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Les Allemandes

[Topic officiel] BMW Série 7 E23 (1977-1986) : Chasseuse de Mercedes


jensen
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BMW Série 7 E23 : Une étoile à trois branches dans le viseur.

 

 

 

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La firme Munichoise a vécu des années 50 "plutôt laborieuses" entre une Isetta fabriquée sous licence et une gamme de véhicules baroques à moteur V8 plus vraiment dans les aspirations de la clientèle de l'époque.

 

Pour être franc elle ne fut pas loin de la disparition d'ailleurs... :o

 

Il faudra l'intervention de la famille Quandt pour injecter de l'argent frais et surtout une nouvelle philosophie d'entreprise pour que cette dernière reprenne son essor au début des années 60 avec la BMW 1500 qui inaugure le slogan "Die Neue Klasse" (la nouvelle classe).

 

Ses finances considérablement assainies la marque à l'hélice décide d'investir le haut de gamme en 1968 avec la gamme E3 disposant de moteurs à six cylindres en ligne de 2 500 ou 2 800 cm3.

 

 

Véritable "Alfa-Romeo Allemande" la E3 en aura toutes les qualités mais...

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... Aussi tous les défauts, à commencer par une corrosion endémique et un prix de vente pour le moins confortable ! :o

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Déclinée ensuite en versions 3 litres voire même 3,3 litres dont la puissance parvient à atteindre la barre alors mythique des 200 ch Din sa carrière s'arrête en mars 1977 au profit de sa remplaçante, codée E23 en interne. :jap:

 

 

Le cahier des charges est clair : La E3 fut une réussite mais elle n'est pas parvenue à détrôner la Classe S de Mercedes-Benz... :bah:

 

La nouvelle venue aura donc pour mission de se faire "une meilleure place au soleil du luxe", avec une carrosserie totalement nouvelle inspirée des récentes Séries 3 et 6 mais une mécanique dérivée de la génération précédente conservant, bien entendu, les six cylindres en ligne de la série M30.

 

 

Les plasticiens au travail sur le "Sharknose" typique de la firme depuis les années 60.

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C'est le Français Paul Bracq, qui a travaillé pour Mercedes-Benz entre 1957 et 1967, qui sera à la tête de l'équipe responsable du style de la E23.

 

 

 

Paul Bracq aux côtés de la BMW Turbo, un concept-car de 1972.

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Ayant pour priorité le lancement de la "petite" Série 3 E21 en 1975 la marque va prendre son temps pour peaufiner son haut de gamme afin de présenter à la clientèle un produit irréprochable.

 

 

Bien entendu il faut tout essayer, Dieu seul sait ce que les clients feront de leur voiture une fois sur la route... :o

Mais personnellement je n'irais pas m'engager sur un tel terrain avec l'une des miennes. :sic:

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Présentée officiellement en mai 1977 et commercialisée à l'automne au Salon de Francfort la E23 fait faire un bond à la marque en matière de sécurité passive avec une carrosserie à zones de déformations programmées, un arceau de sécurité intégré à la structure de l'auto et un pare-brise feuilleté de série.

 

La surface vitrée est améliorée de 11% par rapport à la E3. :jap:

 

 

C'est une belle bête de 4,86 m de long, 1,80 m de large et 1,43 m de haut.

Mercedes n'a plus qu'à bien se tenir ! yetet.gif.4e03775f20f7daa46951585ab11282b5.gif

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La direction assistée asservie à la vitesse, fournie par la maison ZF, est à recirculation de billes, le volant est réglable en hauteur et le freinage est à quatre disques (ventilés à l'avant).

 

 

 

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La suspension, à quatre roues indépendantes comme la génération précédente, fait appel à un système McPherson à l'avant avec un triangle inférieur à double articulation et une barre antiroulis, l'arrière dispose d'un système à triangles obliques avec ressorts hélicoïdaux.

 

Passons maintenant au salon si vous le voulez bien... astonfan74.gif.30cf38c70be9aaaac577088c7f5424ff.gif

 

Et chez Bêhêmeuvé le "salon" il est sous le capot ! :fier:

 

 

 

Que des Sissenligne, et pas de la Gnognotte ! :miam:

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La E23 est initialement déclinée en trois versions :

-7.28 : 2 788 cm3, carburateur double-corps inversé, arbre à cames en tête, 170 ch Din à 5 800 tours.

 

Boite manuelle Getrag à quatre rapports avec quatrième en prise directe ou automatique ZF 3HP22 à trois vitesses sur demande.

192 km/h avec boite mécanique et 186 en BVA.

 

 

Nous sommes en 1977, je le rappelle...

Alors "les boites robotisées à commande au volant" ou mécaniques à six rapports on oublie ! :o

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7.28

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-7.30 : 2 986 cm3 toujours à carbu', 184 ch Din à 5 800 tours.

 

Mêmes possibilités en matière de transmission.

200 km/h en boite mécanique et 194 km/h en auto.

 

 

 

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-7.33i : 3 210 cm3 avec injection Bosch L-Jetronic, allumage électronique, 197 ch Din à 5 500 tours.

 

Toujours en boite 4 ou auto 3.

205 km/h en pointe si vous passez les rapports à la main (198 km/h si vous voulez vous la jouer feignasse à deux pédales... :D )

 

 

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La "Salle des machines" de la 7.33i. :love:

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Bon, ça marche du feu de Dieu c'est une certitude, mais il faut les nourrir les canassons Bavarois ! :p

 

Ne comptez jamais moins de 11,5 litres, et encore : En mode "cool"... :oops:

 

 

Très bien accueillie par la critique spécialisée la E23 rate de très peu le titre de voiture de l'année 1978, coiffée au poteau par une certaine Porsche 928.

 

 

Bien entendu la nouvelle Série 7 n'a pas que des qualités... :bah:

 

Déjà le prix de vente est assez élevé et, pour une somme ô combien conséquente, le niveau d'équipement n'est pas vraiment à la hauteur. :pfff:

 

Si, comme déjà écrit, la direction est assistée de série et le volant réglable son constructeur ne se dépare pourtant pas de sa politique des "options à rallonge" !

 

La peinture métallisée, les jantes en alu, les vitres teintées électriques, le rétro à droite, le toit ouvrant ? :??:

 

En option ! :o

 

Tout comme les essuie-lave phares, la radio ou le correcteur d'assiette à l'arrière... :pfff:

 

 

On pouvait obtenir une auto fort bien équipée en puisant dans le coûteux catalogue des options !

Chez Bêhême c'est une tradition à cette époque... :(

Ce modèle possède les essuie-lave phares que l'on verra peu dans l'hexagone.

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Si l'équipement de base est plutôt chiche toutes les Série 7 sont par contre livrées avec une trousse à outils intégrée à la porte du coffre.

En retrouver une complète de nos jours relève de la gageure, malheureusement... :(

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Pour 1979 la gamme, dont les ventes se portent très bien, va connaître quelques évolutions importantes :

 

-Allumage électronique pour les 7.28 et 7.30

 

-Jantes en alu de série pour la 7.33i

 

 

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-Option "boite 5 Sport" sur tous les modèles.

Elle porte bien son nom puisque la cinquième est en prise directe (comme la quatrième sur la boite de série), la vitesse de pointe ne gagne rien pas plus que la consommation mais les accélérations sont plus franches. :jap:

 

-Afin de contrer Mercedes et sa W116 vieillissante BMW annonce en octobre 1978 la mise au point d'un système de freinage ABS sur la Série 7, il sera disponible (en option...) à partir de janvier 1979 en Allemagne (mais un an plus tard dans le reste du monde).

 

 

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La gamme est entièrement refondue pour 1980 :

 

-Suppression de la 7.28 à carburateur au profit d'une 7.28i avec moteur 2 788 cm3 à injection Bosch L-Jetronic de 184 ch à 5 500 tours.

La vitesse y gagne un peu (196 km/h) mais c'est surtout l'agrément d'usage et la consommation qui vont ressortir gagnants.

 

Elle est toujours disponible de série avec une boite 4, mais (en option...) on peut y faire monter une BVA à trois rapports, une boite 5 "Sport" ou une boite 5 "Longue" avec cinquième surmultipliée destinée à abaisser tant la consommation que le niveau sonore sur autoroute.

 

La 7.30 disparaît au profit d'une 7.32i qui n'est rien d'autre qu'une 7.33i renommée qui elle-même cède sa place à une inédite 7.35i équipée du 3,5 litres M90 du Coupé 6.35CSi. :oui:

Avec un tel groupe de 3 453 cm3 sous son capot la 7.35i développe 218 ch à 5 200 tours et pointe désormais à 212 km/h.

 

Le client a le choix pour la transmission : Boite 5 "Sport" ou "Longue" et automatique à trois rapports.

 

1980 voit aussi l'apparition de la 7.45i. :sol:

 

 

La 7.45i, ou le nec plus ultra de la firme à cette époque.

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"En théorie", et pour suivre la logique des appellations de la marque, le moteur devrait être un 4,5 litres or il ne s'agit "que" d'un 3,2 litres mais doté d'un turbo KKKpour une puissance de 252 ch Din à 5 500 tours qui la propulse à 222 km/h... :bah:

 

En fait il y a deux raisons à cela : La plus logique veut que ce moteur suralimenté possède des performances équivalentes à celle d'un atmo' de 4,5 litres, mais on a aussi appris que BMW avait bel et bien étudié à l'époque un V12 de... 4,5 litres ! :D

 

Il s'agissait en fait de deux blocs M20 de Série 3 raccordés par le vilebrequin, mais le développement fut jugé trop coûteux pour un volume de vente trop faible et la marque, ayant déjà une bonne expérience du turbo, préféra en rester à cette solution d'autant qu'un V8 avait aussi été également étudié mais ses performances n'avaient rien d'extraordinaire par rapport au six cylindres en ligne, alors... :bah:

 

 

La 7.45i aurait pu être "Powered by V8 or V12" mais le Directoire de BMW en décidera autrement. :o

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Même "pas en V" cela reste du grand art...

Et encore n'avons-nous pas la musique !

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La 7.45i se trouve donc être le vaisseau amiral d'une gamme désormais attaquée par la nouvelle Classe S W126 de la marque à l'étoile qui va s'avérer être une adversaire pour le moins coriace... :o

 

Uniquement disponible avec une boite automatique ZF à trois rapports elle se veut LA berline statutaire du constructeur de Munich. :fier:

Elle reçoit d'office l'ABS, le correcteur d'assiette arrière, deux rétros extérieurs, un ordinateur de bord, des vitres teintées, un volant cuir ou encore une lunette arrière en verre feuilleté.

 

 

Il faut attendre août 1981 pour voir la gamme évoluer de nouveau, cette fois-ci c'est surtout l'aménagement intérieur avec l'installation d'une nouvelle planche de bord sur toute la Série 7 qui fait son apparition.

 

 

Ce qui n'est pas un luxe d'ailleurs tant les commandes de ventilation étaient pour le moins "compliquées" auparavant... :p

On note aussi les boiseries garnissant de série tous les modèles à partir de la 7.32i depuis 1979.

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Désormais âgée de plus de cinq ans la gamme va subir son dernier restyling en août 1982 :

 

-Spoiler redessiné intégrant les antibrouillard

 

-Nouveaux rétros extérieurs

 

 

Le double haricot de calandre s'élargit aussi légèrement.

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-Suppression de la boite 5 "Sport"

 

-Boite 5 "Longue" de série sur toutes les versions (sauf 7.45i)

 

-Nouvelle boite automatique optionnelle ZF 4HP22 à quatre rapports à gestion électronique (série sur 7.45i)

 

-Train arrière à géométrie anti-cabrage

 

-Intérieur en cuir de Buffle disponible en option sur 7.35i et 7.45i

 

 

 

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Courant 1983 la 7.35i reçoit le moteur M30B34 au lieu du M90, puissance et cylindrée ne changent pratiquement pas mais l'adoption d'une injection Bosch Motronicpermet de gagner jusqu'à deux litres aux 100 km. :jap:

 

 

 

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La 7.45i bénéficie à peu près à la même époque du M30B34 Turbo qui fait passer la cylindrée de 3 210 à 3 430 cm3, la puissance est inchangée mais obtenue 600 tours plus bas.

La consommation moyenne passe de 14,5 litres à 11,8 litres aux 100, bien aidée en cela par la nouvelle boite auto 4 qui dispose de trois programmes : Manuel, Economie et Sport à gestion électronique, tout comme le turbocompresseur lui aussi totalement géré par l'informatique embarquée. :oui:

 

 

Désormais la Série 7 est sur la fin de sa carrière, on notera qu'à partir de 1984 ABS et condamnation centralisée sont livré de série sur tous les modèles et qu'à partir d'août 1985 une finition "Highline" est disponible sur les 7.35i et 7.45i comprenant cuir Nappa intégral (y compris la planche de bord), radio Becker Mexico, jantes alu avec pneus Michelin TRX, store de lunette arrière, climatisation automatique, airbag conducteur et réglage du site des phares.

 

La production cesse en mai 1986 pour faire place à sa remplaçante la Série 7 E32.

 

 

Production totale : 285 029 exemplaires (la Série E3 précédente n'avait pas atteint les 100 000...)

 

7.28 : 32 421

7.30 : 17 712

7.33i/7.32i : 86 574

7.28i : 70 360

7.35i : 60 801

7.45i : 16 031

 

A cela il nous faut ajouter la 7.25i Belge (aussi appelée 7.28i Spéciale en France) disposant du moteur 150 ch Din de la 5.25i, proposée afin de rendre l'auto plus attractive sur les marchés fortement taxés...

Elle fera un bide total et ne sera produite qu'à 921 exemplaires au tout début des années 80.

 

Les USA ont réservé un excellent accueil à la E23.

Il faut dire qu'elle était, contrairement au vieux continent, vendue là-bas full equiped...

Les cinéphiles se souviendront qu'il s'agissait aussi de la voiture du père de Marty dans "Retour vers le Futur", celle que Biff devra "polir deux fois". :D

 

 

15% de la production totale franchira l'Atlantique.

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Alpina ne proposera que quelques légères modifications entre 1977 et 1979 sur la 7.33i (en particulier une puissance portée à 240 ch Din) et laissera la Série 7 tranquille ensuite estimant sans doute les 7.35i et 7.45i bien assez puissantes en configuration d'usine et, peut être, trop "statutaires" pour être transformées en monstres de foire... :D

 

 

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La regrettée officine Hartge ne fera guère mieux, se bornant en général à améliorer l'aspect extérieur/intérieur du véhicule.

 

 

 

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La chaîne des concessions Euler en Allemagne modifiera à la demande de quelques clients des Série 7 en breaks mais on ne pense pas que plus d'une vingtaine d'exemplaires furent construits (le carrossier Français Parat en réalisera un aussi en 1980 mais ne trouvera aucun débouché commercial).

 

 

 

Le break par Euler...

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... "Ni beau ni moche" avec ses feux de BMW 2002, mais plus surement sans grand intérêt commercial.

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Au chapitre sportif seul un pilote Sud-Africain engagera en 1985 une E23 dans le championnat local des voitures de Production, il y remportera quatre victoires durant la saison.

 

 

Seule incursion de la E23 sur circuit : En Afrique du Sud avec le pilote Tony Viana.

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Mais "la plus mythique des plus mythiques" restera à jamais la 7.45i assemblée en Afrique du Sud (BMW possède une usine d'assemblage à Rosslyn qui travaille à partir de pièces expédiées depuis l'Allemagne) car très différente de la version Européenne...

 

Je l'ai déjà dit dans mon sujet sur la M1 il y a quelques temps le moteur Turbo ne peut être installé avec une colonne de direction à droite, comme il y a un marché pour cette version de luxe du côté de Johannesburg et qu'il est interdit là-bas d'y vendre une auto neuve avec le volant à gauche les techniciens locaux décident de concevoir "leur" 7.45i avec le bloc M88/3 atmosphérique de 3 453 cm3 développant 286 ch Din à 6 500 tours ! :miam:

 

 

7.45i made in South Africa.

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Capable de 241 km/h en pointe avec la boite 5 et 234 km/h en boite auto 4 cette version ne sera produite qu'à 209 exemplaires (192 en boite auto et 17 en boite manuelle) ce qui fait de la 7.45i "Springbok" l'une des plus rares de toutes les BMW (et peut-être l'une des plus désirables d'ailleurs... :lover: ).

 

 

Je pense que nous avons fait le tour avec cette berline de classe ornée d'une hélice et, si elle n'a pas vraiment réussi à détrôner les Mercedes Classe S (il s'en vendra deux pour une E23...) BMW a tout de même largement rempli son objectif de réaliser une percée dans le segment du haut de gamme avec une auto aussi statutaire que moderne et performante en 7.35i et 7.45i ! :oui:

 

On ne regrettera guère qu'une certaine propension à la corrosion pour les exemplaires mal entretenus, un équipement de base indigent et une politique des options franchement exagérée en début de carrière. :pfff:

 

Je n'ai hélas jamais eu à me mettre au volant d'une E23 mais c'est un modèle qui m'a toujours attiré (ce qui est rare me concernant car n'étant pas franchement "Béhêmiste" par nature) et pour lequel il me serait simple de sauter le pas si l'occasion se présente un jour... :)

 

Et je serais modeste, je me contenterais même d'une 7.28i ! :ddr:

 

En plus il est facile de se faire plaisir les E23 n'ayant en fait jamais vraiment "décollées" sur le marché de la collection : Comptez 12 000€ pour un bel exemplaire et jusqu'à 19 000€ pour une 7.45i "nickel-chrome".

 

Fuyez les "fonds de grange" rouillés car une 7.28i bien entretenue n'est pas rare sur le marché.

 

BMW s'est enfin souvenu qu'il avait un patrimoine automobile à conserver et commence même à convertir certaines concessions en leur octroyant le label BMW Classic apte à assurer l'entretien et la restauration des modèles anciens de la marque. :oui:

 

 

Tout de même plus gracile la E23 que les euuhhh... "Machins" commercialisés par la marque ces vingt dernières années. :o

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Là c'est mieux ! :lol:

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Faites attention tout de même si vous devez vous retrouver un jour aux commandes d'une 7.45i : Le turbo est de tendance "Very old school" et l'arrière peut très vite passer devant sur le mouillé si vous vous montrez trop confiant avec la pédale de droite.

 

Un FAïen averti en vaut deux... ;)

 

 

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Je ne peux m'empêcher aussi, si l'histoire des BMW des années 70/80/90 vous intéresse, de vous conseiller très vivement l'achat de l'un des livres de Laurent Pennequin sortis récemment.

La critique professionnelle est unanime pour considérer ces ouvrages comme de véritables "Bibles" sur les modèles étudiés et j'abonde tout à fait dans ce sens. :jap:

 

 

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Fiche technique exhaustive de la série E23 : https://www.auto-forever.com/constructeurs-allemands/bmw/bmw-serie-7-e23-histoire-et-fiche-technique/

 

 

On se quitte en images :

 

Vidéo de présentation :

 

Une 7.45i à Paris avec POA, et des commentaires toujours aussi... :sic: :

 

7.35i au démarrage :

 

Sortie de péage en 7.45i...

 

Evolution des Série 7 depuis 1977 :

 

 

:coucou:

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Jensen.

 

NB : Cette histoire est issue du topic suivant : Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)

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Pour avoir essayé une 735i avec un bon moteur, je peux dire que ça pousse vraiment, et que le son du moulin est fabuleux comme toutes les BMW six cylindres de ces années-là. D'ailleurs, à notre époque du "tout interdit", le son des six cylindres BMW des années 70-80 est dans le top ten de ce qu'on peut trouver pour se faire plaisir sans trop se fâcher avec les limitations de vitesse, de la série 3 à la série 7. D'ailleurs beaucoup s'en sont aperçu, c'est probablement pour ça que les prix ont tant grimpé.

Modifié par TOF 85
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