flyinngpat 1 octobre 2012 Signaler Partager 1 octobre 2012 Oui, mais il y a quand même des chenilles ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
comoa v8 1 octobre 2012 Signaler Partager 1 octobre 2012 Ach, ein gross bièce d'artillerie !!! http://dl.ziza.ru/other/102012/01/other/fotopodborka/1_49.jpg Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Var828Ar 1 octobre 2012 Signaler Partager 1 octobre 2012 Ce doit être le fameux canon Gustav....... Au fait ce serait pas un canon similaire qui bombarda Paris en 1918 ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 1 octobre 2012 Auteur Signaler Partager 1 octobre 2012 Rien à voir ! Voici le Pariser Kanonen qui bombarda paris durant la première guerre : Les Français l'ont improprement surnommé Grosse Bertha. En fait ces derniers étaient des obusiers lourds dont la portée ne dépassait pas les 10km... Mais l'erreur est restée jusqu'à nos jours. Pour autant que je sache toutes les pièces lourdes Allemandes ont été saisies et détruites après novembre 1918. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 1 octobre 2012 Signaler Partager 1 octobre 2012 Exact ! et apparament, il n'y en avait que 3, mais personne n'a jamais su le nombre exact. Le nom des ces grosses pièces (des canons de marine modifiés) était Pariser Kanonen ou Kaiser Wilhelm Geschutz et tiraient à 120 km de Paris. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 1 octobre 2012 Signaler Partager 1 octobre 2012 Sauf erreur de ma part, c'est du 800mm "Dora" et Gustav".........engins inutiles et coûteux! Petit édit: ces engins ont bombardé entre autre Sébastopols en Crimée. petit lien en rapport: http://html2.free.fr/canons/dora.htm Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Terisonen 1 octobre 2012 Signaler Partager 1 octobre 2012 Ah, le gout des allemands pour le Kolossal Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §vik883zR 2 octobre 2012 Signaler Partager 2 octobre 2012 sympa ton lien... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §tab502jR 2 octobre 2012 Signaler Partager 2 octobre 2012 Merci pour cette intervention totalement inutile appelé aussi Trollage. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
comoa v8 2 octobre 2012 Signaler Partager 2 octobre 2012 Merci pour cette intervention totalement inutile appelé aussi Trollage. C'est vrai que les piles chinoises ne vont pas dans les robots japonais ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §tab502jR 2 octobre 2012 Signaler Partager 2 octobre 2012 C'est vrai que les piles chinoises ne vont pas dans les robots japonais ? Pour Bebel, ça ne fait pas de doute. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
comoa v8 2 octobre 2012 Signaler Partager 2 octobre 2012 Pas mal la procédure de démarrage à la manivelle !!! http://www.youtube.com/watch?v=ROnb5ouBjNc?version=3&hl=fr_FR Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 2 octobre 2012 Signaler Partager 2 octobre 2012 Pas mal le démarrage!!! C'est un Tiger originel ??? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 2 octobre 2012 Signaler Partager 2 octobre 2012 Effectivement trés spéciale la mise en route, car manifestement le monsieur en combinaison qui tourne la manivelle ne semble pas craindre les retours de compression, donc il doit faire tourner un système d'entrainement du moteur, qu' une autre personne a lancé quand il lui a dit "stop" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §tab502jR 3 octobre 2012 Signaler Partager 3 octobre 2012 Effectivement trés spéciale la mise en route, car manifestement le monsieur en combinaison qui tourne la manivelle ne semble pas craindre les retours de compression, donc il doit faire tourner un système d'entrainement du moteur, qu' une autre personne a lancé quand il lui a dit "stop" Certainement une grosse roue à intertie comme sur les petites voitures que le deuxiéme embraye pour faire démarrer le moteur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Terisonen 3 octobre 2012 Signaler Partager 3 octobre 2012 Ben on démarre pas à la manivelle un V12 de 21l et de 650 hp en direct comme ca Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Del468tX 3 octobre 2012 Signaler Partager 3 octobre 2012 Chuck Norris, Si ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 3 octobre 2012 Auteur Signaler Partager 3 octobre 2012 (modifié) AMX 30 : 30 ans en première ligne ! IMPORTANT : Ce char fut mon premier "sujet d'étude" lors de la mise en ligne de ce Topic en mai 2010. Simple "copié-collé" d'une réponse que j'avais faite à un internaute sur la section "Anciennes", ce post, depuis le succès (pour ma part inimaginable à l'époque) du "Topic des engins blindés" méritait une refonte totale… Voici chose faite ! Le post initial en page 1 a été supprimé afin de laisser de la place à l'Index. Je vous souhaite une bonne lecture ! En 1956, La France et l'Allemagne décident de mettre efforts et portefeuilles en commun pour finaliser leur nouveau char de combat de la période 1965/1985. Il y a d'ailleurs urgence puisque les deux nations sont équipées des très moyens M47 Patton fournis par les USA et qui n'ont jamais convaincu personne… Malgré l'arrivée de l'Italie en 1958 qui souhaite se joindre au programme, les deux protagonistes finissent par se séparer et chacun part travailler de son côté, ce sera l'AMX30 pour nous et le Leopard 1 pour nos cousins germains, les Italiens quand à eux passant une commande massive de M60 Américains avant d'obtenir la licence de production du Leopard 1 qu'ils fabriqueront à plus de 800 exemplaires. La raison du "divorce" est à trouver du côté du canon, les Allemands souhaitant installer le légendaire canon Britannique L7 de 105 mm, les Français insistant (à raison d'ailleurs…) pour mettre le 105 mm CN-105 F1 tricolore effectivement très supérieur. Au tout début des années 60 les stratèges occidentaux, effrayés par les performances de pénétration des obus à charge creuse, décrètent que "la lance a pris définitivement le pas sur le bouclier" et qu'il est désormais inutile de concevoir des chars surblindés de 50 tonnes et plus. Pour cette génération on va donc privilégier deux choses : -La taille : Plus c'est petit mieux c'est, car on limite les chances d'être frappé. -La mobilité : Moins lourd avec 720 ch cela donne de très bonnes accélérations, ajoutez-y un freinage efficace et des changements de direction rapides et vous obtiendrez un char difficile à cibler. Les premiers prototypes du char Français sont essayés en 1961 et c'est en 1963 que le modèle définitif est commandé par l'armée Française. Un des prototypes en essai. L'AMX30 est mis en service au 503ème RCC en 1966, équipé du canon F1 de 105 mm, d'une mitrailleuse de 12,7 mm coaxiale (qui permet d'éviter de "gaspiller" un obus sur une cible qui n'en vaut pas la peine : Jeep, camion, personnel…) et d'une mitrailleuse de 7.62 mm en affut anti-aérien. 30B au musée de Saumur. La 12,7 mm sera rapidement remplacée par le canon mitrailleur M693 de 20 mm, offrant au char une puissance de feu très supérieure à ses concurrents directs et disposant d'un réglage en site indépendant du canon. Photo prise au début des années 70. On voit très bien l'absence de 20 mm coaxial, le canon de la mitrailleuse de 12,7 mm qui le remplace ne dépassant pas à l'extérieur. Photo Pierleo. Son canon F1 rayé tire des obus à charge creuse efficaces grâce à un ingénieux système de contre-rotation monté sur roulement à billes (je rappelle qu'un projectile HEAT est inefficace sur sa cible s'il entre en rotation durant son parcours) combinant donc capacité de pénétration et précision ! Ce fameux obus dit "G" était capable de percer 400 mm de blindage à 3 000 mètres ! Le canon peut tirer en plus de cet obus des projectiles explosifs, fumigènes et inertes d'exercice. La dotation en munitions est de 47 obus de 105 mm (19 en tourelle et 28 en caisse), 1 050 obus de 20 mm et 2 050 projectiles de 7,62 mm. On trouve aussi 4 lance-grenades fumigènes sur les flancs de tourelle. Vue fantôme de la caisse. Le poste de pilotage… On comprend mieux pourquoi beaucoup de pilotes préféraient piloter "tête dehors" ! Photo Pierleo. Le char est initialement doté d'un projecteur infra-rouge de type PH8 pour le combat de nuit d'une portée de 1 200 mètres. Il dispose aussi d'un télémètre à coïncidence d'une portée de 3500m pour déterminer la distance entre le char et sa cible. L'AMX30 pèse 36 tonnes. La pression au sol est de 0,77 kg/cm2. Une petite démonstration à Bovington : Il est long de 6,59 m (9,50 m avec le canon), large de 3,10 m et haut de 2,50 m. Son équipage est de 4 hommes : Chef de char, pilote, chargeur et tireur. Il est intégralement protégé NBC par surpression de l'habitacle, capable de franchir des cours d'eau de 4 m de profondeur grâce à son schnorchel et 1,30 m sans préparation. Passage en submersion pour ce char équipé de son Schnorchel de combat. On disposait aussi d'un tube plus gros pour le temps de paix, ce dernier autorisant l'équipage à évacuer l'engin en cas de problème "au fond"... Passage au sec sur un ponton du Génie. Son moteur installé à l'arrière est un 12 cylindres Hispano-Suiza HS110 polycarburant Turbo-Diesel de 720 ch à 2 600Trs, sa boite à 5 rapports est équipée d'un embrayage centrifuge Gravina (comme sur les 2cv Citroën de l'époque ! ) et demande un certain "doigté" à son pilote… Ce poste sera l'un des plus gros défaut de l'AMX30. La suspension est à barres de torsion renforcée par des amortisseurs hydrauliques. Il franchit des tranchées de 3 mètres, un obstacle vertical de 0,90 m, des pentes à 60% et des dévers à 30%. Sa tourelle est en acier coulé d'une seule pièce (la caisse est en acier laminé soudé), elle pèse 10 tonnes et sa forme ovalisée offrait une assez bonne protection contre les obus perforants en favorisant leur ricochet. Cette dernière était de plus vaste et confortable, sans doute l'une des meilleures jamais montée sur un char ! Une rare version "auto-école" de l'AMX30. L'absence de tourelle permet une bien meilleure vision aux instructeurs. Capable de 65 km/h sur route et d'un bon 40 en tout-terrain il remplissait parfaitement la mission qu'on lui demandait : Rapidité et mobilité, ce qui en faisait une cible difficile à centrer dans un réticule ! Car côté blindage… Frontal : 79 mm Latéral : 57 mm, voire 30 ! Toit : 20 mm Frontal de tourelle : 80 mm Juste de quoi le protéger des tirs d'armes de calibres inférieurs à 20 mm et de la "ferraille du champ de bataille" (en clair les éclats d'obus) car un coup direct d'un obus de 90 mm suffisait très largement à le détruire… Cette épave-cible sur le terrain de la Courtine en est la preuve… Très vite les anglais mettent au point le blindage "Chobham" (une combinaison d'aciers de différentes densités et de céramique) qui redonne une longueur d'avance à la cuirasse, ce système permettant de dissiper l'effet des obus à charges creuse : On dit que 100 mm de ce blindage composite équivaut à 600 mm d'acier. On songe dès 1977 à se remettre au travail avec les Allemands qui avaient un problème identique au notre, mais cette fois c'est la France qui va foirer (pour des raisons politico-commerciales beaucoup trop longues à évoquer ici et bien que Bonn soit allé jusqu'à proposer d'appeler le futur char "Napoléon", quand on sait ce que l'empereur leur à fait endurer à l'époque c'était un sacré effort…) Inutile de dire que repartir de zéro ou presque ne nous donnera un nouveau char (ce sera bien sur l'AMX56 "Leclerc" ! ) pas avant 1990 au mieux ! On fait donc durer le '30, avec la version B2 fin 1979 : Conduite de tir améliorée (APX-M544 COTAC), nouvelles sondes atmosphériques, nouveau viseur de pointage APX M544 associé à un calculateur balistique digital, télémètre Laser APX M550 et caméra thermique CASTOR. Le chef de char dispose d'un viseur diurne et peut recevoir les images de la caméra thermique. AMX30B2 avec camouflage type OTAN mis en œuvre à la fin des années 80. Transmission nettement améliorée avec la boite RENK ENC-200 à 5 rapports et inverseur qui supprimait pour beaucoup de pilotes le supplice de l'embrayage centrifuge. Le canon est modifié et peut maintenant tirer un projectile APFSDS à flèche en Tungstène d'une vitesse initiale de 1 525 m/s apte à percer 150 mm de blindage à incidence de 60° à 5 000 m ! Le 30B2 et tout son lot de bord ! Le poids passant à 37 tonnes la suspension est légèrement renforcée. La caméra thermique est protégée par des volets blindés. Un AMX30 centré dans un viseur thermique. Sa signature infra-rouge est des plus conséquente… 1990, les 'X30 sont envoyés en Arabie-Saoudite. On note la présence de jupes anti-poussière latérales. Comme le Leclerc est victime de sa mise au point laborieuse et de restrictions budgétaires diverses et variées, on prolonge encore la carrière de l'AMX30 en 1995 en lui greffant des tuiles de sur-blindage "Brennus" en acier à très haute dureté, renforcé de Kevlar en plaques sandwich et d'un dispositif pyrotechnique censé dévier les nouvelles munitions de type flèche. L'AMX30 "Brennus", simple "bricolage" en attendant l'arrivée du Leclerc en unités. Elles sont au nombre de 112 et garnissent l'arc frontal et la tourelle. On trouve aussi sur les flancs de tourelle 2x5 lance-leurres thermiques. Le poids augmente et atteint 37,7 tonnes. On change aussi le moteur au profit d'un Mack E9 Diesel de 750 ch. Les derniers exemplaires présents dans l'armée Française seront réformés en 2011. Quelques dizaines sont stockés à l'abri dans l'espoir d'une hypothétique vente à une armée étrangère. L'AMX30 en version char de combat a été vendu à différents pays : -France : 1 084 en version B (plus 166 30B2 neufs et 493 30B reconditionnés) -Espagne : 299 (fabriqués sous licence entre 1974 et 1983 et retirés du service en 2002) -Irak : 100 (ne sont plus en service depuis la fin des années 80) -Arabie-Saoudite : 290 (réformés) -Venezuela : 81 -Grèce : 168 (réformés) -Chypre : 152 -Emirats Arabes unis : 64 -Qatar : 34 -Chili : 50 (réformés) -Bosnie : 36 (de seconde main) -Croatie : 42 (idem) Un char Qatari tracté par un 6x6 Berliet de 280 ch. Les '30 Vénézuéliens sont encore en service actuellement. Leur conduite de tir est d'origine Belge (SABCA). On voit ici le schnorchel "temps de paix". Version espagnole fabriquée localement. Opération Daguet, janvier 1991, progression des AMX30 en direction d'As-Salman. (Photo Colonel Bourret, 4ème Régiment de Dragons). L'AMX30B2 en action : Mais ce char fut aussi décliné en de nombreuses versions. En voici quelques unes : AMX30D : Il s'agit de la version "dépanneuse" du '30. L'engin est doté d'une lame-bouteuse à l'avant qui lui permet de s'ancrer dans le sol dans le cas où il doit avoir recours à l'utilisation d'un de ses 2 treuils pour tirer un char endommagé ou embourbé. Il dispose aussi d'une grue hydraulique d'une capacité de levage de 15 tonnes, largement suffisante pour changer une tourelle par exemple. Il pèse 40 tonnes et son équipage se compose de 4 hommes : Chef de char, pilote et 2 mécaniciens. Il est protégé NBC et peut assurer son autodéfense grâce à une mitrailleuse de 7,62 mm et 8 lance-grenades fumigènes ou antipersonnel. En général cet engin, apte à opérer en première ligne, embarque sur sa plage arrière un moteur de rechange complet. Ici avec un moteur complet sur la plage arrière. Il a été acheté par de nombreuses nations déjà cliente de l'AMX30 : Espagne, Venezuela, Emirats Arabes, Qatar, Chypre et Arabie-Saoudite. Il est toujours en service en 2012 à 58 exemplaires dans l'armée Française, bien qu'il ne soit pas capable de remorquer un Leclerc… AMX30 PLUTON : Une version exclusive pour la France. Il s'agissait d'un châssis de 30 sur lequel était monté un silo de lancement pour le missile sol-sol nucléaire tactique Pluton. Il avait été conçu pour remplacer les missiles Honest John Américains évacués par ces derniers lors du retrait de la France de l'OTAN en 1966. La portée du Pluton était comprise entre 17 et 120 km avec une précision de 150 m environ. L'ogive nucléaire AN52 pouvait être chargé au dernier moment en fonction des ordres donnés, on avait le choix entre une charge de 15 kilotonnes et une autre de 25. En service de 1974 à 1993. Son utilité était de donner un ultime avertissement à un agresseur (le Pacte de Varsovie…) avant l'utilisation de la force de frappe nucléaire nettement plus destructrice. Les Allemands voyaient ce concept d'un assez mauvais œil car convaincus que les Pluton tomberaient obligatoirement sur le territoire de l'ex-RFA, ce qui n'était pas faux d'ailleurs… 40 exemplaires construits, répartis en 5 groupes de 6 véhicules plus 2 de réserves dans les régiments suivants : -3ème RA de Mailly le Camp -4ème RA de Laon -15ème RA de Suippes -32ème RA d'Oberhoffen -74ème RA de Belfort Les AMX30 Pluton n'opéraient jamais seuls et étaient toujours escortés par au moins deux AMX10P. AMX30 EBG : Mis en service au début des années 80 par la France sur une base d'AMX30B2. Il s'agit d'une version spécifique aux activités des Régiments du Génie (EBG = Engin Blindé du Génie). Ces attributions sont d'être en mesure : -D'ouvrir ou de fermer des itinéraires -De dégager des épaves ou des barricades obstruant les accès aux sites d'opérations donnés -D'aplanir un endroit en friche pour monter un camp, créer des merlonages pour les chars de combat ou aménager un gué pour le franchissement -De miner une zone Pour ce faire il est équipé d'une lame-bouteuse hydraulique, d'un treuil d'une puissance de 20 tonnes, d'un crochet de levage et d'une pince à grumes. Il dispose aussi d'un "lance-pétard" capable d'expédier une charge de démolition contenant 10 kg d'explosif à une distance comprise entre 30 et 550 m. Il embarque 5 charges prêtes au tir. Il est doté aussi de 4 tubes lance-mines antichar dispersables en lots de 4x5 mines à 250 mètres de distance ainsi que d'une mitrailleuse de 7,62 mm en autodéfense. Il est apte à opérer en atmosphère contaminée et dispose de systèmes à intensification de lumière pour le travail de nuit. Son équipage est de 3 hommes : Pilote, chef de char et opérateur. 42 engins construits, toujours en service à l'heure actuelle. AMX30 AuF1 C'est en 1969 qu'est établi par l'Armée Française un cahier des charges réclamant un canon automoteur de 155 mm capable de remplacer les canons de 105 et 155 montés sur des châssis d'AMX13. Le prototype est présenté en 1972 et montré au grand public un an plus tard. Il s'agit d'un châssis d'AMX30 avec une tourelle nettement plus massive, il est nommé à l'époque "155 GTC" (Grande Cadence de Tir). Cette dernière dispose du 155 mm AU-F1 et d'un système de chargement automatique. La cadence de tir est de 6 coups en 45 secondes (les obus sont disposés en 7 bandes de 6 coups chacune). Le char dispose aussi de 40 projectiles en réserve sous la tourelle, cette dernière étant en acier laminé-soudé de seulement 20 mm d'épaisseur. Il est possible de tirer en mode manuel mais la cadence de tir tombe alors à deux coups minute… Un système ultra-performant, mais hélas très cher… Les obus sont de 3 types : Explosifs, fumigènes et éclairants. La portée moyenne est de 23 km. Le chargement de ces derniers se fait par deux grandes portes situées à l'arrière de la tourelle. Afin de ne pas solliciter inutilement le groupe motopropulseur à l'arrêt on a équipé l'engin d'un moteur auxiliaire d'origine Citroën. L'équipage est de 4 hommes : Chef d'engin, pilote, tireur et chargeur. Il est climatisé, intégralement protégé NBC et dispose d'une mitrailleuse de 12,7 mm d'autodéfense. La victime est une Ford Orion série 1 (1983/1990) La livraison des premiers exemplaires rebaptisés AuF1 pour l'Armée Française à partir de 1979 sera laborieux, puisqu'il faudra une commande Saoudienne pour octroyer des crédits d'équipement plus conséquents. A partir de 1988 une version améliorée dite AuF1-T dotée d'une turbine à gaz Microturbo à la place du moteur Citroën, d'un système de chargement automatique plus performant et d'un navigateur inertiel est achetée par la France. Fin de production en 1993, vendu à la France (179 AuF1 et 74 AuF1-T), à l'Arabie-Saoudite (51), à l'Irak (85) et au Koweït (18). Probablement le meilleur système automoteur d'artillerie jamais produit, alliant mobilité, précision, puissance de feu et cadence de tir ! Un seul défaut : Lourd (42 tonnes) et pataud en tout-terrain. Sera totalement remplacé chez nous à l'horizon 2015-2020 par le système CAESAR, monté sur camion 6X6 plus mobile mais à chargement manuel… Démo lors d'une journée portes ouvertes : AMX30 Roland : Le système d'arme a été mis au point pour assurer la défense antiaérienne des unités blindés déployées sur le terrain. Comme il doit "suivre la manœuvre" il est donc impératif qu'il soit monté sur un châssis ayant les mêmes capacités de franchissement que les chars de combat. La mécanique de l'AMX30 s'imposait donc d'emblée… On n'a pas oublié en France les leçons de la campagne de mai/juin 1940, où les colonnes au sol furent matraquées par la Luftwaffe… Les premiers tests remontent à 1974 et trois engins de présérie sont disponibles en 1977. Une commande pour 83 AMX30 Roland 1 est passée dans la foulée et les livraisons interviennent dès la fin de 1978. Le poids est de 33 tonnes et les performances globalement équivalentes à celles des AMX30 "normaux". Le char dispose d'un radar de surveillance Thomson-CSF Pulse Doppler qui effectue une rotation par seconde, sa portée de détection est de 18 km. La cible acquise est identifiée par un système IFF (ami/ennemi) et peut être poursuivie de deux façons : -En mode optique (guidage avec un joystick par l'opérateur jusqu'au contact avec la cible) -En mode radar (ce dernier guide le missile sur sa cible) Tir d'un Roland 2. Le missile Roland pèse environ 68 kg, mesure 2,40 m et peut détruire un aéronef jusqu'à 6 300 m de distance à une altitude comprise entre 20 m et 5 500 m (le système d'arme est donc à finalité "basse altitude" ) soit par impact, soit par fusée de proximité a déclenchement électromagnétique. Il vole à Mach 1,6. Deux missiles sont prêts au tir et 8 autres se trouvent en soute. Le rechargement demande environ 10 secondes. Chaque char est escorté par un VAB équipé d'un canon de 20 mm. Il s'agit d'un système utilisable seulement par temps clair. A l'étranger seule l'Espagne se portera acquéreur de 9 AMX30 Roland 1. Le char en mode "déplacement". C'est la raison pour laquelle sera proposée assez rapidement une version Roland 2 apte aux tirs dans toutes les conditions atmosphériques par le rajout d'un radar de poursuite. 98 Roland 2 seront achetés par la France, 9 autres par l'Espagne, 16 par le Nigéria et 3 par le Qatar. Les derniers engins seront retirés du service en France en 2009. Le Roland en action : AMX30 Shahine : Là aussi un système antiaérien à basse altitude mais étudié à la demande exclusive de l'Arabie-Saoudite. Les sociétés AMX, Thomson-CSF et Matra se mettent au travail dès 1975 en partant du système antiaérien R440 CROTALE en service dans notre armée mais monté sur chenillé AMX30 et bien entendu blindé. La demande Saoudienne est assez explicite : Elle souhaite un système capable de détruire tout avion volant jusqu'à 6 000 m d'altitude et ce sur une distance de 10 km. Les premiers prototypes sont testés en France en 1979 et les livraisons interviennent en 1982 pour se terminer un an plus tard. Le contrat portait sur 36 unités complètes (un "char-radar" et un "char-missiles" ) mais aussi sur 53 AMX30 Bitubes de 30 mm dont le rôle était l'escorte rapprochée des Shahines. AMX30 bitubes de 30 mm pour la protection rapprochée du système antiaérien Shahine. Le char équipé du radar Thomson-CSF Doppler. Les six missiles SA10 Shahine prêts à l'emploi. Le concept était bien plus performant que le CROTALE dont il dérivait, mais en fin de compte pas beaucoup plus que le ROLAND… Le char-radar était doté d'une antenne rotative à système Doppler pulsé et d'un récepteur numérique pour analyser les paramètres de l'appareil détecté. Le char-missile était équipé d'un ordinateur capable de gérer 18 cibles à la fois et d'effectuer le tir de deux missiles sur deux cibles en simultané. Il était possible pour l'opérateur de guider un missile en mode "manuel" en cas de brouillage électronique. Ce dernier volait à Mach 2. Les missiles étaient au nombre de 6 prêts au tir, le rechargement imposant la présence d'une grue (l'ensemble se révélant alors très vulnérable face à l'ennemi d'où la présence en nombre des '30 Bitubes) Un char hors de prix pour véhiculer deux malheureux tubes de 30 mm, il n'y avait que l'Arabie pour pouvoir se le payer ! Un système plus lourd que le Roland, mais en fin de compte guère plus performant… Les AMX30 Shahine ne sont plus en service de nos jours. Ainsi se termine l'histoire d'un char Français qui marqua son époque. Adoré ou détesté, l'AMX30 n'a jamais laissé ses opérateurs indifférents. Modifié 20 mai 2021 par jensen Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 3 octobre 2012 Signaler Partager 3 octobre 2012 Bravo Jensen, trés belle étude, Il ne te reste plus qu'à m'en trouver un pour le mettre dans mon jardin Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 4 octobre 2012 Signaler Partager 4 octobre 2012 Une belle réussite quand même ce char. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 4 octobre 2012 Signaler Partager 4 octobre 2012 Petite précision, les AUF1, arme excellente, fut remplacé dans pas mal de régiment artillerie par le TRF1 lequel est en cours de remplacement par le caesar..... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 4 octobre 2012 Auteur Signaler Partager 4 octobre 2012 Merci pour la précision. L'artillerie n'est pas ma spécialité... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
sierra38 5 octobre 2012 Signaler Partager 5 octobre 2012 hm Petite précision, les AUF1, arme excellente, fut remplacé dans pas mal de régiment artillerie par le TRF1 lequel est en cours de remplacement par le caesar..... Perso, on est passé du 105 hm2 à l'AUF1 ... Difficile de passer du Gmc passant partout avec son 105 au TRM10000 et son Trf1 Les cols de montagne de l'Isère et des Hautes Alpes en portent encore les traces Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 6 octobre 2012 Signaler Partager 6 octobre 2012 L'AUF1 demandait une maintenance poussée. A l'époque du SN, c'était 4 batterie de tirs complètes avec tous les VAB, AMX 10P, GBC, TRM qui partaient. Il y avait des pannes certes, mais c'était réparé rapidement et ops pour le lendemain. Faut dire que les appelés etaient à la tache en permanence!! A présent.......................no comment!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
geosteber 6 octobre 2012 Signaler Partager 6 octobre 2012 Pas mal le démarrage!!! C'est un Tiger originel ??? Oui, c'est le Tigre du musée de Bovington, le seul encore en (parfait) état de marche. Un lien à ce sujet : http://www.tiger-tank.com/ PS : ce tank était à l'origine propulsé par un Maybach HL 210 qui a été "éclaté" pour être exposé au musée. Il a donc du être remotorisé par un moteur aussi approchant que possible et que le musée avait sous la main : le HL 230 d'un de leur Tigre Royal... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
geosteber 6 octobre 2012 Signaler Partager 6 octobre 2012 Pas mal le démarrage!!! C'est un Tiger originel ??? Oui, c'est le Tigre du musée de Bovington, le seul encore en (parfait) état de marche. Un lien à ce sujet : http://www.tiger-tank.com/ PS : ce tank était à l'origine propulsé par un Maybach HL 210 qui a été "éclaté" pour être exposé au musée. Il a donc du être remotorisé par un moteur aussi approchant que possible et que le musée avait sous la main : le HL 230 d'un de leur Tigre Royal... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
comoa v8 7 octobre 2012 Signaler Partager 7 octobre 2012 Merci pour l'étude très intéressante de l'AMX30 et ses dérivés. Comme toutes tes études d'ailleurs, c'est un régal et un plaisir de s'instruire ainsi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 9 octobre 2012 Signaler Partager 9 octobre 2012 Pour Jensen ! Voila le bestiau : J'ignore si c'est un montage ou un vrai prototype. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 9 octobre 2012 Auteur Signaler Partager 9 octobre 2012 Voici la photo originale : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 9 octobre 2012 Signaler Partager 9 octobre 2012 Pourquoi les gens font des montages pareils. Merci pour ta recherche Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Pil828LI 9 octobre 2012 Signaler Partager 9 octobre 2012 Pourquoi les gens font des montages pareils. Merci pour ta recherche Peut-être que c'est des fans d'Alerte Rouge et de ses tanks mammouth : http://3.bp.blogspot.com/-BcM087iJ6ck/ToOlk2TJ8lI/AAAAAAAAAEs/7dNBP0OsIic/s1600/red-alert-new-mammoth-tank.jpg Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 9 octobre 2012 Signaler Partager 9 octobre 2012 Il n'empêche que c'est bien fait. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 9 octobre 2012 Auteur Signaler Partager 9 octobre 2012 Sachant que la puissance de recul d'une pièce de 125mm est d'environ 120 tonnes le fait qu'une tourelle puisse en abriter 3 qui pourraient éventuellement tirer en même temps me rend assez soupçonneux de nature sur la véracité du cliché... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Al 551ww 10 octobre 2012 Signaler Partager 10 octobre 2012 Sans parler de la turbulence de sillage qui doit disperser un max avec des canons aussi rapprochés ! Quand au chargement, n'y pensons même pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 10 octobre 2012 Signaler Partager 10 octobre 2012 Un truc bizarre pour Jensen Un châssis de char russe équipé d'un réacteur dont le souffle détruit les mines. J'ignore le sort de ce prototype. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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