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Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)


jensen
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(modifié)

 

 

 

 

CITROEN C15 : Compagnon de route. :sol:

 

 

 

c29 intro.jpg

 

 

Aaahhh... le Cékinze ! :rs:

 

 

Ce petit utilitaire dérive de la Visa et son objectif est de remplacer une Acadiane clone modernisé de 2 CV fourgonnette des années 50...

 

 

L'Acadiane.

Commercialisée au printemps 1978 cette dernière n'était guère autre chose qu'une deux pattes "en plus moderne" ! :ddr:

Son moteur plus puissant lui permettait tout de même de s'aventurer sur les voies rapides sans trop jouer aux chicanes mobiles mais sa conception était d'une autre époque. :o

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Considéré comme le véhicule le plus rentable que Citroën ai jamais produit le C15 commence sa carrière sur les planches à dessins du bureau d'étude dès la fin des années 70 et va se révéler être un véritable Patchwork de (très) bonnes idées ! :oui:

 

 

Dès l'acquisition de Citroën par Peugeot il était clairement question de confier à la marque les versions utilitaires.

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Les premières études grandeur-nature remontent aussi à 1978...

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 Année où la Visa fut commercialisée.

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Pour l'avant vous reconnaissez sans peine le vilain petit canard de la firme aux chevrons, mais l'intelligence de PSA sera de lui greffer un train arrière de Peugeot 305 Break. :jap:

 

Bien étudié, bien que partant d'une berline à qui l'on a souvent reproché de n'être qu'une "304 améliorée", ce dernier disposait d'une suspension arrière montée à l'horizontale afin de ne pas empiéter sur la surface de chargement.

 

 

Le break 305 avec sa suspension arrière indépendante à bras tirés et ressorts hélicoïdaux.

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Ces derniers étaient montés presque à l'horizontale sous le plancher afin de conserver un bon volume de chargement, astucieux non ? :)

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Et puisque nous sommes chez Peugeot vous saurez désormais qu'un dérivé du C15 fut aussi étudié pour le réseau de cette marque, mais on préféra laisser à la firme aux chevrons le soin de vendre de l'utilitaire léger. :o

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Pour l'instant, et ce même si l'Acadiane est de moins en moins "exportable", le groupe peut encore compter sur des ex-Simca 1100 VF certes vieillissantes mais à la gamme très complète, raison de plus pour prendre son temps et peaufiner le futur utilitaire.

 

 

Très loin d'être ridicules au début des années 80 les "Talbot" 1100 VF pouvaient encore rendre bien des services aux artisans mais la base mécanique commençait franchement à dater (1967), et de toute façon la marque était condamnée alors... :bah:

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C'est en mars 1984 que le C15 est officiellement présenté, et d'emblée il est clair que nous avons affaire à un véhicule techniquement attrayant, pourquoi ? :??:

 

Déjà le véhicule qui sert de base mécanique n'est pas encore totalement has been car la Visa n'a "que" six années d'existence ce qui change des habitudes de PSA qui, en général, transformait toujours en utilitaire une auto en toute fin de carrière (voir les 404 ou 504 pick-up par exemple).

 

 

De plus la motorisation offre le choix entre un groupe essence de type XW7 de 1 124 cm3 de 55 ch Din pour le C15E et un Diesel ultra-moderne XUD7 de 1 769 cm3 et 60 ch pour le C15D, ces moteurs sont alors au catalogue de la gamme "civile" de PSA.

 

C15E

c28 essence.jpg

 

 

Le C15D se reconnaissait facilement à son train avant de 205 Diesel qui nécessitait la pose d'élargisseurs d'ailes en plastique.

Mine de rien il était capable d'un bon 130 km/h en pointe. :oui:

c21.jpg

 

 

La capacité du compartiment arrière était de 2 670 litres et la charge utile de 600 kg sur les premières versions.

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c38.jpg

 

 

 

Le train avant est de type McPherson avec barre stabilisatrice et le freinage conserve un "classique" disques à l'avant et tambours à l'arrière.

 

La boite est à quatre rapports.

 

L'habitacle ?

 

Celui de la Visa. :o

 

 

c15.jpg

 

 

Deux sièges en skaï, un tableau de bord qui ne comprend que le compteur de vitesse et le niveau de carburant (la montre est en option…) et le tour est joué ! :D

 

Bien plus dynamique, tant d'aspect et sur route, qu'une Acadiane le C15 va devenir la coqueluche des artisans avec son volume utile pour le moins impressionnant.

 

 

C'est vrai qu'on peut "charger" ! :oui:

On notera la roue de secours sous le plancher pour la version Diesel (l'essence la possède sous le capot).

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Au départ seule une grande porte arrière battante était proposée.

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Sa commercialisation est officielle en octobre 1984 lors du Salon de Paris.

 

Alors que personne ne misait vraiment sur le succès d'un tel utilitaire, au physique peu avenant et à la technique faite de bric et de broc, les chiffres de vente pour l'année 1985 vont être étonnants et ce bien que Citroën ne communique pas trop sur son produit dans les médias… :bah:

 

On sent que "quelque chose" se passe avec l'arrivée rapide sur le marché de dérivés proposés par des carrossiers industriels tels que Gruau ou Durisotti. :oui:

 

C'est ce dernier qui propose deux petites portes battantes au lieu d'une grande au maniement pas toujours aisé et, dès la fin de cette année, Citroën va même être en capacité de fournir des C15 "nus" ("plancher-cabine" si vous préférez… ;) ), libre ensuite aux spécialistes de carrosser les véhicules selon les besoins des clients. :jap:

 

Les deux portes battantes seront vite intégrées à la gamme car tellement plus pratiques que celle montée d'origine. :jap:

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Lamberet proposa une caisse frigorifique, mais il y en eu bien d'autres

c26 frigo.jpg

 

 

Teilhol proposa aussi ce pick-up juste avant de déposer le bilan :(

c27 teilhol.jpg

 

 

On verra même des Camping-Car ! :lol:

c04.jpg

 

 

Mais pour un couple hein ! :o

Les gosses et le cleb's resteront chez belle-maman ! :p

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Adopté par la Police ! :sol: C'était de toute évidence l'engin idéal pour courser les Audi et BMW de la canaille :roll:

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En 1986 deux nouvelles versions à essence apparaissent :

 

-Moteur XV8 954 cm3 de 45 ch, la charge utile ne dépasse alors plus 475 kg.

-Moteur XY7 1 360 cm3 de 60 ch, seule version à porter la charge utile à 760 kg (elle se reconnait au badge "760 kg" sous les rétroviseurs)

 

En fin d'année une boite à cinq rapports est disponible en option sur les versions 1 124 cm3 et Diesel.

 

Coup de projecteur sur le "C15 Evasion" réalisé par Franco Sbarro en septembre 1986.

c31 sbarro aventure.jpg

 

 

La base est bien "notre" C15 mais la mécanique provient d'une Visa GTI et l'intérieur peut accepter sept personnes dans le plus grand confort.

Ce prototype restera hélas unique... :sic:

c32 sbarro.jpg

 

 

Pour 1988 on notera l'apparition assez furtive de moteurs essence d'origine Simca sous le capot : 1 118 et 1 294 cm3 qui remplacent les 1 154, 924 et 1 360 cm3.

 

Marche arrière pour 1989 avec le retour des groupes d'origine Peugeot:buzz:

 

Restyling au printemps de la même année :

 

-Nouvelle calandre

-Clignotants dans le bouclier

-Logo décalé à droite

 

 

c46.jpg

 

 

On ne peut passer sous silence la présentation la même année du C15 à six roues fabriqué par les établissements Chausson d'après un brevet de Christian De Léotard déjà connu pour ses nombreuses transformations de R5 ou de Mercedes.

 

 

Si si ! :buzz:

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A Priori uniquement disponible avec le Diesel de 60 ch il avait l'avantage de proposer 85 cm de longueur utile de plus, quand à sa charge utile elle était portée à 1 100 kg mais pour être franc les performances à pleine charge devenaient… "Très insuffisantes" ! :sic:

 

Plutôt réservé à ceux qui transportaient des charges légères mais volumineuses le C15 à six roues ne sera fabriqué qu'à une centaine d'exemplaires.

 

La transformation coûtait 25 000 Francs hors taxes (plus le prix du véhicule de base bien entendu).

A ce prix un Trafic ou un J5 proposait le même volume utile avec deux roues en moins :o

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Bon, c'est certain il y a de la place mais mieux vaut charger des oreillers de plumes que des lingots de plomb ! :lol:

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Pour 1990 les deux portes arrière sont en montage standard, la grande porte battante devenant une simple option gratuite.

 

 

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En 1991 un C15 électrique est discrètement commercialisé, doté de batteries installées sous le capot afin de ne pas grever la surface de chargement sa vitesse est limitée à 100 km/h, son autonomie à moins de 120 km et sa charge utile à... 350 kg ! :D

 

 

Le C15 électrique, étudié dès 1986 et vendu par le réseau cinq ans plus tard "au compte-gouttes" !

c35 électrique.jpg

 

 

Une déclinaison à quatre roues motrices enclenchables est proposée par les établissements Dangel et commercialisée directement par le réseau.

 

Déjà franchement agile hors bitume le C15 4x4 devient l'engin idéal pour des organismes tels qu'EDF ou l'ONF, hélas il est trop cher ce qui grèvera sa diffusion chez les particuliers ou les PME… :bah:

 

 

Dangel en produira environ 300 par an

c10 4x4.jpg

 

 

 Distribués en concessions jusqu'en 1993, année où les ventes deviennent trop modestes. :(

Henry Dangel continuera malgré tout à commercialiser son C15 4x4 par ses propres moyens, proposant même en option un différentiel arrière à blocage électropneumatique.

Le surpoids du à l'installation était modeste (80 kg) mais le prix de la transformation restait élevé : Plus de 31 000 Francs !

c34 4x4.jpg

 

 

 

Le constructeur décide, toujours la même année, d'améliorer le niveau d'équipement pour le moins pauvre d'un véhicule qui, parfois, abat les kilomètres de manière impressionnante (j'y reviendrais à la fin du post ;) ) en présentant une version "Club" avec peinture métallisée, sièges en tissus dotés d'appuis-tête, pré-équipement radio et horloge de bord.

 

Pour 1992 Citroën décide de s'adresser à sa clientèle "civile" avec un C15 "Familial" essence ou Diesel doté d'une banquette arrière rabattable et d'un équipement identique à la version "Club".

 

 

Le C15 familial qui ne trouvera pas son public, sans doute rebuté par l'aspect "voiture du plombier"... :ange:

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Le carrossier Lavallois Gruau intègre aussi le catalogue de la marque avec une version rallongée du C15 baptisé "Entreprise" en deux ou cinq places assises.

Durisotti fera de même.

 

L'avantage était de pouvoir loger une banquette arrière tout en conservant le même espace utile.

Cette version sera très peu diffusée.

c36 gruau.jpg

 

 

 

 

Gros succès commercial le C15 se vend littéralement "tout seul" et même l'apparition du Berlingo en 1996 n'entamera que très peu ses chiffres de production jusqu'à la fin du siècle.

 

 

Le C15 ? On le verra partout ! :sol:

c07.jpg

 

 

Désormais largement amorti Citroën maintiendra alors sa diffusion à grands coups de séries spéciales : "Hit", "Illico" ou encore "First" avec direction assistée ou enjoliveurs d'AX par exemple… :W

 

 

Cette fourgonnette finira sa carrière avec un équipement presque cossu. :p

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c11.jpg

 

 

En 2001 le XUD7 Diesel de 60 ch est remplacé par un quatre cylindres DW8 de 68 ch.

 

La production, uniquement dans les usines Espagnoles de Vigo et Portugaises de Mangualde, cesse en novembre 2005 après la sortie des chaînes de 1 181 471 exemplaires ! :fier:

 

Quelques centaines de voitures seront encore assemblées en CKD par la Somaca au Maroc jusqu'à fin 2006 mais uniquement pour le marché local.

 

Taïwan possédera aussi la licence de fabrication du C15 de décembre 1989 à 1996, doté d'un moteur 1,4 litre de 75 ch.

Quelques milliers d'exemplaires fabriqués.

c30 taiwan.jpg

 

 

Increvable, à la surface de chargement impressionnante pour son gabarit, le C15 restera pour certains irremplaçable et il n'est pas rare d'en croiser encore sur nos routes. :oui:

 

Perso' cet engin je l'ai bien pratiqué puisque j'ai accompli à son volant environ 25 000 km.

 

A mon retour du service militaire fin 1987 je suis embauché par une petite entreprise de transports rapides, mon boulot est de charger chez un spécialiste du médicament homéopathique de la banlieue Grenobloise et de livrer les pharmacies du plateau du Vercors (et parfois même bien au-delà puisque j'irais jusqu'à Nyons en Drôme Provençale voire même Vaison-La-Romaine). :jap:

 

Départ 17h00 et retour "quand c'est fini" mais de préférence "au plus vite" car le véhicule repart avec un collègue à 22h00 pour Kodak à Chalon-sur-Saône livrer et reprendre des développements photos (nous en sommes encore à l'argentique à l'époque).

 

Mon destrier ? On me tend les clés d'un C15D de février 1986, il a donc bien moins de deux ans et je m'imagine partir à bord d'un engin "presque neuf". :fier:

 

Je suis surpris lorsque je m'assois à bord car je passe pratiquement "à travers le siège", le compteur kilométrique qui me tombe sous les yeux m'en donne vite la raison : Il a 316 000 kilomètres dans les pattes le bestiau !!!!! :eek:

 

C'est une rogne qui tourne quasiment 24/24 aux mains d'au moins quatre chauffeurs… :roll:

 

Le siège est mort, le levier de vitesses a un débattement "élastique", les amortisseurs avant sont bons pour la poubelle et le moteur à déjà été changé mais… C'est parti pour un tour ! :p

 

En fait je m'y attacherais à ce petit engin, véritable passe-partout par tous les temps (j'ai réussi à faire Pont en Royans/Saint-Jean en Royans, une vraie spéciale du Monte-Carlo, à peu près dans le même temps qu'une Delta S4 et sous la neige, j'étais pressé... :oops: ) en fin de compte plutôt confortable si l'on excepte le siège "bas de gamme" et le niveau sonore important à vide par effet de résonance. :sic:

 

Eh ouais, Jensen roula en C15... :o

Parce que vous à vingt piges vous rouliez tous en Audi RS6 sans doute ? :D

c20.jpg

 

 

Au printemps 1988 je descends de plus en plus souvent sur Vaison et mon patron décide de me confier un autre C15D "tout neuf" (il est de juillet 1987 et n'a "que" 130 000 km) doté des deux portes arrière plus faciles à manœuvrer, d'une boite cinq et… D'un autoradio ! :miam:

 

Cette fois-ci pas de panique car pour cette tournée à rallonge personne n'attend le véhicule avant 02h00 du matin, j'ai donc tout mon temps et je vais le prendre. :oui:

 

C'est sans doute à cette époque que je me ferais mes meilleurs souvenirs d'automobiliste, étant seul maître à bord et bien trop loin de ma base pour être suivi par un boss soupçonneux je fais ma tournée et, à Vaison, décide de ne pas repartir par l'A7 puis la N532 jusqu'à Grenoble (l'A49 est en construction à l'époque) mais de rentrer par Carpentras, Forcalquier et Sisteron pour rejoindre la Capitale des Alpes par Lus la Croix Haute ! :sol:

 

Accompagné en Grandes Ondes par RMC qui n'était pas encore une chaîne d'info (la FM ne sortait pas des agglomérations à l'époque) mais aussi par Radio Alger Chaîne 3 que je prenais "plein pot" en Haute-Provence (allez comprendre… :roll: ) j'accumulerais kilomètres et expérience sur des routes complètement désertes en soirée.

 

C'est la seule fois de ma vie où je ferais plus de 100 kilomètres en feux de route sans jamais repasser en codes ni gêner personne !

 

De fantastiques souvenirs, merci le Cékinze ! giel.gif.900271e1c02f101f605d3471820a89b7.gif

 

 

c39.jpg

 

 

Ode au C15 :

 

 

 

 

Publicité Espagnole :

 

 

 

Publicité Française avec Alain Bashung :

 

 

 

:coucou:

 

Jensen.

Modifié par jensen
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Une mine d'information sur un utilitaire que je croyais pourtant connaître. Et j'aurais aimé voir la tête du pilote de la Lancia quand il a découvert quel était le véhicule qu'il n'arrivait pas à décramponner...

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Super reportage, je n'ai qu'un souvenir à son volant lors d'un job d'été on m'en a confié un pour aller chercher du matériel. le premier diesel atmo d'ancienne conception que j'ai conduit, pas besoin d'accélérateur pour avancer, ça m'avait fait vachement bizarre à l'époque !

Étonnant le passage des moteurs Simca en 1988, des restes de stock à écouler tu penses ? :voyons:

 

En tout cas une légende bien fournie dit qu'un C15 fait régner la loi dans les gorges du Tarn, et que beaucoup qui s'y sont frottés en sont revenus pantois :ange:

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Excellent article, comme toujours ! :bien:

 

Me vient une question que je me suis toujours posé : pourquoi tant de ventes de C15 et si peu de 205 F pourtant bien plus sympa esthétiquement ?

 

Et si t'es motivé pour faire un article sur LE concurrent du C15, le Renault Express, je suis preneur ;)

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Sympa ce reportage.

J'en ai croisé deux, trois fois des C15 dans mon existence, le premier à essence, assez agréable puisque pas très bruyant, vif. Un autre, en version longue avec transformation ambulance, loué un peu plus de 4 semaines.

Curieusement on était pas si mal dedans, la place était bonne (AR), mieux que dans une BX ambulance, les perfs un peu justes, mais en agglo ça passait, par contre les clients tiraient un peu la tète ils avaient l'impression d’être transportés au rabais, alors qu'ils ne payaient pas, comme quoi..

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Invité §oul767Da

Le C15 me rappelle de bons souvenirs. J'en ai eu un. Vraiment increvable! Encore un super reportage! :sol:

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Excellent article, comme toujours ! :bien:

Me vient une question que je me suis toujours posé : pourquoi tant de ventes de C15 et si peu de 205 F pourtant bien plus sympa esthétiquement ?

 

 

 

Pour autant que je me souvienne la 205 F était sous-traitée (Gruau ?) avec une capacité de production plus limitée, mais SURTOUT sa caisse arrière était en plastique et cela ne faisait pas "sérieux" par rapport au C15. :oui:

 

D'où le rejet de la clientèle principale, à savoir les artisans.

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Pour autant que je me souvienne la 205 F était sous-traitée (Gruau ?) avec une capacité de production plus limitée, mais SURTOUT sa caisse arrière était en plastique et cela ne faisait pas "sérieux" par rapport au C15. :oui:

 

D'où le rejet de la clientèle principale, à savoir les artisans.

 

 

Ah d'accord ! Pourtant, visuellement la caisse arrière ressemble à s'y méprendre à celle du C15 :oui:

 

Sinon, dans ton article je crois que tu ne mentionnes pas qu'en fin de carrière, le moteur XUD7 de 60ch a été remplacé par le plus moderne EW8 (même famille que les premiers 2.0 HDI DW10) de 68ch.

 

Mon beau père en possède un, acheté neuf en 2003 ou 2004 (l'un des derniers !), il en est très content. C'est l'un des C15 les plus propres que j'ai pu voir malgré ses 200.000km. Seules emmerdes qu'il a eu : un radiateur moteur fuyard, et le train arrière qu'il a fait reconditionner (il s'y est pris a temps, seuls les roulements ont été changés)

 

:jap:

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Il y a une version "entreprise" à la maison, la banquette se replie sur un mouvement très bien fichu, du coup le coffre est encore plus grand et on ne perd que peu de place. C'est fou comme c'est efficace comme engin, la digne héritière de 4L dans nos campagnes, et elles demeurent recherchées ;)

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Invité §oul767Da

Il y a une version "entreprise" à la maison, la banquette se replie sur un mouvement très bien fichu, du coup le coffre est encore plus grand et on ne perd que peu de place. C'est fou comme c'est efficace comme engin, la digne héritière de 4L dans nos campagnes, et elles demeurent recherchées ;)

 

Vrai! Mais le C15 commence à se faire rare surtout en bon état. ;)

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Ah d'accord ! Pourtant, visuellement la caisse arrière ressemble à s'y méprendre à celle du C15 :oui:

 

Sinon, dans ton article je crois que tu ne mentionnes pas qu'en fin de carrière, le moteur XUD7 de 60ch a été remplacé par le plus moderne EW8 (même famille que les premiers 2.0 HDI DW10) de 68ch.

 

Mon beau père en possède un, acheté neuf en 2003 ou 2004 (l'un des derniers !), il en est très content. C'est l'un des C15 les plus propres que j'ai pu voir malgré ses 200.000km. Seules emmerdes qu'il a eu : un radiateur moteur fuyard, et le train arrière qu'il a fait reconditionner (il s'y est pris a temps, seuls les roulements ont été changés)

 

:jap:

 

 

Les portes arrières sont celles du C15 donc pour le dessin de l'arrière ça doit beaucoup jouer :jap:

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Super article encore une fois ;) par contre, La Poste en a eu? M'en souviens plus et je ne me rappelle que des Express.

 

 

 

Oui, mais moins que des Express ou des Kangoo.

 

 

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Sinon, dans ton article je crois que tu ne mentionnes pas qu'en fin de carrière, le moteur XUD7 de 60ch a été remplacé par le plus moderne EW8 (même famille que les premiers 2.0 HDI DW10) de 68ch.

 

 

 

Toutafé ! :o

 

Mais, comme toujours, j'ai peur de faire trop long et rébarbatif avec des données trop techniques...

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C'est l'un des C15 les plus propres que j'ai pu voir malgré ses 200.000km. Seules emmerdes qu'il a eu : un radiateur moteur fuyard, et le train arrière qu'il a fait reconditionner (il s'y est pris a temps, seuls les roulements ont été changés)

 

 

 

J'ai vu un train arrière se faire changer car absolument HS à l'époque.

 

Il s'agissait du C15D d'un affrété, le véhicule avait alors... 750 000 km ! :lol:

 

En 4 ans et demi... :siffle:

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J'adore le C15 à six roues ! :rs:

 

On en croise toujours dans ma campagne, mais un poil moins que quand j'étais môme. De préférence une version diesel, qui n'a que rarement vu une station-service (vive le rouge :cyp: ) et avec une trace de mazout qui coule de la trappe du réservoir ! :lol:

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Excellent article, comme toujours ! :bien:

 

Me vient une question que je me suis toujours posé : pourquoi tant de ventes de C15 et si peu de 205 F pourtant bien plus sympa esthétiquement ?

 

Et si t'es motivé pour faire un article sur LE concurrent du C15, le Renault Express, je suis preneur ;)

 

 

 

Pour autant que je me souvienne la 205 F était sous-traitée (Gruau ?) avec une capacité de production plus limitée, mais SURTOUT sa caisse arrière était en plastique et cela ne faisait pas "sérieux" par rapport au C15. :oui:

 

D'où le rejet de la clientèle principale, à savoir les artisans.

 

 

Peugeot proposais des "205 Multi", sous traité chez Gruau/Durissoti depuis le début de production ;)

 

La 205 F n'est apparue que vers 1994, reprenant les porte arrière du C15 ;)

 

 

pour avoir eu une 205 F dans un job d'été en 2007, elle était bien plus agréable en terme de position de conduite/confort que le C15 :lol:

 

PS : la 205 F avait aussi une cellule en fibre, je me rappel que celle de mon boulot avait prit un coup de mini pelle, cassant la vitre de custode, déja NFP alors que la 205 avait juste 10 ans :ange:

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La différence c'est les enjoliveurs ? :cyp: le vitrage ? après, y a peut-etre des grosses différences structurelles qui ne se voient pas ?? (pour supporter le poids d'un chargement plus lourd, par exemple ? )

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Ha le C15!

J'ai bossé l'été dans une ferme où on en avait un pour les livraisons de tomates, je partait le matin avec facile une tonne dedans ?.

Toujours plein sa tronche il avait 400000 passé et toujours vaillant.

Mon meilleur pote en a un en mazout aussi, pareil toujours au taquet avec, surcharge, roulage dans les champs a fond, tractage de remorques et il tourne toujours au rouge.

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Invité §Nik017Hy

Le C15 :fou: increvable/indestructible (bon sauf la rouille :ddr: ) et capable d'effectuer/subir les pires besognes supplices sans souffrance et en silence (quoique le diesel... :ddr: ) à l’instar d'un mulet ouzbek :colere:

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La différence c'est les enjoliveurs ? :cyp: le vitrage ? après, y a peut-etre des grosses différences structurelles qui ne se voient pas ?? (pour supporter le poids d'un chargement plus lourd, par exemple ? )

 

 

Regarde un peu mieux komême. :o

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Invité §bar107bP

la C15 Dangel , j'ai souvenir d'une rando avec le club de 4x4 dans la vallée de la Tarentaise , on avait passe la matinée a grimper des pistes de ski avec nos 4x4 "hyper préparés' on s'était arrêté pour casser la croûte et voila t'y pas qu'ancien (bien rougeaud de figure :D ) arrive comme une fleur , il était passé par les même chemins que nous fingers in the noose :D :D :D

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