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Général Scooters

Scooter BMW C 400 GT. L’avis d’un motard.


jeffmail74
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Messages recommandés

 

Sujet original, je pense, puisque je viens de passer d’une longue carrière de motard à l’usage du BMW C 400 GT. Ça pourra intéresser les anciens qui comme moi passent d’une « vraie » moto à un maxi scooter ou les actuels ou futurs proprios de l’engin.

 

Après plus d’un demi-siècle de moto et environ 500.000 km (je roulais toute l’année, avec des pointes annuelles à 40.000 km), après des japonaises et -depuis 22 ans- des  BMW, dont 14 GS, j’ai pris la grande décision. Il faut que je me calme. Sur mes GS, je consommais un train de pneus tous les 5000 (AV) et 8000 (AR), des garnitures AR tous les 10000, sans parler des stages de récupération de points.


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Pourquoi le C 400 GT

J’ai bien sûr envisagé une moto plus petite, sinon un T-Max ou un X ADV, mais j’ai résisté à la tentation de retrouver des bourrins et de repartir en chasse pour pourrir tout ce qui possède 2 roues. Usage familial, presque. Quant à la marque, j’ai toute confiance 1) dans BMW, 2) dans le concessionnaire local. Reste à voir si ce scooter mérite son prénom de «  GT »

 

>>>> Si tu t’es trompé et que c’est la BMW R 1250 GS qui t’intéresse, hop, tu cliques là-dessous.

J’animais le forum GS sur Caradisiac (500.000 visiteurs !). Pas mal d’infos et d’échanges de qualité avec les membres.

 

 

 

Les maxi scooters intéressent souvent :

-          les kékés qui vont le plus rapidement (et le plus bruyamment)  possible d’un feu rouge à un autre,

-          les cadres sup qui protègent leur Smalto en ville,

-          les coursiers qui risquent leur vie en interfile,

-          les commuters qui vont au boulot sur autoroute par tous temps, avec de super tabliers.

 

Pour moi, finies les iles méditerranéennes, le Maroc, les USA, l’Afrique du Sud, le Viet Nam, le Ladakh. Annecien, je ferai un chouïa de ville, pas mal de péri-urbain, et continuerai à visiter quelques cols voisins, Colombières, Roselend, Iseran.

 

Pépère, peut-être même en duo.

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Pneus

 

Pas question de confier ma vie à des pneus de scooter urbain.

 

Je veux des pneus trail, bien sculptés, gomme tendre, qui donnent de la souplesse, qui évacuent l'eau, acceptent les graviers et les routes crasseuses, qui tolèrent une sortie de virage un peu large dans l'herbe, et acceptent quelques plaques de neige (ils sont M+S). En cas de besoin, ils acceptent aussi du sous gonflage jusqu'à 800 g.

 

Mais pas des trucs à pavés façon cross, il me faut une bande centrale lisse. Depuis des années, mon idéal s'appelle le Continental TKC 70,  qui propose une bande de roulement centrale (moins d'usure, moins de bruit, plus d'adhérence).

 

On y reviendra, mais mon concessionnaire avait des HEIDENAU SCOUT K66 en stock. Je connais bien, j'en ai bouffé des kilos et il est très apprécié des GSistes allemands. Hop, ils ont en place.

 

 

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TKC 70.jpg

Continental TKC 70

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Configuration

 

En plus du modèle de base  GT, choisi en Triple Black, j’ai pris l’option Urban Edition (env. 1000 €).

 

Accessoires

-   Parebrise haut,

-    Support GPS (on y reviendra),

-    Topcase 47 l

 

Et dans les accessoires Wünderlich :

-      Protège mains (je les ai choisis en noir) ,

 

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-      Arceau de protection.

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Tout ça sera monté lors de la révision des 1000 km. Je mettrai des photos.

 

Wünderlich, très proche de BMW,  offre une large gamme d'accessoires, non seulement agréés par la marque, mais montés directement par les concessionnaires.

 

>>> C 400 GT - BMW C-Série (wunderlich.de)

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Le Craddle

 

Le Craddle BMW ("berceau") est une pièce d'adaptation qui sert d'interface entre :

 

- le support GPS, qui est une option BMW, sécurisé par la clé centralisée de la moto,

- un téléphone portable. Le mien est un increvable Crosscall, solide et étanche.

 

Il offre une alimentation au téléphone et le pince solidement. Offroad autorisé.

 

Toutes les fonctions du téléphone sont ainsi accessibles et en particulier l'appli gratuite BMW. On y reviendra. La connections Bluetooth permet une bonne intégration avec l'écran TFT de la moto.

 

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Ma GS était un véhicule à tout faire.

 

Il faudra solutionner sur le C 400 GT la faible capacité de bagagerie. Je réfléchis à la mise au point d'un  support amovible suffisamment plat, costaud et avec des points de fixation, qui me permette des "transports exceptionnels" genre dépôt en déchetterie ou comme sur la photo jointe. J'attends pour ça la mise en place du support de topcase, pour faire une adaptation.

 

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Premiers kilomètres : euh… pas facile.

 

Bon, faut être clair, on ne va pas demander à un truc qui fait le tiers de son prix d’égaler une GS.  Mais quand même.

 

Position

Déjà, la position.

Y a qu’à voir un mec sur un maxi scooter pour comprendre qu’il va pas faire de bornes. Cette position, c’est pour la ville (beurk), l’autoroute (j’y pose pas mes pneus), aller à la plage à 5 bornes ou faire la route 66.

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Imagine un type assis comme ça façon Transat’ qui met un gros coup de freins : il prend tout sur les bras et se retrouve quasiment debout sur la roue avant. Et comme il n’y a rien entre les genoux, aucun contrôle. L’engin fait ce qu’il veut et louvoie à son aise.

Imagine qu’il prenne un bumper ou un nid de poule sans faire gaffe, il prend tout dans les fesses, se détruit les lombaires et décolle.

 

Dans mes 300 premier kilomètres, j’ai eu les deux cas. La roue arrière a décollé de 20cm et mon postérieur d’autant. Je me suis fait désarçonner, et mon pied, en retombant sur le repose pied, a glissé (non seulement c’est du plastique dur mais il est taillé en biais). Le pied a dérapé et est allé jusqu’au goudron. Chaud.

 

Solutions

Changer la position, modifier les mal nommés repose pieds:

-          Un pied devant, sur l’appui prévu sur le tablier,

-          Un pied sur le « repose pieds ». Et tu alternes au fil des km.

 

On l’a vu ce repose pieds est de biais et glissant. La solution, un adhésif au grip maxi, spécial pour les nez de marche des escaliers, en vente chez les bricotrucs (voir photo).

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Ainsi, la jambe avant encaisse sans pb les G de décélération et l’autre tient l’engin, tout en t’empêchant de rebondir sur le siège. Ça marche au poil.

 

Un piège : le superbe dosseret de siège. Tu t’y appuies, tu te détruis le dos dans la durée et tu te prends de beaux coups de raquette sur mauvais revêtements. Oublie, ne te vautre pas et tiens toi comme sur une moto.

 

Le freinage

Ah, si, ça freine fort, mais aucun Telelever pour équilibrer et virer comme sur des rails, aucun couplage Avant/arrière. Tu fais comme avant, tu freines à mort de l’avant et… tu vas tout droit en louvoyant de l’arrière. Faut réapprendre à freiner à l’ancienne.

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La route

 

Mon objectif : voir si on peut faire 300 bornes assez vifs, en montagne, en sécurité, sans se démonter la santé.

 

Le circuit Test : juste au-dessus de la maison, les cols du nord des Alpes. Pour les connaisseurs, La Colombière, les Aravis, les Saisies, le Cormet de Roselend, l’Iseran, retour par la Madeleine. Je connais par cœur, j’y ai mes repères.

 

 

Une vraie GT. Ben oui…

Promesse tenue. Les chiffres parlent (voir photo) :

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-          360 bornes en 5 heures et demie,

-          Moyenne de 72 km/h.

-          Consommation : 3,5 litres.

 

Mieux, j’ai isolé le parcours purement montagne, càd jusqu’au pied de l’Iseran. Moyenne 69 km/h ! (voir photo). Et là, c’est énorme, sachant que sur le même parcours, je faisais 76 km/h en GSA…

 

Freinage

Le freinage est super. Quand on les surprend, les Brembo mordent dur et un léger et très court chuintement du pneu avant (les Heidenau sont toujours royaux) précède l’ABS.

 

Il faut réapprendre le freinage maxi en ligne droite, puis relâchement de l’avant et renforcement de l’arrière pour aligner tout ça.

 

Comment ça se passe quand on frôle la limite ? Arrivé deux fois (fatigue en fin de parcours). Arrivée trop rapide en virage, en descente, freins au taquet. L’engin vibre de tout son ABS mais tourne en glissant gentiment AV/AR. Les oreilles ont chaud mais ça passe.

 

L’antipatinage fait le boulot. Clairement, y a que 34 chevaux à gérer mais il se fait connaître sur les lignes blanches en sortie de virage, ou sur revêtement pourri.

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L’autonomie

 

Je craignais, les essayeurs annonçant des 4 litres et quelques. Que dalle.

 

A fond, j’ai fait du 3,5 litres, soit une autonomie de plus de 350 km.

Pour arriver à une autonomie de 500 km, facile : un jerrycan de 5 l, à 7euros, bien calé. Tu ne le gardes que pour le début du trip, tu le mets dans ton réservoir dès qu'il y a de la place et t’es tranquille.

 

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Quelques remarques complémentaires

 

Freins

On l’a dit, ça freine bien. Le truc, c’est quand même que ce genre de maxi scoot a le frein moteur d’une mobylette. Va falloir surveiller les plaquettes. Heureusement, avec des révisions tous les 10.000, ça devrait tenir.

 

Equilibre

Pas de surprise que ce genre de bête soit efficace. J’ai pris l’image du successeur de chez Béhème en 2025. Quand tu regardes l’alignement axes de roues (et en plus, ils sont bas, ces axes) > réservoir > moteur, quand tu vois que le pilote lui-même est 10 cm en dessous des standards de la moto, tu peux imaginer l’efficacité.

C'est pas un scoot, c'est une trottinette !

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Saluts

Un truc marrant. Sur route, tu récupères plein de saluts de motard. D’abord parce que les mecs ont compris qu’il ne s’agit pas du V churchillien de la victoire mais du « 2 » de « deux roues ». Et quand ils te voient sortir d’une courbe avec tes superbes phares et les clignotants qui frottent, ben ils mettent du temps à s’apercevoir que tu n’es qu’un pauvre urbain à l’attaque. J’ajoute que je suis habillé en vrai motard, du casque aux bottes, et ça se voit de loin.

 

Confort

J’ai omis de dire que j’ai eu quatre opérations du dos et quelques autres blessures. J’avais donc quelques craintes à confier ma santé à ce truc, après tous mes maxi trails. Qu’on soit clair : faut vraiment conserver la bonne position pour que les jambes absorbent. Et c’est d’ailleurs marrant, en montagne, tu danses littéralement pour varier tes appuis. Un vrai skieur… Ça devient un jeu et après les 5h30 de rythme sérieux dans les plus grands cols des Alpes, aucun pb. Je suis ravi !

 

Ville

J’ai quand même fait l’essai, moi qui n’y vais que rarement. Sans surprise, tu es le roi et la consommation tombe à 3,3 litres.

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Limites du train avant   

 

Sur notre C 400, on cumule quand même quelques contraintes. On a bien noté qu’il n’y a pas de Telelever, bon, OK. Mais une roue de 15’ avec une course de 11 cm, ça additionne les handicaps, dans les cas limites.

 

Le cas du jour : épingle serrée en descente, qui se passe à 40 maxi, dans les bois bien sombres (le col de Tamié pour les locaux, qui reconnaitront le piège), goudron parfaitement noir et humide et là, au milieu de la trajectoire, un nid de poule noir sur fond noir. Invisible, imparable.

 

L’amortisseur talonne sur l’angle, la roue saute, l’ABS lâche tout et libère le train avant qui part tout droit. Seule solution, le coup de botte salvateur. Inutile de préciser que si je n’avais pas eu ma position « en ciseau », avec un bon appui sur le repose pied proche du sol, c’était par terre illico.

Bon, on est dans un cas extrême pour un scooter, mais c’est le genre de truc qu’une GS passe à l’aise. J’ai appris, aujourd’hui.

 

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1000 bornes

 

Cap des 1000 passé, rendez-vous pour la révision dans 3 jours. Premières conclusions sur ce rodage.

 

Le plaisir est là. Le C 400 ne rechigne pas à rouler et mes trois tours en montagne l’ont illustré, avec une moyenne globale supérieure à 60 (voir photo), y compris mes trajets locaux.

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La consommation ? Mon troisième tour, 250 bornes dans les Bauges (toujours pour les locaux, cols de Tamié, du Frêne, des Prés, de Plainpalais, du Revard, du Chat, de la Chambotte), un record de …2,9 litres ! Au moment du plein, l’autonomie s’affiche donc à 437 km… Il faut dire que le régime moteur maxi en accélération est de 5600 / 5800 rpm, soit bien calé près du couple maxi. Efficace. Résultat, malgré une attaque raisonnable, 3,2 litres sur les 1000.

 

Pneus. Un profil de pneus de moto, sans « bande de peur », pas comme tous les scooters de kékés que j’ai pu voir, avec leurs pneus plats.

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L’anecdote. Une grosse RS 1250 allemande était perdue dans les montagnes : déviation ratée, il montait vers le col de Cenise (Olivier, si tu nous lis…), avec sa partie off road et deux épingles à 25%, de vraies marches d’escalier. Je le passe et lui fais signe de me suivre. Mais il couche la belle grosse dans la première épingle, bécane quasi verticale. Sauvé par un scootériste. Confus, le mec.

 

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Ah, au fait…


Aparté perso. J’aurais dû le signaler plus tôt, mais vous avez bien compris que je m’adresse à quelques rares intéressés par le sujet « j’arrête la moto, quoi après ? ».

Je parle plus particulièrement à trois potes, qui connaissent à la fois parfaitement la GS, mon terrain de jeu alpin et ma conso de pneus. Et qui ne croient pas à ma conversion, tout comme mon épouse, d’ailleurs. Il faut dire que j’ai déjà « arrêté la moto définitivement », suite à deux grosses sorties de route et pertes totales, il y a quelques années. Et que ça a duré 7 mois. Bon, on verra.

 

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Révision

 

Ok, faite, pour 78 €.  No comment de l’atelier. Ils ont quand même apprécié le rodage des pneus et les moyennes de vitesse et consommation.

 

J’ai posé la question du potentiel en passage de gué, vu les actus pleines d’inondations. En fait, l’entrée d’air est sous la selle, ce qui laisse bien 40 cm, largement suffisant pour mes nouveaux usages.

 

RESSOURCE : Pièces détachées

Pour les intéressés, le lien vers le site "Parts" ce BMW Motorrad.

 

>>> C 400 Bmw moto # BMW Motorrad - Catalogue de Pièces Détachées d'Origine (pieces-bmw-moto.fr)

 

 

Debout

Les trailistes se mettent volontiers debout, soit pour absorber un choc anticipé (on va quand même pas freiner pour un pauvre bumper), soit pour une passage un peu technique où il est utile de voir plus loin que son pneu avant, mais aussi pour détendre les lombaires.

C’est possible sur le C 400, toujours avec les remarques sur la position des jambes. Sur la GS, je roulais des bornes avec une jambe bien calée sur le repose pied passager, l’autre en position normale. Ben tu fais pareil. Moins confortable que sur un trail (malgré le grand guidon, tu restes un peu vers l’avant), mais ça roule.

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Le 19/09/2023 à 16:18, marzal a dit :

Tiens, je prends le topic au hasard dans les suggestions, c'est bien présenté et illustré, très intéressant :bien: 

J'ai pris le soin de traduire ta signature : cool, je souscris !

 

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En fait, faute d'accessibilité chez moi j'ai remplacé mon VFR 800 FI par un Dax 125 (pas la même utilisation du tout), et je me demande si je bricole une petite pente au milieu des escaliers si je ne pourrais pas reprendre quelque chose de plus performant.

Du coup je zieute de temps en temps les essais de gros scooters ;) 

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Barres latérales

 

Les deux roues tombent, et le plus souvent à l’arrêt (la béquille qui s’enfonce, le pied qui glisse) ou lors des manœuvres à basse vitesse. Mais sur les motos ou scooters, très carrossés, les dégâts chiffrent vite. Un pote a fait tomber sa RT lors de la livraison, et paf, 1500 €.

 

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Les protections Wünderlich, à 200 € + une heure de montage, sont parfaites. Bien intégrées au look, elles élargissent très peu l’engin, protègent bien les coins avant et sont costaud (voir ci-dessous les pattes de fixations, doublées au niveau du tablier).

 

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Elles empêchent le scooter de basculer complètement, car il s’appuie sur elles à l’avant et sur la béquille à l’arrière, le carter courroie ne touchant pas. Relevage du scoot très facile.

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Avantage pour ma recherche d’amélioration de position, elles élargissent solidement le « repose pied », le rendant plus costaud, plus confortable, moins glissant. Cool.

 

Je recommande.

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Shad 47 litres

Pas du matos de haute qualité comparé aux valoches alu en béton qui équipaient ma GS. Mais bon, ça devrait faire le taf. Amovible, il laisse un support relativement plat qui prolonge la selle AV. On dispose alors d’un emplacement de 45 x 100 cm.

 

Avantage : les poignées de maintien passager du C 400 GT ne permettaient pas d’accrocher des sandows. Là, parfait, et c’est du bon métal solide.

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Porte tout

Objectif : pouvoir charger derrière la selle pilote du matos, sans abimer la selle ou les barres de maintien passager.

Mise en place d’une dalle amortissante, amovible, anti vibrations et résistant à tous produits. Sur la photo, on voit la chose en appui sur le Shad, qui offre 45 x 45 cm. On peut bien sûr enlever le Shad et là, y a de la place.

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TROTTOIRS

 

Descente : pas de pb, la garde au sol est bien, fond plat, rien n’accroche.

 

Montée : ça se gâte, faudrait une 21 pouces pour être à l’aise… J’ai testé quand même les bordures de rond points ou surtout les séparateurs de voies (voir photo), ayant tendance comme certains motards à parfois les « sauter » assez vite pour mordre un peu sur le gazon et doubler des files. Là, ça passe sans trop de douleur.

 

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PROTEGE MAINS

 

A mon sens, difficile de s’en passer :

-          Naturellement, protection des mimines par mauvais temps, et en particulier la neige qui sait s’infiltrer,

-          Ça évite également les machins jaunes et noirs qui viennent mourir dans ta manche, sans oublier de te balancer ses derniers coups de dards. Un cas plus rare : j’ai heurté assez vite, en GS, un faisan qui m’a explosé le rétro et le protège mains. Nettoyage du sang et des plumes facilité.

-          Mais aussi, protection des leviers de frein. Bien sûr lors des chutes mais aussi en ville, quand ton levier de frein avant touche la camionnette qui pile quand tu la passes en inter file, ou même le piéton hardi qui déborde soudain du trottoir et tape ton frein avant. Même à 5 km/h, le coup de patin accompagné du coup de guidon fait désordre.

 

Les Wünderlich (130 €) sont costaud (existe aussi en transparent), avec une partie métal germanique sérieuse (photo).

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ON ZE ROAD

 

Bon, 1500 km, je commence à me faire à l’engin. Faut dire que mon terrain de jeu se prête au fun. Allez, une petite photo du jour, avec le lac de Roselend et le Mont Blanc en fond.

 

 

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Déjà, le fait de retrouver les commandes d’un vélo (plus rien aux pieds), on s’y fait et c’est même efficace. Plus de pied droit à mobiliser dans un virage à droite, c’est confortable et ça rassure. Même chose à gauche, le pied est libre et dispo.

 

Trajectoires

C’est ma grosse surprise. Je m’attendais bien à de la vivacité de la part d’un scooter, mais les trajectoires, même à vitesse soutenue, sont fluides, le comportement est parfaitement sain.

J’ai regardé les empattements, pour voir, et c’est assez parlant :

   RT 1250               148 cm

   GS 1250              152 cm

   C 400 GT             156 cm

Quand on voit que la Vespa 125 GT fait 137 cm, on voit en quoi on est proche d’une routière !

 

Alors, bien sûr, toutes choses égales par ailleurs. En l’absence de Telelever, faut apprendre à relâcher l’avant et renforcer l’arrière si tu veux éviter le tout droit, mais on finit par passer vite.

 

Où ça frotte ?   

Je craignais la béquille ou le carter -qui peuvent être dangereux, peu ou mal suspendus et trop vers l’arrière- mais non, c’est la protection du tablier qui touche. Parfait.

 

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Va falloir que je remette mes bottes de GSiste?

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Correctif : j'ai vérifié et à gauche, le tablier frotte moins... parce que la béquille centrale touche, en position relevée, donc en appui et très en arrière. Ca répartit les points de contact mais... à prendre en compte.

 

Tiens,  en parlant de béquille latérale, un défaut typique des scooters : tous les vieux motards savent qu'il faut passer la première quand on met la béquille latérale. En légère descente, bien sûr, mais aussi parce que qq'un peut toucher la moto, la faire bouger de qq centimètres et paf, tout le monde par terre. 

Ben là, pas de première. Faut prendre soin de se mettre face à la pente.

Modifié par jeffmail74
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ACCESSOIRES -  BAGAGERIE

 

Gros choix, avec quelques fournisseurs bien connus. 

Spécificités du scooter, outre les tabliers, les sacoches « de tunnel ».

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Ci-dessous, juste les liens vers trois fournisseurs majeurs.

 

>>> BMW C 400 GT | Composants Wunderlich

 

>>> Bagagerie scooter : accessoires bagages scooter, sacoche, top case, sac scooter | Dafy Moto (dafy-moto.com)

 

>>> Bagagerie moto - MAXXESS.FR

 

A ce stade, les deux coffres latéraux très pratiques et verrouillables me suffisaient, complétés par le coffre de selle et naturellement, le SHAD 47 l.

J’avais juste besoin d’un petit sac pour remplacer ma sacoche « de réservoir » (y en a plus !) dans laquelle mettre ma poche à flotte 2 litres Decath’. Facile, un petit sac à dos glissé autour du guidon, 5 balles, toujours chez Decath’. Avantage : il ne gêne pas le passage tunnel, mise en place en 2 secondes.

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Rectificatif : la béquille est pas mal conçue.

Le 30/09/2023 à 09:19, jeffmail74 a dit :

Tiens,  en parlant de béquille latérale, un défaut typique des scooters : tous les vieux motards savent qu'il faut passer la première quand on met la béquille latérale. En légère descente, bien sûr, mais aussi parce que qq'un peut toucher la moto, la faire bouger de qq centimètres et paf, tout le monde par terre. 

Ben là, pas de première. Faut prendre soin de se mettre face à la pente.

Rectification : J'ai fait un test dans une pente à plus de 10% (je ne sais pas si on le verra bien sur la photo, mais c'est pentu, là...

 

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Allez, après pile un mois et 2500 km, un point rapide.

 

J’ai fait au total 5 sorties en montagne (entre 250 et 450 km), toujours en roulant aussi fort que possible dans tous les grands cols des Alpes nord, y compris Suisse et Italie, plus un peu de haut Jura.. Hé bien je maintiens que c’est une vraie GT, moyenne globale 71 km/h avec 3,4 litres. Ça frotte un peu dans les courbes en montée. Rien de grave. Ça roule fort et pas mal de GSistes, de Triumph ou Ducati sont allés se plaindre auprès de leur concessionnaire pour s’être fait pourrir par un scoot.

Oui, un scooter, Don Patillo, mais un BMW !

 

Un point à surveiller : la pression des pneus. Le comportement arrière me paraissait sautillant dans certains virages à revêtement perfectible. Après la révision des 1000, l’atelier m’avait un peu surgonflé à 2,6. Remis à 2,2, tout est rentré dans l’ordre.

D’ailleurs, un des rares manques en équipement, c’est la mesure des pressions. Je vais y remédier et je vous raconterai.

 

Comme prévu, la protection est moindre, surtout les jambes : pas de gros flat, pas de réservoir enveloppant, et il faisait entre 8° et 10° dans les cols. Pour le haut du corps, pas de pb. D’ailleurs, y a qu’à voir la bulle, une vraie bulle de GS, bien décorée.

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Hauteur selle : un point que je pourrais améliorer, car moins les genoux sont pliés, mieux on se porte. Je verrai ca.

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Je pense ne pas l'avoir mentionné, mais j'avais envisagé de basculer carrément vers l'électrique.

Le CE 04 est un beau produit mais les autonomies annoncées étaient incompatibles avec mon usage...

 

Mais ca va bouger. Même certains grands noms se penchent sur le deux roues...

A suivre !

 

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(modifié)

Nouveau seuil, 3000 bornes.

C 400.jpg

 

Ça fait un beau mois de route, ça…

 

Hier, gros trip, traversée du Jura : Annecy – Besançon aller-retour, 500 bornes par les petites routes vertes du Michelin (Les Rousses, Mouthe, Arbois, etc.) 7h1/4 de bécane, moyenne 73 km/h, 3,3 l/100.

J’ai toujours pensé qu’il fallait 3000 bornes et tous les cas rencontrés pour se faire à un nouvel engin. Bon, ben ça rentre. Bien sûr, ça secoue plus qu’une routière, on dort bien le soir, mais pas de souci classique lié à une mauvaise position, une protection médiocre ou un amortissement pas à la hauteur. Sûr et efficace.

 

Quelques remarques.

Le look joue son rôle. Non seulement les motards saluent mais les voitures s’écartent avec respect.  Je ne mets plus les codes, tant les feux sont super. L’allumage auto fait le boulot en cas de besoin.

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Côté pratique, mise en œuvre rapide. Pas d’énorme tas de ferraille et de liquides à chauffer : le moteur monte en température vite fait et les consommations affichées redescendent très vite, contrairement au gros flat que je n’aimais pas utiliser pour moins de 20 km.

 

Pratique aussi le Monokey : tu gardes la clé dans la poche et quand tu abandonnes le scoot, tout est fermé, trappe, selle, coffres latéraux.

 

Très bien aussi le FlexCase. Personne n’a besoin de loger DEUX casques en roulant. Par contre, le repli du fond évite ce look abominable de certains scoot au gros cul.

Flex.jpg

 

Parking en descente. Mis en place une solution simple : un simple élastique qui bloque le scoot et évite le basculement.

 

 

Poignée.jpg

Modifié par jeffmail74
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PRESSION PNEUS

 

J'ai tenté, j'ai renoncé.

L'idée était d'acheter un système TPMS (Tyre Pressure Measurement System), petits bouchons légers et Bluetooth, connectés au téléphone et donnant en temps réel la pression. Plein de modèles dispos sur tous sites, de 22 à 100 €.

 

Seul problème, j'ai lu dans les forums consacrés  que le poids des bouchons, même modéré, impactait l'équilibre de la roue.

Pour une valve droite, pas de problème, un bon équilibrage et le tour est joué.

Par contre, pour les valves coudées (ce qui est le cas sur le C 400), risque de détérioration de la valve avec la force centrifuge.

J'ai renoncé...

 

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