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Restaurations

Restauration et mésaventures de ma 304S cabriolet


Nar1955
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Nanar,

 

Désolé pour vos soucis de santé. Il va falloir vous ménager car, autant une voiture peut se réparer, autant un coeur c'est plus compliqué .

Malgré ses pépins ,vous continuez à nous enchanter avec vos interventions toujours très bien écrites avec, qui plus est, beaucoup d'humour et de générosités.

Pour cela, merci beaucoup de prendre ce temps là.

 

Christophe.

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Le 19/03/2024 à 10:48, Monclar47 a dit :

Nanar,

 

Désolé pour vos soucis de santé. Il va falloir vous ménager car, autant une voiture peut se réparer, autant un coeur c'est plus compliqué .

Malgré ses pépins ,vous continuez à nous enchanter avec vos interventions toujours très bien écrites avec, qui plus est, beaucoup d'humour et de générosités.

Pour cela, merci beaucoup de prendre ce temps là.

 

Christophe.

Merci beaucoup Christophe. Cependant, l'aventure continue, certes, avec moins d'énergie pour chasser le Gremlins, mais avec plus d'astuces pour arriver à mes fins. Le remontage suit son cours et j'espère bientôt publier la suite.

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230 - Une remise en état nécessaire – Partie 6

Lundi 18 mars 2024 – 11 h 30 : Il est relativement tard, mais Zeus ayant fait une pause, je peux continuer mon remontage de Titine. Pour rester méthodique, je commence par le démarreur car je sais que celui-ci est relativement accessible pour l’instant. Contrairement à Monsieur le carburateur, je décide de ne pas y mettre les patounettes pour le réviser. J’ai suffisamment galéré pour lui faire retrouver un fonctionnement relativement correct. De plus, il n’y a pas si longtemps que ça que je lui ai mis les trippes à l’air. Il est donc encore en convalescence et le brusquer une fois de plus risque de le faire passer de vie à trépas. Je me contente donc simplement de le remettre à sa place.

 

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Bon ! Quand je dis simplement, j’exagère un peu. La bête est relativement lourde et la patte qui maintien les pipes d’admission gène un peu sa mise en place. Cependant, après avoir bataillé pour trouver le bon angle de pénétration, j’arrive à l’enquiller dans son logement. Je n’ai plus qu’à replacer les vis et à serrer le tout. Les vis ? mais qu’est ce que j’en ai foutu ? Quand j’ai tout viré dans Titine, j’avais placé tous les accessoires dans l’habitacle pour être sûr de tout retrouver… !  Mais à présent, dans ce même habitacle, c’est le foutoir… Encore un coup des Gremlins. Il y a des vis, des colliers, des pièces détachées neuves ou anciennes sur les sièges, sur le sol et même entre les sièges et derrière ces derniers. « T’es pas sérieux Nanar… ! ». Il va donc falloir faire du tri pour retrouver les bonnes vis.

Après un bon quart d’heure d’effort, j’arrive à mettre la main sur une vis qui me semble être la bonne. Mais où est passé l’autre ? Tant pis, je vais commencer par mettre celle-ci en place et je chercherai l’autre après. Et là, eurêka ! C’est en essayant de rentrer cette première que je m’aperçois que l’autre était restée dans son logement. Comme elle est difficile d’accès, j’avais pris la sage décision de ne pas la retirer complètement. Je peu donc remonter ce foutu démarreur.

Evidemment, et je ne vois pas pourquoi ça changerait, la vis du haut est toujours aussi merdique à visser. Mais pourquoi le bureau d’étude du Lion est allé me foutre cette vis au fond d’un tunnel à moitié ouvert. A quoi peut bien servir ce bout de carter qui chapote ma vis, à part empêcher un remontage facile du démarreur ? Bande de sadiques va… ! Seule une petite clef à cliquet peut passer et encore, je ne peux serrer ma vis que huitième de tour par huitième de tour. Je suppose que les mecs qui ont pondu cet emplacement se sont dit que le démarreur ne serait monté et démonté que lorsque le moteur serait retiré du capot. Je ne vois que ça comme explication.

 

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Heureusement, la vis du bas est facilement atteignable par un trou situé dans le passage de roue. A l’aide d’une grande rallonge, j’arrive à visser puis à serrer cette dernière sans problème.

12 h 10 : Mon démarreur est en place et raccordé électriquement…

 

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Je peux donc aller déjeuner sereinement… Je continuerai le remontage cet après-midi !

16 h 10 : Je m’attaque sans doute à la partie la plus problématique de ce remontage. Il s’agit, comme vous vous en doutez, de la mise en place du collecteur d’admission et de sa vacherie de manchons. Cette fois, contrairement à la première fois et suite au retours d’expérience de la dernière, je décide de monter les manchons à chaud. Pour ça, comme je vous l’ai déjà dit, j’ai acheté un pistolet à air chaud qui devrait grandement me faciliter la tâche… Il faut dire que ces manchons ont la fâcheuse tendance à tout faire pour ne pas rentrer facilement sur les parties mâles se situant, d’une part sur les sorties du collecteur, et d’autre part, sur la culasse. Là aussi les mecs du bureau d’étude ont fait fort, car deux des sorties du collecteur d’admission sont équipés d’un gros bourrelet, placé là uniquement pour me faire chier.

 

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Dans un premier temps, j’essaie de rentrer le premier manchon sur la partie mâle de la culasse. Peine perdue ! Ça ne rentre pas du tout… ! Le chauffage pour ramollissement du manchon semble indispensable. Je déballe donc mon pistolet à air chaud tout neuf, et commence à chauffer mon bout de caoutchouc, tout neuf aussi !

 

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Ne connaissant pas la puissance de mon outil, je commence par une puissance de chauffe faible. Après une ou deux minutes de soufflerie, je récupère mon manchon et tente de le mettre en place… Bof ! C’est beaucoup moins évident que ce que je pensais. Je réitère ma séquence de chauffe, mais cette fois, en plaçant l’interrupteur sur puissance max. Une douce odeur de caoutchouc brûlé me titille les terminaisons olfactives. Je stoppe la chauffe et essaie de replacer le manchon. Ce dernier fini par s’emmancher après quelques difficultés. Je finis de l’emboiter à l’aide d’un marteau de charpentier trouvé dans le coffre de Titine (Qu’est-ce qu’il fout là ? Mystère… !). Je recommence l’opération pour les trois autres.

16 h 40 : Mes quatre manchons sont en place sur la culasse. Par précaution, je les serre avec leur collier pour éviter qu’ils ne se barrent lorsque je vais tenter de placer le collecteur d’admission.

 Et c’est là que la grosse galère fait son apparition… Après avoir chauffer mes manchons montés sur la culasse, j’essaie d’emboîter mon collecteur. Mais rien ne va… ! Si mon premier bout de caoutchouc s’emboîte tant bien que mal sur son bourrelet, que les deux autres arrivent à rentrer en force, il n’en va pas de même pour le quatrième. Pire, quand j’essaie de rentrer ce dernier, les trois autres se barrent. Arghhhh ! Je sens que la spécialité dijonnaise me brûle les fosses nasales… Le collecteur pèse son poids et je suis dans une position qui ferait hurler mon gastroentérologue… si j’en avais un (je ne peux pas être cassé de tous les côté… !). J’ai l’estomac écrasé sur l’aile de Titine, et comme je ne dois pas faire d’efforts violents, je peste contre cette vacherie de manchons qui font tout pour m’esquinter le palpitant. Le dernier manchon a décidé de se met en boule, c’est-à-dire que sa lèvre prend la forme de la bouche d’un bébé qui ne veut pas avaler sa bouillie qu’il trouve dégueulasse. Elle ne veut pas glisser sur le tube, mais veut rentrer à l’intérieur, ce qui est parfaitement rédhibitoire pour un bon emmanchement.  Ne pouvant forcer comme un malade, il fat que je trouve une solution avant d’y laisser ma peau. J’enquille de nouveau à fond le premier manchon, non sans difficulté, puis le deuxième et le troisième à moitié et je serre le deuxième collier du premier pour éviter qu’il ne se barre. Je retente une chauffe poussée du dernier manchon, mais ce dernier à toujours sa lèvre replier à l’intérieur. Impossible d’envisager une pénétration correcte dans ce cas de figure, sauf à utiliser un chausse pied. Comme cette foutue lèvre est déformée sur la partie inférieure du manchon, impossible de glisser le moindre tournevis ou outil qui permettrait de la ramener à la raison. Je commence à désespérer. « Au secours MacGyver… ! ».

-       « T’as qu’à faire faire un demi-tour à ton manchon, comme ça, la lèvre qui t’embête se retrouvera dessus et tu pourras t’aider d’un tournevis pour la guider comme il faut… »

-       « Oui ! Mis avec quoi faire faire ce demi-tour ? »

-       « Ben, avec une pince multiprise… ! »

Et bim ! Me voilà de nouveau confronté à la disparition de mes trois pinces. Pourtant là, je n’ai pas le choix. Il faut absolument que je les retrouve, ou tout du moins, l’une d’entre elles… ! Saletés de Gremlins… ! Qu’ont-ils fait de ces outils ? J’ai beau cherché de partout, même dans les endroits impossibles comme mon bureau, les chambres, tout mon atelier, le coffre de Titine, derrière les sièges, elles sont introuvables. Je regarde ma montre… Il est 17 h 30. Si je ne lambine pas trop, je devrais pouvoir foncer chez mon revendeur de pièces détachées préféré pour en acheter une autre. Inutile de perdre plus de temps. Il ferme à 18 h 00. D’ailleurs, j’en profiterai pour acheter un jeu de bougies neuves. Mon remontage passant aussi par la révision de l’allumage. J’en récupère une ancienne dans ma boîte à clous pour servir de modèle.

17 h 55 : Je suis devant la boutique et il y a encore du monde à l’intérieur. Heureusement, ce n’est pas une administration qui clôt ses portes à 16 h 30 pour un horaire de fermeture officiel à 17 h 30. Je fonce à l’intérieur et trouve les pinces multiprises dans le rayon outillage. Ce n’est pas une très bonne marque, mais pour ce que j’en ai à faire, ça ira pile poil. Je cherche les bougies dans les différents rayons, mais n’en voit aucune. Je demande au vendeur :

-       « Vous avez des bougies ? »

-       « Pas en rayon, mais en stock peut-être… ! »

Je sors celle que j’ai dans la poche.

-       « Des comme celle-là … ? »

-       « Je regarde, mais ça m’étonnerait. Les voitures actuelles n’ont plus de bougie comme ça… ! »

-       « Oui mais la mienne à 50 ans… ! »

Il fouille sur son ordinateur…

-       « Normalement, il me reste un bristol avec ce modèle. Vous en voulez une ? »

-       « ??? Ben non ! J’en veux quatre… ! »

Il passe dans l’arrière-boutique et me ramène un jeu de quatre bougies sous bristol.

 

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Je paie mon dû et retourne à la maison. Sur ce coup-là, j’ai eu du bol.

18 h 10 : Je suis de retour à la maison et je m‘empresse de retirer le support de présentation de ma pince pour l’utiliser.

 

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Elle n’a pas l’air d’être une pioche comme je le pensais au moment de l’achat. Aussitôt, j’essaie de faire tourner mon manchon sur lui-même. J’étais trop optimiste en pensant que ça allait aller tout seul. Le manchon tourne à peine sur lui-même, mais par contre, il se déboite carrément de la prise sur la culasse… Allons bon ! ça me prend le chou… Que faire ? Tout compte fait, je n’ai plus qu’à le remboiter d’un côté ou de l’autre. Comme c’est le bourrelet du collecteur qui pose problème, je décide de le remboiter en premier de ce côté-là… Et en effet, c’est plus simple quand je n’ai pas tout le reste à maintenir.

18 h 50 : Cela fait quarante minutes que je m’échigne sur ces manchons et je viens juste de les tous les enquiller à moitié. Mais comment les faire pénétrer complètement ? J’essaie de faire levier entre le collecteur et le tablier de l’habitacle, mais comme je suis obligé de forcer et que cela m’est interdit, je dois trouver une autre solution… Je pensais comprimer l’ensemble collecteur et moteur pour obliger les manchons à s’enfiler à fond, mais je n’ai aucune prise satisfaisante, ni aucun serre-joint ayant les bonnes dimensions. Je fais de nouveau appelle à un ami, mon neurone MacGyver.

-       « Et si au lieu de tirer ton collecteur vers le moteur pour enfiler tes manchons, tu le poussais contre ledit moteur ! »

-       « Oui je sais ! J’ai déjà essayé en utilisant un madrier entre le collecteur et le tablier, mais ça me fait trop forcer… ! »

-       « Mais t’es couillon ou quoi ? Utilise plutôt un cric entre ce tablier et le collecteur ! Tu n’auras pas à forcer puisque l’effort sera démultiplié par la vis dudit cric… ! »

Eh ! Pas con le neurone… ! Aussitôt dit, aussitôt fait. Je place le cric au bon endroit en faisant gaffe de ne pas faire sauter mes manchons à peine emboîtés, et commence à ouvrir le cric en plaçant un tournevis à la place de la manivelle (Impossible de placer cette dernière à cause du capot… !). Je force un peu tout en me disant que, si je donnais un petit coup de chaleur à mes manchons, ceux-ci devraient rentrer tout seul puisqu’ils sont en pression.

 

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Et en effet ! Petit à petit, en les chauffant avec mon pistolet sur la position max, mes petits tubes de caoutchouc glissent doucement sur les parties mâles jusqu’à atteindre leur butée. Youpiii ! Le plus dur est fait ! Je n’ai plus qu’à serrer tous mes colliers.

19 h 00 : Cette dernière étape n’ayant posé aucun problème, j’arrête les frais pour ce soir. Il me reste une autre source de stress : la fixation de la patte de maintien du collecteur, surtout quand je constate que le trou de ladite patte et son équivalent sur le bloc ne tombe absolument pas en face l’un de l’autre. Ça risque d’être coton pour y glisser le boulon qui doit solidariser ces deux points, car pour couronner le tout, l’accès est des plus étroit entre les pipes, et que mes mimines ne passent pas par un aussi petit espace. Je ne tiens pas à renouveler l’expérience que j’ai eu dans le tableau de bord lorsque j’ai rebranché mon câble de compteur. Mais je verrai ça demain. La nuit porte conseil.

Mardi 19 mars 2024 – 11 h 00 : Même si je dois remonter à Paris cet après-midi, l’envie de continuer mon remontage est la plus forte. Madame étant partie faire sa marche quotidienne, je profite de ce laps de temps pour retourner sur Titine. Il faut que j’arrive à fixer la patte de maintien du collecteur avant de partir. La nuit a été fructueuse puisqu’elle m’a apporté une solution. Il suffit que je refasse la méthode pour emboiter mes manchons, c’est-à-dire, pousser le collecteur avec le cric jusqu’à ce que le trou sur le bloc tombe presqu’en face de celui de la patte. Je place donc de nouveau mon cric…

 

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… et je commence à l’ouvrir, toujours avec un tournevis passé dans la boucle de la manivelle. Et ça marche… ! Petit à petit, en forçant sur mon cric qui a pour conséquence, la compression de mes manchons, les deux trous commencent à se rapprocher. Bon ! Je ne vais pas trop insister, car la tronche des manchons, surtout celui qui m’a fait le plus flic, ne m’inspire pas du tout. J’essaie de mettre la petite vis que j’ai retrouvée par hasard dans un chaudron en cuivre placé dans le coffre de Titine (Qu’est-ce qu’il fout là aussi celui-ci ?). Apparemment, cette dernière arrive bien à passer par les deux trous. Oufff ! Seulement voilà, compte tenu de la facilité à atteindre la zone où je vais devoir passer l’écrou pour le serrer, je me vois mal faire cette manip. Je décide donc de faire le contraire, c’est-à-dire passer la vis par en dessous et de serrer l’écrou par-dessus.

11 h 50 : J’ai enfin réussi à faire pénétrer ma vis, puis, en relâchant légèrement le cric, la vis se bloque puisque la patte veut repartir en arrière. Je peux donc placer l’écrou tranquillement, sans craindre de voir la vis rejoindre les tréfonds du moteur.

11 h 55 : ça y est ! L’écrou est serré et ma patte est bien en place.

 

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Je resserre à la main le silentbloc qui maintien ma patte sur son autre extrémité. C’est celui qui se trouve sous le collecteur et que j’ai démonté en premier lors du retrait du carburateur. Je vérifie que l’autre patte, celle qui est fixée sur le bas du moteur, est bien en place de l’autre côté du silent bloc. Comme l’accès est hyper complexe, je laisse tomber l’idée d’essayer de remettre l’écrou qui tient cette deuxième patte sur le silentbloc. C’est un coup à lessiver le peu de patience qui me reste. Je ferai peut-être ça plus tard… Dans ma lancée, je refais passer la durite d’essence dans le trou du collecteur prévu à cet effet. Dire que je fais ça ‘finger on the nose’, ce serait me moquer. Cette durite ayant le bord légèrement évasé, et le trou ayant juste le diamètre de ladite durit, j’ai bien mis dix minutes à faire cette manip apparemment simple.

 

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Je raccorde ensuite les deux durites d’eau qui servent à réchauffer le collecteur…

 

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… ainsi que la prise de dépression pour le Mastervac.

 

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Pour l’instant, je ne peux pas aller plus loin dans mon remontage, car l’heure tourne et il faut que je me prépare.

Samedi 23 mars – 11 h 30 : J’ai fini ma mission sur SACLAY, mais je ne peux pas encore reprendre les travaux du jardin. C’est une bonne excuse pour continuer la remise en état de Titine. Cela fait trois jours que ça me démange et même si c’est presque l’heure du déjeuner, un petit tour sous le capot ne peut pas faire de mal. Lors de ces trois derniers jours, j’ai pu analyser la situation et je me suis dit que, puisque je refais tout le plus sérieusement possible, pourquoi ne pas remettre l’écrou qui sert à bloquer le silentbloc sous le collecteur avec la patte qui descends sur le bas du bloc moteur ? De plus, si les Gremlins ne s’en mêlent pas, je devrais trouver mon bonheur dans le sachet de vis acheter dernièrement. Ce dernier étant sur le siège de Titine, pas besoin de retourner tout mon atelier. Que de temps gagné… ! Je récupère un des écrous qui me semble de la bonne taille.

 

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J’essaie de mettre en place ce dernier et… surprise ! Il se visse sans problème. Je cherche une clef de 13 dans le coffre de Titine et tombe immédiatement sur mon petit cliquet équiper de la bonne douille. Avec cet outil, j’arrive à bloquer mon écrou. Aurai-je de la chance ?

            Cependant, en bloquant l’écrou, je constate que le manchon du cylindre numéro 4 n’est pas emboîter correctement.

 

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De plus, il a une mine renfrognée, ce qui ne me plaît pas trop. Je desserre le collier pour voir si cela suffit pour qu’il s’emboite à fond…

 

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Mais nib ! Rien ne bouge. Je rebranche mon pistolet à air chaud et essaie de le ramollir pour qu’il glisse sur la sortie du collecteur… ! Mais à part une odeur écœurante de caoutchouc goudronné surchauffé, il ne se passe rien. J’essaie de le bouger avec ma nouvelle pince multiprise, mais seule des morceaux de bandelette se détachent. Que faire ? Le mieux étant très souvent l’ennemie du bien, je préfère tenter de ne rien tenter de plus… ! Les gremlins étant sûrement aux aguets, je vois bien ce manchon se déchirer, ou se percer, ce qui reviendrait à tout redémonter pour le remplacer, et de galérer à nouveau pour tout remboiter… Très peu pour moi… ! On verra bien si ce manchon jouera correctement son rôle quand Titine reprendra du service… si elle veut bien en reprendre ! Je replace le collier en attendant.

 

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Dans la série des points à revoir au remontage, j’avais prévu de réviser l’allumage. Comme j’ai acheté des bougies neuves, je décide d’attaquer le démontage des anciennes. Evidemment, je n’ai pas retrouvé la clef qui va bien. En fouillant dans ma caisse à clous, je trouve une vieille clef à bougie dont il manque le manche. Mais apparemment, c’est la seule qui peut pénétrer dans les puits de la culasse. Je m’arrange pour remplacer le manche par un petit tournevis et commence par sortir la première bougie.

 

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Elle semble en bon état et la couleur de son électrode tend à prouver que la carburation n’était pas si mauvaise. Cependant, je ne regrette pas la révision du carburateur, car certains points ne fonctionnaient pas correctement, notamment le starter. De plus, même si les bougies semblent très correctes, je vais les remplacer quand même par des neuves. Je garderai les anciennes par sécurité.

 

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Mais en démontant celle du cylindre numéro 4, un gremlins que je n’avais pas vu, vient me projeter la main contre le résonnateur que j’avais laisser en place. J’entends un craquement sinistre. J’ausculte la bête, et le diagnostic est sans appel…

 

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Le soufflet, à bout de souffle, vient de rendre l’âme… Il faut dire que le plastique de ce dernier est devenu très rigide et cassant comme du verre avec le temps et la température actuelle. Tant pis ! Je trouverai bien un moyen pour le réparer… En attendant, je le retire du capot pour éviter d’aggraver son cas.

12 h 00 : J’ai encore quelques minutes pour poursuivre ma mission de remise en état de l’allumage. Je continue en retirant la tête de l’allumeur.

 

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L’intérieur me paraît très correct, aussi bien au niveau du charbon central, qu’au niveau des bornes de sortie vers les bougies. La suite des opérations étant délicates et ne souhaitant pas tenter les Gremlins, je décide de repousser ça à cet après-midi. En attendant, il est l’heure de me taper une petite graine.

15 h 00 : Je reprends les hostilités côté allumage. Je commence par retirer, avec d’infinies précautions, le clips qui maintien l’axe des vis platinées. J’ai déjà vu des gremlins se précipiter sur ce petit objet délicat pour me l’envoyer au fond de l’allumeur, m’obligeant à retirer celui-ci complètement pour le démonter à des fins de pêche au clips.

 

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Mais là, tout va bien. Pas de gremlins en vue. Je retire ensuite le petit bout de plastique qui isole ce clips de la partie mobile des vis.

 

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Je vois, à votre regard étonné, voire suspicieux, qu’une question vous brule les lèvres ! 

-       « C’est quoi cette glute ? C’est pas d’origine ? ça fait pas sérieux !»

Et vous avez raison ! C’est encore la faute à ces bestioles poilues et ricanantes qui, lors d’un démontage précédent, mon choppé la petite rondelle isolante en bakélite et me l’ont planquée dans un endroit que je n’ai jamais découvert. J’ai dû improviser un autre isolant pour retrouver le fonctionnement de mon allumeur. Si je retrouve une autre petite rondelle, je procéderai à sa remise en place. En attendant, je me contente de ce bout de mylar récupérer sur un emballage.

            Une fois mon bricolage retiré, je débranche le fil allant sur la bobine…

 

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… et retire enfin le contact mobile.

 

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A première vue, le contact est très peu creusé et ne justifie pas un remplacement immédiat. De toute façon, comme un gros gland que je suis, j’ai oublié de commander un nouveau jeu de vis, alors que j’ai prévu de remplacer tout ce qui pouvait l’être pour cette remise en état générale. Je frotte quand même les contacts avec un papier de verre ultra fin afin de ne pas trop endommager la surface encore saine.

15 h 30 : Je remonte l’ensemble. Enfin, quand je dis je remonte, je devrai dire j’essaie, car ce foutu clips ne veux pas rentrer dans sa gorge. J’ai beau utiliser une petite pince et un petit tournevis, il n’y a rien à faire. Il ne veut pas rentrer. Vu sa taille, sa position et le manque d’éclairage du lieu, impossible d’utiliser la méthode bourrin… Je dois absolument continuer avec les doigts de l’horloger qui doit remonter la ‘Jaeger-LeCoultre Hybris Mechanica Grande Sonnerie’ (La montre considérée comme l’une des plus compliquée au monde). Bon, j’exagère un peu, mais dans l’état où je suis… ! Soudain, grosse frayeur ! Mon petit bout de métal échappe à ma petite pince. J’ai le palpitant qui monte en régime, ce qui n’est pas fait pour m’arranger. Mais tout retombe quand je vois ledit bout de métal posé délicatement sur la plaque support des vis platinées. Ouf… ! Je m’en ressaisis, et recommence ma tentative de reclipsage.

15 h 45 : Je suis arrivé à placer mon clips sans aucune assurance que ce dernier est bien dans sa gorge. Il a l’air de ne pas vouloir quitter ce lieu ce qui est le plus important.  Il me reste à contrôler l’écartement des contacts et l’avance à l’allumage. Pour ça, il faut faire tourner le moteur à la main. Rien de plus simple. Je lève une des roues avant de Titine, passe la quatrième et, en imprimant un mouvement de rotation lent de la roue levée, dans le sens de la marche, le moteur est entraîné dans le bon sens. Il suffit d’arrêter de tourner la roue au moment ou l’un des quatre bosselages de l’axe de l’allumeur pousse au maximum le contact mobile pour mesurer l’écartement des grains avec un jeu de calles.

Tout aurait été parfait si les Gremlins ne m’avaient pas planqué mon jeu de calles. J’ai beau renverser ma caisse à clous, je n’arrive pas à mettre la main dessus… Cependant, je récupère un vieux jeu que j’avais acheté quand j’avais encore ma Ford CAPRI. C’est vous dire l’âge qu’il a. Mais je m’aperçois très vite que ce dernier a atteint l’obsolescence non programmée. La plupart des lames sont oxydées au point de ne plus voir l’inscription indispensable qui définie leur épaisseur.

 

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Il faut dire que ce petit outil a subit les affres d’une inondation de ma caisse à clou, suite à une fuite d’eau dans mon sous-sol. Si je veux continuer mes réglages, il faut absolument que je retrouve celui que j’ai acheté dernièrement.

16 h 00 : Je viens de remettre la main sur mon nouveau jeu de calles.

 

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Les Gremlins l’avaient replacé dans ma caisse à clous entre deux fouilles de cette dernière. (Bande de farceurs… !). Côté écartement des contacts, je trouve 0.4 mm, ce qui correspond à la donnée constructeur (D’après la RTA…). Inutile donc de retoucher à ce réglage, même si la mesure n’est pas ultraprécise. Cet écartement joue sur le pourcentage de Dwell. D’après moi, cela joue sur l’énergie de l’étincelle au bougie, puisque c’est le rapport entre le temps d’ouverture et de fermeture des vis platinée, donc sur le temps d’accumulation d’énergie emmagasinée par la bobine et sa restitution sous forme d’étincelle lors de l’extra rupture. Ce n’est qu’une supposition nanardesque issue d’une réflexion du temps où j’étais prof d’électronique. Comme Titine n’est pas une voiture de compétition avec un petit 1300 de 75Cv au rendement très approximatif, inutile de trop sophistiquer ce réglage.

Comme le fil reliant le contact mobile à la bobine est débranché, je peux contrôler facilement le moment où ce contact va s’ouvrir, et ainsi, vérifier l’avance à l’allumage. Pour ce, j’utilise mon Ohmmètre qui, sur la position test diode, émet un bip quand la résistance mesurée passe à Zéro (court-circuit).

 

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Le principe de contrôle est simple. Je tourne la roue qui est toujours levée avec la quatrième enclenchée et j’observe la poulie de sortie du vilebrequin qui tourne devant le repère d’avance situé sur le carter. En tournant cette roue très doucement, la came de l’allumeur tourne aussi, et à chaque quart de tour de la came, le contact s’ouvre (provoquant une étincelle sur le cylindre correspondant quand tout est branché). J’écoute donc à quel moment le Bip de l’ohmmètre s’arrête, et là, j’observe si cet arrêt correspond au passage du repère de la poulie (cylindre n°1) devant le repère 5°. A L’aide d’une lampe de poche, j’éclaire cet endroit obscure…

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Alors là, mon réglage est au top… C’est trop beau ! Il ne faut surtout rien toucher. Encore une bonne chose de faite. Je n’ai plus qu’à raccorder mon fil à la bobine, replacer le doigt et la tête de l’allumeur, visser mes bougies neuves dans la culasse, et raccorder les fils de bougie dans le bon ordre d’allumage (1-3-4-2).

16 h 45 : tout est en place côté allumage et, à part une petite difficulté classique pour revisser mon fil sur la bobine, tout a été nickel Chrome. Toujours pas de Gremlins en vue… ça m’inquiète !

16 h 50 : Je viens de récupérer mon carburateur que j’avais stocké précautionneusement dans mon sous-sol.

 

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C’est une étape importante de ma phase de remontage et je flippe un peu. Quelle galère vais-je rencontrer ? Je commence par le placer sur ses goujons, tout en plaçant l’extrémité du ressort de rappelle de la commande d’accélérateur dans son logement. J’enquille ensuite la rotule de cette même commande dans son logement.

 

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Je fais le tour du carbu et m’aperçois que le petit ressort qui commande le starter a sauté.

 

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17 h 00 : J’ai raccroché mon petit ressort et fixé le carburateur sur le collecteur d’admission. Je voulais vérifier si rien ne traînait dans ce dernier avec l’outil du proctologue, mais je viens de me rendre compte que j’ai zappé cette étape. Ne souhaitant pas tout retirer, je prie qu’aucune bête poilue n’ai eu l’idée de déposer ses déjections, ou un quelconque outil, dans ce conduit…

 

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Je branche ma durite d’essence. Au préalable, j’ai essayé de faire couler de l’essence dans la cuve via un petit entonnoir et un tube en vinyle, mais le précieux liquide à plus polluer le sol sous Titine qu’il n’a rempli la cuve du carburateur, tout ça à cause d’un manque d’étanchéité de ma liaison avec le carbu. Peut-être qu’une partie a quand même pu rejoindre ladite cuve ? Je verrai au démarrage… 

Je rebranche les différentes durites d’eau et la câble d’accélérateur.

 

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Je passe ensuite au raccordement du starter. Je règle la tirette pour que la manœuvre de ce dernier soit complète. C’est là que je m’aperçois que je n’avais jamais vu le starter fonctionnant de la sorte. En tirant à fond la commande, je vois bien que l’accélérateur est légèrement sollicité, comme le veut le fonctionnement théorique de ce carburateur. Aurai-je amélioré cette commande à froid ?

 

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Je passe ensuite au remontage du filtre à air. Bon ! La position de l’arrivée d’essence et de son filtre m’empêche de plaquer la marmite sur son support. Je desserre cette arrivée et l’oriente plus vers le bas. Une fois en place, je serre les trois vis de fixation dans les trous que j’ai réparés et retaraudés. Mes craintes que ce filetage ne soit pas conforme aux vis, s’efface illico. Tout est parfait de ce côté. Paradoxalement, je suis inquiet car aucun Gremlins n’est encore intervenu dans ce remontage de la carburation. C’est louche, et surtout, anormal… ! Je n’ai encore jamais rien remonté sans que ça merdouille… Est-ce que ces sales bestioles auraient un soupçon de compassion ? Faut pas rêver… !

 

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Il ne me reste plus qu’à raccorder toutes les durites d’eau restantes, replacer la cartouche du filtre à air, fixer le couvercle de la marmite et raccorder les grosses durites d’air.

17 h 50 : Tout est en place côté carburation, sauf le résonnateur que j’ai décidé de réparer à coup de joint silicone noir.

 

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18 h 00 : Il est temps de remettre en place la courroie d’accessoires.

 

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Je n’ai pas trop d’inquiétude concernant cette opération. Enfin, c’est ce que je crois jusqu’à ce que je tente de récupérer mon tendeur dans Titine. « Tiens ! Il n’est pas là ? Il doit être au sous-sol… ! ». Je me précipite avec lenteur vers ce lieu de perdition, mais j’ai beau chercher, impossible de trouver la bête. Je fouille de partout, sur l’établi, sous l’établi, dans les cartons qui traînent dans le coin, sous ces mêmes cartons, dans les placards, enfin partout où cet objet pourrait logiquement se trouver, puis dans les lieux impossible… Mais rien ! Je remonte vers Titine et fouille dans le coffre et sous les sièges. Toujours rien ! Je regarde dans mon bureau, dans l’atelier de Madame… Je désespère ! C’est peut-être ça que les Gremlins préparaient ? Ils m’ont planqué mon tendeur. C’est pourtant gros comme pièce ! Je devrai y tomber dessus à un moment ou à un autre… ? En tout cas, impossible de poursuivre mon remontage sans cette partie. Bouhhhhh !

18 h 30 : Ra a déjà rejoint les bras de Morphée et le mercure vient de chuter brutalement dans le thermomètre. Je suis désespéré. Une demi-heure de perdue alors que le temps m’est compté. Je suis là, assis dans Titine, prêt à jeter l’éponge pour ce soir, quand mes yeux se posent sur une boite jaune ayant contenu une poudre chocolatée. « Tiens ! Qu’est ce qu’elle fou là cette boîte ? Je m’en sers d’habitude pour stocker des vis… ! ». Je jette un œil à l’intérieur et… ? Vous avez deviné ? J’y découvre mon tendeur complet. Mais quel couillon je fais… ! J’avais en tête que cet objet était plus gros et jamais je n’aurai eu l’idée que ce dernier pouvait rentrer dans cette boîte. Où alors, et là ça m’étonnerait, les Gremlins l’ont passé au rayon réducteur pour le planquer là… Mais je n’y crois pas trop... ! L’essentiel, c’est de l’avoir retrouvé.

Je m’empresse donc de récupérer ma courroie, de lui faire prendre le chemin pour lequel elle est destiné, c’est-à-dire autour des poulies du ventilateur, de l’alternateur et du vilebrequin. Je place la première vis de maintien du tendeur, puis je passe la courroie dans la gorge dudit tendeur avant de glisser la deuxième vis qui maintien la patte fixée vers la poulie de vilebrequin. Tout semble en place. Je n’ai plus qu’à placer les écrous et à serrer l’ensemble, tout en réglant la tension de cette courroie neuve.

19 h 20 : J’entends Madame qui ferme les volets. C’est donc bientôt l’heure du dîner. En temps normal, j’aurai tenté de tout serrer, mais là, j’ai plus envie de rentrer au chaud que de finir dans la précipitation. Demain, il fera jour…

19 h 35 : Pour éviter de perdre du temps lors de la poursuite du remontage, je récupère un tube de silicone noir et je rafistole mon résonnateur. Je le coince dans l’étau et à l’aide d’un tendeur, je m’arrange pour maintenir la zone de collage sous pression.

 

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Dimanche 24 mars 2024 – 17 h 50 : Il est sans doute tard, mais comme la semaine va être chargée, il me prend l’envie soudaine de finir ce que j’ai commencé hier. Je récupère l’écrou qui est encore rangé sur le plancher de Titine, et je le place dans l’emplacement prévu sous la vis qui maintien la deuxième patte. Après avoir récupérer les clefs qui vont bien, je serre tous les écrous, tout en jouant sur le réglage de tension de la courroie. Jusque-là, tout se passe au top. La courroie se tend bien, mais j’ignore jusqu’à quand je peux lui tirer sur le museau. J’arrête de l’étirer quand j’estime qu’elle va commencer à souffrir, puis je bloque tous les écrous. Je ne tiens pas à retrouver mon tendeur dans l’état de desserrage constater au démontage.

Pendant que j’y suis, je remonte mon résonnateur dont la réparation à l’air d’être efficace.

 

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Toujours aucun problème pour cette opération. De plus en plus inquiétant… Serai je traumatisé par toutes les galères que les bestioles poilues m’ont fait subir au point que, une réparation, quelle qu’elle soit, doit obligatoirement déboucher sur une merdouille ? Les pannes titinesques, seraient-elles devenues un paradigme ? En tout cas, pour l’instant, ce n'est que du bonheur au stade ‘plus plus…’ !

 

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Le 24/03/2024 à 22:31, Nar1955 a dit :

230 - Une remise en état nécessaire – Partie 6

...

17 h 55 : Je suis devant la boutique et il y a encore du monde à l’intérieur. Heureusement, ce n’est pas une administration qui clôt ses portes à 16 h 30 pour un horaire de fermeture officiel à 17 h 30. Je fonce à l’intérieur et trouve les pinces multiprises dans le rayon outillage. Ce n’est pas une très bonne marque, mais pour ce que j’en ai à faire, ça ira pile poil. Je cherche les bougies dans les différents rayons, mais n’en voit aucune. Je demande au vendeur :

-       « Vous avez des bougies ? »

-       « Pas en rayon, mais en stock peut-être… ! »

Je sors celle que j’ai dans la poche.

-       « Des comme celle-là … ? »

-       « Je regarde, mais ça m’étonnerait. Les voitures actuelles n’ont plus de bougie comme ça… ! »

-       « Oui mais la mienne à 50 ans… ! »

Il fouille sur son ordinateur…

-       « Normalement, il me reste un bristol avec ce modèle. Vous en voulez une ? »

-       « ??? Ben non ! J’en veux quatre… ! »

Il passe dans l’arrière-boutique et me ramène un jeu de quatre bougies sous bristol.

 

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Je paie mon dû et retourne à la maison. Sur ce coup-là, j’ai eu du bol.

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Pas d'inquiétude pour la disponibilité des bougies... Si la référence est la bonne, le BPR6ES c'est archi commun : c'est monté sur TOUS les moteurs HONDA GC, GCV : tondeuses, motoculteurs... Par contre, je ne vois pas la 304 dans la liste des applications.

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Le 25/03/2024 à 19:20, Diabolo a dit :

Pas d'inquiétude pour la disponibilité des bougies... Si la référence est la bonne, le BPR6ES c'est archi commun : c'est monté sur TOUS les moteurs HONDA GC, GCV : tondeuses, motoculteurs... Par contre, je ne vois pas la 304 dans la liste des applications.

Je viens de regarder chez NGK : j'ai pas la même réf que toi... 

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Compatible mécaniquement, mais électriquement ???

https://www.tekniwiki.com/fileadmin/emea/catalogues_pdf/fr_ngk_catalogue_vehicules_anciens_2018.pdf

Cadeau.

 

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Quelle aventure passionnante, merci de prendre du temps pour le récit !!! Vivement la suite !!!

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Le 26/03/2024 à 14:21, JB30 a dit :

Quelle aventure passionnante, merci de prendre du temps pour le récit !!! Vivement la suite !!!

Merci JB. La suite devrait arriver prochainement, si je trouve le temps pour finir mon remontage... Pourtant, ça me démange, mais j'ai un emploi du temps digne d'un chef d'entreprise (pas de ministre car j'ai des doutes sur leur charge de travail...)

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231 – Va-t-elle redémarrer ?

Mardi 26 mars 2024 – 19 h 00 : Dans la famille ‘remontage’, je voudrai… le circuit de refroidissement. C’est peut-être un détail pour vous, et par rapport à tout ce que je viens de remonter, vous auriez presque raison, car en fait, ce circuit est presque complet à ce jour. Que me manque-t-il exactement ? Le radiateur… et c’est tout ! J’en vois qui sont déçus… Vous dite qu’il n’y a pas de quoi en faire un fromage, ni un roman, et je partagerais presque votre point de vue, si un Gremlins de forte corpulence n’avait pas mis son souk.

Vous vous souvenez que, lors du démontage de cet organe, je l’avais posé délicatement près de Titine… ! Et bien, je l’ai retrouvé presque au même endroit, mais pas dans l’état où je l’avais posé. La sortie du bas est un tantinet déformée.

 

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Alors ça, c’est pas glop du tout. Ce qui n’aurait dû être qu’une formalité dans le cadre de ma remise en état, va se transformer en une nouvelle galère. Comment vais-je remettre en forme cette sortie, et surtout, comment vais-je retrouver l’étanchéité indispensable lorsque la grosse durite y sera raccordée ? Quand je disais que je voulais remettre ce radiateur en état, je pensais simplement détordre quelques ailettes et retirer tous les diptères et lépidoptères suicidaires qui tartine la face extérieure desdites ailettes. Mais là, c’est un peu plus complexe, et ça retarde d’autant le retour des premiers prouts d’une Titine en partie retapée…

Cela fait plusieurs jours que j’envisage de détordre cette sortie, et je pense avoir trouver un début de solution. Il me faut d’abord un gabarit correspondant au diamètre extérieur de la sortie. C’est avec un tube en PVC que j’ai trouvé dans ma réserve de trucs qui pourraient servir et qui ne serviront jamais, que j’envisage de réaliser ce gabarit. Il fait juste le bon diamètre. Je décide donc d’en couper une rondelle…

 

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Je place cette rondelle autour de la sortie esquintée, après lui avoir redonné un semblant de forme circulaire à l’aide de ma nouvelle pince universelle…

 

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Petit à petit, à l’aide de la pince et d’un petit marteau frappant sur un bout de quart de rond en bois, j’arrive à redonner une forme à peu près correcte à cette sortie. Le gabarit me guide pour la forme circulaire et pour empêcher de créer une déformation dans l’autre sens lorsque je frappe l’intérieur de l’orifice. Hélas, je dois arrêter la pour ce soir. Je continuerai demain en rentrant de Lyon.

 

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Mercredi 27 mars – 19 h 30 : Je ne sais pas si je dois insister pour faire mieux. Sans doute pas, car en partant toujours du principe que le mieux est l’ennemie du bien, je me méfie. Pour parfaire l’étanchéité, je verrai si un ruban de téflon pourrait faire l’affaire. Pour l’instant, comme le radiateur est dans mon sous-sol, j’en profite pour retirer tous les cadavres qui tartinent les alvéoles et pour en redresser quelques-unes que j’ai due tordre lors du démontage.

 

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Avec un micro tournevis, je fais sauter les bestioles et redresse quelques ailettes.

 

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Un petit coup de soufflette, et le résultat n’est pas si mal que ça. Il est 20 h 00 et je ne peux pas faire plus pour ce soir.

Vendredi 29 mars – 14 h 30 : Je rentre de Lyon où je viens de terminer une mission. Je vais pouvoir me consacrer à ma passion à savoir, m’occuper de Titine. Que me reste-t-il à faire ? En premier lieu, remonter le radiateur. Sans cette opération, comment tester tout ce que j’ai pu démonter et remonter depuis plus d’un mois ? Sans liquide de refroidissement, pas question de lancer le petit 1300 et donc, impossible de tester ma commande d’embrayage. Impossible non plus de vérifier si la dissection du carburateur n’a pas entraîné un bug irréversible, entrainant un de profundis juste avant son incinération ou sa satellisation. Mais surtout impossible de vérifier le bon fonctionnement de mon compteur de vitesse suite au remplacement de son câble de commande. Il y a aussi la courroie d’accessoire à tester ainsi que son galet tendeur, sans oublier de contrôler le bon fonctionnement de tout le circuit électrique, malmené suite à l’introduction et au blocage accidentelle de ma mimine dans le tableau de bord… Et je ne parle pas du démarreur que j’ai dû extraire pour faciliter l’accès du câble en vue de son extraction. En bref, je viens de fournir une montagne de jouets pour les Gremlins titinesques. Autant vous dire à quel point j’ai hâte de remonter le circuit de refroidissement, tout en flippant comme un malade en pensant à tout ce qui pourrait ne plus fonctionner. Mais bon ! Je n’ai pas l’habitude de fuir devant l’adversité. Courage Nanard.

15 h 15 : Je suis devant Titine qui n’attend qu’une chose, que je la débâche pour continuer mes interventions qui vont peut-être lui redonner vie.

 

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15 h 20 : Je sors le radiateur de mon sous-sol et je le ramène vers Titine.

 

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Avant de le replacer dans le capot et de le raccorder. Je place un ruban de téflon autour de la sortie qui a été torturée.

 

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15 h 30 : Je viens de remonter la durite du bas après l’avoir ramollie avec mon pistolet à air chaud.

 

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Bizarrement, elle s’est emboîté comme jamais elle ne l’avait fait. Je n’ose pas utiliser une expression trop graveleuse, et pourtant la comparaison est tentante. Est-ce dû à la chauffe, ou au téflon ou à l’absence de Gremlins ? Heureux celui qui a compris, alors qu’il n’y avait rien à comprendre. Pas de problème non plus pour serrer le collier, mise à part la classique fuite en avant de la vis lorsqu’elle est en contact avec la clef de 7 millimètres, entraînant la rotation du collier autour de la durite.

Je continue en branchant le petit tuyau d’évacuation permettant de faire la vidange du circuit de refroidissement sans en foutre plein le châssis, puis je fixe le radiateur sur ses silentblocs. Comme je n’ai plus de vis ni d’écrou en réserve (les Gremlins ont dû jouer avec !), j’en récupère un neuf que je trouve dans le sachet qui traîne sur le siège.

 

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Je raccorde ensuite les deux fils du thermostat qui servent à enclencher l’électro-embrayage du ventilateur. 

 

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Comme pour la durite du bas, je raccorde celle du haut en lui chauffant les côtelettes, et comme celle du bas, elle rentre comme dans du beurre.

 

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Mais en faisant le tour de Titine pour trouver un meilleur angle pour le serrage du collier, mes yeux tombent sur quelque chose qui me chafouine au niveau de l’accélérateur…

 

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Si vous ne connaissez pas Titine, cela ne vous choquera peut-être pas. Mais moi, ça me heurte le néocortex. Le câble d’accélérateur a été monté en dehors de sa gorge. Je desserre l’écrou de blocage, tire un tantinet sur le câble, le passe dans sa gorge, et resserre l’écrou.

 

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Cette fois, ça me plait.

Je rebranche la batterie…

 

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… et je commence à remplir le radiateur. Tout commence bien. Le niveau commence à monter…

 

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Ne pouvant en rentrer plus, j’arrête là mon remplissage.

16 h 12 : Instant crucial… Tout est près pour faire un essai de démarrage de Titine. Mais va-t-elle démarrer après tout ce que je lui ai fait subir ? je m’assieds à la place du chauffeur (difficile de faire cet essai côté passager…)

 

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Cela fait pas mal de temps que je n’ai pu m’assoir sur ce siège encombré jusqu’alors par un tas de vis, boulons, outils et pièces détachées du petit 1300. Je tourne la clef de contact…

 

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Les voyants s’éclairent tous normalement. La batterie n’est donc pas à plat complètement. Je pousse la clef un peu plus loin… Le démarreur se lance pendant quelques secondes, celui-ci tourne impeccablement (ouf… !), mais rien ne se passe côté prouts.... Je retente un essai… Toujours rien. Mais quel gland je fais. Je n’ai pas tiré le starter. Ce genre de moteur a beaucoup de mal à se lancer à froid sans starter, et là, il est vraiment froid, sans compter sur le fait que l’essence a dû quitter la tuyauterie pour rejoindre le réservoir depuis belle lurette. Je tire donc sur la tirette du starter (elle porte bien son surnom… !) et lance de nouveau le démarreur en priant Saint XL3S de ne pas m’obliger à rechercher une panne provoquée par un gremlins qui aurait glissé un bug dans mon remontage.

Après quelques secondes, le petit 1300 s’élance pour quelques tours puis cale. Re-ouf… ! Je n’ai déjà pas de problème flagrant côté allumage et côté carburateur. Un petit réglage sans doute, mais pas de remontage à la Dugenoux… Deux soucis de moins… ! Je relance de nouveau le démarreur et, en jouant sur la tirette du starter, j’arrive à stabiliser le ralenti. Alors ça, c’est le pied. Aucun Gremlins n’est venu mettre sa zizanie dans ma mécanique.

J’attends que le petit 1300 monte en température pour que le calorstat s’ouvre et que le liquide de refroidissement circule dans tous les tuyaux. Pour vérifier cette ouverture, je regarde le niveau de liquide dans le radiateur. Une baisse brutale de ce niveau est le signal d’ouverture dudit calorstat. En attendant, de petites fumeroles d’échappent du radiateur et du pot d’échappement. Pour le radiateur, ce n’est pas grave car elles sont dues à quelques gouttes de liquide qui ont décidé de ne pas rejoindre le bon orifice. Par contre, côté échappement, cela me rappelle que j’ai encore cette histoire de soufflet de cardan à vérifier. Il doit y avoir un petit trou, mais jusqu’alors, je n’ai pas réussi à le repérer.

Soudain, j’entends comme un bruit de billes tournant dans une vieille gamelle. J’essaie, à l’oreille, d’en définir la source, mais impossible de la localiser. Je suis prêt à utiliser la méthode indienne qui consiste à plaquer l’oreille sur la voie ferrée pour écouter si un train arrive, mais le vacarme s’estompe et finit par disparaître… Mince ! Il va falloir attendre que ça se reproduise… si ça se reproduit un jour !

16 h 20 : Le niveau d’eau vient de baisser brutalement.  

 

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Je laisse tourner le cœur de Titine encore quelques secondes, puis je coupe le contact pour pouvoir rajouter du liquide. Inutile d’amener du liquide trop froid dans le moteur chaud.

Je prends mon bidon et commence à verser le liquide vert dans le radiateur. Mais Eole a décidé de remplacer les gremlins. Suite à une de ses rafales, le liquide quitte sa trajectoire allant du bidon à l’orifice du radiateur pour aller du bidon… vers tout ce qui traîne autour dudit radiateur, mais hélas, plus dans le trou.

 

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Oui, oui ! Je vous ai entendu et vous avez raison. « Mais pourquoi t’as pas pris un entonnoir espèce de benêt… ? ». Tout simplement parce que je ne l’ai pas trouvé et parce que je suis impatient de redémarrer mon petit destrier. Là, j’ai carrément confondu vitesse et précipitation. Je suis bien avancé maintenant ! Il va falloir tout essuyer si je ne veux pas générer de nouvelles fumeroles.

16 h 30 : J’ai relancé le petit 1300 et cette fois, tout va bien. Je remonte la calandre pour retrouver cette bouille de mini 504 que j’aime bien et qui m’a fait craquer en 2012.

 

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Maintenant que le petit moteur tourne rond, avec un bon ralenti stable à 700 tours/minute. Je passe à ma deuxième angoisse : L’embrayage… Est-ce que ma purge a été suffisamment efficace pour retrouver un bon fonctionnement de cet élément indispensable ? Fébrilement, j’appuie sur la pédale, et avec les gestes doux d’une infirmière qui retire les points d’un patient opérer à cœur ouvert, j’essaie d’enquiller la marche arrière. Il faut dire que c’est la seule vitesse que je peux passer, car tout passage d’une marche avant mal gérée, se traduirait par la destruction du pare choc et de l’empilage de portes et fenêtres, placé devant Titine pour être à l’abri, en attendant d’être utilisés pour fabriquer une serre pour nos plantations (Je n’avais aucun autre emplacement pour les stocker à l’abri.). Si j’entends le moindre craquement suspecte dans la boîte à vitesse, j’arrête mon mouvement. Le levier arrive petit à petit à l’emplacement voulu, et rien d’anormal ne se passe. Je lâche doucement la pédale d’embrayage et Titine entame lentement une marche arrière. Re-re ouf ! Pas de gremlins là-non plus. Je n’en reviens pas. Toutes mes réparations semblent couronnées de succès. Suis-je au paradis ? Je fais quelques manœuvres en passant successivement de la première à la marche arrière, et tout est vraiment au top. Comme nous sommes près des fêtes de Pacques, je suis sûr que tous les gremlins sont partis avec les cloches. C’est sûrement pour cette raison que rien ne cloche (Il fallait que je la fasse celle-là… !).

16 h 35 : Je place Titine face au portail et, avant de faire un essai sur route, je vérifie le fonctionnement de tous les accessoires électriques. Sait-on jamais ! Il se peut que mon trifouillage dans le tableau de bord est réveillé quelques vieux faux contacts des familles…

 

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Mais non ! Tout à l’air de fonctionner correctement, sauf le lave-glace, mais ça, ça ne m’étonne qu’à moitié. Un arrêt prolongé de la petite pompinette a tendance à la faire passer dans une léthargie que seule une bonne intervention peut contrarier. Je verrai ça dès que possible.

Bon ! Si je fais le bilan, il ne me reste plus qu’à vérifier le fonctionnement de ce qui m’a posé le plus gros problème : Le compteur de vitesse. Mais pour ça, il faut que je sorte Titine sur la route et que je lui fasse faire un petit tour. Je récupère mes papiers dans la maison, rassemble un peu ce qui traîne sur le plancher de mon petit destrier pour placer une partie dans la boîte à gants, et l’autre dans le coffre qui commence à ressembler à l’appartement d’un type ayant le syndrome de Diogène. Une fois à la place du chauffeur, j’ouvre le portail avec la télécommande et sors sur la rue. Quel plaisir de reprendre le volant de cette merveilleuse petite auto.

Dans un premier temps, je pars en direction de Pont-d’Ain, mais à peine ai-je fait 50 mètres, que j’entends un bruit métallique étrange, qui n’a rien à voir avec un bruit mécanique. Je m’arrête illico et regarde un peu sur la route si je n’ai pas perdu quelque chose… Et en effet, j’ai bien perdu…

 

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… une clef plate. C’est ma petite clef de 7mm et 8mm qu’un gremlins m’avait choppée des mains et que je n’avais pas pu retrouver sur le moment. Le temps s’écoulant inexorablement, j’avais complètement zappé cet épisode. Combien d’outils sont-ils encore planqués dans les tréfonds du capot titinesque ? Impossible à savoir puisque mon neurone mémoire à décidé de partir à la retraite… Je récupère ma clef, la glisse dans le coffre avec tout ce que j’ai dû utiliser pour cette remise en état, sans jamais avoir eu le temps d’y remettre en place dans mon atelier (ou ailleurs… !).

Après l’épisode de la clef fugueuse, je reprends ma route. Je circule toujours dans ma rue, mais je fais un premier constat :

 

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Mon compteur indique bien une vitesse différente de l’arrêt total, et le compteur kilométrique vient d’enregistrer ces premiers 200 mètres. Alors là, je loue les cloches de Pacques d’avoir embarquer les gremlins avec elles. Encore une réparation couronnée de succès. Je descends jusqu’à Pont-d’Ain où je prends la direction d’une grande surface avec l’intention de faire le plein…

 

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Mais arrivé au rond-point qui me permettrait de rentrer sur la station, je me ravise et prends la direction de Poncin et du Cerdon.

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Sur la grande ligne droite, le bon fonctionnement du compteur est confirmé.

 

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Chose étrange, en regardant la vitesse affichée, je constate qu’il y a une différence notable entre l’indication du compteur et la vitesse ressentie. Faisant confiance à l’indication, je me rends compte que j’ai roulé, pendant presque deux ans, un tantinet au-dessus de la vitesse réglementaire. Comme quoi, ce tachymètre à son utilité, même si je suis persuadé que rester les yeux rivés dessus pour éviter un PV est beaucoup plus dangereux que regarder la route. Il faut choisir entre accepter de payer un impôt supplémentaire ou faire un strike dans un groupe de cyclistes. Vous, je ne sais pas, mais moi, j’ai choisi… Les cyclistes, même s’ils se comportent souvent comme des poules, ne méritent pas de finir ainsi.

Autre chose qui me réjouit, il n’y a plus de ronflette au niveau des roues arrière. Malgré toutes ses bonnes nouvelles, J’ai quand même un petit regret, c’est que la météo ne se prête pas à une balade en mode cabriolet… Zeus est omniprésent et je sens qu’il attend la moindre occasion pour me balancer une douche à sa façon.

 

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S’il n’y avait pas cette menace du résident de l’olympe, je me taperais bien le Cerdon (Pas la boisson, car je n’y ai pas droit en ce moment, mais le col du même nom…), mais j’ai peur de prendre la flotte. J’ai peur aussi que cela fasse trop pour une Titine en convalescence. Je décide donc de ne pas tenter le diable et ferai demi-tour dans Poncin.

Arrivé à l’intersection pour aller sur Neuville-sur-Ain, je décide de ne pas pousser jusqu’à ma destination initiale, mais de prendre cette direction afin de revenir à Pont d’Ain par cette route.

 

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C’est là que le bruit de gamelle revient, puis disparaît de nouveau après quelques secondes seulement. Serait-ce un roulement de l’alternateur qui me joue des tours ? Est-ce que ma courroie est trop tendue, ce qui mettrait ledit roulement sous contrainte ? Cela ne peut pas provenir de la butée d’embrayage, car pédale d’embrayage enfoncée ou pas, le bruit reste le même. Ce n’est pas non plus au niveau de la boîte ni au niveau des trains roulant, car à l’arrêt ou en roulant, rien ne change. Tant pis ! J’avais déjà perçu ce bruit il y a quelques années et comme celui-ci avait disparu, je n’ai jamais pu en trouver l’origine.

Arrivée à Pont-d’Ain, comme Titine tourne comme une horloge et que mon plaisir d’être à son volant est presque à son maximum, il me vient l’idée d’immortaliser cet instant par une photo bucolique. Je pars donc en direction de Château-Gaillard via Priay, car sur cette route, j’ai repéré un champ de colza qui fera un superbe décor…

 

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Arrivée sur place, je prends une petite route qui circule à travers la campagne. Je trouve un emplacement qui me semble au top. Bon, je n’ai pas pris mon pied photo, mais qu’importe. Je tâcherai de ne pas avoir la bloblote. Il faut dire que Ra n’étant pas présent, cela diminue nettement la luminosité et par là même, augmente le temps de pose de mes photos, surtout que je veux éviter de mettre le flash.  

 

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Je contrôle le résultat… Bof ! J’aurai pu faire mieux, mais pour des photos improvisées cela suffira. Le tout, c’est de garder un souvenir de ce bon moment.

17 h 50 : je suis de retour à la maison et tout a été pour le mieux. Je regarde le compteur kilométrique…

 

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Titine a parcouru 34 kilomètres, et même si cette distance est ridicule, elle a été suffisante pour contrôler pas mal de points. Je peux dire que côté démontage et remontage, il n’y a pas eu de bug. Apparemment, le démontage et réglage du carburateur a porté ses fruits puisque le ralenti semble au top et que les démarrages se font sans soucis. Côté embrayage, les vitesses passent en douceur et sans bruit suspect. Le démarreur bosse sans rechigner. Le compteur de vitesse remplit enfin son rôle sans problème. La courroie d’accessoires n’émet plus de couinement inquiétant. Je n’ai pas de fuite sur le circuit de refroidissement. J’ouvre le capot. Le niveau de liquide de frein n’a pas bougé d’un iota.

 

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En bref tout est parfait dans le meilleur des mondes. Mais Pacques ne durera pas éternellement, et les gremlins risquent bien de repointer leur nez. J’ai toujours mon problème de fuite de graisse sur le soufflet du cardan, et ça, il va falloir y remédier. J’ouvre le capot et je jette une fois de plus un œil dans la direction de l’objet du délit…

 

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Bizarre… ! Il se peut que mes yeux de taupe bigleuse me jouent des tours, mais il me semble qu’il manque quelque chose. Je ne sais pas si vous êtes du même avis, mais un collier devrait normalement serrer le soufflet sur la partie métallique du cardan et ainsi, éviter de laisser la graisse s’échapper par cette extrémité. Mais est-ce bien par là qu’elle s’échappe ? Il va falloir contrôler ça. En attendant, et par sécurité, je vais devoir acheter un collier relativement fin.

Mais pour l’instant, ne gâchons pas le plaisir de retrouver enfin Titine en forme. Cette sortie n’a donc été que du bonheur…

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Pour ton compteur et ta sensation d'avoir pris le risque d'être un grand délinquant routier pendant sa période de grève gremlinesque, je pense qu'il faudrait faire un tour à Sèvre au pavillon des poids et mesures ;)

 Un étalonnage te permettrait de te sentir moins coupable, car ces instruments dans leur déclinaison automobilesques sont loin de la précision Suisse (pourtant Sochaux -Montbéliard n'est pas si loin de la frontière Helvète), et ils sont menteurs comme pas un pour flatter l'égo du conducteur fier d'atteindre des vitesses stratosphériques digne du Guiness book.

 

Sans sortir des chronomètres de nos grands pères, ceux qui permettaient aux trains d''être à l'heure

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une simple gourde, voire un téléphone lié au ciel dans des fonctions équivalentes,  devrait déjà te permette d'affiner la marge d'erreur de ton instrument de mesure. Au pire un truc qui permet aussi de te faire une idée ce sont les radars, pas ceux liès à la cassette de Bercy mais les pédagogiques qui te donnent des bons points en passant au vert ;) 

Modifié par Ze Fifi
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Le 01/04/2024 à 10:05, daniel762 a dit :

Le bruit intermittent, ce ne serait pas un Gremlin endormi qui ronfle par instants ?

Tu as sans doute raison Daniel. Pour ce bruit de gamelle, je sais pas, mais ma dernière sortie en a trouvé un... A suivre

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Le 01/04/2024 à 11:19, Ze Fifi a dit :

Pour ton compteur et ta sensation d'avoir pris le risque d'être un grand délinquant routier pendant sa période de grève gremlinesque, je pense qu'il faudrait faire un tour à Sèvre au pavillon des poids et mesures ;)

 Un étalonnage te permettrait de te sentir moins coupable, car ces instruments dans leur déclinaison automobilesques sont loin de la précision Suisse (pourtant Sochaux -Montbéliard n'est pas si loin de la frontière Helvète), et ils sont menteurs comme pas un pour flatter l'égo du conducteur fier d'atteindre des vitesses stratosphériques digne du Guiness book.

 

Sans sortir des chronomètres de nos grands pères, ceux qui permettaient aux trains d''être à l'heure

ChronoSNCF.thumb.jpg.c6c1207cd5abe24379ca90235c877070.jpg

 

une simple gourde, voire un téléphone lié au ciel dans des fonctions équivalentes,  devrait déjà te permette d'affiner la marge d'erreur de ton instrument de mesure. Au pire un truc qui permet aussi de te faire une idée ce sont les radars, pas ceux liès à la cassette de Bercy mais les pédagogiques qui te donnent des bons points en passant au vert ;) 

Mon cher Ze Fifi. Je t'avais répondu mais un Gremlins est venu foutre son souk dans mon ordinateur. Pour répondre à ta proposition, j'avais essayé d'étalonner le compteur de vitesse avec la gourde. J'avais pu caller l'aiguille à 7 km/h en dessous de la vitesse indiquée par la gourde à 100 km/h (presque plus précis que la plupart des compteurs). C'est lorsque j'avais démonter mon tableau de bord pour plusieurs interventions.  

Quant au radar pédagogiques, ils pésentent parfois des erreurs non négligeables entre deux de ces engins (plus ou moins 10 km/h à 60 km/h par rapport à la gourde). Qui croire

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En général les radars pédagogiques sont assez d'accord avec mes différentes gourdes (gps voiture, Waze, Map's) ( de l'ordre de 1 km/h) et depuis des années je roule en "vitesse GPS" sans recevoir de photos dédicacées donc ce doit être pas mal😇Mais compteur il faut en rajouter (environ 5 à 10 km/h en moyenne) pour être à la vitesse réglementaire, en gros 100 km/h compteur fait un 90 km/h réel.

 

Sinon la solution de te coller à 90km/h continu sur une portion assez longue et de prendre un chrono de borne à borne sur 10 km (idéalement sur voie rapide ou autoroute).

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Bravo, c'est toujours gratifiant le test routier après avoir fait des travaux... Quand on constate qu'on a bien résolu le problème ;) 

J'ai du rater le passage où tu règle le souci de compteur, quelle en était la cause finalement ?

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Hello

De passage par ici je constate que la grosse révision réparation a portée ses fruits, pas de Gremlins caché pour saboter le travail de mister Nanar.

Les sorties titinesques sont pour bientôt, on va encore se régaler de chouettes photos.

A bientôt JM 

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Le 02/04/2024 à 00:04, Ze Fifi a dit :

En général les radars pédagogiques sont assez d'accord avec mes différentes gourdes (gps voiture, Waze, Map's) ( de l'ordre de 1 km/h) et depuis des années je roule en "vitesse GPS" sans recevoir de photos dédicacées donc ce doit être pas mal😇Mais compteur il faut en rajouter (environ 5 à 10 km/h en moyenne) pour être à la vitesse réglementaire, en gros 100 km/h compteur fait un 90 km/h réel.

 

Sinon la solution de te coller à 90km/h continu sur une portion assez longue et de prendre un chrono de borne à borne sur 10 km (idéalement sur voie rapide ou autoroute).

Pour le test du compteur, je l'ai fait sur Autoroute à 110 km/h sur 10 km. C'était sur le 407 et le compteur était faut de 5 km/h. Pour Titine, je me suis servi de la gourde et je trouve 7 km/h d'écart à 100 km/h. L'avantage de la gourde, c'est que tu peux avoir une vitesse instantanée et que tu n'es pas obligé d'avoir la montre sous les yeux au moment où tu veux commencer et finir le test. Il suffit d'une bonne ligne droite et de l'absence de quidams à deux roues ou à pied. L'avantage sur Titine, c'est que pour l'étalonnage, tu retires la vitre du compteur, tu retires l'aiguille, puis tu la replace un peu plus loin. C'est empirique comme système, mais au bout de 10 ou 20 manœuvre, tu arrives à un résultat correcte (Impossible à faire sur une poubelle moderne).

Quant aux radars pédagogiques, quand ceux-ci fonctionnent (ce qui n'est pas très fréquent), les écarts par rapport à une gourde sont parfois notables. J'ai pu constater des écarts 6 ou 7 km/h, en plus ou en moins (pour une vitesse de 70 km/h en dehors d'une agglomération et en étant seul sur la route). 

Pour moi, et toujours en dehors des agglomération, la gourde est le moyen le plus fiable. J'ai parfois été flashé sur une portion à 90 alors que la gourde indiquait 90, mais je n'ai jamais reçu le PV (Défaut du radar sans doute). C'est pas fiable ces sales bêtes...!

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(modifié)
Le 02/04/2024 à 10:28, tobix79 a dit :

Bravo, c'est toujours gratifiant le test routier après avoir fait des travaux... Quand on constate qu'on a bien résolu le problème ;) 

J'ai du rater le passage où tu règle le souci de compteur, quelle en était la cause finalement ?

Cher Tobix. merci pour ton message. Pour le soucis du compteur, c'étai le câble qui s'était cassé mais fin 2022. Depuis, je roulais à l'aveuglette, aussi bien au niveau vitesse qu'au niveau nombre de kilomètres parcourus (Pas glop). Pour le réglage du compteur, je l'avais fait en 2020 ou 2021 en rase campagne suite à l'intervention dans le tableau de bord pour régler un problème de voyants et de jauge. Lors d'une sortie suivante à Ambérieu, l'aiguille s'était détachée et était tombé sur le bas du compteur. J'avais utilisé un petit bout de câble électrique pour la récupérer et la réenquiller, au hasard dans un premier temps, puis en la réglant en m'aidant de la gourde. C'est là que j'ai pu obtenir environ 7 km/h d'écart (Pouvais pas faire mieux sans risquer de faire pire... !)

Modifié par Nar1955
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Le 03/04/2024 à 09:05, JMF67 a dit :

Hello

De passage par ici je constate que la grosse révision réparation a portée ses fruits, pas de Gremlins caché pour saboter le travail de mister Nanar.

Les sorties titinesques sont pour bientôt, on va encore se régaler de chouettes photos.

A bientôt JM 

Salut mon cher JMF. En effet, il est prévu une sortie pour début mai et c'est bibi qui doit se coltiner son organisation. Je tâcherai de ne pas oublier le CANON.

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Le 03/04/2024 à 10:28, ardennes3 a dit :

Pas de gremlins la fée du logis serrait-elle passer ?????????????

Pas tout à fait. Le post ci-dessous t'en dira un peu plus... Merci pour ton message

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Le 04/04/2024 à 07:12, scenic_en_colere a dit :

Tout d'abord meilleur santé et prend soin de toi à priori tu as eu des petits soucis.

 

Quelle belle lecture, ça roule,  ça donne la vitesse, impeccable en ce début de printemps . Bonne route 

Merci beaucoup pour ton message concernant ma santé. Je ne suis pas encore au fond du trou car Titine a encore besoin de moi. Tous les Gremlins n'ont pas encore quitté mon petit destrier... Mais je les aurai un jour, je les aurai... !

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232 - Alerte ! Les Gremlins sont de retours…

 

Samedi 30 mars 2024 – 10 h 30 : Zeus attend sournoisement de nous larguer quelques seaux de H2O et je dois faire des courses. Tant pis, je décide de prendre Titine quand-même. De toute façon, j’ai envie de la sortir, et je ne crois pas que ce soit l’autre emplumé qui va m’en empêcher. Je vais en profiter pour passer chez Roady et peut-être chez Tonton la bricole pour trouver le collier qui va peut-être m’aider à supprimer mon problème de graisse brulée sur l’échappement.

Je débâche mon petit destrier et monte à bord. Côté démarrage, c’est un rêve. Dès que je tourne la clef, le petit 1300 se lance immédiatement et il tient le ralenti. J’ouvre le portail et sors sur la rue.

11 h 00 : Je commence par la pharmacie à Pont-d’Ain. Hélas, je ne trouve pas tout ce que veut Madame. Je décide donc de voir si la pharmacie d’Ambérieu peut me fournir. De plus, cette pharmacie est proche de Tonton la bricole et de la boulangerie où je vais chercher mon pain.

11 h 15 : Je n’ai pas eu plus de chance à la pharmacie d’Ambérieu. Côté tonton la bricole, j’ai acheté deux colliers serflex de tailles différentes et deux bombes d’antirouille pour traiter des parties qui peuvent être attaquée par la Dame en rouge. Mais ces colliers me plaisent qu’à moitié, car le système de serrage à vis est relativement volumineux et j’ai peur qu’il amène un balourd lorsque les transmissions sont en rotation rapide (au-delà de 200 km/h…).

 

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Il me faudrait un collier spécial que je pense trouver chez Roady. Je passe d’abord à la boulangerie. En sortant, Zeus commence à ouvrir les vannes. De grosses gouttes tombent sur le parebrise.

11 h 45 : Je suis dans la boutique pour mon collier. Le vendeur qui me conseil habituellement me lâche avec un grand sourire un :

-       « Vous n’avez pas décapoté aujourd’hui ? »

-       « Heu non ! J’ai peur qu’il pleuve… ! »

-       « Vous avez besoin de quelque chose ? »

-       « Je cherche un collier pour serrer un soufflet sur le cardan… ! »

Il cherche avec moi dans les rayons, mais ceux qui sont exposés sont les mêmes que ceux trouvés dans le magasin précédent.

-       « Est-ce que vous avez des colliers autres que des Serflex ? »

-       « Je vois de quoi vous voulez parler ! Je pense que mes collègues en ont… ! Vous voulez aussi de la graisse ? »

-       « J’en ai, mais si vous en avez … ! »

Sur ce, il passe dans l’arrière-boutique et revient deux minutes plus tard avec un collier comme celui demandé.

-       « C’est ça que vous vouliez ? Pour la graisse, j’en n’ai plus… »

 

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-       « C’est exactement le type de collier auquel je pensais ! Il faut une pince spéciale je crois ? »

-       « Oui, mais mes collègues arrivent à le serrer avec une petite tenaille… ! »

-       « Merci beaucoup ! Je vous dois combien ? »

-       « C’est pour la 304 ? »

-       « Oui ! »

-       « Cadeau… ! »

-       « Alors ça… ! Merci beaucoup !»

En sortant, je me rends compte que Zeus se lâche ? Cette fois, l’élément liquide est vraiment abondant. Tellement abondant que, lorsque je démarre, un filet d’eau venant du joint supérieur de parebrise me coule sur le genou. Mais après quelques mètres, le filet se tari. Je bascule le petit interrupteur des essuie-glaces. Oups ! Ceux-ci ne démarrent pas. J’appuie un petit coup sur l’extrémité du levier des feux qui sert en même temps de commande de lave-glace. Les deux bras caoutchoutés balaient un coup, puis reviennent en position repos. Je fais ça trois ou quatre fois, le temps de me garer sur le parking de la grande surface attenante, car j’ai encore quelques courses à faire dans celle-ci.

12 h 30 : Je ressors avec quelques bouteilles, car nous recevons une partie de la famille demain (une quinzaine de personnes). J’essaie de tout caser dans le coffre de Titine qui ne ressemble plus à rien, à part peut-être la décharge de Dandora au Kenya. De là, je retourne à la maison. Mais à peine ai-je fait une cinquantaine de mètres depuis le parking, qu’un bruit étrange me perturbe le conduit auditif. Ce bruit vient nettement de l’arrière et ne peut provenir que du train roulant. A première vue, et même à première oreille, ce tintamarre semble provenir des freins. Mais rien n’est moins sûr… Chose étrange, le bruit finit par disparaître et à me lâcher les baskets jusqu’à la maison.

12 h 50 : Je suis à la maison et je remets Titine sous sa bâche. Cette sortie ne me remplit pas d’allégresse car j’ai l’impression que les gremlins sont de retours.

Dimanche 31 mars – 10 h 00 : La famille n’est pas encore là et je dois faire le Loto et chercher du Pain avant l’arrivée du petit dernier et de sa compagne qui doivent me filer un coup de main à 11 h 00. Je sors et me dirige vers l’Auris, quand je me ravise. Et si je prenais Titine ? Je la devine qui m’attend sous sa bâche et, comme un zombi, je me dirige vers elle. Je retire sa couverture, m’installe au volant et, la clef étant sur le contact, je lance le démarreur. Comme hier, le petit 1300 démarre au quart de tour, mais a un peu plus de mal à trouver le bon régime pour ne pas caller. Cependant, après ouverture du portail, je me retrouve sur la route pour aller, dans un premier temps, faire mon Loto à Pont-d’Ain. Mais dans la descente pour aller à Varambon, le tintamarre de la veille refait surface, puis s’arrête. C’est un peu le même bruit que font les freins à tambours quand vous les sollicitez pour la première après avoir fait une sortie sous la pluie les jours précédents. Comme Zeus a fait des siennes la veille, je ne m’inquiète pas outre mesure, surtout que le bruit vient de disparaître.

10 h 20 : Je sors du bureau de Tabac avec les 12 € que je viens de gagner. Ce n’est pas avec ça que je vais faire le tour de l’Angleterre avec Madame et titine. Je remonte dans mon petit destrier, lui fait faire demi-tour, et me dirige vers Priay où j’ai bien l’intention d’acheter le pain pour les affamés qui ne vont pas tarder à débarquer à la maison. Hélas, juste après le carrefour principal de Pont-d’Ain, le vacarme revient de plus belle. Cette fois, je flippe vraiment, car ce dernier n’a pas l’air de vouloir cesser. C’est même devenu un embrouillamini de grincement, de raclage, de couinement, de tôle froissée. En bref, quelque chose que mes oreilles de branquignole mécanicien ne peuvent même pas supporter. Comme dirait notre regretté Cloclo : ça s’en va et ça revient, c’est fait de tout petit rien… mais ces petits rien, dont l’origine vient incontestablement des roues arrière, me déclenchent des sueurs glacées qui dégouline le long de mon canal rachidien. Mais que se passe t ‘il ? Est-ce une roue qui est en train de mettre les voiles ? Possible, car par moment, j’ai l’impression qu’un des pneus frotte contre quelque chose… ! Pour couronner le tout, je suis dans une zone où tout arrêt se traduirait par le trépas inéluctable de Titine et de son chauffeur. Il faut que j’avance… Dans un virage, le bruit semble avoir disparu. Je respire… Hélas, je ne prends qu’une bouffé, car ça revient de nouveau… Arghhhh ! Je peste car les Gremlins sont vraiment de retours.

10 h 30 : J’arrive vers la patte d’oie qui doit m’envoyer, soit à la maison, soit au village de Priay où je dois acheter les 4 baguettes de pains pour les invités. Je dois vite prendre une décision. Si je me dirige sur Priay, je risque de le regretter car quelque chose va lâcher, j’en suis à peu près sûr, et le plaisir de cette balade sera complètement gâché. Si je retourne à la maison, vais-je avoir le temps de sauter dans l’Auris, de foncer au village, d’acheter le pain en priant Sainte farine qu’il n’y ait pas trop de monde devant moi, puis de revenir à la maison avant 11 h 00 ? Mais la santé de Titine est prioritaire, et c’est la mort dans l’âme que je prends la direction de la maison.

10 h 35 : Titine est revenu sous son carport, et rien n’a encore lâché. Ouf… ! Je vais pouvoir l’ausculter tranquillement dès que j’aurai quelques heures devant moi. (Ce n’est pas gagné… !). Je fonce vers la Toyota, démarre sur les chapeaux de roue, et fonce vers la boulangerie.

Lundi 1er avril – 10 h 30 : La journée d’hier s’est super bien passée côté fête de famille. Pour la petite histoire, j’ai pu acheter le pain et revenir à 11 h 00 pile à la maison. J’étais pile-poile synchro avec notre petit dernier qui a dû avaler une montre de précision Suisse. Par contre, je n’ai rien dormi de la nuit, essayant de ressasser tout ce que les Gremlins auraient pu trafiquer pour me pourrir la vie et faire en sorte que Titine soit fidèle à elle-même… Toujours malade quand il ne faut pas… ! Dans mes insomnies, je suis arrivé à la conclusion que, si c’est un écrou de roue qui s’est desserré, ce ne peut être que celui de la roue gauche, puisqu’il se dévisse dans le sens de rotation de la roue en marche avant. Je vais donc commencer par vérifier cette roue.

Je place un cric pour dégager le pneu du sol afin de vérifier si j’ai bien du jeu dans cette roue comme le veut mon raisonnement.

 

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Mais une fois le pneu libéré du poids de Titine, je ne perçois aucun jeu dans cette roue. Elle tourne librement, avec un léger bruit de frottement des garnitures, et j’ai beau la cigogner dans tous les sens, tout est anormalement normal… J’enrage ! Mon raisonnement s’écroule comme un château de sable après l’arrivée d’une vague un peu trop forte. Il n’y a pas à remuer du popotin pour déféquer le long d’une règle, il faut que je pousse mon enquête un peu plus loin. Comme cette roue est levée, j’ausculte le dessous des ailes pour vérifier si frottement il y a eu.

Bon ! Quelque chose attire mon regard et ce n’est pas la première fois…

 

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Il y a une trace de frottement suspecte sur l’amortisseur…

 

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Mais comment le pneu peut-il frotter là-dessus ? Mystère et bubble-gum… ! La roue ne bougeant pas et le jeu entre le pneu et l’amortisseur étant de l’ordre du centimètre, c’est très inquiétant…

Il faut pousser le bouchon plus loin… Je commence par retirer la roue.

 

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Les petites vis qui maintiennent le tambour sont toujours là. Leur utilité se limite au maintien de tambour lorsque la roue est enlevée. Je retire ces dernières pour voir ce qui se passe à l’intérieur.

Je retire ledit tambour sans difficulté quand soudain, quelque chose tombe sur la plaque en plastique verte qui se trouve sur le gravier et sous Titine. Je chausse mes lunettes et retrouve l’objet en question…

 

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Mais qu’est donc ? Et là, pas besoin d’être expert en mécanique pour voir que ledit objet n’est autre qu’un rouleau d’un roulement… Oups… ! Ce bout de ferraille, même si ce ne peut être que lui le responsable de ce foin, n’a rien à faire à cet endroit. Mais d’où vient-il ? Je dois vérifier les deux roulements en place, même s’il me parait impossible que l’un d’entre eux ait pu être trucidé par un gremlins particulièrement sauvage. « Pourquoi impossible me direz-vous ? ». Parce que le capot qui évite à la graisse de foutre le camp est toujours en place et qu’une pièce de cette taille ne peut s’échapper par ce côté. Idem pour le roulement intérieur qui est normalement plaqué contre la butée et dont les galets sont orientés vers l’intérieur du moyeu. S’ils avaient dû prendre la poudre d’escampette, je les aurai retrouvés à l’intérieur de ce moyeu et amalgamé avec la graisse. Ce ne peut être qu’un rouleau de l’ancien roulement qui s’est éclaté quand j’ai voulu le sortir lors de ma dernière intervention. Cette petite pièce a dû se planquer quelque part dans le système de freinage et, au hasard d’une secousse et à cause de la gravitation, est venu rejoindre le bas du tambour. Avec la rotation de se dernier, lorsque Titine roule, il a dû se coincer par moment antre la mâchoire de frein et ledit tambour, entraînant ce bruit de frottement, de gamelle et de garnitures qui frottent. Si j’avais continué à rouler, ce morceau de métal aurait fait quelques dégâts non négligeables au niveau des freins, pouvant aller jusqu’à la destruction d’une garniture, le blocage d’une roue et la destruction du tambour sous forme de grosses rayures profondes style Grand Canion… Je regarde s’il n’y a pas eu, quand-même, un début de catastrophe… Le tambour présente en effet quelques rayures, mais celle-ci sont à peine perceptibles lorsque j’y passe le doigt. J’ai vu pire au niveau des disques de frein et je décide de ne pas aller jusqu’à la rectification dudit tambour. Je donne seulement un petit coup de papier de verre gros grains, histoire de retirer quelques aspérités, mais je ne vais pas aller plus loin. Et si j’en profitais pour voir la position de mon roulement intérieur ? Vous savez, c’est justement celui qui s’était comporté comme une tête de mulle en ne voulant pas rentrer sur la fusée, et dont le retrait de son prédécesseur avait nécessité l’intervention rapide et efficace du fiston… ! Je commence par chercher douille de 29 qui va me permettre de retirer l’écrou de roue. Je la cherche dans le coffre, au milieu de ce bric-à-brac qui commence à me peser sur le haricot… et sur les suspensions arrière de Titine. Bon ! Elle n’est visiblement pas là. Je la cherche dans ce qui reste d’outils dans la caisse à clous… Elle n’est pas là non plus. Mais où est donc passée cette foutue douille.

11 h 30 : Impossible de mettre la main sur mon outil. Je me demande où les gremlins auraient pu la planquer. Tant pis ! Je la chercherai plus tard. Dommage pour aujourd’hui, mais je n’ai plus le temps de continuer mes investigations. Je reprendrai ça dès que possible.

Mardi 2 avril – 10 h 10 : Je viens de retrouver ma douille. Elle était encore accrochée à ma clef dynamométrique qui était elle-même planquée sous des couvertures dans le coffre. Mais qu’ils sont vicieux ces gremlins… ! Je peux donc reprendre mon démontage pour vérifier cette histoire de roulement.

 

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Je retire celui de l’extérieur et, en tirant un coup sec sur le moyeu, celui-ci vient sans problème, mais en laissant la cage extérieure du roulement intérieur sur la fusée.

 

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Cette partie semble en bon état, mais est-elle emboîtée à fond sur la fusée ? Par précaution je remboîte mon outil fabrication maison (le petit tube bleu), place la rondelle et l’écrou en appui dessus, et commence à donner quelque coup de clef pour pousser le roulement le plus loin possible sur la fusée, et de préférence, contre sa butée. Je visse, je visse, je visse, et apparemment quelque chose doit bouger puisque je n’obtiens pas de blocage de ma clef. Je continue à serrer l’écrou, mais voyant que l’effort reste le même, je commence à me poser des questions. Est-ce que c’est bien mon roulement qui continue à s’emboîter, ou est-ce que mon écrou est en train d’écraser mon tube ? Je retire l’écrou en question, la rondelle et… ? Zut ! Le tube ne veut plus sortir de la fusée… Alors là, je suis dans le caca. J’ai beau tirer dessus, impossible de le décoller du roulement. Mais dans quelle galère me suis-je fourré ? Et est-ce que mon roulement a réellement bougé ? J’ai bien envie de le sacrifier et de tout recommencer à zéro, à savoir, sortir la cage extérieure et les billes avec la méthode brutos, refaire l’état de surface de la fusée et enquiller un roulement neuf. Pour ça, il faut que j’en commande un en vitesse, ainsi que le joint SPI qui va avec.

21 h 30 : Ma commande de roulement vient d’être validée. Elle devrait arriver dans 48 h 00.

Mercredi 03 avril – 16 h 30 : J’ai réfléchi toute la nuit, et je me retrouve face à un dilemme… Faut-t-il que je retire le roulement coincé, ou faut-t-il tout remonter comme ça ? Le retirer, c’est se refourrer dans des problèmes sans nom avec des appels au secours auprès du fiston, car je ne sais pas si vous vous rappelez, mais il ne m’a pas dit comment il avait retiré le premier roulement, et à l’heure actuelle, je n’en sais toujours rien. Cependant, ce roulement ne m’a rien fait. Il n’était peut-être pas tout à fait à sa place, et il n’est pas vraiment libre en rotation, mais est-ce une raison pour le mettre au rebus ? Je prends donc la décision de garder ce roulement et de tout remonter.

Pour les réglages, j’y vais mollo. Je serre l’écrou juste ce qu’il faut pour qu’il n’y ait pas de jeu dans la roue. Je vérifierai de temps en temps pour voir si le joint Spi est bien étanche, car son remontage a été fait à la one again. Si jamais ça se dégrade, je pourrai toujours tout remplacer par le nouveau kit que je viens de commander.

16 h 50 : Titine repose de nouveau sur ces roues.

 

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J’ai encore deux problèmes à résoudre avant de reprendre la route à bord de cette merveilleuse petite auto. Je dois vérifier cette histoire de lave glace et ausculter le soufflet de cardan, ou lui mettre le collier que je viens d’acquérir.

17 h 00 : Je commence par le lave-glace. Je sais, pour l’avoir démontée plusieurs fois, que la pompinette se trouve derrière le phare avant droit. Je retire ce dernier (C’est beaucoup plus facile que sur les poubelles modernes).

 

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Je débranche ensuite les deux fils d’alimentation et les deux tuyauteries pour le liquide. Eh oui ! Contrairement aux systèmes récents, la pompe n’est pas intégrée dans le réservoir de lave-glace, mais complètement séparée. De ce fait, il y a un tuyau qui permet l’aspiration dans le réservoir, et un autre qui véhicule le liquide vers les deux gicleurs situés au niveau du pare-brise. Il ne me reste plus qu’à retirer ma pompinette de son logement. Rien de plus facile puisqu’elle ne tient que par deux boulons relativement accessibles.

 

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Bon ! Testons la bête… ! Je récupère deux cordons de mesure, branche le premier sur la borne repérée moins sur la pompe et sur le moins de la batterie puis relie le deuxième sur le ‘plus’ de cette même batterie. Je fais toucher l’autre extrémité de ce deuxième fil sur la borne repérée ‘plus’ de ma petite pompe et… Ben zut ! Elle fonctionne sans problème, me balançant à la figure le peu d’eau encore contenue à l’intérieur… Mon problème vient donc d’ailleurs. Je remonte donc, derrière le phare, l’objet du délit qui n’en est pas un. Pour raccorder, les tuyaux, pas de problème puisque des flèches, situées près des deux sorties de ma pompe, indiquent l’arrivée et le départ du liquide. Une fois mes tuyaux raccordés, je teste une fois de plus ma pompe avec mes deux cordons. Le liquide arrive bien sur le pare-brise…

 

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Je n’ai donc pas de tuyaux ni de gicleurs bouchés. C’est à la fois rassurant et embêtant. Rassurant car cela ne peut-être qu’un problème de contact quelque part, embêtant car si c’est un connecteur du tableau de bord, je suis dans le caca. Remettre les tripes à l’air de cet engin, pour rechercher le coupable, ne me réjouit pas du tout. Je continue mon remontage…

C’est là que je m’aperçois, comme un couillon que je suis, que j’ai oublié de repérer quel fil arrivait sur le plus et lequel arrivait sur le moins. Pour ne pas inverser le sens de rotation de ma pompinette, je teste, avec mon multimètre en position ohmmètre, quel fil est relié directement à la masse. C’est ce dernier qui devra être branché sur la borne ‘moins’ de mon petit accessoire.

17 h 20 : Tout est revenu à sa place…

 

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Je remets le contact et pousse de nouveau le levier de commande des phares pour vérifier si ce lave-glace fonctionne. Mais rien à faire ! Je n’entends absolument pas le bruit de ma pompinette et rien n’arrive sur le pare-brise. Seuls les essuie-glaces balaient un coup, puis reviennent presque à la position repos. Problème de connecteurs ? Machinalement, je rappuie une deuxième fois et… ? Miracle ! J’entends bien le doux bruit de la petite pompe, et le liquide arrose le pare-brise. Je réitère la manip plusieurs fois pour constater qu’il n’y a plus de problème… Ouf ! Enfin, si on peut dire, car les pannes qui apparaissent puis disparaissent, il faut reconnaître que ce n’est pas glop du tout.

17 h 45 : J’ai beau regarder le soufflet du cardan fuitard, je ne trouve aucun défaut. Je décide de pulvériser du super dégraissant sur ce dernier et sur tout ce qui a été asperger par cette graisse noirâtre qui menace de tomber sur l’échappement. Si elle revient, c’est qu’il y a réellement un problème et je pousserai plus loin mes investigations. Cela se traduira sans doute par la mise en place du collier.

Pendant que j’y suis, je balance un peu de nettoyant contact sur toutes les bornes du porte fusible. Cela ne fait pas de mal si ça ne fait pas du bien.

17 h 55 : je décide d’aller faire un tour pour voir si tout est Ok. Je me change et récupère mes papiers, puis je m’installe au volant. Je tourne la clef de contact et le petit 1300 démarre sans problème. Je sors sur la rue et aucun bruit suspect ne vient perturber mon sens auditif. Puisque j’y suis, autant me diriger vers la station d’essence. Ça tombe bien, puisque la jauge indique presque un réservoir vide.

18 h 05 : Je viens de faire le plein.

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Oups ! Plus de trente litres ! C’est rare quand j’ai mis autant de coco dans le réservoir. Combien de kilomètres pouvais-je encore faire ? Je n’ai jamais tenté d’aller jusqu’à la panne sèche, et peut-être qu’il ne vaut mieux pas. Si c’est pour aspirer toutes les cochonneries qui doivent traîner au fond du réservoir et encrasser le filtre, ça ne vaut pas le coup. Je reste donc dans l’hypothèse que quand la jauge indique zéro, je fais le plein, même s’il reste environ douze litres dans le réservoir.

18 h 10 : Je ressors de la station et m’apprête à partir en direction du Cerdon. Mais en regardant le ciel, je m’aperçois que Zeus me guette du coin de l’œil, prêt à me pourrir ma sortie.

 

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Je décide donc de repousser cette balade à une date ultérieure. Je retourne donc à la maison.

Arrivée aux feux tricolores de Pont-d’Ain, je mets le clignotant pour tourner à gauche. Dans un premier temps, je me contente de regarder les voitures qui arrivent en face pour trouver le créneau pour tourner. Mais en regardant le tableau de bord je constate que le petit voyant vert ne clignote pas. Gloups ! Je n’ai plus de clignotant. Même constat quand je regarde le compte-tour… celui-ci indique zéro… Connaissant bien Titine, je connais le coupable… C’est un fusible qui doit avoir un faux contact. Est-ce que j’ai bien fait de nettoyer les contacts sur le support ?

Je m’arrête dès que je peux et ouvre le capot… Je retire le cache qui protège les fusibles…

 

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Ben mince alors ! Je vois bien que ce n’est pas dû à un faux contact, mais au fusible qui a claqué.

 

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Que passa ? Je regarde dans ma boîte à gants et trouve un fusible de rechange du même ampérage. Je le mets en place, démarre Titine et… le compte-tour indique bien une bonne valeur. Je teste les clignotant… Tout est OK ! Alors ça, si ce n’est pas encore un coup des Gremlins ! Ils sont donc toujours là ces sales bêtes… ! Bouhhhh !

Je reprends la route pour revenir à la maison. A peine arrivée, Zeus me largue une de ses sauces, histoire de faire voir que lui aussi est toujours là. Mais je m’en fou puisque je suis à l’abri et que plus rien ne cloche sur Titine. Enfin, quand je dis ‘plus rien’, je ne sais toujours pas pourquoi le fusible a sauté…

Dimanche 7 avril 2024 – 10 h 30 : Comme à l’accoutumé, je dois aller chercher du pain et faire le Loto. Comme la plupart des dimanches, quand Zeus veut bien me lâcher les baskets, je décide de prendre Titine. Il faut que je vérifie si plus rien ne cloche. Je retire sa bâche de protection, m’installe au volant, et lance le démarreur. Le petit 1300 démarre après quelques hésitations. Après quelques secondes, j’arrive à trouver la position du starter qui maintient le ralenti dans une zone stable. Le temps de retirer l’Auris qui gène la sortie, et me voilà en route pour rejoindre Pont-d’Ain. Ce petit trajet se déroule sans encombre et, à part un des culbuteurs qui claque un peu (Rien d’alarmant puisque ça fait pas mal de temps qu’il se fait remarquer), je n’ai plus aucun bruit suspect. Titine tourne rond et cela fait longtemps que je n’ai pas eu le plaisir de n’entendre que le doux son rauque de son pot d’échappement.

10 h 50 : Je n’ai presque rien gagné au Loto (comme d’habitude), et j’ai pu acheter mon pain. Comme Eole nous amène une certaine chaleur issue du Sahara, je peux me permettre de décapoter. Quel plaisir de prendre le volant en mode cabriolet sans se geler les arpions… ! Comme le ciel est voilé mais que la température est clémente, je décide de faire une bonne balade, histoire de fiabiliser mon petit destrier. Je prends donc la direction d’Ambérieu-en-Bugey, puis Leyment, avant de tourner en direction de Gévrieux.

 

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Mais juste après le château de Saint-Exupéry, à Saint-Maurice-de-Rémens, je vois le compte-tour tomber à zéro alors que je viens d’arrêter le clignotant. Bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre… ? Cela signifie, à coup sûr, que mon fusible F3 vient de reclaquer. Si ça continue, je vais en bousiller autant qu’un curé peut en bénir… ! Il va falloir que je trouve une place pour m’arrêter et regarder, dans la boîte à gants, s’il en reste encore quelques-uns. En attendant, je décide de prendre la direction de Chalamont pour revenir sur Priay. Ce n’est pas le chemin le plus court, et c’est précisément pour ça que je le prends. Je pourrai faire un détour par Milan et Vienne en Autriche, mais je n’ai pas le temps avant le déjeuner…

 

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C’est en haut de la première côte Que je trouve un parking pour m’arrêter en toute sécurité.

 

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Je fouille dans la boîte à gant et découvre un autre fusible, solitaire celui-là, mais de la même couleur que l’ancien. Je le remets en place, monte à bord, et constate que le compte-tour a repris du service. J’essaie les clignotants : R.A.S. ! Je peux donc reprendre ma route. Arrivée dans Chalamont, j’entends quelqu’un qui hurle mon prénom. C’est un collègue du CMBA, en gilet orange, qui me fait des grands signes à partir du trottoir d’en face. Je cherche rapidement une place et, comble de chance extraordinaire, il y en a une qui me tend les bras. Je m’y installe, récupère ma baguette de pain, mon loto et ma pochette (je n’ai pas envie de recapoter pour deux minutes d’arrêt et un larcin est si vite réalisé… surtout pour la baguette de pain !) et je me dirige vers le collègue. Nous taillons la bavette quatre minutes cinquante-sept secondes et vingt-trois centièmes environ, puis je rejoins Titine qui a attiré le regard d’un quidam qui devait tenir un stand sur le trottoir. Re taillage de bavette, et me voilà de nouveau sur la route en direction de la maison. Mon petit destrier se comporte à merveille et je savoure pleinement cet instant où tous mes neurones sont au repos et où mon taux d’ocytocine est au maximum. Sur une grande ligne droite, je mets mon clignotant pour doubler tranquillement une moto, assez ancienne, avec deux passagers. Nous échangeons quelques signes très amicaux car apparemment, c’est un amateur de vieille mécanique. Un petit coup de Cucaracha au passage pour agrémenter ce moment, puis je remets le clignotant pour me rabattre quand je m’aperçois que l’aiguille du compte-tour repasse brutalement à zéro, au moment ou le clignotant s’arrête par retour du volant. Mais ce n’est pas vrai ! Il faut toujours qu’il y ait un Gremlins pour me pourrir mes moments de pur plaisir. Comme je ne suis plus très loin de la maison, et que Ra n’est pas vraiment actif, je laisse tomber ce problème et continue ma route. Vous vous demandez sans doute ce que Ra vient foutre dans mon problème ? Eh bien sachez, braves gens, que ce foutu fusible alimente aussi l’électro-embrayage du ventilateur, et qu’en période de forte chaleur, se serait un coup à faire bouillir la marmite avec le risque d’homicider le joint de culasse (Et plus si affinité…). Mais là, aucun risque. Et même si la petite aiguille indiquant la température d’eau venait à prendre ses quartiers vers la zone rouge, un petit coup de ventilateur de chauffage de l’habitacle ferait un moyen de secours pour le refroidissement du moteur.

12 h 15 : Je suis à la maison. J’ouvre le capot et constate, une fois de plus, que le fusible a été trucidé. Je cherche de nouveau dans la boite à gant, mais cette fois, je ne trouve aucun fusible bleu. Par acquit de conscience, je regarde la valeur sur le dessous du petit bâtonnet bleu. En forçant sur mes yeux de taupe bigleuse, je lis 8A. Et que dit la RTA ? Je fouille sur la page où se trouve la nomenclature des fusibles et je lis : F.3 fusible 10 ampères. Est-ce là le nœud de mon problème ? Un fusible sous dimensionné ? Ce serait trop bête, pour ne pas dire trop con… ! Je remets donc un fusible du bon calibre et refait un test. Apparemment, tout fonctionne. Mais est-ce que ça va durer ?

Lundi 08 avril 2024 – 10 h 30 : J’ai des courses à faire et comme je dois tester mon hypothèse concernant le fusible qui claque, je débâche Titine et mets le contact. Gloups ! Aucun voyant ne s’allume. La batterie serait-elle à plat ? Je tourne un cran de plus et… ? Ben ça alors, le démarreur tourne normalement et le petit 1300 démarre. C’est à n’y rien comprendre… ! Encore un coup de ces sales bestioles ricanantes. Comme le moteur vient de câler, j’ouvre le capot, tripote les fusibles, reprends la place du chauffeur, tourne la clef et… ? Ben cette fois, tout s’allume normalement. Bon ! C’est déjà ça. Ce n’est qu’un faux contact et je pense connaître le coupable. C’est le gros fusible jaune qui alimente moult accessoires dont le tableau de bord. Je relance le moteur, et essaie de maintenir le ralenti, le temps nécessaire pour que Titine puisse tourner sans mon intervention. Comme j’ai oublié de rentrer l’Auris et la Yaris, il n’y a pas d’obstacle pour que je rejoigne la route (à part le portail, mais ça, c’est prévu.).

10 h 50, je suis en route pour Pont-d’Ain où je dois récupérer mon traitement pour le cœur. Mais lorsque j’arrive à l’entrée de Varambon, alors que je viens de passer la balise de priorité, voilà que le compte-tour repasse à zéro. Comme dirait la chanson enfantine (un tantinet trafiquée…), « encore un fusible grillé, y’a l’mécano qui passe, encore un fusible grillé, il vont tous y passer… ». ça, c’est fort de café ! Cette fois, il faut que je découvre le moment précis où mes petits batônnets colorés passe de vie à trépas. Pour acheter de quoi manger, je dois rejoindre Ambérieu-en-Bugey et ça tombe bien. Je décide de ne plus utiliser le clignotant sur tout le trajet. Je sais, c’est pas bien du tout et c’est contraire à mon sens civique, mais si je veux trouver le coupable, je dois accepter quelques inconvénients collatéraux.

11 h 05 : J’arrive sur le parking du magasin bio où Madame m’a demandé de faire quelques achats. Jusque-là, les Gremlins n’ont pas encore frappé. Sans mettre le clignotant, je prends un bon virage pour me stationner entre deux voitures. Clac ! Le fusible vient de rendre l’âme et je n’ai utilisé aucun accessoire. Alors là, plus de doute, j’ai un fil dénudé qui touche la masse quelque part, mais seulement par moment. Une fois à l’arrêt, j’ouvre le capot…

 

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J’essaie de voir du côté de la colonne de direction et, brutalement, mon neurone mémoire vient de se souvenir que j’ai les fils des feux de recul qui traîne dans le coin. Je plonge mon regard et vois en effet la gaine dans laquelle circulent mes deux fils. Je récupère un fil de fer dans le coffre, fais un crochet et choppe la gaine pour la tirer vers moi. Et là, en effet, je vois bien les deux cosses des deux fils qui sont sans protection. Ce sont elles qui touchaient la masse, surtout celle qui est reliée au fusible. Je regarde dans le coffre pour voir si je trouve un bout de scotch isolant. Mais pour une fois, je ne trouve pas ce que je veux. Tant pis ! Je récupère un bout de fil électrique et j’attache mes deux fils de façon à ce qu’il ne touche aucune masse.

 

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Je remplace de nouveau le fusible en espérant que cette fois, ce sera la bonne, sinon, ce n’est plus un homicide, mais un génocide de fusibles.

11 h 30 : Je sors du magasin, monte dans Titine, mets le contact et… Zut de zut. Aucun voyant ne s’allume… Mais là aussi, je connais le coupable. Comme évoqué plus haut, c’est le gros fusible jaune qui ne fait pas bien contact avec son support. Bon ! Comme il commence à me casser les pieds, je décide de carrément le remplacer. En le regardant de plus près, je trouve qu’il est un peu beaucoup oxydé… Je le compare à un neuf.

 

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Vu sa couleur, je n’ai plus aucun doute sur son état d’obsolescence et sur le fait que le contact avec le porte fusible était totalement aléatoire.

Cette fois, c’est bon. Je reprends la direction de la maison, mais auparavant, je passerais bien chez mon vendeur pour trouver des manchons rétractables, capables d’isoler mes deux cosses, bien mieux qu’un bout de scotche qui finira par foutre le camp aux premières chaleurs.

11 h 55 : Je suis juste arrivé juste à temps avant la fermeture. J’ai pu trouver une pochette de manchons de couleurs. Il me restera plus qu’à finir cette réparation proprement.

19 h 40 : Je sais, il est tard pour se mettre à la bricole, mais quand j’ai un truc simple à faire, je n’aime pas le reporter au calendes Grecques. Comme Titine n’a pas sa bâche de protection, je vais pouvoir effectuer cette petite tâche rapidement, en espérant qu’aucun gremlins ne vienne mettre ses sales pattes dans mon intervention. Je récupère un manchon noir et un rouge et mon pistolet à air chaud.

 

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Après avoir enfiler mes manchons, je donne un coup de chauffe.

 

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Pour éviter de laisser ces fils à la bade, en attendant de trouver un moyen de les utiliser pour retrouver le fonctionnement de mes feux de recule, je les scotche sur la gaine du câble d’accélérateur.

 

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Pour terminer cette série de remise en état en beauté, je démarre Titine et vérifie si tout fonctionne, tant au niveau moteur qu’au niveau électrique. Et cette fois tout va bien… Je peux envisager les prochaines sorties avec plus de sérénité.

En attendant ces prochaines sorties, cette remise en état n’a été que du bonheur… !

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Les fils du feu de recul... En vrac... 😨
C'est une invitation au logement gratuit des gremlins sous le capot !
Toujours heureux de vous lire et de vous savoir actif sur ce petit cabrio qui ne demande qu'à rouler !
 

PS : l'étalonnage des tachymètres Jaeger du temps où l'usine d'Amiens existait encore, c'était de 0 à +3 km/h vs la consigne, à 90 km/h si je me souviens bien.
L'usine garantissait également que la vitesse affichée n'était jamais inférieure à la vitesse réelle sur l'ensemble de la plage du compteur.

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Le 09/04/2024 à 19:56, daniel762 a dit :

Et encore quelques Gremlins de débusqués !

Courage, leur nombre diminue tous les jours et tu vas arriver au dernier. Mais après, tu vas t'ennuyer...

Eh oui Daniel ! Comme toi, j'ai l'impression que le nombre de Gremlins diminue. Mais n'est-ce pas qu'une impression ? J'ai toujours un nouveau truc que je n'avais pas prévu qui me tombe sur le paletot... L'avantage, c'est que je commence à connaître par cœur ce petit cabriolet que j'adore. J'ai prévu quelques sortie avec cette année. Comme ce sera la plupart du temps avec Madame, je prie Saint Christophe que tout se passe bien, pas comme notre voyage en Alsace... 

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Le 10/04/2024 à 14:45, Diabolo a dit :

Les fils du feu de recul... En vrac... 😨
C'est une invitation au logement gratuit des gremlins sous le capot !
Toujours heureux de vous lire et de vous savoir actif sur ce petit cabrio qui ne demande qu'à rouler !
 

PS : l'étalonnage des tachymètres Jaeger du temps où l'usine d'Amiens existait encore, c'était de 0 à +3 km/h vs la consigne, à 90 km/h si je me souviens bien.
L'usine garantissait également que la vitesse affichée n'était jamais inférieure à la vitesse réelle sur l'ensemble de la plage du compteur.

Mon cher Diabolo. Je n'ai pas trouver encore le lieu idéal pour les fils des feux de recul. L'isolement des cosses me préserve de quelques courts-circuits inopinés mais comme tu le dis, je vois bien les gremlins  jouer avec ces deux conducteurs. 

Pour l'étalonnage des compteurs, j'ai vu de tout sur la cinquantaine de voitures que j'ai eues entre les mains. J'ai même eu un écart de plus de 20 km/h à 130 km/h sur une Citroën C1. Le pire, c'était sur ma C5 où le compteur était faux, mais dans le mauvais sens. Lorsque je roulais à 130 km/h heure compteur, le GPS indiquait 145 km/h, ce qui m'a valu quelques PV dont un en revenant de Venise. J'avais bloqué le régulateur à 70 km/h sur le pont qui permet de quitter Venise, et je me suis fait choppé à 82 km/h avec une vitesse retenue de 72 km/h et 135 € d'amande (avec frais de recherche). Suite à ça, je suis allé voir Citroën qui connaissait le problème mais qui me demandait 400 € environ pour refaire l'étalonnage. J'ai préféré roulé en dessous de la vitesse limite pour palier à ce problème plutôt que de payer cet étalonnage. Sur mon Auris, je peut rouler à 142 km/h compteur pour être à 130 km/h au GPS. 

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