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Le Topic des engins blindés (Index en page 1)


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Invité §Jes257LV

 

Faut acheter beaucoup de pain pour rentabiliser la course en geb' :o

 

On livrait 2 casernes sans rien acheter vu que la boulangerie de l'armée était à 2kms ;)

 

 

Impossible de concevoir un dossier « immobilier » sans parler de l’opération du boulevard de Trè­ves. Un chantier qui avance à grands pas. Le point avec Audrey Michel, la fille de Francis Michel, le patron de Manulor, développeur, promoteur, investisseur immobilier et créateur de la Tannerie. « C’est un peu compliqué, mais on avance » explique la jeune femme. En préambule, il faut rappeler que cette société s’est attaquée à la rénovation d’une ancienne friche militaire boulevard de Trèves, constituée d’une caserne, d’une boulangerie, d’un magasin à farine, d’un moulin de garnison et d’un grand magasin à céréales construit après l’annexion de 1870 en pierres de Jaumont. Soit cinq bâtiments étalés sur 400 m de long et désertés depuis des lustres par les militaires. Un ensemble qui servait en son temps à l’intendance pour les 25 000 hommes de la garnison.

http://www.lasemaine.fr/2010/0 [...] -de-treves

 

Le bâtiment...

 

http://ekladata.com/fRpy5t6hXLkWFOC4ZTrafWHxrMI@640x480.jpg

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Invité §pie367dg

Des Schurzen locales on dirait ! :buzz:

 

 

Pour la grille sur le côté gauche du canon du premier char ce pourrait être ça, seulement le reste des superstructures ferait plutôt penser à des supports pour un armement

spécifique supplémentaire, mais lequel ???????????

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STONNE : L'honneur est sauf !

 

 

 

 

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Que n'a t-on entendu sur le comportement de l'armée Française en mai-juin 40... :roll:

"Neuf mois de belote et six semaines de course à pieds : L'armée Ladoumègue !" fut certainement la phrase la plus cruelle (signée par un Louis-Ferdinand Céline qui se fourvoiera dans la collaboration et l'antisémitisme le plus abject) et qui sera alors reprise par des millions de voix.

 

Il faut reconnaître que le désastre de la campagne de 1940 en a surpris plus d'un : Comment une armée alors considérée comme la plus puissante du monde a t-elle pu se faire "avoir" d'une telle manière ? :pfff:

 

 

 

Une image trop souvent vue à l'époque... :sic:

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L'histoire n'est pas tendre envers nos "stratèges", aussi incompétents que bouffis d'orgueil, au point de ne tenir compte ni des alertes des services de renseignements (on sait désormais qu'un officier allemand fut capturé avec le plan complet de l'invasion, ce dernier remis en mains propres à l'état-major qui en conclura qu'il s'agissait d'une "intoxication" des services allemands, pas plus qu'on ne tiendra compte des rapports alarmants de nos pilotes de reconnaissance qui constatèrent le rassemblement par centaines de "Panzers" dans un massif des Ardennes qu'on a, une bonne fois pour toute, décrété "infranchissable" à des unités blindés) ni des idées d'officiers comme un certain Colonel De Gaulle adeptes d'une guerre de mouvement combinant les avantages de l'aviation, des blindés et de l'infanterie...

 

 

 

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Bref, nos Badernes tomberont les deux pieds joints dans le gros piège tendu par l'ennemi : L'invasion de la Belgique et des Pays-Bas qui aura pour effet d'expédier "comme un seul homme" le poing blindé Franco-Britannique dans le plat pays avant d'être contourné par une offensive sur Sedan depuis le massif des Ardennes puis le fameux "coup de faux" en direction de Dunkerque qui encerclera le plus gros de nos forces (pratiquement tous les Somua S35, fleurons de nos chars, seront perdus en Belgique).

 

 

Pourtant, au-delà des clichés un peu trop faciles, une résistance acharnée sera une réalité en de nombreux points de notre territoire hélas complètements "noyée" par l'image dramatique de la débandade de trop d'unités, voire de divisions entières...

 

Alors que le Top départ de l'offensive est donné par l'Allemagne le 10 mai il ne faut que 24 heures pour que le fameux Plan Dyle-Bréda soit mis en action par les forces alliées, à savoir l'entrée de nos régiments blindés dans une Belgique désormais victime de guerre et non plus "neutre contre vents et marées" et qui nous empêcha de nous installer sur son sol dès la fin 1939 sur ce seul motif et malgré un déficit de forces flagrant face à l'Allemagne de "Monsieur le Chancelier Hitler" comme on l'appelait encore... :pfff:

 

Au même moment la Wehrmacht passe à l'offensive dans un massif des Ardennes qu'elle va traverser sans encombres et se porter, dès le 12 mai, aux portes de Sedan.

 

De notre côté le Général Huntziger comprend la situation et entreprend de faire manœuvrer nos forces en Belgique mais l'ennemi est très rapide et décide de franchir avec succès la Meuse dès le lendemain !

 

Au risque de voir le gros de son armée coincée dans Monthermé il fait reculer son dispositif sur une ligne Stonne/Forêt du Mont-Dieu, ce qui impose d'abandonner pas mal de terrain à l'envahisseur et surtout de relâcher l'espace entre nos Première et Dixième Armée, la situation se complique. :bah:

 

Et tout d'abord c'est quoi "Stonne" ? :o

 

Une ville, un nœud routier, une gare de triage ferroviaire, un centre industriel ? :??:

 

Non ! "Stonne" c'est juste une dizaine de fermes évacuées par la centaine d'habitants qui hante en général les lieux, bref "Stonne" c'est un trou ! :o

 

Enfin pas tout à fait puisque cette commune a pour avantage géographique d'être sur une butte de 370 mètres de haut qui embrasse littéralement la région Sedanaise et qui pourrait, en y faisant déboucher une force de contre-offensive, prendre de flanc les Allemands et ruiner leur projet de "course à la Mer". :oui:

Bref pour les Français Stonne c'est l'endroit à conserver et pour l'ennemi l'endroit à conquérir, ce malheureux patelin (qui sera totalement détruit) va devenir un enjeu stratégique majeur !

 

 

Ce village sera totalement détruit en mai 1940 puis reconstruit après-guerre.

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C'est le 19ème Corps d'armée d'Heinz Guderian qui est à la manœuvre à Sedan en vu de son parcours en diagonale jusqu'à la mer, mais ce Général est bien trop fin matois pour ne pas avoir vu sur sa carte le "problème" que lui pose la région de Stonne, il craint surtout (en survivant de 14-18) l'artillerie Française qu'il sait puissante et surtout précise !

Il suffit à l'adversaire de positionner sur cette colline plusieurs pièces de gros calibre pour faire de l'étroit passage conquis un véritable cimetière pour ses hommes et ses Panzers.

 

La journée du 14 mai sera utilisée par l'envahisseur pour réaliser une progression vers le Sud grâce à sa 10ème Panzerdivizion et son régiment d'infanterie Grossdeutschland, deux unités d'élite très bien équipées et encadrées.

 

Les avant-gardes constatent vite que les Français "mijotent quelque chose" qui est interprété comme une contre-offensive destinée à rejeter la Wehrmacht de l'autre côté de la Meuse.

Au soir de ce jour les ordres de Guderian sont clairs : Occuper Stonne afin de protéger le flanc Sud de son armée qui progresse vers l'Ouest. Les dès sont ainsi jetés...

 

Au matin du 15 mai le Grossdeutschland malmène et repousse des éléments du 67ème RI et du 6ème Groupe de reconnaissance qui au passage va perdre deux automitrailleuses Panhard AMD178 dans le village même, demi-succès d'ailleurs puisque le bois du Mont-Dieu est fermement tenu par nos fantassins qui empêchent les Allemands de déborder notre dispositif, ces derniers n'ayant en fin de compte guère conquis que le village.

 

Dès 8 heures les chars Hotchkiss H39 du 45ème BCC déboulent et chassent les "vert de gris" du village, il y a des engins détruits des deux côtés mais nos petits blindés font bien mieux que se défendre ! ;)

Hélas à court de carburant et de munitions ils font marche arrière, à 9 heures les Allemands sont de nouveau dans la place... :pfff:

 

 

Un Pz.IV à l'état d'épave à l'entrée du village.

L'équipage sera enterré juste à côté.

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Ce sont cette fois les B1bis du 49ème BCC qui montent et font le ménage, les allemands décampent de nouveau... Pour revenir dès 9h30 avec des canons antichars rameutés en urgence d'une unité spécialisée de chasseurs de chars équipés en 37mm PAK-36.

 

Informés de la situation les B1bis y retournent ! :W

 

 

Le B1bis "Toulal" exposé sur place de nos jours.

En 1940 les Allemands n'avaient pas d'équivalent dans leurs effectifs, les seuls Tigres qu'ils possédaient étaient alors pensionnaires du zoo de Berlin. :hihi:

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Le village est repris à 10h30 mais trois B1bis restent sur le carreau, ils ont visiblement eu maille à partir avec des gars qui connaissaient bien leur boulot et qui tiraient systématiquement dans les grilles de ventilation des chars Français : Leur unique point faible (le blindage étant insensible aux obus de 37mm).

 

 

Batterie antichar Allemande.

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Le "Gaillac", détruit lors des premiers combats.

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Ici il s'agit d'une automitrailleuse de reconnaissance Sd.kfz 222 qui a fait les frais d'un tir Français.

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Sans soutient d'infanterie et à court de carburant les chars repartent et laissent Stonne aux Allemands qui s'y réinstallent dès 10h45.

 

En France on comprend que lancer des chars seuls ne sert pas à grand'chose... :non:

 

Tous les engins disponibles sont rassemblés avec les 67 et 51ème d'infanterie pour une véritable attaque groupée (enfin !)

 

Ce seront alors de furieux combats qui permettent aux Français de reprendre la position dès 12h00, cette fois-ci les Allemands décrochent avec de lourdes pertes et commencent à douter : Si l'ennemi continue comme cela il pourrait bien descendre jusqu'à la vallée et poser un énorme problème au 19ème Korps, mais les Français se contentent de tenir Stonne et s'y installent même défensivement.

 

Le Général Georges communique alors son ordre de se lancer sur Sedan en milieu de journée avec tous les moyens disponibles, malheureusement nos forces sont trop dispersées pour représenter un réel soucis aux Allemands qui repoussent toutes les offensives et en début de soirée la ville reste, définitivement, Allemande. :sic:

 

Au crépuscule le village est de nouveau occupé par l'ennemi qui a profité du départ de nos blindés au ravitaillement (les B1bis sont très gourmands en essence aviation...) pour reprendre possession des lieux.

 

Chez les officiers généraux Allemands l'ambiance n'est plus à l'euphorie et Guderian lui-même reconnaîtra avoir été sincèrement inquiet en cette journée du 15 pour la suite des événements car une contre-offensive Française aurait bel et bien pu amener le Reich non à l'échec mais bel et bien au désastre. :jap:

 

 

Photo prise sans doute le 15 mai près d'un Pz.IV pulvérisé.

L’inquiétude se lit sur tous les visages...

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Surtout que notre artillerie était encore très performante, elle le montrera à Stonne de fort belle manière avec ses pièces de 75 ou de 155mm.

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Le village changera encore deux fois de "propriétaire" le lendemain dont la première fois dès 6h00 du matin, mais il n'est désormais plus qu'une épine dans le pied d'une Wehrmacht qui continue sa poussée vers l'Ouest sans rencontrer une résistance aussi acharnée qu'à Stonne.

 

Cela n'empêche pas un haut fait d'arme réalisé par le capitaine Billotte à la tête d'un B1bis du 41ème BCC : Il pénètre dans cette localité et traverse la place du village pour constater l'arrivée "groupée" de plusieurs blindés allemands.

 

 

L'équipage du Capitaine Billotte devant son B1bis "Eure".

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Un obus perforant est déjà dans le tube de 47mm du char qui fait mouche du premier coup sur le Pz.IV de tête qui explose.

 

Trop proches les uns des autres les chars ennemis ne peuvent manœuvrer pour se dégager et se trouvent à la merci totale du char Français qui va alors faire un véritable carton : 13 blindés bons pour la ferraille, tous détruits méthodiquement alors qu'ils sont alignés comme des pipes au tir forain ! :fier:

 

Et ne croyez pas qu'ils furent détruits sans riposter : Le B1 comptera 140 impacts divers sur sa cuirasse sans qu'aucun projectile ne pénètre !

 

Le 17 dans l'après-midi le B1bis "Riquewihr" commandé par le Lieutenant Doumecq part à l'assaut du village (ou plutôt de ce qu'il en reste...) par la route côté Ouest.

 

Il est pris pour cible par un peloton Allemand doté d'armes légères totalement inefficaces face à un tel engin et qui tente ensuite de se mettre "à couvert" dans le fossé...

 

Ensuite les avis divergent : Soit volontairement soit à la suite d'un dérapage des chenilles à godets sur un sol trop dur le pilote se retrouve avec la chenille droite sur la route et la gauche... dans le fossé alors que le char fonce à pleine vitesse et fait feu de toutes ses pièces !

 

C'est bien entendu un véritable carnage avec au moins une quinzaine de Landsers qui vont trouver une mort atroce sous la chenille gauche du blindé Français.

 

Arrivé dans le village la chenille couverte de sang et de débris humains les soldats ennemis prennent leurs jambes à leur cou et déguerpissent sans demander leur reste, la légende du "Boucher de Stonne" vient de faire son apparition.

 

 

Le "Boucher de Stonne", alias le "Riquewihr" photographié vers le début du mois de juin au nord de Dijon où il fut sabordé et abandonné par son équipage.

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Mais ces furieux combats du 17 mai ne changeront plus rien à la donne et, à la fin de la journée, Stonne sera de nouveau Allemand et aura changé 17 fois de mains en 3 jours !

 

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Cette fois ils y restent définitivement, les Français organisant désormais quelques poches de résistances acharnées jusqu'au 25 mai dans les environs, le gros des effectifs ayant retraité sur ordre afin d'offrir une ligne de front plus cohérente face à l'envahisseur, on sait tous ce qu'il en sera réellement...

 

 

Au soir du 18 on comptera 57 carcasses de chars sur la zone, des deux nationalités.

 

 

 

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Cette lutte mobilisera 90 000 hommes et 300 chars dans le camp Allemand, 42 500 hommes et 130 chars du côté Français.

 

Les pertes seront de 3 000 tués et 23 500 blessés, prisonniers ou disparus pour le Reich, 1 100 morts et 6 700 blessés, prisonniers ou disparus dans notre camp.

 

 

 

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Cette bataille fut notable du côté Français par, ENFIN, une utilisation combinée et intelligente des chars, de l'artillerie et de l'infanterie qui aurait pu changer la donne si elle s'était répétée ailleurs aux premiers jours des combats.

 

On notera aussi que le B1bis n'avait alors aucun équivalent dans le camp adverse et que seul sa consommation délirante lui empêchera de mieux tenir le terrain face à l'ennemi (plusieurs d'entre-eux furent capturés suite à une simple panne sèche).

 

L'intensité des combats durant ces quelques jours ont permis après-guerre au Général Wagner, un vétéran de la Wehrmacht, de dire : "De toutes les batailles que j'ai connu il y en a trois que je n'oublierais jamais : Stalingrad, Monte-Cassino et Stonne !"

 

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De nombreux témoins de cette époque confirment qu'une contre-attaque Française énergique depuis les hauteurs de Stonne aurait bien pu se transformer en nette victoire et, pour l'Allemagne, en humiliante déroute.

 

On ne refait hélas pas l'histoire... :bah:

 

 

75éme anniversaire des combats (en deux parties) :

La bataille, vu d'une façon humoristique et presque exacte :

 

 

 

s18.jpg

 

:coucou:

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Invité §pie367dg

Enfin une réhabilitation, même partielle , de l'armée française.

Une remarque toutefois, il me semble avoir lu sur le site " La seconde guerre mondiale.net " , que le fait de tirer dans les grilles d'aération des B 1 bis serait une légende et

que le retour d'expérience après juin 40 n'aurait pas apporté la preuve que c'était " LE " point faible de ces blindés .

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Enfin une réhabilitation, même partielle , de l'armée française.

Une remarque toutefois, il me semble avoir lu sur le site " La seconde guerre mondiale.net " , que le fait de tirer dans les grilles d'aération des B 1 bis serait une légende et

que le retour d'expérience après juin 40 n'aurait pas apporté la preuve que c'était " LE " point faible de ces blindés .

 

 

- le tir dans les grilles d'aération a été rapporté dans plusieurs ouvrages Allemands ; par contre, effectivement, vu l'épaisseur des persiennes je doute qu'un Palk 36 ait pu y faire grand chose même à courte portée.. Les Allemands ayant engagé du Pz IV à la fin des combats pour Stonne, peut-être que des "coups heureux" de 7.5 cm???

 

on ne doit pas être loin des 60mm d'épaisseur de ferraille en plus:

 

http://www.militarymodelling.com/sites/1/images/member_albums/60089/453558.jpg

 

donc le Pak 36 ne doit pas pouvoir faire mieux que quand il égratigne le blindage frontal..

 

http://www.militarymodelling.com/sites/1/images/member_albums/60089/453559.jpg

 

 

 

- on n'a jamais envisagé de contre-attaque et encore moins de débordement, Flavigny et Huntziger croyant encore à ce moment là que l'objectif principal des Allemands est soit Paris, soit le contournement de la Ligne Maginot ; d'où la dispersion de l'essentiel de la 3ème DCR, saupoudrée pour garder bêtement des ponts et des carrefours alors qu'un déboulé de B1 bis aurait pu sacrément compliquer la vie de l'ennemi... Cela dit, sans maîtrise du ciel, même en renversant la table à Stonne, on n'aurait sans doute pas avancé bien loin...

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Invité §pie367dg

Y'a pas des éclats d'obus qui arrivaient a s'enfiler et a nuire a la mécanique derrière ?

 

Normalement, les munitions antichars, au moins de l'époque, étaient prévues pour perforer et non pas exploser en éclats comme les autres munitions de destruction ou

anti-personnel, donc nécessairement pas ou peu d'éclats.

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Pour qui connaît un peu l'histoire, on sait bien que l'armée française s'est bien plus que défendue en 1940, et ce sur toutes ses composantes (armée, aviation, marine). Par contre, les stratèges militaires français de l'époque n'était pas bon. Les allemands, obligés de repartir de zéro, ont été dans l'obligation de trouver de nouvelles façons de penser la guerre moderne. Et tactiquement, ils ont trouvé la clés du champs de bataille, du moins en Europe occidentale.

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Invité §pie367dg

C'était aussi le début des charges creuses.

 

Pas encore en 1940, il me semble que les charges creuses ont apparu en 1944, avec le connu panzerfaust.

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Non, c'était déjà appliqué bien avant.

 

7,5-cm Granate Hohlladung 38 modèle C (Gr.38 Hl/C)

Anti-blindage à charge creuse

Version identique aux Gr.38 Hl/A et B mise en service à partir d'avril 1942. Une deuxième cavité conique est présente dans l'ogive pour contrer les effets de la rotation de l'ogive altérant la formation du jet de plasma . La distance ne handicape pas la capacité de pénétration (90 mm)

 

Je ne retrouve la date de mise en service de la version A.

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A propos de Pierre Billotte, son père le général Gaston Billotte avait, après la victoire éclair des allemands en Pologne, prévenu par rapport son supérieur le général Gamelin que pareille mésaventure risquait bien de se reproduire chez nous vu la supériorité de l’arme blindée allemande (Son fils capitaine au 49ème BCC devait être au courant du réel rapport de force)

Notons que Pierre Billotte alors capitaine aura eu la douleur de perdre son père 3 jours après cet épisode de Stonne où il s’est brillamment illustré. Il finira général comme son père, mais aussi député et ministre dans le gouvernement d’Edgar Faure puis de Georges Pompidou.

 

Quant à la valeur du B1 bis, perso je suis moins enthousiaste. Ce n’est pas avec son blindage comme principal avantage qu’il est apte à faire gagner une guerre, une bonne confrontation à la rigueur, c’est ce qu’a brillamment fait le capitaine Billotte lors de cette bataille.

A Stonne, l’aviation allemande était pratiquement absente, tout comme la notre d’ailleurs. Avec l’emploi de la radio combinée chars-avions dont ils disposaient, les allemands nous auraient donné plus de fils à retordre. Les B1 bis eux se « causaient » en Morse !

Ne perdons pas de vue que le résultat de cette bataille se solde par la perte de 33 chars français dont 3 B1 bis et 24 chars allemands et qu’en fin de compte Stonne sera perdu pour longtemps.

 

Une autre vidéo pour apaiser :

Et un lien rappelant d'autres faits comme Stonne:

http://www.opex360.com/2015/05 [...] andrecies/

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Invité §pie367dg

Non, c'était déjà appliqué bien avant.

 

7,5-cm Granate Hohlladung 38 modèle C (Gr.38 Hl/C)

Anti-blindage à charge creuse

Version identique aux Gr.38 Hl/A et B mise en service à partir d'avril 1942. Une deuxième cavité conique est présente dans l'ogive pour contrer les effets de la rotation de l'ogive altérant la formation du jet de plasma . La distance ne handicape pas la capacité de pénétration (90 mm)

 

Je ne retrouve la date de mise en service de la version A.

 

 

A Stonne ni ailleurs , aucun blindé français n'a été atteint par des charges creuses, le dard de ces munitions se traduit par une perforation de la taille d'une cigarette à peu

prés à l'impact dans un blindage et aucun blindé ne présentait ce type d'impact.

J'ai trouvé sur le web, le site du musée de l'infanterie, dont une page consacrée à l'historique des charges creuses, mais cette page est inaccessible.

Par ailleurs, ce serait en 1880 qu'un ingénieur américain du nom de Munroe aurait découvert ce principe de munition, découverte non suivie d'effet.

Ensuite, dansla fin des années 30, les anglais, entre autres, ont développé une grenade à main de ce type, mais qui ne fonctionnait bien qu'à condition qu'elle frappe bien

perpendiculairement la cible.

Autre problême, la trop grande vitesse initiale des munitions d'artillerie et les canons rayés qui perturbaient le bon fonctionnement, diverses raisons qui , je suppose , ont

amené à concevoir les Panzerfaust, Panzerschreck, Bazooka américain et PIAT anglais, armes avec des vitesses initiales moins élevées avec des tubes lisses, donc à priori

les charges creuses n'ont été utilisées de manière efficace qu'à partir de 42 ou 43 , pour le PIAT je n'ai pas cherché.

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Deux soucis concernant la charge creuse :

 

-Pas besoin d'une grande vitesse initiale pour le projectile, je crois qu'au delà de 800m/s la combinaison à l'impact n'a pas le temps de se produire.

 

-Un canon rayé génère un effet de rotation au projectile afin d'améliorer sa précision, or ce dernier est préjudiciable à l'effet Monroe.

 

Bref "l'idéal" de la charge creuse c'est faible vitesse et âme lisse, donc parfait pour des armes portables d'infanterie.

 

Seuls défauts : Portée utile limitée et précision aléatoire. :jap:

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UNIVERSAL ENGINEERING RANGER : Le bidule à modules !

 

 

 

 

 

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Engagés en Afghanistan dès le début des années 2000 l'armée Britannique a beaucoup souffert des engins explosifs improvisés (IED) disséminés au bord des routes locales... :sic:

 

Raison pour laquelle la société Universal Engineering a décidée de concevoir dès 2008, sur fonds propres, un engin novateur en matière de protection et de mobilité.

 

Pour être compétitifs dans les deux domaines précités le futur véhicule blindé devra faire preuve d'innovations car à cette époque on a plutôt tendance à faire "trop lourd" et, par ricochet, peu mobile... :bah:

 

La société va faire appel aux Israëliens de Rafael pour concevoir une sorte de cellule de survie surblindée d'ailleurs dénommée capsule par le constructeur.

 

Le but est non seulement de faire solide et léger, mais aussi modulaire de façon à pouvoir remettre rapidement en état un véhicule endommagé sans avoir l'obligation de le rapatrier vers les ateliers régimentaires de l'arrière, source de perte de temps.

 

Les choses vont bon train puisque le prototype du Ranger (Rôdeur dans la langue du Cheikh Spire :p ) est présenté dès 2009, il va faire une très forte impression bien que l'investissement de départ ne fut parait-il que de 3,5 millions de £.

 

 

 

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C'est un engin à la mécanique classique, motorisé par un 6 cylindres en ligne Turbo-Diesel MAN de 540ch associé à une boite de vitesse ZF à 12 rapports automatique.

Cette mécanique est disposée sous le capot avant, il s'agit d'un ensemble disponible sur le marché civil ce qui permet d'en assurer un bon service après-vente partout dans le monde, du moment que le constructeur Allemand y est présent bien entendu. :jap:

 

Un petit groupe de puissance auxiliaire assure l'alimentation électrique du véhicule moteur coupé.

 

Pesant 19 tonnes (le blindage fait appel à de nombreux matériaux composites légers) il est capable de 120 km/h sur route et de passer de 0 à 50 km/h en moins de 7 secondes !

De l'avis de ceux qui l'ont essayé le Ranger est vraiment très performant !

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Dans sa version à 6 roues motrices sa longueur est de 7,20m, sa largeur de 2,50m et sa hauteur de 3,30m.

 

Son fonctionnement optimal est garanti par des températures comprises entre -46°C et +50°C et son autonomie est d'environ 1 000km.

 

L'équipage est de deux hommes installés à l'avant, la caisse peut embarquer une charge utile de 6 tonnes ou 8 soldats totalement équipés qui accèdent à bord grâce à une rampe arrière motorisée (des tapes de secours sont installées sur les superstructures).

 

 

Les sièges sont bien entendu tous suspendus au plafond.

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Le chapitre de la protection a été très travaillé :

 

L'équipage se trouve donc dans une capsule en acier durci, cette dernière étant protégée par des panneaux latéraux modulaires faits d'une plaque de blindage en céramique et d'un revêtement explosif réactif, tous les vitrages latéraux (bien entendu en verre blindé) sont renforcés par des slat-armor.

 

Le soubassement fait appel à une épaisse plaque d'acier en V et d'un plancher flottant capable d'encaisser l'onde de choc d'une explosion de 10 kg de TNT.

 

L'intérieur est entièrement recouvert de matériaux plastiques capables d'absorber les éclats qui auraient pu perforer le blindage.

 

Les sièges sont intégralement suspendus et le pilote dispose d'une "sécurité" pour les pédales qui sont reliées à la mécanique par un câble qui cède en cas d'onde de choc, protégeant ainsi ses pieds de tout traumatisme ! :bien:

 

En cas d'explosion de mine à l'avant toute le module mécanique peut être changé en une heure.

 

Dans sa définition de base l'engin est garanti invulnérable tout azimut aux projectiles d'un calibre inférieur ou égal à 14,5mm perforant et même aux roquettes de type RPG7, une sacrée performance ! :o

 

Sa conception avec groupe-motopropulseur, cellule de survie, trains roulants ou blindage basée sur des modules interchangeables font qu'une partie du véhicule endommagée n'entraîne donc pas nécessairement le remplacement des autres.

 

 

 

 

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La suspension hydropneumatique lui permet de garantir une très haute mobilité quelque soit le terrain, d'autant que cette dernière peut faire varier la garde au sol de 0,33m à 0,51m si nécessaire.

 

Les roues, toutes motrices, sont équipées de pneus de type Runflat à pression de gonflage variable depuis le poste de conduite, les roues arrières sont également directrices.

 

Il peut franchir des pentes de 60%, des dévers de 30%, un obstacle vertical de 0,40m et une tranchée ouverte d'au moins 1 mètre de largeur.

 

 

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Non amphibie il peut néanmoins franchir une coupure humide de 1,20m de profondeur sans préparation.

 

Un treuil d'auto-halage est installé d'office dans le pare-chocs avant, il peut également servir à tirer un autre véhicule en difficulté afin de lui faire quitter une zone dangereuse.

 

 

Le treuil est protégé par un boitier blindé devant la calandre.

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Il peut être équipé d'un tourelleau télécommandé nanti d'un lance-grenades de 40mm ou d'une mitrailleuse de 7,62 voire de 12,7mm.

 

Un canon de 30mm Orbital ATK Bushmaster II est aussi disponible sur demande.

 

8 lance-grenades fumigènes prennent place sur les ailes avant et autant à l'arrière, ce qui permet de "masquer" rapidement l'engin à la vue d'un tireur ennemi.

 

Son relatif faible poids lui permet d'être embarqué à bord du C17 Globemaster, du C130J Super Hercules ou de "notre" A400M Atlas (si tant est que ce dernier finisse par être au point un jour... :roll: )

 

Le concept modulaire qui est celui de ce véhicule a aussi pour énorme avantage de pouvoir suivre l'évolution des techniques, en particulier au niveau de la protection de l'équipage avec le remplacement d'un module de blindage devenu obsolète par un autre garantissant de meilleures performances voire du changement pur et simple de fonction du blindé en étant désormais équipé d'un module PC ou sanitaire par exemple...

Intéressant techniquement et en fin de compte assez économique...

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... Le Ranger semble avoir débarqué trop tard sur le marché pour y jouer les trouble-fête... :bah:

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Essayé plusieurs mois par l'armée Britannique le Ranger a fait très forte impression à ses pilotes d'un jour, au point que beaucoup insistèrent pour que l'armée de sa Majesté passe commande, mais l'enlisement de la situation en Afghanistan et la mise sur le marché par l'US Army de plusieurs milliers de MRAP désormais en surnombre a fait qu'aucun contrat n'a, du moins pour l'instant, été conclu malgré un prix de vente assez alléchant de 1 million de £ l'unité 6x6 sans armement.

 

Une version 8x8 est aussi toujours proposée permettant l'emport de deux hommes supplémentaires mais sans modifier la charge utile qui reste la même.

 

 

L'impressionnante version 8x8.

r11.jpg

 

 

 

r01.jpg

 

 

Par contre une définition 4x4 pourtant prévue initialement semble avoir été définitivement abandonnée... :sic:

 

 

On se quitte sur une vidéo très spectaculaire, il y a vraiment des gens très doués en matière d'imagerie 3D... :

 

 

 

 

r09.jpg

 

 

:coucou:

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