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Le Topic des engins blindés (Index en page 1)


jensen
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Thyssen-Henschel UR-416 : Rien de plus simple... astonfan74.gif.30cf38c70be9aaaac577088c7f5424ff.gif

 

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Les origines de ce petit blindé à quatre roues motrices remontent à 1965, année où la société Rheinstal Maschinenbau décide de concevoir, à des fins exportatrices, un engin simple et facile d'emploi pour des nations peu développées ou qui n'auraient aucun intérêt à "investir" dans du blindé lourd. :o

 

Afin de limiter les coûts de développement on part de la base mécanique du fameux camion Mercedes-Unimog déjà reconnu dans le monde entier à cette époque. :oui:

 

Et ce n'est pas compliqué, on a tout simplement repris le moteur et le châssis du Mog' ! :lol:

 

 

Les dessous de l'UR-416 cachent le légendaire Unimog !

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Le moteur Diesel est donc un six cylindres OM352 de 120 ch Din à 2 800 tours qui lui permet de rouler à 80 km/h (sur route) recouvert d'une caisse blindée en acier soudé de 9 mm qui dispose, fait remarquable, de trois vérins intégrés qui permettent de dégager la caisse du châssis avec un minimum d'équipement et de manutention pour les interventions mécaniques. :jap:

 

 

 

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On aura compris que cette cuirasse ne peut retenir que les tirs d'armes légères ainsi que les éclats de grenades et d'obus de calibres inférieurs à 105 mm, nous avons ici affaire à un petit véhicule polyvalent économique et pas à un IFV lourd ! :o

 

 

 

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Simple propulsion en temps normal le train avant peut être enclenché dès que les circonstances l'exigent.

 

Il mesure 5,10 m de long (un gros SUV quoi ! :D ) et 2,25 m tant en largeur qu'en hauteur (sans tourelle).

 

L'équipage se compose de deux hommes installés à l'avant (pilote et chef de bord) de chaque côté du moteur et de huit fantassins équipés qui accèdent au compartiment arrière à l'aide de deux vastes portières latérales (il n'y en a pas à l'arrière sur les premières versions mais le constructeur y remédiera vite).

 

Une trappe de toit sert d'issue de secours le cas échéant, une autre se trouve derrière le poste de conduite et peut permettre la mise en batterie d'une arme voire l'installation d'une tourelle.

 

 

Bon, on n'y installera pas non plus un canon de 120 mm... :o

On remarque les volets de pare-brise occultables depuis l'intérieur.

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Ils disposent tous d'épiscopes de vision mais aussi de six tapes de tir qui permettent d'assurer la défense du véhicule sans s'exposer.

 

D'un poids de 7,6 tonnes en ordre de marche l'UR-416 peut grimper des pentes de 70 %, franchir un obstacle vertical de 0,55 m et une coupure humide de 1,30 m de profondeur (l'engin n'a strictement aucune capacité amphibie).

 

 

 

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Son réservoir de 150 litres lui permet une autonomie d'environ 550 km sur route.

 

Commercialisé à partir de 1969 par la société Thyssen-Henschel qui entre-temps avait acquise Rheinstal Maschinenbau (avant de devenir elle-même plus tard Rheinmetall Landsystem... :ddr: ) ce petit engin va avoir un succès dépassant toutes les espérances et ne sera retiré du catalogue qu'en 1984 !

 

Il est alors disponible en de multiples versions :

 

-APC comme déjà indiqué

 

-Ambulance avec huit blessés assis ou quatre assis et deux sur civière

 

-PC mobile

 

-Sécurité et maintient de l'ordre public avec lame-bouteuse, lance-grenades lacrymogènes, gyrophares et sonorisation voire même canon à eau.

 

 

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-Reconnaissance

 

-Atelier mobile avec établis, chèvre de levage et vérins de stabilisation.

 

Le catalogue d'options est des plus conséquents, on y trouve notamment :

 

-Pneus de type Runflat

-Climatisation

-Treuil d'une puissance de cinq tonnes

-Système d'extinction automatique des incendies

-Chauffage renforcé

 

 

Facile à conduire, doté d'une mécanique simple et robuste dont on peut trouver tous les composants chez le concessionnaire Mercedes du coin l'UR-416 va intéresser tous les pays d'Afrique et d'Amérique du Sud à "petit budget" mais aussi d'autres nations plus développées à la recherche d'un véhicule capable d'impressionner une foule de manifestants sans pour autant affaiblir les budgets liés à la Police, une réussite totale je vous dit ! :sol:

 

On le verra dans les pays suivants :

 

-RFA : 50 exemplaires pour la Polizei et les patrouilles aux abords des zones aéroportuaires

 

 

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-Espagne : 25 pour la Policia

 

 

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Grèce : 15 véhicules surtout achetés pour la surveillance aux frontières

 

 

-Pakistan : 454 exemplaires comme transport de troupes (plus gros client du modèle)

 

 

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-Arabie-Saoudite : 100 engins pour leurs forces spéciales avec canon de 20 mm.

 

 

Et toujours en service en 2020 !

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-Turquie : 34

 

-Qatar : 20

 

-Maroc : 55

 

-Kenya : 52

 

-Madagascar : 5

 

-Togo : 30

 

-Venezuela : 20

 

-Argentine : 40

 

-Pérou : 225

 

Police Péruvienne.

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-Equateur : 5

 

-San Salvador : 8

 

Forces armées Salvadoriennes.

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Total : 1 138 exemplaires ! :sol:

 

Mais une réussite commerciale, et ce dans tous les domaines, va en général de paire avec les... Imitations ! :D

 

C'est la Rhodésie qui s'y colle en premier au milieu des années 70, alors en proie à de nombreux soulèvements populaires à l'encontre de la minorité blanche du pays qui détenait tous les leviers du pouvoir (pour faire simple...)

 

Les forces de sécurité de cette nation (reconnue alors uniquement par l'Afrique du Sud et le Portugal) récupèrent 36 châssis d'Unimog et les dotent d'une caisse blindée de facture locale mais très inspirées par l'UR-416 pour s'en servir comme engins anti-guérilla.

 

 

Cliché très moyen d'une des "copies" Rhodésiennes.

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La faiblesse du véhicule face aux mines les obligera, à priori, à concevoir un véhicule aux soubassements mieux protégés (une sorte de MRAP avant l'heure en quelque sorte...)

 

Ils devaient être de bonne qualité puisque après l'indépendance officielle d'une nation devenue le Zimbabwe en 1980 ils seront toujours à l'inventaire des forces armées du pays pour au moins deux décennies ! ;)

 

L'autre "copieur" est l'OLP de Yasser Arafat ! :oui:

 

Au moins huit véhicules, eux aussi basés sur des Mog', ont été construits de la manière la plus artisanale qui soit dans un camp de réfugiés de Beyrouth-Ouest au nez et à la barbe des autorités d'un pays alors en pleine déconfiture...

 

 

L'exemplaire ex-OLP de nos jours au musée des blindés de Tel-Aviv.

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On les voit la première fois lors d'un défilé en avril 1981 où l'on constate que des missiles antichar AT-3 Sagger d'origine Soviétiques sont installés sur la superstructure (il pourrait s'agir d'une opération d'intox' médiatique car ils ne seront plus aperçus ensuite qu'avec une mitrailleuse Browning M1919 de 7,62 mm ou M2HB de 12,7 mm...)

 

L'armée Israélienne en capture un en juin 1982 lors de l'opération "Paix en Galilée", un autre tombe dans l'escarcelle des Forces Chrétiennes Libanaises en juin 1983 qui vont le retourner contre les forces pro-Nasserienne (le Liban c'est compliqué... :o ) avant qu'il ne soit capturé par ces dernières qui l'utiliseront jusqu'à la fin de la guerre civile en 1990.

 

Si l'exemplaire récupéré par Tsahal est désormais au musée le sort des sept autres est inconnu à ce jour. :bah:

 

Très récemment un engin Togolais intégré à la MINUSMA a sauté sur une mine au Mali avec à priori pas mal de dégâts pour l'équipage. :sic:

 

 

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Ce qui prouve qu'un tel véhicule n'a désormais plus sa place sur un champ de bataille en dehors de celui des Gilets jaunes, et encore... :roll:

 

C'était vraiment un blindé simple l'UR-416, mais désormais totalement dépassé ! :o

 

 

Un UR-416 "Polizei" avec vue de l'intérieur :

 

 

 

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:coucou:

 

 

Jensen.

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Monsieur Poutine se fera un plaisir de remplacer ces chars.

 

 

https://www.liveleak.com/view?t=azM7_1601201731

 

Traduction Google: De violents combats éclatent entre l'Azerbaïdjan et l'ArménieDes affrontements entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan ont éclaté dimanche dans la région séparatiste du Haut-Karabakh.

Les autorités arméniennes ont déclaré qu'au moins 16 personnes avaient été tuées et une centaine de blessés.

Le Haut-Karabakh est une enclave ethniquement arménienne en Azerbaïdjan qui échappe au contrôle de l’Azerbaïdjan depuis la fin d’une guerre en 1994.

Les deux parties ont une forte présence militaire le long d'une zone démilitarisée séparant la région du reste de l'Azerbaïdjan.

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Le 16/08/2012 à 15:59, jensen a dit :

 

 

 

 

 

 

 

 

HOTCHKISS H35 & H39 : Compagnons de débacle... sic.gif.85d9563e97ba649f9ffd31e9e28b1b9b.gif

 

 

 

 

 

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H35 08.jpg

 

 

 

C'est en 1934 que l'armée Française développe son concept de Division Légère Mécanique.

 

 

Elle cherche alors un char léger pour opérer en symbiose avec des Somua S35 (page 30) trop chers à acquérir en grand nombre.

 

De plus l'Infanterie cherche aussi un char identique pour soutenir ses soldats lors de l'assaut et surtout remplacer ses Renault FT17 hors d'âge.

 

Le prototype est présenté en janvier 1935 à la commission d'évaluation mais au bout de plusieurs mois d'essais c'est le Renault R35 (page 53) qui est préféré pour équiper les Régiments d'infanterie.

 

 

H38 09.jpg

 

 

Toutefois les unités de cavalerie passent commande pour 300 exemplaires de ce char nommé Char léger modèle H35.

 

 

Le H35 est un char biplace de 11,5 tonnes.

 

 

H35 01.jpg

 

 

Son blindage, fait de plaques d'acier coulées boulonnées entre elles, oscille entre 12 et 34mm.

 

Il est propulsé par un moteur Hotchkiss à 6 cylindres en ligne de 3480cm3 développant 75cv au régime de 2700 Trs.

La transmission s'effectue au moyen d'une boite de vitesse mécanique à 5 rapports avant et une marche arrière.

En première il est apte à franchir des rampes de 60%.

 

La vitesse maxi en cinquième est de 28km/h, ce qui est largement suffisant quand on sait que la vitesse réglementaire d'une colonne d'infanterie en marche dans l'armée Française de l'époque était de 12,5km/h exactement ! :p

 

Cet engin peut franchir un obstacle vertical de 0,70m, un gué de 0,85m (aucune capacité amphibie) et une tranchée de 1,80m (largeur qui pouvait être notablement améliorée à l'aide d'une queue de franchissement).

 

Sa longueur est de 4,22m, sa largeur de 1,85m et sa hauteur de 2,15m.

 

Sa suspension se compose de 2X3 bogies de chaque côté avec amortissement par ressorts horizontaux.

 

Revenant sur sa décision, l'Infanterie finit par commander ce char (à une centaine d'exemplaires) pour former ses Divisions Cuirassées, sans doutes parce que le R35 n'est pas totalement satisfaisant.

 

 

 

H35 03.jpg

 

 

 

H35 12.jpg

 

 

 

Côté armement il n'y aura pas de miracle...

 

Le H35 est équipé de la même tourelle en acier coulé que le Renault, à savoir la "fameuse" monoplace APX dotée du canon de 37mm SA18 et de la mitrailleuse coaxiale de 7,5mm Reibel modèle 1931.

 

S'il n'y a pas grand'chose à reprocher à cette dernière le canon quand à lui n'est qu'un succédané du premier conflit, avec ses projectiles tirés à la vitesse "ahurissante" de 388m/s...

 

Autant dire que cette arme est, déjà en 1935, totalement dépassée.

 

Elle tire des obus perforants "modèles 1892 modifiés 1924" (le comble du modernisme ! ddr.gif.046aea8b456730a1606537bd114f13e9.gif ) et des projectiles explosifs "modèles 1935".

 

 

Le canon et sa mitrailleuse coaxiale, un ensemble moderne pour la guerre...

Mais celle de 14-18 ! :pfff:

Canon 37mm SA18.jpg

 

 

 

Le canon est approvisionné à 100 coups et la mitrailleuse à 2400.

 

Le pilote est installé à l'avant droit, le "chef de char-tireur-chargeur" bien à l'étroit dans sa tourelle... bah.gif.32332da556ab364d5c1549c9d5fba3f6.gif

 

Le moteur est quand à lui à l'arrière gauche, le réservoir à sa droite, le tout séparé de l'équipage par une épaisse cloison pare-feu.

Un arbre de transmission fait passer la puissance du moteur à la boite de vitesse située à côté du pilote, les barbotins étant à l'avant.

 

 

Le poste du pilote est ouvert.

Un deuxième battant horizontal facilitait l'accès à bord.

H35 04.jpg

 

 

 

Le pilote accède à son poste par une écoutille s'ouvrant en 2 parties, le chef de char possédait une trappe à l'arrière de la tourelle qui lui servait d'ailleurs de siège extérieur lors des déplacements en dehors des lignes.

 

 

 

H35 11.jpg

 

 

 

Un trou d'homme était percé dans le plancher et pouvait permettre l'évacuation en cas d'urgence.

 

On pense que les 400 H35 commandés seront livrés jusqu'en 1938.

 

A ce moment se posent plusieurs problèmes :

 

-Le canon est ridicule

-Le blindage mériterait d'être amélioré

-La puissance du moteur est "trop juste", de toute façon incompatible avec une augmentation du blindage, donc du poids...

-La répartition des masses est mauvaise, le char étant pour le moins instable en tout-terrain.

 

C'est pour ces raisons que le constructeur dévoile le char modèle H39 :

 

 

-Blindage compris entre 12 et 40mm (au lieu de 34)

-Moteur toujours à 6 cylindres mais de 5976cm3 développant 120cv à 2800Trs et autorisant au H39 une vitesse de 36km/h et le franchissement d'une rampe de 75%.

-Canon de 37mm long modèle SA38 capable de tirer des obus à 701m/s.

-Pour l'instabilité on ne pourra pas faire de miracles... bah.gif.32332da556ab364d5c1549c9d5fba3f6.gif

 

 

Le H39 de Saumur.

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On le reconnait à sa plage arrière quasi horizontale par rapport au H35 qui était plus inclinée.

 

 

On distingue bien sur cet exemplaire capturé la différence d'inclinaison de la plage arrière.

Ici un H39.

H39 08.jpg

 

 

 

 

Par contre pour l'agencement du char rien de changé !

On ne sait même par où poser une éventuelle radio...

 

Le poids passe à 12,1 tonnes, d'où l'intérêt d'un moteur plus puissant.

 

 

Un H39 en "pot de fleur" au camp de Mourmelon.

H39 06.jpg

 

 

Un réservoir supplémentaire extérieur pouvait être monté pour les liaisons, l'autonomie du char sur son réservoir principal (180 litres) ne dépassant pas les 130km sur route.

 

En septembre 1939 on pense que 640 chars H35 et H39 sont en ligne, les commandes se multiplient tout au long de la drôle de guerre et, lors de l'offensive Allemande de mai 1940, le chiffre de ces blindés en ligne est largement supérieur à 1000 (1080 est un nombre crédible).

 

 

Septembre 1939, prêts au combat... sic.gif.85d9563e97ba649f9ffd31e9e28b1b9b.gif

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3 sont livrés à la Pologne avant l'invasion Allemande et une quinzaine partiront avec les Chasseurs Alpins se battre sur le front Norvégien début 1940, à Narvik.

 

 

Un H39 en Norvège, souvenir des combats pour Narvik...

Cet engin a équipé la Werhmacht, la preuve par son tourelleau modifié typique des Panzers Allemands avec son ouverture en 2 parties latérales, surnommé "tourelleau poubelle" en France ! :W

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On ne reviendra pas sur le désastre de la bataille de France ni sur la façon aberrante quand à l'utilisation des chars Français, tant et si bien que la Wehrmacht récupère à l'armistice au moins 550 H35/39 !

 

 

H35 perdu dans la débacle.

On distingue bien sur ce cliché l'ouverture en 2 parties permettant l'évacuation rapide du pilote.

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Ici avec la queue de franchissement.

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H39 abandonné, à priori intact...

Panne de carburant ?

Cet exemplaire possède encore le canon SA18, le SA38 n'étant pas disponible en nombre suffisant !

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H39 avec queue de franchissement et projecteur sur tourelle.

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Beaucoup seront envoyés sur le front de l'Est à partir de 1941 mais de tels engins, modifiés par le rajout d'un panneau d'écoutille s'ouvrant en 2 parties latérales au sommet de la tourelle et d'une (petite) radio, seront surtout utilisés en maintient de l'ordre et en lutte anti-insurrection dans les Balkans en particulier.

Mais on verra des unités Allemandes équipés de H39 lors de l'invasion de l'URSS, opérant côté Finlandais.

 

 

1942 en Yougoslavie.

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72 chassis de H39 sont transformés en 1942 :

 

-24 en automoteurs de 75mm antichar avec une pièce Pak40 L/49.

-48 en obusiers de 105mm FH18

 

 

 

 

Automoteur antichar de 75mm.

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La pièce d'artillerie conservait un léger débattement latéral.

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Obusier de 105mm.

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Ces engins seront mis en ligne sur le front de Normandie et se battront contre les alliés en juin 1944.

 

 

Côté Français Vichy a pu en conserver quelques exemplaires et les Forces Françaises libres en récupèrent une poignée en Afrique qu'ils feront combattre en Syrie contre les soldats restés fidèles au maréchal Pétain.

Ce sont ces engins "survivants" qui seront à leur tour récupérés par la jeune nation Israëlienne en 1948.

Remis en état ils seront réarmés avec un canon 6-Pounder britannique et combattront jusqu'en 1956 au moins ! oui.gif.0f6bea0b4fa94c5e06a011fe0d6b6bfe.gif

 

 

H35 Israëlien au musée.

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Après la victoire de 1945 les H35 et H39 récupérés sur les effectifs Allemands seront remis en état dans nos arsenaux et réutilisés pour le maintient de l'ordre en zone d'occupation Française.

 

 

En Allemagne avec les FFA.

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C'est la Gendarmerie Nationale qui utilisera les derniers chars Hotchkiss en Europe, les réformant en 1950.

 

 

Grosse surprise sur la plage Sainte-Cécile de Camiers (62), avec la découverte de cette épave de H35 !

Pour le petite histoire elle fut déjà aperçue en 2008 mais les grandes marées du début de l'année 2012 l'on presque entièrement remise à jour...

Ce char est là depuis fin mai 1940, qui le pilotait, pourquoi a t-il fini sur cette plage ? :??:

La municipalité envisage de le récupérer et de l'exposer, mais dans quel état ?

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En tout cas, bon courage à eux...

La mer a avancée en 72 ans et le char est à présent à... 200 mètres du rivage !

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Reconstitution historique en Israël...

Le char Hotchkiss ne jouait décidemment pas dans la même cour que le Merkava ! :D

H39 11.jpg

 

 

 

Ainsi se termine l'histoire d'un char Français qui regardait plus vers 1918 que vers 1940, la faute à une doctrine d'emploi passéïste et à un manque chronique de moyens financiers dans nos armées...

Qu'un tel engin ai pu encore équiper des unités de Cavalerie en juin 40 est symptomatique de l'incompétence de notre Etat-Major quand à la compréhension de la guerre moderne... bah.gif.32332da556ab364d5c1549c9d5fba3f6.gif

 

 

Le char durant les grandes manoeuvres :

 

Le H39 de Saumur en action :

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Bonjour, 

 

Le char H-39 est signalé à Sedan en France en 1940 par deux photographies : peux-tu m'envoyer les informations loclisant ce char en 1942 en Yougoslavie...

 

Arnaud

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Plusieurs centaines de chars Français ont été capturé par les Allemands à l'issue de la débâcle de juin 1940.

 

Malgré une croyance bien vivace le 3ème Reich était loin d'être aussi bien équipé qu'on a bien voulu le faire croire (en particulier chez nous où on a utilisé ce "prétexte" pour expliquer la défaite).

D'où leur besoin de réutiliser les engins de prise.

 

Les Renault FT17 n'ont guère bougés, la Wehrmacht les ayant assigné à la défense de sites sensibles (aérodromes, casernes, dépôts de carburant…), par contre les Renault R35, Hotchkiss H35/39 et Somua S35 ont été reconditionné sommairement (en particulier avec une trappe de tourelle aux normes allemandes) et expédiés sur leurs fronts secondaires où l'emploi de chars "100% allemands" ne se justifiaient pas, ce fut le cas pour la lutte anti-partisans en Yougoslavie par exemple, ces derniers étant dépourvus d'armes antichars "sérieuses".

 

Par contre de nombreux B1Bis seront modifiés en chars lance-flammes et utilisés sur le front de l'Est.

 

 

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En remontant sur l'index je viens de m'apercevoir que de nombreux sujets ont mal supportés la migration... :(

 

J'ai encore du boulot, sans doute des semaines, pour tout remettre en ordre. :bah: 

 

 

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Il y a 2 heures, jensen a dit :

 

En remontant sur l'index je viens de m'apercevoir que de nombreux sujets ont mal supportés la migration... :(

 

J'ai encore du boulot, sans doute des semaines, pour tout remettre en ordre. :bah: 

 

 

 

Il te faut garder du boulot pour le 3ème confinement! 

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Il y a 2 heures, jensen a dit :

 

Plusieurs centaines de chars Français ont été capturé par les Allemands à l'issue de la débâcle de juin 1940.

 

Malgré une croyance bien vivace le 3ème Reich était loin d'être aussi bien équipé qu'on a bien voulu le faire croire (en particulier chez nous où on a utilisé ce "prétexte" pour expliquer la défaite).

D'où leur besoin de réutiliser les engins de prise.

 

Les Renault FT17 n'ont guère bougés, la Wehrmacht les ayant assigné à la défense de sites sensibles (aérodromes, casernes, dépôts de carburant…), par contre les Renault R35, Hotchkiss H35/39 et Somua S35 ont été reconditionné sommairement (en particulier avec une trappe de tourelle aux normes allemandes) et expédiés sur leurs fronts secondaires où l'emploi de chars "100% allemands" ne se justifiaient pas, ce fut le cas pour la lutte anti-partisans en Yougoslavie par exemple, ces derniers étant dépourvus d'armes antichars "sérieuses".

 

Par contre de nombreux B1Bis seront modifiés en chars lance-flammes et utilisés sur le front de l'Est.

 

 

Bonjour, 

Je suis d'accord avec vous sur toute la ligne, mais je ne m'intéresse qu'à cette photographie... 

 

Où l'avez vous trouvée ? Quel est l'élémént qui indique 1942 Yougoslavie ? J'ai besoin de cette information pour un travail sur Sedan 1940 : J'ai en effet deux autres photos de ce char qui indiquent Sedan 1940... Je vous remercie beaucoup de votre aide. Si en plus vous pouvez m'envoyer une copie avec une meilleure définition j'en serais ravi.

Merci encore de partager vos connaissances...

 

Arnaud 

 

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Bon, ben voila l'énormité est supprimée. :oui:

 

Pour la photo, le sujet remonte à août 2012, plus de 8 ans donc... 

 

Je ne sais plus s'il s'agissait d'une capture du web ou d'un scan' de mes archives. :bah:

 

Je veux bien chercher un peu dans ma doc' mais s'il s'agissait d'une copie venue de GBM je ne les ai pas gardé... :( 

 

 

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Journée anniversaire.

Une terrible bataille de blindés a eu lieu aux limites de Colmar le 26 janvier 1945 entre les armées  française et allemande

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Le char Chemin des Dames qui a brulé ce 26 janvier 1945 est érigé en mémorial à Grussenheim.

Modifié par hansi68730
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