Stand 65 : Des rillettes dans les Hautes Pyrénées

christian82 · 10 novembre 2022

Début d'un autre kit, une ALBA de chez Original Miniatures achetée il y a ....

Premier souci , la documentation, pas évident d'avoir des photos de la course de cette voiture.

Deuxième souci, au niveau de la déco, car la planche est incomplète et inexacte.

Troisième souci, j'ai acheté une seconde planche différente sur la toile, mais là aussi, il manque des stickers (les trois qui sont sur le haut du capot)....

Et impossible sur les photos à déterminer de quelles pubs il s'agit, alors je vais me résigner et le jour où je trouverai je complèterai....bien que je n'aime pas ça.

Donc, pour l'instant, j'en suis là, avec un panachage des deux planches décals .....

Modifié 10 novembre 2022 par christian82

christian82 · 11 novembre 2022

Ça avance, le modèle a été vernis et sèche.....

Le châssis et les roues sont prêts à être montés,

Je pense que je vais m'attaquer à la déco de quelques teutonnes en attendant ....

Modifié 11 novembre 2022 par christian82

christian82 · 11 novembre 2022

Quand on n'a pas la chance.....

J'ai voulu terminer une PORSCHE de 1972 (AMR-X), mais Notherman dans les monstres sacrés de l'endurance m'avait donné la référence du jaune PORSCHE qui était différent de celui que j'avais appliqué.

Je ne l'avais pas repeinte vu que j'avais commencé la déco, mais ce soir, j 'ai décidé de commander la peinture et la refaire, .... surtout que j'ai trouvé la bonne planche complète chez "ALO".

Donc kit en Stand-by encore....

J'ai voulu me rabattre sur une autre que j'avais peinte il y a.... un certain temps ...(ou l'inverse..)

J'ai commencé à poser les décals dans l'eau et là... surprise... ... les décals partent en morceaux..... ;

S'agissant d'un kit RENAISSANCE, j'ai été surpris (cela arrivait sur les vieux kits STARTER ou PROVENCE).

C'est le vernis du décal qui ne tient pas dans le temps.

Je viens d'envoyer un mail chez le fabricant et je suis en attente de sa réponse (mais là, à l'heure qu'il est, il dort certainement, on verra lundi ...), le décal semble toujours dispo sur ses listes ....

Pour ce kit aussi.. stand-by

Pour ce soir, j'abandonne on verra demain....

Modifié 11 novembre 2022 par christian82

christian82 · 17 novembre 2022

Peinture PORSCHE reçue, le décapage du modèle ne va pas tarder....

christian82 · 17 novembre 2022

En attendant, fin d'un TEC....

15/16 Juin 1985, 53ème édition des 24 Heures du Mans,

GRIFO AUTORACING est un constructeur automobile de voitures de course crée par Antonio Bernardini en Juin 1981 et basé à Campagnano dui Roma (Italie).

Pour sa première participation aux 24 heures du Mans, il engage sous le n° 82 en catégorie C2, une ALBA AR3, équipée d’un moteur V8 Ford Cosworth de 3300 cm³.

Elle est pilotée par Paolo GIANGROSSI, Pasquale BARBERIO et Mario RADICELLA qui découvrent le circuit Sarthois.

Le 15 Juin, à 15h00, Mr Alain CALMAT (Ministre délégué à la Jeunesse et aux Sports) donne le départ à 49 équipages.

P. Giangrossi prend le départ mais se trouve rapidement confronté à des problèmes d’allumage.

Arrêté dans le premier tour au poste 100, la n° 82 va progresser en direction des stands, par bonds, de poste en poste.

A 15h20, elle quitte le poste 100 au ralenti, et une panne du démarreur va l’immobiliser 14 minutes.

A 15h46, elle rejoint le poste 61, où elle s’arrête sur problème du circuit électrique.

Elle repart à 16h12, et passe au ralenti devant le poste 96.

Une panne du boitier d’allumage l’immobilise encore durant 25 minutes.

A 16h49, elle s’arrête au poste 76 pour les mêmes raisons.

(Copyright à qui de droit)

Repartie, elle rejoint son stand à 17h18 où il est procédé au changement de l’allumage et de la pompe à essence.

A 17h53, P. Giangrossi reprend la piste, mais après calcul, la moyenne de la n° 82 est de 17kms/heure après trois heures de course !!

A 18h08, elle est rentrée à l’intérieur du circuit par les commissaires du poste 35.

Elle repart à 18h10 au ralenti pour rentrer au stand.

A 18h16, les mécaniciens effectue le changement du boitier électronique, et la n° 82 repart à 18h28.

Trois minutes plus tard, elle est signalée au ralenti et s’arrête au poste 76.

A 18H54, l'ALBA rejoint son stand pour un changement du faisceau électrique.

A 21H33, elle quitte les stands, tout semble fonctionner, mais à 22h53 les problèmes électriques ressurgissent et une surchauffe moteur met fin à la tentative de la n° 82, c'est l'abandon.

ALBA AR 3 - 24 Heures du Mans 1985 – V8 / 3300 cm³ – Concurrent: GRIFO RACING – Pilotes : Paolo GIANGROSSI / Pasquale BARBERIO / Mario RADICELLA – Class : Abandon 8ème h (Electricité / moteur) – Miniature: kit ORIGINAL MINIATURES (+ décalques autre origine)

Nota: Malheureusement les deux planches décalques utilisées, de différentes origines (Original Miniatures et achetée sur Ebay) sont incomplètes pour réaliser la version course.

Il manque trois décalques sur le capot arrière et un décalque sur chaque porte.

La qualité et l'exposition des photos de l'époque ne m'ont pas permis d'identifier ces décalques.

Modifié 18 novembre 2022 par christian82

christian82 · 19 novembre 2022

Poursuite des montages ..... je reprends ce kit en attente ...

christian82 · 1 décembre 2022

Dernier montage ...

14/15 Juin 1997, 65ème édition des 24 Heures du Mans,

SCHÜBEL ENGINEERING est une écurie de course automobile Allemande, crée par Horst SCHUEBEL en1985, basée à Schwarzenbruck (Bavière).

Engagé généralement en DTM et en championnat FIA GT, le team engage pour sa première participation aux 24 heures du Mans, une PORSCHE 911 GT1, sous le n° 33 dans la catégorie GT 1.

Equipée d’un Flat 6 de 3164 cm³ biturbo, elle est pilotée par Armin HAHNE (4 participations), Patrice GOUESLARD (1 participation) et Pedro LAMY (rookie).

Lors des qualifications du jeudi 12 juin, Pedro Lamy décroche le meilleur temps (3’47’’428) qui place la n° 33 sur la 20ème place de la grille de départ (10ème GT1) – A. Hahne 3’48’’783, P. Goueslard 3’54’’482.

Le 14 Juin, à 16h00, Mr Jacques REGIS (Président de la Fédération Française du Sport Automobile) donne le départ aux 48 équipages.

A.Hahne prend le départ et le début de course se passe relativement bien.

Les relais et ravitaillements s’enchaînent sans problème.

A la fin de la première heure, la n° 33 pointe en 15ème position du général et ce classement ne va cesser de s’améliorer au fil des heures, malgré un tête à queue de P.LAMY à 21h03 au poste 42.

La remontée se poursuit et on la retrouve en 7ème position du général à 00h00.

Elle va rester dans cette position jusqu’au petit matin et atteindre la 6ème place dans la 18ème heure de course.

Une petite alerte de problème de refroidissement moteur intervient à 12h41, obligeant P.Lamy à rentrer au stand.

A 13h32, A. Hahne repart en piste.

(Copyright à qui de droit)

Elle est pointée en 5ème position puis une heure plus tard en 4ème, pour finalement passer la ligne d’arrivée à la 5ème place du classement général et sur la 3ème place de sa catégorie.

PORSCHE 911 GT1 - 24 Heures du Mans 1997 – Flat 6 biturbo / 3164 cm³ – Concurrent: SCHÜBEL ENGINEERING – Pilotes : Patrice GOUESLARD / Pedro LAMY / Armin HAHNE – Class: 5ème ( 3ème GT 1) – Miniature: kit RENAISSANCE

Modifié 1 décembre 2022 par christian82

mgaqw · 12 décembre 2022

Le 11/11/2022 à 23:34, christian82 a dit :

J'ai voulu terminer une PORSCHE de 1972 (AMR-X), mais Notherman dans les monstres sacrés de l'endurance m'avait donné la référence du jaune PORSCHE qui était différent de celui que j'avais appliqué.

j'avoue que la référence du jaune m'intéresse aussi 😉

peux-tu me la donner ?

Merci d'avance

Bien amicalement,

Michel

christian82 · 12 décembre 2022

Pas de problème Michel,

Je viens de la faire réaliser,

Il s'agit du PORSCHE HELLGELB 117.

Il est effectivement un peu plus pale que celui que j 'ai appliqué donc, retour à la case Départ...... (après décapage),

mais je ne regrette pas mon choix la teinte sera exacte au moins .......

Modifié 12 décembre 2022 par christian82

mgaqw · 12 décembre 2022

Le 12/12/2022 à 18:39, christian82 a dit :

Pas de problème Michel,

Je viens de la faire réaliser,

Il s'agit du PORSCHE HELLGELB 117.

Il est effectivement un peu plus pale que celui que j 'ai appliqué donc,j retour à la case Départ...... (après décapage),

mais je ne regrette pas mon choix la teinte sera exacte au moins .......

Oui, effectivement, ce sera beaucoup mieux 🙂

c'est la même couleur que celle-là (Sebring 1973)

Bien amicalement,

Michel

Modifié 13 décembre 2022 par mgaqw

christian82 · 13 décembre 2022

Le 12/12/2022 à 23:42, mgaqw a dit :

Oui, effectivement, ce sera beaucoup mieux 🙂

c'est la même couleur que celle-là (Sebring 1973)

Bien amicalement moins soutenue,

Michel

Superbe, on voit bien la teinte d'un jaune moins soutenu,

Merci.

Modifié 13 décembre 2022 par christian82

christian82 · 13 décembre 2022

Voici arrivée la première de l'édition 2022, va falloir trouver encore de la place dans les vitrines, car ses sœurs arriveront bientôt .........

11/12 Juin 2022, 90ème édition des 24 Heures du Mans,

Team WRT est une écurie de course automobile belge fondée en septembre 2009 par René VERBIST, Vincent VOSSE et Yves WEERTS.

Elle participe au Championnat d’Europe FIA GT3, au Blancpain Endurance Séries, au championnat de Belgique de Grand Tourisme et au GT Tour avec des Auri R8 LMS.

Elle engage aussi des Volkswagen Scirocco GT24 en Belgian Touring Car Series (BTCS).

Pour sa seconde participation aux 24 heures du Mans, elle engage comme l’an dernier dans la catégorie LM P2, sous les n° 31 et 41, deux ORECA 07 équipées de V8 Gibson de 4200 cm³ qui développe un peu moins de 536 cv.

La n° 31 est pilotée par René RAST (3 participations), Robin FRIJNS (1 participation) et Sean GELAEL (1 participation).

Le 5 Juin, lors de la journée test, la n° 31 se positionne sur la 11ème/62 place (6ème du LM P2 - 3’33’’154).

Le 8 Juin, lors des qualifications (19h/20h), les pilotes de la n° 31 réalisent un 3’29”898 qui leur ouvre la porte de l’Hypercar.

Lors de cette séance, le 9 Juin de 20h/20h30, R.Frijns décroche un 3’28”394 qui place la voiture sur la 6ème place de la grille de départ et sur la première place des LM P2.

Le 11 Juin, à 16h00, Mr Patrick POUYANNE (Président Directeur Général de Total Energies) donne le départ aux 62 concurrents.

Dès le départ, à la sortie de la ligne droite des stands, la n° 31 s’accroche avec l’ Oreca n° 22 et sa sœur d’écurie n° 41.

La n° 22 , prise en sandwich entre les voitures du WRT part dans le bac à graviers.

Suite à l’accrochage, la n° 41 rentre à son stand au ralenti.

A 16h26, la n° 31 reconnue coupable de l’action de départ, écope d’un Stop and Go, et chute à la 26ème place du général.

A la fin de la deuxième heure de course, elle est pointée en 21ème position, et sa remontée est spectaculaire, car à la fin de la 4ème heure, elle est en 14ème position.

Les pilotes ne lâchent rien et à la 8ème heure, elle occupe la 7ème place du général puis la 5ème deux heures plus tard.

Elle se trouve alors en deuxième position de sa catégorie.

La nuit se passe bien, mais à 06h44, S.Gelael s’accroche avec l’ Oreca n° 10 du Vector Sport, et écope d’un Drive-Through.

La n° 31 quitte le tiercé de tête de sa catégorie pour se retrouver à la 8ème place et à la 12ème du général.

Les pilotent se battent et remontent à la 10ème place du général dans l’heure suivante.

(Copyright à qui de droit)

Mais à 10h42, R.Frijns sort de la piste à la sortie du virage d’Indianapolis et tape le rail.

Sous le choc, la voiture est renvoyée au milieu de la piste et l’intervention d’un engin de levage est nécessaire pour la sortir de cette position, c’est l’abandon.

ORECA 07 Gibson - 24 Heures du Mans 2022 – V 8 / 4200 cm³ – Concurrent : Team WRT – Pilotes : René RAST / Sean GELAEL / Robin FRIJNS – Class : Abandon 19ème h (Sortie de piste) - Miniature: SPARK

Modifié 13 décembre 2022 par christian82

christian82 · 14 décembre 2022

Dernier montage .....

10/11 Juin 1967, 35ème édition des 24 Heures du Mans,

La société Donald Healey Motor a été fondée en 1945 par Donald Healey, célèbre pilote de rallye et ingénieur automobile britannique.

En 1952, à la suite d’un accord signé avec Léonard LORD, responsable de la division Austin Motor Company de British Motor Corporation (BMC) est crée la marque AUSTIN HEALEY.

La marque participe à la course Mancelle pour la première fois en 1949.

Cette année, elle engage son modèle Sprite sous le n° 51, équipé d’un moteur de 1292 cm³.

Elle est confiée à Andrew HEDGES (3 participations) et Clive BAKER (3 participations).

(Copyright à qui de droit)

Le 10 Juin, à 16h00, Mr François MISSOFFE (Ministre de la Jeunesse et des Sports) donne le départ à 54 équipages.

Cette année, le duel FORD-FERRARI occupe tous les esprits, mais un match de catégorie se joue aussi en classe 1151 à 1300 cm3.

La n° 51 se bat contre une Abarth 1300 OT (n° 64), cinq Alpine A210 (n° 46, 47, 48, 49 et 58) et une Marcos Mini GT (n° 50).

(Copyright à qui de droit)

Partis de la 50ème place, les pilotes remontent régulièrement dans le classement.

A la cinquième heure de course ils sont pointés en 40ème position, puis à la 31ème place cinq heures plus tard.

A mi-course, ils sont 27ème du classement général, et la remontée se poursuit inexorablement.

A la 17ème heure de course ils atteignent la 15ème place du général qu’ils ne vont plus quitter.

Mais dans les « Esses » de la forêt, C.Baker ne peut éviter les débris d'une voiture accidentée, et endommage la n° 51 qui tape les fascines de l’arrière, mais continue la course malgré les dégâts importants de carrosserie.

(Copyright à qui de droit)

La Sprite termine 15ème au classement général, après avoir parcouru 3897 kilomètres à la moyenne de 162,4 km/h.

A noter que des huit voitures britanniques engagées, elle est la seule à voir l’arrivée.

AUSTIN HEALEY Sprite Prototype - 24 Heures du Mans 1967 - 4 cyl / 1292 cm³ - Concurrent: Donald Healey Motors LTD - Pilotes : Clive BAKER / Andrew HEDGES - Class : 15ème - Miniature: kit MINI RACING

Modifié 15 décembre 2022 par christian82

christian82 · 16 décembre 2022

Dernière restauration ....

14/15 Juin 1975, 43ème édition des 24 Heures du Mans,

MADISON RACING TEAM est une écurie anglaise qui vient pour la première fois aux 24 heures du Mans cette année.

Elle engage sous le n° 23, en groupe S, catégorie moins de 2L, une MARCH 75 S équipée d’un moteur FORD quatre cylindres de 1980 cm³.

Cette voiture est habituellement engagée en Championnat du Monde.

Elle est pilotée par Christian MONS (1 participation) et par les frères Richard et Mike KNIGHT (rookies).

A noter que ces trois pilotes sont moniteurs à l’école de Magny-Cours, au sein de l’école Winfield.

Le 14 Juin, à 16h00, Mr Jean Marie BALESTRE (Président de la Fédération Française de Sport Automobile) donne le départ à 55 équipages.

Le Groupe S, catégorie de1601 à 2000 cm3 est bien fourni, et on y trouve également une Sigma Toyota MC 75 (n° 18), une Renault Alpine A 441 (n° 26), deux Lola T294 (n° 27 et 28), trois Lola T292 (n° 29, 30 et 38), une MOYNET LM 75 (n° 35), une Tecma PHM 755 (n° 40).

A noter que deux autres voitures entraient dans ce groupe, mais n’ont pas été qualifiées (Grac MT28 (n° 32) et une GLD Porsche 910/6 (n° 33).

De nombreux problèmes à répétition vont émailler la course de la n° 23 (électricité, boite vitesses, moteur, accélérateur, etc).

Malgré la volonté des pilotes, elle finira 30ème et dernière classée après avoir parcouru 2966,270 kms à la moyenne de 123,594 km/h (4595,577 kms pour la GULF FORD GR8 gagnante).

Ce sera la seule et unique participation de cette voiture aux 24 Heures, il faudra attendre les années 80 pour revoir cette marque dans la Sarthe.

MARCH 75 S - 24 Heures du Mans 1975 – 4 cyl / 1980 cm³ – Concurrent: MADISON RACING TEAM – Pilotes : Christian MONS / Richard et Mike KNIGHT – Class : 30ème - Miniature: kit JPS

Modifié 16 décembre 2022 par christian82

911-50 · 16 décembre 2022

et bien ce fameux 14 juin, les frères Knight étant absent à Magny Cours, c'est Tico Martini qui nous avait fait les leçons de pilotage et qui riait quand j'enlevais mon casque à cause de ma figure toute rouge.

Le retour fut plus laborieux avec ma petite NSU

911-50 · 16 décembre 2022

rigoles pas, pas de sous, donc une vraie aventure

christian82 · 17 décembre 2022

Nouvelle peinture réalisée, dans la bonne teinte cette fois.....

Ne reste plus qu'à attendre que ce soit bien sec....

christian82 · 18 décembre 2022

Ça avance ....

Modifié 18 décembre 2022 par christian82

christian82 · 26 décembre 2022

Après une fête de Noël, qui j'espère a été bonne pour vous, voici les derniers arrivages qui datent d'avant Noël ....

Depuis longtemps, elles se trouvaient dans mes recherches... me ramenant à mes premières 24 heures du Mans.....

31 Mai / 1er Juin 1986, 4ème édition des 24 heures du Mans,

JAGUAR, de son nom officiel « JAGUAR CARS Ltd », est un constructeur de voitures de sport et de luxe britannique, fondé à Blackpool (Angleterre) en 1922, par William Lyons.

Tom Walkinshaw Racing, ou plus simplement TWR, est une écurie britannique de sport automobile et une société d'ingénierie fondée en 1976 par Tom Walkinshaw, établie à Kidlington, près d' Oxford (Oxfordshire, Angleterre).

L’écurie développe et construit à la demande de JAGUAR un modèle XJR6 , dans le but de participer à partir de 1985 au championnat du monde des voitures de sport.

JAGUAR CARS qui n’est pas revenue aux 24 Heures du Mans depuis 1964 (les Jaguar XJR5 de 1984 n’étaient pas engagées par l’usine mais par l’Américain Bob Tullius), engage avec l’aide du cigarettier britannique Silk Cut, trois JAGUAR XJR6 sous les numéros 51, 52 et 53.

Engagées en Groupe C, elles sont équipées de moteurs Jaguar V12 cylindres, d’une cylindrée de 5993 cm³.

La n° 51 est pilotée par Jean-Louis SCHLESSER (4 participations), Derek WARWICK (1 participation) et Eddie CHEEVER (1 participation).

Lors des essais, les Jaguar perdent pas mal de temps car les planchers raclent la piste, mais lors des qualifications le problème est résolu et la n° 51 décroche la 5ème place sur la grille de départ (E.Cheever 3’21’’60 – D.Warwick 3’24’’03 – JL Schlesser 3’26’’71)

(Copyright à qui de droit)

Le 31 Mai, à 16h00, Sir John EGAN (Président de JAGUAR) donne le départ aux 50 engagés.

Dès le départ, D.Warwick attaque et la n° 51 remonte en seconde position à la fin du premier tour.

L’heure suivante voit la Jaguar occuper la 4ème place qu’elle conserve jusqu’à 22h27, moment ou JL Schlesser perd du temps dans l’échappatoire de Mulsanne.

A 22h52, un problème électrique entraînant le remplacement de la batterie entre autres, immobilise la n° 51 dans les stands jusqu’à 23h13 et la font descendre à la 6ème place du classement général.

Les pilotes foncent et à 01h00, elle est remontée en 5ème position, puis en 4ème position à 03h00.

La nuit se déroule bien malgré quelques réparations mineures (fixation portière droite à 01h43, vidange huile moteur à 03h26).

Durant les 13 et 14ème heures, la n° 51 occupe la 3ème place, pour finalement accéder à la seconde dans la 15ème heure (06h00/07h00).

A 08h12, suite à un ravitaillement normal, JL Schlesser perd cinq minutes avant de pouvoir redémarrer après que de la neige carbonique soit répandue sur les divers éléments (démarreur, relais, circuit électrique...).

Mais après son second passage dans la courbe des Hunaudières, le pneu arrière droit éclate, découpant le capot arrière.

JL Schlesser maintient la voiture sur la piste et doit parcourir sept kilomètres pour rallier les stands.

Malgré la prudence du pilote, s’en était trop pour la n° 51 et la transmission, la suspension et le porte moyeu.

Arrivée au stand, le verdict des mécaniciens tombe et s’en est terminé pour la dernière Jaguar en piste.

Et comme on pouvait le lire sur le panneau apposé dans les stands « We Will be back », mais c’est une autre histoire….

(Copyright à qui de droit)

JAGUAR XJR6 - 24 Heures du Mans 1986 - V 12 / 5993 cm³ - Concurrent: SILK CUT JAGUAR - Pilotes : Jean-Louis SCHLESSER / Derek WARWICK / Eddie CHEEVER - Class: Abandon 16ème heure (Suspension) - Miniature: SPARK

Ce modèle va remplacer (avec regrets) mon kit DAM qui a un peu vieilli depuis quelques années (pas de peinture aéro à l'époque...).

NOTA: Je regrette aussi que Spark n'ait pas mis les décals de catégorie " C1 " sur le modèle, et donc, j'ai dû piocher dans mes réserves pour rectifier " l'oubli ".... et, je vais voir pour les inscriptions sur l'aileron car, normalement seule la n° 53 avait "JAGUAR FRANCE", les deux autres ayant "JAGUAR JAGUAR".....

Pas très grave, mais erreur qui aurait pu être évitée avec toute la documentation disponible..... et la remarque dans le livre "Les 24 heures du Mans 1986" (page 65) de JM TEISSEDRE et Christian MOITY.

Certaines photos (issues de diapositives) ne sont pas super nettes, mais elles sont dans l'esprit (et le matériel) que j'avais en 1986..... .

Modifié 26 décembre 2022 par christian82

christian82 · 28 décembre 2022

31 Mai / 1er Juin 1986, 4ème édition des 24 heures du Mans,

La n° 53 est pilotée par Hurley HAYWOOD (8 participations), Gianfranco BRANCATELLI (2 participation) et Win PERCY (1 participation).

Initialement, Armin HAHNE était prévu comme pilote sur la n° 53, mais après l’abandon de la n° 52 (panne d’essence), Hurley HAYWOOD a été titularisé sur la n° 53.

A.HAHNE qui n’avait pas encore pris le volant est devenu suppléant et n’a pas piloté durant la course, seulement durant les qualifications.

(Copyright à qui de droit)

Lors des qualifications, la n° 53 décroche la 14ème place sur la grille de départ (Gianfranco Brancatelli 3’29’’24 – Win Percy 3’24’’03 – A.Hahne 3’34’’59)

Le 31 Mai, à 16h00, Sir John EGAN (Président de JAGUAR) donne le départ aux 50 engagés.

G.Brancatelli prend le départ, et amène au bout d’une heure la n° 53 sur la 8ème place du général.

Les heures suivantes la voient gagner une place par heure et à 19h00 elle pointe en 5ème position.

Les pilotes de la n° 53 vont se maintenir à cette position durant cinq heures puis atteignent la 4ème place dans la 9ème heure de course.

Mais à 01h47, la n° 53 s’arrête au poste115, la transmission vient de lâcher, c’est l’abandon….

JAGUAR XJR6 - 24 Heures du Mans 1986 - V 12 / 5993 cm³ - Concurrent: SILK CUT JAGUAR - Pilotes : Gianfranco BRANCATELLI / Win PERCY / Hurley HAYWOOD - Class : Abandon 10ème heure (Transmission) - Miniature: SPARK

NOTA: Comme pour la n° 51, les décals de catégorie " C1 " n'ont pas été mis sur le modèle par SPARK. donc j'ai rattrapé l'oubli. ... , la déco de l'aileron quant à elle est juste sur la n° 53.

Modifié 28 décembre 2022 par christian82

christian82 · 3 janvier 2023

BONNE ANNEE 2023

Modifié 3 janvier 2023 par christian82

christian82 · 3 janvier 2023

Dernier montage....

13/14 Juin 1953, 21ème édition des 24 Heures du Mans,

ENASA était une société espagnole d'État qui fut créée par l'INI (Intituto Nacional de Industria) le 25 septembre 1946, à l'initiative de Wilfredo Ricart (ingénieur, designer et manager exécutif ), qui en fut chargé par Juan Antonio Suanzes Fernandez (Président de l’INI).

Elle était spécialisée dans la fabrication de véhicules industriels, principalement des camions mais qui, durant les années 1950 elle a également produit les fameuses automobiles sportives PEGASO Z102.

PEGASO, marque commerciale de ce groupe industriel était réputé, au lendemain de la seconde guerre mondiale comme constructeur de voitures, digne héritier d’Hispano Suiza.

Cette année, elle engage dans la course mancelle deux PEGASO Z102B (Touring Superleggera Spider), équipées de moteurs V8 de 2816 cm³ compressé.

Les voitures portent les n° 28 et 29.

(Copyright à qui de droit)

La n° 28 est pilotée par Juan JOVER (1 participation) et Alfons Paul de METTERNICH (rookie).

Lors des essais, le pilote J.Jover apprécie mal sa vitesse à l‘approche du pont Dunlop, sort de la piste et tape violemment les fascines.

Il subit de graves blessures à la jambe gauche, la voiture est très abîmée et ne peut participer à la course.

(Copyright à qui de droit)

Pegaso a décidé de se retirer de la course.

PEGASO Z102 B - 24 Heures du Mans 1953 - V 8 / 2816 cm³ compresseur - Concurrent: PEGASO - Pilotes: Juan JOVER / Alfons Paul de METTERNICH - Class : Forfait (Sortie de piste lors essais) - Miniature: Base PROVENCE MOULAGE

Nota: La n° 28 n'a jamais été réalisée en miniature par PROVENCE MOULAGE, mais j'ai choisi cette base (n° 29) pour la réaliser avec une planche décals achetée sur Eb..

Modifié 3 janvier 2023 par christian82

christian82 · 3 janvier 2023

Dernière restauration d'un modèle monté il y a ......

13/14 Juin 1953, 21ème édition des 24 Heures du Mans,

La n° 29 est pilotée par Joaquim PALACIO et Pablo REH CARDONA.

Suite à l’accident de la n° 28 lors des essais, la direction de PEGASO décide de se retirer et de ne pas participer à l’édition des 24 heures 1953.

PEGASO Z102 B - 24 Heures du Mans 1953 - V 8 / 2816 cm³ compresseur - Concurrent: PEGASO - Pilotes : Joaquim PALACIO et Pablo REH CARDONA - Class : Forfait (Retrait volontaire) - Miniature: PROVENCE MOULAGE

Modifié 3 janvier 2023 par christian82

christian82 · 3 janvier 2023

Pour recréer l'histoire en miniatures, ces deux modèles PEGASO accompagneront parfaitement le PEGASO Z902 Bacalao (présenté page 50) qui les transportait sur les différents circuits de l'époque....

PEGASO Z-902 Bacalao - 24 Heures du Mans 1953 – Ecurie PEGASO - Miniature: Série presse Espagnole, Editorial SALVAT, fabriqué au Bangladesh.

LMMC73 · 4 janvier 2023

Le 02/11/2022 à 23:48, christian82 a dit :

Et pour finir la saga des 488 GTE Evo au Mans 2021...





21/22 Août 2021, 89ème édition des 24 Heures du Mans,

RINALDI RACING est une écurie de sport automobile allemande, fondée par Michele Rinaldi, basée à Ending en Allemgne.

Elle participe à des épreuves d'endurance avec des voitures GT et plus récemment des Sport Prototype, dans des championnats tels que la Michelin Le Mans Cup, l'Asian Le Mans Séries et le GT World Challenge Europe.

Pour sa première participation aux 24 Heures du Mans, l’écurie engage , une FERRARI 488 GTE Evo sous le n° 388, en catégorie LM GTE Am.

Elle est équipée d’ un V8 biturbo de 3996 cm³ qui développe un peu moins de 485cv.

Elle est pilotée par Jeroen BLEEKEMOLEN (15 participations), Pierre EHRET (9 participations) et Christian HOOK (rookie).

Lors de la journée test, les pilotes de la n° 388 obtiennent la 46ème place (7ème LM GTE Am) - J.Bleekemolen 3’54’’03.

Lors des qualifications, il réalise un chrono de 3’50’’018 qui positionne la n° 388 sur la 52ème place de la grille de départ.

Mais ce temps est insuffisant pour participer à l’Hyperpole.



Le 21 août, à 16h00, MrJohn Elkann (Président de Ferrari) donne le départ aux 61 engagés sous régime de Safety Car.

A 16h24, sur la piste humide, J.BLEEKEMOLEN part en tête à queue à la courbe Dunlop.

A 21h24, la n° 388 doit rentrer au stand pour un problème électronique.

Elle y reste 5’ avant de repartir en piste à la 52ème position du général.

La soirée se passe bien, mais au cours de la nuit, elle est signalée en tête à queue à 03h03, puis dans le bac à graviers de la première chicane des Hunaudières à 04h28 (C.Hook).

A 04h 36 elle rejoint son stand pour réparer, et reste arrêtée 19’32.

A l'issue, elle repart en 47ème position.

A 10h48, C.Hook part à la faute et c’est à nouveau un bac à graviers à la courbe Dunlop.

A 12h16, P.Ehret sort violemment à la 1ère chicane.

Il réussit à rejoindre son stand, mais les dégâts sont trop importants sur la partie arrière de la voiture et c’est finalement l’abandon alors qu’elle pointait en 45ème position du général.

FERRARI 488 GTE EVO - 24 Heures du Mans 2021 – V 8 Biturbo / 3996 cm³ – Concurrent : RINALDI RACING – Pilotes : Jeroen BLEEKEMOLEN / Pierre EHRET / Christian HOOK – Class : Abandon 20ème h (Suite sortie de piste) - Miniature: LOOK SMART

Bonsoir et bonne année 2023.

cela faisait un oment que je n'étais pas venu sur ton sujet... toujours du beau.

J'espère que Look Smart t'a fait un prix de groupe pour toutes ces 488.

Le 06/11/2022 à 17:40, christian82 a dit :

Retour au kit.... ... dernier montage...



09/10 Juin 1973, 41ème édition des 24 Heures du Mans,

Claude LAURENT est un pilote automobile Français qui s’est principalement illustré en rallye et sur circuit.

Victorieux de dix-huit épreuves en rallye, il compte plus de 80 victoires de classes à son actif en près de trente ans de carrière.

Lors de cette 41ème édition de la course Mancelle, il engage en groupe Sport, une LIGIER JS2 sous le n° 18.

Elle est équipée d’un moteur MASERATI V6 de 2871 cm³.

Ayant participé à six éditions entre 1960 et 1972, il est secondé cette année par Jacques MARCHE (4 participations) et Martial DELALANDE (1 participation).

Suite aux essais, la n° 18 se retrouve sur la dernière position de la grille de départ.

(Copyright à qui de droit)

Le 09 Juin, à 16h00, Mr Sylvain FLOIRAT (Président de la société MATRA) donne le départ aux 55 engagés.

A la fin de la première heure, la n° 18 est pointée en 48ème position du classement général, et la remontée de la petite Française est régulier.

En cinquième heure de course, elle est enregistrée en 44ème position, puis en 35ème cinq heures plus tard.

(Copyright à qui de droit)

A mi-course, elle pointe en 33ème position.

Les abandons qui émaillent cette édition ne sont pas étrangers à cette remontée rapide dans le classement.

A la 15ème heure, elle entre dans le top 20, et continue à gagner des places.

Vingtième heure, elle est 23ème puis 21ème l’heure suivante.

Elle reste dans cette position les heures suivantes pour finalement accéder à la 19ème place du classement général dans la dernière heure, et à la 8ème place du groupe S.



(Copyright à qui de droit)

Première LIGIER à être à l’arrivée des 24 heures, les pilotes sauvent l’honneur de la marque et ont couvert 3693,452 kms à la moyenne de 153,893 km/h.



LIGIER JS 2 - 24 Heures du Mans 1973 – V6 / 2871 cm³ – Concurrent: Claude LAURENT – Pilotes : Claude LAURENT / Martial DELALANDE / Jacques MARCHE – Class : 19ème (8ème Gr S)– Miniature: kit ORIGINAL MINIATURES

ah la JS2, une GT trés proche de la série.

J'ai ce modèle mais en Spark

Le 01/12/2022 à 01:14, christian82 a dit :

Dernier montage ...









14/15 Juin 1997, 65ème édition des 24 Heures du Mans,

SCHÜBEL ENGINEERING est une écurie de course automobile Allemande, crée par Horst SCHUEBEL en1985, basée à Schwarzenbruck (Bavière).

Engagé généralement en DTM et en championnat FIA GT, le team engage pour sa première participation aux 24 heures du Mans, une PORSCHE 911 GT1, sous le n° 33 dans la catégorie GT 1.

Equipée d’un Flat 6 de 3164 cm³ biturbo, elle est pilotée par Armin HAHNE (4 participations), Patrice GOUESLARD (1 participation) et Pedro LAMY (rookie).

Lors des qualifications du jeudi 12 juin, Pedro Lamy décroche le meilleur temps (3’47’’428) qui place la n° 33 sur la 20ème place de la grille de départ (10ème GT1) – A. Hahne 3’48’’783, P. Goueslard 3’54’’482.

Le 14 Juin, à 16h00, Mr Jacques REGIS (Président de la Fédération Française du Sport Automobile) donne le départ aux 48 équipages.

A.Hahne prend le départ et le début de course se passe relativement bien.

Les relais et ravitaillements s’enchaînent sans problème.

A la fin de la première heure, la n° 33 pointe en 15ème position du général et ce classement ne va cesser de s’améliorer au fil des heures, malgré un tête à queue de P.LAMY à 21h03 au poste 42.



La remontée se poursuit et on la retrouve en 7ème position du général à 00h00.

Elle va rester dans cette position jusqu’au petit matin et atteindre la 6ème place dans la 18ème heure de course.

Une petite alerte de problème de refroidissement moteur intervient à 12h41, obligeant P.Lamy à rentrer au stand.

A 13h32, A. Hahne repart en piste.

(Copyright à qui de droit)

Elle est pointée en 5ème position puis une heure plus tard en 4ème, pour finalement passer la ligne d’arrivée à la 5ème place du classement général et sur la 3ème place de sa catégorie.



PORSCHE 911 GT1 - 24 Heures du Mans 1997 – Flat 6 biturbo / 3164 cm³ – Concurrent: SCHÜBEL ENGINEERING – Pilotes : Patrice GOUESLARD / Pedro LAMY / Armin HAHNE – Class: 5ème ( 3ème GT 1) – Miniature: kit RENAISSANCE

ces 911 GT1 étaient de sécré voitures tout de même

Le 13/12/2022 à 19:24, christian82 a dit :

Superbe, on voit bien la teinte d'un jaune moins soutenu,

Merci.

Le 26/12/2022 à 18:02, christian82 a dit :

Après une fête de Noël, qui j'espère a été bonne pour vous, voici les derniers arrivages qui datent d'avant Noël ....

Depuis longtemps, elles se trouvaient dans mes recherches... me ramenant à mes premières 24 heures du Mans.....



31 Mai / 1er Juin 1986, 4ème édition des 24 heures du Mans,

JAGUAR, de son nom officiel « JAGUAR CARS Ltd », est un constructeur de voitures de sport et de luxe britannique, fondé à Blackpool (Angleterre) en 1922, par William Lyons.

Tom Walkinshaw Racing, ou plus simplement TWR, est une écurie britannique de sport automobile et une société d'ingénierie fondée en 1976 par Tom Walkinshaw, établie à Kidlington, près d' Oxford (Oxfordshire, Angleterre).

L’écurie développe et construit à la demande de JAGUAR un modèle XJR6 , dans le but de participer à partir de 1985 au championnat du monde des voitures de sport.

JAGUAR CARS qui n’est pas revenue aux 24 Heures du Mans depuis 1964 (les Jaguar XJR5 de 1984 n’étaient pas engagées par l’usine mais par l’Américain Bob Tullius), engage avec l’aide du cigarettier britannique Silk Cut, trois JAGUAR XJR6 sous les numéros 51, 52 et 53.



Engagées en Groupe C, elles sont équipées de moteurs Jaguar V12 cylindres, d’une cylindrée de 5993 cm³.

La n° 51 est pilotée par Jean-Louis SCHLESSER (4 participations), Derek WARWICK (1 participation) et Eddie CHEEVER (1 participation).

Lors des essais, les Jaguar perdent pas mal de temps car les planchers raclent la piste, mais lors des qualifications le problème est résolu et la n° 51 décroche la 5ème place sur la grille de départ (E.Cheever 3’21’’60 – D.Warwick 3’24’’03 – JL Schlesser 3’26’’71)



(Copyright à qui de droit)

Le 31 Mai, à 16h00, Sir John EGAN (Président de JAGUAR) donne le départ aux 50 engagés.

Dès le départ, D.Warwick attaque et la n° 51 remonte en seconde position à la fin du premier tour.

L’heure suivante voit la Jaguar occuper la 4ème place qu’elle conserve jusqu’à 22h27, moment ou JL Schlesser perd du temps dans l’échappatoire de Mulsanne.

A 22h52, un problème électrique entraînant le remplacement de la batterie entre autres, immobilise la n° 51 dans les stands jusqu’à 23h13 et la font descendre à la 6ème place du classement général.

Les pilotes foncent et à 01h00, elle est remontée en 5ème position, puis en 4ème position à 03h00.

La nuit se déroule bien malgré quelques réparations mineures (fixation portière droite à 01h43, vidange huile moteur à 03h26).

Durant les 13 et 14ème heures, la n° 51 occupe la 3ème place, pour finalement accéder à la seconde dans la 15ème heure (06h00/07h00).

A 08h12, suite à un ravitaillement normal, JL Schlesser perd cinq minutes avant de pouvoir redémarrer après que de la neige carbonique soit répandue sur les divers éléments (démarreur, relais, circuit électrique...).

Mais après son second passage dans la courbe des Hunaudières, le pneu arrière droit éclate, découpant le capot arrière.

JL Schlesser maintient la voiture sur la piste et doit parcourir sept kilomètres pour rallier les stands.



Malgré la prudence du pilote, s’en était trop pour la n° 51 et la transmission, la suspension et le porte moyeu.



Arrivée au stand, le verdict des mécaniciens tombe et s’en est terminé pour la dernière Jaguar en piste.

Et comme on pouvait le lire sur le panneau apposé dans les stands « We Will be back », mais c’est une autre histoire….

(Copyright à qui de droit)



JAGUAR XJR6 - 24 Heures du Mans 1986 - V 12 / 5993 cm³ - Concurrent: SILK CUT JAGUAR - Pilotes : Jean-Louis SCHLESSER / Derek WARWICK / Eddie CHEEVER - Class: Abandon 16ème heure (Suspension) - Miniature: SPARK

Ce modèle va remplacer (avec regrets) mon kit DAM qui a un peu vieilli depuis quelques années (pas de peinture aéro à l'époque...).

NOTA: Je regrette aussi que Spark n'ait pas mis les décals de catégorie " C1 " sur le modèle, et donc, j'ai dû piocher dans mes réserves pour rectifier " l'oubli ".... et, je vais voir pour les inscriptions sur l'aileron car, normalement seule la n° 53 avait "JAGUAR FRANCE", les deux autres ayant "JAGUAR JAGUAR".....

Pas très grave, mais erreur qui aurait pu être évitée avec toute la documentation disponible..... et la remarque dans le livre "Les 24 heures du Mans 1986" (page 65) de JM TEISSEDRE et Christian MOITY.

Certaines photos (issues de diapositives) ne sont pas super nettes, mais elles sont dans l'esprit (et le matériel) que j'avais en 1986..... .

je pourrai compléter ce trio puisque j'ai la 52. Merci pour l'info sur le manque du décals de groupe et du Jaguar France sur l'aileron arrière. Il faudrat que je cherche dans ma boite à rabiot pour le C1, par contre le Jagauar - Jaguar... à part trouver une planche...vraiement dommage que Spark fasse ce genre d'erreur. Il semble que cela soit de plus en plus fréquent. à 80 euros la miniature, ces erreurs passent mal !

Modifié 4 janvier 2023 par LMMC73

christian82 · 4 janvier 2023

Je suis d'accord avec toi, car ce n'est pas la documentation qui manque .....

christian82 · 4 janvier 2023

Arrivage du jour ....

31 Mai / 1er Juin 1986, 54ème édition des 24 Heures du Mans,

JOEST RACING est une écurie automobile fondée en 1978 par Reinhold Joest, qui se trouve basée à Wald-Michelbach (Allemagne).

Après voir remporté les éditions 1984 et 1985, cette écurie engage cette année, deux PORSCHE 956 en catégorie C1, sous les n° 7 et 8.

Elles sont équipées de moteur Porsche Flat 6 de 2649 cm³ turbocompressé (3708 cm³).

Les pilotes de la n° 7 sont Klaus LUDWIG (7 participations), Paolo BARILLA (3 participations) et « John WINTER » (Louis KRAGES) (3 participations).

Le 9 Mai, suite aux essais, la n° 7 jaune et noire obtient le 3ème temps, derrière les Porsche usine, K.Ludwig réalisant un 3’17’’11, P.Barilla un 3’26’’98 et J.Winter 3’33’’18.

Le 31 Mai, à 16h00, Sir John EGAN (Président de JAGUAR) donne le départ aux 50 engagés.

La Porsche n° 1 (Rohtmans) aux mains de H.Stuck prend la tête, mais à la fin de la première heure, c’est bien la Porsche n° 7 (k.Ludwig) qui pointe en tête.

Elle va conserver cette positon durant les 5 premières heures, et la moyenne des voitures de tête (Porsche n° 7, 1 et 2) est de 225 km/h.

Dans la 6ème heure de course (21/22h), la n° 7 descend en 3ème position du général.

Mais cela ne va pas durer et elle remonte à la seconde place après 22h00.

Dansla 11ème heure de course (02/03h00), la n° 7 revient en tête de la course.

(Copyright à qui de droit)

La course est neutralisée durant deux heures suite à l’accident mortel de Jo Gartner (Porsche 956 n° 10), et le faux rythme imposé par le Pace Car depuis 03h23 va perturber le moteur de la Porche jaune/noire.

L’électronique qui règle le débit de l’injection ne va pas supporter ces changements et à 04h29 c’est l’abandon, il n’y aura pas de troisième victoire consécutive pour le Joest Racing.

PORSCHE 956 - 24 Heures du Mans 1986 – Flat 6 / 2649 cm³ Turbocompressé (3708 cm3) - Concurrent: JOEST RACING - Pilotes : Klaus LUDWIG / Paolo BARILLA / « John WINTER » (Louis KRAGES) - Class : Abandon 13ème heure (Moteur) - Miniature: SPARK

Modifié 4 janvier 2023 par christian82

christian82 · 5 janvier 2023

Le 04/01/2023 à 21:58, christian82 a dit :

Je suis d'accord avec toi, car ce n'est pas la documentation qui manque .....

Pour faire avec une autre planche, j'ai celle de TEAM T, et ce ne sont pas les mêmes graphismes,

Je pense qu'il faudra scanner le décal et le créer pour modifier....

olo · 5 janvier 2023

Concernant la Joest #7 du Mans 1986, quelques compléments d'info

- il s'agit de la même auto 956-117 qui a gagné les deux éditions précédentes. Quelques semaines plus tard, elle va gagner au Norisring mais sous les couleurs Blaupunkt

- si ma mémoire est bonne au Mans 86 elle a la particularité d'avoir un capot moteur spécifique pour accueillir des roues arrière de plus grand diamètre

- je me souviens du compte rendu dans Sport Auto, en fait je crois que Ludwig a oublié de diminuer la richesse du mélange sous la neutralisation, d'où un serrage moteur. Alors que l'équipe d'usine a été plus attentive à ce détail sur la #1

Modifié 5 janvier 2023 par olo

christian82 · 5 janvier 2023

Le 05/01/2023 à 13:07, olo a dit :

Concernant la Joest #7 du Mans 1986, quelques compléments d'info

- il s'agit de la même auto 956-117 qui a gagné les deux éditions précédentes. Quelques semaines plus tard, elle va gagner au Norisring mais sous les couleurs Blaupunkt

- si ma mémoire est bonne au Mans 86 elle a la particularité d'avoir un capot moteur spécifique pour accueillir des roues arrière de plus grand diamètre

- je me souviens du compte rendu dans Sport Auto, en fait je crois que Ludwig a oublié de diminuer la richesse du mélange sous la neutralisation, d'où un serrage moteur. Alors que l'équipe d'usine a été plus attentive à ce détail sur la #1

Merci pour ces précisions, donc la casse moteur est due au pilote et non au dysfonctionnement du matériel ....

Spark a effectivement mis des roues plus grandes sur son modèle.

christian82 · 5 janvier 2023

On va s'éloigner un peu de la piste Mancelle, pour aller vers d'autres cieux, et en premier celui de la Bande Dessinée, avec un héros qui a bercé nos enfances et nos soirées cinématographiques : Michel Vaillant.

SPARK a sorti il y a quelques temps une série de voitures à l'effigie de notre super héros....

Tout d'abord, une VAILLANTE by Crosslé, inspirée de la BD de 1966, œuvre de Jean Graton, " L' Honneur du Samouraï ".

Synopsis: Vexé par le refus du constructeur Henri Vaillant de lui vendre une nouvelle Vaillante F1, le pilote japonais Yori Yoshisa s'est juré de battre Michel Vaillant au championnat du monde des pilotes.

Il engage une Lotus à moteur Honda et avec des moyens limités affronte la puissante usine sur les onze grands prix de la saison.

Modifié 5 janvier 2023 par christian82

christian82 · 5 janvier 2023

Plus proche de nous, en 2017, alors que sort le 6ème album de la nouvelle série Michel Vaillant ( REBELLION - Scénario: Philippe GRATON / Denis LAPIERE - Dessins: Marc BOURGNE / Benjamin BENETEAU) , une DALLARA F3 est sur la piste de MACAU.

Le 14 Novembre 2017, Sacha FENESTRAZ pilote une DALLARA F312 Volkswagen d l'Ecurie Carlin, aux couleurs "Vaillante", lors du 7ème Grand Prix de MACAU.

Le pilote franco-argentin, termine 7ème de cette course.

Modifié 5 janvier 2023 par christian82

christian82 · 5 janvier 2023

En 2012, sortie de la nouvelle série Michel vaillant, avec le volume 1 "AU NOM DU FILS".

Désormais le scénario est signé Philippe GRATON / Denis LAPIERE, et les dessins sont de Marc BOURGNE / Benjamin BENETEAU.

Synopsis: C'est le grand retour de Michel Vaillant, le pilote vedette des plus grands circuits internationaux.

Confronté aux nouveaux enjeux sportifs et technologiques, le clan Vaillant doit faire face aux évolutions de l'industrie automobile, mais aussi aux mutations de la société.

Trois générations d'hommes et de femmes ont désormais en main le destin de l'entreprise, dont le tout premier challenge est de renouer avec la victoire en débutant par le WTCC, le très disputé championnat du monde des voitures de tourisme, et de sauver la cohésion familiale, malgré les convictions contradictoires des uns et des autres.

Mais si dans la bande dessinée, la Vaillante est bien une Vaillante, l'équipe concurrente est équipée de Chevrolet Cruze, sur la piste c'est différent.

Alain MENU qui porte les couleurs "Vaillante", en Championnat WTCC est bien au volant d'une CHEVROLET Cruze.

Le 25 Mai 2012, Alain MENU, alias Michel Vaillant, remporte la deuxième course du meeting de Portimao au Portugal.

Le pilote genevois qui courait sous les couleurs du célèbre personnage de bande dessinée, a pris le commandement de l’épreuve dès le premier virage pour ne plus le lâcher.

Ce 3^ème succès de la saison tombe à point nommé après des essais qualificatifs difficiles et une première course qui avait vu ses coéquipiers et adversaires au championnat monter sur le podium alors qu’il avait dû se contenter de la 5^ème place.

Modifié 5 janvier 2023 par christian82

christian82 · 5 janvier 2023

2015 voit la sortie du 4ème album de la nouvelle série, signé des mêmes auteurs et dessinateurs.

Sous le nom de "COLLAPSUS", on s'éloigne des circuits et on se trouve dans des intrigues...

Synopsis: Il fut un temps où le goût de la vitesse et la soif de victoire suffisaient à créer un mythe. En ces décennies "glorieuses", Michel Vaillant, pilote de course, se révéla plus qu'un héros populaire, il s'imposa comme un modèle.

À l'aube du troisième millénaire, à l'heure de la nouvelle saison de ses aventures, les valeurs fondamentales d'humanisme véhiculées par le champion restent d'actualité.

Les héros ne vieillissent pas, ils mûrissent. Au seuil de ce quatrième album, désormais à la manœuvre au nom de sa famille sur l'échiquier de la mondialisation industrielle, Jean-Pierre s'apprête à réaliser le rêve ? non seulement familial ? mais aussi de tous les fans de la marque : racheter Leader, l'éternel concurrent de Vaillant. Le plus beau coup de sa carrière.

Mais, en matière de business, le rêve peut très vite tourner au cauchemar...

(Copyright à qui de droit)

Mais sur la piste, l'esprit "Vaillant" est toujours là et une BMW Z4 GT3 porte ses couleurs lors des 24 heures de SPA, avec comme pilote Timo GLOCK, Alex ZANARDI et Bruno SPENGLER.

Si le nom "Vaillant" n'est pas sur l'auto, la décoration de cette voiture de course a en effet été confiée au studio Graton qui a repris outre l’emblématique onomatopée « Vrooaarr » figurant sur les flancs, un dessin représentant les trois pilotes sur le capot avant.

(Copyright à qui de droit)

A la fin des 24 heures de SPA, la BMW n° 9 termine à la 25ème place du classement général.

Modifié 5 janvier 2023 par christian82

Yandegio · 5 janvier 2023

Le 05/01/2023 à 14:37, christian82 a dit :

On va s'éloigner un peu de la piste Mancelle, pour aller vers d'autres cieux, et en premier celui de la Bande Dessinée, avec un héros qui a bercé nos enfances et nos soirées cinématographiques : Michel Vaillant.

SPARK a sorti il y a quelques temps une série de voitures à l'effigie de notre super héros....

Tout d'abord, une VAILLANTE by Crosslé, inspirée de la BD de 1966, œuvre de Jean Graton, " L' Honneur du Samouraï ".



Synopsis: Vexé par le refus du constructeur Henri Vaillant de lui vendre une nouvelle Vaillante F1, le pilote japonais Yori Yoshisa s'est juré de battre Michel Vaillant au championnat du monde des pilotes.

Il engage une Lotus à moteur Honda et avec des moyens limités affronte la puissante usine sur les onze grands prix de la saison.

Tu évoques Spark . est-ce la même gamme éditée par Altaya il y a quelques années ?

Toute l'actu Caradisiac

Essais par catégories

Tous les guides d'achat

Les services Caradisiac

Conseils

Entretien

Les forums

Top marques

Toutes les marques

Connexion

Stand 65 : Des rillettes dans les Hautes Pyrénées

Messages recommandés

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Participants fréquents à ce sujet

Participants fréquents à ce sujet

Messages populaires

christian82

christian82

christian82

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites

Lien vers le commentaire

Partager sur d’autres sites