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Jaguar

Historique Jaguar (tentative!)


Invité §yve160rT
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Invité §yve160rT

Ami(e)s du soir, bonsoir!

 

Sans doute suis-je un des moins bien placés de ce forum pour me lancer dans une telle aventure, mais figurez-vous qu'en cherchant sur le ouèbe une page regroupant les différents modèles de notre illustre marque par ordre chronologique et avec des photos, je n'ai pas trouvé.

Ou plutôt, j'ai trouvé un peu de tout partout, mais rien en un seul bloc.

Je me doute que l'on doit pouvoir dégotter sans peine pléthore de bouquins très détaillés sur ce sujet, mais bon, pour tuer le temps en ce dimanche soir, je me suis lancé dans une compil de mes trouvailles Internet, en espérant que personne ne m'en voudra d'avoir concaténé des images et des références odieusement pompées à tout va...

 

ss1.jpg.5168eda60c9801d97120404d78fecba7.jpg

SS1

 

SSTWO.jpg1..jpg.8d7b762c07ed526ea882c1ccc68d7b8c.jpg

SS Two

 

SS90.jpg.ed368eb8d01882c07f7c1a160c8b38e7.jpg

SS 90

 

jaguarss1001.jpg.d41ac053baef6898cbd92e1a5d5ddb27.jpg

SS 100

 

jaguarxk120.jpg.9eb69ac182b97f193828f5107617330d.jpg

XK120 (1948-1954)

 

250pxJaguarMKV.jpg.8062e5d3f2b887ee767f5e1754544219.jpg

MK V

 

MKVII.jpg.e1b1c4c15858a32a23819f6d3135aa45.jpg

MK VII (1951)

 

1957JaguarXK140re4.jpg.058e3f2a5f0a4885c61f49a539579150.jpg

XK140 (1955)

 

CType.jpg.53760e7a74c1c2e654c1694f682c1767.jpg

C-Type (1951-1954)

 

DType.jpg.28639c5be49ff6f2502a104129999ed8.jpg

D-Type (1954-1957)

 

MKVIII.jpg.cc48e3ff03774dcc617cbbfcee024a59.jpg

MK VIII

 

XKSS.jpg.2f00fb0a7127a0df7af097b2403cbed6.jpg

XKSS

 

jaguarxk150green.jpg.fbd81f188327664b18272be15eeb19d5.jpg

XK150 (1955-1960)

 

1959JaguarMarkIXttsalr.jpg.2753f38b0a4e5ab7e72392297b5c0e3b.jpg

MK IX

 

 

J'espère qu'il n'y a pas trop d'erreurs ni trop d'âneries. Je compte sur les experts pour corriger mes éventuelles bourdes. La suite... demain soir, si vous êtes sages! :)

 

Cordialement,

 

Yves

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Invité §sav830pm

Yo Yves,

belle initiative!

 

non, il n'y a pas vraiment "d'âneries"

celles que je peux déceler sont mineures et ne vous sont pas imputables...

j'attends avec impatience la "suite".

 

il manque quelques modèles, surtout les "compactes" (240-340), contemporaines des fifties, mais aussi la genèse...

à savoir les premières "Austin-Swallow" et les side-cars.

puisque vous avez mis les "SS" (ou Standard-Swallow), elles sont de lignée directe.

 

bon, ce soir, je suis mort de fatigue... on verra demain.

 

vous vous êtes lancé dans un truc difficile, car pour expliquer les différences entre les générations, c'est un sacré boulot!

[:savillerw:5]

 

bref : bravo!

 

amicalement.

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Invité §sav830pm

au fait, traditionnellement, chez Jaguar, on ne réfléchit pas trop en terme chronologique, mais en terme de "familles", dont les "branches" progressent dans le temps pour aboutir soit à des impasses (Mk V-IX), soit à des "condensés" : 420 + Mk X = XJ.

 

la lignée SS (SS1>SS100)

la lignée XK 120-150 (châssis séparés) puis XKE (S1>S3) (semi-monocoque)

la lignée Mk V-IX (châssis séparé)

la lignée MkX-420G puis XJ (monocoques)

la lignée "MkI">MkII>240-340>S-type>420 (monocoques)

 

les "courses"

 

type C (XKC)

type D (XKD) > XKSS

E-type (low drag coupé et lightweight)

 

notre ami JJRR va vous aider dans ce défi! [:savillerw:12]

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Saluzazous (euh, pardon, Salutatous ...).

 

Houla ! C'est un boulot titanesque, déjà accompli par d'autres sur support papier, le meilleur ouvrage étant à mon sens le petit "Marabout" écrit par Joseph H. Wherry, qui couvre la période originelle non encore officiellement Jaguar jusqu'à la XJ 6.

 

Pour simplifier, je diviserais en quatre parties:

 

- Les balbutiements.

 

- Les premières vraies Jaguar, même si certaines ne portent pas encore ce nom.

 

- Toute la période qui commence avec l'apparition du bloc XK et se termine avec sa disparition, même s'il y a eu une cohabitation avec le V12 maison.

 

- Tout ce qui vient après.

 

 

Enfin, relativement au premier message posté par Saville, et pour qu'il ne pense pas que je suis devenu tolérant (certes, il écrit lui-même qu'il était fatigué ...), les 240 et 340 ne sont pas contemporaines des fifties, elles ont juste été utilisées comme fin de série des Mk II à partir de 1967, avec culasse straight port, pare-chocs fins genre Type S et intérieur de série en "Ambla", appellation censément gratifiante pour du simili-cuir.

 

Les compactes des fifties sont la 2.4 et la 3.4, qui d'ailleurs n'ont été appelées Mk I qu'à la sortie de la Mk II, en 1959.

 

Ah, moi, c'est JJR, pas JJRR !

 

Mais, comme les deux messages ont été envoyés à un quart d'heure d'intervalle, ce lapsus écrit sera également attribué à la fatigue ...

 

MfG

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Invité §sav830pm

 

Les compactes des fifties sont la 2.4 et la 3.4, qui d'ailleurs n'ont été appelées Mk I qu'à la sortie de la Mk II, en 1959.

 

Ah, moi, c'est JJR, pas JJRR !

 

Mais, comme les deux messages ont été envoyés à un quart d'heure d'intervalle, ce lapsus écrit sera également attribué à la fatigue ...

 

MfG

 

 

Bonjour Jay Jay.

oui, hier soir j'étais complètement fall apart.

désolé d'avoir égratigné un si joli pseudo, même si maintenant il est obsolète [:savillerw:16]

 

effectivement, c'est bien de "MkI" dont je voulais parler : soit 2.4 et 3.4.

 

donc Yves, entre ce que j'ai écris et les conseils de JJR vous aurez la trame de ce qui se fait couramment pour Jaguar.

hop!

ciao

 

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Invité §yve160rT

Salut les aminches, merci pour vos précisions, camarades.

Allez, je lâche la suite et fin, et vous corrigerez (aïeuuuuu, mais non! pas moiiii, laissez-moi finir ma phrase miaarderôgntudjuuuu!) les erreurs et autres imprécisions. Allez, c'est parti!

 

jaguarmk2.jpg.917528c925a31a967ef87a124721deaf.jpg

MK2 (1959 à 1967)

 

EType.jpg.1240d11b2ecbe42a5e40f0a747fa186f.jpg

Type E (1961-1975)

 

jaguarmkx.thumb.jpg.2df59ac46a8c57b6632624868ba79bba.jpg

MK X

 

Jaguarstype.jpg.e37383a881094b5670e1912fb5cea89c.jpg

Type S

 

type420.jpg.e82dd7e17fe01ea8b29be1b85fa4daa1.jpg

420 (1966-1968)

 

XJ1.jpg.5855f4be943c7641fbd7fea4182c9250.jpg

XJ série I (1968-1973)

 

XJ2.jpg.5ae4f9a4ae4615ee3c0a7137a04e7307.jpg

XJ série II (1973-1979)

 

JaguarXJS.jpg.1c322f38340a0d3493c187aa9c7936e8.jpg

XJS (1975-1996)

 

XJ3.jpg.29664d2d45d7ac9bc52997acfe6f4372.jpg

XJ série III (1979-1986)

 

XJ40.jpg.960ab6ca39b8a23a7315136a4de2fa4c.jpg

XJ40 (1987)

 

jaguarxj22014.jpg.e4aee5bd195c7bbb664664858db7df05.jpg

XJ220 (1988)

 

JaguarXJ300205.jpg.83f2dffc2fa6620ec442defbfd895616.jpg

XJ300 (1995)

 

XK8.jpg.6a27f0025f00d3c46d46b188585353c0.jpg

XK8 (1996-)

 

JaguarXJX308.jpg.2ec722c5dbdee46749e038a04a73c4f5.jpg

XJ308 (1997)

 

JaguarXJR15.jpg.ba1026d2dcf5847bd0801f011257648c.jpg

XJR15

 

SType.jpg.555dc6d07053a105214e802f28aa34fe.jpg

S-Type (1999-2008)

 

XType.jpg.3481d9112ad90f4979cb4462f05f590c.jpg

X-Type (2001-2009)

 

XJ350jag.jpg.60512ab34d95a88997d7ad473f01e835.jpg

XJ350 (2003)

 

XK.jpg.8c0f36a37c19ea34cad0403ce15d372f.jpg

XK (2006)

 

JaguarXF001.jpg.bbbb444a7f49308a9f675016993bc7d7.jpg

XF (2008)

 

2010newjaguarxj1.jpg.a43c635f8418d9e596ddc55780fc1da7.jpg

XJ351 (2010)

 

Voilà. Bon, je sais, il manque tous les modèles "de compet" (allez 'Rominet, au boulot ;) ) et bien entendu, il n'y a pas toutes les versions, loin s'enfaut. Je suis aussi conscient de certains anachronismes (la MK II est une Vicarage, par exemple), mais bon, on va dire que ce premier jet n'est là que pour donner à nos spécialistes l'envie de relever le défi...

 

Cordialement,

 

Yves

 

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Invité §Hap367wI

4Rominet, 'rominet,

A part jouer aux p'tites voitures, il sais pas faire grand chose d'autre .

 

J'irais 'shooter' ça demain soir,commence à faire froid dans mon sous sol !

 

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Invité §kra300jK

Ma foi oui...

Mais pourquoi les dernières jaguar sont toutes de la même couleur que la X d'Yves hein?

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Ma foi oui...

Mais pourquoi les dernières jaguar sont toutes de la même couleur que la X d'Yves hein?

 

 

Cela dépend de qui upload les photos :lol::lol:

 

En présentation presse , les modèles phares ( Haut de gamme et sportif) sont le plus souvent rouge ( eh oui !), blanche ( a la mode ) , bleu et ....noire ( du classique, pas de risque).

 

 

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Invité §kra300jK

Arf, moi qui voyait déjà le toulousaing préparer la vente de son véhicule par des procédés subliminaux... pour enfin passer sur XJ... :(

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Invité §dai673hL

Arf, moi qui voyait déjà le toulousaing préparer la vente de son véhicule par des procédés subliminaux... pour enfin passer sur XJ... :(

 

< moi qui voyait déjà le toulousaing >

c'est pas bientôt fini ces querelles de clochés Krapat'!

C'est vrai quoi, la basilique St Sernin vaut bien ND de Fourvière (surtout quand on nous oblige à la contourner..).

 

Sauf correction de la grande experte ( Annefiftiouane), il me semble qu'XJ40 est sortie en 86 .

Pi alors celle là, avec ses BBS en 15 (rappias & co), son leaper, ses baguettes de portes ( même si c'est un accessoire d'origine),

C'est un peu comme enseigner le français à vos élèves à partir du langage SMS..

z'auriez pu choisir une "standard".

Quitte à la choisir (au hasard..) en version Daimler

 

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Bon, on vous accorde un petit 9/10 parce que le sujet est bon.

 

A+

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Invité §kra300jK

'jour...

 

y'a au moins un truc en faveur des To Loose zing, c'est leur bon gout pour les clochers...

 

http://www.musimem.com/images/Toulouse_Basilique_St_Sernin3.jpghttp://www.routard.com/images_contenu/communaute/photos/publi/002/pt1578.jpg

 

Parce que notre pièce montée locale me fait plutôt penser à un immonde gâteau crème et beurre du rayon pâtisserie auchan... :ange:

 

Ps: Sympa la 604 Daim'... :D

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DAIMLER & JAGUAR...

 

source: http://www.mavel.com/forecast/histoire2/daimler.htm

 

La firme britannique Daimler qui naquit en 1891, est une ancienne filiale de la firme allemande Daimler créée par Gottlieb Daimler.

Alors que celle-ci deviendra Mercedes et fusionnera avec Benz en 1926, pour créer la marque Mercedes-Benz,

la firme Daimler, doyenne des firmes britanniques, devint un constructeur de voitures d’exception (dont la Double-Six à moteur 12 cylindres des années 30 demeurera le modèle phare) fournisseur en particulier du parc automobile de la monarchie britannique.

 

 

Cette exclusivité durera jusqu’à la fin des années 50, époque à laquelle Rolls-Royce prit le relai, avec comme cadeau de bienvenue, une magnifique Phantom V spécialement aménagée pour un confort royal, offerte à la Reine d’Angleterre. Le prestige de Daimler en prit un coup, et la firme dut se résoudre à changer son fusil d’épaule. C’est ainsi qu’en 1959, Daimler lança une voiture de sport à moteur V8 (ce type de moteur était devenu très rare dans la production britannique), ce même moteur qui équipait les limousines Daimler depuis des lustres. Cette voiture de sport Daimler (la SP250) connut une diffusion des plus confidentielles, et on s’interrogea sur l’avenir de cette vénérable firme qui semblait au bord du gouffre.

 

 

C’est avec surprise qu’un repreneur se déclara au cours de l’année 1960, il s’agissait de Jaguar. Le constructeur de Coventry qui connaissait un estimable succès avec ses voitures de sport XK120/140/150 et ses berlines sportives MKII, lorgnait sur le marché de la voiture de prestige, où ses MKVIII et MKIX avait connu une carrière plus que discrète. L’affaire fut conclue rapidement, et Daimler devint la propriété de Jaguar.

 

 

Afin de donner un peu de vie à une gamme devenue complètement exsangue et obsolète, Jaguar lança fin 1960 une version Daimler de sa MKII, la Sovereign, qui s’en différenciait par sa calandre personnalisée et quelques détails de finition. Par contre, la SP250 fut abandonnée, car elle faisait trop concurrence avec les Jaguar XK150, et avec la Type E que Jaguar s’apprêtait à lancer.

 

 

Les limousines Daimler (Majestic) poursuivirent leur carrière confidentielle jusqu’en 1968, date à laquelle une nouvelle limousine Daimler apparut, dessinée par William Lyons soi-même (le créateur de toutes les Jaguar passées), et dotée d’un moteur 6 cylindres Jaguar, et non plus du vieillot 8 cylindres Daimler. Cette limousine dessinée dans le plus pur style rétro, rappelant les Rolls-Royce Silver Wraith de la fin des années 50, allait connaître un certain succès dans les cortèges officiels, et sa carrière se poursuivit discrètement jusqu’en 1988, date à laquelle elle ne fut pas remplacée. Baptisée par certains « Rolls du pauvre » à cause de son prix deux fois moins élevé qu’une Rolls-Royce, la limousine Daimler fut pour Jaguar un extraordinaire véhicule d’image.

 

En 1966, Jaguar-Daimler avait rejoint le groupe B.M.C. (British Motor Corporation) qui réunissait les marques Austin, Morris, MG, Riley, Wolseley, Vanden Plas. Ce groupe ayant fusionné en 1968 avec Leyland, pour devenir B.L.M.C. (British Leyland Motor Corporation), Jaguar-Daimler en devint une des composantes. C’est également en 1968 que la Daimler Sovereign troqua sa carrosserie de Jaguar MKII contre celle de la nouvelle Jaguar XJ6, toujours caractérisée par une calandre Daimler et quelques détails de finition. En 1972, lorsque parut la Jaguar XJ12 à moteur 12 cylindres, fut lancée sa soeur jumelle Daimler Double-Six (dont le nom évoquait le célèbre modèle d’avant-guerre, lui aussi doté d’un 12 cylindres).

 

 

En 1975, Vanden Plas (une des composantes du groupe B.L.M.C.) disparaissait en tant que constructeur et se rapprocha de Jaguar-Daimler pour apposer son nom et sa finition sur la version la plus chère des Daimler Double-Six. Cette voiture fut baptisée Daimler Double-Six Vanden Plas… Elle vécut jusqu’au milieu des années 80. Le modèle Sovereign fut restylé plusieurs fois, mais le restyling le plus important date de 1986. Ce modèle est encore produit, mais la version 12 cylindres a disparu en 1997, tandis qu’apparaissait une nouvelle version à moteur 8 cylindres.

 

 

Nationalisé en 1975 par le gouvernement travailliste, le groupe B.L.M.C. est privatisé en 1984 par le nouveau gouvernement conservateur, et devient Austin-Rover Group, puis Rover Group. La même année, Jaguar-Daimler sauvé in extremis sort du groupe pour redevenir autonome, avant d’être racheté par le constructeur américain Ford en 1989. Les Daimler ont failli disparaître au cours des années 90, mais elles demeurent encore aujourd’hui les versions les plus luxueuses des Jaguar. Elles sont produites à environ 5000 exemplaires par an.

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Rehugh.

 

C'est assez enjolivé, tout ça !

 

Les V8 Daimler, que ce soit le 2.5 de la Dart ou de la Daimler V8 250, ou le 4.5 de la Majestic Major, étaient d'excellents moteurs, surtout le 2.5.

 

Jaguar s'est fait un plaisir de les éliminer au profit respectivement du XK 2.4, qui est quand même un peu un poumon asthmatique, et du XK porté à 4.2.

 

Quant à la Daimler DS 420, selon moi, c'est une horreur sans nom, totalement déséquilibrée ...

 

La Dart était une auto très vive, légère et équilibrée, qui en fait faisait plus concurrence aux Austin-Healey qu'aux XK 150, qui n'ont jamais eu de prétentions sportives, même en version "S".

 

Bon, enfin, tout ça, ce n'est que mon avis ...

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Invité §ANN120aX

Les V8 Daimler, que ce soit le 2.5 de la Dart ou de la Daimler V8 250, ou le 4.5 de la Majestic Major, étaient d'excellents moteurs, surtout le 2.5.

Jaguar s'est fait un plaisir de les éliminer au profit respectivement du XK 2.4, qui est quand même un peu un poumon asthmatique, et du XK porté à 4.2.

Quant à la Daimler DS 420, selon moi, c'est une horreur sans nom, totalement déséquilibrée ...

La Dart était une auto très vive, légère et équilibrée, qui en fait faisait plus concurrence aux Austin-Healey qu'aux XK 150, qui n'ont jamais eu de prétentions sportives, même en version "S".

 

Bonjour à tous, :p

 

Je me suis toujours laissée dire (enfin "on" m'a expliqué ;) ) que le rachat de la firme Daimler par Jaguar fut essentiellement motivé par la volonté de la marque de se doter d'une usine à grande capacité de production, ce que promettait celle de Daimler, sous-exploitée.

La gamme Daimler d'alors était vieillissante, la plupart des modèles offrant même une esthétique plus que discutable.

Daimler assurait alors sa survie avec la production d'autobus...

La SP250, qui ne s'est jamais vraiment bien vendue malgré ses qualités et à cause de son physique...personnel (!), ne faisait pas vraiment d'ombre à la gamme Jaguar d'alors. Elle s'effaça doucement du marché, faute de clients et absolument pas soutenue par son nouveau constructeur de tutelle agacé par le matériau de sa carrosserie mal maitrisé.

Il est vrai que Sir William refusa tout net le moindre investissement qui aurait permis d'améliorer tant l'esthétique que la conception de ce sympathique roadster.

 

Le V8 était effectivement un excellent moteur, son rendement valant d'ailleurs largement celui du XK en de nombreux points, avec l'avantage de prises de régimes autrement plus convaincantes.

Qu'une Daimler V8 soit une meilleure voiture que la Jaguar MK2 2.4 est un fait.

Que cela ait fait plaisir à l'orgueilleux patron est moins sûr... :D

 

En tout cas, très sympa ce post, merci Yves !

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Salut, Anne Pastis (je sais, c'est d'un goût plus que douteux).

 

Pour avoir essayé une Dart à la fin des années 70, j'en garde un souvenir fort; La voiture devait peser à peine une tonne, et le moteur sortait 140 vrais chevaux ...

 

Pour les jeunes, il faut rappeler que nombreux étaient ceux qui s'extasiaient sur les premières BMW 323 i, en 77 ou 78, avec une technologie autrement pointue !

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Invité §sav830pm

Ok, alors je me lance moi aussi (il y aura pas mal de textes repiqués à droite à gauche tout de même... y faut que je bosse un peu! savillerw.gif.65adb868fbf4746e91cb64ac84b003b5.gif )

 

Tout d'abord, les toutes premières années : avant la lignée "SS"

 

Car cher Yves, vous n'avez commencé qu'à l'époque "Coventry", or...

 

Les origines de Jaguar remontent au début des années 20 à Blackpool. Bill Lyons n'a pas encore 21 ans, et rencontre William Walmsley, constructeur de Side-cars, habitant tout comme lui King Edward's Road... William Lyons, à sa majorité, fonde avec Walmsley : Swallow ( hirondelle) Sidecar Company, le 4 Septembre 1922. Ils commencent donc la production de side-cars (très appréciés pour leur esthétique, due en grande partie à W.Lyons) avec une petite équipe de huit employés.

 

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notez l'emblème Swallow (à vendre sur E-bay)

 

Mi-1926, la décision de produire des carrosseries de voiture à moteur fut décidé grâce au succès de la production des side-cars. Mais l'usine de la rue King Edward's (en étage) étant trop petite, c'est donc à la fin 1926, au 41 rue Cocker que s'installe la nouvelle entité, fondée officiellement en Mai 1927 : "la Swallow Sidecar & Coachbuilding Company".

Basant ses carrosseries sur un modèle existant, populaire et solide : l'Austin Seven. Bon marché et facile à transformer, le dessin d'origine était plaisant, mais manquait un peu de sportivité (normal, c'était la vraie première voiture populaire). Swallow fit preuve d'ingéniosité et d'intelligence en épaississant l'auto et les montants à la manière des carrosseries "sportsman" alors à la mode.

Donnant naissance aux Austin-Swallow Two Seaters.

Les 500 premiers modèles se sont vendus comme des petits pains, grâce aux talents (commerciaux et de négociation) de Lyons ayant lui même persuadé Stanley Parker, un concessionnaire Austin à Bolton, Lancashire, de lui fournir ce tout nouveau châssis. Et grâce au travail de Cyril Hollande, un carrossier des Midlands (nous en reparleront) embauché par Swallow pour donner corps à leur création.

 

les Austin-Swallow

 

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Adorables non? [:savillerw:9] [:savillerw:2]

 

En 1928, cette splendide petite puce a été épaulée par un "Swallow Austin Seven Saloon" : une voiture qui avait l'air beaucoup plus chère que réellement (tiens tiens, c'est bien là la génèse de Jaguar et du génie de Bill! Non?).

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Celle ci est de 1931, mais bon, c'est plus ou moins la même.

 

En imitant le style des voitures les plus luxueuses de l'époque, les Swallows permirent à leurs propriétaires de "sauver les apparences" à l'époque de la grande dépression.

1928 a également vu la brève introduction de la Cowley Morris-Swallow. Relativement peu de ces voitures ont été produites. Bien que de prix serré, la Cowley-Swallow était "un poumon"

 

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Toujours en 1928, l'usine quitte Blackpool, où il y a une grave pénurie de main-d'œuvre qualifiée, pour une ancienne usine de munitions à Foleshill, à Coventry. Capable de produire seulement 2 voitures par jour dans l'usine existante, une commande pour 500 autos (d'un seul concessionnaire!) rendit obligatoire la chose. La production passa donc de douze à cinquante voitures par semaine. De plus, Austin étant installé dans les Midlands, le coût de transport chuta notablement.

En outre, l'origine "Midlandaise" de Hollande permit à la marque de trouver des fournisseurs sans soucis.

 

Au London Motor Show en 1929, trois nouveaux modèles de Swallow apparurent pour la première fois.

Trois Chassis : Le "Big Nine" "Standard" (la marque Standard), le "Swift Ten" de la même marque et celui de la Fiat Tipo 509A. [edit : si mes souvenirs sont bons, je crois que William Lyons avait racheté un stock d'invendu de ce châssis un peu dépassé... là encore, talent d'homme d'affaire!]

La Swallow Standard était une berline un peu plus grand que les modèles précédents, offrant toujours un style plus expressif que la voiture initiale.

("Best value for money")

 

C'est là l'origine (mais non encore officielle, des fameux "SS" des modèles ultérieurs : Standard-Swallow)

Zut, bon sang de bois, difficile de trouver des photos des Pré-SS en Standard.

 

L'emblème première version, euh, je ne suis plus sûr, je crois que le premier était triangulaire. [:savillerw:17]

 

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ah, j'en tiens une en Swift-Ten

 

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En 1931, le plus grand des châssis standard (16 HP Enfield six cylindres) fut traité par Swallow, un moteur de 2054cc à soupapes latérales, prémisse de la suite, bien plus noble et ambitieuse (voyez de qui on veut parler?).

De même, un modèle sans prétentions sportives a été introduit avec la version Swallow du "Hornet" de Wolseley, débouchant en 1932 sur le Hornet Spécial, plus sportif, mais sans avenir.

 

La Hornet Special Swallow, jolie auto.

 

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La suite, donc, ultérieurement avec les premières "SS".

 

amicalement

 

Désolé, mais je n'ai pas détaillé les différentes cylindrées et carrosseries, c'est un boulot de pro. Hein JJR? [:savillerw:11]

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Invité §sav830pm

'jour...

y'a au moins un truc en faveur des To Loose zing, c'est leur bon gout pour les clochers...

 

Parce que notre pièce montée locale me fait plutôt penser à un immonde gâteau crème et beurre du rayon pâtisserie auchan... :ange:

 

 

ah, au fait bande de rigolos-pleins-de-puces (© ma grand mère) : l'Eglise de référence à Lyon, c'est pas le gâteau indigeste et tardif sur la colline, c'est en bas : la Primatiale St Jean...

comparez ce qui est comparable!

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Invité §kra300jK

Certes, mais sa situation géographique ne la met pas en avant...

C'est bien la pièce montée qui domine la ville... :D

 

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Invité §kra300jK

Ah non! Quand tu es en face de l'Hotel Dieu, c'est bien la vierge marie que tu vois!

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Invité §yve160rT

Bonjour tout le monde,

Aaaaah! chouette! je suis vraiment ravi de voir que ce sujet démarre sur les chapeau de roues! :):bounce:

 

Je vais enfin connaître toute l'histoire de Jaguar.

 

Cela me navrait de côtoyer une telle palanquée de puits de sciences automobilistique jaguarienne et de ne les voir lâcher leur savoir encyclopédique qu'au compte-goutte. Il faut vous sortir les vers du nez l'un après l'autre, question après question!

 

I have a dream : que ce sujet devienne grâce à vous LA référence de l'histoire de Jaguar sur le net français.

 

D'ores et déjà, Merci Saville, JJR, Anne 51 Lucdemons pour vos apports et vos précisions, pour le plus grand plaisir des Seb, des Yves et de beaucoup beaucoup d'autres.

 

Que toutes celles et tous ceux qui veulent nous narrer une anecdote, éclaircir un point d'histoire, apporter des détails n'hésitent pas!

 

D'avance, soyez tous remerciés pour votre contribution. Bien entendu et comme toujours, les traditionels digressions et hors-sujets sont les bienvenus : ils ponctuent agréablement les posts, tels les paysages du bord de route : intrinsèquement inutiles au trajet, mais totalement indispensables à son agrément.

 

Cordialement,

 

Yves

 

P.S. : Krapa, en bon enquêteur, vous avez percé à jour mes intentions subliminales! ;)

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Ah non! Quand tu es en face de l'Hotel Dieu, c'est bien la vierge marie que tu vois!

 

On ne LE voit pas, et non pas on ne LA voit pas.

 

C'est comme la tour Montparnasse lorsque tu es dedans !

 

Pour faire clair et concis, quand tu es dans une Dacia, tu ne vois que la Jaguar qui est en face ou à coté ...

 

 

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Invité §kra300jK

Pour faire clair et concis, quand tu es dans une Dacia, tu ne vois que la Jaguar qui est sur le bas-côté...

attendant la dépanneuse...

 

 

 

:D

 

 

D'ailleurs, avec la colline aux miches, me demande si notre dame n'est pas au dessus du crayon...

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Invité §yve160rT

Ca va pas tarder à tourner au graveleux tout ça, je le sens bien... Saint Sernin, Au s'cours, sont fous ces capitale-des-gaulois!

 

:)

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:D

 

 

D'ailleurs, avec la colline aux miches, me demande si notre dame n'est pas au dessus du crayon...

 

Tiens, ça me rappelle un slogan scandé sur "mes" quais un soir de Huit Décembre par quelques cathos pratiquants mais délurés: "Priez moins, baisez plus ...".

 

 

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Invité §sav830pm

Tiens, ça me rappelle un slogan scandé sur "mes" quais un soir de Huit Décembre par quelques cathos pratiquants mais délurés: "Priez moins, baisez plus ...".

 

 

 

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beuh... et mon mémoire sur "Swallow"? Ca vous sied maître?

passque bon, Lugdunum, j'y vais demain et bon...

hm?

[:savillerw:17]

 

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beuh... et mon mémoire sur "Swallow"? Ca vous sied maître?

passque bon, Lugdunum, j'y vais demain et bon...

hm?

[:savillerw:17]

 

Ave, puisqu'il est question de Primatiale !

 

Très bien, le petit mémoire sur Swallow, (j'ai d'autant plus apprécié qu'il comporte des photos de sides), quant à détailler les caractéristiques et motorisations des différents modèles, je suis malheureusement parfaitement incapable de faire ça de mémoire, d'autant que ma culture en matière d'avant-guerre est des plus réduites.

 

Pour les amateurs d'anglaises des années trente, je conseille vivement la lecture des BD "Harry Dickson", par Zanon et Vanderhaeghe, dans lesquelles le héros utilise une auto directement concernée par le sujet qui nous occupe (l'autre série "Harry Dickson", par Nolane et Roman, est très bien aussi, mais moins intéressante dans le domaine de la locomotion).

 

Bis später.

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Hello les amis !

 

Miniaturiste exclusivement de Jaguar au 1/43, je me suis fortement intéressé à la période Swallow.

 

Fort de mes recherches et de ma documentation, je vais vous faire part de mes résultats en trois parties : les sidecars, les deux roues motorisés (oui, il en existe) et les automobiles.

 

PREMIERE PARTIE : SWALLOW SIDECARS

Chapitre 1 : Les deux Williams

 

Cette histoire commence en 1921. William Walmsley a trente ans et vit à Stockport, dans la banlieue sud de Manchester, au nord-ouest de l’Angleterre. Vétéran de la première guerre mondiale, il est passionné de moto et surtout un très bon bricoleur. Il modifie des motos et plus que cela, confectionne lui même des side-cars dans l’atelier et le jardin de son père, un prospère marchand de charbon.

 

Le side-car de Walmsley est un assemblage de huit feuilles d’aluminium brillant sur un châssis de frêne. Sa création est fine et légère et ressemble plus à un ballon dirigeable qu’aux caisses habituellement attachées aux motos de ce début du siècle. Sa femme et ses sœurs l’aident dans la confection de l’habitacle. Pour faire chic, il baptise son engin « Swallow », hirondelle en anglais.

Modele1.jpg.30640830e74d7a89deb30b2823509629.jpg

Modèle 1 de 1922.

 

Il suit son père quand celui-ci vend son affaire et prend sa retraite à Blackpool, une cité balnéaire de la côte ouest, à une soixantaine de kilomètres plus au nord.

 

À Blackpool, Walmsley voit emménager un jeune voisin avec ses parents, William Lyons, dans la même rue que lui, King Edward avenue. Le jeune bill, âgé alors de vingt ans est lui aussi amateur de moto et trouve la création de l’autre William pleine d’allure et surtout différente des standards de l’époque. Il devient l’un des clients de Walmsley.

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William Walmsley sur sa Brough superior SS100 pose avec sa femme dans le side-car.

 

Bill Lyons travaille un moment pour son père, marchand de piano. Passionné de mécanique, il a bien effectué son apprentissage chez Crossley Motors à Manchester et occupé une place de vendeur chez un concessionnaire local de Sunbeam, Morris et Rover mais il est plutôt à la recherche d’une affaire dans laquelle il pourrait se lancer.

 

Les deux jeunes voisins se lient d’amitié et sous la poussée de Lyons qui rêve de construction, ils produisent une douzaine de side-cars en 1921.

 

Leur passion commune et leur complémentarité permettent à la « Swallow sidecars company » de voir le jour le 4 septembre 1922, jour des 21 ans de Lyons, l’age légal pour ce type d’activité. Grâce à un emprunt de 1000£ garanties par leurs parents, leur entreprise s’installe dans Bloomfield road où Lyons révèle très tôt son sens des affaires et de l'esthétisme.

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Walmsley sur sa moto et Lyons dans le side-car

 

A suivre ...

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Invité §cdt727cf

Hello les amis !

 

Miniaturiste exclusivement de Jaguar au 1/43, je me suis fortement intéressé à la période Swallow.

 

Fort de mes recherches et de ma documentation, je vais vous faire part de mes résultats en trois parties : les sidecars, les deux roues motorisés (oui, il en existe) et les automobiles.

 

PREMIERE PARTIE : SWALLOW SIDECARS

Chapitre 1 : Les deux Williams

 

Cette histoire commence en 1921. William Walmsley a trente ans et vit à Stockport, dans la banlieue sud de Manchester, au nord-ouest de l’Angleterre. Vétéran de la première guerre mondiale, il est passionné de moto et surtout un très bon bricoleur. Il modifie des motos et plus que cela, confectionne lui même des side-cars dans l’atelier et le jardin de son père, un prospère marchand de charbon.

 

Le side-car de Walmsley est un assemblage de huit feuilles d’aluminium brillant sur un châssis de frêne. Sa création est fine et légère et ressemble plus à un ballon dirigeable qu’aux caisses habituellement attachées aux motos de ce début du siècle. Sa femme et ses sœurs l’aident dans la confection de l’habitacle. Pour faire chic, il baptise son engin « Swallow », hirondelle en anglais.

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/700065/Modele1.jpg

Modèle 1 de 1922.

 

Il suit son père quand celui-ci vend son affaire et prend sa retraite à Blackpool, une cité balnéaire de la côte ouest, à une soixantaine de kilomètres plus au nord.

 

À Blackpool, Walmsley voit emménager un jeune voisin avec ses parents, William Lyons, dans la même rue que lui, King Edward avenue. Le jeune bill, âgé alors de vingt ans est lui aussi amateur de moto et trouve la création de l’autre William pleine d’allure et surtout différente des standards de l’époque. Il devient l’un des clients de Walmsley.

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/700065/Walmsleyetsafemme.jpg

William Walmsley sur sa Brough superior SS100 pose avec sa femme dans le side-car.

 

Bill Lyons travaille un moment pour son père, marchand de piano. Passionné de mécanique, il a bien effectué son apprentissage chez Crossley Motors à Manchester et occupé une place de vendeur chez un concessionnaire local de Sunbeam, Morris et Rover mais il est plutôt à la recherche d’une affaire dans laquelle il pourrait se lancer.

 

Les deux jeunes voisins se lient d’amitié et sous la poussée de Lyons qui rêve de construction, ils produisent une douzaine de side-cars en 1921.

 

Leur passion commune et leur complémentarité permettent à la « Swallow sidecars company » de voir le jour le 4 septembre 1922, jour des 21 ans de Lyons, l’age légal pour ce type d’activité. Grâce à un emprunt de 1000£ garanties par leurs parents, leur entreprise s’installe dans Bloomfield road où Lyons révèle très tôt son sens des affaires et de l'esthétisme.

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/700065/lyonswalmsley.jpg

Walmsley sur sa moto et Lyons dans le side-car

 

A suivre ...

 

Bon sang goût ne saurait mentir ... un amateur de "Brough superior" ne peut concevoir que belles choses !!!!

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Invité §yve160rT

Hugh!

 

Houla! Ca, c'est du joli déterrage de topic! :)

 

Merci pour ce complément d'historique, qui nous fait remonter aux origines de la légende.

 

Cordialement,

 

Yves

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Invité §cdt727cf

Hello Bernie !

 

De son côté William Lyons avait une Harley en 1922 (je laisse aux connaisseurs son identification :sol: )

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/700065/1922WilliamLyons1.jpg

 

A suivre ...

 

 

Hello callou-Jag,

Je connais bien cette photo et le penchant de William Lyons pour les "Belles de Milwaukee" (Voir le lien ci-dessous).

Par contre, je n'ai jamais cherché à identifier ce modèle quelque peu coursifié!!!

http://forum-auto.caradisiac.com/marques/jaguar/sujet1219.htm

Cdtbernie

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