Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)

[NyvetDuPiC]

Une Mitsubishi Starion aperçue à un rassemblement de voitures anciennes à Wervik (Belgique), en 2018.

 

 

 

 

[marzal]

Très rare et mystérieuse auto. Dans le genre j'aurais tendance à préférer la première Lancer Turbo chez ce même constructeur. 

[ze_cat]

voiture totalement inconnue pour ma part !! 

[jensen]

Le 23/04/2023 à 22:14, NyvetDuPiC a dit :

Une Mitsubishi Starion aperçue à un rassemblement de voitures anciennes à Wervik (Belgique), en 2018.

 

 

 

 

 

Oui, je précise qu'il y a eu vers 1985/86 une version "Narrowbody" avec intercooler sur le moteur 2 litres qui devait porter la puissance à environ 155 ch mais je n'étais pas certain de sa présence au programme d'importation européen.  

 

Visiblement ce fut le cas… 

 

 

 

 

Modifié 24 avril 2023 par jensen

[jensen]

Le 24/04/2023 à 12:16, ze_cat a dit :

voiture totalement inconnue pour ma part !! 

 

C'est ce qui fait l'intérêt de ce Topic !  

 

 

[ATALANTE RACING]

Le 24/04/2023 à 16:47, jensen a dit :

 

C'est ce qui fait l'intérêt de ce Topic !  

 

 

[jensen]

Le 24/04/2023 à 10:04, marzal a dit :

Très rare et mystérieuse auto. Dans le genre j'aurais tendance à préférer la première Lancer Turbo chez ce même constructeur. 

 

J'avais fait un sujet dessus lors de ma période Blog-moteur.com.

 

C'était une turbo "à l'ancienne" avec un essieu arrière rigide et une tendance on/off assez marquée qui en faisait une voiture pour le moins pointue à maitriser, un peu comme la 2002 Turbo.  

 

 

 

 

[horacio03]

Le 24/04/2023 à 17:04, jensen a dit :

C'était une turbo "à l'ancienne" avec un essieu arrière rigide et une tendance on/off assez marquée qui en faisait une voiture pour le moins pointue à maitriser, un peu comme la 2002 Turbo.  

Même motif et même punition qu'avec la 5 turbo , souder la pédale  de droite en bas uniquement en ligne droite sous peine d'avoir des grands moments de solitude  solitude en plus d'avoir une cons pantagruélique .....

[daniel762]

Le 24/04/2023 à 16:47, jensen a dit :

 

C'est ce qui fait l'intérêt de ce Topic !  

 

 

 

Et pour ma part, c'est aussi pour cela que je m'y intéresse. Même si la Starion ne me "cause" pas vraiment, pas à cause de ses qualités et défauts mais parce que je ne suis pas fan de ses lignes.

Par contre, tu m'aurais sorti une Mazda RX 7 première du nom, alors là...

[jensen]

 

Ca viendra la RX-7, ça viendra…  

 

La prochaine fois on fera dans le "majestueux", le "cathédralesque" comme aurait dit Audiard !  

 

 

[ATALANTE RACING]

Le 25/04/2023 à 07:48, jensen a dit :

La prochaine fois on fera dans le "majestueux", le "cathédralesque"

quel pays ?

[jensen]

 

USA…

 

Allez, un Tiseur : 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[biker521]

Le 25/04/2023 à 10:36, ATALANTE RACING a dit :

quel pays ?

 

Rosbeefland, ouate else ?  

 

abanon  

 

dis "camion" ...  

Modifié 25 avril 2023 par biker521

[ATALANTE RACING]

Le 25/04/2023 à 10:40, jensen a dit :

 

USA…

 

Allez, un Tiseur : 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ken 

[horacio03]

Le 25/04/2023 à 10:46, ATALANTE RACING a dit :

Ken 

+1

[jensen]

 

Bah ouais, spadifficile.  

 

L'attente ne devrait pas être trop longue, chui en vacances.  

 

 

[daniel762]

Le 25/04/2023 à 10:40, jensen a dit :

 

USA…

 

Allez, un Tiseur : 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Le 2 septembre j'ajoute une initiale" 

 

Trouvé !

Modifié 25 avril 2023 par daniel762

[daniel762]

Le 25/04/2023 à 10:46, ATALANTE RACING a dit :

Ken 

 

Mais pas celui de Barbie...

[jensen]

Un peu plus musclé et masculin komme même !  

 

 

[Le Cheetah]

               

[Pierre99]

Le 25/04/2023 à 10:40, jensen a dit :

 

USA…

 

Allez, un Tiseur : 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le W900 ???

[Mouss-35]

Le 25/04/2023 à 11:52, jensen a dit :

 

Bah ouais, spadifficile.  

 

L'attente ne devrait pas être trop longue, chui en vacances.  

 

 

Mais tu es toujours en vacances

[snoopy1974]

En attendant Ken...

 

 

Jidé / Scora : L’histoire sans fin de l'autre Berlinette

 

 

 

 

Jusque dans les années 70 en France il existait de nombreux "constructeurs sans patente", des artisans proposant des modèles pour tous les goûts, tous les budgets, certains sont connus, d'autres moins. La plupart n'ont existé que quelques années, d'autres, de reprises en reprises, par divers acquéreurs plus ou moins inspirés, ont réussi à subsister plus longtemps, Jidé fait partie de cette catégorie .

 

Jacques Durand naît le 28 juin 1920, bien que son père ait voulu en faire un fonctionnaire, il est titulaire d’un CAP de mécanique de précision, et se dit lui-même « artisan de la lime ». A partir de 1945 il s’installe dans le sous-sol du pavillon familial ou il construit entièrement à la main de minuscules moteurs à explosion sous la marque « Jidé » qui fait déjà référence à ses initiales :

 

 

Les cylindrées vont de 0,9 à 10 cm³ et sont destinés à équiper des modèles réduits qui courent sur des pistes circulaires, loisir très à la mode à l’époque. En 1949 il abandonne le nom Jidé pour Véga, et crée sa propre marque de modèles réduits :

 

 

L’aventure Véga s’arrête en 1957, année ou Jacques Durand en observant une Alpine 106 chez un carrossier, se dit qu’il n’est peut-être pas si difficile que ça de construire sa propre voiture ! Se qualifiant lui-même "d'homme de bon sens, mais pas ingénieur", il veut prouver qu'avec un seul CAP d'ajusteur on peut tout de même construire une voiture de A à Z

 

Avec deux amis, Charles Cuisson, qui imagine et construit un châssis tubulaire sur lequel sont greffés un moteur de 4CV et des suspensions de Dauphine, et Jean Schwab, qui gère la partie industrialisation, il crée l’Atla. Les premiers essais ont lieu en septembre 1957, et elle est officiellement présentée en 1958, c'est un joli coupé à portes papillon (de l'aveu même de Jacques Durand ça ne sert à rien et ce n'est pas étanche !), elle est livrable en kit ou toute montée, pour des prix allant de 250000 à 950000 Francs de l'époque. La voiture sera construite à une douzaine d’exemplaires :

 

 

En 1959 Jacques Durand rencontre François Arbel, une des personnalités ayant participé à l’aventure de la « Symétric », un drôle de concept (trop) avant-gardiste. Ainsi naît la marque SERA (Société d’Etudes et de Réalisation Automobile), le seul modèle vendu (et portant le nom de la marque) est lancé à la fin de la même année.

 

C'est un petit cabriolet en polyester basé sur un châssis poutre recevant une mécanique Panhard, il entre en concurrence avec la DB Le Mans de René Bonnet qui, selon la petite histoire, aurait fait pression sur les organisateurs du salon de Paris 1959 pour ne pas qu'elle soit exposée . Jacques Durand est donc privé de stand... mais ne se laisse pas abattre : il vend les premiers exemplaires sur le trottoir devant le salon ! Ce modèle sera finalement construit à une vingtaine d’exemplaires.

 

 

Jacques Durand travaille ensuite chez plusieurs fabricants artisanaux, tels Arista, Sera, DB, ou encore chez Sovam jusqu’en 1968 avec André Morin. Un contentieux existe cependant entre eux, André Morin veut construire des voitures pour les jeunes, financièrement abordables, alors que Jacques Durand lui, veut de véritables engins de compétition, il est en effet tombé amoureux de la Ford GT40 qui a vaincu au Mans en 1966 .

 

C’est donc encore une fois dans un sous-sol -mais le sien cette fois- à Parthenay dans les Deux-Sèvres, qu’il entreprend de construire le premier exemplaire de la voiture de ses rêves, il dit "je voulais créer une GT insolite, estimant qu'elle serait vendable car justement, insolite".

 

La voiture est basée sur un châssis constitué de robustes profilés d’acier de 60 x 40 mm, et comme toute voiture artisanale, elle est une sorte de mécano géant, les pièces provenant ici principalement de chez Renault : train avant R8 Gordini (comportant un réglage spécifique du carrossage conçu par Dangel), train arrière R12, freinage R12 TS :

 

 

Tous les moteurs Renault peuvent être montés, au début on trouve le modeste 1100 cm³ de la R8, le 1255 cm³ de la R8 Gordini, mais aussi le 1 289 cm3 de la Renault 12. Contrairement à l’Alpine qui est désignée comme sa grande rivale, le moteur est central, il repose sur un berceau indépendant facilement démontable, pour les moteurs R8 la boite de vitesses est "retournée", c'est à dire que le couple conique (pignon + couronne de différentiel) est inversé pour avoir 4 vitesses avant et une marche arrière, ce qui est mieux que l'inverse :

 

 

 

 

La voiture est présentée officiellement au premier salon de la voiture de Sport à Paris du 21 février au 02 mars 1970 :

 

 

Elle s’inspire clairement de la Ford GT40 avec ses optiques derrière des verrières. Mesurant 3,59 m de long, 1,56 m de large, avec un empattement de 2,24 m et une hauteur de seulement 1,02 m, le tout pèse 640 kilos, elle est très compacte, râblée et semble prête à dévorer tout ce qui se trouve sur son passage. La carrosserie en fibre est rigidifiée par un câble d’acier qui entoure le pare-brise et les portes, elle n'est pas vissée sur le châssis mais c'est celui-ci qui est noyé dans le polyester; Elle reprend là encore de nombreux éléments de chez Renault : phares avant R12, ou encore les feux arrière de la R8.

 

 

Le pare-brise lui est issu de la Floride, sur la Sovam il était monté à l'envers, lui donnant une ligne "particulière"  ...

 

 

Sur la Jidé il est monté dans le même sens que sur la Renault, et se révèle cette fois un peu trop vertical, "cassant" un peu la ligne de la voiture en créant un angle très prononcé entre capot et pare-brise, lui donnant cette allure caractéristique :

 

:

 

L’intérieur est dans le ton de ce qui se fait à l’époque : petit volant trois branches, skaï à tous les étages, et une belle collection de compteurs circulaires destinés à surveiller la mécanique, l’efficacité prime sur une recherche quelconque de confort ou d’esthétisme :

 

 

Jacques Durand est Installé désormais dans un atelier à Chatillon sur Thouet, tout près de Parthenay  :

 

 

La commercialisation débute en 1970, le kit de base est vendu 6300 Francs, il comprend la carrosserie, les portes assemblées, les 2 capots, le châssis incorporé avec traverse avant Renault, le tableau de bord, toutes les pièces de raccordement, les plans et bien sûr la liste des pièces à fournir pour la terminer. Une version du kit « prémonté » sans moteur ni train avant est proposée à 10000 Francs. Le modèle 1300 clé en main coûte lui 23800 Francs, une seule option existe : le toit ouvrant à 1000 Francs.

 

 

 

Les premières Jidé sont homologuées à titre isolé, mais Jacques Durand souhaite une homologation "par type" lui permettant une production plus importante et des ventes plus faciles. Pour ce faire en 1972 deux voitures complètes sont fournies à l’UTAC (Union Technique de l’Automobile et du Cycle) afin de réaliser les tests requis. Un crash-test frontal est pratiqué et confirme la bonne conception : l’habitacle reste intact, seul le volant a reculé d’exactement 8,3 cm, les portes restées fermées peuvent s'ouvrir après le choc. Il est à noter que la Jidé est la seule voiture en kit de l’époque à avoir répondu aux mêmes exigences qu’un véhicule de grande série .

 

Les performances de la voiture sont excellentes, avec le moteur de 88 ch de la R8 Gordini, la Jidé file à 202 km/h, effectue le 400 m en 15 s 8/10, et le 1000 m départ-arrêté en 30 s.

 

Malgré ces performances enviables, toujours en 1972, la mécanique évolue avec le modèle 1600, motorisé par le R16 TS  de 83 ch, la Jidé 1600 S elle hérite du 1563 cm3 de la R12 Gordini (113 ch). On trouve également la 1600 S Compétition, équipée du kit 807 G développé par Gordini, la puissance atteint 158 ch (400 m en 13,1 S et 1000 m en 25 s). Le prix de cette dernière version atteint 51000 Francs.

 

 

 

En 1973, les Jidé reçoivent une évolution stylistique : la voiture s’équipe désormais d’un spoiler à l’avant, et d’un aileron pour les versions compétition, les ailes sont légèrement élargies.

 

 

Jidé espère alors passer du statut d'artisan à celui de vrai constructeur, d'autant que depuis 1970 et la présentation de la voiture, les commandes affluent. la fabrication atteignant environ une voiture par semaine.

 

Mais fin 1973 plusieurs évènements vont brusquement précipiter la chute de la marque : le premier choc pétrolier frappant, les premières limitations de vitesse apparaissent, et dans cette période d'austérité les courses auto, ou courent de nombreuses Jidé, sont suspendues par le premier ministre de l'époque Pierre Mesmer. Enfin, depuis 1973 les règles d'homologation ont évolué et celle de la Jidé n'est plus valable, chaque véhicule devra à nouveau être présenté aux Mines par son acheteur . 

 

Très abattu par ce nouveau coup du sort, Jacques Durand décide de se séparer de sa marque, il la vend à Michel Baxas. Celui-ci a pour ambition de remplacer les moteurs Renault par des Flat 6 Porsche, mais un seul exemplaire sera produit.

 

 

Jacques Durand s'installe alors en Corrèze à Lapleau, ou il s'était engagé à créer des emplois en fabriquant des pièces en polyester pour ses concurrents, Sovam, DB ou autres. Avec son ami Jules Bounie il crée la Scora (Société Corrézienne d'Automobile), l'objectif est d'assurer une suite à la Jidé, c'est chose faite dès fin 1974 ou la Scora Type 1 est présentée au salon de l'Auto.

 

La voiture est quasiment identique à la Jidé, les dimensions sont semblables à l'exception de la largeur qui gagne 12 cm, quelques modifications ont été apportées. Le pare-brise est désormais emprunté à la Citroën GS, ce qui donne une ligne plus fluide à la voiture, le poids ressort lui à 610 kilos.

 

 

La différence au niveau du pare-brise entre une Jidé et une Scora est très visible sur la photo ci-dessous  :

 

 

Sur les tous premiers modèles les phares sont de type pop-up, et la cloison arrière est dépourvue de lunette arrière, un périscope (à la manière des premières Countach) assure à la fois la ventilation de l'habitacle et la visibilité arrière :

 

 

Dès 1975 toutefois, à la demande des clients qui utilisent leurs voitures en compétition, les phares de la Jidé sous bulles sont de retour, et une lunette arrière plus conventionnelle est adoptée :

 

 

L'intérieur de la Scora ressemble grandement à celui de la Jidé, seule la planche de bord présente un dessin différent :

 

 

La mécanique est d'origine Renault comme la Jidé, mais les puissances sont à la hausse, trois moteurs sont proposés: 1565 cm3 de la R17 Gordini (108 ch), et deux JRD de 1796 cm3, à carburateur (178 ch) ou injection à partir d'octobre 1974 (183 ch).

 

En 1977 des difficultés financières mettent à nouveau l'entreprise en péril , pour répondre aux nombreuses commandes Jacques Durand fait appel à des partenaires lui permettant d'avoir les moyens de la production à venir, mais ces derniers se désistent et laissent l'entreprise sans les moyens de ses ambitions. Les 16 exemplaires vendus ayant du en outre être homologués à titre isolé, Jacques Durand comprend que le marché a évolué et qu'il n'y a plus la place -en France tout du moins- pour ce type de véhicule. La marque dépose à nouveau le bilan, mais un ultime exemplaire sera construit en 1987 par Jacques Durand et son fils Michel :

 

 

Mais encore une fois la Scora va renaitre de ses cendres, en 1982 Michel Durand vend sa propre Scora avec laquelle il courait en groupe S à Charly Carcreff, un pilote de rallye et préparateur de renom :

 

 

Ce dernier se lie d'amitié avec Jacques Durand, père et fils s'associent au pilote, et en 1988 la Scora Maxi est présentée :

 

 

Presque 20 ans après la première Jidé, c'est toujours la même base mais franchement bodybuildée, le châssis est toujours du même type mais la voiture est notablement élargie pour accueillir de nouveaux trains, si l'on reconnait toujours la Jidé dans ces lignes, la voiture a gagné en agressivité ce qu'elle a perdu en finesse :

 

 

Les mécaniques dont encore un bond en avant, c'est un 1951 cm3 de 200 ch, ou le moteur de la R5 Turbo développant entre 275 et 350 ch qui équipe la voiture, les trains sont d'origine Renault mais remis au goût du jour, les derniers exemplaires recevront même les éléments de la R21 Turbo...

 

 

Entre 1988 et 1990 seuls 12 exemplaires sont produits, Jacques Durand ayant abandonné l'aventure en 1989 pour cause de divergences avec Charly Carcreff, l'aventure Scora s'arrête définitivement en 2021, année ou décède Charly Carcreff. Depuis son fils Geoffroy court toujours sur Scora mais ne fabrique plus de véhicules à ce jour.

 

L'histoire est-elle si simple, est-elle vraiment finie ?... En 1990 Jean-François Humeau achète les droits de la Jidé, ce qui permet d'éviter certains tests UTAC, mais seuls 25 exemplaires sont construits, basés sur la caisse de la Scora à pare-brise GS. En 1994 Lucien Cosnefroy achète les premiers moules au club Jidé et construit 5 exemplaires du modèle original.

 

La Jidé "Humeau" de 1990, pare-brise de GS et nouveau spoiler avant :

 

 

 

Je ne m'attarde volontairement par sur la carrière des Jidé en compétition, c'est rigoureusement impossible les Jidé/Scora courent depuis 1969 sans interruption dans toutes les courses régionales, courses de côtes, ou différentes catégories ou elles sont éligibles, lister leur palmarès prendrait des dizaines de pages et n'intéresserait pas grand monde. Jidé n'a jamais eu de service compétition officiel, Jacques Durand prêtait ses voitures à des pilotes dans les années 70, ceux-ci n'ayant que les frais d'engagements à régler, l'usine en assurait néanmoins la maintenance.

 

La toute première Jidé qui courut fut engagée en 1969 au Tour de France Auto, mais elle abandonna : Patrick Champrin l'envoya au fossé en essayant de rattraper le retard qu'il avait accumulé suite à de nombreuses pannes: arrivée d'essence, allumage, câble d'accélérateur...

 

 

En 1972 Jean Ragnotti courut sur une 1600 S dans différentes catégories : groupe 5, S, N...

 

 

Cinquante ans plus tard une Jidé en course en septembre 2022 sur la course de côte VHC de Turckeim Trois Epis, dans le Haut-Rhin : 

 

 

La Jidé étant par essence un mécano géant, elle permet à tous les pilotes "d'optimiser" leur véhicule, la caisse en fibre peut être elle, découpée, élargie, modifie... il y a fort à parier que bien peu d'exemplaires qui courent aujourd'hui soient encore dans leur configuration d'origine, chacun ses goûts, efficacité ou respect de l'origine, je vous laisse juges, mais on trouve absolument de tout :

 

 

 

 

 

Selon les comptes officiels, 227 exemplaires de Jidé/Scora ont été construits, mais les moules et l'outil de production étant passés entre de multiples mains, certaines sources parlent d'environ 500 voitures. Le fait est qu'aujourd'hui trouver une Jidé est juste impossible, il n'y en a jamais à vendre ! Parler de prix est dès lors plutôt difficile, une Jidé s'est vendue 65000 euros en 2013, et plus récemment une Scora de 1975 était proposée à 120000 euros.

 

Depuis son "divorce" avec Charly Carcreff en 1989 Jacques Durand revient aux miniatures et commercialise pendant quelques années avec son fils des modèles au 1/5 de voitures de rallyes, entre autres des Jidé et Scora.

 

Jacques Durand décède le 16 août 2009, même si on identifie moins spontanément une Jidé qu'une Alpine,  lors des courses historiques ou régionales les performances de ses petites Jidé sont tout à fait comparables, quant à l'originalité et la rareté, elles sont clairement dans le camp des Jidé.

 

 

 

Une Jidé en rallye historique :

 

 

 

Une Scora en pleine action ::

 

 

 

 

Modifié 26 avril 2023 par snoopy1974

[jensen]

 

Les deuxièmes et troisième photo du Topic n'apparaissent qu'avec le code…  

 

 

[jerry-lee]

Le 26/04/2023 à 10:49, jensen a dit :

 

Les deuxièmes et troisième photo du Topic n'apparaissent qu'avec le code…  

 

 

Chez moi aussi, dommage.

 

[jerry-lee]

Merci à @snoopy1974 pour nous intéresser à un des constructeurs sans patente.

Pour ma part, j'aurais même apprécié plus de détails concernant les activités de JD entre 1945 et 1970.

Mais, bravo !

 

[daniel762]

Snoopy !

[breizhman44]

@snoopy1974

 

Aurais tu la possibilité de modifier le texte de ton post stp ? 

 

La première partie apparait en gris, pour les utilisateurs en mode sombre c'est limite visible

[jensen]

 

Ca me rappelle moi à mes débuts !  

 

T'inquiètes pas Snoopy, tu vas y arriver !  

 

 

[ATALANTE RACING]

celle là je la connais bien

 

[snoopy1974]

Malgré que j'y passe des plombes, ce foutu forum fait encore des siennes...

 

Quelqu'un peut-il me dire si les deux photos manquantes sont à nouveau visibles ??

 

Et puis si quelqu'un sait comment changer la COULEUR du texte, je suis preneur aussi...

 

Merci

Modifié 27 avril 2023 par snoopy1974

[Phify]

Excellent toute cette histoire ! Et dommage qu'avec nos normes on ait tué beaucoup de ces petits constructeurs !

Pour ma part, je ne connaissais pas, mais je n'ai pas suivi beaucoup de courses de côtes, hélas.

 

merci Snoopy !

 

Et concernant Vega, c'est eux les auteurs de la fameuse Vega Missyl ?   

 

[jensen]

 

C'est bon les photos !  

 

Pour la couleur de la Police tu "noirci" le texte incriminé et tu vas sur le "A" de la barre d'outils pour choisir la couleur.  

 

J'espère être clair…  

 

 

[jensen]

 

Breitzman 44 : Il faudrait créer une "place de parking" à Snoopy sur TEST (zone réservée à certains membres). 

 

Ca lui permettrait de prendre son temps pour peaufiner ses textes.  

 

 

[snoopy1974]

Le 26/04/2023 à 17:35, jensen a dit :

 

Breitzman 44 : Il faudrait créer une "place de parking" à Snoopy sur TEST (zone réservée à certains membres). 

 

Ca lui permettrait de prendre son temps pour peaufiner ses textes.  

 

 

 

Je ne sais pas de quoi tu parles mais ça me sera sûrement très utile !

 

Texte remis en noir, et en écrivant ces mots à l'instant même, il semble que le noir ne soit pas ma couleur par défaut sur le forum ??...

 

Je vous promets, je fais des efforts.... ça c'est en gris....

 

Je vous promets je fais des efforts... celui-là je viens de le passer en noir... va comprendre....