Restauration et mésaventures de ma 304S cabriolet

[RNFORD]

Ah Titine et ses aventures, vivement la suite ne t'arrêtes pas en si bon chemin @Nar1955 merci pour ces récit tellement bien écrit

 

Cordialement RNFORD. 

[Nar1955]

Le 28/06/2022 à 19:27, RNFORD a dit :

Ah Titine et ses aventures, vivement la suite ne t'arrêtes pas en si bon chemin @Nar1955 merci pour ces récit tellement bien écrit

 

Cordialement RNFORD. 

Merci RNFORD. L'aventure continue... (Jusqu'à quand ???)

 

[Nar1955]

Le 23/06/2022 à 12:41, daniel762 a dit :

Apparemment, les Gremlins résistent à la chaleur...

Ces sales bêtes résistent à tout. J'ai penser au lance-flamme, mais quelque chose me dit que ça va pas le faire... Une intuition sans doute... !

[Nar1955]

Le 23/06/2022 à 17:30, zygomard a dit :

 

mais cela nous permet d'avoir quoi lire 

Et à moi de quoi écrire ! J'ai repris toutes mes aventures depuis le début sous forme de livre de poche. J'en suis au tome 8. C'est exactement le même contenu avec correction des fautes d'orthographe, quelques modifications légères sur des phrases et certaines images transformées en noir et blanc pour des questions de prix de vente des livres (la couleur coute plus chère). Les amis de Caradisiac ont donc la primeur  puisque vous pouvez lire la version manuscrite. Le titre de ma série de livre est: "les aventures et mésaventures de Titine, un cabriolet pas comme les autres". Pour ceux que ça intéresse, il sont vendu dans la plupart des libraires (sur commande en format livre de poche) ou au format e-book. 

[zygomard]

Il y a 1 heure, Nar1955 a dit :

Et à moi de quoi écrire ! J'ai repris toutes mes aventures depuis le début sous forme de livre de poche. J'en suis au tome 8. C'est exactement le même contenu avec correction des fautes d'orthographe, quelques modifications légères sur des phrases et certaines images transformées en noir et blanc pour des questions de prix de vente des livres (la couleur coute plus chère). Les amis de Caradisiac ont donc la primeur  puisque vous pouvez lire la version manuscrite. Le titre de ma série de livre est: "les aventures et mésaventures de Titine, un cabriolet pas comme les autres". Pour ceux que ça intéresse, il sont vendu dans la plupart des libraires (sur commande en format livre de poche) ou au format e-book. 

 

tu nous fourniras un lien stp

[scenic_en_colere]

Il y a 23 heures, Nar1955 a dit :

Et à moi de quoi écrire ! J'ai repris toutes mes aventures depuis le début sous forme de livre de poche. J'en suis au tome 8. C'est exactement le même contenu avec correction des fautes d'orthographe, quelques modifications légères sur des phrases et certaines images transformées en noir et blanc pour des questions de prix de vente des livres (la couleur coute plus chère). Les amis de Caradisiac ont donc la primeur  puisque vous pouvez lire la version manuscrite. Le titre de ma série de livre est: "les aventures et mésaventures de Titine, un cabriolet pas comme les autres". Pour ceux que ça intéresse, il sont vendu dans la plupart des libraires (sur commande en format livre de poche) ou au format e-book. 

Oui ils sont en vente sur le site de l'enseigne ou j'ai travaillé 17 ans.

[Nar1955]

Le 03/07/2022 à 16:50, zygomard a dit :

 

tu nous fourniras un lien stp

Ok ! Voici quelques liens... 

 

pour Cultura : https://www.cultura.com/p-les-aventures-et-mesaventures-de-titine-un-cabriolet-pas-comme-les-autres-un-quinquennat-de-galere-9782322207374.html?utm_source=google&utm_medium=cpc&utm_campaign=PLA_PL_Livre_Smart&gclid=EAIaIQobChMIpbHw-Zbi-AIViY9oCR32bAEhEAQYAiABEgLQavD_BwE

 

Pour Rakuten: https://fr.shopping.rakuten.com/offer/buy/4807755947/les-aventures-et-mesaventures-de-titine-un-cabriolet-pas-comme-les-autres-format-broche.html?fbbaid=9278564733&t=180191&gclid=EAIaIQobChMIpbHw-Zbi-AIViY9oCR32bAEhEAQYASABEgJVUfD_BwE

 

Pour U Culture : https://www.uculture.fr/livre-pod/les-aventures-et-mesaventures-de-titine-un-cabriolet-pas-comme-les-autres-9782322207374.html?gclid=EAIaIQobChMIpbHw-Zbi-AIViY9oCR32bAEhEAQYBiABEgINEPD_BwE

 

Pour la FNAC: https://livre.fnac.com/a15915560/Bernard-Jean-Rene-Dusert-Les-aventures-et-mesaventures-de-Titine-un-cabriolet-pas-comme-les-autres

 

Pour AMAZON (tome 5): https://www.amazon.fr/aventures-mésaventures-Titine-cabriolet-autres/dp/2322267848

 

P.S: Le tome 8 n'est pas encore en vente car je dois refaire la couverture...

 

 

 

 

 

 

[Nar1955]

Le 04/07/2022 à 14:01, scenic_en_colere a dit :

Oui ils sont en vente sur le site de l'enseigne ou j'ai travaillé 17 ans.

C'était chez qui ?

[scenic_en_colere]

il y a 4 minutes, Nar1955 a dit :

C'était chez qui ?

MP

[Nar1955]

Retour au rassemblement mensuel de Sathonay Village

Samedi 2 juillet 2022-19 h 30 : J’ai passé une partie de la journée à finir de retaper la 205 CJ de Madame car elle l’attend depuis 2 ans. Pour la remettre en circulation, je dois la repasser au contrôle Technique et je peux vous dire que les Gremlins se sont aussi acharnés sur cet autre cabriolet. Mais bon, je viens d’aller faire un grand tour avec et apparemment, tout va bien. Tout va même trop bien, car avec ses 20 ans de moins que Titine (une gamine de 30 ans quoi… !), prendre le volant de cette autre Peugeot n’apporte pas beaucoup de sensations. Pas de vibration, des vitesses qui passent toutes seules, peu de vent dans les quelques cheveux qui me restent, pas de bruits suspects de plastique ou de tôle au passage d’un gendarme couché, pas de bruit d’échappement d’un autre temps, des démarrages au quart de tour sans grève fortuite du démarreur… En bref, une voiture tout ce qu’il y a de plus moderne… Cette sortie me rend nostalgique de mon petit destrier blanc et j’ai comme une boule au fond de la gorge. Il n’y a pas à onduler du fondement pour déféquer de façon rectiligne, il faut que je fasse une sortie en solo avec Titine. Et ça tombe bien, puisque demain, c’est le premier dimanche du mois et qui dit premier dimanche, dit rassemblement à Sathonay Village. Il ne reste plus qu’à convaincre Madame pour éviter toutes remarques désobligeantes. Je tente une première approche :

-       « Demain, c’est le 3 juillet… ! »

-       « Et ? »

-       « C’est le premier dimanche du mois… ! »

-       « Et ça fait quoi ? »

-       « Ben c’est le rassemblement à Sathonay… ! »

-       « Ah ! Je voulais aller faire une farfouille… !

Bon ! Mal barré le Nanard. Première approche ratée… !

-       « Je regarde où il en a une… ! »

Et la voilà plongée dans son ordinateur à la recherche d’un de ses lieux de perdition où volent les billets de 5 et 10 Euros et les pièces de 1 ou 2 Euros. Et je ne parle pas des retours qui se font du style sherpas, le sac à dos bourré et les mains et les bras chargés avec moultes objets que Madame désire et dont tout le monde veut se débarrasser. Mais bon ! C’est son trippe à elle, et comme j’aime la voir heureuse, je peux bien lui faire ce petit plaisir.

Mais cette fois, Saint Bernard est venu à la rescousse, et aucune farfouille en vue dans un rayon de 50 kilomètres. Ouf… ! L’espoir renaît.

-       « J’ai bien envie d’inviter Maman demain pour déjeuner ! »

Tiens ! Je ne l’avais pas vu venir celle-là…

-       « Je voulais faire le rassemblement de Sathonay… ! »

-       « Pourquoi faire ? »

-       « Pour discuter mécanique et voir de belles voitures… ! »

-       « Si tu reviens pour midi… ! »

-       « Pas de problème ! De toute façon, c’est que la matinée… ! Tu peux dire à ta mère qu’elle vienne manger »

C’est sur cet accord amiable que je clos la discussion. Par contre, il faut que je prépare Titine car elle est loin d’être présentable. De nombreux insectes et même un oiseau ont pris sa fragile carrosserie pour des sanisettes et je ne parle pas de la poussière saharienne qui est venue modifier sa couleur suite aux rafales de vent du Sud que nous avons subi dernièrement. Même sa bâche n’a pas réussi à la protéger de ce mauvais traitement.

Mais pour l’heure, il est trop tard pour tenter un toilettage de Miss Titine. Tant pis ! Je ferai ça à l’aurore demain matin…

Dimanche 3 juillet – 5 h 15 : Je viens de me lever après une nuit plutôt agitée. Il fait encore un peu sombre pour passer un coup de Polish sur la robe de mon petit cabriolet. Je sors quand-même dehors et constate que j’ai laissé traîner tous les outils nécessaires à la fin de la remise en état de la CJ. Heureusement, il n’a pas plu cette nuit. Comme j’ai la flemme de descendre le tout dans la caisse à clou, je décide de tout foutre dans un carton et de glisser ce dernier dans le coffre de Titine. Ce sera mon porte bonheur pour éviter toute panne, car je ne sais pas si ça vous y fait, mais il suffit que je parte sans rien pour qu’il m’arrive une tuile. Bon, c’est vrai que même avec les outils, il m’arrive des tuiles, mais au moins, j’ai de quoi faire face.

6 h 00 : Ra vient de finir ses ablutions matinales et il commence à pointer suffisamment ses rayons pour envisager un premier toilettage de mon petit destrier. Je commence par le déplacer au milieu de la cour en le poussant à la main. Il est un peu tôt pour lancer le petit 1300… J’ai maintenant accès à toutes ses faces et je commence par passer le Polisch rénovateur. Le résultat est immédiat. Le contraste est flagrant entre les zones Polischées et le reste.

6 h 45 : je viens de finir de lustrer la carrosserie. Il me reste à laver les roues où des déjections de plaquettes ont fini par masquer la couleur des jantes. Pour cela, rien ne vaut le bon vieux tuyau d’arrosage dont le robinet se trouve à 25 mètres. Le temps de dérouler le tuyau et de frotter les quatre jantes avec ma grosse éponge, et j’entends Madame se lever. Il est déjà 7 heures. C’est aussi l’heure du petit déjeuner que j’ai préparé avant de sortir.

7 h 40 : Je viens de finir de prendre ma collation matinale et je suis prêt à prendre la route. J’enroule quand-même mon tuyau, histoire de ne pas solliciter de remontrance du genre :

-       « Tu sors tout et tu ranges rien… ! »

Ce n’est pas l’exact vérité car en réalité je sors tout et, d’autres tâches venant se substituer à la continuité de mon action, j’oublie que j’ai sorti du matos. Je vous rappelle que je n’ai qu’un neurone mémoire et que celui-ci est du genre FIFO (First In, First Out). Autrement dit, une tâche vient tout simplement effacer la tâche précédente.

Je devais aussi passer l’aspirateur pour enlever la plage de galet qui recouvre le tapis de sol, mais je me contente de secouer ce dernier, histoire d’enlever le plus gros. Il me tarde de prendre la route. Je récupère la Gourde qui Parle toute Seule, programme ma destination en virant autoroutes, routes à péage et Ferries…

 

Bon ! Il est vrai que pour traverser la Dombes, bien qu’il y ait environ mille étangs, je ne crois pas qu’ils aient osé installer un ferry pour traverser l’un d’eux.

7 h 55 : Cette fois, je suis prêt. Il faut encore que je passe par Priay pour le Loto et que je prenne de l’essence à Chalamont. Je monte dans Titine, place mon couvre-chef sur les quelques cheveux qui se battent en duel sur mon crâne, tourne la clef de contact et… Clac ! Je regarde les voyants du tableau de bord et je constate que l’éclairage de ceux-ci n’est pas très reluisant. Aurai-je oublié de couper quelques choses qui m’aurait vidé la batterie, ou est-ce dû au fait que j’ai fait beaucoup de démarrages pour rien ces jours derniers ? Je refais une tentative et de nouveau… Clac ! Troisième tentative : toujours pareil. Par acquis de conscience, je desserre le frein à main, débraie, et passe la quatrième. Titine recule un tantinet et, comme je viens de lâcher la pédale d’embrayage, je sens que le petit 1300 fait une légère rotation. Je redonne un coup de clef et cette fois, le petit moteur démarre au quart de tour, même si le démarreur n’a pas sa fougue habituelle. Il se peut donc qua la batterie soit un chouïa déchargée, mais vu les kilomètres que nous allons parcourir, cette dernière aura largement le temps de reprendre du poil de la bête. Le temps de chopper la télécommande du portail et d’attendre que celui-ci s’ouvre (Je sais ! Je ronge mon frein… !) et me voilà sur la route en direction du village.

8 h 05 : Je sors du tabac presse avec un gain plus que modeste, mais supérieur aux fois où je n’ai rien gagné (Une vraie vérité de Lapalisse… !). Après avoir fait un demi-tour sur la route en une seule manœuvre (toujours ce rayon de braquage formidable…), je reprends la direction de Chalamont où je dois faire le plein.

8 h 15 : Je viens de renflouer les caisses de l’état grâce aux taxes exorbitantes que nos chers élus ont votées en prétextant la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Tous les prétextes sont bons.

 

  

 

De plein à plein, j’ai mis 24,70 litres et j’ai parcouru…

 

 

… 281 kilomètres. Titine est donc bien réglée puisque j’ai fait 8,8 litres de moyenne, soit moins de 10 litres au 100 kilomètres. Les données constructeur de l’époque sont : consommation mixte normalisée : 9,8 l/100, sportive : 13,1 l/100. C’est donc un satisfecit, sauf pour ma carte bleue… !

Bon ! Il est temps de repartir de collecteur de taxes. Je reprends ma place sur le siège conducteur (j’ai essayé l’autre mais ça va moins bien pour conduire) et je tourne la clef de contact… Clac ! Je réitère l’opération… Re-Clac ! Une troisième, quatrième, cinquième, mais rien à faire. Je regarde en direction du magasin dont la station fait partie et je vois un quidam, les bras croisés, qui attends la suite. Là, j’ai l’air d’un c… mais bon, on ne se refait pas. Je lâche le frein à main et constate que Titine recule toute seule. J’avais oublié que la station avait une légère pente. Je profite de ce mouvement des roues pour vite passer la quatrième et lâcher l’embrayage. Je sens que le petit 1300 a eu un soubresaut, signe évident que la couronne du démarreur s’est déplacée. Je repasse au point mort et retente un tour de clef… Vroummmm ! Cette fois, le moteur démarre au quart de tour, et c’est tant mieux. Je fais le tour du parking, sans oser regarder l’homme aux bras croisés, et reprend la direction de Sathonay.

Vous allez me dire : « Mais pourquoi tu changes pas le démarreur ? » Et-moi de vous répondre : « Parce que cette bête est difficile à trouver, que c’est chiant à démonter, et que je suis sûr que la panne vient de la roue libre sur laquelle le pignon est fixé ». Il faut juste que je vérifie un point sur le démarreur que j’ai vampirisé, et quand je serais sûr de mon diagnostique, j’envisagerai une réparation de la bête. Mais pour l’instant, je savoure le plaisir de rouler dans l’air encore frais de la matinée.

Titine tourne comme une horloge et les paysages qui défilent sont bucoliques…

 

 

 

Tout me pousse à la zénitude, jusqu’à en oublier que je roule sur une route de campagne, à la saison des moissons. C’est une voiture avec gyrophare plantée au beau milieu de route qui me rappelle à l’ordre. En effet, ce véhicule précédait un autre beaucoup plus gros et qui tient toute la largeur de la route…

 

 

C’est une moissonneuse équipée de sa barre de coupe. Heureusement, je peux me glisser sur le bas-côté et sur le côté gauche, il y a un emplacement pour que l’engin puisse m’éviter. Titine ne fait pas le poids face à un tas de ferraille de plus de 10 tonnes.

Dès que la moissonneuse est passée sans encombre, je reprends la route. De toute façon, je suis presqu’arrivé.

 

 

9 h 00 : J’arrive devant le château mairie où se trouve normalement le rassemblement. Mais si d’habitude, il y a un comité d’accueil devant le parc, présentement, je ne vois pas âme qui vive… ! Etrange ! Je passe quand même le portail malgré le panneau ‘L’accès aux voitures est interdit actuellement’. Cependant, j’aperçois à distance, une voiture rouge sur une pelouse. Après tout, si personne ne m’arrête, je peux toujours pousser un peu plus loin, juste pour voir si je me suis planté lamentablement, ou si d’autre belles sont planquées derrière le Château. Et en effet, j’aperçois quelques 2 Cv et surtout, un stand où des volontaires sont présentement là pour ce rassemblement. Ouf ! J’aurai été fortement contrarié si cette manifestation avait été annulée ou reportée.

Je gare Titine à côté d’une Porsche 914 verte.

 

 

 

Je vais pour récupérer mon appareil photo pour m’adonner à mon passe-temps quand je suis alpaguée par trois quidams qui semblent intéressés par mon petit destrier. Mais vous me connaissez ! Dès qu’il faut parler de ce petit cabriolet, personne ne peut m’arrêter. C’est donc avec passion que je réponds à toutes les questions et que je raconte un peu l’histoire de mon tas de ferraille adorée.

Mais je ne suis pas venu dans ce lieu de perdition pour blablater pendant des heures. C’est donc après une bonne demi-heure de palabres que je reprends mon appareil photo et que je commence à saisir tout ce qui peut être intéressant.

Il y a là de superbes très anciennes…

 

 

 

 

 

Des moins anciennes mais qui ne déméritent pas…

 

 

 

 

 

 

 

… de belles américaines…

 

 

 

 

 

 

 

 

… des contemporaines de Titine…

 

 

 

 

Jusqu’au moment où…

 

 

… La sosie de Titine se pointe, capote fermée. Aussitôt, je me dirige vers le couple, propriétaire de cette Peugeot 304 qui me semble sortie directement de l’usine de Sochaux. Ils m’apprennent que c’est leur première sortie, car ils viennent juste de finir sa restauration. Eh oui ! Quand je dis ‘ils’ c’est que Madame a vraiment participé à ce travail, mécanique et carrosserie comprise. Un véritable travail d’équipe.

Je fais le tour de cette copie et constate quelques écarts par rapport à la version d’origine, comme un volant et un pommeau de vitesse en bois et des jantes Amil.

 

 

Mais à part ça, tout semble neuf de chez neuf. Même constat à l’intérieur du capot…

 

 

Non seulement tout paraît sortir d’usine, mais je ne constate aucune trace de cambouis, d’huile ou de grignotage de la Dame en rouge. Il y a même les fixations de la manivelle. Seule la calandre à la maladie de toutes les calandres de ce modèle, c’est-à-dire une fragilité notoire des pattes de fixation et de la grille.

Connaissant par cœur le capot de Titine et son contenu, je constate la présence d’un objet supplémentaire qui a toute sa place dans ce capot-ci. Il part de la marmite du filtre à air et va droit dans un trou de l’aile. J’ai déjà entendu parler de cet objet qui porte le doux nom de résonateur. Comme il part d’un orifice de la marmite, et que sur Titine, j’ai dû boucher cet orifice, il me semble que ce résonateur devrait trouver toute sa place dans le capot de mon petit destrier. C’est en discutant de cet accessoire que le propriétaire m’apprend qu’il en possède un, pas en très bon état certes, mais qu’il est prêt à me vendre pour une somme raisonnable. Quand je dis raisonnable, entendez par là que, vu sa rareté, voire l’impossibilité de le trouver ailleurs que sur une 304 S de 1973 oublié dans une vieille grange (Environ 1 chance sur un million, et encore.) cet objet n’a plus vraiment de cote, un peu comme l’original de la Joconde, ou que les restes complets d’un Brontosaurus vieux de 150 millions d’années. C’est sa rareté qui fait le prix. Que faire ? Mettre Titine conforme en dépensant de nouveau quelques subsides, où me passer de cet accessoire avec le risque de ne plus en trouver ? Je suis dans l’expectative… Mais une question me taraude le lobe frontal ! A quoi peut bien servir ce gadget ? Je demande à mon futur vendeur :

-       « A quoi ça sert ce résonateur ? »

-       « C’est une sorte de réserve d’air qui est libéré à la demande ! »

-       « Une sorte de vase d’expansion pour l’air quoi ! »

-       « Si on veut… »

-       « C’est aussi peut-être ça qui fait que ta 304 ne fait pas le même bruit que Titine ? »

-       « Peut-être… »

L’explication me semble satisfaisante, même si le brave homme n’a jamais entendu le doux son rauque de mon petit destrier pour le comparer à celui de son modèle quasiment neuf.

Bon ! Il est déjà 11 h 00 et j’ai promis à ma dulcinée que je serai de retour avant 12 h 00. Je prends encore quelques clichés car ce rassemblement recèle quelques beaux spécimen d’ancienne comme cette superbe  SM…

 

 

… cette belle Peugeot 404…

 

 

… cette belle DS cabriolet

 

 

… et je suis obligé d’arrêter là, sinon, ce récit va passer pour le catalogue complet des belles des sixties !

11 h 10 : cette fois, il faut que j’y aille. Je prends place au volant et tourne la clef de contact. Hélas, Monsieur le démarreur a décidé de me pourrir cette fin de matinée. J’essaie quatre ou cinq fois, mais je n’entends que le clac du lanceur. Grrrr ! Si je descends pour faire le mouvement de ‘j’te tire, j’te pousse’ en quatrième, je vais avoir l’air con (Déjà que j’ai pas besoin de ça… !). Que faire ? Machinalement, je desserre le frein à main et je constate que Titine à tendance à se déplacer toute seule. Je saute sur l’occasion pour vite passer la quatrième et embrayer un coup sec. Je sens que le petit 1300 fait un léger mouvement de rotation. Je repasse au point mort et tente un nouveau démarrage, en priant Saint Bendix que ce léger mouvement ait décaler suffisamment les dents de la couronne pour éviter qu’elle ne face un face-à-face avec celle du pignon du démarreur. Et ça marche… ! Ce sixième essai est un succès et je peux enfin démarrer honorablement. Ouf… !

En partant, je ne peux m’empêcher de prendre un dernier cliché de deux vieilles Américaines. (Je parle toujours des voitures, n’est-ce pas… !). L’une d’entre elle a dû fréquenter assidûment la dame en rouge, car de la peinture, point n’en vois-je… ! Juste quelques inscriptions en blanc sont encore visibles…

 

 

11 h 10 : Je quitte Sathonay Village…

 

 

Je suis content de ma mâtinée. Titine tourne comme une horloge et tout serait au top si je n’avais pas ces vibrations quand je suis juste à la vitesse QVB (Qui Va Bien…) !

 

 

… et si Monsieur le démarreur ne faisait pas la grève de temps en temps, voire même de plus en plus souvent ! Enfin, je trouve… ! Le paysage est bucolique et c’est dans un décors fait de champs de tournesols et de blés moissonnés que je rentre sur Priay, sous les rayon de Ra de plus en plus brûlant…

 

 

11 h 55 : Je suis de retour à la maison, super content de cette balade et de ce rassemblement. Encore que du bonheur… !

[daniel762]

On t'avait bien dit que les ballades, c'est moins de soucis quand tu n'emmènes pas les gremlins avec toi !

Et belles photos de belles voitures, perso j'ai une faiblesse pour le coupé 204.

[JMF67]

Ding dong y'a bien longtemps que je ne suis pas passé par ici, forcément je n'ai plus le temps vu que la cloche a sonnée pour toujours ☺️ p...n 44 ans de taf.

J'ai eu ce genre de problème de démarreur sur ma R21 ( quelle bagnole tip top ) un coup de dremel sur les dents du pignon du démarreur avait résolu le problème, bon il te faudra encore tomber le bestiau mais ça vaut le coup d'essayer.

Ceci dit chouette reportage sur cette rencontre mensuelle. 

A bientôt JM 

[Nar1955]

Il y a 20 heures, daniel762 a dit :

On t'avait bien dit que les ballades, c'est moins de soucis quand tu n'emmènes pas les gremlins avec toi !

Et belles photos de belles voitures, perso j'ai une faiblesse pour le coupé 204.

Hélas mon cher Daniel, les Gremlins sont toujours là. A voir dans les deux ou trois derniers compte-rendu que je suis en train de rédiger (Eh oui, j'ai du retard... Mais je vais pas tardé à accoucher... de deux autres sorties)

[Nar1955]

Il y a 15 heures, JMF67 a dit :

Ding dong y'a bien longtemps que je ne suis pas passé par ici, forcément je n'ai plus le temps vu que la cloche a sonnée pour toujours ☺️ p...n 44 ans de taf.

J'ai eu ce genre de problème de démarreur sur ma R21 ( quelle bagnole tip top ) un coup de dremel sur les dents du pignon du démarreur avait résolu le problème, bon il te faudra encore tomber le bestiau mais ça vaut le coup d'essayer.

Ceci dit chouette reportage sur cette rencontre mensuelle. 

A bientôt JM 

Quel plaisir de te retrouver mon cher JMF. Pour le démarreur, je sais d'où ça vient (ou je pense être sûr de peut être savoir...). Mais il faut démonter, et c'est là que le bas blesse, car c'est le temps qui me manque... Affaire à suivre de près!

[scenic_en_colere]

Une autre histoire, une autre histoire!!!!!!

[Nar1955]

Le 19/07/2022 à 10:32, scenic_en_colere a dit :

Une autre histoire, une autre histoire!!!!!!

ça vient, ça vient mon cher Scenic... 🤗

[scenic_en_colere]

il y a 8 minutes, Nar1955 a dit :

ça vient, ça vient mon cher Scenic... 🤗

Tu avais vu mon MP?

[Nar1955]

Rassemblement de Saint Sorlin 2022

 

Dimanche 10 juillet 2022 : J’ai réussi une fois de plus à persuader Madame du bienfondé de la participation à un autre rassemblement. Celui-ci se déroule à Saint-Sorlin-en-Bugey, petite ville de l’Ain située à quelques kilomètres de la maison.

 

Il faut dire que, dans cette petite ville, vit un des cousins de ma mère et que cela fait quelques années que je participe à ce rassemblement sans passer le voir. Cette fois, je lui ai donné rendez-vous et je n’aurai pas d’excuse de ne pas le retrouver. C’est aussi ça l’argument de choc pour rejoindre ce rassemblement organisé par Bleu 16, un club ami qui tourne essentiellement autour de la Renault du même numéro.

 9 h 15 : je suis prêt pour prendre la route. Je débâche Titine, monte à bord et constate que j’ai laissé brancher la Gourde. Scrogneugneu de scrogneuneu ! Quel étourdi je fais ! Hein ? Cela ne vous surprend pas ? Mauvaises langues, va… ! Je reconnais que de temps en temps, j’oublie quelque chose, mais le reste du temps, avouez-le, c’est juste parce que je ne pense pas à y prendre, C’est tout ! Bon ! Arrêtons l’autoflagellation et revenons à nos chèvres (ou moutons… c’est suivant !). Je tourne la clef de contact et Reuuu, Reu, RR… clac ! Oups ! Plus de batterie… Alors ça, c’est la tuile, car la batterie de secours est revenue dans le capot de la 205 et je me suis faire rire pour la fixer, donc, pas question de la ressortir ce matin. Celle de Titine n’a peut-être pas supporté le branchement permanent de la Gourde qui Parle toute Seule ? Que faire ? Il faut mettre les deux petite Peugeot côte à côte. Mais si pour la CJ, c’est « finger on the noze » car elle peut être manœuvrée avec son moteur, pour Titine, c’est une autre paire de manche. Il va falloir la sortir à la ‘paluche’ et pour compliquer la manœuvre, je dois tourner la direction au bon moment pour ne pas me faire un rétro de droite contre le poteau du Carport, ou me faire l’aile et le pare-chocs avant gauche contre le tas de pavé que Madame a demandé de ranger là, histoire que ça ne fasse pas trop le bordel devant la maison. C’est en poussant avec le bas des reins le montant arrière de la portière et en tirant comme un malade le volant et le bas du pare-brise que j’arrive à dégager Titine de son lieu de villégiature.

9 h 20 : Les deux cabriolets sont en parallèle et je peux relier les deux batteries entre elles.

 

 

Evidemment, je laisse tourner la 205 pour donner un coup de pouce supplémentaire à sa batterie.

Je remonte dans Titine et tourne la clef pour démarrer. Pourvu que ce foutu démarreur ne se mette pas en grève surprise ! (Je n’ai pas eu de préavis…). Mais non ! Il a décidé de suspendre son mouvement et d’être à l’heure à son poste. ‘Vroummmmmm’ ! Le petit 1300 démarre au quart de tour. Je joue un peu avec le starter et l’accélérateur pour ne pas caler (Ce n’est pas le moment !), le temps que la température monte et que le régime se stabilise.

9 h 40 : Je viens de prendre la route après avoir remis la CJ à sa place et attendu que le portail se referme. Ra est bien présent, même trop, et sans mon couvre-chef ‘Made In’ belle-fille, je suis sûr que j’aurai grillé quelques neurones indispensables.

10 h 00 : J’arrive sur le lieu du rassemblement et pars immédiatement à la recherche du cousin. Je le retrouve au bout de vingt minutes et, après un passage au bar indispensable compte-tenu de la hauteur du mercure dans le thermomètre, nous commençons par faire un premier tour des belles anciennes. Evidemment, beaucoup de ces Mamies lui sont familières, car à 84 ans, il a dû assister à la sortie de la plupart d’entre elles. On commence par de très belles Peugeot 203 dont la première sortie usine de cette série date de 1948… Il avait alors 10 ans.

 

 

 

 

 

Evidemment, il n’y a pas que cette série de Peugeot. Le parc est même relativement hétérogène…

 

 

 

 

Après un petit tour et quelques discussions avec d’autres passionnés, je laisse le cousin qui a d’autres impératifs pour cette matinée.

Je continue mon tour, toujours pour le plaisir des yeux et de mon Canon. Il y a évidemment les R16, voitures mythiques et symbole du club organisateur…

 

 

Mais aussi des Simca…

 

 

 

… dont celle de Alex, un jeune que je suis depuis quelques années via Messenger et qui vient de passer son permis. Cela fait quelques années qu'il retape cette version break et le résultat est à la hauteur de ses efforts…

Mais il y aussi des cousines et sœurs de Titine …

 

 

 

… et des anciennes assez anciennes…

 

 

 

… voire très anciennes…

 

 

 

Bon ! Comme d’habitude, impossible de vous présenter tous les bijoux qui traînent dans ce pré, mais sincèrement ça vaut le déplacement…

11 h 50 : Je prends une dernière photo de Titine qui se trouve être légèrement à l’ombre…

 

 

… et je monte à bord. Va-t-elle démarrer ? Je tourne la clef de contact et… Clac ! Je retente et de nouveau, j’entends le bruit suspect mais bien connu du lanceur qui ne lance rien. Pis de panaque ! Cela ne ressemble pas à une absence de coco dans la batterie, mais plutôt à la grève classique du démarreur au mauvais moment, un peu comme celle de la SNCF juste avant les vacances de Noël. Je regarde autours de moi… Je ne vois aucun sourire goguenard et d’ailleurs, je ne vois personne qui ait remarqué ce mauvais coup du démarreur. Discrètement, je retente deux ou trois coups de clef avant de faire le coup de ‘j’te tire, j’te pousse’ qui est loin d’être discret. C’est au bout de la quatrième tentative que Monsieur le gréviste décide de cesser son mouvement et de reprendre du service. Ouf ! L’honneur est sauf ! Je sens qu’il va falloir passer par le retrait de cet élément aussi fiable que les promesses électorales de nos derniers présidents.

12 h 05 : Je suis sorti du par cet commence à prendre la route. Je ne peux m’empêcher de faire une petite halte, près d’un beau champs de Tournesols situé à proximité, pour une ultime photo…

 

 

-       « Ça vaut la photo ! » me dit un type en passant. « Magnifique cette photo avec les tournesols ! »

-       « On échange ! » renchérie derrière moi, une voie féminine sur le ton de la plaisanterie.

Je me retourne et constate que cette dernière remarque vient d’une des deux nanas qui passent sur la route à bord d’un coupé 304. Je percute de suite qu’elle parle de Titine à échanger contre leur coupé. Evidemment, il n’est pas question que je me sépare de mon petit destrier, même contre une voiture toute neuve, quelque soit la marque. Certes, elle manque encore de fiabilité et elle est loin d’être parfaite, mais qu’est-ce que je l’aime ce tas de ferraille… !

12 h 40 : Je suis de retour à la maison, très satisfait de cette demi-journée au milieu de tous ces beaux spécimens que certains aimeraient bien voir disparaître de la circulation. Quel dommage pour la protection de notre patrimoine ! Enfin, cette matinée du 10 juillet 2022 n’a été que du bonheur et je sais que la semaine prochaine, je remets ça.

[Nar1955]

il y a 47 minutes, scenic_en_colere a dit :

Tu avais vu mon MP?

Non ! Comment le récupérer ?

[scenic_en_colere]

il y a 10 minutes, Nar1955 a dit :

Non ! Comment le récupérer ?

Tu vas sur ton pseudo en haut à droite et tu cliques sur la petite enveloppe en dessous

[scenic_en_colere]

Encore une jolie aventure. Ton démarreur je crois qu'il va vraiment falloir en trouver un autre.

[Nar1955]

il y a 25 minutes, scenic_en_colere a dit :

Tu vas sur ton pseudo en haut à droite et tu cliques sur la petite enveloppe en dessous

Ok! Je l'avais effectivement lu. 

[Nar1955]

il y a 26 minutes, scenic_en_colere a dit :

Encore une jolie aventure. Ton démarreur je crois qu'il va vraiment falloir en trouver un autre.

Je persiste et je signe. Je pense pouvoir vraiment lui redonner une deuxième (voire plus...) jeunesse. D'après moi, je persiste à penser que cela vient de la roue libre du pignon qui est gommée ou grippée. J'orienterai tout là-dessus au risque de passer une fois de plus pour un nulos. Mais l'apprentissage passe par la pédagogie de l'erreur et vu le nombre de conneries que j'ai fait depuis que je touche à la mécanique en autodidacte, je ne te dis pas la quantité de chose que j'ai apprises... Mais comme dirait Johann Wolfgang von Goethe : "Au fond, on ne sait que lorsqu'on sait peu ; avec le savoir croît le doute." ou Confucius: "La vraie connaissance est de connaître l'étendu de son ignorance"

[daniel762]

Encore une balade qui s'est bien passée finalement. Tant pis pour le lecteur privé d'anecdotes croustillantes, mais tant mieux pour toi !

 

Et je retiens de tes photos les 203 et les 16 TX, en souvenir de ma jeunesse...

[scenic_en_colere]

Il y a 12 heures, Nar1955 a dit :

Je persiste et je signe. Je pense pouvoir vraiment lui redonner une deuxième (voire plus...) jeunesse. D'après moi, je persiste à penser que cela vient de la roue libre du pignon qui est gommée ou grippée. J'orienterai tout là-dessus au risque de passer une fois de plus pour un nulos. Mais l'apprentissage passe par la pédagogie de l'erreur et vu le nombre de conneries que j'ai fait depuis que je touche à la mécanique en autodidacte, je ne te dis pas la quantité de chose que j'ai apprises... Mais comme dirait Johann Wolfgang von Goethe : "Au fond, on ne sait que lorsqu'on sait peu ; avec le savoir croît le doute." ou Confucius: "La vraie connaissance est de connaître l'étendu de son ignorance"

Oui ça serait une belle victoire contre la bête! Retente tu as raison.

[Nar1955]

Quelques entretiens et Le rassemblement du CMBA de 2022

 

Revenons un peu en arrière, et plus particulièrement en juin 2022. Cela fait plusieurs mois, voire plusieurs années, que je me renseigne pour changer les pneus de Titine, mais financièrement (et logistiquement), je repousse sans arrêt. Il faut dire que, faire des kilomètres assis sur une table vibrante n’est pas ce que j’appelle une partie de plaisir, même si je finis par m’y habituer. Mais l’investissement semble important, tout en sachant que les pneus actuels ont encore de beaux dessins. C’est en passant pour la moultième fois chez un de mes fournisseurs de pièces détachées et à l’occasion, chez qui je vais faire changer les pneus des deux Toyota, que je décide de pousser plus loin le bouchon. Comme je suis avec Titine, ça tombe bien. Je m’adresse à un des gars qui se trouve derrière le comptoir :

-       « Je voudrais changer les pneus de ma 304. Est-ce que vous avez ça ? »

-       « Houlà ! C’est vieux ça ! C’est quelles dimensions ? »

-       « Je sais pas, mais j’ai la voiture devant… ! »

-       « On va j’ter un œil… ! »

Et là-dessus, il m’accompagne à l’extérieur.

-       « Elle a l’air en bon état et les pneus ont encore de la gomme ! »

-       « Oui mais ils commencent à dater ! »

-       « En effet ! Je vois de légères craquelures sur les flans et vous voyez là, il y a des déformations sur la bande de roulement ! »

-       « Ça m’étonne moins si elle vibre à 90 ! »

-       « Chercher pas ! Il faut bien envisager de les changer… ! On va voir ce qui existe ! C’est du 165 / 70 / 14 ! On devrait trouver ça facilement »

Et de là, nous retournons dans la boutique. Il feuillette son catalogue virtuel et finit par trouver quelque chose de proche pour un peu plus de 220 € les quatre, montage et équilibrage compris. Cependant, j’ai quand-même une certaine réticence, car est ce que la monte actuelle est conforme à ce modèle de Peugeot ? Il faut penser au gars du contrôle technique qui pourrait bien tiquer en constatant une monte non conforme au cahier des charges… D’ici à ce qu’il m’oblige à rentrer dans les clous en changeant de nouveau ces quatre rubans de caoutchouc ! J’en ai le bas de l’échine qui s’humidifie…

-       « Je vous fais un devis qui sera valable jusque début juillet ! »

-       « Il faut juste que je vérifie si je peux monter légalement cette dimension… »

-       « Prenez votre temps ! Nous ne les avons pas en stock et il faudra les commander ! »

-       « Quel délai après la commande ? »

-       « Dans la semaine ! Ce ne sont pas des dimensions spécifiques pour voitures de collection. Sinon, la note risquerait d’être salée et je crois que seul Michelin peut fournir, avec des délais parfois assez longs ! »

Bon ! Me voilà rassuré et la note ne me parait pas si exorbitante que ça.

Bon, en attendant, Patrick me rappelle que je n’ai plus que 15 jours pour préparer la balade du 17 juillet. Titine doit servir de voiture de tête et guider les 50 voitures inscrites à cette balade. Je me plonge donc dans Google Maps pour chercher un parcours à la fois champêtre, traversant des petits villages mais pas de grandes routes, le tout devant faire une cinquantaine de kilomètres à faire en moins d’une heure trente, pour finir au Château de Varambon avant 11 h 30. Si certains ont l’embarras du choix pour faire leur parcours de vacances, moi, je n’ai que l’embarras… Mais bon ! En me servant du petit bonhomme Maps en mode satellite, je devrai pouvoir repérer les embuches du parcours en le suivant virtuellement. Mais 50 bornes par petit bout de 200 mètres, je ne suis pas arrivé.

Jeudi 30 juin 2022 : Après avoir fait des recherches sur la toile pour trouver la bonne monte sur une 304 cabriolet de 1973, je n’ai rien trouver de spécial à part qu’à l’origine, c’était du 145 R 14 (78S) ou 165/65 R 15 (77S). Je ne retrouve rien concernant la possibilité de monter du 165 sur des jantes de 14 pouces. Sur les forums, il y a tout et n’importe quoi, puisque certains montent même du 185.  Je retourne vers mon vendeur pour passer commande. Cette fois, je tombe sur celui avec qui j’ai affaire la plupart du temps. Un type ultra sympa, prêt à se décarcasser pour me rendre service.

-       « J’ai vu avec votre collègue pour remplacer les pneus de ma 304, mais impossible de mettre la main sur le devis qu’il m’avait fait… ! »

-       « C’est pas grave, on va bien retrouver les références… ! »

-       « J’ai vu aussi que les pneus d’origine sont des 145 R14, mais sur la voiture, ce sont des 165/70/14 ! Est-ce qu’ils sont conformes ?»

-       « Il faut que j’appelle un gars du contrôle technique pour voir… ! Je vous appelle dès que j’ai la réponse ! »

Tout compte-fait, si je veux rester conforme, le remplacement de ces quatre éléments de sécurité n’est pas si simple.

Mercredi 6 juillet : Je retourne voir mon vendeur :

-       « Ah ! L’homme à la 304… ! »

-       « Eh oui ! Vous avez pu trouver quelque chose ? »

-       « J’ai eu un type du Contrôle Technique qui m’a donné quelques infos. Il faut conserver le diamètre de la roue et ne pas sortir des caractéristiques de la jante. On va chercher quelque chose qui soit un bon compromis et qui ne nuit pas à l’esthétique de cette voiture… ! »

Après pas mal de recherches, nous tombons d’accord sur du 165/70 R14. Le prix est un peu plus élevé que le premier devis, mais je ne vais pas tergiverser pendant 107 ans. Je dois en passer par là.

-       « Nous ne les avons pas en stock ! Il faut les commander… ! »

-       « Quel délai ? »

-       « En début de semaine prochaine ! Je vous appelle dès qu’on les a ! »

-       « Ça me va… ! »

-       « Je ne vous demande pas de caution ! Nous vous voyons souvent… ! »

-       « Ne vous inquiétez pas ! Je ne vous ferai pas faux bond… ! »

J’aurai aimé les avoir pour ce weekend, mais tant pis !

Lundi 11 juillet – 15 h 00 : Je suis dans mon jardin en train de faire ma sieste (il fait trop chaud pour travailler…). Le téléphone qui me sert de réveil se met à sonner. Je décroche :

-       « Oui ! »

-       « C’est R… ! J’ai vos pneus et un créneau vient de se libérer ! On peut les changer dans 15 minutes. Vous êtes dispo ? »

-       « J’arrive… ! »

J’ai juste le temps de passer une tenue décente, de récupérer les clefs de titine et me voilà prêt à partir. Oui… mais non ! Ce foutu démarreur se met de nouveau en grève… Arghhh ! Dans ces cas-là, l’envie de le placer sur orbite devient prépondérante et seule la position du yogi en pleine méditation m’évite de passer à l’acte. Je tente cinq, puis dix tours de clef, mais rien n’y fait. Tant pis ! je dois en passer par le ‘j’te tire, j’te pousse’.

15 h 10 : La dernière solution a été efficace, et me voilà sur la route pour rejoindre Ambérieu-en-Bugey. Heureusement, la boutique est du bon côté et je n’aurai pas à me coltiner la circulation. Je sollicite les 75 chevaux de mon petit 1300 pour essayer de ne pas être trop à la bourre.

15 h 17 : Je suis devant la boutique. Une fois à l’intérieur, le vendeur me reconnait et me demande d’aller vers la porte 5. Je m’exécute…

J’interpelle le mécano :

-       « Faîte attention ! Le démarreur est capricieux… ! »

-       « Je préfère que vous la rentriez vous-même… ! »

C’est donc moi qui mets Titine en position pour que le type puisse mettre les patins qui vont servir à monter mon petit destrier. Je suis quand-même un peu inquiet, car si ce jeune mécano ne met pas les patins au bon endroit, il risque de m’arracher le plancher, comme ça m’était arrivé avec mon Ami 6. Mais cette anecdote, je vous l’avais déjà narrée… !

Présentement, tout se passe bien. Titine a pris de la hauteur et se retrouve comme mon gros chat quand je le prends sous le ventre, les roues pendantes (Pas le chat… Titine… ! Avec le chat, c’est les pattes qui pendent !). Comme j’ai oublié mon appareil photo, j’essaie de prendre quelques vues avec mon Smartphone…

 

 

Je demande cependant l’autorisation de rester pour suivre les opérations. Autorisation qui m’est accordée sans problème malgré le panneau ‘Interdit au public’.

Après le démontage de la première roue, le jeune mécano m’interpelle :

-       « Vous saviez que c’était des pneus avec chambre ? »

-       « Non ! »

-       « On a commandé des Tubeless… ! »

-       « Les jantes sont peut-être prévue pour ? »

-       « Je vais me renseigner… ! »

Le jeune interpelle un plus ancien pour avoir son avis. Ce dernier confirme que la forme des jantes semble pouvoir accepter les nouveaux pneus sans mettre de chambre car elles sont constituées d’un bloc et non de deux flasques soudées. Ouf ! Il manquerait plus que cette opération soit annulée suite à une impossibilité de les monter…

Les opérations de remplacement se déroulent correctement quand le plus ancien m’interpelle :

-       « Vous avez un soufflet de cardan qui fuit… ! »

Je jette un œil, et en effet, le soufflet gauche côté roue est couvert de graisse ainsi que le pied de l’amortisseur.

 

 

-       « Et m… ! C’est la transmission que j’ai remplacée l’an dernier… ! Elle est pourtant neuve ! »

-       « On voit bien en effet ! Mais n’empêche que le soufflet fuit… ! »

Voilà ! Je m’y attendais… Les Gremlins sont de retour et ils ont dû me filler un coup de cutter ou de dent dans le caoutchouc de ce cardan… Grrrr ! Sales bestioles !

Je profite du fait que Titine ait pris de la hauteur pour jeter un œil sous sa robe (Je n’ai pas d’autres images pour cette vision… !).

 

 

 

Le dessous de caisse n’est pas terrible, mais moins délabré que je ne le pensais. Voyons voir sous les ailes…

 

 

De ce côté-là, je pense qu’un bon nettoyage et réfection de carrosserie ne feront pas de mal, car je repère moult restaurant gastronomique pour la Dame en rouge. Si je ne fais rien, elle va tout me bouloter cette sale bonne femme… Mais un coin de ces dessous m’inquiète au plus haut point : Ce sont les points de fixation de la caisse au bloc avant, autrement dit, ce qui relie toute la caisse à la structure supportant, moteur, amortisseurs, ailes avant, capot calandre et pare-chocs. Pour l’instant, dans ma tête, une rupture de ces liaisons verrait Titine se partager en deux… Et ça, ce n’est pas envisageable…

 

 

Bof ! Le coin est glauque, mais impossible de voir l’état de la tôle. Les couches de pseudo protection qui la recouvre ne me permettent pas de voir le travail de l’infame bonne femme. Mais je suis sûr qu’elle œuvre en sous-marin… Ce sera sûrement un gros boulot, mais je reste persuadé que l’avenir de Titine passe par la réfection de cette partie de ses dessous.

Le jeune mécano m’interpelle de nouveau :

-       « Vous savez de quand date les pneus que nous venons de remplacer ? »

-       « Je sais qu’ils ont été montés en 2012 mais qu’ils n’étaient pas tout neufs… ! »

-       « Ils datent de 2002 ! Ils ont donc 20 ans… ! »

-       « Oups… ! Il était donc temps de les remplacer… ! »

17 h 00 : Après avoir régler la facture, je sors Titine et reprends la route de la maison. Il n’y a pas à Osciller du gros colon pour évacuer sur une droite affine, ce changement de pneus fait une grosse différence au niveau sonore, confort et surtout, vibrations. J’aurai dû le faire plus tôt… Je tente une pointe de vitesse sur la ligne droite avant Priay : C’est sans commune mesure. J’ai toujours quelques vibrations, mais celles-ci sont surtout dû à l’état d’obsolescence de la chaussée. Elles ne dépendent plus de la vitesse. Je suis aux anges… Enfin une opération couronnée de succès…

Jeudi 14 juillet : C’est la fête nationale et sincèrement, je ne vois pas de changement autours de moi. Mais bon, c’est un jour à faire un petit tour avec Titine (Comme les autres jours d’ailleurs…). Je débâche cette dernière quand mon œil est attiré par quelque chose de bizarre. J’ai l’impression que le pneu avant droit n’a pas un aspect normal. Est-ce dû à mon glaucome qui me fait voir qu’une partie de la réalité, ou est-ce que ce pneu qui n’a plus la pêche ? Par acquis de conscience, je récupère le petit gonfleur électrique dans l’Auris et le connecte à la valve du pneu suspect.

 

 

Oups ! Je lis 700 millibars alors que je devrai en trouver 2400… 

 

 

Il y a comme un testicule dans la cyanolite… Le jeune mécano aurait-il oublié de gonfler ce pneu ? J’ai quand même un gros doute. Ils sont sérieux dans cette boutique. Aurai-je pris un clou ou une saloperie de ce genre ? Là, la loi de Murphy aurait fait fort… ! Bon ! Pour en avoir le cœur net, je relie ce gonfleur à l’allume cigare de Titine, mets l’interrupteur sur ‘ON’ et remets de la pression.

 

 

J’arrive bien à lui redonner de la pression. Je mets l’interrupteur sur OFF et observe ce qui se passe. La pression semble rester stable. Je laisse brancher un moment le gonfleur pour voir, mais tout semble normal. Comme tout bon technicien devrait le faire, je branche l’appareil sur les trois autres pneus pour comparer.

 

 

 

Tout va bien sur les trois autres. J’en déduis qu’il avait été mal gonflé, ou que la fuite est très faible, sans doute due à une jante mal nettoyée, laissant peut-être une cochonnerie entre le pneu et la jante, permettant à l’air de quitter ce lieu caoutchouteux pour retourner à l’atmosphère.

Vendredi 15 juillet : je reviens du jardin et tombe sur le facteur qui me remet un colis assez volumineux. Serait-ce mon résonateur ? Toujours avec fébrilité, j’ouvre délicatement le colis (A grands coups de couteaux sur tous les angles…)

 

 

La pièce en plastique noir qui émerge du papier à bulle ne me laisse pas beaucoup de doute, c’est bien la pièce achetée au troicenquatriste de Sathonay… Ce dernier m’avait informé que ce résonateur n’était pas en très bon état, mais à première vue, je suis agréablement surpris…

 

 

 

Il est bien en deux morceaux, mais avec une bonne colle, je devrai lui redonner un aspect fonctionnel. Il ne me reste plus qu’à trouver ladite colle…

C’est chez tonton la bricole que je trouve une colle soi-disant miracle, qui colle tout. Je ferai cette opération dès que possible, car pour le moment, je dois m’occuper du jardin avant le weekend prochain qui va être très chargé.

Samedi 16 juillet : C’est une journée que j’attends chaque année, car c’est normalement le jour où nous faisons la cousinade avec la famille de ma douce épouse. Depuis quelques années, c’est une tradition qui tombe toujours la veille du rassemblement du CMBA. C’est aussi l’occasion de faire une balade avec Titine. Mais hélas, cette année, comme nous devons ramener Belle-Maman, pas question de prendre le petit cabriolet. Je dois seulement me contenter d’aller faire le plein pour demain. Je me dirige donc vers mon petit destrier, et… ! Scheisse ! Le pneu est de nouveau dégonflé. Bon ! Je dois me rendre à l’évidence, je dois retirer l’erreur de gonflage de la boutique comme cause possible. Il me reste la cochonnerie coincée entre le caoutchouc et le métal de la jante, ou un trou provoqué par un petit objet. Impossible d’appeler la boutique aujourd’hui, car même si elle est ouverte, ils ne pourront rien faire aujourd’hui. Ce qui est en partie rassurant, c’est que la perte d’air est lente, et que si j’ai le gonfleur avec moi, je pourrai faire la balade de demain en redonnant un coup de pression avant de partir. C’est ce que je fais sur le champ. Une fois la pression rétablie, je lance le démarreur. Oups ! Si celui-ci n’est pas en grève sur le moment, le démarrage me semble poussif, comme si la batterie était à plat. Etrange… ! Je dirai même plus : Etrange… ! Mais comme le petit 300 tourne rond, et que je m’arrange pour ne pas caler, le trajet à la station devrait recharger cette foutue batterie.

10 h 00 : Je suis de retours à la maison avec le réservoir plein et apparemment, la batterie n’a pas redonné de signes de fatigue en repartant de la station. Par contre, le démarreur m’a refait le coup de la grève du zèle. Tout compte fait, ce n’est pas plus mal que Titine reste à la maison aujourd’hui.

Bon ! Mis à part le problème du pneu qui se dégonfle, de la batterie qui me semble un peu faible, et du résonateur qui n’est pas monté, tout me semble prêt pour notre rassemblement annuel de demain. J’ai même trouvé un parcours très sympa que j’ai fait en réel à bord de l’Auris et avec les motards hier au soir. Nous en avons profité pour faire un marquage au sol afin d’éviter toutes erreurs à ceux qui vont m’ouvrir la route dimanche. Julien, qui s’est installé dans Titine côté passager, mets une flèche à chaque changement de direction, avec de la bombe orange.  Je peux donc partir serein à la cousinade. Que du bonheur quoi… !

[tobix79]

Toujours sympa de lire ces aventures (quand on a le temps  )

 

J'ai pensé à toi hier, rassemblement à Chatelaillon-Plage (17), il y avait deux 304 cab, une dorée et une verte.

 

Je suis perplexe quant à ton souci de démarreur, plutôt handicapant et pas si compliqué (techniquement) à résoudre... Pourquoi ne l'as-tu toujours pas remplacé ? Personnellement je préfère 100x commander une chinoiserie livrée en 48h, plutôt que de me traîner un dysfonctionnement pendant des mois en attendant d'avoir le temps de refaire la pièce d'origine "dans les règles de l'art"... A ce jour j'ai 2 démarreurs et 2 alternateurs à refaire, ça fait entre 2 et 4 ans, et je n'ai toujours pas eu le temps... Mais en attendant les pièces de repro font le job et je roule !

[Nar1955]

il y a 53 minutes, tobix79 a dit :

Toujours sympa de lire ces aventures (quand on a le temps  )

 

J'ai pensé à toi hier, rassemblement à Chatelaillon-Plage (17), il y avait deux 304 cab, une dorée et une verte.

 

Je suis perplexe quant à ton souci de démarreur, plutôt handicapant et pas si compliqué (techniquement) à résoudre... Pourquoi ne l'as-tu toujours pas remplacé ? Personnellement je préfère 100x commander une chinoiserie livrée en 48h, plutôt que de me traîner un dysfonctionnement pendant des mois en attendant d'avoir le temps de refaire la pièce d'origine "dans les règles de l'art"... A ce jour j'ai 2 démarreurs et 2 alternateurs à refaire, ça fait entre 2 et 4 ans, et je n'ai toujours pas eu le temps... Mais en attendant les pièces de repro font le job et je roule !

Bonjour Tobix79

 

Merci pour tes remarques constructives. Si je ne change pas de démarreur, c'st parce-que je n'en ai pas trouver et que le miens, une fois démonté, sera facile à réparer. Si ce n'était pas la roue libre qui décoconne, cet accessoire est en très bon état. Il serait dommage de le poubeller et ce ne serait pas bon pour la planète... Enfin ça, c'est pour être dans l'air du temps.

[Nar1955]

Dixième rassemblement annuel du CMBA.

Dimanche 17 juillet 2022 – 5 h 15 : Je viens de me réveiller alors que je me suis couché à 1 h 30 après avoir passé le samedi avec les tantes, mère, frère, sœur et cousins / cousines de ma chère et tendre. Oui je sais ! C’est peu de sommeil ! Mais aujourd’hui, c’est le rassemblement du CMBA, et c’est même le dixième anniversaire. Alors, pas question de louper ça, d’autant plus que je suis responsable des photos, des exposants et de la balade.

5 h 45 : Après un déjeuner rapide, je me prépare à partir, car j’ai promis à Patrick que je serai sur place à 6 h 00. En sortant de la maison, je trouve qu’il fait un peu frisquet. Je retourne à l’intérieur pour voir la température : 11 degrés. C’est un peu frais pour la saison, mais ça fait du bien à la nature. Bof ! Comme ça va sûrement se réchauffer, je ne vais pas remettre la capote sur Titine. Je ressors dehors et ferme à clef la maison.

Evidemment, quand je m’approche de Titine, je constate de nouveau que le pneu avant gauche n’est pas au top de sa forme. Tant pis ! Je ne vais pas mettre le petit gonfleur en route, car il fait autant de bruit qu’un 45 tonnes avec un échappement libre. Vu l’heure, ce serait mal venu pour les voisins. Je remettrai un coup de gonflette une fois arrivé au clos des Brotteaux à Varambon. Je monte à bord de Titine et tourne avec appréhension la clef de contact. Cette fois, le démarreur contestataire décide de pointer à l’heure et Titine démarre au quart de tour. Heureusement, car je sens comme une grosse faiblesse dans la batterie. Sans la réfection de l’allumage que j’ai pratiquée il y quelque temps, j’étais refait…

6 h 00 : Je suis à pied d’œuvre au clos et constate qu’il y a déjà quatre ou cinq exposants en train de déballer. Le temps de boire un cht’io café, et en voilà un sixième qui arrive, cette fois avec une caravane.

-       « Où est-ce que je m’installe ? » me dit l’homme qui est au volant.

-       « Le long de la butte si cela ne vous gêne pas ! Je dois conserver une place à l’ombre pour un des exposants qui a un problème cardiaque… ! » 

-       « Ça me va… ! »

Et là ! Coquin de sort. Voilà que le quidam cale...

-       « Vous avez des câbles ? » me demande l’homme à l’attelage… « J’ai plus de batterie depuis ce matin ! »

-       « Oui j’ai ça ! Je rapproche ma voiture et on va mettre les batteries en parallèle !»

Je pars donc chercher Titine et la place à côté de sa voiture. Je laisse tourner le moteur histoire de mettre un peu de jus dans ma propre batterie. Mais quand je vais pour ouvrir le coffre dans lequel se trouvent mes câbles, je m’aperçois que celui-ci est fermé à clef. Bon ! Ce n’est pas grave. Je coupe le contact pour récupérer la clef du coffre, ouvre celui-ci, récupère mes deux grands cordons, remonte dans Titine, met le contact et… Rheuu ! Rheu ! Clac… ! Ach ! Scheisse ! Ma batterie est à plat aussi… Décidément, les Gremlins ont décidé de me pourrir ma journée. Mais que faire à présent ? C’est là que Patrick à une idée géniale… Il montre du doigt Titine et me dit :

-       « Elle démarre bien d’habitude ? »

-       « Oui ! Au quart de tour… ! »

-       « Alors on n'a qu’à la démarrer en la poussant… ! »

-       « C’est pas bête ! Une fois que le moteur tournera, on raccordera les deux accus… ! »

Aussitôt dit, aussitôt fait. Je monte dans à bord de mon petit destrier et Patrick et notre exposant en panne se mettent à nous pousser. Je passe vite la seconde, mets le contact, lâche la pédale d’embrayage et… Vroummmmm ! Le petit 1300 démarre au quart de tour. Je le fait ronfler un peu, histoire de mettre des coulons dans l’accus grâce à l’alternateur, puis, cette fois, je me mets face à la voiture en panne.

 

 

 

Après quelques essais pour trouver un bon contact, le diesel à la caravane démarre… Ouf ! L’honneur est sauf… ! Je débranche les deux cordons, les replace dans le coffre et remets Titine à la place qui lui est allouée pour la journée.

 

 

Pour la balade, si elle ne démarre pas, j’aurai toujours quelques centaines de visiteurs pour la pousser…

7 h 20 : Pendant que mes exposants s’installent et remplissent les formulaires d’usages (Qu’est-ce qu’on perd comme temps et comme énergie avec la paperasse !), je suis chargé de remplir la cuve à glaçon avec des canettes de toutes sortes…

 

 

Il faut dire que si ce matin, le mercure avait oublié de grimper au-dessus de la barre fatidique des 10° C, barre en dessous de laquelle tout déplacement en cabriolet fait passer vos cellules aqueuses épidermiques à l’état de glace à peine fondu dès que vous franchissez les 100 km/h, Ra a bien réchauffé l’atmosphère à l’heure actuelle. Mais sans être le Devin Shadock de la météo, je suis certain que ces boissons vont se vendre comme des petits pains car Notre Dieu de la mythologie Egyptienne a bien décidé de sortir le grand jeu. La météo annonce même 39 °C à l’ombre pour cet après-midi, et de l’ombre, il n’y en a que pour quelques exposants, et pour ceux qui vont s’attabler sous le préau…

8 h 00 : Les membres du club, bénévoles pour participer activement à ce rassemblement, sont presque tous là.

 

 

 

Patrick en profite pour faire un marquage au sol afin de réserver trois places pour la journée. Une pour sa voiture, une pour Mumu, sa dulcinée, et une pour Titine qui doit pouvoir se dégager rapidement pour la balade.

 

 

8 h 10 : La première voiture invitée arrive. Il s’agit d’une magnifique DS verte sombre.

 

 

Puis les arrivées s’enchaînent. Il n’y a pas que des anciennes puisqu’un des arrivants se pointe avec une Audi R8.

 

 

Il faut rappeler que nous recevons aussi bien des voitures de collections, que des Super Car ou des voitures de prestige. Comme il n’y a pas encore trop de monde, j’en profite pour tailler la bavette avec le conducteur de ce bolide hors de prix (Enfin, pas dans mes moyens !). Apparemment, la belle a presque 15 ans (modèle V8 sortie entre 2007 et 2012), et comme Titine, elle a quelques soucis de fiabilité.

Puis de nouveaux arrivants se pointent à l’accueil. J’essaie de faire une photo de chacun d’entre eux. Il faut aussi leur demander s’ils veulent participer à la balade, sachant que seuls les 50 premiers inscrits pourront prendre le départ. Comme d’habitude, je ne peux vous montrer tous les spécimens qui passent devant nous, mais certaines valent le détours. Enfin, c’est mon avis, et je dois avoué que pour moi, c’est le bon (puisque je ne me suis jamais opposé à ce que je pense… !).

A commencer par une Fiat sport…

 

 

Une très vieille Renault nn de 1926 ?…

 

 

Une belle Jaguar

 

 

Une vieille Mauris…

 

 

La Rolls-Royce qui avait gagné notre premier prix de beauté en 2021

 

 

Une Primaquatre…

 

… et…

 

 

… une nouvelle sœur de Titine. La couleur ne me plait pas trop, mais c’est une couleur d’origine (Jaune maïs ou jaune Safran ?). Il paraît que la plupart des 304 cabriolet que l’on trouve en rouge sont des jaunes repeintes, tellement que cette couleur ne plaisait plus. Mais ça, c’est ce qui se dit…

Je photographie, je photographie et pendant ce temps là, l’heure tourne, et celle de la balade approche. Il va falloir changer de job rapidement. Quatre vingt huit voitures sont déjà passées et les tickets de réservation pour notre excursion dans la Dombes sont épuisés, ce qui signifie que le quota de 50 voitures prévues pour cette balade est atteint.

9 h 57 : Oups ! Le départ est prévu à 10 h 00 et c’est Titine qui ouvre le bal. Pas question de prendre du retard car le timing est très serré. Ce que j’avais oublié, c’est que je dois absolument remettre un coup de pression dans la roue avant gauche si je ne veux pas tuer ce pneu tout neuf. Je sors vite le petit gonfleur électrique, monte à bord de Titine, mets le contact, les voyants s’allument et… ! Rien ! Il ne se passe plus rien. Cette fois, la batterie est vraiment à plat. Tant pis ! Comme Titine est sur une légère déclivité, je remets le contact, débraie, passe la quatrième, laisse descendre un peu mon petit destrier, et lâche rapidement la pédale d’embrayage, ce qui a pour effet de faire faire les quelques tours nécessaires au petit 1300 pour démarrer. Bon ! Il ne s’agit plus de caler maintenant. Je joue un peu avec l’accélérateur jusqu’à ce que le ralenti soit stable. Il me reste une minute pour regonfler ma roue.

 

 

A peine ai-je terminer et ranger l’appareil, que je vois déjà les premières voitures du convoi qui passent. Eh ! C’est moi qui dois être en tête, puisqu’à part les motards, je suis seul à connaître la route… ! Mais bon ! Un des motards leur fait signe de se mettre sur le côté pour que je puisse passer.

Je ne pars pas seul. Avec moi, à la place du passager, il y a le jeune frère de Didier, un bon collègue du club. Mon passager est légèrement handicapé mental et passe la plupart de son temps dans un institut spécialisé. Cette balade dans mon petit cabriolet est donc pour lui une véritable aubaine. Le plaisir se lit dans ses yeux.

10 h 10 : Les motards sont en position et moi aussi. J’attends le signal de Patrick pour décoller. Je le vois remonter la file de voitures et se pointer sur la route quand une voiture de la gendarmerie arrive devant moi et s’arrête. Oups ! ça sent le vinaigre… Patrick se pointe à leur hauteur et commence à palabrer. D’ici à ce qu’ils nous empêchent de partir ! Mais quelle idée a eu la maréchaussée de passer juste à ce moment-là ?

10 h 15 : La voiture bleue s’éloigne et le sourire de Patrick en dit long. La balade n’est pas foutue… ! Ouf !

Le parcours que j’ai choisi nécessitant pas mal de changement de direction, j’ai dû le faire à blanc dans la semaine, avec ma Toyota Auris, en mettant la Gourde en mode enregistrement. De ce fait, je n’ai plus qu’à suivre cette dernière. Ça, plus le fléchage, et tout devrait aller comme sur des roulettes…

 

 

Et en effet, tout va très bien... jusqu’à un embranchement qui mène à Saint-Paul-de-Varax.

 

 

 

Alors que je suis les indication de la gourde qui m’indique de filer tout droit et qu’une dizaine de voitures me file le train, un des motards arrive à fond de balle sur ma gauche et ralenti au niveau de la portière de Titine.

-       « C’est pas par là ! Il fallait tourner à droite ! Il y a une flèche parterre… !

-       « Mais mon GPS m’indique tout droit… ? »

-       « Oui, mais il y a une flèche sur le sol qui indique qu’il faut tourner… ! »

-      « Bon ! On a dû prendre l’autre route hier lorsqu’on a tracé les flèches et je ne m’en rappelle plus ! On fait demi-tour…! »

J’avise une petite route plus loin et je fais en effet demi-tour. Je commence à remonter la file des voitures qui m’avaient suivi, quand la moto de Julien arrive à ma hauteur.

-       « Arrête ! Tu étais sur la bonne route… ! »

-       « Mais la flèche par terre ? »

-       « Il n’y a pas de flèche… ! C’est une erreur d’interprétation du collègue… ! »

-       « Bon, je refais demi-tour… ! »

-       « Oui mais il y en a plein qui ont tourné ? »

-       « Fonce et remonte la file de ceux qui sont dans la mauvaise direction pour leur faire faire demi-tour ! Je vais rouler doucement pour qu’ils nous rejoignent… ! »

Et me voilà reparti pour remonter de nouveau ceux qui étaient juste derrière moi. Au passage, je leur explique qu’un des motards à mal interprété un signe sur le sol et qu’il faut repartir dans l’autre sens. Serait-ce encore un coup des Gremlins qui auraient barbouillé une fausse flèche pour nous planter ? ça m’étonnerait qu’à moitié !

Titine continue donc le parcours en caracolant en tête du convoi sans autres incidents de trajet. Par contre, à plusieurs reprises, la cucaracha décide de ne plus donner de la voix. Je bascule l’interrupteur pour connecter le ‘broink’ d‘origine, mais même lui reste désespérément muet… Même du côté des clignotants, c’est le monde du silence et l’obscurité totale. Plus rien ne fonctionne. Décidément… ! Saleté de Gremlins… ! Cependant, Titine continue de rouler tranquillement. Je laisse tomber la Cucaracha et le ‘broink’, et pour les clignotants, je m’arrange avec mon passager pour qu’il tende le bras à droite quand on va tourner à droite et moi, je m’occupe du côté gauche. C’est archaïque comme méthode, mais ça permet à la voiture qui me suit d’anticiper les changements de direction. Ce qui est bitrange autant qu’ézard, c’est que tous les accessoires reprennent leur boulot par moment… Et c’est là que… ‘Mais bon sang, mais c’est bien sûr… ! ‘. C’est la batterie qui est responsable de ces mouvements de grève intempestifs. Quand je sollicite ces accessoires, elle se décharge jusqu’à ne plus donner à manger aux clignotants et au klaxon. Puis, l’alternateur redonne un peu de peps à cette meneuse de grève, ce qui permets aux différents salariés de reprendre leur job. Conclusion : le régulateur de tension de l’alternateur a dû se dérégler, et la charge est devenue trop faible pour que la batterie ait suffisamment d’énergie. Encore un point à vérifier ! Mais pas aujourd’hui… ! Ce n’est pas le jour pour ça…

11 h 40 : Après une halte en haut de la Madeleine pour attendre le feu vert de Patrick, nous descendons rejoindre le parc du Château où nous attend Monsieur le Conte et son apéro très sympathique et de bon aloi.

Le convoi entre petit à petit dans le parc et chacun essaie de trouver une place… à l’ombre de préférence, vu que Ra est vraiment au top de sa forme…

 

 

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Comme je ne suis pas trop con (Par moment seulement… !), je m’arrange pour que Titine soit garée dans une légère pente afin de pourvoir relancer le petit 1300 sans l’aide de la batterie si elle ne veut plus rien savoir.

 

 

Comme vous vous en doutez , après quelques clichés, je me dirige rapidement vers le buffet où Monsieur le Conte me sert un verre de pétillant bien frais que je déguste avec un plaisir intense, ayant le gosier aussi aride que le plateau d’Atacama en période sèche…

 

 

12 h 10 : C’est l’heure de quitter ce bel endroit où la vue est imprenable sur la vallée de l’Ain et sur les monts du Bugey.

 

 

Tout le monde rejoint son char…

 

 

La consigne est stricte : personne devant Titine! Les plus anciennes doivent se placer juste derrière moi, et tout le monde doit attente. Je ne partirai qu'après avoir reçu le feu vert de Patrick, par téléphone, pour quitter le château. Evidemment, certains n’en font qu’à leur tête et décident de partir devant. Il faut dire que je suis obligé d’attendre mon passager qui traînait vers le bar. Heureusement, un des motards arrive à bloquer les contrevenants, juste avant l’entrée du parc. Une fois mon passager à bord, comme je m’y attendais, lorsque je tourne la clef de contact, les voyants s’allument, mais s’éteignent dès que je veux lancer le démarreur. Comme j’avais pris la précaution de mettre mon petit destrier face à une descente, je lâche le frein à main, mets le contact, débraie, passe la seconde et lâche rapidement la pédale d’embrayage tout en accélérant. Après quelques soubresauts, le petit 1300 démarre et je peux rejoindre le motard qui bloque l’entrée. Une fois en place, je suis obligé de descendre pour faire respecter la consigne qui consiste à placer les quatre voitures les plus anciennes derrière moi. Il s’agit de la Peugeot 202, de la Renault Primaquatre, de la Rolls-Royce et de la Simca Chambord. Heureusement, Titine n'en profite pas pour caler pendant cette mise au point.

12 h 25 : C'est dans un concert de Klaxon que nous revenons au Clos des Brotteaux où se déroule notre manifestation. Etonnamment, la Cucaracha donne du cornet pendant quelques minutes avant d’avoir une extinction de voix. Encore un coup de la batterie... Je gare Titine à son emplacement, content de cette balade et du  bon comportement de mon petit cabriolet.

12 h 45 : Après m’être sustenté auprès du Food Truck, auquel nous avons fait appel pour éviter de solliciter les membre du club pour préparer la bouffe, je vaque à mes occupations que sont la photos, la tenue de la buvette et la tchatche auprès des différents participants. Je repère quelques spécimens intéressants (Je parle des voitures, pas des participants… Encore que !). Il y a notamment une très ancienne voiture de sport que je trouve très sympa.

 

 

D’autres, moins vieilles, mais tout aussi intéressantes…

 

 

 

 

Mais en ce 17 juillet 2022, Ra a décidé de s’éclater, et le thermomètre grimpe à une altitude indécente. Cette canicule amène de nombreux visiteurs à quitter les lieux avant l’heure. A partir de 14 h 30, le clos se déserte et avant que ce ne soit le désert, Patrick, Monsieur le conte, le propriétaire du château gonflable et moi même faisons le tour des rescapés afin de sélectionner les plus belles ou les plus atypiques de la journée. Nous en sélectionnons quatre. La Primaquatre, une magnifique Cadillac, la Citroën C4 de 1929 et… une 2 CV avec une remorque faîte avec un avant de 2 CV. Après délibération, nous désignons la Cadillac comme la plus belle de notre rassemblement.

 

 

Le lot pour le gagnant est une nuit plus petit déjeuner au Château de Varambon avec évidemment, obligation de venir avec le véhicule primé. Un lot qui vaut le coup, je vous le dis…

19 h 00 : Il ne reste plus que quelques voitures du club, et Titine est toujours à sa place (Heureusement car je ne l’ai pas déplacée… !).

 

 

Nous rangeons une partie du matériel, vu que la semaine prochaine, c’est la fête de la commune (Celle de Varambon, pas celle de 1871…). Je préviens Patrick :

-       « Je ne pourrai pas démarrer tout à l’heure… ! »

-       « Je mettrai le fourgon à côté de toi… ! T’as des câbles ?»

-       « Oui ! J’ai tout ça dans le coffre… ! »

19 h 40 : Je monte dans Titine et tente un démarrage… Peine perdue ! Le Rheu lamentable du démarreur prouve que la batterie est à l’agonie. Dire qu’elle a à peine deux ans… ! Je contrôlerai quand même si elle est bien passée de vie à trépas une fois à la maison, ou si ce n’est pas encore un coup des Gremlins. En attendant, Patrick met son fourgon juste à côté et, après avoir branché mes câbles, je lance le démarreur. Heureusement, ce dernier n’a rien à revendiquer et Titine démarre au quart de tour. Je joue avec l’accélérateur pour faire chauffer le petit 1300 afin d’éviter de caler.

19 h 50 : Je suis de retour à la maison, mais au moment d’ouvrir le portail, je constate que le ralenti descend dangereusement. Pourtant Titine est chaude ? Je redonne un petit coup d’accélérateur, mais ce foutu ralenti tombe de nouveau entre 150 et 200 tr/mn. Que se passe-t-il ? Les Gremlins se seraient-ils attaqués au carburateur ? Décidément ! Entre la batterie, le pneu qui se dégonfle et la carburation, j’ai l’impression d’être revenue cinq ans en arrière, à l’époque où Titine était aussi fiable qu’un produit Made in China… ! Encore une enquête à confier à l’inspecteur Bourré (Non, non, je n’ai pas dit Bourrel… !), en espérant que ce ne sont pas les cinq dernières minutes de Titine… !

Comme j’ai la télécommande du portail, je n’ai pas à descendre de voiture. Une fois sous son carport, je laisse tourner un peu le petit 1300 sur son ralenti nettement en dessous de ce qu’il devrait être. Je suis quand même surpris de voir que Titine ne cale pas pour autant. Ça broute, ça vibre, ça hoquette, mais ça tient. Heureusement que j’avais bien refait l’allumage… ! Cependant, impossible de laisser ce fonctionnement erratique, vu que mon petit destrier va de nouveau servir de voiture de la mariée début août. Eh oui… ! Ce sera pour le mariage de nos anciens petits voisins, devenus des amis. Lui ne rêve que d’une chose : voir Titine dans son garage… Là, il rêve vraiment… !

Bon ! Si je fais le bilan de cette journée, mises à part les tracasseries dont je suis coutumier, ce fût une belle journée et cette dixième édition de notre rassemblement a été un succès, Titine n’ayant rien gâché. Que du bonheur quoi !

Modifié 31 juillet 2022 par Nar1955

[daniel762]

[Diabolo]

Il y a 17 heures, Nar1955 a dit :

 Lui ne rêve que d’une chose : voir Titine dans son garage… Là, il rêve vraiment… !

Je serais mauvaise langue que je dirais que si lui en rêve, ce serait un cauchemar pour son épouse.
Comme les F35 de l'US Army : 5 heures de maintenance pour 1 heure de route...😁

Néanmoins, toujours un aussi joli récit !

 

Sinon plus sérieusement @Nar1955 occupe-toi de ton pneu... Faut que tu trouves d'où il fuit et que ton monteur fasse le nécessaire. 
Aller, sortie de bassine et d'eau savonneuse, le gommard à 3 bars et recherche de bulles ! Valve et pourtour de jante en priorité !

[Phify]

Salut Nar,

 

Il faut que tu testes ta batterie, mais si elle tient la charge, je suis sûr que c'est ton alternateur ou son alimentation...

 

J'ai déjà eu cela sur ma 4L : un fil de débranché derrière la boite à fusible, qui était celui d'excitation de l'alternateur... Conséquence, il ne chargeait plus, et la batterie se vidait petit à petit... Et à la fin, si j'allumais les feux, le moteur calait, ou presque par manque de jus... C'est pour cela que tes symptômes me font penser à un problème d'alternateur (ou de circuit de charge), car sinon, une fois ton moteur lancé, ta voiture serait autonome.

[ardennes3]

Bonjour

Arrêtez de donner des conseils à Nar on n'aura plus rien d'intéressant à lire

[Nar1955]

Le 01/08/2022 à 14:55, Diabolo a dit :

Je serais mauvaise langue que je dirais que si lui en rêve, ce serait un cauchemar pour son épouse.
Comme les F35 de l'US Army : 5 heures de maintenance pour 1 heure de route...😁

Néanmoins, toujours un aussi joli récit !

 

Sinon plus sérieusement @Nar1955 occupe-toi de ton pneu... Faut que tu trouves d'où il fuit et que ton monteur fasse le nécessaire. 
Aller, sortie de bassine et d'eau savonneuse, le gommard à 3 bars et recherche de bulles ! Valve et pourtour de jante en priorité !

Merci Diabolo: La suite de mes aventures (ou plutôt mésaventures) arrive. J'ai discuté avec mon ex petit voisin hier, et si son rêve est d'avoir Titine dans son garage, il m'a avoué ne rien connaître en mécanique. Donc, peu de chance que son rêve se réalise avec Titine. Avec une autre peut-être ? Quant au pneu...!!!! A lire la suite.

[Nar1955]

Le 01/08/2022 à 16:42, Phify a dit :

Salut Nar,

 

Il faut que tu testes ta batterie, mais si elle tient la charge, je suis sûr que c'est ton alternateur ou son alimentation...

 

J'ai déjà eu cela sur ma 4L : un fil de débranché derrière la boite à fusible, qui était celui d'excitation de l'alternateur... Conséquence, il ne chargeait plus, et la batterie se vidait petit à petit... Et à la fin, si j'allumais les feux, le moteur calait, ou presque par manque de jus... C'est pour cela que tes symptômes me font penser à un problème d'alternateur (ou de circuit de charge), car sinon, une fois ton moteur lancé, ta voiture serait autonome.

Bonjour Phify. Merci pour ton message sympa. Je te laisse lire la suite pour la batterie, même si dans ce qui suit tu n'auras pas la réponse complète (trop long pour un seul post...)