Restauration et mésaventures de ma 304S cabriolet

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il y a 42 minutes, Nar1955 a dit :

Le mariage et après…

Samedi 6 août 2022 - 5 h 30 : Aujourd’hui, c’est le grand jour pour les futurs jeunes mariés et pour Titine aussi. Mais pour que tout soit au top, je dois continuer à briquer la voiture de la mariée, la décorer et voir ce que je peux faire côté planche de bord.

11 h 00 : Je viens juste de finir le nettoyage complet de Titine et sa décoration.

 

 

Il est vrai que j’ai commencé la journée par un arrosage du jardin et quelques arrangements pour que les mariés puissent faire faire leurs photos dans un décors correct.

Je la déplace ensuite vers l’entrée du jardin pour qu’elle soit prête pour le départ. Vu qu’elle n’aime pas démarrer le nez en l’air à cause de la modification apportée sur le départ de l’essence du réservoir (Celui-ci se fait par le haut comme déjà expliquer il y a quelques années), je la gare dans le sens descente.

 

 

Je me garde une petite marge avant de renverser les jardinières pour le cas où Monsieur le démarreur ferait des siennes. Je n’aurai qu’à passer la quatrième, puis lâcher le frein à main pour imprimer le léger mouvement de rotation à la couronne du démarreur, rotation nécessaire pour qu’une dent du pignon du démarreur ne face pas de bisous à une dent de la couronne. Je sais que les bisous sont de circonstance aujourd’hui, mais ceux-là sont proscrits.

Vu l’heure, je n’ai plus le temps de m’occuper de la fixation de la planche de bord, car il faut que je me ravitaille et que je me change avant l’arrivée des mariés et de leur photographe.

13 h 30 : Le Toyota RAV4 noir du couple est là. Ils doivent donc être dans le jardin pour les photos.

 

 

C’est cet angin que je vais conduire quand nos deux tourtereaux rouleront à bord de Titine. Vous voulez quand-même pas que je fasse le trajet Priay Chalamont à pied quand même ? De plus, ils auront besoin de leur voiture pour rentrer chez eux après le mariage.

 

 

Les deux autres voitures sont la Yaris de Madame et mon Auris. La petite Peugeot est encerclée par les japonaises modernes, mais pour moi, c’est quand-même la plus mignonne de toute.

15 h 30 : Le marié est parti avec ma dulcinée et la photographe dans le RAV4. Quant à la mariée, malgré sa grossesse très avancée (6 mois), elle arrive à s’assoir à côté de moi dans Titine. Inutile de tenter de lui mettre la ceinture de sécurité, car vu qu’elle n’est pas à enrouleur (La ceinture…), il faudrait que je la détende à mort pour ne pas comprimer bébé. Après un démarrage réussi (Ouf ! Je ne lui ai pas fait le coup de la panne !) c’est donc à vitesse très modérée que je descends ma passagère jusqu’à l’église de Priay. Notre arrivée, très discrète, se fait avec la douce mélodie de la Cucaracha et sous les applaudissements de la famille et des amis déjà présents. Ma chère et tendre, qui n’est pas encore là (?), m’avait fait réserver une place à l’ombre de l’église pour que nos deux jeunes mariés n’aient pas le fondement transformé en sardine grillée lorsqu’ils reprendront Titine après la cérémonie. En fait, vu le peu de places de stationnement possibles autour de l’église, le marié a été obligé de se garer à Tataouine et le temps de revenir à pied, il n’a pas pu assister à l’arrivée de sa futur épouse.

16 h 15 : Nous sortons de l’église. Evidemment, Ra a continué sa course et les sièges, en pur skaï noir, se retrouvent directement éclairés par ses rayons brûlants. Je m’empresse de déplacer mon petit destrier de quelques mètres. Enfin, quand je dis je m’empresse, c’est sans compter avec Monsieur le démarreur qui a décidé de bouder. C’est donc discrètement que je tourne une dizaine de fois la clef pour que la dent du pignon du démarreur finisse par tomber en face d’un creux de la couronne. Bon ! Personne n’a remarqué quoi que se soit. Je peux donc placer Titine dans le peu d’ombre qui reste, presque contre le mur de l’édifice religieux.

16 h 40 : Il est temps de quitter les lieux pour rejoindre la salle des fêtes de Chalamont. De nouveau, je monte dans Titine dont les sièges ont de nouveau pris quelques degrés. Cette fois, ce fainéant de démarreur a bien voulu faire ce pourquoi il a été conçu. Pour éviter tout problème à Damien, je gare le petit cabriolet dans une impasse proche et dans le sens du départ. Je laisse tourner le petit 1300 afin qu’il n’ait plus qu’à passer la première pour partir. C’est lui qui sera en tête du convoi. De mon côté, je pars chercher le RAV4 accompagné de ma chère épouse qui est la seule à savoir où se trouve le Toyota.

Le temps de sortir cet engin du petit parking et de revenir vers le lieu de la cérémonie, et je vois Titine qui décolle de l’emplacement où je l’avais garée, suivi par toutes les autres voitures du cortège. Je me retrouve donc en dernière position. Pour éviter tout problème, nous prenons les chemins de traverse qui se trouve être aussi le trajet le plus court…

 

 

… et le plus bucolique puisque traversant champs et petites forêts.

 

 

Le convoi roule à tellement faible vitesse que ma dulcinée, qui est avec moi dans le RAV4, me dit inquiète :

-       « Tu crois qu’ils ont des problèmes avec Titine ? Je ne la vois plus… ! »

-       « Mais non ! Tant qu’on roule, c’est qu’ils ne sont pas arrêtés… ! »

Lapalisse n’aurait pas dit mieux. Cependant, arrivé au carrefour entre la D93 et la D93A, le convoi s’arrête. Comme je suis assez loin derrière, je ne vois pas trop ce qui se passe devant. Mais mon inquiétude est de faible durée puisque les voitures qui sont devant moi redémarrent. En fait, ce sont les pompiers et la maréchaussée qui ont fait stopper tout le monde pour faire la circulation au niveau d’un accident qui a eu lieu au niveau de cette intersection. Comme cela ne nous concerne pas, nous continuons notre chemin.

De temps en temps, malgré le niveau d’insonorisation du Toyota, j’entends la Cucaracha, ce qui prouve que nos jeunes mariés s’amusent comme des petits fous.

17 h 00 : Nous arrivons à la salle polyvalente de Chalamont. Titine est garée toute seule le long d’un mur du bâtiment.

 

 

Sandrine, la mariée, se dirige vers moi :

-       « Je crois que j’ai vidé ta réserve d’air pour le Klaxon car il fonctionne plus… ! »

-       « Quelle réserve d’air ? »

-       « Il s’est arrêté de fonctionner en arrivant ! Je me suis beaucoup amusé avec et il ne doit plus y avoir d’air… ! »

-       « Ben non, puisque c’est un compresseur qui fait marcher les trompes… ! »

Bon ! Inutile de lui expliquer le fonctionnement de la Cucaracha, d’abord parce l’apéro m’attends et que mécaniquement Sandrillon n’est pas très calée… ! C’est Damien ensuite qui vient vers moi. Je lui demande :

-       « Tout s’est bien passé ? »

-       « C’est parfait ! On a eu aucun problème à part qu’on t’a vidé ta bouteille d’air du klaxon. Sandrine a joué tout le long du trajet avec… ! »

-       « Ce n’est pas une bouteille d’air ! C’est un compresseur électrique qui envoi de l’air dans les trompes… ! »

-       « Je suis désolé… ! »

-       « Ne t’inquiète pas, je vais bien trouver ce qui cloche ! C’est le fusible qui a dû péter sans doute ? »

-       « Viens boire un coup… ! »

Ça, c’est une proposition qui ne se refuse pas, surtout qu’avec cette chaleur, j’ai le gosier comme les forges de Vulcain.

Cet apéritif est très bien organisé, car non seulement les amuses gueules sont au top, mais le jeune couple a invité une chanteuse et son guitariste pour l’ambiance. C’est donc accompagné de chanson plutôt style Amérique du sud que je commence à tailler la bavette avec le Diacre et un jeune qui s’intéresse à notre conversation. C’est là que j’apprends que le jeune en question n’est autre que le neveu de mon adjoint à la trésorerie du CMBA. Le monde est petit quand-même… ! Ce jeune est aussi passionné de voitures anciennes et je sens que je vais avoir de bons sujets de conversation avec lui.

17 h 15 : J’interrompt temporairement ma discussion car je m’aperçois qu’il y a une nouvelle séance photos des mariés avec Titine. J’en profite pour faire quelques clichés souvenir.

 

 

 

Après cette petite séance, je retourne à ma discussion pendant quelques minutes avant de rentrer dans la salle pour un bon repas et une soirée très festive. Un vrai bon mariage comme je les aime, avec des gens ultra sympathiques. Il faut dire que la moitié des personnes présentes sont Belges et que les Belges sont très accueillants et savent s’amuser.

Dimanche 7 août - 1 h 30 : Il est temps de rentrer à la maison. Madame et moi décidons de ne pas recapoter car il fait encore presque 20 degrés. De plus, comme j’aperçois la Grande Ours, Zeus n’est pas dans le coin et ne nous enverra pas son liquide favori. On pourra donc rouler serein. Nous nous installons à bord de Titine et je tente un démarrage. Bon ! Comme je m’y attendais, Monsieur le démarreur a commencé à piquer un roupillon. J’ai beau lui envoyer des ordres pour qu’il se bouge, rien à faire. Heureusement, j’ai toujours ma solution du ‘j’te tire, j’te pousse’ pour le réveiller. Madame est inquiète, même si elle sait que j’ai toujours une solution de derrière les fagots pour nous sortir d’un mauvais pas. Après quelques efforts physiques de ma part, le gros fainéant se trouve dans une position plus favorable et le petit 1300 démarre. J’allume les feux de croisement et ma fois, ils n’éclairent pas trop mal. Il faut dire que nous sommes deux à bord et que, peut-être, ça joue un peu sur la hauteur du faisceau. Ça, c’est sur le parking et jusqu’à la sortie de Chalamont où tout est éclairé. Mais après, c’est une autre paire de manche. J’ai l’impression que les feux de croisement éclairent un peu haut, ce qui m’empêche de distinguer clairement les bas-côtés à une distance raisonnable. Mais quand je passe en feux de route, c’est presque le trou noir. Les troncs d’arbres et les branches semblent bien éclairés, mais pas la route. Comme dans notre région, les sangliers, les renards et les chevreuils ont peu l’habitude de se percher à trois ou quatre mètres d’altitude (Ailleurs, je sais pas… !), j’ai peu de chance de les apercevoir à temps s’ils décident d’emprunter le plancher des vaches. Je repasse immédiatement en feux de croisement. Ce n’est pas top comme éclairage, mais je n’ai pas mieux. Heureusement, Titine est équipé avec les iodes de l’époque, c’est-à-dire jaunes. De ce fait, les quelques noctambules que nous croisons ne sont pas vraiment aveuglés.

1 h 55 : Nous sommes à la maison et Titine a réintégré son dortoir à côté de la CJ. Je ne remets pas la bâche de suite, car il est tard et que la météo a changé d’avis concernant les perturbations. Elles arriveront plus tard. Je peux donc rejoindre les bras de Morphée en toute quiétude.

8 h 00 : Je suis debout depuis une heure et j’ai commencé ma journée par arroser les quelques plantes qui sont à l’abri dans une serre. Je peux maintenant m’occuper de Titine et plus particulièrement de la Cucaracha. Titine est sous son carport avec toutes ses décorations, moins un ballon qui n’a pas résisté à la vitesse prodigieuse de… 70 km/h.

 

 

J’ouvre le capot après avoir défait les rubans qui partent des rétroviseurs jusqu’à la calandre. Je regarde côté fusibles.

 

 

Je vois en effet que la température a dû bien grimpée puisque l’isolant bleu de la cosse du fil qui alimente la Cucaracha a fondu (Schéma ci-dessous : borne P5). Quant au fusible, il a l’air en bon état.

 

 

Je débranche ensuite la cosse alimentant le compresseur (P1), juste pour voir si ce dernier est alimenté, sans le faire gueuler.

 

 

Je branche mon voltmètre sur la cosse retirée, place un bout d’isolant sous la jonction pour éviter que mon raccordement touche la masse si un plus 12 volts passe par là (Un court jus est si vite arrivé… !) et je lance un coup de klaxon.

 

 

A part le clac des relais, aucune tension n’arrive sur mon voltmètre.

 

 

Ouf ! C’est déjà une cause de non fonctionnement, sans que le compresseur soit immédiatement mis en cause. Il ne me reste plus qu’à remonter la chaîne des contacts pour trouver le responsable de l’extinction de voix de cette Cucaracha.

Je débranche le fil qui arrive sur la bobine du dernier relais (P2)…

 

 

 

 

… et comme juste avant, je redonne un coup de klaxon…

 

 

Cette fois, j’ai bien du jus. Ma bobine de relais est donc alimentée. Le coupable se situe dans l’entourage de ce relais. C’est souvent le cas dans des affaires judiciaires, le coupable est souvent un proche !

Je mesure la résistance de la bobine pour voir si elle est passée de vie à trépas…

 

 

 

« Même pas ça ! » Côté bobine, ça baigne ! Il me reste le contact et le jus qui arrive sur ce contact. Mais là, j’ai comme un manque de jugeote. Mon neurone d’électronicien confirmé est totalement endormi, ou en vacances quelques part aux Caraïbes ou dans un endroit idyllique. En tout cas, il est aux abonnés absents, remplacé par celui de ‘il faut démonter quelque chose à tout prix’. C’est donc naturellement que ce neurone me pousse à ouvrir le ventre de ce pauvre relais pour voir l’état des contacts.

 

 

Je ne vois rien d’évident. Je teste ces derniers en mesurant la résistance entre les grains lorsque j’appuie sur la palette mobile…

 

 

Mais tout va bien de ce côté-ci ! C’est là que je reçois mail du neurone en vacances qui me suggère de regarder si j’ai bien 12 volts qui arrivent sur l’autre contact.

 

 

-       « Je ne vois pas pourquoi il n’y aurait pas 12 volts puisque le fusible est bon ? »

-       « Mais triple buse ! Un fusible peut être bon, mais si le jus n’arrive pas dessus, ça marche pas… ! »

Mais quel gland je fais. Il a raison ce neurone. Je prends donc la tension au point P4 et…

 

 

Ben mince alors ! Pas de jus… ! Je mesure avant le fusible (P3)

 

 

 J’ai bien du jus à cet endroit ! Cette fois, je branche mon voltmètre à la sortie du fusible, sur la cosse dont l’isolant à fondu…

 

 

Ah ben là, j’ai plus rien ? Le fusible serait-il claqué sans que je ne le vois ? >Pour en avoir le cœur net, je mesure la résistance entre les deux bornes du support fusible.

 

 

Oups ! La résistance est infinie. Alors là ? Un fusible claqué qui parait bon, c’est du jamais vu ! Je retire l’élément douteux et… ‘Mais bon sang, mais c’est bien sur… !’.

 

 

Vous voyez ce que je vois ? Allez, un petit effort ! Toujours pas ? Le petit picot vert… ! Vous le voyez ?

 

 

Et là, méga compris… ! En fait, Sandrine a tellement joué avec la Cucaracha, que le contact entre le fusible et son support à surchauffé, faisant fondre en partie la pointe du fusible et le plastique vert, ce dernier passant à travers la zone métallique fondue. A partir de là, c’est ce téton en plastique qui est rentré en contact avec le support. Hors, tout le monde sait que le plastique est un super conducteur, n’est-ce pas ? C’est donc à partir de là que la Cucaracha s’est tue, faisant penser aux jeunes mariés que la réserve d’air était vide. Mais je ne peux pas leur en vouloir, car les contacts de ce type de support ne sont pas vraiment exempts de tout reproches… Oui ! Vous me l’avez déjà dit : « T’as qu’à changer de porte fusible pour en mettre un avec les fusibles actuels… ! ». Mais vous me connaissez. Comme je veux garder l’authenticité de Titine, je dois accepter les défauts.

La réparation est donc simple puisqu’il suffit de remettre un fusible neuf que je trouve dans la réserve qui trône dans la boîte à gants.

 

 

Que de temps perdu par manque de réflexion ! Le couché tard et levé tôt on sûrement contribué à la mollesse de mes neurones. Il faut dire que les Gremlins ont été particulièrement vicieux sur ce coup-là.

9 h 00 : Une fois le nouveau fusible en place, je donne un coup de klaxon rapide. Pas de soucis ! La Cucaracha fait de nouveau entendre le son harmonieux d’une de ses trompes. Une seule, car il est encore trop tôt pour laisser la mélodie se dérouler complètement. Je remonte le tout, c’est-à-dire le relais et la calandre et l’incident est clos.

 

 

Je peux passer à la réparation suivante à savoir : la modification des essuie-glaces. Ne trouvant plus de bras pour cabriolet, j’ai pris la décision de raccourcir ceux que j’avais acheté à Epoqu’Auto il y a quelques années. Ces derniers, bien que superbes, étaient destinés à une berline dont le pare-brise est beaucoup plus haut.

Mais avant de raccourcir mes bras actuels, il faut savoir de combien de centimètres et surtout, trouver des balais standards qui assureraient un balayage correct. En effet, il faut qu’au repos, le balai arrive le plus près possible du bord du pare-brise et lorsqu’il est vertical, ne pas dépasser le haut du pare-brise. Comme le bras trafiqué par Monsieur gougnafier semble bien remplir les deux conditions avec un balais de 350 millimètres, je vais essayer de faire plus propre avec les mêmes cottes.

Je commence donc par me diriger chez mon vendeur habituel pour trouver deux balais de la bonne dimension. Pour être sûr, je prends le modèle.

Une fois dans la boutique, je commence par essayer de trouver un balai qui fait 35 cm. Mais il y a une pléthore de balais de différentes longueurs, mais pas de 350 millimètres. Une vendeuse m’intercepte.

-       « Vous avez besoin d’aide ? »

-       « Oui ! Vous avez des balais de ce type ? »

-       « Pour quelle voiture ? »

-       « C’est pour ma 304 mais je ne pense pas que vous en ayez… ! »

-       « Pour 304, non ! Je vais voir chez les autres constructeurs. Vous avez la longueur ? »

-       « Oui ! 350 millimètres »

Elle regarde dans les différents présentoirs et s’arrête devant celui qui était censé être garni de l’objet recherché. Evidemment, c’est le seul qui est vide. Grrrrr ! Elle retourne au guichet et demande à un de ces collègue, qui aussitôt plonge le nez dans son bréviaire informatique. Au bout de dix minutes, il pense avoir dénicher ce que je cherche et se dirige vers le présentoir.

-       « La longueur ne suffit pas ! Il faut aussi que l’agrafe s’adapte au balai. »

-       « J’ai justement le bras et un balai avec moi… ! »

Il jette un œil et touche le rayon vide.

-       « C’est ceux-ci qui auraient bien été ! Ce sont des Magnum, et chez eux, il y a plusieurs adaptateurs fournis avec les balais. Mais là, j’en ai plus… ! »

J’ai presque envie de lui parler des Gremlins, mais il ne comprendrait pas.

-       « J’ai bien des 350 mm, mais pas avec la bonne attache… ! »

Je sens qu’on tourne en rond, quand soudain :

-       « J’ai des 355 mm pour une japonaise avec des agrafes qui pourrait peut-être être aller »

-       « On peut essayer… ! »

De là, il ouvre une boite, en extrait le balai. L’agrafe paraît correcte quand un autre vendeur l’intercepte.

-       « T’a regardé si l’agrafe était assez large pour y enfiler le balai ? »

Celui qui s’occupe de moi essaie, et en effet, le bout de plastique est trop étroit. Décidément, on ne va pas s’en sortir. Je suis sûr qu’à force de fréquenter cette boutique, j’ai dû y introduire des Gremlins qui commencent à faire leurs conneries dans tous les rayons. Le deuxième vendeur intervient de nouveau :

-       « Essaie de retirer l’agrafe et vois si tu peux pas la remplacer par celle que Monsieur à sur le balai qu’il a en main… ! »

Il essaie tant bien que mal d’extraire ladite agrafe mais n’y arrive pas. C’est de nouveau l’autre vendeur qui vient à sa rescousse et qui finit par retirer l’objet à remplacer. On essaie d’y mettre celle qui est encore accrochée à mon balai modèle, et pour une fois, ça colle. Je sens que cette fois, je vais pouvoir me tirer d’affaire.

-       « Je vous prends ce modèle et je ferai de même chez moi avec l’autre balai ! »

Là-dessus, je paie et rentre à la maison, content d’avoir un début de solution. Il me reste maintenant à raccourcir très proprement les deux bras chromés qui sont montés sur Titine. Oui ! Je sais ! C’est un scandale de modifier des bras chromés, mais je n’ai plus le choix.

Pour faire ça proprement, je décide de couper le bras à ras la partie maintenant l’articulation et le ressort, d’ouvrir les griffes qui maintiennent le bras, et de ressouder ce dernier entre les griffes ouvertes.

Je commence par ouvrir lesdites griffes.

 

 

Je scie ensuite le bras à ras…

 

 

Je test ensuite le bras de Monsieur gougnafier avec un nouveau balais. Je vous rappelle que ceux que j’ai achetés font 355 mm alors que celui qui équipait ce même bras auparavant ne faisait que 350 mm.

 

 

Et en effet, le balai sort de quelques millimètres de sa zone autorisée. Il faut donc que je ressoude le nouveau bras en retirant ces quelques millimètres de la cotte mesurée sur celui de Monsieur Gougnafier.

Comme repère, je prend le bas du bras et le téton qui sert à bloquer la griffe du balai.

 

 

Je trouve 185 millimètres. Je retire un centimètre pour être sûr.

 

 

Je plaque mon bras contre le reste qui est sous les griffes que j’ai ouvertes et je rabats légèrement celles-ci.

 

 

Cette fixation étant loin d’être solide, je prends mon poste de soudure à l’arc et soude les deux parties.

 

 

Comme à l’origine, les bras d’essuie-glaces de Titine sont noir, je donne un coup de bombe sur mon nouveau bras.

 

 

Une fois sec, je fixe mon balai avec l’agrafe récupérée sur le modèle, et remets le tout sur Titine.

 

 

C’est quand même mieux au niveau esthétique… Non ? Plus de trace de soudure contrairement à ce qu’avait fait Monsieur Gougnafier. Je contrôle la course de ce nouvel essuie-glace…

 

 

Il arrive presque au sommet du pare-brise sans se rapprocher trop du joint. C’est donc au top.

Je fais la même opération avec celui de droite. Une fois les deux balais en place avec leur nouveau bras, je trouve le résultat à la hauteur de mes espérances.

 

 

Je pense que je gagne au niveau esthétique…

 

 

… et surtout au niveau efficacité puisque les balais d’avant étaient ceux de 2cv et ils ne faisaient que 24 centimètres de longueur. Comme ils atteignaient aussi le haut du pare-brise, je gagne donc onze centimètres de balayage sur le bas. C’est loin d’être négligeable, n’est-ce pas ?

Bon ! Passons à la fixation de la planche de bord ! Comme il semble impossible de recoller le bout de plastique dans lequel passe la vis de fixation, à part inventer une vraie colle, ce qui n’est pas près d’arriver, mon neurone Mac Giver me suggère de fabriquer une patte métallique que je rivèterai avec la partie solidaire de la planche de bord. Je commence par découper un bout de zinc, car ce métal est très facile à travailler et qu’en plus, la dame en rouge ne l’aime pas. Je prends la cote en largeur… 

 

 

 

Je perce ensuite le trou pour la vis de fixation.

 

 

Puis je fais un autre trou pour le rivet. Je visse ma plaque sur la carrosserie et la présente sur le reste de la patte en plastique. Je perce un trou en me basant sur le trou que je viens de faire dans le zinc. Je passe ensuite mon rivet dans le trou du zinc et celui du plastique, et je pope le tout.

 

 

Le résultat est plus que satisfaisant. D’une part, ce n’est pas trop mal côté esthétique, mais en plus, c’est plus solide qu’à l’origine…

 

 

Voilà deux réparations qui me vont très bien. Il me reste encore ce foutu fainéant de démarreur à revoir ainsi que la position des phares (quand j’aurai reçu mes pièces), sinon, ce n’est que du bonheur…

Cool le mariage a été un succès!

Cool les bras!

Cool la planche!

Cool cool cool

C'est cool.

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il y a 39 minutes, Nar1955 a dit :

Tu as raison. Ce que je touche est dérisoire par rapport à ce que touche la maison d'édition. Mais je le savais...

Et oui. Et n'oublions pas qu'en France le prix du livre est imposé par l'éditeur, et il a une TVA préférentiel à 5,5%, sinon qu'est ce que ça serait???

 

Ma femme, professeur des écoles au demeurant, me faisait la réfléxion début juillet quand on est passé à mon ex magasin récupérer sa commande de livres pour l'école à la rentrée. Elle me disait à juste titre que les jeunes ne lisaient plus, mais quand on voit le prix des livres il n'y avait rien d'étonnant, un livre ado à 20€, et même un poche à 10 ou 12€ c'est fou. Qui dit poche dit livre édité depuis plus d'un an et qui s'est déjà vendu au prix fort en grand format.

[daniel762]

Il y a 16 heures, Nar1955 a dit :

Les mirons, ce sont les chats en argot de la région lyonnaise, et des mirons, il y en a quelques uns en liberté dans mon quartier. C'est un peu comme les Gremlins, sauf qu'ils sont nuls en mécanique eux...

 

Merci !

 

Et pour le mariage qui s'est bien passé !

Modifié 22 août 2022 par daniel762

[Nar1955]

Le réglage des phares.

Jeudi 25 août – 12 h 00 : Je reçois un mail m’informant que mes basculeurs de phare sont arrivés en relais Pickup. Je n’ai plus qu’à aller les récupérer.

Dimanche 28 août – 12 h 00 : En attendant les enfants et petits-enfants qui viennent pour casser la graine à la maison, je m’autorise quelques minutes pour mettre en place mes deux bouts de plastique que je suis allé chercher hier au relais.

 

 

Je recule un peu Titine pour avoir un peu d’espace et ouvre le capot.

 

 

« Pourquoi ouvrir le capot », me direz-vous ? Et moi de vous répondre : parce que je n’ai plus les doigts d’un nouveau-né pour passer ente le phare et le capot afin de faire sauter le crochet qui retient ledit phare et le mécanisme de réglage.

Je commence par le phare de droite sur lequel les Gremlins plastiquivores ont boulotté deux dents au basculeur.

 

 

Malgré ma réparation de fortune avec une rondelle qui aurait dû servir de circlips, je vois bien que, vu la position du bout de plastique obsolète et du support supérieur de l’optique, la vis de réglage est aussi utile pour placer le faisceau de lumière au bon endroit, que certains hauts fonctionnaires pour la bonne marche de l’état. En bref, elle ne sert strictement à rien (Sauf qu’elle me coûte moins chère que les hauts fonctionnaires.). Par contre, je ne vois plus la petite plaque ressort qui devait normalement bloquer les griffes du basculeur. L’aurais-je perdue ?

Bon ! Je fais sauter mon petit crochet de maintien du phare et je vois mieux le désastre.

 

 

C’est en plaçant le nouveau que je comprends mieux où se trouve le problème.

 

 

Le principe est très simple. Le bout de plastique blanc vient en butée sur un épaulement de la vis de réglage avec cinq petites griffes qui viennent se glisser dans la rainure précédente.

 

 

La patte métallique, solidaire de l’optique à travers laquelle passe les deux tétons, est plaquée sur ledit bout de plastique et maintenue en place fortement par le crochet et son ressort.

 

*

 

Les deux tétons du basculeur pénètrent dans les deux lumières de la patte. Le fait de basculer le basculeur (d’où son nom… !) fait sortir ces deux tétons de leur logement, poussant la patte vers l’avant, entraînant l’optique à éclairer plus bas (Position en charge…).

La vis de réglage permet à l’ensemble basculeur / patte de se mouvoir d’avant en arrière. Un serrage de la vis fait reculer l’ensemble, entrainant l’optique à éclairer plus haut. Desserrer cette vis entraine le faisceau vers le bas. C’est bête comme chou. Je me pose quand même les questions suivantes :

-        « A quoi pouvait donc bien servir la petite plaque ressort que j’ai perdue ? »

-        « N’y a-t-il pas nécessité de placer un clips à l’arrière du basculeur afin d’éviter aux griffes du basculeur de supporter tous les efforts ? ».

En fait, je me demande si j’ai bien monté l’ensemble et si j’ai bien toutes les pièces. Je regarde sur l’autre phare et je m’aperçois que le basculeur, qui est en plastique de couleur sombre (Je n’ai pas dit noir, je ne veux pas être accusé de racisme…), est monté exactement de la même façon que celui que je viens de changer. Cela ne veut pas forcément dire que c’est bien, mais comme ça fonctionne à gauche, il n’y a aucune raison que cela ne fasse pas de même à droite (Ce n’est pas comme en politique… !).

J’essaie de manœuvrer mon bout de plastique et je constate qu’en effet, l’optique est orientée un peu plus bas ou un peu plus haut suivant la position de ce petit accessoire. Il ne me reste plus qu’à régler la hauteur des phares pour que ces derniers n’éclairent plus la voie lactée. Mais pour ça, je dois attendre qu’il fasse plus sombre, car de jour, le faisceau a très peu de chance d’être visible. De plus, les enfants viennent d’arriver et je vais pouvoir attaquer l’apéro…

21 h 05 : La marmaille a quitté les lieux et je peux passer à la phase réglage de la hauteur des phares. Je place Titine face au portail, là où sont encore placés les deux bouts de scotch qui ont servi aux réglages de ceux de la CJ, puis j’allume les feux de croisement, tout en laissant tourner le petit 1300. Inutile de vider la batterie si le réglage s’avère trop long.

 

 

Bon ! Comme je m’y attendais, j’ai un œil qui regarde la lune, et l’autre les trous de rats. Mais avec l’aide d’un tournevis qui traîne dans le coffre, je sers la vis de droite et desserre celle de gauche.

 

 

Cette fois, le réglage en hauteur me semble bien dans les clous et sans rencontrer de difficultés particulières. Il faut dire que les Gremlins sont peut-être au pieu à cette heure-ci ! A moins qu’ils ne me préparent un coup de Jarnaque. Mais ne soyons pas pessimiste et voyons ce que donne un essai sur route.

Je sors Titine et commence à rouler. Pour cet essai, je décide de ne pas retirer la capote, car je suis persuadé que trop de manœuvres finiront par nuire à la tenue de la lunette arrière qui, je le rappelle, est en PVC plus ou moins souple.

Je sais qu’en allant sur Chalamont, je vais passer par des zones boisées et empruner de belles lignes droites. Le pied pour un essais d’éclairage ! Je commence par rouler en feux de croisement et sincèrement, la différence est flagrante entre l’avant et l’après réglage. A présent, je vois nettement les bas-côtés de la route et ceci, à une distance qui me semble être dans les normes (autours des 30 mètres).

 

 

Voyons ce que ça donne en feux de route… !

 

 

Cette fois, il n’y a pas photo (Même si j’en prends une pour vous faire voir…). Je n’éclaire plus la cime des arbres, et les côtés de la route sont bien éclairés jusqu’à une distance très respectable. Bon ! Il est vrai que ce n’est pas l’éclairage de l’Auris, mais je vous rappelle que Titine est équipé de phares jaunes et que de ce fait, l’impression d’être sur un stade olympique de nuit et en pleine compétition, n’est pas au rendez-vous. Mais juste un petit détail pour ceux qui me pousseraient à passer en phares blancs : En jaune, on éblouit moins les usagés que l’on croise, et par temps de pluie, ces feux sont beaucoup plus efficaces. En effet, cette couleur offre le meilleur coefficient de pénétration dans l’air humide et on est aussi plus visible pour les autres usagers de la route. Ça, c’est juste pour que vous sachiez qu’en jaune, je ne suis pas has-been… Et pour les ceux-ce qui pensent que je n’ai pas le droit vis-à-vis du code de la route et de la réglementation, je leur réponds que, Titine étant une voiture ancienne ayant été homologuée avec des phares jaunes, j’ai le droit… Na !

Je suis donc content du résultat. Mais tout en roulant, je me rends compte que quelque chose d’autre cloche. Cela n’a rien à voir avec l’éclairage, mais connaissant bien mon petit cabriolet, je perçois un bruit très suspect. C’est une sorte de ronflement sourd et grave que je n’avais jamais remarqué jusqu’à présent. Il faut dire que je roule très peu avec la capote relevée et que, de ce fait, les bruits changent radicalement. Mais là, cette sonorité de baryton ne me dit rien qui vaille. J’essaie tant bien que mal de définir le lieu d’où provient ce ronflement (Un Gremlins qui dort ?). Malgré une oreille à moitié sourde et l’autre qui n’entend presque plus rien, je crois pouvoir définir que ça vient de l’arrière. J’élimine donc le cardan dont le soufflet présente une légère fissure. De plus, comme ce dernier est récent, cela m’étonnerait fort qu’il soit déjà passé de vie à trépas. Que reste-t-il ? Un pneu mal gonflé ou endommagé ? Un roulement de roue HS ? Une roue mal serrée ? Le pot d’échappement ? Je procède par élimination.

Pour le pot d’échappement, je profite d’une descente pour passer au point mort. Titine ne change pas d’allure et le bruit ne change ni d’intensité, ni de fréquence. Je lance un coup d’accélérateur : Rien ne change ! Le pot est donc éliminé des suspects potentiels car ce son n’a rien à voir avec le régime moteur.

Un pneu endommagé ? Je ne vois pas pour quelle raison, puisque je n’ai pas fait de tout terrain avec Titine, ni fait du saute trottoir sauvage. J’élimine… !

Un pneu mal gonflé ? La pression était correcte et stable sur les pneus arrière lors du dernier contrôle. Je n’élimine pas complètement. Je vérifierai ça quand même dès que possible.

Une roue mal serrée ou en phase de desserrement ? Je ne vois pas pourquoi car les roues ont été serrées avec la clef dynamométrique chez mon vendeur de pneu. J’élimine ce coupable temporairement.

Un roulement de roue HS ? Ah ! Voilà un bon candidat merdique. J’ai déjà ouï ce son étrange et disgracieux sur ma R12 et sur une de mes R21 (Avec sifflement en sus sur cette dernière…). Je vais orienter mon enquête vers ce coupable potentiellement sérieux dès que possible.

21 h 40 : Je suis de retour à la maison, content de ma réparation côté phares, mais inquiet quant au responsable de cette sonorité étrange. Comme je m’en doutais, les Gremlins ont sans doute encore frappé. Ils sont comme les taons.

 

 

Plus vous les chassez, et plus ils reviennent vous harceler jusqu’à ce que vous les aplatissiez à grands coups de godasses. Ça, c’est valable pour les taons, car pour les Gremlins, je n’ai jamais pu en chopper un… ! Sales bêtes va… ! 

Cette fois, ce n’est donc pas que du bonheur, mais quand même ! un peu de mécanique va me faire du bien. Ça me manquait… !

 

 

 

 

[ardennes3]

Bonjour

la fête continue, on ne s'ennuie pas

[daniel762]

Maintenant que tu as réglé les phares, tu vas pouvoir faire la lumière sur cet autre problème...

[Nar1955]

il y a 21 minutes, daniel762 a dit :

Maintenant que tu as réglé les phares, tu vas pouvoir faire la lumière sur cet autre problème...

Pas mal trouvé... ! Bravo !

[JMF67]

Hello 

Je profite de ce dernier sujet pour évoquer un truc qui me tient à coeur au niveau des phares jaunes, pour moi nos voitures anciennes sont nées avec cette spécificité, cela fait partie du regard qu'elles nous portent lorsque l'on les bichonne, sans ce jaune le regard est triste comme si l'âme de la voiture s'était échappé. 

Voir l'exemple ci-dessous une R8 Gordini sans ce jaune est triste à mourir, jamais je n'enlèverai mes ampoules jaunes j'aurais l'impression de tuer ma compagne de route.

C'était la séquence émotion non de d'Zeus 

Modifié 31 août 2022 par JMF67

[chester]

Et que dire des alfa, voir des behemes !

Un Bertone rouge avec ses 4 optiques jaunes, c'est 😍

[Phify]

Pareil sur la Ponton de mon arrière grand père. Et je pense y passer sur ma 4L. Elle est de 92, donc pas de phares jaunes d'origine, mais ça a existé sur ce modèle, et c'est bien plus sympa !

 

Et avec ton explication sur l'intérêt des phares jaunes, Nar, je comprends mieux pourquoi notre R21 avait des phares blancs d'origine, mais des anti-brouillards jaunes !

[Phify]

Pareil sur la Ponton de mon arrière grand père. Et je pense y passer sur ma 4L. Elle est de 92, donc pas de phares jaunes d'origine, mais ça a existé sur ce modèle, et c'est bien plus sympa !

 

Et avec ton explication sur l'intérêt des phares jaunes, Nar, je comprends mieux pourquoi notre R21 avait des phares blancs d'origine, mais des anti-brouillards jaunes !

[daniel762]

Il y a 2 heures, Phify a dit :

Pareil sur la Ponton de mon arrière grand père. Et je pense y passer sur ma 4L. Elle est de 92, donc pas de phares jaunes d'origine, mais ça a existé sur ce modèle, et c'est bien plus sympa !

 

Et avec ton explication sur l'intérêt des phares jaunes, Nar, je comprends mieux pourquoi notre R21 avait des phares blancs d'origine, mais des anti-brouillards jaunes !

 

Ca ce n'est pas d'origine, AMHA d'origine elle était en tout jaune mais les ampoules de phares ont été remplacées par des blanches, comme je l'avais fait à l'époque sur ma R 19.

[Ze Fifi]

A l'époque certains avait anticipé et roulaient en blanc avant le changement de réglementation en étant hors la loi, et le jour où le blanc a été autorisé bon nombre de personnes ont viré le cache jaune de leurs ampoules. Le Hic du truc c'est que cela marchait pour les phares équipé d'ampoules jaunes mais pas pour les optiques où c'était la glace qui était teinté. C'était le cas sur ma 205 Gti qui s'est retrouvé en phares blancs mais longues portés jaunes car il fallait changer l'optique pour les remplacer par du blanc 

[Nar1955]

Pour continuer sur le sujet du jaune et blanc, il y avait le rouge et le noir de Stendhal, en rouge et noir de Jeanne Mas, black or white de Michael Jackson, mais le jaune ou blanc de nos anciennes fait toujours polémique. Je me souviens même que dans ma jeunesse, les véhicules d'outre Manche étaient équipés de phares presque orange. Ils étaient très repérables de nuit sur nos routes peu fréquentées à l'époque. Même nos bandes sur la route étaient à l'unissons de nos phares (Bande jaune, défense de doubler, comme disait le code de la route ou le Chinois qui ne voulait pas de jumeaux). Ce qui est sûr, c'est que lorsque nous croisions d'autres véhicules étrangers, nous en prenions plein la poire avec leurs phares blancs. D'ailleurs, j'ai trouvé l'article suivant en fouillant sur le Net.

Un compte-rendu de l’Académie des Sciences de 1934 (tome 199 selon certaines sources) traitant notamment d’optique physiologique et de la teinte jaune des lumières de phares maritimes et d’aviation, mentionnait ceci : « Les observations faites par les usagers, et particulièrement par ceux qui ont une éducation scientifique, montrent que le projecteur éclairé en lumière jaune éblouit moins que la lumière blanche, et que lors de la rencontre entre deux automobiles, la durée de la période de réadaptation de l’œil après éblouissement est notablement diminuée. La lumière jaune donne lieu à une moindre quantité de lumière réfléchie sur le brouillard en temps de brume, ou sur les gouttelettes liquides en temps de pluie. Elle paraît augmenter la valeur des contrastes et réduire ainsi la fatigue oculaire. »

 

CQFD (Ce Qu'il Faut Défendre...). Dès lors, ma décision est prise: Boutons hors de nos anciennes ces phares blancs éblouissants et terne, et que vivent les phares jaunes (et non pas les bar Jo...)

[daniel762]

Il y a 17 heures, Ze Fifi a dit :

A l'époque certains avait anticipé et roulaient en blanc avant le changement de réglementation en étant hors la loi, et le jour où le blanc a été autorisé bon nombre de personnes ont viré le cache jaune de leurs ampoules. Le Hic du truc c'est que cela marchait pour les phares équipé d'ampoules jaunes mais pas pour les optiques où c'était la glace qui était teinté. C'était le cas sur ma 205 Gti qui s'est retrouvé en phares blancs mais longues portés jaunes car il fallait changer l'optique pour les remplacer par du blanc 

 

De même pour ma R 19, heureusement le FDO qui m'avait arrêté début 1993 a bien voulu après discussion admettre que c'était parfaitement légal.

[daniel762]

Il y a 22 heures, Nar1955 a dit :

Pour continuer sur le sujet du jaune et blanc, il y avait le rouge et le noir de Stendhal, en rouge et noir de Jeanne Mas, black or white de Michael Jackson, mais le jaune ou blanc de nos anciennes fait toujours polémique. Je me souviens même que dans ma jeunesse, les véhicules d'outre Manche étaient équipés de phares presque orange. Ils étaient très repérables de nuit sur nos routes peu fréquentées à l'époque. Même nos bandes sur la route étaient à l'unissons de nos phares (Bande jaune, défense de doubler, comme disait le code de la route ou le Chinois qui ne voulait pas de jumeaux). Ce qui est sûr, c'est que lorsque nous croisions d'autres véhicules étrangers, nous en prenions plein la poire avec leurs phares blancs. D'ailleurs, j'ai trouvé l'article suivant en fouillant sur le Net.

Un compte-rendu de l’Académie des Sciences de 1934 (tome 199 selon certaines sources) traitant notamment d’optique physiologique et de la teinte jaune des lumières de phares maritimes et d’aviation, mentionnait ceci : « Les observations faites par les usagers, et particulièrement par ceux qui ont une éducation scientifique, montrent que le projecteur éclairé en lumière jaune éblouit moins que la lumière blanche, et que lors de la rencontre entre deux automobiles, la durée de la période de réadaptation de l’œil après éblouissement est notablement diminuée. La lumière jaune donne lieu à une moindre quantité de lumière réfléchie sur le brouillard en temps de brume, ou sur les gouttelettes liquides en temps de pluie. Elle paraît augmenter la valeur des contrastes et réduire ainsi la fatigue oculaire. »

 

CQFD (Ce Qu'il Faut Défendre...). Dès lors, ma décision est prise: Boutons hors de nos anciennes ces phares blancs éblouissants et terne, et que vivent les phares jaunes (et non pas les bar Jo...)

 

Ca rejoint ce que j'ai pu lire dans des articles d'époque sur le sujet, et qui a conduit à l'obligation des phares jaunes en 1937 (octobre, à vérifier) et en 1939 pour tous les véhicules en circulation. Mais du coup si tu veux respecter l'origine, ce sont bien les phares jaunes qu'il faut monter sur les voitures d'avant 1937 (octobre, à vérifier)...

 

 

 

Modifié 8 septembre 2022 par daniel762
Fautes de frappe.

[philippe25110]

J'ai des jaune sur ma Mathis de 1933, je pense les remettre en blancs... Il faut que je trouve 2 ampoules blanches en 6v...

[Phify]

Le 06/09/2022 à 19:02, daniel762 a dit :

 

Ca ce n'est pas d'origine, AMHA d'origine elle était en tout jaune mais les ampoules de phares ont été remplacées par des blanches, comme je l'avais fait à l'époque sur ma R 19.

C'est ce que je pensais aussi au début, mais comme elle était d'origine italienne, c'était apparemment d'origine, les phares jaunes n'étant pas obligatoires au-delà des Alpes (au moins en 91 quand elle a été vendue)...

Je ne saurais pas retrouver ma source car ça date, mais je suis assez sûr de ce détail.

[daniel762]

Si elle est d'origine italienne c'est possible, certains pays à phares blancs autorisaient les antibrouillards jaunes. A juste raison d'ailleurs, car ils sont plus efficaces que les blancs.

[Nar1955]

Dans les années 60, il n'y avait que les Français et les Anglais pour avoir des phares jaunes. Les autres pays européens étaient en blanc. Ce sont mes souvenirs de vacances qui me font dire ça. Je me rappelle que lorsque l'on croisait un étranger, on disait qu'il nous éblouissait. C'était d'ailleurs à ça que l'on reconnaissait les voitures étrangères qui circulaient en France et les voitures françaises à l'étranger (peu nombreuses à l'époque).

Modifié 24 septembre 2022 par Nar1955

[daniel762]

Il y a 4 heures, Nar1955 a dit :

Dans les années 60, il n'y avait que les Français et les Anglais pour avoir des phares jaunes. Les autres pays européens étaient en blanc. Ce sont mes souvenirs de vacances qui me font dire ça. Je me rappelle que lorsque l'on croisait un étranger, on disait qu'il nous éblouissait. C'était d'ailleurs à ça que l'on reconnaissait les voitures étrangères qui circulaient en France et les voitures françaises à l'étranger (peu nombreuses à l'époque).

 

Les Anglais avaient des phares blancs, mais beaucoup d'entre eux passaient un vernis jaune dessus lorsqu'ils venaient en France.

[Darwin17]

Bonjour.

 

Bien que n'intervenant pas ou peu, je suis ce sujet depuis le début et m'inquiète que l'on n'ai plus de nouvelles de Nanar et Titine !

[Diabolo]

Le 09/10/2022 à 08:53, Darwin17 a dit :

Bonjour.

Bien que n'intervenant pas ou peu, je suis ce sujet depuis le début et m'inquiète que l'on n'ai plus de nouvelles de Nanar et Titine !

24 septembre - 9 octobre... C'"est vrai qu'il est discret sur le forum ces derniers temps, notre ami @Nar1955!

On va faire quelques appels du pied pour avoir de ses nouvelles (et celles de Titine par la même occasion)

⬇⬇⬇

Le 31/08/2022 à 10:11, Nar1955 a dit :

Mais tout en roulant, je me rends compte que quelque chose d’autre cloche. Cela n’a rien à voir avec l’éclairage, mais connaissant bien mon petit cabriolet, je perçois un bruit très suspect. C’est une sorte de ronflement sourd et grave que je n’avais jamais remarqué jusqu’à présent. Il faut dire que je roule très peu avec la capote relevée et que, de ce fait, les bruits changent radicalement. Mais là, cette sonorité de baryton ne me dit rien qui vaille. J’essaie tant bien que mal de définir le lieu d’où provient ce ronflement (Un Gremlins qui dort ?). 

Alors ce Gremlin qui pionce, retrouvé ?

[RNFORD]

Des news des news ds news des news stp @Nar1955

 

[Darwin17]

Bonjour,
 

Je fait remonter le topic car il devient inquiétant de ne pas avoir de nouvelles !

Suis peut-être paranoi mais là ?! 

[Ze Fifi]

Pas de visite depuis le 24/09, espérons que c'est seulement un Gremlin qui s'en est pris à l'ordi.

[Nar1955]

Salut les amis... Mais non, aucun Gremlins ne m'a grignoté. Mon silence est simplement dû à une interruption de bricolage et de sortie avec Titine pour raison pro. J'ai passé 4 semaines pleine en région parisienne, région où Titine de serait pas la bienvenu à cause de la circulation intensive. Je suis de retour pour 3 semaines et j'ai bien l'intention de retourner à mon passe temps favori: La chasse au Grimlins titinesques dont l'un d'entre eux me prends vraiment le chou... Je vous promets de revenir bientôt...

[Ze Fifi]

 la chasse aux Gremlins va reprendre.

[daniel762]

Le 22/10/2022 à 10:20, Nar1955 a dit :

Salut les amis... Mais non, aucun Gremlins ne m'a grignoté. Mon silence est simplement dû à une interruption de bricolage et de sortie avec Titine pour raison pro. J'ai passé 4 semaines pleine en région parisienne, région où Titine de serait pas la bienvenu à cause de la circulation intensive. Je suis de retour pour 3 semaines et j'ai bien l'intention de retourner à mon passe temps favori: La chasse au Grimlins titinesques dont l'un d'entre eux me prends vraiment le chou... Je vous promets de revenir bientôt...

 

Ouf, on est rassurés ! 

Tu es de retour, et les Gremlins aussi...

[Nar1955]

Salut à tous.

J'avais bien une galère à vous raconter, mais je souhaitais ne vous la présenter que lorsque j'aurai résolu un problème récurent. Seulement voilà, ce problème m'a pris beaucoup de temps, et à l'heure actuelle, J'entrevois seulement un début de résultat. Positif ou négatif ? Ca, c'est une autre histoire. En attendant, je vous fais part de celle que Diabolo attendait, c'est à dire celle du Gremlins qui pionçait...

[Nar1955]

Quel est ce bruit suspect ?

 

Mercredi 31 Août 2022 – 15 h 00 : Je viens de faire une sieste et la chaleur est telle que tout travaux de jardinage risque de se transformer en travaux forcé sous le soleil d’été de la Guyane. Comme j’ai la pêche, et que ce serait dommage de gâcher toute cette énergie, je décide de partir à la chasse au gremlins, responsable de ce bruit lugubre détecté lors de ma dernière sortie.

Malgré une petite surdité relativement précoce de l’oreille droite qui a commencé il y a une soixantaine années, m’empêchant de détecter avec précision le lieu d’où émane tout bruit suspect, il me semble, au premier abord mais sans certitude, que ce ronflement proviendrait de l’arrière de Titine (C’est aussi précis qu’un reportage de BFM TV ou un discours de la Ministre du travail). La fréquence de celui-ci semblant être proportionnel à la vitesse de Titine, j’en déduis qu’il s’agit du cri d’agonie d’un roulement de roue. Je commence donc par lever mon petit destrier pour retirer la roue arrière gauche. Avant de tomber cette dernière, je lui imprime quelques mouvements de rotation et je prête l’oreille pour ouïr si ce ronflement est issus de ce roulement. Bof ! Je n’entends rien de transcendant… Par acquis de conscience, je retire le cabochon cache poussière qui sert en même temps à retenir la graisse dudit roulement…

 

 

Beurk de chez Beurk… La matière brune que mes yeux, avertis et pas du tout émerveillés, perçoivent ne ressemble plus trop à une graisse efficace. Sur le moment, je me demande si cette matière, plus proche d’un bonbon caramel très mou que d’un produit hydrocarbure destiné à la mécanique, n’a pas été récupéré dans une très vieille demeure médiévale. Elle semble juste bonne pour graisser les roues d’un vieux char à bœuf à l’époque ou les roues ne faisait même pas un tour par seconde. Après un bref calcul, si Titine roule à 90 kilomètres/heure, la vitesse de rotation passe à 13 tours par seconde. N’ayez crainte, je ne vous bassinerai pas avec la démonstration.

Je vais retirer cette immonde mélasse pour la remplacer par une graisse plus contemporaine. Je me demande si pour tout nettoyer, je ne vais pas retirer le tambour de frein ? Pour ça, rien de plus simple : Il suffit de retirer les deux petites vis qui le maintiennent en place…

 

 

… et de tirer sur le tambour.

Bon ! Evidemment, c’est très simple sur le papier. Seulement dans la réalité, je me heurte à des difficultés. La première, concerne la deuxième vis de maintien. Si la première était relativement propre au niveau de son emprunte, Ce n’est pas du tout le cas pour la deuxième…

 

 

Cette dernière ne ressemble plus à rien. Cette fois, je ne peux accuser personne d’autre que moi, car il me semble avoir déjà démonter cette partie de Titine et donc, c’est moi qui aie remonté cette vis. Mais là, mon neurone mémoire vient de me susurrer à l’oreille que mon ami Michel, le témoin de mon mariage, m’avait refilé un petit sachet contenant de nouvelles vis. Illico, je fouille dans la boite à gants sur les conseils de ce même neurone, tout en faisant gaffe de ne pas trop bousculer Titine, celle-ci étant posé sur un cric.

Eurêka ! Je les ai trouvées, bien rangées à la place que mon neurone m’avait indiquée.

 

 

Je peux donc retirer la vis trépassée (voir trépanée puisque c’est sa tête qui a morflé) et cela, sans prendre beaucoup de précautions. En bref, en utilisant la méthode d’ultime secours qui consiste à faire une empreinte sur la périphérie de la tête avec un pointeau, puis de placer en biais ce dernier dans ladite empreinte, et frapper avec un marteau dans le sens du desserrage. Comme ces foutues vis ne sont pas bloquées à mort, l’opération est un succès. Evidemment, inutile de vous dire qu’après cette manip, la vis est devenue inutilisable. D’ailleurs, je me demande si ce n’est pas ce que j’avais fait la dernière fois ? Comme à l’époque je n’avais pas de vis de rechange, j’ai dû remettre celle que je venais de bousiller, tout en la serrant comme je pouvais.

Après quelques difficultés dû aux garnitures de frein qui ne voulaient pas me rendre mon tambour, j’arrive à retirer ce dernier.

 

 

Bon ! Les garnitures ne sont pas de la première jeunesse, mais il reste encore suffisamment de matière pour ne pas envisager un remplacement immédiat. Il n’y a pas non plus de suintement au niveau des cylindres récepteur. Je peux dire que côté freins, c’est top…

Par contre, côté roulement, le caramel mou qui le recouvre ne m’inspire pas, mais alors pas du tout… Je commence par le titiller avec un tournevis, et je m’aperçois que sa consistance est plus proche du carambar qui colle aux dents, que du caramel mou. Je commence par en retirer des morceaux…

 

 

En voyant ce qui traine sur mon morceau de journal, je me demande comment cette matière infâme peut amener de la fluidité dans les aiguilles du roulement ? Bon ! La conclusion de tout ça, c’est que je dois retirer tout ce que je peux pour y mettre une graisse bien propre et efficace. Si ça ne résout pas mon problème de grognement, ça aura au moins le mérite de ne pas aggraver la situation.

Je commence par remonter le tambour de frein puisque de ce côté-ci, il n’y a rien à voir. Je pensais pouvoir retirer carrément le roulement, mais comme ça ne parait pas très simple, je n’ose pas m’y aventurer, les Gremlins étant toujours aux aguets. Comme j’ai des petites vis neuves, autant en profiter pour remonter ça proprement.

En branlant le tambour dans tous les sens, j’espère percevoir un léger claquement, signe d’un jeu excessif du roulement. Mais que nenni… Pour avoir un plus grand bras de levier, je remonte provisoirement la roue avec seulement deux écrous. Je retente l’expérience. Cette fois je ressens bien un petit clac dans les doigts (et non une petite claque…). Il y a donc bien un jeu dans le roulement qui pourrait aussi expliquer la ronflette.

 

 

En jetant un œil sur la fixation de ce roulement (6), je constate qu’il est plaqué par la rondelle (5), elle-même bloquée par l’écrou qui baigne dans la graisse de diplodocus. Comme c’est un roulement conique, un léger serrage de cet écrou peu annuler ce jeu, mais à contrario, un serrage excessif transformerait ce même roulement en un tas d’aiguilles disparates complètement inutilisable.

Ne souhaitant pas trop faire de conneries, je jette un œil sur la revue technique pour connaître la méthode de réglage…

Bon ! Cette méthode est aussi tordue ou complexe que la conjecture de Poincaré. (Soit une variété compacte V simplement connexe, à 3 dimensions, sans bord. Alors V est homéomorphe à une hypersphère de dimension 3.) Vous êtes comme moi ? Je n’ai rien compris, comme dans la RTA qui parle d’utiliser des outils repérés avec des code à 5 chiffres et une lettre mais sans préciser à quoi ils ressemblent (Appliquer le calibre 80 518H… Mettre une quantité mini de graisse patin couffin avec une quantité mini de 80 grammes…). Des petits dessins auraient pu éclairer ma lanterne…

Je fais donc appel à mes quelques notions de mécanique glanées au fil des années pour effectuer un graissage et un complément de serrage de ce foutu roulement, puis je remonte la roue et refais le test du ‘j’te s’coue dans tous les sens’. Bof ! C’est un peu mieux qu’avant, mais il y a toujours un léger jeu.

Mercredi 31 août – 20 h 00 : Je décide de partir faire un essai sur route. Evidemment, comme je m’y attendais, cette sal…ie de démarreur me refait le coup du ‘j’veux pas bosser… !’. Me voilà donc de nouveau en train de jouer au ‘j’te tire, j’te pousse’ après avoir passer la quatrième. Après trois tentatives, j’arrive enfin à faire travailler cette cochonnerie d’accessoire et le petit 1300 démarre. Je m’arrange pour le faire suffisamment chauffer afin d’éviter de caler, le temps d’ouvrir le portail. Il va vraiment falloir agir pour ne pas continuer à galérer de la sorte. Malgré l’heure un peu tardive, je reste en mode cabriolet pour ce test, juste pour être dans la même configuration que lors de la perception de la ronflette.

20 h 15 : Je suis sur la route de Chalamont et pousse un peu Titine jusqu’à la vitesse maxi autorisée, voir un peu plus pour le fun et pour assurer un coefficient de sécurité… (Si ça baigne dans ces conditions, c’est que T.V.B.)

 

 

Après quelques kilomètres, je constate une nette amélioration au niveau des grognements. Ces derniers ont disparu, ou tout du moins, leur niveau sonore est passé en dessous de celui émanant de tout le reste de Titine. C’est donc une réussite…

Après cette petite balade, je retourne à la maison, assez content de moi, en ayant toujours en tête ce problème de démarreur qui m’angoisse à chaque démarrage de mon petit destrier. Je vais donc essayer de flinguer une bonne fois pour toute, le Gremlins sadique qui veux me pourrir mes sorties. Mais cette fois, je vais analyser sérieusement les causes possibles de ce refus d’obtempérer du démarreur. Mais pour l’instant, ça reste que du bonheur…

 

 

 

 

 

 

[Diabolo]

Le 31/10/2022 à 22:14, Nar1955 a dit :

 Mais pour l’instant, ça reste que du bonheur…

comme de te lire @Nar1955 et de constater que la chasse au Gremlin semble avoir été fructueuse.
Ces roulements avaient bien besoin d'un lubrifiant au goût du jour, celui qui fait fuir le Gremlin ronfleur.

Merci de tes récits !

[scenic_en_colere]

Hello. Malgré tout helas si le roulement a fait du bruit, je pense que ça durée de vie restante sera limité maintenant si une aiguille ou une bille selon est avec un leger plat. 

 

Sinon quel beau récit une fois encore. 

[daniel762]

Maintenant que tu as éliminé les Gremlins, as-tu pensé aux autocrobes ? J'ai pensé à toi en voyant une publicité dans un Auto-Journal de 1971 hier...

 

[Nar1955]

Le 02/11/2022 à 11:27, daniel762 a dit :

Maintenant que tu as éliminé les Gremlins, as-tu pensé aux autocrobes ? J'ai pensé à toi en voyant une publicité dans un Auto-Journal de 1971 hier...

 

Je me rappelle de cette publicité pour des huiles miracles qui étaient sensés transformer un vieux moulin bouffé par des autocrobes en un moteur tout neuf sorti d'usine... Merci Daniel pour ce souvenir...