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Le Topic de la Marine (sommaire page 1)


Invité §sha101ar

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Invité §sha101ar

 

L'Udaloy :

 

 

Le premier Udaloy, lancé en 1980, retiré du service et détruit en 2002.

 

 

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Invité §sha101ar

 

La lutte contre la piraterie maritime fait plus que jamais l'actualité :( .

 

Pour s'y attaquer, le groupe d'armement naval français DCNS a présenté ces jours-ci à Lorient un tout nouveau projet de navire dédié et particulièrement innovant.

 

 

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Long de 90 mètres, pour un équipage d'une trentaine d'hommes, il proposera une vision périphérique à 360°. Mais surtout il inaugure un système ultra-rapide de mise à l'eau par l'arrière d'embarcations d'assaut destinées aux commandos-marine. Ce système de largage express en 5 minutes est inspiré par un système utilisé par les thoniers-senneurs.

 

A côté du traditionnel canon de 30, on trouve aussi sur les côtés des canons à eau, pour la dissuasion. De plus la plate-forme pour hélicoptères pourra être utilisée pour des drones, solution jugée plus efficace et moins coûteuse.

 

Le navire est également adapté aux règles de droit international avec des cellules de rétention adaptées.

 

Ne reste plus maintenant qu'à trouver des clients... :o

 

 

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La lutte contre la piraterie maritime fait plus que jamais l'actualité :( .

 

Pour s'y attaquer, le groupe d'armement naval français DCNS a présenté ces jours-ci à Lorient un tout nouveau projet de navire dédié et particulièrement innovant.

 

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/213549/dcns1.jpg

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/213549/dcns2.jpg

 

 

Long de 90 mètres, pour un équipage d'une trentaine d'hommes, il proposera une vision périphérique à 360°. Mais surtout il inaugure un système ultra-rapide de mise à l'eau par l'arrière d'embarcations d'assaut destinées aux commandos-marine. Ce système de largage express en 5 minutes est inspiré par un système utilisé par les thoniers-senneurs.

 

A côté du traditionnel canon de 30, on trouve aussi sur les côtés des canons à eau, pour la dissuasion. De plus la plate-forme pour hélicoptères pourra être utilisée pour des drones, solution jugée plus efficace et moins coûteuse.

 

Le navire est également adapté aux règles de droit international avec des cellules de rétention adaptées.

 

Ne reste plus maintenant qu'à trouver des clients... :o

 

 

J'ai vu ça. Par contre, vu toutes les zones soumises à la piraterie... On dira que c'est pas pour demain la fin des pirates !

 

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Invité §sha101ar

J'ai vu ça. Par contre, vu toutes les zones soumises à la piraterie... On dira que c'est pas pour demain la fin des pirates !

 

 

Boah... :o C'est sûr que la mer est grande, mais bon, si les pirates y mettent un peu de bonne volonté aussi...

 

http://www.leparisien.fr/international/les-pirates-captures-s-etaient-trompes-de-navire-03-05-2009-500445.php

 

:lol:

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Invité §sha101ar

 

La frégate Nivôse (F732) :

 

 

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Le Nivôse est une des six frégates de surveillance de classe Floréal (Floréal, Prairial, Nivôse, Ventôse, Vendémiaire et Germinal). Lancée en 1991, elle a été construite à Saint-Nazaire, armée à Lorient et est basée à La Réunion. Elle a relevé en avril la frégate Floréal dans sa mission de surveillance de la piraterie au large de la corne de l'Afrique.

 

Conçues pour remplacer les avisos-escorteurs vieillissants, ce type de frégates, dites "de veille", répond à un besoin de la France de faire respecter sa Zone Economique Exclusive de 12 millions de km2 et pour des missions d'ordre humanitaires, diplomatiques ou policières. A missions nouvelles, moyens nouveaux : l'hélicoptère embarqué est un atout essentiel pour la rapidité de l'intervention. La maîtrise des coûts de construction a imposé également des normes de construction navale civiles moins contraignantes.

 

Le cahier des charges devait respecter les critères suivants :

 

- un navire d'une grande stabilité, pour faciliter la mise en oeuvre d'un hélicoptère lourd par tous temps ;

- un volume réduit ;

- un personnel peu nombreux mais adaptable en fonction de la mission ;

- un armement léger mais dissuasif ;

- un moyen de propulsion économique, qui donnerait au bâtiment une grande autonomie.

 

 

Caractéristiques

 

* Déplacement : 2.600 tonnes et 2.900 tonnes à pleine charge

* Longueur : 93,50 mètres

* Largeur : 14 mètres

* Tirant d'eau : 4,40 mètres

* Tirant d'air : 33,40 mètres

* Vitesse maximale : 20 nœuds

* Distance franchissable : 10.000 milles à 15 noeuds

* Autonomie : 50 jours

 

Nota : le bâtiment est ravitaillable à la mer, en flèche comme à couple

Énergie et propulsion

 

* Propulsion : 4 diesels Pielstick 6 PA 6 L 280

* 8.800 ch (6 470 kW )

* 2 hélices à pales orientables

* 1 propulseur d'étrave de 200 kW

* Puissance électrique : 3 diesels alternateurs de 590 kW soit 1.770 kW

 

Équipements électroniques

 

* 1 radar de veille-air DRBV 21 A

* 1 radar de navigation DRBN-34 (Racal Decca)

* Pas de sonar

* Système de télécommunications par satellite Inmarsat

 

Armement

 

* 2 missiles MM 38 Exocet

* 1 x 100 mm AA Mle 68

* 2 x 20 mm AA F 2

* 2 affûts lance-missiles Simbad ou 2 lance-leurres Dagaie

* 1 hélicoptère Panther

 

Équipements

 

* Plate-forme (23 x 14 mètres)

* Hangar (11,50 x 13 mètres) pour hélicoptère

* Système de manutention SAMAHE

* 1 drôme ETN 90

* Logements pour 25 commandos

* 1 pneumatique Zodiac Hurricane de 10 places

* 1 pneumatique Zodiac de 10 places

 

Équipage

 

* 12 officiers

* 49 officiers mariniers

* 22 quartiers-maîtres et matelots

* 17 hommes du détachement hélicoptère

 

 

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Invité §sha101ar

 

Boah... :o C'est sûr que la mer est grande, mais bon, si les pirates y mettent un peu de bonne volonté aussi...

 

http://www.leparisien.fr/international/les-pirates-captures-s-etaient-trompes-de-navire-03-05-2009-500445.php

 

:lol:

 

 

De mieux en mieux... :ddr:

 

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/piraterie-la-jeanne-d-arc-attaquee-06-05-2009-365546.php

 

Toi aussi ami pirate, joue avec nous... sauras tu trouver les 7 différences subtiles entre ces 2 navires ? :p

 

 

 

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Invité §inv658WO

Tom Clancy est extrêmement bien documenté sur tout ce qui est militaire et d'une grande précision, à part le système de "la chenille" dans "Octobre Rouge" qui relève de l'imagination, tout ce dont il parle est rigoureusement exact.

 

 

 

Oui mais dans le film il y a plein de choses fausses. Pour connaitre la distance et l'endroit ou se trouve un autre sous marin, çà prend des heures de triangulation

 

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Petit :up:

 

Source : lepoint

 

La marine russe intéressée par les bateaux de guerre français

Révélé dès novembre 2008 par la lettre confidentielle Russia Intelligence , le projet d'acquisition par la Russie de bâtiments de projection et de commandement de type Mistral a été officialisé la semaine dernière à Oulan-Bator par le chef d'état-major russe, le général Nikolaï Makarov.

 

Ce type de navire est devenu indispensable pour débarquer des unités terrestres, transporter des hélicoptères, embarquer un état-major de forces, voire évacuer des ressortissants comme cela s'est produit à l'été 2006 au Liban. Ces bâtiments sont très bien adaptés aux conflits modernes, et si la Russie veut en acquérir, c'est d'abord pour leur plan. Car il est probable qu'elle en construirait dans ses propres chantiers.
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Invité §sha101ar

 

Piraterie et Marine Nationale, acte 3. Après le Nivôse, la Jeanne d'Arc, c'est au tour de la Somme d'être la cible d'une attaque de pirates au large de la Somalie. Avec toujours autant de succès... :sweat:

 

 

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Le bâtiment de l'amiral commandant les forces navales françaises de l'océan Indien a été la cible, hier, d'une attaque de pirates. La Somme se trouvait, alors, à 250 milles de la côte somalienne et opérait en soutien à l'opération européenne Atalante. En pleine nuit, les pirates ont, tout bonnement, été induis en erreur par la silhouette du bâtiment de commandement et de ravitaillement de la Marine nationale, qu'ils ont pris pour un navire de commerce. Mauvaise pioche ! « A minuit, deux skiffs (embarcations rapides, ndlr) en approche rapide sont détectés. Trompés par la silhouette du BCR et le prenant pour un bâtiment de commerce, les pirates tentent une attaque. Des coups de feu sont tirés en direction de la Somme sans faire de blessé », explique l'Etat-major des Armées. Disposant d'un armement non négligeable, avec un canon de 40mm et des mitrailleuses lourdes de 12.7 mm, la Somme manoeuvre et prend en chasse l'une des embarcations, alors que la deuxième s'éloigne à grande vitesse. Vers 1 heure du matin, le skiff poursuivi est immobilisé à quelques centaines de mètres du BCR. L'embarcation est contrôlée par l'équipe de visite. Les 5 pirates présumés et leur embarcation sont amenés à bord de la Somme.

 

Les faits se sont déroulés alors que le navire de la Marine nationale était en route pour ravitailler les bâtiments de la force européenne opérant dans le bassin somalien.

On notera que c'est la seconde fois, cette année, que les pirates s'en prennent un bâtiment de ce genre, le confondant avec un navire civil. En avril dernier, le pétrolier ravitailleur Spessart, de la marine allemande, avait lui aussi été attaqué. Comprenant leur méprise et surpris par la riposte du Spessart, les assaillants avaient tenté de fuir. Mais l'alerte avait été donnée et le petit skiff s'était rapidement retrouvé avec une véritable armada à ses trousses (un porte-hélicoptères d'assaut, quatre frégates et d'importants moyens aériens). L'embarcation a finalement été interceptée et 7 pirates interpellés.

 

Source : http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=111329

 

 

Quand ça veut pas, ça veut pas... :ptdr:

 

 

 

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Invité §sha101ar

 

 

Article paru dans Le Télégramme du 06/10, consacré à la réouverture de la très ancienne école des mousses à Brest :

 

 

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150 garçons et filles âgés de 16 ans viennent de rejoindre l'École des mousses rouverte à Brest, après 21 ans de sommeil. La Marine leur a fait un pont d'or. Ils ont jusqu'au mois de juin pour entrer dans le moule.

 

Comment ces adolescents se plient-ils du jour au lendemain à leur nouvel environnement militaire? «On leur laisse quelques jours pour abandonner leurs «mauvaises» habitudes», concèdent les majors Philippe Boissan, âgé de 47 ans, et Jean-Christophe Cadre, 40 ans. Téléphone portable sur vibreur, uniforme, pompon rouge ou tricorne, au lieu des fringues de marque. Le plus dur? Les chaussures vernies à préférer aux Converse... Les fumeurs de tabac ont été invités à cesser (au moins à diminuer) leur consommation. Quant aux éventuels fumeurs de joint, ils ont été prévenus. À la moindre incartade, c'est la porte, sans retour! «Ils n'ont pas tous eu des parcours scolaires évidents ou linéaires. Mais la Marine a décelé en eux l'envie de devenir marin et les capacités pour y parvenir». À peine sortis d'un établissement scolaire «lambda», ces élèves «lambda» arrivent sur un site qui en impose avec ses longs bâtiments trônant devant le goulet de Brest. Une quarantaine d'heures de formation par semaine (activités, cours et sport compris), de la voile, deux jours sur le Belem, des embarquements sur les voiliers de la Marine, des soirées au foot ou au théâtre... Le week-end, un accueil par des familles d'anciens mousses est même prévu pour ceux qui n'ont pas la possibilité de rentrer chez eux, deux week-ends par mois.

 

Un nouveau rythme de vie

Fini le lever à midi! Terminées les soirées devant internet à pas d'heure. Le réveil est fixé à 6h45, du lundi au vendredi. Un tonique éveil musculaire a lieu une fois par semaine, à 6h pétantes. «La première semaine, il faut voir leur tête, le matin!», s'amusent les deux majors. Évidemment, lorsque les résultats ne suivent pas ou lorsque la discipline n'est pas respectée, c'est le passage obligé dans le bureau des supérieurs hiérarchiques. Avec le trouillomètre à zéro! «Notre travail s'apparente plutôt à celui du CPE (conseil principal d'éducation). Avant de sévir, nous nous efforçons d'être accessibles et attentifs à leurs difficultés». Après une remontrance et un mot dans le cahier de liaison destinés aux parents, on passe à la punition (tour de consigne, heures de colle et sorties supprimées....). Cela peut aller jusqu'au renvoi pur et simple.

 

Ne pas donner d'ordre sans raison

«Aujourd'hui, on se doit d'expliquer aux jeunes pourquoi on leur demande de réaliser telle ou telle tâche, pourquoi on les sanctionne aussi. On ne se permet plus de leur donner des ordres sans raison. Ils ont tellement de répondant que ça irait très vite dans le mur!». Les supérieurs hiérarchiques ont globalement changé de ton. «On ne s'adresse plus à nos mousses comme avant. Les choses étaient déjà différentes lors de mon passage à l'École des mousses, en 1986», constate Jean-Christophe Cadre.

 

Pour ceux qui décrochent en route, les responsables de compagnie évoquent «un échec partagé». «C'est que nous n'avons pas réussi à les maintenir dans une institution qui avait décelé en eux un véritable potentiel, que nous n'avons pas trouvé les mots justes».

 

 

 

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J'avoue ne pas avoir fait l'armée (à part ma JAPD) donc mon avis ne sera pas très objectif :bah:

 

Mais je pense que l'armée est formatrice et permet à beaucoup d'avoir des chances qu'il n'aurait pu avoir et surtout acquérir une discipline qui leur sera utile dans le marché du travail (s'ils ne s'orientent pas vers une carrière dans la marine).

 

Je suis impatient de lire l'avis de Ti-Loup à ce sujet, ou de ceux qui sont passés par la case marine :oui:

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Invité §sha101ar

 

Beaucoup ne feront sans doute pas une longue carrière dans la Marine mais c'est une expérience de vie qui leur sera je pense profitable.

 

Je me rappelle d'un reportage passé dans Thalassa consacré au Charles-De-Gaulle où des jeunes engagés, avec peu ou pas de qualifications et qui travaillaient sur le pont d'envol, racontaient leur expérience. L'un d'entre eux conduisait un tracteur pour déplacer les précieux appareils, un autre était préposé à décrocher le brin d'arrêt de la crosse après un appontage et annonçait fièrement "je suis le seul en France à faire ce travail !"

 

Bon après il ne faut pas se leurrer, tous ceux qui s'engagent dans la Marine ne connaitront pas tous l'ivresse des embruns....

 

 

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Invité §sha101ar

 

En promenade à Concarneau il y a quelques semaines, j'ai été attiré dans le port par la présence de ce navire :

 

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Construction civile mais immatriculation militaire...

 

Il s'agit en fait du nouveau "corsaire de la République", Le Malin.

 

Récupéré par la Marine à la suite d'une saisie pour pêche illégale, Le Malin va à son tour devenir chasseur. À Concarneau, cet ex-palangrier est transformé en patrouilleur de haute mer. Il sera affecté dans l'océan Indien. De quoi leurrer les pirates... Le Malin est sorti de son élément, lundi dernier, pour rejoindre l'élévateur.

Signe des temps, le plus grand bateau de pêche actuellement présent dans le port de Concarneau devient un navire de guerre. Palangrier dans une première vie, après sa mise en service en 1999, Le Malin est transformé, depuis décembre, en patrouilleur de haute mer.

 

L'allure d'un palangrier et des armes :

Lundi après-midi, sous le regard curieux des habitués des quais, essayant de repérer les premières évolutions «militaires» du bâtiment, il montait sur l'élévateur pour environ un mois. Le chantier doit ensuite s'achever au mois d'août. Au final, le bateau conservera son allure originale tout en disposant d'un système d'armes léger, de deux mitrailleuses calibre 12.7, d'une armurerie et de soutes à munition. Ces travaux sont réalisés par Piriou Naval services, pour un montant de4,5M€. L'entreprise connaît bien ce type de bâtiments pour en avoir déjà construit. Les cinquante mètres du Malin sillonneront l'océan Indien avec, à son bord, un équipage de 19 personnes. Il effectuera des missions de l'action de l'État en mer (AEM) et d'action militaire : contrôle des pêches, lutte antipollution, sûreté maritime ou recueil du renseignement d'intérêt maritime. «Il pourra également riposter et fera respecter le droit s'il est confronté à la piraterie qui sévit particulièrement dans sa zone d'intervention», indique la Direction générale de l'Armement. Elle n'évoque, bien sûr, pas l'idée d'un «appât» pour pirates. Mais il est tentant de penser que des assaillants se méfient moins d'un navire gardant la silhouette d'un bateau de pêche... Et avec un nom comme Le Malin!

 

Le bateau hors-la-loi devient corsaire :

Son parcours est d'autant plus étonnant qu'il a lui-même été arraisonné, en juin 2004, alors qu'il pêchait illégalement la légine dans la Zone économique exclusive des îles Kerguelen, dans les Terres australes et antarctiques françaises. Il se nommait alors L'Apache (après Caroline Glacial et América 1) et battait pavillon hondurien. Après une procédure judiciaire, il a été confisqué au profit de la Marine Nationale, intéressée par son parfait état, qui en a d'abord fait un bâtiment de soutien pour plongeurs, à Toulon notamment. Elle a finalement choisi de le transformer en profondeur, option qui peut s'expliquer par le vieillissement de la flotte: ses dix P400 (patrouilleurs de 400 tonnes) et dix autres patrouilleurs ont, pour la plupart, plus de vingt ans. Basé à La Réunion, qu'il rejoindra le 21 octobre, Le Malin succédera ainsi au P400 La Rieuse, retiré du service après 25 ans et vendu au Kenya. L'ancien bateau hors-la-loi sera alors devenu corsaire.

 

Source : Le Télégramme 06/05/2011

 

 

 

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Invité §Tro816rd

Je vais apporter une précision de taille. Les commandos Marine ne font pas partie des troupes de Marine.

Troupes de Marine = Armée de Terre

Commandos Marine = Marine nationale (fusiliers Marins).

 

Sans vouloir faire de sectarisme, chacun chez soi...

 

 

 

Le Commando Hubert : Les nageurs de combat de la Marine Nationale

 

 

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On rentre là dans le domaine des troupes de marine, avec l'un des cinq commandos-marine français, les "bérets verts", peut-être le plus prestigieux, celui qui fait le plus rêver et fantasmer, en tout cas sûrement le plus difficile d'accès...

 

 

Depuis la fin de la Guerre Froide, la France multiplie les opérations de maintien du droit international en différents points du globe. Dans ces interventions ultra-secrètes et délicates, les nageurs de combat du Commando Hubert se situent souvent aux avant-postes. Mais, si cette unité particulière de la Marine Nationale est devenue l'une des plus performantes du monde militaire, c'est aussi une unité très discrète.

 

Les hommes qui le composent, agissant souvent de façon déterminante lors de conflits, sont des militaires d'élite, à la fois force tranquille de dissuasion et guerriers de la paix.

 

En 1941, l'enseigne de vaisseau Philippe Kieffer, embarqué sur le vieux cuirassé Courbet immobilisé à Portsmouth, est impressionné par les exploits des premiers commandos anglais et réussit à former un bataillon de 250 fusiliers marins, brevetés commandos à l'école anglaise d'Achnacarry. Ce sont 177 de ces hommes qui seront les seuls français à débarquer le 6 juin 1944.

 

A la sortie de la guerre, la réorganisation de l'armée ne met pas en priorité ces unités particulières, fussent-elles glorieuses, mais Kieffer réussit, avant sa démobilisation à créer une école de fusiliers marins, commandos à Siroco.

 

C'est ainsi qu'en décembre 1947 est formé le Commando Hubert avec un modèle calqué sur l'organisation des troops britanniques avec 75 hommes brevetés parachutistes. Mais l'histoire a voulu qu'Hubert ne reste pas un commando comme les autres: En 1951, Claude Riffaud, un enseigne de vaisseau du Commando François, intègre Hubert qui s'est installé entre temps à Toulon. Lors d'un volontariat pour déminer les côtes du Languedoc, Riffaud et quelques uns de ses commandos vont "visiter" en palmant, un cargo ancré au large de Sète. C'est un succès total et l'aller-retour se déroule dans une discrétion absolue. Dès son retour, il parle de ce petit raid sous-marin au Commandant de l'école des fusiliers commandos qui le met au défi de faire sauter un câble téléphonique sous-marin. Là encore, c'est un succès. Avec l'accord de son chef, Riffaud transmet alors un mémorandum au chef d'état major de la Marine, l'Amiral Lemmonier, sur l'intérêt d'un corps d'hommes capables de réaliser des opérations sous-marines. Deux mois plus tard l'enseigne de vaisseau Claude Riffaud est détaché à Arzew pour créer une unité de nageurs de combat.

 

Avec des moyens de fortune, il parvient à créer le cours des nageurs de combat avant que les commandos ne rejoignent St Mandrier. Le choix de ce site par rapport aux autres commandos basés sur Lorient est lié à la possibilité de s'entraîner sans tenir compte des marées.

 

Le 30 mars 1953, les nageurs sont versés au commando Hubert dont Claude Riffaud prend le commandement. Le Commando Hubert version nageur est né.

 

Dès lors, l'histoire est lancée, et elle ne s'arrêtera plus, mais conçu au départ sans aucune stratégie d'emploi, Hubert se voit surtout limité à un rôle terrestre pendant un certain temps, jusqu'à ce que la Marine se rende vraiment compte du formidable outil qu'il représente et l'utilise comme il convient. Avec l'expérience il deviendra rapidement une unité d'élite et sera de tous les conflits.

 

* 1956 : Crise de Suez, Hubert débarque parmi les premiers.

* 1960 et 1961 : Le commando se voit confier la protection rapprochée du général de Gaulle durant le putsch de la guerre d'Algérie.

* 1962 : Il s'installe sur le porte-avions Dixmude.

* 1965 : Hubert déménage et s'installe dans l'anse du Canier sur la presqu'île de St Mandrier. C'est encore sa base actuellement.

* 1968 : Nouvelle intervention à l'Élysée pour protéger le président de la République durant les évènements de mai 1968.

* 1972-1975 : Nombreux exercices à l'île Longue (c'est le début de la Force Océanique Stratégique) et dans le Rhin.

* 1988 : Assaut de la grotte d'Ouvéa en Nouvelle Calédonie tenue par des rebelles indépendantistes ayant pris des gendarmes en otage. La mission fut un succès et c'est une des actions qui incitèrent à créer le Commandement des opérations spéciales en 1992.

* 1991 : Participation au Koweït aux opérations de déminage.

* 1992 : Reconnaissance de plages et de ports à Haïti durant la mission Hortensia.

Création du Commandement des opérations spéciales réunissant notamment les 5 commandos Marine dont Hubert.

* 1995 : Protection des installations de tir de Mururoa contre Greenpeace durant l'opération Nautile.

* 1997 : Mission Alba en Albanie pour récupérer des ressortissants et effectuer des reconnaissances de plages. Mission SFOR en Bosnie.

* 1999 : Mission KFOR en Macédoine et au Kosovo.

* 2000 : Capture d'un chef de guerre en coopération avec l'ECMC, le 13èe RDP et le 54ème régiment de transmission.

* 2001-2002 : Mission en Afghanistan

* 2003 : Exercice "Corsica"

* 2005 : Arraisonnement du ferry "Pascal Paoli"

* 2006 : Opération "Baliste" au Liban

 

Bien entendu, cette liste est très incomplète, les opérations secrètes faisant partie du paysage d'Hubert.

Mais il est à noter qu'en une période où les opérations de maintien du droit international fleurissent, et contrairement à ce qu'on pourrait penser, les commandos d'Hubert participent de plus en plus à maintenir la paix.

 

Le Commando Hubert est placé pour emploi sous l'autorité du COS (Commandement des opérations spéciales) crée en 1992.

 

Hubert est articulé en 2 compagnies :

 

* LA 1ère COMPAGNIE est opérationnelle et a pour vocation d'être déployée. Elle est composée de 50 nageurs et se divise en 5 sections (ou escouades) :

- La section A, cellule de commandement et de contrôle s'occupe du soutien opérationnel de la compagnie

- La section B a pour mission le contre-terrorisme maritime (CTM) et constitue l'équivalent du Groupe de combat en milieu clos (GCMC) de Lorient. Elle offre le pendant naval du GIGN avec qui elle travaille en étroite collaboration.

- La section C se compose des équipages de PSM (Propulseurs sous-marins) et d'équipes de maintenance. Elle a pour mission d'amener à partir d'un bâtiment de surface ou d'un sous-marin les équipes de nageurs de combat devant l'objectif.

- La section D est en charge de la reconnaissance et de l'appui. Ses membres sont des spécialistes en tir et en explosifs qui réalisent de la dérive sous voile et des opérations à la palme. Ils ont pour mission les reconnaissances sous-marines de chenal et de plage et ils s'occupent aussi de l'exploitation des matériels.

- La section E aligne les équipages des embarcations Hurricane (ou ETRACO)

* LA 2ème COMPAGNIE sert d'unité d'appui et travaille comme une base arrière. Composée de 30 personnes, elle est organisée en plusieurs subdivisions :

- Transmissions

- Énergie / propulsion

- Commissariat

- Entretien

- CDN (conduite des navires)

 

De plus, le commando aligne une unité navale, le Poséidon, bâtiment-base pour les nageurs de combat et les propulseurs lors des entraînements (14 marins, 200 tonnes, 40 mètres, 12 n%u0153uds)

 

LE MATERIEL UTILISE PAR LE COMMANDO HUBERT

 

* APPAREILS RESPIRATOIRES

- Actions Nageurs de combat: Oxygers à circuit fermé

- Actions Propulseurs: Oxymixgers ou DC-55

 

 

* PROPULSEURS Sous-marins

 

Vostock NG

Emportent 2 nageurs et 100 kg d'explosifs. Longueur: 6m ; largeur: 1m ; masse: 1 800 kg ; vitesse: 6 nds.

Les PSM peuvent être embarqués sur des bâtiments de surface mais aussi dans des conteneurs "valises" fixées sur le pont d'un sous-marin.

 

Tracteurs sous-marins

 

* EMBARCATIONS Semi-rigides

 

Hurricane : long: 7,33 m ; masse: 2,5 t.; Rayon d'action: 100 Nq ; équipage: 10 commandos + un pilote et un chef de raid ; mer force 5 maxi

 

EF avec moteur de 90 CV : long: 5 m ; rayon d'action: 60 Nq ; vitesse: 20 nds ;Masse: 800 kg ; équipage: 4 commandos + un pilote ; mer force 3 maxi

 

Futura avec moteur de 40 CV : long: 5 m ; Rayon d'action: 60 Nq ; Masse: 350 kg ; Vitesse: 12 nds ; Equipage: 6 commandos + un pilote ; Mer force 3 maxi

 

Kayaks de mer Nautiraid : vitesse: environ 2 nds ; rayon d'action: 10 nautiques.

 

* Bâtiment-BASE

 

A 722 Poséidon : long:40,5 m ; larg: 7,20 m ; déplacement: 200 t. ; vitesse: 13 nds ; équipage: 42 h.

Caisson de décompression et grue hydraulique

 

* ARMES D'INFANTERIE

 

- Revolvers Smith & Wesson

- PA P-226 avec laser ou lampe Surfire

- PM HK MP-5 SD 3 et A 5

- Fusils d'assaut G-3

- Famas

- M-16/M-203

- Fusils à pompe navalisés Remington 870

- Mitrailleuses légères Minimi

- Fusils de précision FR-F2

- MacMillan M-87

- etc...

 

Augustin Hubert, né le 5 mars 1918 à Nantes, était issu d'une famille d'officiers de carrière. Son père, officier d'infanterie, volontaire pour l'aviation, avait été tué en combat aérien au-dessus de Verdun, en 1917; il ne connut pas ce fils qui portait son prénom. En 1939. alors qu'il prépare son entrée à Saint-Cyr, Augustin Hubert est mobilisé dans le 5ème Régiment d'infanterie, à Maisons-Laffitte. Ses quatre frères plus âgés sont déjà dans l'armée ; Augustin Hubert, simple soldat, passe le concours d'admission au peloton d'E.O.R. Reçu en mai, il sera nommé aspirant le 25 août 1940 et immédiatement démobilisé. Durant toute cette première phase de la guerre, il n'aura fait que ses classes. Soucieux de servir la France, Augustin Hubert va s'engager dans les Chantiers de jeunesse. Peu après, toujours volontaire, il est affecté au chantier d'Afrique n°106, en Tunisie.

 

A la fin d'avril 1941, arrivé à Bir-BouRekba, il apprend rapidement à parler arabe. Il est enthousiasmé par son contact avec la population et les hommes de troupe locaux, et suit l'école de cadres des Chantiers de jeunesse. Avec le débarquement américain en Afrique du Nord, les événements s'accélèrent. Nommé chef de groupe. il est employé comme instructeur dans différents centres en Algérie. Accédant au grade supérieur en novembre 1943, il s 'inscrit volontaire pour des missions spéciales. Retrouvant a Alger deux de ses frères qui servent dans l'armée d' Afrique, il embarque à bord d'un cargo, le 25 décembre l943 en direction de l'Angleterre. Une entreprise qui ne se révèle guère concluante après quelques semaines passées à Londres. Arrivé plein d'enthousiasme, pensant être parachuté presque immédiatement en France, il découvre la rigueur des contrôles appliqué a tout nouvel arrivant, surtout en cette phase finale de la guerre. Cependant. après un séjour dans le camp des forces terrestres de Camberley, il se porte volontaire pour un commando. Il y est envoyé en mars 1944, avec le grade de sous-lieutenant. Rapidement affecté à une "troop" de 60 hommes sous les ordres du lieutenant Amaury, il rejoint à la fin de mars le camp de Werexhan, au pays de Galles. Le groupe est déjà sur-entrainé, et le premier cross, de 7 miles, est pour le jeune Hubert difficile à terminer ! Mais il s'accroche et, plus tard, fait partie des élus transférés à Creen Park, dans le Sussex. Immédiatement, il participe avec la " troop " d'Amaury à l'exercice de répétition de l'opération Overlord, sur les côtes d'Écosse, à Nairn. Ses dernières journées avant le Jour J se passent à étudier les cartes et photos de ce coin de l'Hexagone où il devra débarquer à la tête d'une sous-section parmi les premiers Français combattants.

 

Il participe à l'assaut contre le casino où semble s'être concentrée toute la résistance ennemie. Soudain, alors qu'il arrose méthodiquement la défense adverse de sa mitrailleuse, Hubert reçoit une balle en pleine tête, tirée par un " sniper " posté en embuscade sur les hauteurs du casino. Non loin de là, le capitaine-médecin Lion est abattu alors qu'il tente de faire une piqûre à un blessé vers lequel il avait rampé. Atteint mortellement à la tête, son corps ne sera retrouvé dans les dunes de Riva-Bella qu'après la reddition allemande, obtenue en quelques heures malgré la violence des combats.

 

Le lieutenant Augustin Hubert a été cité à l'ordre de l'armée de mer et fait chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume.

 

 

"Le métier le plus implacable que l'armée puisse vous offrir..."

 

Comme dans toute élite, il y a peu d'élus au royaume des nageurs de combat. Outre l'aspect physique, la qualité essentielle requise est la maîtrise de soi doublée d'une volonté farouche.

Tests médicaux poussés à l'extrême, examens physiques hors-normes, mise à l'épreuve constante, évaluation permanente, le parcours est long jusqu'au certificat de nageur de combat...

 

Le candidat désirant devenir nageur de combat doit tout d'abord être officier (Ecole Navale ou admissions parallèles) ou officier-marinier (Ecole de Maistrance, l'équivalent de sous-officier dans l'armée de terre) de nationalité française engagé volontaire dans la Marine nationale. Il y a au total deux séances de recrutement par an avec à chaque fois à peu prêt 16 candidats. Tous ses hommes sont sélectionnés sur dossier et seront jugés sur le physique et le mental. Ils devront passer de nombreux tests dans l'eau mais aussi sur la terre ferme notamment avec des épreuves de localisation, d'endurance avec charge sur le dos. Ils cherchent des hommes « rustiques » capables de gérer leurs capacités physiques.

 

Il doit également être qualifié fusilier marin (certaines exceptions sont faites pour les mécaniciens, médecins et infirmiers) et pour cela réussir le stage de formation d'une durée de cinq mois à l'école des fusiliers-marins de Lorient.

 

Ceci fait, il devra suivre une période de douze jours de tests au cours desquels il sera jugé sur ses qualités physiques et psychologiques. Viennent ensuite le Cours commando élémentaire (7 semaines), le passage du brevet de parachutisme (2 semaines à l'ETAP de Pau), puis le stage de perfectionnement commando (10 semaines).

 

Enfin, the last but not the least, le béret vert confirmé peut poser sa candidature pour la formation de nageur de combat pour peu qu'il ait servi pendant au moins quatre années dans la Marine Nationale, qu'il soit âgé d'au moins 21 ans et de 28 ans au plus et qu'il soit détenteur du brevet de plongeur de bord (5 semaines).

 

A l'issue d'une sélection des candidatures et de la présélection de 2 semaines au sein de l'école de plongée de Saint Mandrier, vient pour les rares élus (entre 5 et 10 par an...) le célèbre "cours nageur" qui passe pour être la sélection la plus exigeante de l'armée française... et de nombreuses autres.

 

LE COURS DE NAGEUR DE COMBAT (CNC) :

 

Formation mythique de l'armée française, parmi les plus dures et les plus exigeantes, le Cours de Nageur de Combat (CNC) a assuré jusqu'à ce jour la formation et l'entraînement de la totalité des nageurs de combat français. Le Cours fonctionne sous la responsabilité d'un lieutenant de vaisseau assisté de dix officiers et sous-officiers instructeurs. Le CNC dure 27 semaines réparties en trois phases principales:

 

Initiation à la plongée oxygène (11 semaines)

Les quatre premières semaines sont consacrées aux techniques de bases spécifiques de la plongée à l'oxygène pur, une semaine pour la démolition terrestre, trois semaines pour l'emploi tactique de l'appareil (changement de milieu, techniques d'immersion discrètes, travail sur les différents caps et bases du travail en binôme), et trois semaines de navigation sous-marine.

 

Apprentissage de la préparation d'une attaque NC (11 semaines)

4 modules:

- Six premières semaines sont consacrées à l'acquisition des techniques nécessaires à une attaque NC (approche sous-marine, pose d'une charge explosive et exfiltration)

- Permis bateau haute mer et formation au DC-55 avec un mélange à 60% d'oxygène.

- S'ensuivent deux grands exercices d'une semaine chacun mettant en pratique les acquisitions des six semaines précédentes, un à Toulon et l'autre autour de Porquerolles.

- Les trois dernières semaines sont quand à elles utilisées pour un exercice de synthèse dans l'Atlantique (marées).

 

Apprentissage spécifique aux NC (5 semaines)

Cette phase est divisée en 7 modules: démolition sous-marine, parachutage à la mer en ouverture automatique (charge et gaine EL 20), opération NEDEX, travaux sous-marins (levage de charge avec ballon, photographie, vidéo, méthodes de recherches) et déblaiement d'un chenal d'assaut, plongées profondes à l'air (-60 mètres) et plongées avec l'Oxymixgers (mélange 60% d'oxygène).

Le cours se termine par une série d'examens.

 

Ecole riche d'enseignements, mais aussi école de volonté, accumulation de fatigues et de souffrances, le CNC est aussi une école de confrontation avec soi-même, et avec les autres: Seuls 5 à 10 % des candidats initiaux recevront finalement leur certificat de nageur de combat.

 

D'après le Premier-Maître Michel Thil, Le CNC forme « des combattant d%u2019exception aux techniques commando, au sens noble du terme, capables de s%u2019adapter aux milieux aquatiques, terrestres et aériens et maîtrisant totalement leur environnement ».

 

A la formation de base viendront ensuite s'ajouter des qualifications supplémentaires: escalade, renseignement, pilotage de propulseurs sous-marins, maintenance des moteurs hors-bord, photographie, tireur d'élite, opérations maritimes, opérations aériennes (reconnaissance et balisage de landing ou dropping zone), agent d'exploitation, etc...

 

 

A l'issue du cours nageur et après l'obtention de la qualification de chuteur opérationnel, la poignée de nageurs brevetés rejoint Hubert.

Au long de sa carrière, le béret vert pourra faire acte de candidature pour le stage de chef d'équipe commando qui le consacrera en tant qu'officier-marinier. Il pourra ensuite prétendre successivement aux stages de chef d'escouade commando et de chef de mission commando.

Parallèlement lui seront ouverts divers stages, notamment celui de tireur d'élite, de chef-largueur, d'instructeur de corps à corps, de spécialiste des "trasoum" (travaux sous-marins), etc... Certains membres d'Hubert sont brevetés SOTGH (Sauteur Opérationnel Très Grande Hauteur) spécialistes de la dérive sous voile.

L'officier quant à lui restera moins longtemps en affectation au Commando Hubert (en général 2 fois 2 ans), et sera appelé à des fonctions différentes tout au long de sa carrière, notamment le commandement à la mer de bâtiments de surface, et le concours du Collège Interarmées de Défense (CID) qui lui ouvrira les portes des états-major.

 

Les élus sont rares: A peine une quarantaine de nageurs servent aujourd'hui au Commando Hubert.

Tous sont officiers ou officiers-mariniers (70 % sont maîtres ou premier-maîtres).

La moyenne d'âge est de 30 ans.

 

 

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Invité §Tro816rd

Je vais apporter juste une précision mais de taille:

 

Les commandos Marine ne font pas partie des troupes de Marine.

Troupes de Marine = Armée de Terre (ex coloniale) - Troupes conventionnelles déployables outre mer

Commandos Marine (et à plus forte raison de Cdo Hubert) = Marine nationale (fusiliers Marins) et forces spéciales donc pas le même boulot comme c'est très bien précisé plus bas.

 

Sans vouloir faire de sectarisme de bas étages... chacun chez soi.

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Invité §eus883sG

Le "Richelieu"

 

Une des plus grandes et des plus belles unités que la Marine française ait compté :

 

Longueur: 249 m

Largeur: 36 m

Tonnage à vide: 40000 tonnes

Tonnage à pleine charge: 46000 tonnes, cuirasse de 330 mm sur les flancs

6 chaudières, de 155000 à 179000 ch

Vitesse max: 32 noeuds

Armement principal: 2 X 4 de 380 mm (obus explosifs de 884 kg) et 3 X 3 de 152 mm

 

Il partageait avec les Rodney et Nelson britanniques la particularité d'avoir toute son artillerie principale sur la plage avant.

 

Mis en chantier en 1935 et lancé en 1939 il est quasiment achevé au moment où il part pour Dakar en juin 1940. Là bas il est torpillé par les britanniques pendant l'opération Catapult puis après le ralliement de l'Afrique aux FNFL, il part pour New York dans les chantiers de Brooklyn pour finir son armement, son artillerie anti-aérienne est notamment revue complètement. Les américains créent une chaine de montage rien que pour fabriquer ses munitions ! Il participe ensuite à des opérations en Norvège puis rejoint la flotte britannique dans le Pacifique. Il assiste à la capitulation japonaise en baie de Singapour.

 

Après la guerre il est utilisé en Indochine puis à Suez. Il est mis en réserve en 1959, désarmé en 1967 et démoli en 1968.

 

 

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Invité §sha101ar

Je relaie un message d'eustrefe qui souhaitait nous présenter la maquette du "Richelieu" qu'il a réalisé en 49 ans et plus de 10000h de travail !!!

 

Voici son histoire :

 

En 1947 j’ai 16 ans et je suis déjà pas mal bricoleur avec un père ajusteur et beaucoup d’outils a la maison j’ai fabriqué plusieurs petites maquettes de bateaux en bois. J’ai vu un jour une photo du Richelieu sur une revue je n’ai pas trouvé de plan . J’ai donc écrit au siège de la marine nationale rue royale en demandant où trouver un plan en modèle réduit pour faire une maquette du Richelieu. Il n'y avait pas de plan a cette époque là mais j’ai reçu une revue de la marine nationale consacrée au Richelieu où il y avait un plan vu de dessus et de côté de 32 cm. Vu les dimensions de ce navire voulant faire une maquette d’environ 75 a 80 cm j’ en déduis comme échelle au 1/300ème ..Impossible de transformer toutes les cotes de ce petit plan par manque de détail et aucun moyen de faire une coque sans aucune mesure de forme mais revue très précieuse dans l’ensemble qui m'a beaucoup servi par la suite car l’armement était celui après son passage a New York qui ne figurait pas sur le plan trouvé plus tard .C’est pour cela qu’il y a beaucoup de petits détails, l’armement complet, des petites échelles, la plage arrière...

A 17 ans étant apprenti ajusteur dans une grande usine textile une corderie a l’époque on apprenait le métier sur le tas.

A 18 ans toujours a la recherche d’un plans du Richelieu j’ai enfin trouvé un plan au 300ème avec une boite et toutes les feuilles de bois a découper pour la réalisation de cette maquette dans un petit magasin au Havre. J’ai donc commencé a faire cette maquette en bois et c’est la que l’idée m'est venue de la faire en métal. Mon père m'a dit "tu n'y arriveras pas". Les débuts furent très difficiles pour faire la coque, faire les membrures en tôle de 2 mm, les découper au burin comme sur le modèle en bois, il a fallu ensuite ajouter des barrettes tous les 5 a 6 mm sur tout le pourtour des membrures pour former l’ossature de la coque visible sur la photo n° 51 pour pouvoir souder le revêtement extérieur, c'est-à-dire la tôle extérieure de la coque, le tout étant soudé a l’étain . Les conseils de mon père me furent très précieux. La tôle de 2 mm : récupération dans les chutes a l’usine. Pour le reste il fallait des tôles beaucoup plus minces et surtout qui ne rouillent pas. A l’époque ce fut facile la tôle des boites de conserve françaises était de très mauvaise qualité, par contre les boites de conserve de l’armée américaine étaient de très bonne qualité et ne rouillaient pas facilement. Dans l’usine il y avait un dépôt de l’armée américaine je me souvient de boites de 5 kg de cornichon sucre, ça servait a faire des batailles rangées dans l’atelier et toute la construction de ma maquette est faite de ces boites.

Une fois la coque terminée pour toutes les superstructures il fallut faire beaucoup de pièces en acier, des gabarits pour pouvoir plier les tôles nettement sans arrondis dans les angles. Je me répète sans la revue reçue par le ministère de la marine cette maquette n’aurais pas tous ces détails. Pas de colle, tout est soudé a l’étain.

Il a fallu trouver beaucoup d’astuce pour ressembler un peu plus au vrai cuirassé, donner de la mobilité aux tourelles et aux télémètres, les deux tourelles quadruples de 380 tournent sur 180° et les tubes montent ou descendent, de même pour les trois triples de 152, les télémètres tournent sur 360°, les quatre hélices sont en bronze taillé dans la masse, de même que les ancres en fer taillées dans la masse.

 

Quoi dire de plus sinon qu’il a fallu énormément de patience et de volonté au cours des ans pour que cette maquette avance, avoir le courage de refaire les pièces jugées pas bonnes. Ce projet n’a pas été terminé, manquent les deux grues et catapultes a tribord et bâbord et les projecteurs sur la tour car hélas j’ai du être dans l’obligation de vendre cette maquette.

 

 

Les photos à suivre :

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Invité §Dah830fU

Citation :

Lettre C []

Commissaire : Les commissaires constituent le corps d'administration générale de la Marine. Corps navigant, ils sont conseillers du commandant en matières administrative, financière, juridique et logistique.

Les grades des commissaires sont :

 

commissaire de 3e classe (CR3), [] commissaire en chef de 1ère classe (CRC1), équivalent CV

 

commissaire général de 2e classe (CRG2), équivalent CA ;

 

Lettre O []

[]

Officier du corps technique et administratif de la marine (Octam) : Officiers de la marine, spécialistes de l'administration et du soutien des forces navales, experts dans les domaines de la gestion et de la logistique. Les grades et appellations sont :

officier de 3e classe (CR3), [] officier en chef de 1ère classe (CRC1), []

 

Intéressantes listes.

Je me demande (sans en être totalement sûre) si les acronymes ("CR*") attribués aux Octam ne proviendraient pas plutôt des commissaires ? :??: (voir topic "lettre C).

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Invité §Dah830fU

Lettre C

 

[]

Canot major (prononciation : canott') : []

 

Prononciation bretonne. Correcte pour "canot" tout court. ("Ce canott' est bien entretenu !").

Mais pour le canot-major, le breton ne s'y immisce pas ; et ça se dit "cano-major".

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Invité §Dah830fU

Lettre C

[]

Carré : Appellation, sur les bâtiments, des salles de repos et salles à manger des officiers et des officiers mariniers.

On peut avoir jusqu'à 7 carrés à bord :

 

carré de l'amiral

carré du commandant

carré des officiers supérieurs ("carré sup")

carré des officiers subalternes ("carré des sub")

carré des officiers mariniers supérieurs ("carré OMS")

carré des officiers mariniers ("carré OM")

[]

 

Pour celui des officiers supérieurs, on dit plutôt "carré des "OS".

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Invité §Dah830fU

Lettre C []

Couillonomètre : Terme employé par le personnel de passerelle et désignant familièrement l'instrument permettant de mesurer manuellement une distance sur l'eau. Le nom officiel de l'instrument est stadimètre.

[]

 

Le stadimètre est en effet un instrument de mesure des distances ; de fabrication étasunienne. Fourni par l'US Navy (en tant qu'accessoire) avec les bâtiments cédés, prêtés ou vendus à la marine, au cours des années '1950.

L'instrument correspondant, d'usage (et de fabrication) national(e), est le micromètre. D'emploi moins aisé que le stadimètre, car il se manipule en deux temps, avec une conversion, façon règle à calculer "circulaire", alors que le stadimètre donne le résultat en lecture directe.

 

Le terme argotique de couillonomètre se rapporte plutôt au micromètre qu'au stadimètre.

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