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CLK

[Présentation] Mercedes CLK & S500 Stories


clkris
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Messages recommandés

Invité §f36873jt

Clair !

Une énorme découverte... ;)

 

 

Même si c'est une formule Renault, ça va dépoter car le rapport poids puissance est assez sympa ! Les vitesses de passage en courbes restent hallucinantes grâce à l'aéro, et les freins tout aussi bluffants..

De l'apprentissage pur et dur, mais il est évident que tu vas prendre ton panard ! :love: :love:

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C'est effectivement vendu comme ça.

 

Au delà d'un rapport poids/puissance très favorable (même si comparable à une bonne GT de route), ce sont les appuis aero et le freinage qui sont impressionnant.

 

Moi ce qui me séduit, c'est le côté stage complet, bien structuré avec plusieurs cessions, plusieurs debrifs et pas une initiation frustrante, vite faite, genre 3 tours à régime limité qui te laisse sur ta faim.

 

Enfin, on verra bien.

Je vous ferai un petit retour la dessus... ;)

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Invité §f36873jt

C'est effectivement vendu comme ça.

 

Au delà d'un rapport poids/puissance très favorable (même si comparable à une bonne GT de route), ce sont les appuis aero et le freinage qui sont impressionnant.

 

Moi ce qui me séduit, c'est le côté stage complet, bien structuré avec plusieurs cessions, plusieurs debrifs et pas une initiation frustrante, vite faite, genre 3 tours à régime limité qui te laisse sur ta faim.

 

Enfin, on verra bien.

Je vous ferai un petit retour la dessus... ;)

 

 

Liaison radio avec le coach je suppose, mais au moins, il y aura une progression au tour et personne pour te brider en action, sauf si tu fais n'imp' bien entendu :D

Quand tu commences à attaquer ce genre de stage, ça devient sérieux, on est plus dans les attrape nigauds des 3/4 tours à vitesse réduite de la plupart des prestataires style box, etc..

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Hello !

 

Petit HS dans ce topic dédié à ma douce et voluptueuse s500, pour vous résumer ma journée « Stage de pilotage » sur le circuit de La Ferté-Gaucher (77).

Dans cette parenthèse, point de douceur, ni volupté, ni confort, ni sérénité.

Ici, on ne parle que d’accélérations, de freinages, de trajectoires, de sensations voir même de pression…

 

Dés l’arrivée à 7h45, mes six camarades et moi-même sommes projetés dans l’univers de la course auto et pour le passionné de Formule 1 que je suis, le ressenti est à la fois impressionnant, enivrant, mais aussi intimidant.

Pour moi, c’est une première et bien que familier des circuits et à la pratique du karting (4T/2T), je ne suis pas un pilote et je considère humblement à avoir tout à apprendre.

 

 

IMG-20191019-WA0002.jpg

 

 

DSC_0045.jpg

 

 

DSC_0047.jpg

 

 

IMG-20191019-WA0003.jpgDSC_0051.jpg

 

 

DSC_0052.jpg

 

 

 

Après quelques formalités d’accueil et un petit déjeuné bienvenu, on passe à l’équipement complet (casque, combinaison, gants et bottillons) puis en salle, pour 45 mn de mise en condition.

 

Et là, tout y passe :

-1. La monoplace : Formule Renault 2.0, châssis monocoque en carbone, moteur atmo 200 ch, BV6 pour moins de 500 kg l’ensemble. Son fonctionnement, son potentiel, les diverses procédures (installation, démarrage moteur, départ/arrêt), ce qu’il faut faire et ce qu’il ne surtout pas faire…

-2. Le circuit : ses 3,6 km, sa vingtaine de virages, ses entrées/sorties de stands, ses points de freinages, points de cordes, zones d’accélérations et ses pièges…

-3. Les bases du pilotage : les trajectoires, les transferts de masses, le freinage dégressif, les distances d’approche, etc. Bref des choses auxquelles on pense chaque jour dés qu’on prend le volant…

-4. Les consignes de sécurité : les drapeaux, les procédures à suivre en cas d’urgence, de sortie de piste, voir d’accident, ça mets toujours en confiance…

 

Et pour conclure, un point sur la météo du jour car oui, il fait 9° et il va pleuvoir toute la journée. :)

Donc on rappelle vivement les points 3 et 4 ci-dessus et on ajoute que :

- une accélération trop franche en dessous de la 4ème,

- un angle de braquage trop fort en sortie d’épingle,

- un freinage excessif ou un rétrogradage inapproprié,

seront invariablement synonymes de tête à queue ou de sortie de piste (ou les deux…). Qu’on ce le dise ! :)

 

Autant vous dire qu’en sortant de la salle, mon enthousiasme en avait pris un peu pour son grade et ce n’est pas la reconnaissance du circuit en minibus qui allait me rassurer.

Deux tours sous pluie battante et démonstration que même le train avant du Trafic pouvait être mis en défaut d’adhérence dans ces conditions.

 

Que pouvais-je espérer du mieux pour une première !!!

 

Il était donc grand temps de passer à l’action pour éviter que le doute s’installe davantage et de se présenter en piste, séance tenante.

Le temps de regarder les premiers « appelés » s’installer, démarrer fébrilement les moteurs, caler, redémarrer, et… ce fut à mon tour.

 

 

DSC_0054.jpg

 

 

 

A l’approche de la monoplace, je me demande si mon mètre quatre vingt dix est compatible avec l’espace disponible à bord.

Il s’agit d’introduire les pieds (en pointe) dans un mini espace sous le tableau de bord et de chercher les 3 pédales du fonds.

Il faut également appréhender le cale-pied sur la gauche (une plaque métal de 2 x 3 cm) sur lequel le pied devra se trouver en permanence une fois que la 1er sera passée, seul rapport à utiliser avec l’embrayage.

Ne parlons pas de baquet, il n’existe pas, mon séant est posé dans une cuvette formée au fonds de la coque en carbone.

Pas de mousse, juste un dossier moulé enveloppant le dos, ce sera tout pour le confort !

De toute façon, la ceinture ventrale et les harnais finissent de vous souder définitivement à la machine qui ne fait plus qu’un avec vous-même, ou l’inverse...

 

 

IMG-20191019-WA0004.jpg

 

 

S1 stand.png

 

Les yeux sur l’instructeur qui mime la procédure de départ, contact, on débraye, un peu de gaz, start, le moteur s’ébroue, manque de caler, il faut maintenir un régime suffisant et embrayer tooooout doucement, et c’est parti (même pas calé…).

 

 

S3 1 Start.jpg

 

On passe très vite la 2ème et la 3ème avant la sortie des stands et on entame le 1er tour sous une pluie généreuse.

 

Sans pousser les rapports, j’enchaîne la 4ème et la 5ème sur la ligne droite, mais au fur et à mesure de la vitesse, l’horizon s’opacifie et pour cause, ma visière est totalement envahie par la buée.

Bien entendu, j’ai oublié d’ouvrir les ouïes de mon casque et avec la pluie, je n’y vois plus rien, tout va bien.

J’entrouvre la visière et je tente de me re-concentrer sur l’essentiel.

 

 

S2 2 ligne dr-.jpg

 

 

 

Dans l’intervalle, je n’ai même pas vu les panneaux 150 et 100 mètres, mais je vois que je suis en approche de la première épingle, donc je tombe 2 rapports pour rentrer correctement et me placer à la corde.

 

 

S2 3 épingle.jpg

 

Ma visibilité s’améliore mais maintenant, c’est la pluie qui entre dans mon casque. Tant pis, entre l’eau et le brouillard, mon choix est vite fait.

J’enchaîne les virages à vitesse réduite, je tente de me repérer et d’appliquer les consignes pour entamer un deuxième tour plus sereinement, dirons-nous.

 

Au fur et à mesure des kilomètres, une très relative accoutumance s’installe entre elle et moi, donc je m’autorise à pousser d’avantage les rapports. Ne me demandez pas à combien, je suis parfaitement incapable de lire le compte-tour. Tout juste si j’arrive à voir les rapports engagés.

Je fais ce que je peux, à l’oreille et au ressenti.

 

 

S3 2 épingle.jpg

 

 

 

S3 3 bat-.jpg

 

 

 

S3 5 stands.jpg

 

Les palettes sont très sensibles et les changements de vitesses sont immédiats.

La montée des rapports est plutôt fluide, mais la descente est franchement sèche et vous gratifie d’un coup derrière la tête à chaque retrogradage, on est loin d’une 9G-Tronic…

 

La direction est évidement hyper précise, mais c’est sa douceur et sa légèreté qui m’a étonné. Elle permet d’enchaîner les virages lents sans forcer, ce qui la rend très communicative. On est bien loin de la lourdeur ressentie en karting.

 

Le freinage bien sur, est lui aussi très efficace et je suis loin d’en cerner les limites vu les conditions, mais le touché est suffisamment fin pour avoir de bonnes sensations, malgré l’absence totale d’assistance.

 

Le moteur lui, est très présent.

On est dans une monoplace, il est juste dernière mon dos, il vibre, il gronde, il hurle au besoin, et bon sang, ce qu’il pousse !

Il peut aussi montrer deux visages.

Pointu, voir brutal au démarrage, à tel point qu’on nous interdit vu l’état de la piste, de pousser les deux premiers rapports et d’être très prudent sur le 3ème.

Mais il peut aussi être d’une étonnante souplesse et progressivité. En particulier dans l’exercice des épingles et virages lents où il est capable de ressortir énergiquement sur le 4ème rapport, sans la moindre hésitation.

En revanche, il n’aime pas l’inertie et s’il n’est pas en mode accélération ou frein moteur, il vous secoue comme un prunier et vous rappelle qu’il n’est pas conçu pour la promenade du dimanche.

 

C’est le châssis qui me laisse la plus grande interrogation.

Je suis venu pour avoir un humble et relatif aperçu de son potentiel, mais les conditions ne le permettent pas.

Il n’empêche que les sensations sont là, il fait montre d’une sérénité incroyable dés que l’aéro joue sont rôle. L’impression d’être plaqué à l’asphalte est réelle et on se prend à vouloir attaquer dans les courbes rapides. Malheureusement, je n’ai pas le recul et l’expérience suffisante pour titiller la limite et je n’ai l’intention de me mettre sur le toit aujourd’hui.

Sur piste sèche, j’aurais clairement soudé à certains endroits, non pas que je sois un « pilote » mais parce que la machine autorise à le faire, c’est dans ses gênes et elle te le rappelle sans cesse.

 

Voilà, la 1er cession s’achève au bout d’environ 22 minutes de piste, c’est suffisant pour une première approche et pour faire un débrief avec les instructeurs.

 

S’en suivront une pause déjeuner, une pause canapé et deux autres cessions dans l’après-midi.

 

La pluie demeure, mais les conditions s’améliorent, on commence à mémoriser la piste et à mieux l’anticiper.

La voiture commence à se laisser « apprivoiser » et une relative confiance s’installe peu à peu.

Attention tout de même à l’excès de confiance, on est tous sorti au moins un fois de la piste et j’ai moi-même eu mon petit rappel à l’ordre avec un joli 360° en sortie d’épingle. Quand ça part, ça va très vite !...

 

Pour conclure, bien entendu j’aurais préféré une journée sèche et ensoleillée pour mieux me rendre compte de l’incroyable potentiel de ces machines, mais au final, cette journée de l’extrême me comble.

L’instructeur nous avait prévenus que la journée serait délicate à cause de la météo, mais qu’elle en serait également plus riche en enseignements et il n’a pas menti.

Cette Formule Renault 2.0 autorise beaucoup, mais pardonne peu.

Il faut trouver le rythme, les bonnes trajectoires, les bons freinages. A partir de là, on apprend vite et on peu commencer à parler de pilotage, voir de plaisir.

Pour ma part, j’ai pris un pied pas possible, je suis prêt à recommencer et je le conseil à tous, au moins une fois dans sa vie… ;)

 

Merci de m’avoir lu.

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Invité §f36873jt

Un énorme bravo !!

 

Même si les conditions météo ne t'on pas permis de souder, tu auras vu la délicatesse d'une telle monoplace dans des conditions précaires.. Quand tu vois la vitesse de passage de certains sous la flotte, tu te rends compte que le pilotage, c'est du sport ! :mouais:

 

J'espère que tu auras l'occasion de le refaire, mais en conditions idéales, pour faire la différence et pousser encore les limites ! :sol::bien:

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Beau résumé raconté par un passionné, ou l'on sent aussi bien l'envie que "la crainte" de l'inconnu ;)

 

C'est plutôt bien vu comme réflexion.

L'envie de goûter sans se brûler, comme le chausson aux pommes qui sort du four... clunker.gif.ef4a34f9ec5bdc076e1f9e86e820f66b.gif

 

 

Quelle plume CLKris, perso j'achète ;)

 

:jap:

C'est une telle expérience que c'est compliqué à retranscrire sur clavier, mais c'était à partager absolument.

 

Super expérience et fantastique compte-rendu.

 

Bravo !

 

Merci.

;)

 

 

Un énorme bravo !!

 

Même si les conditions météo ne t'on pas permis de souder, tu auras vu la délicatesse d'une telle monoplace dans des conditions précaires.. Quand tu vois la vitesse de passage de certains sous la flotte, tu te rends compte que le pilotage, c'est du sport ! :mouais:

J'espère que tu auras l'occasion de le refaire, mais en conditions idéales, pour faire la différence et pousser encore les limites ! :sol::bien:

 

Mais complètement.

Je suis un fondu de F1 depuis 30 ans et j'admire ces gars qui "jouent" leurs vies tous les week-end.

Pour moi, c'est un divertissement de canapé, mais quand on approche même de loin, ce qu'ils vivent sur la piste, on prend encore plus conscience de la difficulté et du danger.

Alors bien sur, ils pilotent dés le plus jeune âge et à 17 ans, ils ont déjà une expérience pas possible, mais coller l'arrière train d'une monoplace à 320 km/h dans murs d'eau et à l'aveugle, ça reste un moment de bravoure.

 

les trackday sous la pluie c est vraiment le top et en monoplace ça doit etre epic

Je te confirme.

Dans ces conditions, tu comprends immédiatement la notion de "conduire sur des oeufs". ;)

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Hello !

 

Petit HS dans ce topic dédié à ma douce et voluptueuse s500, pour vous résumer ma journée « Stage de pilotage » sur le circuit de La Ferté-Gaucher (77).

Dans cette parenthèse, point de douceur, ni volupté, ni confort, ni sérénité.

Ici, on ne parle que d’accélérations, de freinages, de trajectoires, de sensations voir même de pression…

 

Dés l’arrivée à 7h45, mes six camarades et moi-même sommes projetés dans l’univers de la course auto et pour le passionné de Formule 1 que je suis, le ressenti est à la fois impressionnant, enivrant, mais aussi intimidant.

Pour moi, c’est une première et bien que familier des circuits et à la pratique du karting (4T/2T), je ne suis pas un pilote et je considère humblement à avoir tout à apprendre.

 

 

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IMG-20191019-WA0003.jpgDSC_0051.jpg

 

 

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Après quelques formalités d’accueil et un petit déjeuné bienvenu, on passe à l’équipement complet (casque, combinaison, gants et bottillons) puis en salle, pour 45 mn de mise en condition.

 

Et là, tout y passe :

-1. La monoplace : Formule Renault 2.0, châssis monocoque en carbone, moteur atmo 200 ch, BV6 pour moins de 500 kg l’ensemble. Son fonctionnement, son potentiel, les diverses procédures (installation, démarrage moteur, départ/arrêt), ce qu’il faut faire et ce qu’il ne surtout pas faire…

-2. Le circuit : ses 3,6 km, sa vingtaine de virages, ses entrées/sorties de stands, ses points de freinages, points de cordes, zones d’accélérations et ses pièges…

-3. Les bases du pilotage : les trajectoires, les transferts de masses, le freinage dégressif, les distances d’approche, etc. Bref des choses auxquelles on pense chaque jour dés qu’on prend le volant…

-4. Les consignes de sécurité : les drapeaux, les procédures à suivre en cas d’urgence, de sortie de piste, voir d’accident, ça mets toujours en confiance…

 

Et pour conclure, un point sur la météo du jour car oui, il fait 9° et il va pleuvoir toute la journée. :)

Donc on rappelle vivement les points 3 et 4 ci-dessus et on ajoute que :

- une accélération trop franche en dessous de la 4ème,

- un angle de braquage trop fort en sortie d’épingle,

- un freinage excessif ou un rétrogradage inapproprié,

seront invariablement synonymes de tête à queue ou de sortie de piste (ou les deux…). Qu’on ce le dise ! :)

 

Autant vous dire qu’en sortant de la salle, mon enthousiasme en avait pris un peu pour son grade et ce n’est pas la reconnaissance du circuit en minibus qui allait me rassurer.

Deux tours sous pluie battante et démonstration que même le train avant du Trafic pouvait être mis en défaut d’adhérence dans ces conditions.

 

Que pouvais-je espérer du mieux pour une première !!!

 

Il était donc grand temps de passer à l’action pour éviter que le doute s’installe davantage et de se présenter en piste, séance tenante.

Le temps de regarder les premiers « appelés » s’installer, démarrer fébrilement les moteurs, caler, redémarrer, et… ce fut à mon tour.

 

 

DSC_0054.jpg

 

 

 

A l’approche de la monoplace, je me demande si mon mètre quatre vingt dix est compatible avec l’espace disponible à bord.

Il s’agit d’introduire les pieds (en pointe) dans un mini espace sous le tableau de bord et de chercher les 3 pédales du fonds.

Il faut également appréhender le cale-pied sur la gauche (une plaque métal de 2 x 3 cm) sur lequel le pied devra se trouver en permanence une fois que la 1er sera passée, seul rapport à utiliser avec l’embrayage.

Ne parlons pas de baquet, il n’existe pas, mon séant est posé dans une cuvette formée au fonds de la coque en carbone.

Pas de mousse, juste un dossier moulé enveloppant le dos, ce sera tout pour le confort !

De toute façon, la ceinture ventrale et les harnais finissent de vous souder définitivement à la machine qui ne fait plus qu’un avec vous-même, ou l’inverse...

 

 

IMG-20191019-WA0004.jpg

 

 

S1 stand.png

 

Les yeux sur l’instructeur qui mime la procédure de départ, contact, on débraye, un peu de gaz, start, le moteur s’ébroue, manque de caler, il faut maintenir un régime suffisant et embrayer tooooout doucement, et c’est parti (même pas calé…).

 

 

S3 1 Start.jpg

 

On passe très vite la 2ème et la 3ème avant la sortie des stands et on entame le 1er tour sous une pluie généreuse.

 

Sans pousser les rapports, j’enchaîne la 4ème et la 5ème sur la ligne droite, mais au fur et à mesure de la vitesse, l’horizon s’opacifie et pour cause, ma visière est totalement envahie par la buée.

Bien entendu, j’ai oublié d’ouvrir les ouïes de mon casque et avec la pluie, je n’y vois plus rien, tout va bien.

J’entrouvre la visière et je tente de me re-concentrer sur l’essentiel.

 

 

S2 2 ligne dr-.jpg

 

 

 

Dans l’intervalle, je n’ai même pas vu les panneaux 150 et 100 mètres, mais je vois que je suis en approche de la première épingle, donc je tombe 2 rapports pour rentrer correctement et me placer à la corde.

 

 

S2 3 épingle.jpg

 

Ma visibilité s’améliore mais maintenant, c’est la pluie qui entre dans mon casque. Tant pis, entre l’eau et le brouillard, mon choix est vite fait.

J’enchaîne les virages à vitesse réduite, je tente de me repérer et d’appliquer les consignes pour entamer un deuxième tour plus sereinement, dirons-nous.

 

Au fur et à mesure des kilomètres, une très relative accoutumance s’installe entre elle et moi, donc je m’autorise à pousser d’avantage les rapports. Ne me demandez pas à combien, je suis parfaitement incapable de lire le compte-tour. Tout juste si j’arrive à voir les rapports engagés.

Je fais ce que je peux, à l’oreille et au ressenti.

 

 

S3 2 épingle.jpg

 

 

 

S3 3 bat-.jpg

 

 

 

S3 5 stands.jpg

 

Les palettes sont très sensibles et les changements de vitesses sont immédiats.

La montée des rapports est plutôt fluide, mais la descente est franchement sèche et vous gratifie d’un coup derrière la tête à chaque retrogradage, on est loin d’une 9G-Tronic…

 

La direction est évidement hyper précise, mais c’est sa douceur et sa légèreté qui m’a étonné. Elle permet d’enchaîner les virages lents sans forcer, ce qui la rend très communicative. On est bien loin de la lourdeur ressentie en karting.

 

Le freinage bien sur, est lui aussi très efficace et je suis loin d’en cerner les limites vu les conditions, mais le touché est suffisamment fin pour avoir de bonnes sensations, malgré l’absence totale d’assistance.

 

Le moteur lui, est très présent.

On est dans une monoplace, il est juste dernière mon dos, il vibre, il gronde, il hurle au besoin, et bon sang, ce qu’il pousse !

Il peut aussi montrer deux visages.

Pointu, voir brutal au démarrage, à tel point qu’on nous interdit vu l’état de la piste, de pousser les deux premiers rapports et d’être très prudent sur le 3ème.

Mais il peut aussi être d’une étonnante souplesse et progressivité. En particulier dans l’exercice des épingles et virages lents où il est capable de ressortir énergiquement sur le 4ème rapport, sans la moindre hésitation.

En revanche, il n’aime pas l’inertie et s’il n’est pas en mode accélération ou frein moteur, il vous secoue comme un prunier et vous rappelle qu’il n’est pas conçu pour la promenade du dimanche.

 

C’est le châssis qui me laisse la plus grande interrogation.

Je suis venu pour avoir un humble et relatif aperçu de son potentiel, mais les conditions ne le permettent pas.

Il n’empêche que les sensations sont là, il fait montre d’une sérénité incroyable dés que l’aéro joue sont rôle. L’impression d’être plaqué à l’asphalte est réelle et on se prend à vouloir attaquer dans les courbes rapides. Malheureusement, je n’ai pas le recul et l’expérience suffisante pour titiller la limite et je n’ai l’intention de me mettre sur le toit aujourd’hui.

Sur piste sèche, j’aurais clairement soudé à certains endroits, non pas que je sois un « pilote » mais parce que la machine autorise à le faire, c’est dans ses gênes et elle te le rappelle sans cesse.

 

Voilà, la 1er cession s’achève au bout d’environ 22 minutes de piste, c’est suffisant pour une première approche et pour faire un débrief avec les instructeurs.

 

S’en suivront une pause déjeuner, une pause canapé et deux autres cessions dans l’après-midi.

 

La pluie demeure, mais les conditions s’améliorent, on commence à mémoriser la piste et à mieux l’anticiper.

La voiture commence à se laisser « apprivoiser » et une relative confiance s’installe peu à peu.

Attention tout de même à l’excès de confiance, on est tous sorti au moins un fois de la piste et j’ai moi-même eu mon petit rappel à l’ordre avec un joli 360° en sortie d’épingle. Quand ça part, ça va très vite !...

 

Pour conclure, bien entendu j’aurais préféré une journée sèche et ensoleillée pour mieux me rendre compte de l’incroyable potentiel de ces machines, mais au final, cette journée de l’extrême me comble.

L’instructeur nous avait prévenus que la journée serait délicate à cause de la météo, mais qu’elle en serait également plus riche en enseignements et il n’a pas menti.

Cette Formule Renault 2.0 autorise beaucoup, mais pardonne peu.

Il faut trouver le rythme, les bonnes trajectoires, les bons freinages. A partir de là, on apprend vite et on peu commencer à parler de pilotage, voir de plaisir.

Pour ma part, j’ai pris un pied pas possible, je suis prêt à recommencer et je le conseil à tous, au moins une fois dans sa vie… ;)

 

Merci de m’avoir lu.

 

 

Très sympa ce compte rendu, c'est sûr que la météo a rendu la tâche plus difficile mais comme tu dis tu as peut-être appris plus de choses dans ces conditions :D

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Très sympa ce compte rendu, c'est sûr que la météo a rendu la tâche plus difficile mais comme tu dis tu as peut-être appris plus de choses dans ces conditions :D

Le problème, c'est que je vais devoir le refaire sur le sec... :D

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Hello tutti !

 

 

Quelques news de mon taxi et de son passage en atelier la semaine dernière.

 

J'ai profité de la révision intermédiaire pour demander entre autres, le changement du filtre à essence auquel on ne pense pas souvent.

Ainsi que le remplacement du joint de couvre-culasse sur le banc gauche.

Plus celui du reniflard supérieur constitué d'une pâte à joints.

Toujours désagréable cette fâcheuse tendance, en vieillissant, à suinter et salir le haut-moteur, comme on le voit ici :

 

DSC_0186.jpg

 

 

 

Puis, je me suis occupé du changement préventif de quelques éléments :

 

- D'abord, le capteur de position d'arbres à cames que l'on devine ici (flèche rouge) et qui est très facile d’accès, sur l'avant du moteur :

 

AAC.jpg

 

 

 

 

- Puis, le capteur de position de vilebrequin (PMH) qui lui, est beaucoup plus difficile d'accès, puisque situé à l'arrière, au niveau du volant moteur.

En photo ici (pas la mienne) et uniquement accessible à l'aveugle et du bout des doigts d'une seule main.

Me concernant, j'ai trouvé la solution en m'allongeant sur le moteur pour passer un bras de chaque cotés et ainsi, me servir des deux mains.

Beaucoup mieux ! :)

W220_crankshaft_position_sensor_attached_notes.jpg

 

Un conseil à tous les possesseurs de ces V6 M112 et V8 M113 : changez ces deux capteurs avant qu'ils ne rendent l'âme.

Certains donnent des signes d'alertes, d'autres vous abandonnent n'importe où et/ou n'importe quand, sans prévenir.

C'est du vécu.

 

 

 

Et enfin, j'ai changé le galet de renvoi de la courroie d'accessoires que l'on voit ici :

 

Galet renvoi.png

 

Afin qu'il ne devienne pas comme celui-ci (pas ma photo, hein !) :

 

Screenshot_20200127-203748.png

En provoquant cela...

 

Screenshot_20200127-203818.png

 

 

Pour éviter d'en arriver là, je conseille également son changement.

C'est peu onéreux et simple à faire, vu que j'y suis arrivé... ;)

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bien vu !

 

suis resté en rade avec la SL500 ( M113 ) printemps dernier à cause du capteur PMH

 

poulie damper c'était l'an dernier

 

comme quoi peu importe la carrosserie, les faiblesses sont les mêmes

 

J'en ai profité pour tester les poulies Damper et tendeur.

Elles vont bien pour le moment, mais je les prévoirai à terme.

 

Moi, j'ai eu le PMH sur le CLK à 2h du matin sur le périph parisien... :sol:

La maintenance préventive ça a du bon.

Je le pense aussi, même si l'on ne peut pas tout anticiper, malheureusement...

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Le 19/02/2020 à 13:01, clkris a dit :

Hello tutti !

 

 

Quelques news de mon taxi et de son passage en atelier la semaine dernière.

 

J'ai profité de la révision intermédiaire pour demander entre autres, le changement du filtre à essence auquel on ne pense pas souvent.

Ainsi que le remplacement du joint de couvre-culasse sur le banc gauche.

Plus celui du reniflard supérieur constitué d'une pâte à joints.

Toujours désagréable cette fâcheuse tendance, en vieillissant, à suinter et salir le haut-moteur, comme on le voit ici :

 

DSC_0186.jpg

 

 

 

Puis, je me suis occupé du changement préventif de quelques éléments :

 

- D'abord, le capteur de position d'arbres à cames que l'on devine ici (flèche rouge) et qui est très facile d’accès, sur l'avant du moteur :

 

AAC.jpg

 

 

 

 

- Puis, le capteur de position de vilebrequin (PMH) qui lui, est beaucoup plus difficile d'accès, puisque situé à l'arrière, au niveau du volant moteur.

En photo ici (pas la mienne) et uniquement accessible à l'aveugle et du bout des doigts d'une seule main.

Me concernant, j'ai trouvé la solution en m'allongeant sur le moteur pour passer un bras de chaque cotés et ainsi, me servir des deux mains.

Beaucoup mieux ! :)

W220_crankshaft_position_sensor_attached_notes.jpg

 

Un conseil à tous les possesseurs de ces V6 M112 et V8 M113 : changez ces deux capteurs avant qu'ils ne rendent l'âme.

Certains donnent des signes d'alertes, d'autres vous abandonnent n'importe où et/ou n'importe quand, sans prévenir.

C'est du vécu.

 

 

 

Et enfin, j'ai changé le galet de renvoi de la courroie d'accessoires que l'on voit ici :

 

Galet renvoi.png

 

Afin qu'il ne devienne pas comme celui-ci (pas ma photo, hein !) :

 

Screenshot_20200127-203748.png

En provoquant cela...

 

Screenshot_20200127-203818.png

 

 

Pour éviter d'en arriver là, je conseille également son changement.

C'est peu onéreux et simple à faire, vu que j'y suis arrivé... ;)

 

 

Je déterre un peu le topic mais pour quelle(s) raison(s) il faut changer ces capteurs (AAC et PMH) ?

 

PMH je suppose pour des problèmes de démarrage et AAC ? 
 

Merci pour vos éclairages.

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Il faut les considérer comme des consommables et les changer en préventif.

Surtout le capteur PMH qui est connu pour lâcher sans prévenir, ce qui provoque l'arrêt immédiat du moteur.

J'en ai fait l'expérience.

  • Merci 1
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