juluch 19 novembre 2013 Signaler Partager 19 novembre 2013 Pour info, il fait 5° à Carpiagne.................. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité guest527 19 novembre 2013 Signaler Partager 19 novembre 2013 Il ne fait pas meilleur ici, alors une pensée pour moi, et tous ceux qui demain, par 0°C et -4°C ressentis, passent leurs COVAPI Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 19 novembre 2013 Signaler Partager 19 novembre 2013 Pour info, il fait 5° à Carpiagne.................. :jejenimo:16 Puisqu'on parle de Carpiagne, voilà une partie de documentation de 1969. Entre parenthèses en sud IDF il fait également + 5. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
sierra38 20 novembre 2013 Signaler Partager 20 novembre 2013 Il ne fait pas meilleur ici, alors une pensée pour moi, et tous ceux qui demain, par 0°C et -4°C ressentis, passent leurs COVAPI ils ont signé, c'est pour en chier Les covapi en Division Alpine, en choisissant les jours à -10°c Amuses-toi bien Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 20 novembre 2013 Signaler Partager 20 novembre 2013 L'important c''est être bien équipé......sinon il vaut mieux s'abstenir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
hansi68730 20 novembre 2013 Signaler Partager 20 novembre 2013 Puisqu'on parle de Carpiagne, voilà une partie de documentation de 1969. Entre parenthèses en sud IDF il fait également + 5. A mon tour, comme grand curieux j'ai été chercher un peu ce qu'est (ou était) Carpiagne. Selon Wiki: Le camp de Carpiagne, toujours en activité, s’étend sur les communes de Marseille, Aubagne et Cassis. C’est là que, dès le XIX e siècle, se rendaient les régiments d’infanterie qui stationnaient d’ordinaire à Aix ou Marseille. C’était l’occasion de procéder à des exercices d’entraînement, même si, pendant ce temps, les populations étaient privées des concerts du jeudi et du dimanche qui donnaient à ces régiments une véritable popularité locale. Le 4e Régiment de dragons de Carpiagne (Bouches-du-Rhône) sera dissous en 2014 dans le cadre de la Loi de programmation militaire (LPM), a-t-on appris du ministère de la Défense. Par ailleurs, le 1er Régiment étranger de cavalerie d'Orange quittera également en 2014 cette ville du Vaucluse pour s'installer à Carpiagne, a-t-on précisé de même source. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 20 novembre 2013 Signaler Partager 20 novembre 2013 Ben ouais..... Le REC a un escadron réserve de proterre 2 il devrait théoriquement passé au 4 se qui permettra aux gars de chez moi d’intégrer là bas.............dont votre serviteur. Ceci étant il y a EMF3 au Quartier Rendu de Marseille ou le 54 RA à Hyeres.....faut voir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 22 novembre 2013 Auteur Signaler Partager 22 novembre 2013 BMD-3 et 4 : Les héritiers. La fin des années 80 va voir à la fois le crépuscule de l'empire Soviétique mais aussi la montée en puissance des capacités de combats des troupes aéroportées avec l'arrivée d'un nouveau char aérolargable. Cette fois-ci l'engin, dénommé logiquement BMD-3, est plus gros car n'étant plus limité aux capacités d'emport de l'Antonov 12 désormais remplacé par l'Iliouchine 76 doté d'une capacité de chargement de 47 tonnes ! L'Il.76, véritable camion des airs, très répandu sur la planète. De nos jours de nombreuses compagnies de fret occidentales l'utilisent, ce qui prouve que les Russes ne sont pas que des abonnés au "bas de gamme peu fiable et mal foutu tendance Lada" ! 2 chars peuvent être embarqués à bord et largués loin sur les arrières de l'ennemi... Le chassis du char est donc entièrement nouveau, réalisé en aluminium et équipé de la tourelle biplace en acier du BMP-2. Le poids fait un bond à 13,2 tonnes, le moteur 2V-06 Diesel à refroidissement liquide développe 450cv pour assurer au véhicule des performances équivalentes à ses prédécesseurs BMD-1 et 2 : 70km/h sur route (45km/h en tout-terrain) pour une autonomie de 500km. La tourelle, entièrement stabilisée et apte au tir en marche, intègre un canon 2A42 de 30mm approvisionné à 500 coups et une mitrailleuse coaxiale PKT de 7,62mm avec 2000 projectiles. Véritable plateforme de tir, cet engin est aussi doté dans son arc avant d'une mitrailleuse RPKS de 5,45mm du côté droit approvisionnée à 2160 coups et d'un lance-grenades de 40mm AG-17 à gauche alimenté par 290 projectiles. Ces 2 armes sont servies par les fantassins embarqués, assis de part et d'autre du poste de pilotage central. On voit très bien sur cette photo les 2 emplacements de tir frontaux pour la mitrailleuse de 5,45mm et le lance-grenades. Comme cela ne suffit visiblement pas, il est possible d'embarquer 4 missiles antichars 9M111 Fagot ou 9M113 Konkurs. 6 lance-grenades fumigènes de 81mm Toutcha complètent la panoplie. La tourelle avec ses 4 missiles et ses 6 lance-grenades. Il est toujours parachutable bien entendu, mais cette fois-ci il a été décidé que l'équipage s'y trouverait dès le largage, à savoir pilote, chef d'engin, tireur et 4 soldats, et ce afin de limiter au maximum la perte de temps nécessaire à la mise en oeuvre du véhicule dès son arrivée au sol. La technique du parachutage a changée : Cette fois-ci les rétro-fusées dangereuses lors de leur mise en oeuvre car située au-dessus du char sont remplacées par une sorte de gros "Airbag" qui se gonfle sous le BMD après le largage. Ce sac se vide graduellement lors du contact avec le sol afin d'amortir l'impact. Les dimensions du BMD-3 font donc un bond en avant : 6,36m de long, 3,10m de large et 2,45m de haut (pour rappel un BMD-1 ne mesurait que 5,41m de long, 2,62m de large et 1,97m de haut, on change donc ici de catégorie avec ce nouveau modèle). Le blindage reste assez modeste avec 15mm pour la coque et 23mm pour la tourelle afin de rester léger, amphibie (toujours grâce à 2 hydrojets à la vitesse de 10km/h) et véloce. La suspension est désormais hydropneumatique, le pilote pouvant faire varier la garde au sol de son char entre 130 et 530mm suivant les conditions (la position "route-intermédiaire" est à 450mm). Elle facilite aussi les franchissements et améliore le confort de l'équipage. Abaissement maximum, pour plus de furtivité sur le terrain ou lors du chargement sur la palette de largage. On note la présence d'une tape de tir sur chaque flancs, juste sous la tourelle. Le BMD-3 peut franchir une tranchée ouverte de 1,80m, un obstacle vertical de 0,80m, une pente de 60% et un dévers de 30%. La mise en service est effective pour 1990 mais passe totalement inaperçue dans la tourmente de la chute du rideau de fer. 520 engins construits jusqu'au début des années 2000, le BMD-3 ne connaîtra aucune vente à l'exportation. En 2004 un BMD-4 voit le jour. C'est une version dérivée du véhicule précédent équipée de la tourelle du BMP-3, c'est à dire dotée d'un canon 2A70 de 100mm jumelé au canon 2A72 de 30mm (350 obus disponibles, perforants ou explosifs). Le 100mm peut tirer indifféremment des obus (34 en stock) ou le missile 9M117 Arkan (4 en réserve) capable de prendre à partie aussi bien des véhicules terrestres que des hélicoptères jusqu'à 4000m de distance et 2000m d'altitude. On note aussi la présence d'une 7,62mm coaxiale approvisionnée à 2000 coups. Le lance-grenades à disparu mais la mitrailleuse de 5,45mm en caisse est toujours à l'ordre du jour, manipulée par un des soldats installé à bord avec 2160 coups disponibles. Le poids porté à 13,6 tonnes (400kg supplémentaires...) ne change rien aux performances globales du véhicule, ce dernier restant très manoeuvrable sur terrains meubles avec une pression au sol de 0,60kg/cm2. Le BMD-4 restera un char "de transition" peu répandu. Cette version sera encore moins développée que le BMD-3 puisqu'on pense que moins de 60 engins ont été fabriqués jusqu'en 2006... En fait la Russie cherche à standardiser au maximum ses fabrications, et ce afin de faciliter la chaîne logistique sur le terrain en limitant les références en fournitures et autres pièces détachées. C'est pourquoi en 2008 va apparaître le BMD-4M, un char très inspiré du BMP-3 puisqu'il en reprend les principales caractéristiques : -Moteur UTD-29 de 500cv -Transmission -Hydrojets -Train chenillé (sauf le système hydropneumatique qui reste exclusif au BMD-4M) Le chassis est entièrement nouveau et fait appel aux matériaux composites, tant pour améliorer la protection (l'arc avant est à priori résistant aux impacts de 30mm perforants) que pour éviter une "prise de poids" trop importante qui nécessiterait une refonte totale du système de largage, ce dont il n'était dès le départ pas question. En fait le BMD-4M n'a que la désignation en commun avec ses prédécesseurs. Dans les faits il s'agit plutôt d'un BMP-3 "light"... Le poids reste d'ailleurs contenu à 13,5 tonnes, soit 100kg de moins que pour son prédécesseur moins bien protégé et plus petit ! Les flancs disposent aux-aussi de plaques de blindages en composite, on peut donc espérer une protection supérieure aux séries BMD précédentes, à peine aptes à contenir des impacts de 7,62mm tirés à moins de 30 mètres... Afin de ne pas affaiblir la protection offerte par ce blindage les tapes de tir latérales ont disparues. La tourelle est évidemment la même que sur le BMD-4 avec un emport en munitions quasi-identique. L'engin est bien entendu lui-aussi protégé NBC et équipé d'un système automatique d'extinction d'incendie. On distingue très bien les plaques de blindage modulaires sur l'arc avant et les flancs. "Un bruit" court dans le milieu : les plaques en composite seraient Allemandes (Rheinmetall)... Par contre la caisse un peu plus vaste (3cm de plus en largeur seulement mais elle est mieux agencée et surtout le moteur est plus compact) permet d'embarquer un fantassin supplémentaire (ou des munitions en nombre plus important). Les livraisons ont commencées à petite cadence en 2013 (environ une dizaine d'engins livrés et 40 de prévus pour 2014), mais les besoins exprimés par l'armée Russe seraient de 2 000 BMD-4M à l'horizon 2020 au prix unitaire de 1,97 millions d'€. Il devrait être rapidement proposé à l'export. D'ores et déjà les BMD-3 ont gagné les entrepôts de la réserve, seuls 120 restent en unités le temps pour le BMD-4M de rejoindre les unités parachutistes en fonction des cadences de production. Le largage de BMD avec "Rétro-fusées" ou "Airbag" : Le BMD-3 : Le BMD-4 : Le BMD-4M : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
hansi68730 22 novembre 2013 Signaler Partager 22 novembre 2013 Merci jensen. On atteint le summum avec ces engins! Cela me laisse songeur! En somme, cela représente la différence entre une super puissance et une ... Je me sens tout petit, comme en 70, en 14 et en 40 Bon j'arrête, vais me faire fusiller pour défaitisme! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 22 novembre 2013 Signaler Partager 22 novembre 2013 Un beau blindé , bien conçu ....... on est loin effectivement de la période soviétique. Les Russes rattrapent rapidement leur retard ..... à prendre en compte en tout cas. merci Jensen pour cet article aussi bien fournit. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 22 novembre 2013 Signaler Partager 22 novembre 2013 Les russes auraient ils trouvé le char parachutable ultime ? on le dirait bien ! Pour revenir à Il 76, c'est sûr que cet avion est une vraie réussite. Produit à plus de 960 exemplaires depuis 1971, il est toujours sur le devant de la scène. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
zygomard 22 novembre 2013 Signaler Partager 22 novembre 2013 puré, comment j'adore ce topic! pour iL 76, il y en a un de temps en temps avec le sarko-one sur la base 105 d'Evreux c'est un bon bestiau Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité guest527 22 novembre 2013 Signaler Partager 22 novembre 2013 Via un site généraliste je suis tombé sur cette photo ... C'est un montage ou c'est une technique de ruse/bluff employée, et à quel période le cas échéant http://i58.servimg.com/u/f58/11/64/88/67/10.jpg Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
zygomard 22 novembre 2013 Signaler Partager 22 novembre 2013 non, c'est réelle: opération forfitude http://fr.wikipedia.org/wiki/O [...] _Fortitude Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Terisonen 22 novembre 2013 Signaler Partager 22 novembre 2013 Les russes auraient ils trouvé le char parachutable ultime ? on le dirait bien ! Pour revenir à Il 76, c'est sûr que cet avion est une vraie réussite. Produit à plus de 960 exemplaires depuis 1971, il est toujours sur le devant de la scène. Je me demande quelle est la survivabilité d'un IL76 dans une guerre de haute intensité. Probablement pas bien lourde... Bref, ça me semble une fausse bonne idée Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 22 novembre 2013 Signaler Partager 22 novembre 2013 Je me demande quelle est la survivabilité d'un IL76 dans une guerre de haute intensité. Probablement pas bien lourde... Bref, ça me semble une fausse bonne idée Probablement pas plus que le ME 323 ( si mes souvenirs sont bons ) qui n'était pas protégé et s'aventurait seul au dessus de la Tunisie en 1943 au milieu des chasseurs alliés, mais un avion de transport bien encadré, bien protégé, est certainement trés efficace pour des missions à longue portée. Surtout s'il s'agit d'un appareil capable d'emmener le blindé que Jensen vient de nous présenter. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité guest527 23 novembre 2013 Signaler Partager 23 novembre 2013 non, c'est réelle: opération forfitude http://fr.wikipedia.org/wiki/O [...] _Fortitude Excellent ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 23 novembre 2013 Signaler Partager 23 novembre 2013 non, c'est réelle: opération forfitude http://fr.wikipedia.org/wiki/O [...] _Fortitude Exact, et le patron de l'opération n'était autre que le général Patton, qui l'a bien eu en travers parce-qu'il comptait bien participait directement au débarquement Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 24 novembre 2013 Signaler Partager 24 novembre 2013 Il faut dire qu'il était un peu trop grande gueule ! Mais il s'est rattrapé après en participant à l'opération Cobra et en appuyant la libération de Paris ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
zygomard 24 novembre 2013 Signaler Partager 24 novembre 2013 Il faut dire qu'il était un peu trop grande gueule ! Mais il s'est rattrapé après en participant à l'opération Cobra et en appuyant la libération de Paris ! je l'évoquerai pendant le topic de la grande guerre, une légende ce type même à cet époque Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Terisonen 24 novembre 2013 Signaler Partager 24 novembre 2013 Probablement pas plus que le ME 323 ( si mes souvenirs sont bons ) qui n'était pas protégé et s'aventurait seul au dessus de la Tunisie en 1943 au milieu des chasseurs alliés, mais un avion de transport bien encadré, bien protégé, est certainement trés efficace pour des missions à longue portée. Surtout s'il s'agit d'un appareil capable d'emmener le blindé que Jensen vient de nous présenter. Le Me 323 Gigant (planeur re-motorisé à la base) , oui. Justement, le taux d'attrition à été terrible Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 24 novembre 2013 Signaler Partager 24 novembre 2013 Le Me 323 Gigant (planeur re-motorisé à la base) , oui. Justement, le taux d'attrition à été terrible Absolument un planeur motorisé avec des moteurs Gnôme et Rhône K14, totalement insuffisants ( 6 par modèles ) et qui ont été envoyés pratiquement sans protection avec leur chargement d'hommes et de matériels en Tunisie en 1943 face aux Spitfires ou Lightnings P38 alliés ( ou autres ) Un véritable massacre évoqué par Claus Silvester dans son livre: " Soldat de l' Afrika Korps " Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
zygomard 24 novembre 2013 Signaler Partager 24 novembre 2013 Absolument un planeur motorisé avec des moteurs Gnôme et Rhône K14, totalement insuffisants ( 6 par modèles ) et qui ont été envoyés pratiquement sans protection avec leur chargement d'hommes et de matériels en Tunisie en 1943 face aux Spitfires ou Lightnings P38 alliés ( ou autres ) Un véritable massacre évoqué par Claus Silvester dans son livre: " Soldat de l' Afrika Korps " comme vous en êtes à la campagne de tunisie, quelques photos entre 1942 et 1943 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
hansi68730 26 novembre 2013 Signaler Partager 26 novembre 2013 Des soucis à se faire... http://www.liveleak.com/view?i=53e_1385503612 Sinon, pour la galerie Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 27 novembre 2013 Signaler Partager 27 novembre 2013 Impressionnante la vidéo ! le pire, c'est que le missile ne touche même pas le char. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 27 novembre 2013 Auteur Signaler Partager 27 novembre 2013 Si, il le touche, enfin... Sa charge offensive ! Il s'agit des derniers développements en date en matière de missiles. On s'est aperçu qu'il devient difficile de toucher un char sur son arc avant ou ses flancs avec les blindages composites de dernière génération. Des gens plus malins que les autres ont donc décidés de les attaquer là où la cuirasse est la moins épaisse : Les superstructures ! C'est toujours l'histoire du "glaive et du bouclier" : Le glaive était au début de l'humanité en fer, le bouclier en bois était suffisant. Ensuite le métal fut mieux travaillé et le bouclier de bois inutile... On passa donc au bouclier de fer etc etc... C'est tout le problème : Une histoire sans fin ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 27 novembre 2013 Signaler Partager 27 novembre 2013 La charge semble bien toucher le haut de la tourelle....... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 27 novembre 2013 Auteur Signaler Partager 27 novembre 2013 C'est d'autant plus spectaculaire que sur le T72 les munitions sont stockées... Autour de la tourelle ! Et vous pouvez compter que lors d'une telle démonstration elles sont toutes bien disposées, au complet ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Lackerli 27 novembre 2013 Signaler Partager 27 novembre 2013 C'est pas récent comme proceder, le dessus d'un char est toujours le moins blindé et le moins incliné, d'ou le développement de ce type de missile. Après, détruire un tank passif qui bouge pas, sans contre mesure active ni rien, c'est toujours plus efficace pour de bonne vidéo de pub/propagande ^^ Edit pur Jensen: c'est sur, quand on veut un beau feu d'artifice, on met toute la poudre Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
hansi68730 27 novembre 2013 Signaler Partager 27 novembre 2013 ... Il s'agit des derniers développements en date en matière de missiles. On s'est aperçu qu'il devient difficile de toucher un char sur son arc avant ou ses flancs avec les blindages composites de dernière génération. Des gens plus malins que les autres ont donc décidés de les attaquer là où la cuirasse est la moins épaisse : Les superstructures ! C'est toujours l'histoire du "glaive et du bouclier" : Le glaive était au début de l'humanité en fer, le bouclier en bois était suffisant. Ensuite le métal fut mieux travaillé et le bouclier de bois inutile... On passa donc au bouclier de fer etc etc... C'est tout le problème : Une histoire sans fin ! Pour illustrer l’histoire de jensen du glaive et du bouclier, voilà peut être la meilleure parade qui est en cours de réalisation en Corée du Sus pour le char K2 http://www.liveleak.com/view?i=2ea_1384790863 Lors de la présentation di K2 Black Panther (page 78) Tonton en parlait déjà : « Un système de riposte anti-missile actif équivalent au Trophy Israëlien (voir page 60) verra très bientôt le jour : Le KAPS (Korean Active protection System) » Pour la galerie d’images: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 27 novembre 2013 Auteur Signaler Partager 27 novembre 2013 (modifié) Kanonenjagdpanzer : Une guerre de retard… Fin des années 50... La jeune RFA fait l'objet de toutes les convoitises du bloc de l'Est durant ce conflit larvé que l'on appellera la "Guerre froide". Les Allemands de l'Ouest sont alors littéralement obsédés (et le mot est faible… ) par un déferlement massif de milliers de chars du Pacte de Varsovie sur leur nation. D'ailleurs les stratèges occidentaux ont déjà un scénario tout prêt : Depuis la frontière avec l'Allemagne de l'Est se trouve une grande plaine qui s'étend vers l'Ouest, véritable "billard à chars", qui passe par la ville de Fulda et va directement jusqu'à Francfort. Les alliés l'ont surnommé "Fulda gap" (la trouée de Fulda). Les deux scénarios possibles (et probables) d'une attaque du bloc de l'Est vers "l'occident décadent". Une fois Francfort conquis les choses auraient été très délicates pour l'OTAN… On est certain que c'est par ici que les forces Soviétiques forceront la ligne de défense occidentale en cas d'invasion. En progressant à grande vitesse à travers la RFA ils ont des chances de pouvoir couper ce pays en deux et ainsi isoler et désorganiser les forces de l'OTAN avant de les détruire et, pourquoi pas, de foncer jusqu'à la frontière Française en moins de 36 heures… Les Allemands ont donc pour objectif de freiner au maximum cette avancée, au moins le temps pour les USA d'envoyer des renforts pour consolider le front ou, plus simplement, de recourir à l'arme nucléaire. Et pour ce faire ils ont déjà une expérience. A la fin du dernier conflit mondial les forces Nazies étaient devenues de véritables spécialistes de l'embuscade afin de retarder l'avancée ennemie. C'est la raison pour laquelle des engins tels que le Jagdpanther ou le Jagdpanzer IV vont voir le jour. Démunis d'une tourelle compliquée et coûteuse à produire, avec une silhouette basse qui permet une véritable "chasse à l'affut", de tels engins embusqués à l'orée d'un bois ont donnés pas mal de fil à retordre aux alliés. Le Jagdpanther, "pére spirituel" du Kanonenjagdpanzer des 60's. C'est l'arme d'embuscade absolue, qui peut d'ailleurs générer une contre-attaque avec succès si elle est appuyée par des unités d'infanterie amies. Les esprits chagrins objecteront que ce genre d'engin est celui que l'on construit lorsque l'on est en train de perdre la guerre, et c'est ma foi "un peu vrai" ! Ce qui conforte d'ailleurs l'Etat-major de la Bundeswehr, bien assez informé sur le déséquilibre en matière de forces blindées alors très nettement en faveur du bloc Communiste. On a donc ici la raison d'être du projet Kanonenjagdpanzer (aussi abrégé en Kajapa ) qui arrive avec un appel d'offre en 1959. Trois établissements y répondent : Hanomag, Henschel et le Suisse Mowag. Le cahier des charges est limpide : -Le plus "furtif" possible (donc de dimensions modestes) -Doté d'un canon à vocation antichar de 90 mm présentant un débattement latéral d'au moins 10° -Rapide et maniable afin d'échapper à d'éventuels poursuivants et pour aller se poster plus loin et recommencer sa manœuvre. C'est Hanomag qui emporte le marché, mais il faut bien reconnaître que les prototypes présentés éteint très proches les uns des autres ("la fonction fait la forme" dit-on…) 24 prototypes ou engins de présérie vont être testés sur tous les terrains jusqu'au début de la production qui intervient en 1966. Le marché sera réparti à égalité entre Hanomag et Henschel : 770 engins produits à raison de 385 chacun ! Le Kajapa est un char sans tourelle de 8,75 m de long, 2,98 m de large et 2,09 m de haut. Il est doté d'un canon Rheinmetall BK90/L40 de 90 mm copie allemande de celui qui équipe le char US M47 Patton. Il est approvisionné à 51 coups, le tube peut s'orienter à droite ou à gauche sur 15°, évitant par là au pilote d'avoir à manœuvrer son engin à chaque correction. Deux mitrailleuses MG3 de 7,62 mm sont embarquées à bord (une en coaxiale et l'autre en superstructure), alimentées à 4 000 coups au total. Engin d'embuscade par excellence le Kajapa se doit de disparaître aux yeux de ses adversaires dans un nuage de fumée, c'est la raison pour laquelle 8 lance-grenades fumigènes sont installés sur le toit. On note la présence des 8 lance-grenades fumigènes. Leur disposition permet un tir simultané en "écran total" face à l'ennemi. Au niveau de la protection offerte par la cuirasse on ne peut trop en demander… En effet le principal intérêt de cet engin réside dans sa rapidité de manœuvre, donc faire "trop lourd" serait néfaste. C'est pourquoi le blindage en acier d'une épaisseur comprise entre 8 et 50 mm (dans l'arc avant) est jugé suffisant et permet au kajapa de rester largement sous la barre des 30 tonnes (27,5 tonnes exactement). Le char est amphibie par submersion, intégralement protégé NBC et apte au combat de nuit avec une dotation en systèmes de visées nocturne. On compte 4 hommes à bord : Chef de char, pilote, chargeur et tireur. Le poste du pilote. En règle générale les chars dépourvus de tourelle offraient un bon espace pour leurs équipages. Le moteur est un Mercedes-Benz MB837, 8 cylindres en V Polycarburant refroidi par eau développant 500 ch et autorisant au véhicule une vitesse de pointe sur route de 70 km/h. Relativement sobre, ce moteur permet au char de couvrir 385 km avant de ravitailler. Le V8 Mercedes, rebaptisé ensuite MTU. La suspension est à barres de torsion assistés d'amortisseurs hydrauliques. la production s'arrête dès 1967, le kajapa étant alors intégré dans des régiments d'infanterie blindée ou des unités de chasseurs. Le combat en zone découverte n'était pas vraiment sa spécialité… Dès la fin des années 60 l'arrivée chez nos adversaires de l'Est d'engins modernes comme le sulfureux T64 et son blindage multi-couches "Combinaison K" envoie le canon de 90 mm du kajapa directement au rayon des antiquités ! Malgré la proposition des ingénieurs allemands qui estiment possible d'installer à sa place le 105 mm L7 qui équipe la majeure partie des chars occidentaux de l'époque l'armée décide de retirer ce char des premières lignes et de le reconvertir… Le canon est retiré de plusieurs dizaines d'exemplaires qui sont transformés en VOA (véhicules d'observation d'artillerie), les autres restent dans des unités de seconde ligne ou de réserve. La Belgique en rachète 80 en avril 1975, elle les conservera jusqu'en 1989. Kajapa Belge. Le seul pays hors RFA à en avoir possédé. L'unique Mowag Gepard Suisse, concurrent malheureux des engins allemands. Son moteur était un V10 Turbo 100% Helvète ! Proposé à l'armée fédérale, pourtant réputée "armée purement défensive" (souvent jusqu'à la caricature d'ailleurs… ) il ne convaincra pas un Etat-Major qui ne passera aucune commande. En 1983 162 Kajapa retournent en usine. Leur canon est bien entendu déposé, leur blindage amélioré par l'ajout de plaques en composite et d'une jupe latérale, une trappe de toit est installée afin de laisser passer un poste de tir pour le missile antichar américain TOW. Le Raketenjagdpanzer Jaguar 2 est né ! Ou l'art de faire du neuf avec du vieux ! Disposant de 12 missiles en interne et d'une mitrailleuse MG3 d'autodéfense approvisionnée à 2 100 coups il revient sur le devant de la scène en étant capable de détruire n'importe quel char à 3 500 mètres. Les livraisons s'échelonneront jusqu'en 1985. Quatre ans plus tard de nouvelles modifications interviennent pour rendre le Jaguar 2 compatible avec le nouveau missile TOW-2. Le retrait du service des derniers exemplaires interviendra en 1996, 6 ans plus tôt pour les (rares) versions d'origine encore à l'inventaire de la Bundeswehr. "Fausse bonne idée", après tout à peine moins cher qu'un blindé à tourelle et beaucoup moins polyvalent dans son utilisation le concept du char à casemate vivra avec le kanonenjagdpanzer son chant du Cygne. Modifié 8 février 2023 par jensen Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
zygomard 27 novembre 2013 Signaler Partager 27 novembre 2013 encore superbe sujet jensen question à la suite du missile à la tête du char qui explose - va t'on venir un jour à créer un char drone? - cela existe déjà peut être? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 27 novembre 2013 Auteur Signaler Partager 27 novembre 2013 "Ca commence à exister" en effet. Mais le soucis est qu'il est infiniment plus facile de faire voler un drone dans l'azur que de le faire rouler dans la boue... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 27 novembre 2013 Auteur Signaler Partager 27 novembre 2013 Pour la galerie d’images: Il ressemble beaucoup à un T84 ton K2 Hansi... J'dis ça j'dis rien hein ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 27 novembre 2013 Signaler Partager 27 novembre 2013 Vers 1970, on nous donnait 48 heures pour arriver sur le Rhin et bloquer ( ) l'offensive des pays de l'est . Mais plus prosaïquement le 6 RC était positionné prés de Laon pour s'opposer à une offensive dans les Ardennes comme De Gaulle en 1940, Montcornet n'est pas trés loin. Cela dit le concept du jagdpanzer en 1955 n'était pas si obsolète, ensuite avec le modernisme évidemment cela à changer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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