement les réponses aux questions auxquelles il ne répond pas encore", déclare solennellement le Président Jean-Luc Michaud. De son côté, le délégué interministériel à la Sécurité routière Emmanuel Barbe a rappelé à plusieurs reprises sur les ondes que l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) collecte ses données en toute indépendance.[h3]S'assurer que le Gouvernement ne sera pas le seul à évaluer l'impact des 80 km/h[/h3]

"Si on s'en tient aux seules promesses faites par Messieurs Macron et Philippe, on en déduit que le Gouvernement va s'autoévaluer", constate Rémy Prud'Homme. "Or, celui qui s'autoévalue — quel qu'il soit — a une tendance naturelle à se donner une évaluation positive. Nous ne contestons pas la difficulté de la tâche qui consiste à mesurer précisément et scientifiquement l'impact d'un abaissement de la limitation de vitesse. Notre objectif est de fournir à nos concitoyens une seconde évaluation, un second point de vue. Nos conclusions pourront être les mêmes que celles du Gouvernement, nous n'en savons rien. Mais au moins nos concitoyens auront le bénéfice d'une seconde opinion."

Le Président renchérit : "La composition de notre Comité témoigne de l’esprit d’ouverture et de la volonté d’indépendance qui nous anime." C'est là une manière de devancer les critiques de ceux qui doutent que 40 millions d'automobilistes puisse avoir le recul nécessaire pour analyser sereinement l'efficacité d'une mesure qu'elle a combattu de toutes ses forces. "Nous partons sans a priori", certifie Pierre Chasseray. "Chacun des membres du comité a sa propre opinion mais tous partagent le même objectif : ne pas préjuger de l'efficacité des 80 km/h et ne pas gober ce qu’on nous sert tout cuit. Il s'agit de travailler à analyser les chiffres que nous réclamerons au Gouvernement."[h3]Exiger du Gouvernement la transmission de toutes les données[/h3]

Les membres du Comité ne manquent pas d'ambition, en effet. Ils souhaitent "convaincre le Gouvernement" de leur livrer le plein accès aux statistiques et aux données. "Nous espérons qu'en réaction à la démarche que nous engageons, le Ministère de l'Intérieur voudra bien donner plus facilement les réponses aux questions auxquelles il ne répond pas", déclare Jean-Luc Michaud.

La tâche semble colossale. Il s'agit de suivre l'évolution de la vitesse des véhicules département par département, tronçon par tronçon ; d'apprécier l'évolution du nombre d'accidents ; d'éplucher les bulletins d'analyse des accidents corporels pour tenter de déterminer leur cause première : vitesse ou bien inattention, somnolence et téléphone.

Il s'agit aussi de comparer la baisse du kilométrage moyen des Français en fonction des variations de la météorologie et des prix des carburants. "La part du Diesel a chuté à 40 % des voitures neuves mais près de 70 % des voitures en circulation sont encore au Diesel", rappelle P. Chasseray. "L'augmentation du prix du gazole est durement ressentie : les Français ont tendance à moins rouler. Donc à avoir moins d'accidents."

L'enjeu n'est pas juste de savoir si la mesure sauve ou pas des vies et combien elle en sauve : il s'agit aussi de savoir combien elle coûte à la collectivité. "Ce coût s'exprime de plusieurs manières", reprend le Professeur Prud'Homme. "Il s'agit de vérifier si cette mesure occasionne réellement un gêne aux automobilistes les plus pauvres, dans les territoires les plus fragiles. Cette hypothèse n'est jamais envisagée par le Gouvernement auquel on a pu reprocher d'entretenir la fracture entre villes et campagnes."

L'objet de la première réunion des treize membres du Comité indépendant d'évaluation des 80 km/h était d'adopter une charte de bonne conduite. Une première communication devrait être livrée dès le mois d’octobre, suivie d'une première évaluation des 80 km/h d’ici la fin du mois. Le Comité donnera ensuite régulièrement, son évaluation trimestrielle des méthodologies mises en œuvre par le Gouvernement et sur l'évolution des chiffres de l'accidentologie routière. S'y ajouteront la communication des résultats des auditions d'experts et des études dont se chargeront les membres du Comité.

Composition du Comité indépendant d'évaluation des 80 km/h

 

Jean-Luc Michaud, Président. Ancien haut fonctionnaire aux Ministères du Développement durable et de l'Économie.

Pierre Chasseray, Secrétaire. Délégué général de l'association 40 Millions d'Automobilistes.

Bernard Darniche, Porte-Parole. Ancien pilote de rallye, pédagogue de la conduite sereine.

Fabien Delrot, Porte-Parole. Coordinateur national et porte-parole de la Fédération française des Motards en Colère (FFMC).

Denis Astagneau. Ancien président de l'Association française de la Presse automobile, membre du Conseil national de la Sécurité routière.

Ingrid Attal. Avocate au Barreau de Paris, spécialiste de la défense des usagers de la route.

Teodoro Bartuccio. Président de l'association "Mon vélo est une vie".

Francis Carrion. Président de l'association Alcool, Vitesse et Contresens.

Jean-Baptiste Iosca. Avocat, Président de l'association des Avocats en Droit routier.

Marc Jeansou. Président de l'Union nationale des Automobiles Clubs (UNAC) et de l'Automobile Club du Nord de la France.

Michel Le Guern. Président co-fondateur de l'association "Mélodie, les clefs pour la vie".

Rémy Prud'Homme. Économiste, professeur émérite des universités, ancien directeur-adjoint de l'Environnement à l'OCDE.

Didier Renoux. Chargé de communication à la Fédération française des Motards en colère (FFMC).

 

https://www.challenges.fr/auto [...] m-h_615802

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Bon, quoi neuf ici a part le 80kmh ? je propose que ceux qui sont pour aillent donner un coup de main aux gilets jaune qui ont froid titevoiturerouge.gif.9364df643ed3ff56fc0fa7abf480ddca.gif:W

 

Avec la neige, on va pouvoir sortir les dépanneuses pour enlever les épaves des fous du volant... :lol:

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Qui a désigné les membres de ce comité ?

 

 

Les irréductibles opposants aux 80 km/h attendent avec impatience l'échéance du 1er juillet 2020. Cette date marquera le second anniversaire de l'entrée en vigueur de la mesure abaissant de 10 km/h la vitesse maximale autorisée sur les routes du réseau secondaire dépourvues de séparateur central. Ce jour-là, on saura aussi si le Gouvernement tiendra sa promesse faite au printemps 2018 d'évaluer en toute impartialité l'efficacité des 80 km/h à diminuer le nombre d'accidents de la route et de victimes. "Si les résultats ne sont pas à la hauteur de nos espérances, [...] le gouvernement prendra ses responsabilités", assurait dès le printemps Edouard Philippe. La même promesse sans équivoque a été donnée au mois d'avril par le Président de la République : "On rendra transparent les résultats. Si ça ne marche pas, on ne continuera pas. Si c'est inégal, les départements reprendront la main", avait déclaré Emmanuel Macron lors de son interview sur TF1 à Berd'huis, dans l'Orne, pour rassurer les élus locaux qui dénonçaient une offense faite aux Français des campagnes.[h3]Le Gouvernement est lié par une "clause de rendez-vous" dans deux ans[/h3]

Cette double promesse est loin de satisfaire les opposants à la mesure. Cent fois sur les plateaux de télévision, dans les studios de radio et dans les pages des journaux quotidiens, le Délégué général de l'association 40 millions d'Automobilistes a développé l'argumentaire qu'il répète aujourd'hui encore : "Le Gouvernement et la Sécurité routière ne prennent pas grand-risque à s'engager sur l'efficacité de la mesure de l'abaissement de la vitesse maximale autorisée", ironise Pierre Chasseray. "Statistiquement parlant, il y a fort à parier qu'on déplorera moins de morts sur la route dans deux ans. Car la tendance est à l'amélioration depuis des décennies. A l'échelle de l'histoire, une hausse des chiffres mensuels de la mortalité routière n'est qu'un accident de parcours : la Sécurité routière nous la présente comme la preuve d'un relâchement coupable de la discipline chez les automobilistes, alors qu'en réalité, ils ne remettent pas en cause la tendance générale. Il ne faudrait pas qu'on nous présente une simple amélioration structurelle comme le résultat incontestable de l'efficacité des 80 km/h."

Là est l'ambition du Comité indépendant d'évaluation des 80 km/h qui se réunissait pour la première fois ce 27 septembre 2018. Créé à l'initiative de l'association 40 millions d'automobilistes, ce collège de militants motards et automobilistes, de militants contre la violence routière, de journalistes, de pilotes et de chercheurs scientifiques "s'est donné pour mission de mesurer l'efficacité et la pertinence de la baisse de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes du réseau secondaire en termes d'amélioration de la mortalité et de l'accidentalité routières", mais aussi "au regard des conséquences de la mesure en termes de mobilité et de coûts économiques et sociaux pour les publics et les territoires concernés".[h3]Rendre sa crédibilité à l'expérimentation de deux ans[/h3]

Le Président du Comité insiste bien sur ce point : "Il nous semble que le Gouvernement ne s'est pas astreint à évaluer le rapport entre ce pourrait coûter et ce que pourrait rapporter cette mesure avant de l'appliquer", martèle Jean-Luc Michaud, ancien Professeur à la Sorbonne et haut fonctionnaire aux ministères du Développement durable et de l'Économie. "Notre Comité voudrait juste que soit appliquée la loi," enchaîne l'économiste Rémy Prud'Homme.

Cet ancien directeur-adjoint de l'Environnement à l'OCDE et consultant fréquent de la Banque mondiale fait là référence à deux textes (alinéas 3 et 4 insérés le 23 juillet 2008 à l'article 39 de la Constitution, et la loi organique du 15 avril 2009) qui font obligation au Gouvernement de soumettre chacun de ses projets de loi à une étude d'impact qui doit comporter, entre autres, "l’évaluation des conséquences économiques, financières, sociales et environnementales, ainsi que des coûts et bénéfices financiers attendus des dispositions envisagées pour chaque catégorie d’administrations publiques et de personnes physiques et morales intéressées, en indiquant la méthode de calcul retenue" (source : article 8 de la loi organique du 15 avril 2009).

A l'heure où nous écrivons ces lignes et presque trois mois après l'abaissement de limitation de vitesse, le Gouvernement n'a toujours pas précisé à quel organisme il donnerait la mission d'évaluer l'efficacité des 80 km/h sur l'accidentologie. Ni quels moyens seraient affectés à cette mission. "Nous espérons qu'en réaction à la démarche que nous engageons, le Ministère de l'Intérieur voudra bien donner plus facilement les réponses aux questions auxquelles il ne répond pas encore", déclare solennellement le Président Jean-Luc Michaud. De son côté, le délégué interministériel à la Sécurité routière Emmanuel Barbe a rappelé à plusieurs reprises sur les ondes que l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) collecte ses données en toute indépendance.[h3]S'assurer que le Gouvernement ne sera pas le seul à évaluer l'impact des 80 km/h[/h3]

"Si on s'en tient aux seules promesses faites par Messieurs Macron et Philippe, on en déduit que le Gouvernement va s'autoévaluer", constate Rémy Prud'Homme. "Or, celui qui s'autoévalue — quel qu'il soit — a une tendance naturelle à se donner une évaluation positive. Nous ne contestons pas la difficulté de la tâche qui consiste à mesurer précisément et scientifiquement l'impact d'un abaissement de la limitation de vitesse. Notre objectif est de fournir à nos concitoyens une seconde évaluation, un second point de vue. Nos conclusions pourront être les mêmes que celles du Gouvernement, nous n'en savons rien. Mais au moins nos concitoyens auront le bénéfice d'une seconde opinion."

Le Président renchérit : "La composition de notre Comité témoigne de l’esprit d’ouverture et de la volonté d’indépendance qui nous anime." C'est là une manière de devancer les critiques de ceux qui doutent que 40 millions d'automobilistes puisse avoir le recul nécessaire pour analyser sereinement l'efficacité d'une mesure qu'elle a combattu de toutes ses forces. "Nous partons sans a priori", certifie Pierre Chasseray. "Chacun des membres du comité a sa propre opinion mais tous partagent le même objectif : ne pas préjuger de l'efficacité des 80 km/h et ne pas gober ce qu’on nous sert tout cuit. Il s'agit de travailler à analyser les chiffres que nous réclamerons au Gouvernement."[h3]Exiger du Gouvernement la transmission de toutes les données[/h3]

Les membres du Comité ne manquent pas d'ambition, en effet. Ils souhaitent "convaincre le Gouvernement" de leur livrer le plein accès aux statistiques et aux données. "Nous espérons qu'en réaction à la démarche que nous engageons, le Ministère de l'Intérieur voudra bien donner plus facilement les réponses aux questions auxquelles il ne répond pas", déclare Jean-Luc Michaud.

La tâche semble colossale. Il s'agit de suivre l'évolution de la vitesse des véhicules département par département, tronçon par tronçon ; d'apprécier l'évolution du nombre d'accidents ; d'éplucher les bulletins d'analyse des accidents corporels pour tenter de déterminer leur cause première : vitesse ou bien inattention, somnolence et téléphone.

Il s'agit aussi de comparer la baisse du kilométrage moyen des Français en fonction des variations de la météorologie et des prix des carburants. "La part du Diesel a chuté à 40 % des voitures neuves mais près de 70 % des voitures en circulation sont encore au Diesel", rappelle P. Chasseray. "L'augmentation du prix du gazole est durement ressentie : les Français ont tendance à moins rouler. Donc à avoir moins d'accidents."

L'enjeu n'est pas juste de savoir si la mesure sauve ou pas des vies et combien elle en sauve : il s'agit aussi de savoir combien elle coûte à la collectivité. "Ce coût s'exprime de plusieurs manières", reprend le Professeur Prud'Homme. "Il s'agit de vérifier si cette mesure occasionne réellement un gêne aux automobilistes les plus pauvres, dans les territoires les plus fragiles. Cette hypothèse n'est jamais envisagée par le Gouvernement auquel on a pu reprocher d'entretenir la fracture entre villes et campagnes."

L'objet de la première réunion des treize membres du Comité indépendant d'évaluation des 80 km/h était d'adopter une charte de bonne conduite. Une première communication devrait être livrée dès le mois d’octobre, suivie d'une première évaluation des 80 km/h d’ici la fin du mois. Le Comité donnera ensuite régulièrement, son évaluation trimestrielle des méthodologies mises en œuvre par le Gouvernement et sur l'évolution des chiffres de l'accidentologie routière. S'y ajouteront la communication des résultats des auditions d'experts et des études dont se chargeront les membres du Comité.

Composition du Comité indépendant d'évaluation des 80 km/h

 

Jean-Luc Michaud, Président. Ancien haut fonctionnaire aux Ministères du Développement durable et de l'Économie.

Pierre Chasseray, Secrétaire. Délégué général de l'association 40 Millions d'Automobilistes.

Bernard Darniche, Porte-Parole. Ancien pilote de rallye, pédagogue de la conduite sereine.

Fabien Delrot, Porte-Parole. Coordinateur national et porte-parole de la Fédération française des Motards en Colère (FFMC).

Denis Astagneau. Ancien président de l'Association française de la Presse automobile, membre du Conseil national de la Sécurité routière.

Ingrid Attal. Avocate au Barreau de Paris, spécialiste de la défense des usagers de la route.

Teodoro Bartuccio. Président de l'association "Mon vélo est une vie".

Francis Carrion. Président de l'association Alcool, Vitesse et Contresens.

Jean-Baptiste Iosca. Avocat, Président de l'association des Avocats en Droit routier.

Marc Jeansou. Président de l'Union nationale des Automobiles Clubs (UNAC) et de l'Automobile Club du Nord de la France.

Michel Le Guern. Président co-fondateur de l'association "Mélodie, les clefs pour la vie".

Rémy Prud'Homme. Économiste, professeur émérite des universités, ancien directeur-adjoint de l'Environnement à l'OCDE.

Didier Renoux. Chargé de communication à la Fédération française des Motards en colère (FFMC).

 

https://www.challenges.fr/auto [...] m-h_615802

 

 

T'aurais pas plus court pour répondre à ma question ? polo3182.gif.033da9f3881627f05f556314dd5f5aec.gif

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Invité §Jes257LV

Pas facile de trouver des pièces détachées... :cry:

 

Suffit de connaitre l’attaché aux pièces détachés :D

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Invité §Ven578KA

 

C'est là que l'on voit que le CdR est stupide : en dépassant franchement la LVA de façon ponctuelle, cet automobiliste aurait pu terminer sa manoeuvre ...

 

Mode ironique activé, je précise.

 

Précise pas sinon on peut pas rigoler :lol:

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Précise pas sinon on peut pas rigoler :lol:

 

 

Obligé, trop de moralisateurs, rabat-joies et autres pince sans rire sur cette file ...

On risque le bûcher chaque fois que l'on ne suit pas la doxa bien-pensante, tout droit issue des méninges torturées de la LCVR.

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Invité §alb464lD

 

Obligé, trop de moralisateurs, rabat-joies et autres pince sans rire sur cette file ...

On risque le bûcher chaque fois que l'on ne suit pas la doxa bien-pensante, tout droit issue des méninges torturées de la LCVR.

 

 

bien dit ;)

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Invité §Jes257LV

 

Obligé, trop de moralisateurs, rabat-joies et autres pince sans rire sur cette file ...

On risque le bûcher chaque fois que l'on ne suit pas la doxa bien-pensante, tout droit issue des méninges torturées de la LCVR.

 

Pas mieux :jap:

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Invité §Ven578KA

Il aurait pu finir, il y avait toujours personne en face :ddr:

 

Ou passer par dessus le terre plein central si il avait une vrais voiture SUV ou 4X4 ;)

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