Le Topic des engins blindés (Index en page 1)

[franck9595]

Tu chasses le poisson à l'arc

[sierra38]

Tu chasses le poisson à l'arc

 

Moi, non, et eux non plus ... c'est pas ce qu'ils chassent..

 

On parlait du camion et des p'tits gars dessus, hein ...

 

Faut suivre la discussion, hein

 

 

 

[franck9595]

Moi, non, et eux non plus ... c'est pas ce qu'ils chassent..

 

On parlait du camion et des p'tits gars dessus, hein ...

 

Faut suivre la discussion, hein

 

 

 

 

 

Un camion

ou ça un camion

 

Tu pèches avec un camion

 

[sierra38]

Je reposte car je ne sais pas ce qu'est devenu le précédent

 

Donc en rentrant du taf voila l'engin que j'ai vu.

Je vais en commander un pour aller à la pêche car il a un beau ponton .

Bon moins de 300.000 € donc la quête est ouverte

 

http://operationnels.com/wp-co [...] 4104_n.jpg

 

 

Un camion

ou ça un camion

 

Tu pèches avec un camion

 

tu t'es vu quand t'as bu

[hansi68730]

Pour compléter la tof de Jensen du Petit tracteur d'artillerie Krupp Protze, produit entre 1934 et 1941 à plus de 7000 unités prise à Munster.

 

 

 

 

 

 

[zygomard]

une page d'information sur le Leclerc

 

je serai à Buc à ses dates, je vais me renseigner si je peux y aller

 

https://fr.sputniknews.com/def [...] rnisation/

[flyinngpat]

Belle bête !

[franck9595]

tu t'es vu quand t'as bu

 

 

Mais ce n'est pas un camion le sherpa du GIGN

C'est aussi gros qu'un Hummer

Bon moi j'étais en moto à coté

 

Le camion est un véhicule automobile destiné au transport routier de marchandises. Sur le plan technique, le camion se distingue du véhicule léger, principalement par une charge à l'essieu et des dimensions plus importantes.

 

Les membres du GIGN sont des marchandises

 

[doutrerhin4]

Je reviens sur le panzer museum de Münster et plus particulièrement sur le panzer IV aux couleurs du DAK.

A l'avant du char il y a le palmier avec le svastika et je pensais que cette croix était toujours interdite en Allemagne.

 

 

Au même titre que les " tzigeuner schnitzel " ou le " tzigeuner gulasch " , au sujet de ces deux derniers j'avais posé la question à des allemands, car on

en trouvait ( trouve ) en Autriche, mais pas en Allemagne, là peut-être que Hansi aura une réponse.

 

svastika: par exemple, si tu en mettras sur ta voiture, tu verras ce que tu verras.

L'utilisation est interdite, mais que faire avec tous les documents historiques? Effacer tout comme avec loi evin en ce que concerne le tabac? C'est un peu con, n'est-ce pas?

Tu trouveras quelquepart dans les mentions légales du musée, ainsi que dans toute la presse spécialisée un avertissement qui fait référence à un certain paragraphe du code pénal et qu'on se démarque du nazisme et que chacun qui s'en servait des documents publiés pour en faire d'abus sera puni. Alors on ne change pas les docs d'époque, mais si tu a quelquechose de nouveau, par exemple de profil dessiné d'avion, on reprend tout, sauf le svastika qui est seulement ébauché à son endroit.

tzigeuner: suite des persécutions à l'époque nazi (et avant...) on a lentement mais sûrement abandonné l'utilisation du mot car l'emploi du mot était devenu surtout dévalorisant. C'est une question de respecter les hommes. Avec cela va aussi la modification de la carte du restaurant où c'est souvent remplacé par Paprika-Schnitzel ou Schnitzel de Balcans.

Pourquoi pas en Autriche? La-bas ils sont parfois un peu plus lents et un peu plus conservatifs, ils suivront avec le temps.

[Invité §pie367dg]

svastika: par exemple, si tu en mettras sur ta voiture, tu verras ce que tu verras.

L'utilisation est interdite, mais que faire avec tous les documents historiques? Effacer tout comme avec loi evin en ce que concerne le tabac? C'est un peu con, n'est-ce pas?

Tu trouveras quelquepart dans les mentions légales du musée, ainsi que dans toute la presse spécialisée un avertissement qui fait référence à un certain paragraphe du code pénal et qu'on se démarque du nazisme et que chacun qui s'en servait des documents publiés pour en faire d'abus sera puni. Alors on ne change pas les docs d'époque, mais si tu a quelquechose de nouveau, par exemple de profil dessiné d'avion, on reprend tout, sauf le svastika qui est seulement ébauché à son endroit.

tzigeuner: suite des persécutions à l'époque nazi (et avant...) on a lentement mais sûrement abandonné l'utilisation du mot car l'emploi du mot était devenu surtout dévalorisant. C'est une question de respecter les hommes. Avec cela va aussi la modification de la carte du restaurant où c'est souvent remplacé par Paprika-Schnitzel ou Schnitzel de Balcans.

Pourquoi pas en Autriche? La-bas ils sont parfois un peu plus lents et un peu plus conservatifs, ils suivront avec le temps.

 

 

 

Merci pour la réponse d'OutreRhin, je croyais d'ailleurs que ma question n'intéressait personne.

J'imagine très bien ce qui se passerait si je me promenais avec le svastika sur ma voiture. surtout en France.

Je suis seulement un peu surpris que cet insigne n'ait pas été éffacé sur des vl ou autres compte tenu des dispositions prises depuis 1945, mais

évidemment il est difficile de faire disparaître toute référence à une certaine idéologie.

J'ai aimé la comparaison avec la loi Evin en France et tu as raison, tout nié reviendrait à pratiquer la politique de l'autruche.

Je ne savais pas qu'en Allemagne on disait " paprika schnitzel " je ne l'ai jamais vu.

Pour l'Autriche, après 1945, il a été considéré que ce pays avait été envahi par les nazis donc que la responsabilité n'est pas la même.

Et merci à quelqu'un d' "OutreRhin" d'avoir abordé la question sans tabous.

 

[juluch]

On retrouve les croix gammés sur les maquettes, se qui est normal et surtout en Inde.

 

la bas c'est pas tabou du tout et au contraire recherché vu que se sont leurs traditions!

 

symbole solaire!

[flyinngpat]

Je dois reconnaître qu'une maquette de Me 109 ou de Stuka sans svastika, ça le fait pas !

[doutrerhin4]

 

 

..

Je suis seulement un peu surpris que cet insigne n'ait pas été éffacé sur des vl ou autres compte tenu des dispositions prises depuis 1945, mais

évidemment il est difficile de faire disparaître toute référence à une certaine idéologie.

 

Bien sûr c'est effacé des endroits publics et parfois tu trouveras aussi des medailles modifiées. Pour rester dans le sujet, voilà le Panzerkampfabzeichen sans insigne. C'est meulé parce que les vétérans ont bien sûr droit de porter leurs medailles en public, sous condition d'insigne effacé.

 

 

[doutrerhin4]

actualité

 

en vente (presse allemande)

 

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les années 1950

 

 

[Invité §MrS275GR]

Salut à tous !

 

Jensen, j'ai directement pensé à toi et ton superbe article sur l'A5P (Automitrailleuse allemande de 14 - 18) !!

 

Regardez moi ça : https://www.facebook.com/ivan. [...] 478723745/

 

Archives de l'armée allemande !

[jensen]

Ah ouais super !

[jensen]

A27 Cromwell : Un grand pas en avant !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fin 1940...

 

Les choses ne vont pas au mieux sur les îles Britanniques à cette époque.

 

Le corps expéditionnaire expédié sur le continent est parvenu in-extremis à rembarquer à Dunkerque en juin mais en laissant sur place la totalité de son matériel, la RAF a gagnée la fameuse "Bataille d’Angleterre" mais elle est exténuée, les villes sont bombardées par la Luftwaffe et l'hypothèse d'un débarquement Allemand, s'il s'éloigne, reste encore d'actualité dans bien des esprits.

 

Au fait quel est l'état des forces terrestres de la Perfide Albion en cette fin 1940 ?

 

On va dire qu'il n'en reste plus grand'chose...

 

Beaucoup d'officiers généraux ont tiré la sonnette d'alarme durant l'été, car à cette époque rien n'aurait pu s'opposer à un déferlement Teuton sur les plages, car il ne restait tout au plus qu'une cinquantaine de chars capables de s'opposer aux Panzers et environ deux cent bouches à feu de calibres divers pour toute artillerie...

 

Le Crusader, un char dérivé du désastreux Covenanter, est encore bardé de défauts mécaniques et son canon de 40mm est déjà en ce début de conflit à peine capable de ralentir l'avance des chars ennemis.

 

Il faut donc envisager un successeur à cet engin, et au plus vite !

 

L'Etat-Major fait état du besoin d'un char d'environ 25 tonnes, équipé d'un canon d'au moins 6 livres et de plusieurs mitrailleuses, le tout sous un blindage conséquent.

 

Nuffield, déjà concepteur du Crusader, répond le premier à l'appel d'offre et présente en mars 1941 son A24 (déjà baptisé Cromwell).

Travaillant dans l'urgence ce constructeur ne fait que présenter un Crusader alourdi de 6 tonnes d'acier supplémentaire !

 

Le moteur Liberty, un V12 de 340cv d'origine US fabriqué sous licence, est complètement dépassé par les événements...

 

Rebaptisé Cavalier, cet engin est tout de même commandé à 500 exemplaires "faute de mieux" mais ne sera quasiment jamais mis en ligne, ses performances ridicules et sa fiabilité douteuse en feront plutôt un char d'entraînement.

 

 

 

Le Cavalier, globalement le Cromwell est déjà là, mais sans la puissance et encore moins la fiabilité...

 

 

 

 

Au même moment la grande firme Leyland, elle aussi intéressée par la mise au point d'un char moderne, se rapproche de Rolls-Royce afin de trouver une solution au problème de la sous-motorisation chronique des chars Britanniques.

 

A la mi-41 on tombe d'accord sur le projet de "Tankiser" le légendaire V12 Rolls-Royce Merlin qui fait alors la gloire de la RAF en équipant le Supermarine Spitfire et le non moins célèbre Hawker Hurricane, des avions de chasse entrés de plein-pied dans la gloire quelques mois auparavant.

 

Il est à noter que ce moteur équipera aussi le bimoteur De Havilland Mosquito, le bombardier Avro Lancaster et aux USA (Packard en achète la licence de production) les Curtiss P40 Warhawk et North American P51 Mustang, rien que ça !

 

 

Leyland se met alors au travail et présente en 1942 le Centaur, simple amélioration du Cavalier de Nuffield toujours doté d'un canon de 57mm QF6 Pounder et... Du moteur Liberty !

 

 

Le Centaur.

Un char que l'on pourrait qualifier de "pré-Cromwell".

 

 

 

 

En fait Rolls-Royce, qui est parvenu à mettre au point son V12 pour une utilisation terrestre en le rebaptisant Meteor, est incapable de le fournir en série car déjà trop accaparé par la production du Merlin qui ne peut souffrir du moindre retard.

 

C'est la firme automobile Rover Cars Ltd. qui se décide à le produire, mais la modification des chaînes de montage et des machines-outils va prendre presque une année !

 

Afin de ne pas handicaper les tankistes anglais à l'entraînement (pour l'instant les chars sont en Grande-Bretagne, leur première utilisation étant prévue pour le débarquement sur les côtes Françaises au printemps 1944) il a été décidé de faire en sorte de pouvoir remotoriser au plus vite les Centaur pour en faire des Cromwell dès que le V12 Meteor sera disponible, ce qui sera le cas en janvier 1943.

 

 

 

Le V12 Meteor, puissant et fiable, une nouveauté pour les tankistes anglais de cette époque...

 

 

 

 

950 Centaur au comportement pour le moins placide et à la fiabilité encore inférieure à celle du Crusader (qui n'était pourtant pas une référence...) sortent des lignes de montage avant la présentation définitive du Cromwell.

 

Cette fois-ci est la bonne et les usines britanniques vont tourner à plein régime.

 

Le Cromwell Mk.1 est un char assez rustique qui se caractérise par une cuirasse en acier riveté, y compris pour la tourelle, ce qui en 1943 démontre d'un certain retard chez les aciéristes du pays.

 

On ne trouve aucune plaque de blindage inclinée contrairement à son prédécesseur, l'épaisseur étant de 64mm pour le frontal et latéral de tourelle (57mm à l'arrière), 64mm pour l'arc avant et 46mm en latéral de caisse (l'arrière doit même se contenter de 32mm), ce n'est pas extraordinaire pour l'époque et on se rapproche de la cuirasse d'un M4 Sherman, à la différence que ce dernier utilise des plaques de blindage inclinées.

 

 

L'équipage est de 5 hommes : Pilote, mitrailleur de caisse, chef d'engin, chargeur et tireur.

 

 

 

 

 

 

 

Le Cromwell est armé d'un canon QF6 Pounder (57mm) approvisionné à 75 coups et de deux mitrailleuses Besa de 7,92mm (une en coaxiale et l'autre placée en casemate et servie par le mitrailleur installé à côté du pilote) approvisionnées à 4950 coups.

 

Sa longueur est de 6,35m, sa largeur de 2,91m et sa hauteur de 2,49m.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le char est divisé en trois parties :

 

-La première abrite le pilote et le mitrailleur de caisse, séparés du reste de l'équipage par une cloison (un trou d'homme permet tout de même un accès à la tourelle mais elle demande des qualités de contorsionniste)

 

-La tourelle qui abrite chef de char, pointeur et chargeur

 

-La mécanique située à l'arrière et séparée de l'équipage par une cloison pare-feu.

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette dernière est donc un V12 essence Rolls-Royce Meteor refroidi par eau d'une puissance de 600cv à 2250Trs, associé à un poids relativement contenu (27 tonnes) les performances sont de très haut niveau, avec une vitesse de pointe atteignant les 65 km/h sur route !

 

La boite de vitesse est une Meritt-Brown à engrenages superposés et commande mécanique.

 

 

 

 

 

 

En tout-terrain la suspension Christie permet encore une vitesse de 33 km/h mais au détriment de la fiabilité mécanique (il n'était pas rare en cas de manœuvre brutale de voir les chenilles "continuer tout droit" alors que la caisse effectuait son virage... ).

 

La pression au sol est de 1 kg/cm2, ses réservoirs de 527 litres autorisent une autonomie moyenne de 260km environ.

 

Il peut grimper des pentes de 50%, franchir un obstacle vertical de 0,90m et une coupure franche de 2,25m.

 

S'il n'a aucune capacité amphibie il peut tout de même passer une coupure humide par ses propres moyens si elle n’excède pas 1,20m de profondeur.

 

Ses performances et sa maniabilité largement au-dessus du lot, et ce malgré un embrayage pas toujours facile à manier et un refroidissement du compartiment moteur pas franchement à la hauteur, devraient pallier un blindage peu efficace en cas de rencontre avec les chars du Troisième Reich (l'histoire montrera que les Cromwell vont littéralement "leur tourner autour" d'ailleurs...) et permettre aux équipages de ne plus systématiquement subir en cas de mauvaise rencontre.

 

357 exemplaires du Cromwell Mk.1 sortent de chaînes fin 1943, secondés par des Mk.2 et Mk.3 qui ne sont que des remotorisations de Centaur avec le V12 définitif.

 

 

Cromwell Mk.3 ex-Centaur remotorisé avec le V12 mais conservant son tube archaïque de 57mm...

 

 

 

Le Cromwell Mk.4 dont la production débute début 1944 est l'ultime évolution de la série et de très loin le meilleur.

 

Sa vitesse de pointe est volontairement limitée à 52km/h, les problèmes de ruptures de chenilles à haute vitesse étaient récurrents et les équipages avaient trop tendances à forcer l'allure inutilement, ce qui reste tout de même très enviable à une époque où les chars en service ne dépassaient que très rarement les 40km/h...

 

Le canon est dorénavant un tube de 75mm QF.Mk5 approvisionné à 64 coups un peu plus "sérieux" que le 57mm précédent, la caisse est désormais réalisée en acier soudé et le pilote et son mitrailleur disposent de deux portes d'évacuation latérales, les écoutilles d'origines pouvant être inutilisables en cas d'urgence en fonction de la position de la tourelle...

 

 

 

Cromwell Mk.4.

Malgré son canon de 75mm sa puissance de feu n'était pas au niveau des meilleurs du moment.

 

 

 

 

Non, ce n'est pas un bon cliché d'époque mais une reconstitution récente...

 

 

 

 

 

 

 

 

La rotation complète de cette dernière à assistance hydraulique s'effectue en 15 secondes, de plus son pointage se réalise avec une grande douceur et une précision très appréciée par les équipages.

 

Il faut attendre le 6 juin 1944 pour voir des Cromwell entrer dans la bataille, il est alors l'engin de combat principal de la 7ème Division Blindée et de plusieurs unités de reconnaissance.

 

 

 

Bloqués devant Caen, les anglais finiront par passer l'obstacle et le Cromwell montrera alors ses grandes qualités de mobilité et de rapidité, arrivant à contourner sans grand effort des Panzers Allemands trop souvent embusqués à l'orée des chemins et qui deviennent alors des proies faciles une fois que l'on déboule dans leurs "6 heures".

Par contre gare à eux si l'ennemi n'est pas repéré à temps, les canons de 75mm des Panther et autres Pz.IV ne faisant pas grand'cas du blindage du Cromwell en cas de coup au but...

 

 

 

Une des victimes de l'As Michael Wittmann lors de l'attaque de Villers-Bocage du 13 juin 1944.

 

 

 

En règle générale les britanniques utilisaient leurs Cromwell en équipes à raison de trois chars pour un Sherman Firefly.

 

 

Plusieurs versions spécifiques verront le jour :

 

-Un Close Support avec un obusier de 95mm sera engagé en Normandie et fabriqué à 114 exemplaires, assez efficace pour "traiter" les points d'appui ennemis.

Sa base mécanique était un Centaur reconditionné conservant à priori le moteur Liberty.

 

 

Equipé de l'obusier de 95mm pour l'appui-feu, le Cromwell CS sera efficace.

C'est un exemplaire de ce type qui est exposé au mémorial de "Pegasus Bridge" (Bénouville en Français).

 

 

 

-Une version DCA sera aussi mise au point toujours sur la base du Centaur équipé de deux canons Polsten de 20mm.

Moins d'une centaine d'unités produites qui seront expédiés en Normandie pour la protection antiaérienne, mais les alliés ayant une maîtrise absolue de l'air ils n'y seront pas d'une très grande utilité.

 

 

La version DCA aurait pu être très utile en Normandie, mais la Luftwaffe quasi-inexistante fera que leur rapatriement vers la Grande-Bretagne sera bien plus rapide que prévu.

 

 

 

-Le Challenger, modèle "plus ou moins bancal" à caisse rallongée (8,15m) et dotée d'un galet de roulement supplémentaire qui le rendait moins maniable sur le terrain.

Sa raison d'être étant l'emport du fameux canon QF 17 Pounder (76,2mm) qui équipait le Sherman Firefly et dont les capacités balistiques étaient largement au niveau de celles des pièces ennemies.

Placé dans une tourelle au format XXL le Challenger devenait très vite instable en tout-terrain du fait d'un centre de gravité défavorable...

 

260 exemplaires construits en 1944, engin pourtant apprécié des équipages malgré de gros défauts (en particulier un blindage amoindri pour rester dans une enveloppe de poids correcte : 33 tonnes).

D'après ces derniers il restait malgré tout très supérieur au Firefly, et ce à tous les niveaux.

 

 

Le Challenger...

Un bon point pour son canon 17 pdr. mais le reste n'était pas à la hauteur : Centre de gravité trop haut rendant l'engin instable, tourelle exiguë, chenilles rallongées limitant la mobilité...

Bref mécaniquement ce char fut un échec mais ses servants appréciaient le 17 pdr. qui perçait tout blindage, même estampillé Krupp !

 

 

 

 

 

-Le Charioteer qui fera son apparition bien après-guerre en 1948, il était doté du QF 20 Pounder (84mm) capable de tirer une munition perforante sous calibrée déjà utilisée sur le tout nouveau Centurion.

Il s'agissait d'une conversion de 200 chars Cromwell par les établissements Robinson and Kershaw.

Sans grand intérêt face à un Centurion qui arrivait alors en masse dans les unités blindées de Sa Gracieuse Majesté ces chars furent vite vendus à la Finlande, l'Autriche et la Jordanie (qui les cédera ensuite au Liban).

 

Charioteer.

Un engin en fin de compte inutile car doté du 84mm du Centurion mais sans en avoir ni la protection ni l'espace intérieur.

Vite radié des effectifs de l'armée Anglaise il fera les beaux jours de la Finlande jusqu'en 1979 !

 

On n'oubliera pas non plus les 250 exemplaires transformés en Dozer (Bulldozer) par le génial Percy Hobart qui, avec ses réalisations toutes plus délirantes les unes que les autres, facilitera grandement la réussite du débarquement allié en Normandie.

 

 

Une façon comme une autre de rendre utile des caisses de Centaur de toute façon dépassées en 1944.

Leur utilité lors du débarquement sera confirmée.

De nos jours aucune armée n'envisage un débarquement sans unités de Génie d'assaut en première ligne.

 

 

 

La production totale de la série Cromwell s’élèvera à 4016 exemplaires (dont 950 Centaur).

 

 

 

 

 

 

 

Il sera remplacé dès septembre 1944 par le Comet, sorte de "copie au propre" du Cromwell enfin débarrassé de ses défauts les plus récurrents, en particulier un blindage nettement amélioré, un canon de 17 pdr. adapté à la taille de sa tourelle et une fiabilité mécanique désormais quasi-irréprochable.

(Cet engin fera l'objet d'une étude ultérieure)

 

 

 

Durant l'hiver 44/45 le Cromwell restait encore aux avant-postes, ici juste après le franchissement du Rhin.

 

 

 

 

Les Britanniques grâce au Cromwell disposeront enfin d'un engin "100% National" capable d'emporter la décision sur le terrain face à un ennemi certes doté de chars pour le moins redoutables mais infiniment moins maniables que ce dernier.

On se quitte avec une vidéo tournée en 2012 à Bastogne avec un survivant de la série :

 

 

[Invité §pie367dg]

Bien sûr c'est effacé des endroits publics et parfois tu trouveras aussi des medailles modifiées. Pour rester dans le sujet, voilà le Panzerkampfabzeichen sans insigne. C'est meulé parce que les vétérans ont bien sûr droit de porter leurs medailles en public, sous condition d'insigne effacé.

 

 

 

 

 

J'ai bien compris, c'est seulement dans les musées que ces insignes sont restés, autrement il est évidemment interdit de les porter en public.

[juluch]

Merci tonton!!

 

Ils sont long à la détente les anglais pour la conception de chars!

[Invité §pie367dg]

Salut à tous !

 

Jensen, j'ai directement pensé à toi et ton superbe article sur l'A5P (Automitrailleuse allemande de 14 - 18) !!

 

Regardez moi ça : https://www.facebook.com/ivan. [...] 478723745/

 

Archives de l'armée allemande !

 

 

 

Très bien cet article sur les AM allemandes de 14/18.

Une remarque, les gens qui , apparemment , servent une radio et qui déploient une grande antenne, portent des casquettes de la " Schutzpolizei "

( shupo ) normalement ce n'était pas utilisé dans l'armée impériale ?

[Invité §pie367dg]

Ce qui m'a toujours surpris à propos des chars anglais de la SGM, c'est qu'ils avaient été pratiquement les précurseurs dans ce domaine et ensuite ils se

sont laissés totalement dépasser, je sais il doit y avoir 1001 raisons plus mauvaises les unes que les autres pour expliquer cela.

[Terisonen]

Il faut y voire un certain conservatisme de nos amis Anglais. Ceci dit, on était pas franchement mieux lotis qu'eux au même moment...

[flyinngpat]

Nos chars n'étaient pas si mauvais, ils étaient surtout mal équipés, pas de radio, 3 membres d'équipage au lieu de 4, trop de moteurs différents qui utilisaient des différents carburants et surtout, de mauvaises tactiques de nos généraux (hormis De Gaulle) et pas de soutient de notre aviation (qui était mal employée aussi).

[hansi68730]

Nos chars n'étaient pas si mauvais, ils étaient surtout mal équipés, pas de radio, 3 membres d'équipage au lieu de 4, trop de moteurs différents qui utilisaient des différents carburants et surtout, de mauvaises tactiques de nos généraux (hormis De Gaulle) et pas de soutient de notre aviation (qui était mal employée aussi).

 

 

Quelle est la marge entre "pas si mauvais" et mauvais?

En espace temps 5 semaines.

 

Bon pour rigoler:

http://www.liveleak.com/ll_embed?f=5c549fbc363e

[juluch]

Waou!!

 

certains ont du se faire allumer!!

[flyinngpat]

[doutrerhin4]

[Invité guest527]

501 ?

[Invité §pie367dg]

 

 

 

Photo d'après 1974 avec le manchon du 20 mm automatique en coaxial et les grilles sur les pots d'échappements, mais probablement d'avant les

années 80 avec la peinture non camouflée.

Peut-être le deuxième régiment cuirassier à Mühleim puisque cette photo est postée par nôtre ami " d'outre-Rhin ".

[doutrerhin4]

 

 

Photo d'après 1974 avec le manchon du 20 mm automatique en coaxial et les grilles sur les pots d'échappements, mais probablement d'avant les

années 80 avec la peinture non camouflée.

Peut-être le deuxième régiment cuirassier à Mühleim puisque cette photo est postée par nôtre ami " d'outre-Rhin ".

 

C'est au bord de la D931 à la sortie de Suippes.

[Invité §pie367dg]

C'est au bord de la D931 à la sortie de Suippes.

 

 

 

OK, merci, Suippes c'est sur Mourmelon, ce ne sont plus des routes que je fréquente.

[sierra38]

le triangle maudit

[Invité guest527]

Ouais donc en disant 501 j'étais pas loin

[Invité §pie367dg]

Ouais donc en disant 501 j'étais pas loin

 

 

 

Dans les années 70 le 501 était à Rambouillet, c'est le 503 qui était à Mourmelon.

[jensen]

 

T92 Light tank : Intéressant !

 

 

 

C'est en 1955 que l'US Army cherche à remplacer ses M41 Walker Bulldog, qui ne sont pourtant en service que depuis deux ans...

 

A cela une raison : D'un poids de plus de 23 tonnes le M41 est difficilement aérotransportable avec les moyens de l'époque.

En fait le "poids idéal" de son remplaçant devrait se situer largement sous la barre des 20 tonnes, tout en conservant un armement digne de ce nom bien entendu !

 

C'est la société Aircraft Armements Inc (acquis par la nébuleuse Textron en 2007) qui répond favorablement à l'appel d'offre.

 

Cette entreprise, spécialisée plutôt dans la technologie aérienne comme son nom l'indique, va reprendre le problème à zéro et va, c'est d'ailleurs ce qui a plu aux autorités US, non pas faire en sorte qu'un char Lambda entre de gré ou de force dans la soute d'un avion en l'allégeant à outrance, mais directement penser le char pour son transport dans les meilleures conditions possibles !

 

N'ayant pas à proprement parler de "passé" en matière de blindés les ingénieurs de la firme partent donc d'une feuille blanche, la seule condition étant l'emport d'une pièce d'artillerie d'une puissance au moins identique à celle du M41 qu'il doit remplacer.

 

En 1956 le T92 Light Tank est prêt !

 

Et on peut dire que pour l'époque il détonne...

 

 

 

Heureusement que les américains n'ont pas de casque à pointe, le GI aurait été plus grand que le T92...

 

 

 

 

Sa longueur est de 6,27m avec le canon (4,82m caisse seule), sa largeur n'excède pas 3,14m et sa hauteur 2,28m, de quoi le faire entrer dans n'importe que avion de transport.

 

Le poids étant l'ennemi absolu il est clair que le blindage du nouveau venu ne pourra être que symbolique, c'est la raison pour laquelle les ingénieurs vont avoir l'idée d'améliorer la protection de l'équipage en installant le moteur à l'avant.

 

Ce bloc, un V8 Continental AOI-628-I à injection d'essence développant 640cv à 3200Trs assisté d'une boite automatique XT300 à trois rapports avant et une marche arrière, permet au T92 de se déplacer sur route à la vitesse de 56km/h.

 

L'autonomie est d'environ 300km.

 

La suspension est de type Torsilastic, une solution très à la mode dans les années 50 (on retrouve un système à peu près similaire sur la délirante Tucker) et qui consiste en un assemblage de blocs de caoutchouc enfermés dans une sorte de "tambour" placé à côté des galets de roulement.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour demeurer sous la barre fatidique des 20 tonnes (le char pèse 18,7 tonnes) la cuirasse en acier laminé-soudé est d'une épaisseur modeste :

 

-13mm dans l'arc avant (le moteur est derrière et fait fonction de "blindage additionnel")

-19mm en latéral de caisse

-10mm à l'arrière et pour les superstructures

-32mm en frontale et nuque de tourelle

-13mm en latéral

 

C'est très peu et ne protège guère d'autre chose que des balles d'un calibre inférieur à 7,62mm et des éclats de grenades...

 

 

 

 

 

 

 

Pour rester "léger" toutes les écoutilles sont réalisées en aluminium.

 

L'arrière dispose à ce sujet d'une grande trappe d'évacuation pour l'équipage, ce qui peut s'avérer utile et permet de quitter le bord sans trop s'exposer, une idée géniale que les Israëliens transposeront sur le Merkaka vingt ans plus tard, mais au format XXL !

 

 

L'équipage disposait d'une vraie solution d'évacuation à l'arrière, il faut dire que le blindage était symbolique.

 

 

 

 

L'équipage est de quatre hommes, ce qui dénote d'une réelle prouesse quand on pense à la taille de l'engin...

 

Ils ont à leur disposition un armement pour le moins conséquent, jugez plutôt :

 

-Un canon T185E1 de 76mm approvisionné à 60 coups, son chargement est semi-automatique et sa cadence de tir de 12 coups à la minute !

-Une mitrailleuse M2HB de 12,7mm approvisionnée à 700 coups

-Une mitrailleuse M1919 de 7,62mm avec 5000 coups à bord

 

Chaque mitrailleuse se trouve dans une petite tourelle orientable indépendamment de la tourelle principale mais elles peuvent être verrouillées et servir donc comme armement coaxial.

 

 

 

Le pilote à l'avant et les trois autres en tourelle : Chacun la sienne et pas de jaloux !

 

 

 

Côté franchissement ce petit T92 se débrouille bien puisqu'il franchit une pente de 60%, une tranchée ouverte de 1,80m, un obstacle vertical de 0,75m et une coupure humide de 1 mètre.

 

La différence de taille avec le M41 est énorme ! Pourtant la puissance de feu est identique...

 

 

 

Agile, fort maniable et peu fatiguant à conduire d'après ceux qui l'ont essayé ce char pêche donc par une protection symbolique et un espace à bord des plus mesurés, ce qui reste malgré tout "acceptable" pour un engin dont la vocation est surtout la surprise face à un ennemi qui ne s'attend pas à voir un tank "venir du ciel", des MBT plus gros prenant ensuite le relais une fois le terrain conquis.

 

 

Tapis dans un champ de maïs en plein été cet engin est invisible de l'ennemi...

 

 

 

Un second prototype fait son apparition en 1957 mais le programme est vite annulé l'année suivante.

 

Pourquoi ?

 

Oh c'est très simple...

 

En fait la guerre froide bat alors son plein et les Américains sont ébahis de voir arriver dans le camp d'en face le char léger amphibie PT76.

 

Des "Galonnés-étoilés" estiment alors qu'un tel engin doit IMPERATIVEMENT avoir des capacités du même ordre, chose impossible avec le T92 puisque les modifications a y apporter étaient purement et simplement rédhibitoires.

 

 

Beaucoup de qualités, mais inapte à la natation...

 

 

 

On annule donc et on recommence...

 

Et vous savez quoi ?

 

Celui qui remplacera ce petit engin fantastique (et très inspiré de "notre" AMX13 d'ailleurs) sera le... M551 Sheridan !

 

La pire breloque à chenilles que les USA n'aient jamais fabriqués, et dont la capacité amphibie ne sera d'ailleurs pratiquement jamais utilisée en opération car peu utile.

 

Allez comprendre...

 

 

Une vraie pierre tombale de nos jours... Dommage !

 

 

 

On se quitte en images :