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Formule 1

[Topic officiel] Sir Jack Brabham


JM 30

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Invité §The268YD

La vitesse de pointe de la merco est impressionnante :eek:

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Invité §Don285Vw

Même Sur TF1 ils en ont parlé.

RIP Jack

Ca devait être au 13 heures alors. Pas assez de Moniqueetseschaussuresenbois pour JPP :sic:

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Invité §Giu881kS

http://classiccourses.hautetfo [...] 73352.html

 

Quatre souvenirs de Jack Brabham par Johnny Rives

jack brabham,mrd,johnny rives

 

Comment oser précéder Johnny Rives dans cette évocation de Jack Brabham ? Certes pas pour retracer la carrière d'un champion qui fut exceptionnel car le seul à avoir été couronné au volant d'une - belle - voiture de sa fabrication. Non, simplement pour dire que cet homme à l'apparence austère accompagne avec humour "Classic COURSES" depuis le début, avec sa célèbre phrase " I remember when sex was safe and motor racing dangerous". Belle épitaphe.

 

Classic COURSES

 

 

jack brabham,mrd,johnny rives

 

Sans jamais avoir été un « fan » de Jack Brabham, je conserve de lui quelques images marquantes…

12 HEURES D’HYÈRES 1955. – Les Ferrari Monza de François Picard et du Suisse Canonica émergeaient d’un joli « plateau » comme l’on disait. Mais j’avais un faible pour d’autres puissantes voitures de sport engagées dans cette édition qui, à cause de la catastrophe du Mans prochaine, allait être la 5e et dernière des 12 Heures disputées sur le circuit des Iles d’Or – un triangle de routes encore utilisées aujourd’hui qui pouvait faire penser au circuit de Reims. Les Aston Martin DB3S, d’une sobre élégance, étaient présentes en nombre au départ avec des équipages aux noms parfois fameux (Peter et Graham Whitehead), parfois connus (Gaze-McKay) parfois totalement inconnus comme cet équipage d’une des trois Aston engagées par une écurie australienne : Sulman-Brabham. Outre Peter Whitehead, vainqueur des 24 Heures du Mans en 1951, mon œil accrochait surtout l’Aston de Tony Gaze, pilote de Grand Prix dont l’élégante tenue au volant me fascinait. Brabham ? Je fus incapable de le distinguer parmi ses équipiers. Il se classa d’ailleurs très modestement en 4e position derrière la Ferrari victorieuse de Gino Munaron (opportunément appelé en renfort par Canonica) et les Aston de Tony Gaze et Cosh-Cobden.

 

jack brabham,mrd,johnny rives

 

GRAND PRIX DE MONACO 1957. – Comme l’année précédente, je m’étais positionné dans le virage du Bureau de Tabac où je fus ébloui pendant trois tours par la formidable attaque de Stirling Moss (Vanwall) que talonnait Peter Collins (Ferrari) dont le rictus m’impressionnait. Fangio (Maserati) que l’ambition des jeunes loups Moss et Collins menaçait pourtant, les suivait en toute décontraction. Je voyais son œil bleu sous ses grosses lunettes de course, et son visage impassible tandis qu’il contrôlait l’ample dérive de sa 250 F lancée à la poursuite des deux fous furieux devant lui. Trois tours plus tard, c’en était fini de ce combat prodigieux. Trahi par ses freins Moss avait entrainé Collins et Hawthorn dans le même KO, dont Fangio avait émergé comme par enchantement. La course aurait alors sombré dans la monotonie sans la présence d’une petite monoplace. C’était une Cooper de couleur verte, à la silhouette un peu ridicule à côté des « vraies » F1 à moteur avant. Mais son pilote la plaçait dans des glissades qui m’enthousiasmaient pour avaler magistralement le virage à l’angle du port de Monaco. Son pilote ? Un certain Brabham, dont le nom me parlait bien sûr bien que je n’eus pas le moindre souvenir qu’il ait pu placer à Hyères son Aston dans des positions aussi acrobatiques que la petite Cooper à Monaco. Hélas il devait être trahi par (je l’appris plus tard) la pompe à essence de son modeste moteur Climax à quelques tours de l’arrivée qu’il tenta de rejoindre en poussant sa petite machine sous mes yeux. Et moi de l’encourager en criant « Vas y Jack ! » à l’étonnement des spectateurs qui m’entouraient.

 

GRAND PRIX DE GRANDE-BRETAGNE 1967. – Les nouvelles Lotus 49 à moteur Ford-Cosworth, aussi extraordinairement rapides qu’elles étaient friables, retenaient l’attention générale. Mais il fallut la colère exprimée par mon confrère Franco Lini (correspondant de L’Equipe à Milan) pour ancrer dans ma mémoire le comportement de Brabham. « Black Jack » comme devaient finir par le surnommer les Anglais eux-mêmes, avait avec insistance empiété sur les bas-cotés, notamment à Copse où je me trouvais, pour mitrailler la Ferrari de Chris Amon de gravillons. Franco Lini était cette année là directeur sportif de la Scuderia Ferrari, son titre de gloire, mais il reprit la plume pour agonir Brabham de violentes critiques : Chris Amon, qui avait fini par le dépasser quand même, avait achevé la course à la 3e place avec une Ferrari meurtrie, rétroviseurs cassés par la mitraille.

 

GRAND PRIX DE MONACO 1970. – La course fameuse – qui détermina peut-être Brabham à mettre un terme à sa carrière – à la fin de laquelle il perdit bêtement une victoire toute acquise en bloquant ses roues et en percutant les barrières dans le dernier virage (Gazometre) offrant à Jochen Rindt une victoire inespérée qui couronnait l’exceptionnelle remontée de l’Autrichien (7e au premier tour). jack brabham,mrd,johnny rivesFrançois Mazet, qui courait alors en F2 sur une Brabham semi-officielle, me conduisit après la course dans le garage où l’équipe MRD de Black Jack avait élu domicile. Il était là, le pauvre Brabham, si malheureux que personne n’osait aller lui parler. Alors Mazet et moi nous approchâmes de Ron Tauranac, l’ingénieur et complice de Brabham depuis tant d’années. Et là, Ron nous raconta sa lassitude, et à travers lui celle de Jack Brabham sans doute, à propos de cette cruelle déroute, de la difficulté qu’ils avaient à résister aux autres, plus jeunes, plus ardents. En deux mots, à résister au temps. Il restait pourtant à Black Jack 44 années pour voir évoluer la F1 encore et encore. Pour la voir devenir tout autre chose que ce qu’il avait vécu lui-même. Et aussi pour voir ses fils tenter à leur tour la grande aventure. Avec un certain succès mais sans la sensationnelle réussite qu’il avait connue lui-même.

 

Par Johnny RIVES

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Invité §Giu881kS

http://classiccourses.hautetfo [...] 78665.html

 

04/06/2014

Jack Brabham, sauf que ...

Brabham - Daytona 70 - Fred Lewis.JPG

 

Jack Brabham : pilote australien né en 1926, trois fois champion du monde de F1, seul pilote titré au volant d’une monoplace portant son nom. A pris sa retraite fin 1970, à 44 ans.

 

Voilà l’essentiel de ce qui a été abondamment repris par les médias à partir du 19 mai dernier, jour du décès de Black Jack à 88 ans (retraite à 44 ans, décès 44 ans plus tard, belle symétrie des chiffres ...). Et cela n’apprenait rien aux habitués de Classic Courses. Sauf que …

 

Par Olivier Favre

 

 

Sauf que … Brabham n’a pas fait que de la monoplace …

 

Certes, il a disputé beaucoup moins de courses en proto qu’en monoplace. Et il a nettement moins jonglé entre ces deux catégories reines du sport auto que la plupart de ses contemporains. Mais pour autant son palmarès en biplace sport n’est pas ridicule, surtout si l’on se limite à la douzaine de courses de niveau mondial qu’il a disputées, quasiment toutes avant ou après ses trois titres en F1.

 

Cooper LM57.jpgAinsi, après une première participation au Mans en 1957, au volant d’une Cooper Monaco (15e avec Ian Raby), il intègre l’équipe officielle Aston-Martin en 1958. Abandon au Mans avec Moss, mais bilan flatteur par ailleurs : vainqueur des 1000 km du Nürburgring avec ce même Moss et 2e du Tourist Trophy avec Roy Salvadori. On le revoit un an plus tard à ce même Tourist Trophy, mais plus dans l’équipe de David Brown qui s’adjuge ce jour-là la victoire et le titre mondial. C’est une Cooper-Monaco officielle qu’il partage avec son second en F1, Bruce McLaren. Ensuite, plus rien pendant près de 10 ans. Non pas que le père Jack délaisse complètement les protos (il remporte par exemple les 200 Miles de Riverside 1961 avec une Cooper), mais entre les sommets qu’il atteint en F1, la création de sa marque avec l’ami Ron, puis les succès en F2 avec l’ours Denny, sans doute n’y a-t-il pas la place et le temps pour s’investir ailleurs.

 

Ring 58 - Moss-Brabham.jpg

 

Ford P69-1.jpgC’est donc seulement en 1967 qu’on le revoit, à Brands Hatch pour la course qui va décider du titre mondial entre Ferrari et Porsche. Sa voiture, une Lola T70-Chevrolet engagée par Sid Taylor, est en pole. Mais Hulme abandonne assez tôt et Jack n’aura pas l’occasion de conduire en course. Retour manqué donc. Idem deux ans plus tard au même endroit : la Ford P69 Alan Mann qu’il doit partager avec un autre Aussie, Frank Gardner, n’est pas une réussite. Moteur cassé aux essais, elle ne prend pas le départ et ne sera plus jamais vue en course.

 

Brabham-Cevert.jpgEn fait, c’est sur le tard, en 1970, que débute la seconde étape de la courte carrière en protos du rugueux Australien. Une étape qui est bien connue en France, puisqu’elle concerne Matra. En effet, désireux de se maintenir en forme face aux « p’tits jeunes », le vieux Jack court tous azimuts cette année-là et, outre la F1 et la F2 (chez John Coombs), il fait affaire avec la firme de Vélizy, qui étend son programme protos et où on n’est pas fâché de bénéficier d’une telle expérience. Apparié soit avec François Cevert, soit avec Jean-Pierre Beltoise, il s’en sort très bien. Si Le Mans est un fiasco à cause d’une segmentation défectueuse qui touche les trois voitures, Brabham finit toutes les autres courses et s’impose notamment en catégorie 3 litres à Monza avec Beltoise, au nez et à la barbe des Alfa 33. Et, en fin de saison, il remporte les 1000 km de Paris avec Cevert, concluant ainsi de la plus belle façon le volet protos de sa carrière. Enfin presque …

 

Sauf que … Brabham rangé des voitures en 1970 ? pas tout à fait …

 

Certains l’ignorent, d’autres l’ont oublié, mais le père Jack n’a pu résister à l’envie de reprendre le volant en course, en au moins 5 occasions dans les 15 années qui ont suivi sa « retraite ». Et je ne parle pas de courses historiques.

 

Bathurst 76.jpg

 

C’est à Bathurst en 1976 qu’il reprend du service à 50 ans. Réservés aux voitures de tourisme, les 1000 km de Bathurst sont l’événement du sport auto australien chaque année en octobre, sur le circuit du Mont Panorama en Nouvelle-Galles du Sud, qui emprunte des routes de montagne habituellement ouvertes à la circulation et dont certaines portions impressionnantes peuvent rappeler la Nordschleife. Comme chaque année, les organisateurs des 1000 km de Bathurst tentent d’attirer des vedettes internationales avec des primes de départ. En 1976, ils décrochent donc Black Jack et, plus fort encore, ils appâtent rien moins que Sir Stirling Moss (les mauvaises langues diront que la prime devait être vraiment alléchante …) ! On imagine l’effet sur les gazettes : Moss de retour 14 ans après ce jour de Pâques à Goodwood … L’équipage victorieux au Ring en 1958 est donc reformé près de 20 ans plus tard, au volant d’une Holden Torana, production locale dans le giron de la General Motors. Ce double retour fera hélas pschiittt : boîte bloquée sur la grille, Jack est durement heurté par l’arrière et tout espoir s’envole déjà. Après une longue réparation, Moss roulera pour le plaisir jusqu’à ce que le moteur rende l’âme.

 

Bathurst 78.jpgSans doute frustré par ce retour avorté, Brabham revient un an plus tard en famille : lui et son fils aîné Geoff (25 ans) sont associés au volant d’une Ford Falcon. Tout comme Jacky Ickx et Henri Pescarolo, qui sont avec Derek Bell, Johnny Rutherford et Janet Guthrie (la première femme engagée à Indianapolis) les guest stars de cette édition pour laquelle la tirelire des organisateurs devait être bien pleine. Les Brabham finissent à une obscure 18e place, alors que Ickx s’impose avec Allan Moffat. En 1978 Brabham revient encore, tout comme Ickx, Bell et Pesca qui semblent y prendre goût. Et avec un autre retraité australien, le solide Brian Muir, il termine 6e avec une Holden Torana.

 

956 Sandown Park 84.jpgAlors, est-ce tout ? Non, pas tout à fait encore. Trois ans plus tard, on retrouve le vieux Jack en combinaison, mais beaucoup plus près de chez nous. Est-il en vacances en Europe en cet été 1981 ? Toujours est-il que c’est bien lui et non l’un de ses fils qui est inscrit sur la Ford Capri n°27 avec l’ingénieur-pilote de chez Porsche Günter Steckkönig et le Belge Rémy Marquet. Résultat : 21e place. Trois ans s’écoulent encore et nous voilà en 1984. Si le nom de Brabham est toujours dans la course, c’est maintenant Geoff qui assure cette présence. Vainqueur du challenge Can-Am 1981, il court en formule Indy cette année-là. Mais, un an avant le premier Grand Prix F1 à Adélaïde, l’Australie accueille pour la première fois, le 2 décembre 1984, une épreuve de championnat du monde FIA : les 1000 de Sandown Park, dernière manche du championnat du monde des pilotes d’endurance organisée sur un hippodrome près de Melbourne. Pour l’occasion, les organisateurs ont négocié avec l’usine Porsche un volant pour les deux champions du monde australiens, Jack Brabham et Alan Jones. Mais le plateau est assez pauvre, les Porsche 956 sont sans rivales et le public ne se bouscule pas : à peine plus de 10 000 spectateurs, ce qui vaudra aux promoteurs de l’événement un bouillon financier tel que l’expérience, prévue initialement sur trois ans, ne sera pas reconduite. Pas de reconduction non plus pour le père Jack ; cette fois, c’est la der des ders et c’est non classé pour distance insuffisante qu’il achève cette course avec le jeune Anglais Johnny Dumfries. Une dernière course immortalisée en images, puisque la 956 n°56 était équipée d’une caméra embarquée.

 

 

 

Crédits photos : inconnus sauf :

 

Matra 650 - Daytona 70 - © Fred Lewis

 

Publié dans Années 1950-1959, Années 1960-1969, Années 1970-1979, Brabham, Brabham Jack, Circuit, Courses, Pilotes | Commentaires (1) | | Facebook | |

 

Commentaires

 

Lors d'une longue interview en 2001 pour feu le magazine Automobile Historique, Gérard Ducarouge avait évoqué le pilote australien qu'il connut chez Matra durant la saison 1970 : « C’était un sacré bonhomme, drôle. Déjà il arrivait, il lui manquait toujours quelque chose, un gant, une chaussette, un casque... un bordélique d’enfer ! A Daytona en 70, lors d’essais, il part et d’un coup on entend plus le V12. On a tout de suite pensé au pire, les accidents faisaient partie de la course. Et personne ne nous informe, comme de coutume là-bas où, dès qu’il y a un problème grave, on est tout de suite averti par quelqu’un des stands. Je vais voir un gars qui me dit : « no problem ». Moi je lui dit qu’il y a un problème puisque la voiture ne rentre pas et l’autre m’explique alors que Jack est tout simplement arrêté derrière le paddock avec l’auto juste à côté de notre fournisseur de bougies. Il demandait une clé pour démonter les bougies, il voulait leur faire voir l’état de l’électrode ! Et nous on était terrorisés » !

Écrit par : Pierre Ménard | 04/06/2014

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Invité §ice067xq

Ce qui est ouf avec les Brabham, c'est qu'on sait direct leur nom juste en les regardant, ils ont tous la même tronche. :D

Beau projet, ça serait sympa de revoir ce nom légendaire. :rs:

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