Invité §sve823TB 21 octobre 2020 Signaler Partager 21 octobre 2020 En tout cas merci jensen d'avoir réveillé ces vieux souvenirs, ça m'donnerai presque envie d'aller chercher une 1000 MB comme à l'époque sauf le prix. A l'époque ma premiére auto était une 1000 acheté pour 1000 couronnes. Ca le fera pas aujourd'hui......... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Le Cheetah 21 octobre 2020 Signaler Partager 21 octobre 2020 Toujours en parlant de Skoda : Que faisait l'importateur Poch en France avant l’importation des voitures de l’Est ? Eh bien durant toute l'occupation allemande (et jusqu'en 1945), période où l'essence était très restreinte, il était le distributeur exclusif pour la région parisienne des gazogènes Facel. Voir < http://www.facel-vega.asso.fr/histoire.html > . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
rapido38 21 octobre 2020 Signaler Partager 21 octobre 2020 Facel. Voir < http://www.facel-vega.asso.fr/histoire.html > . Merci,très intéressant... Magnifiques autos que ces Facel. Le compagnon de ma mère en a eu 2 : une Facel II et une Excellence. J'ai pu essayer la Facel II,exceptionnel souvenir. Quel moteur. La finition de l'intérieur,les coutures etc,fabuleux. Mais pas l'Excellence,elle n'était pas encore restaurée puis a été rapidement vendue,non terminée..! Je suis monté dedans,c'était très impressionnant. Belle auto,assurément,qui méritait mieux. Quel dommage. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jerry-lee 21 octobre 2020 Signaler Partager 21 octobre 2020 Toujours en parlant de Skoda : Que faisait l'importateur Poch en France avant l’importation des voitures de l’Est ? Eh bien durant toute l'occupation allemande (et jusqu'en 1945), période où l'essence était très restreinte, il était le distributeur exclusif pour la région parisienne des gazogènes Facel. https://nsm09.casimages.com/im [...] 090920.jpg https://nsm09.casimages.com/im [...] 090921.jpg Voir < http://www.facel-vega.asso.fr/histoire.html > . Voir ici : http://forum-auto.caradisiac.c [...] #t18358639 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
marzal 23 octobre 2020 Signaler Partager 23 octobre 2020 En parlant de Skoda ça me fait penser à ce Crash d'une Skoda 130 LR plein en rallye : Impressionnant ! https://zideo.fr/2020/10/20/cr [...] -en-rallye https://zideo.fr La caméra qui décide de survivre 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Ott211uu 24 octobre 2020 Signaler Partager 24 octobre 2020 Bonjour, Je me décide à "sortir du bois" !! Cela fait un moment que je lis avec plaisir ce fil de discussion tenu de façon excellente par Jensen. Je l'en remercie. Pour en revenir à Skoda, l'histoire de cette marque en France est indissociable, comme vous le dites, de Jacques Poch Vous trouverez l'histoire de ce Monsieur sur Wikipedia :Jacques Poch et sur Carjager : Réseau Jacques Poch J'aime beaucoup ces Skoda des années 70 et 80 même si mes souvenirs en temps que passager me laissent, comme Jensen, un sentiment mitigé !! Mais ma préférence va tout de même aux Skoda des années 50, 60 avec la Skoda 1102, la Skoda Felicia toutes deux en versions cabriolet. J'édite ce message car je viens de retrouver, dans mes "archives", deux liens internet vers un dérivé de la Skoda 1000 MB. Je ne sais pas celui-ci a été produit en série. Photos : Notez le poste de conduite à droite ? et le compteur de vitesse (maxi 90) en miles ? Je ne pense pas que ce soient des photos "à l'envers" Liens : skoda cabriolet skoda cabriolet Otto-route Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
1600 S 26 octobre 2020 Signaler Partager 26 octobre 2020 Bonjour, Je me décide à "sortir du bois" !! Cela fait un moment que je lis avec plaisir ce fil de discussion tenu de façon excellente par Jensen. Je l'en remercie. Pour en revenir à Skoda, l'histoire de cette marque en France est indissociable, comme vous le dites, de Jacques Poch Vous trouverez l'histoire de ce Monsieur sur Wikipedia :Jacques Poch et sur Carjager : Réseau Jacques Poch J'aime beaucoup ces Skoda des années 70 et 80 même si mes souvenirs en temps que passager me laissent, comme Jensen, un sentiment mitigé !! Mais ma préférence va tout de même aux Skoda des années 50, 60 avec la Skoda 1102, la Skoda Felicia toutes deux en versions cabriolet. J'édite ce message car je viens de retrouver, dans mes "archives", deux liens internet vers un dérivé de la Skoda 1000 MB. Je ne sais pas celui-ci a été produit en série. Photos : Notez le poste de conduite à droite ? et le compteur de vitesse (maxi 90) en miles ? Je ne pense pas que ce soient des photos "à l'envers" Liens : skoda cabriolet skoda cabriolet Otto-route elles ne sont pas a l'envers, regarde la plaque elle est a l'endroit donc photo bonne. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Ott211uu 26 octobre 2020 Signaler Partager 26 octobre 2020 elles ne sont pas a l'envers, regarde la plaque elle est a l'endroit donc photo bonne. J'avais vu !! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §sve823TB 26 octobre 2020 Signaler Partager 26 octobre 2020 plaque d'immat de la république tchéque, pourtant que je sache ce modéle n'as jamais quitté stade du prototype, faudra que je creuse un peu plus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Ott211uu 26 octobre 2020 Signaler Partager 26 octobre 2020 Prototype : je pense aussi. Ce qui m'intrigue : pourquoi conduite à droite ? 1) Est ce une initiative de l'importateur anglais de la marque qui en a demandé l'étude à Skoda ? 2) Est ce Skoda qui a jugé que le marché anglais était susceptible d'apprécier ce genre de transformation ? 3) Pur hasard. ...... En tous cas, j'aime bien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
trophyman 26 octobre 2020 Signaler Partager 26 octobre 2020 Prototype : je pense aussi. Ce qui m'intrigue : pourquoi conduite à droite ? 1) Est ce une initiative de l'importateur anglais de la marque qui en a demandé l'étude à Skoda ? 2) Est ce Skoda qui a jugé que le marché anglais était susceptible d'apprécier ce genre de transformation ? 3) Pur hasard. ...... En tous cas, j'aime bien. Je penserais bien a une demande de l'importateur anglais, a l'époque l'Angleterre était le royaume du cabriolet. Après ce n'est qu'une supposition. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Ott211uu 27 octobre 2020 Signaler Partager 27 octobre 2020 Je penserais bien a une demande de l'importateur anglais, a l'époque l'Angleterre était le royaume du cabriolet. Après ce n'est qu'une supposition. Dès que j'ai eu ces photos en ma possession, il y a quelques mois, j'en étais venu tout de suite à la même conclusion. Certains importateurs avaient suffisamment de poids auprès du constructeur pour lui demander-imposer des modifications d'ordre technique ou esthétique sur ses voitures. Ces modifications pouvaient avoir lieu directement sur la chaine de production ou sur le site de réception des véhicules. Pour Poch, de mémoire, Alsace ou Lorraine, pour Chardonnet, Bourgogne ? Pour moi, participer à un fil de discussion, c'est aussi susciter des réponses aux écrits que je poste, histoire qu'il continue à vivre et ne tombe pas dans les oubliettes du forum !! Et aussi pour que d'autres contributeurs valident ou infirment mes suppositions !! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 27 octobre 2020 Auteur Signaler Partager 27 octobre 2020 Pour Poch : Haguenau. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 27 octobre 2020 Auteur Signaler Partager 27 octobre 2020 (modifié) MUNTZ Jet : Une voiture de dingue ! On peut consacrer sa vie à construire des autos de compétition il arrivera nécessairement un beau jour où on se posera la question quand au passage à l'automobile de Grand Tourisme, des personnages comme Colin Chapman ou encore Guy Ligier l'ont montré. Prenons aussi le cas de l'Américain Frank Kurtis, un homme passionné d'automobiles et carrossier de formation, qui fonde la société Kurtis-Kraft en 1938 spécialisée dans la construction de petites monoplaces de type Midget en kit ou prêtes à courir, avec d'ailleurs un gros succès. Frank Kurtis (1908-1987) Pour la petite histoire elles sont en général dotées d'un moteur Offenhauser qui va faire la fierté des Américains sur près de cinq décennies. (Ils oublient juste de préciser qu'il s'agit à l'origine d'un bloc Peugeot de 1913, du moins si je me souviens bien… ) Il s'essaie à la même époque à la modification d'une Mercury qui obtient une certaine "retombée" dans les milieux d'affaires, c'est suffisant pour envisager de devenir non plus constructeur de monoplaces mais tout simplement de modèles routiers, hélas le second conflit mondial éclate. Dans l'immédiat après-guerre il reprend ses activités et va se tourner vers les 500 Milles d'Indianapolis qu'il remportera plus tard à cinq reprises : 1950, 51, 53, 54 et 55 ! Indianapolis 1950. Pourtant dès 1948 il recommence à modifier une Buick et, derechef, des investisseurs font état de leur volonté d'investir dans l'entreprise si Frank prend la décision d'aller plus loin. C'est ce qu'il fait en 1949 en étudiant la KSC : Kurtis Sport Car. Pour ce faire il prend un châssis Ford, un six cylindres en ligne Studebaker à compresseur, forme une carrosserie en fibre de verre avec un vitrage en plexiglas et nous voila devant un engin certes "routier" mais étudié comme une voiture de compétition ! S'il veut espérer un volume de ventes suffisant il va devoir revoir sa copie et "civiliser" sa voiture. Cette fois-ci on limite les partenaires, ce sera Ford pour le châssis, les freins, la suspension indépendante à l'avant (l'arrière se contente d'un pont rigide et de ressorts à lames) et surtout le moteur V8 qui sera disponible dans une gamme de puissance comprise entre 82 et 160 ch SAE suivant les désirs du client. La carrosserie sera faite d'un cadre en acier garni de panneaux d'aluminium sauf pour le capot et le coffre qui resteront en fibre de verre. Une capote est installée sur un habitacle conçu pour deux personnes et un effort certain est réalisé sur l'aménagement de l'intérieur. La colonne de direction, assistée, est même réglable en profondeur. Bref la société Kurtis-Kraft nous présente désormais un beau petit Roadster à la mode Européenne de 4,30 m de long, 1,70 m de large et 1,30 m de haut pour un poids juste au-dessus de la tonne et dont la principale caractéristique est cette "calandre pare-chocs" non seulement d'une robustesse certaine mais montée sur des amortisseurs qui préfigurent avec plus de vingt ans d'avance les "fameux" boucliers à absorption d'énergie rendus obligatoires aux USA entre 1973 et 1989. Frank Kurtis en 1949 devant l'un des premiers exemplaires de sa Sport Car. Pourtant les clients se font attendre… Proposée à un prix que l'on peut qualifier d'excessif (elle coûtait bien plus cher qu'une Jaguar XK120 ! ) pas grand monde ne se présente à l'usine de Glendale et, même si Frank propose de vendre la voiture en kit à un tarif plus abordable, il est clair que l'on s'achemine vers un gros échec commercial d'autant que ce dernier n'a pas franchement la fibre commerciale et que les fameux "financiers" qui ont investis dans l'affaire comprennent subitement qu'être constructeur automobile ne se décrète pas du jour au lendemain… Pour espérer "tenir" quelques années il aurait fallu une capitalisation au moins cinq fois supérieure à ce qu'elle était initialement, bref "on a bien rêvé et maintenant on retourne sur terre". Frank s'aperçoit vite que maintenir sa KSC au catalogue serait suicidaire et entrainerait la ruine de toute la société à court terme, il lui faut donc arrêter les frais ou vendre le concept mais… A qui et comment ? Un an après le lancement il n'a produit que 36 autos, et encore à perte compte-tenu de leur prix ! Alors qu'il s'apprête à tout arrêter un acheteur se présente dans les locaux de Glendale : Un certain Earl Muntz. Qui est-il ? D'où vient-il ? Il est nécessaire d'ouvrir une parenthèse car si l'homme est un illustre inconnu chez nous il est, en 1950, déjà très célèbre aux USA. Il voit le jour le 03 janvier 1914 à Elgin, dans l'Illinois. Très vite ce fils de quincaillers est littéralement fasciné par les appareils de radio, au point d'en construire un qui fonctionne parfaitement à l'âge de… Huit ans ! Six ans plus tard il met au point l'un des premiers autoradios fonctionnant sur six volts et monte l'appareil dans l'auto de ses parents ! Il quitte l'école (où il s'ennui à mourir) à l'âge de quinze ans et travaille dans le magasin paternel jusqu'à ses vingt ans où, bien qu'encore mineur, il décide d'ouvrir un magasin de ventes de voitures d'occasion avec l'aide de sa mère qui doit signer les premiers contrats commerciaux à sa place… Et ça marche… Très bien même ! Il s'offre des vacances en Californie où il ne tarde pas à s'apercevoir que les autos, même d'occasion, sont beaucoup plus chères là-bas car l'Etat est très loin des principales usines du Michigan. Ni une ni deux il investit dans un commerce à Glendale et se fait une belle réputation, rapatriant les nombreuses occasions qui foisonnent dans son Illinois natal en les chargeant sur un train, de là son génie du commerce va faire son œuvre… Il lance des spots radiophoniques où son bagout fait fureur et SURTOUT menace de détruire à coups de masse toutes les voitures invendues à la fin de la semaine et… Il le fait ! Les gens sont choqués et les indécis n'hésitent plus, ils viennent acheter ses voitures avant qu'il ne les cassent… Il ouvre une seconde agence à Los Angeles et, à grands coups de spots publicitaires loufoques, commence à se faire une réputation de déjanté qui lui vaudra pour toute sa vie le surnom de "Madman" (cinglé). Earl dans ses œuvres… Pourquoi pas puisque ça fait vendre ! En 1946, toujours aussi féru d'électronique (et surtout très compétent en la matière), il démonte un poste de TV et s'aperçoit que le constructeur a truffé l'appareil de nombreux accessoires censés "forcer" le signal de l'émetteur afin d'assurer une réception correcte en zone rurale, ce qui explique les prix délirants des premières télévisions (qui valaient aux USA à l'époque l'équivalent d'au moins 2 800€ "2020" avec un écran de seulement 8 cm). Nouvelle décision : Il va lui aussi produire des postes en supprimant tout ce qu'il juge inutile partant du principe qu'il va s'adresser à une clientèle urbaine toujours située à proximité des émetteurs et, là encore, ça va marcher ! Une TV Muntz, vendue près de deux fois moins cher que celles de la concurrence. Earl "Madman" Muntz va devenir millionnaire en quelques années en laissant à la concurrence le soin de produire des TV plus sophistiquées pour les populations rurales, sa société Muntz TV Inc. vaudra en moins de cinq ans près de 50 000 000$… Le logo de l'entreprise était à l'image de son créateur : Un petit bonhomme cinglé qui singeait Napoléon. Devenu riche il décide de mieux s'investir dans l'automobile (qu'il n'a pas quittée, ses points de ventes sont toujours nettement bénéficiaires et il dispose de concessions à New-York et Los Angeles distribuant des Kaiser-Frazer avec succès) et apprend alors que Frank Kurtis souhaite abandonner la production de sa KSC, il saute sur l'occasion et rachète pour 200 000$ la licence de production de l'auto ainsi que les dettes. Il embauche Sam Hanks, un pilote Californien doté d'un bon coup de crayon, afin de revoir la conception de l'auto car Earl considère le concept "cabriolet à deux places" non viable sur le marché. On rallonge l'empattement de 33 cm pour pouvoir y ajouter une banquette arrière et on supprime la capote au profit d'un Hard-Top amovible, certes la voiture est ainsi plus lourde d'au moins 100 kg mais elle devrait mieux se vendre. L'armature du hard-top, recouvert d'une toile en simili. Il était possible de l'enlever pour rouler cheveux aux vents (il fallait être au moins deux pour le faire) mais avec l'inconvénient de le laisser à la maison au risque de prendre une averse en route… Afin de ne pas trop handicaper les performances le moteur Ford est supprimé au profit d'un V8 Cadillac de 5 400 cm3 à soupapes en tête et poussoirs hydrauliques de 160 ch SAE assisté d'une boite automatique GM Hydramatic à trois rapports, tout en laissant au client la possibilité d'opter pour une boite mécanique Borg-Warner à trois rapports plus overdrive. L'auto perd son diminutif de KSC au profit de "Jet", un terme à la mode en pleine guerre de Corée où les F86 Sabre se confrontent quotidiennement aux Mig 15 du camp d'en face. Nouveau départ pour la KSC. Toujours dotée d'une carrosserie en aluminium et fibre de verre les ventes pour 1951 ne sont pas terribles et il faut bien reconnaître qu'Earl ne fait guère mieux que Frank en ne vendant que 28 autos cette année-là… Pourtant les campagnes de promotion sont là, en particulier à destination des producteurs et autres Stars d'Hollywood (Grace Kelly et Mickey Rooney en achèteront une), il est même possible de choisir des couleurs pour le moins "flashies" comme le Rose éléphant ou le Violet Pastel avec une sellerie en cuir ou en peau d'iguane ! Quoi ? Vous n'aimez pas ? Et le jaune citron ? Le tableau de bord était repris de la Kurtis Sport, mais on notera la présence de deux manomètres de température d'eau : Un par culasse ! Un effort est réalisé concernant la sécurité puisque tout le tableau de bord est rembourré et des ceintures de sécurité sont disponibles pour l'avant, les passagers arrières se contenteront d'un minibar et d'un frigo logés dans les accoudoirs… Le bar d'un côté et le frigo de l'autre, que demander de mieux ? Une "Muntz-Radio" est aussi disponible, posée sur une console entre les deux sièges (le poste montré ici n'est pas d'origine). Devant des coûts de production jugés prohibitifs en Californie Earl décide de transférer l'usine dans l'Illinois à Evanston, une dépense supplémentaire sur une facture qui commence à s'alourdir… La voiture est proposée "au prix de base" de 5 200$ (soit 56 000€ "2020") et n'est vendue qu'à l'usine bien qu'il y ait eu des projets de concessions pour des villes comme New-York ou Houston mais qui ne se réalisèrent pas, et malgré ce tarif pour le moins "confortable" le coût de production est encore 20% plus élevé ! Sans parler d'un budget "communication" pour le moins conséquent… Le V8 Cadillac est abandonné au profit d'un Lincoln de 5 500 cm3 à soupapes latérales développant 154 ch qui, à cette époque, était monté sur un camion de livraison sous logo Ford. Moins affuté que le V8 Cadillac ce tournebroche d'avant-guerre avait le mérite d'être beaucoup moins cher. En même temps on rallonge encore l'empattement de 5 cm pour améliorer l'habitabilité et on abandonne l'aluminium et la fibre de verre au "profit" d'acier, la voiture s'alourdie ainsi encore de plus de 200 kg et les performances sont désormais en berne… D'après les contemporains de l'époque la carrosserie en alu était tellement fragile qu'il suffisait d'appuyer un peu fort avec un doigt pour qu'elle se déforme ! Earl donnait sa Muntz avec V8 Cadillac pour 240 km/h, un chiffre complètement exagéré car ceux qui l'ont conduite estiment tous qu'elle ne dépassait pas les 205 km/h au maximum, et encore avec la boite mécanique. Avec la caisse en acier, la boite Hydramatic et l'antique V8 Lincoln l'auto ne dépasse plus 175 km/h, pour une "voiture de sport" vendue "un œil et deux bras" cela commence à faire beaucoup et la Tchatche ne suffit plus pour trouver des clients. En 1952 l'usine déménage de nouveau pour la banlieue de Chicago mais les choses ne s'amélioreront guère et Earl Muntz fini par jeter l'éponge au premier semestre 1954 après avoir produit 198 exemplaires de sa Jet (chiffre désormais considéré comme le plus crédible car la société n'a visiblement pas tenu de registres clairs, mais plus personne de nos jours n'accorde de crédit à l'hypothèse des 490 véhicules construits et soutenue par Earl lui-même jusqu'à son décès). L'essentiel est sorti d'usine avec le V8 Lincoln et la boite Hydramatic, le V8 Cadillac semble n'avoir été monté que sur les 28 exemplaires Californiens. Six autos auraient eu le moteur Lincoln boosté par une admission Edelbrock et deux carburateurs Stromberg, deux auraient été équipées d'un Chrysler Firepower de 5,4 litres mais l'information est à prendre avec prudence car il pourrait, peut-être, s'agir d'améliorations réalisées par des clients à postériori. On ne verra jamais beaucoup de Muntz Jet sur les routes. 125 exemplaires auraient survécus jusqu'à nos jours, la valeur d'une Muntz Jet en parfait état avoisine désormais les 100 000$. Les survivantes ne sont pas toutes "concours", loin de là… "Restauration" ou "Reconstruction" ? Pratiquement ruiné par cette dispendieuse aventure Earl Muntz rebondira en continuant dans l'électronique Grand public où il va inventer la cartouche stéréo à quatre pistes sous le nom de Muntz Stereo-Pak diffusée au début des années 60 avec succès avant d'être "modernisée" en cartouche huit pistes par un concurrent. Suivra l'avènement de la cassette audio dès le début des années 70 mais Earl est "déjà loin" puisqu'à partir d'une TV couleur Sony il adapte une lentille spéciale pour en faire le premier vidéoprojecteur ! Il se plante en 1979 en lançant sur le marché la Compact Video Cassette (CVC) censée supplanter à la fois le VHS Japonais, le Betamax Américain et le V2000 Européen… Il n'y aura qu'un seul vainqueur et je pense que vous savez lequel ! En février 1985 il fait encore parler de lui en étant le premier à vendre aux USA un téléphone portable Hitachi pour moins de 1 000$ et, conscient du potentiel énorme de ce nouveau moyen de communication, décide de s'y investir en même temps qu'il distribue des antennes paraboliques pour la réception satellite. Earl Muntz au soir de sa vie et avec encore 1 000 projets en tête ! Il est terrassé par un Cancer du poumon à l'âge de 73 ans le 21 juin 1987. Il laisse derrière lui l'image d'un fou de travail (dans tous les sens du terme…) à la fortune faite et défaite au moins trois fois, marié sept fois (!) et qui a même réalisé l'exploit de mettre la grande actrice Ava Gardner dans son lit malgré un physique pour le moins banal ! Chapeau l'artiste ! A découvrir : Joli tour du propriétaire, modèle 1951 avec V8 Cadillac : Carrosserie jaune/intérieur rouge… "Complète mais à restaurer, prévoir remorque" : Jensen. Modifié 11 novembre 2022 par jensen 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
daniel762 27 octobre 2020 Signaler Partager 27 octobre 2020 (...) Pour la petite histoire elles sont en général dotées d'un moteur Offenhauser qui va faire la fierté des Américains sur près de cinq décennies. (Ils oublient juste de préciser qu'il s'agit à l'origine d'un bloc Peugeot de 1913, du moins si je me souviens bien… ) (...) "Moteur 4-cylindres à double arbre à cames en tête, le moteur Offenhauser est directement inspiré du révolutionnaire moteur Peugeot imaginé par l'ingénieur suisse Ernest Henry, et qui a dominé le monde des Grand Prix dans les années 1910". Précisons que ce moteur était révolutionnaire, car doté de deux arbres à cames en tête et de quatre soupapes par cylindre. https://fr.wikipedia.org/wiki/Offenhauser Mais les Américains sont comme ça. Après tout, ils prétendent bien avoir inventé le moteur V8, alors qu'ils l'ont piqué à De Dion-Bouton à la même époque... Et encore une fois, toutes mes félicitations pour ton talent à dénicher autant d'informations sur des engins aussi improbables et à les raconter. Perso j'ai reconnu le nom et la silhouette quand j'ai commencé l'article, mais je n'en savais pas plus. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
meiji851 27 octobre 2020 Signaler Partager 27 octobre 2020 MUNTZ Jet : Une voiture de dingue ! On peut consacrer sa vie à construire des autos de compétition il arrivera nécessairement un beau jour où on se posera la question quand au passage à l'automobile de Grand Tourisme, des personnages comme Colin Chapman ou encore Guy Ligier l'ont montré. Prenons aussi le cas de l'Américain Frank Kurtis, un homme passionné d'automobiles et carrossier de formation, qui fonde la société Kurtis-Kraft en 1938 spécialisée dans la construction de petites monoplaces de type Midget en kit ou prêtes à courir, avec d'ailleurs un gros succès. Frank Kurtis (1908-1987) Pour la petite histoire elles sont en général dotées d'un moteur Offenhauser qui va faire la fierté des Américains sur près de cinq décennies. (Ils oublient juste de préciser qu'il s'agit à l'origine d'un bloc Peugeot de 1913, du moins si je me souviens bien… ) Il s'essaie à la même époque à la modification d'une Mercury qui obtient une certaine "retombée" dans les milieux d'affaires, c'est suffisant pour envisager de devenir non plus constructeur de monoplaces mais tout simplement de modèles routiers, hélas le second conflit mondial éclate. Dans l'immédiat après-guerre il reprend ses activités et va se tourner vers les 500 Milles d'Indianapolis qu'il remportera plus tard à cinq reprises : 1950, 51, 53, 54 et 55 ! Indianapolis 1950. Pourtant dès 1948 il recommence à modifier une Buick et, derechef, des investisseurs font état de leur volonté d'investir dans l'entreprise si Frank prend la décision d'aller plus loin. C'est ce qu'il fait en 1949 en étudiant la KSC : Kurtis Sport Car. Pour ce faire il prend un châssis Ford, un six cylindres en ligne Studebaker à compresseur, forme une carrosserie en fibre de verre avec un vitrage en plexiglas et nous voila devant un engin certes "routier" mais étudié comme une voiture de compétition ! S'il veut espérer un volume de ventes suffisant il va devoir revoir sa copie et "civiliser" sa voiture. Cette fois-ci on limite les partenaires, ce sera Ford pour le châssis, les freins, la suspension indépendante à l'avant (l'arrière se contente d'un pont rigide et de ressorts à lames) et surtout le moteur V8 qui sera disponible dans une gamme de puissance comprise entre 82 et 160 ch SAE suivant les désirs du client. La carrosserie sera faite d'un cadre en acier garni de panneaux d'aluminium sauf pour le capot et le coffre qui resteront en fibre de verre. Une capote est installée sur un habitacle conçu pour deux personnes et un effort certain est réalisé sur l'aménagement de l'intérieur. La colonne de direction, assistée, est même réglable en profondeur. Bref la société Kurtis-Kraft nous présente désormais un beau petit Roadster à la mode Européenne de 4,30 m de long, 1,70 m de large et 1,30 m de haut pour un poids juste au-dessus de la tonne et dont la principale caractéristique est cette "calandre pare-chocs" non seulement d'une robustesse certaine mais montée sur des amortisseurs qui préfigurent avec plus de vingt ans d'avance les "fameux" boucliers à absorption d'énergie rendus obligatoires aux USA entre 1973 et 1989. Frank Kurtis en 1949 devant l'un des premiers exemplaires de sa Sport Car. Pourtant les clients se font attendre… Proposée à un prix que l'on peut qualifier d'excessif (elle coûtait bien plus cher qu'une Jaguar XK120 ! ) pas grand monde ne se présente à l'usine de Glendale et, même si Frank propose de vendre la voiture en kit à un tarif plus abordable, il est clair que l'on s'achemine vers un gros échec commercial d'autant que ce dernier n'a pas franchement la fibre commerciale et que les fameux "financiers" qui ont investis dans l'affaire comprennent subitement qu'être constructeur automobile ne se décrète pas du jour au lendemain… Pour espérer "tenir" au moins quelques années il aurait fallu une capitalisation au moins cinq fois supérieure à ce qu'elle était initialement, bref "on a bien rêvé et maintenant on retourne sur terre". Frank s'aperçoit vite que maintenir sa KSC au catalogue serait suicidaire et entrainerait la ruine de toute la société à court terme, il lui faut donc arrêter les frais ou vendre le concept mais… A qui et comment ? Un an après le lancement il n'a produit que 36 autos, et encore à perte compte-tenu de leur prix ! Alors qu'il s'apprête à tout arrêter un acheteur se présente dans les locaux de Glendale : Un certain Earl Muntz. Qui est-il, d'où vient-il ? Il est nécessaire d'ouvrir une parenthèse car si l'homme est un illustre inconnu chez nous il est, en 1950, déjà très célèbre aux USA. Il voit le jour le 03 janvier 1914 à Elgin, dans l'Illinois. Très vite ce fils de quincaillers est littéralement fasciné par les appareils de radio, au point d'en construire un qui fonctionne parfaitement à l'âge de… Huit ans ! Six ans plus tard il met au point l'un des premiers autoradios fonctionnant sur six volts et monte l'appareil dans l'auto de ses parents ! Il quitte l'école (où il s'ennui à mourir) à l'âge de quinze ans et travaille dans le magasin paternel jusqu'à ses vingt ans où, bien qu'encore mineur, il décide d'ouvrir un magasin de ventes de voitures d'occasion avec l'aide de sa mère qui doit signer les premiers contrats commerciaux à sa place… Et ça marche… Très bien même ! Il s'offre des vacances en Californie où il ne tarde pas à s'apercevoir que les autos, même d'occasion, sont beaucoup plus chères là-bas car l'Etat est très loin des principales usines du Michigan. Ni une ni deux il investit dans un commerce à Glendale et se fait une belle réputation, rapatriant les nombreuses occasions qui foisonnent dans son Illinois natal en les chargeant sur un train, de là son génie du commerce va faire son œuvre… Il lance des spots radiophoniques où son bagout fait fureur et SURTOUT menace de détruire à coups de masse toutes les voitures invendues à la fin de la semaine et… Il le fait ! Les gens sont choqués et les indécis n'hésitent plus, ils viennent acheter ses voitures avant qu'il ne les cassent… Il ouvre une seconde agence à Los Angeles et, à grands coups de spots publicitaires loufoques, commence à se faire une réputation de déjanté qui lui vaudra pour toute sa vie le surnom de "Madman" (cinglé). Earl dans ses œuvres… Pourquoi pas puisque ça fait vendre ! En 1946, toujours aussi féru d'électronique (et surtout très compétent en la matière), il démonte un poste de TV et s'aperçoit que le constructeur a truffé l'appareil de nombreux accessoires censés "forcer" le signal de l'émetteur afin d'assurer une réception correcte en zone rurale, ce qui explique les prix délirants des premières télévisions (qui valaient aux USA à l'époque l'équivalent d'au moins 2 800€ "2020" avec un écran de seulement 8 cm). Nouvelle décision : Il va lui aussi produire des postes en supprimant tout ce qu'il juge inutile partant du principe qu'il va s'adresser à une clientèle urbaine toujours située à proximité des émetteurs et, là encore, ça va marcher ! Une TV Muntz, vendue près de deux fois moins cher que celles de la concurrence. Earl "Madman" Muntz va devenir millionnaire en quelques années en laissant à la concurrence le soin de produire des TV plus sophistiquées pour les populations rurales, sa société Muntz TV Inc. vaudra en moins de cinq ans près de 50 000 000$… Le logo de l'entreprise était à l'image de son créateur : Un petit bonhomme cinglé qui singeait Napoléon. Devenu riche il décide de mieux s'investir dans l'automobile (qu'il n'a pas quittée, ses points de ventes sont toujours nettement bénéficiaires et il dispose de concessions à New-York et Los Angeles distribuant des Kaiser-Frazer avec succès) et apprend alors que Frank Kurtis souhaite abandonner la production de sa KSC, il saute sur l'occasion et rachète pour 200 000$ la licence de production de l'auto ainsi que les dettes. Il embauche Sam Hanks, un pilote Californien doté d'un bon coup de crayon, afin de revoir la conception de l'auto car Earl considère le concept "cabriolet à deux places" non viable sur le marché. On rallonge l'empattement de 33 cm pour pouvoir y ajouter une banquette arrière et on supprime la capote au profit d'un Hard-Top amovible, certes la voiture est ainsi plus lourde d'au moins 100 kg mais elle devrait mieux se vendre. L'armature du hard-top, recouvert d'une toile en simili. Il était possible de l'enlever pour rouler cheveux aux vents (il fallait être au moins deux pour le faire) mais avec l'inconvénient de le laisser à la maison au risque de prendre une averse en route… Afin de ne pas trop handicaper les performances le moteur Ford est supprimé au profit d'un V8 Cadillac de 5 400 cm3 à soupapes en tête et poussoirs hydrauliques de 160 ch SAE assisté d'une boite automatique GM Hydramatic à trois rapports, tout en laissant au client la possibilité d'opter pour une boite mécanique Borg-Warner à trois rapports plus overdrive. L'auto perd son diminutif de KSC au profit de "Jet", un terme à la mode en pleine guerre de Corée où les F86 Sabre se confrontent quotidiennement aux Mig 15 du camp d'en face. Nouveau départ pour la KSC. Toujours dotée d'une carrosserie en aluminium et fibre de verre les ventes pour 1951 ne sont pas terribles et il faut bien reconnaître qu'Earl ne fait guère mieux que Frank en ne vendant que 28 autos cette année-là… Pourtant les campagnes de promotion sont là, en particulier à destination des producteurs et autres Stars d'Hollywood (Grace Kelly et Mickey Rooney en achèteront une), il est même possible de choisir des couleurs pour le moins "flashies" comme le Rose éléphant ou le Violet Pastel avec une sellerie en cuir ou en peau d'iguane ! Quoi ? Vous n'aimez pas ? Et le jaune citron ? Le tableau de bord était repris de la Kurtis Sport, mais on notera la présence de deux manomètres de température d'eau : Un par culasse ! Un effort est réalisé concernant la sécurité puisque tout le tableau de bord est rembourré et des ceintures de sécurité sont disponibles pour l'avant, les passagers arrières se contenteront d'un minibar et d'un frigo logés dans les accoudoirs… Le bar d'un côté et le frigo de l'autre, que demander de mieux ? Une "Muntz-Radio" est aussi disponible, posée sur une console entre les deux sièges (le poste montré ici n'est pas d'origine). Devant des coûts de production jugés prohibitifs en Californie Earl décide de transférer l'usine dans l'Illinois à Evanston, une dépense supplémentaire sur une facture qui commence à s'alourdir… La voiture est proposée "au prix de base" de 5 200$ (soit 56 000€ "2020") et n'est vendue qu'à l'usine bien qu'il y ait eu des projets de concessions pour des villes comme New-York ou Houston mais qui ne se réalisèrent pas, et malgré ce tarif pour le moins "confortable" le coût de production est encore 20% plus élevé ! Sans parler d'un budget "communication" pour le moins conséquent… Le V8 Cadillac est abandonné au profit d'un Lincoln de 5 500 cm3 à soupapes latérales développant 154 ch qui, à cette époque, était monté sur un camion de livraison sous logo Ford. Moins affuté que le V8 Cadillac ce tournebroche d'avant-guerre avait le mérite d'être beaucoup moins cher. En même temps on rallonge encore l'empattement de 5 cm pour améliorer l'habitabilité et on abandonne l'aluminium et la fibre de verre au "profit" d'acier, la voiture s'alourdie ainsi encore de plus de 200 kg et les performances sont désormais en berne… D'après les contemporains de l'époque la carrosserie en alu était tellement fragile qu'il suffisait d'appuyer un peu fort avec un doigt pour qu'elle se déforme ! Earl donnait sa Muntz avec V8 Cadillac pour 240 km/h, un chiffre complètement exagéré car ceux qui l'ont conduite estiment tous qu'elle ne dépassait pas les 205 km/h au maximum, et encore avec la boite mécanique. Avec la caisse en acier, la boite Hydramatic et l'antique V8 Lincoln l'auto ne dépasse plus 175 km/h, pour une "voiture de sport" vendue "un œil et deux bras" cela commence à faire beaucoup et la Tchatche ne suffit plus pour trouver des clients. En 1952 l'usine déménage de nouveau pour la banlieue de Chicago mais les choses ne s'amélioreront guère et Earl Muntz fini par jeter l'éponge au premier semestre 1954 après avoir produit 198 exemplaires de sa Jet (chiffre désormais considéré comme le plus crédible car la société n'a visiblement pas tenu de registres clairs, mais plus personne de nos jours n'accorde de crédit à l'hypothèse des 490 véhicules construits et soutenue par Earl lui-même jusqu'à son décès). L'essentiel est sorti d'usine avec le V8 Lincoln et la boite Hydramatic, le V8 Cadillac semble n'avoir été monté que sur les 28 exemplaires Californiens. Six autos auraient eu le moteur Lincoln boosté par une admission Edelbrock et deux carburateurs Stromberg, deux auraient été équipées d'un Chrysler Firepower de 5,4 litres mais l'information est à prendre avec prudence car il pourrait, peut-être, s'agir d'améliorations réalisées par des clients à postériori. On ne verra jamais beaucoup de Muntz Jet sur les routes. 125 exemplaires auraient survécus jusqu'à nos jours, la valeur d'une Muntz Jet en parfait état avoisine désormais les 100 000$. Les survivantes ne sont pas toutes "concours", loin de là… "Restauration" ou "Reconstruction" ? Pratiquement ruiné par cette dispendieuse aventure Earl Muntz rebondira en continuant dans l'électronique Grand public où il va inventer la cartouche stéréo à quatre pistes sous le nom de Muntz Stereo-Pak diffusée au début des années 60 avec succès avant d'être "modernisée" en cartouche huit pistes par un concurrent. Suivra l'avènement de la cassette audio dès le début des années 70 mais Earl est "déjà loin" puisqu'à partir d'une TV couleur Sony il adapte une lentille spéciale pour en faire le premier vidéo-projecteur ! Il se plante en 1979 en lançant sur le marché la Compact Video Cassette (CVC) censée supplanter à la fois le VHS Japonais, le Betamax Américain et le V2000 Européen… Il n'y aura qu'un seul vainqueur et je pense que vous savez lequel ! En février 1985 il fait encore parler de lui en étant le premier à vendre aux USA un téléphone portable Hitachi pour moins de 1 000$ et, conscient du potentiel énorme de ce nouveau moyen de communication, décide de s'y investir en même temps qu'il distribue des antennes paraboliques pour la réception satellite. Earl Muntz au soir de sa vie et avec encore 1 000 projets en tête ! Il est terrassé par un Cancer du poumon à l'âge de 73 ans le 21 juin 1987. Il laisse derrière lui l'image d'un fou de travail (dans tous les sens du terme…) à la fortune faite et défaite au moins trois fois, marié sept fois (!) et qui a même réalisé l'exploit de mettre la grande actrice Ava Gardner dans son lit malgré un physique pour le moins banal ! Chapeau l'artiste ! A découvrir : Joli tour du propriétaire, modèle 1951 avec V8 Cadillac : Carrosserie jaune/intérieur rouge… "Complète mais à restaurer, prévoir remorque" : Jensen. Incroyable cette histoire que quasi personne ne connaît tonton La KSC de 49' fait beaucoup penser a la Corvette C1 sortie plus tard, tu ne trouves pas ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 27 octobre 2020 Auteur Signaler Partager 27 octobre 2020 Toutafé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
trophyman 3 novembre 2020 Signaler Partager 3 novembre 2020 Enfin le retour.😄 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
hansi68730 4 novembre 2020 Signaler Partager 4 novembre 2020 Il y a 16 heures, trophyman a dit : Enfin le retour.😄 Oui enfin! Là je viens d'émerger sur ce seul tropic. Vais voir s'il y a d'autres survivants. Jensen a survécu mais ne peut rien faire! @+ 😇 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §gon514uw 4 novembre 2020 Signaler Partager 4 novembre 2020 Il faut désactiver les bloqueurs de pub pour pouvoir poster... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 4 novembre 2020 Auteur Signaler Partager 4 novembre 2020 (modifié) Eh ben vous parlez d'un merdier... 😕 Modifié 4 novembre 2020 par jensen Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §gon514uw 4 novembre 2020 Signaler Partager 4 novembre 2020 Tu m'étonnes !!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 4 novembre 2020 Auteur Signaler Partager 4 novembre 2020 (modifié) On va attendre un peu avant de lancer d'autres sujets... J'ai l'impression que la mise au point du truc va être laborieuse, et je ne vous parle même pas de celle du mec qui poste ! Modifié 4 novembre 2020 par jensen 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
breizhman44 4 novembre 2020 Signaler Partager 4 novembre 2020 Je confirme, il va y avoir encore de nombreuses mises au point, même nous on tâtonne 🤣 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
gromiko1 4 novembre 2020 Signaler Partager 4 novembre 2020 (modifié) Oui vraiment pas facile... J'ai pas pu me connecter sur mon ancien profil... Modifié 4 novembre 2020 par gromiko1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
breizhman44 4 novembre 2020 Signaler Partager 4 novembre 2020 Pour te connecter il faut cliquer sur mot de passe oublié Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Los184fL 5 novembre 2020 Signaler Partager 5 novembre 2020 Bonsoir à toutes et tous, je pensais que mon mot de passe avait changé. Des sujets ont disparu non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
breizhman44 6 novembre 2020 Signaler Partager 6 novembre 2020 Normalement rien n'a disparu hormis de très vieux sujets inactifs depuis des années Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Le Cheetah 6 novembre 2020 Signaler Partager 6 novembre 2020 (Petit quizz historique pour inaugurer la nouvelle formule) Deux très grosses erreurs historiques sur cette photo tirée du téléfilm récent sur De Gaulle. L’une évidente, l’autre moins ! Qui les trouvera ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
NyvetDuPiC 6 novembre 2020 Signaler Partager 6 novembre 2020 il y a 14 minutes, Le Cheetah a dit : (Petit quizz historique pour inaugurer la nouvelle formule) Deux très grosses erreurs historiques sur cette photo tirée du téléfilm récent sur De Gaulle. L’une évidente, l’autre moins ! Qui les trouvera ? La plaque d'immatriculation, si cliché lors de la libération. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
rusty03 6 novembre 2020 Signaler Partager 6 novembre 2020 1- le système de plaque d'immatriculation mis en place en 1950 2- l'acteur ne ressemble pas à De Gaulle Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
rusty03 6 novembre 2020 Signaler Partager 6 novembre 2020 il y a 2 minutes, NyvetDuPiC a dit : La plaque d'immatriculation, si cliché lors de la libération. Tu es plus rapide mais je suis plus précis. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 6 novembre 2020 Auteur Signaler Partager 6 novembre 2020 Comme les autres la plaque minéralogique et le drapeau des USA avec les étoiles "décalées" depuis 1960 et l'arrivée sur la bannière des états d'Alaska et d'Hawaii. 😋 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
gromiko 6 novembre 2020 Signaler Partager 6 novembre 2020 Le 04/11/2020 à 15:31, breizhman44 a dit : Pour te connecter il faut cliquer sur mot de passe oublié Merci ok..... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Le Cheetah 7 novembre 2020 Signaler Partager 7 novembre 2020 Il y a 16 heures, jensen a dit : Comme les autres la plaque minéralogique et le drapeau des USA avec les étoiles "décalées" depuis 1960 et l'arrivée sur la bannière des états d'Alaska et d'Hawaii. 😋 C’est la Libération de Paris. Bravo à ceux qui ont répondu. 1 - Effectivement l’erreur la plus évidente est l’immatriculation post 1950. Et double erreur puisque la série “RF” n’a été attribué que dans le courant de l’année 1965. (Voir http://plaque.free.fr/f_1960s.html) 2 - L’autre grossière erreur a été faite par l’accessoiriste du téléfilm qui ne connaît pas l’histoire récente de Etats-Unis : - Les Etats-Unis n’avaient que 48 états à l’époque de la Libération et donc le drapeau ne comportait que 48 étoiles disposées en rangées comme ceci : 48 étoiles alignées en rangées jusqu’en 1959. - Le drapeau à 50 étoiles du téléfilm n’est apparu qu’en 1960 pour remplacer le précédent lorsque l’Alaska et Hawaï sont devenus le 49 et le 50ème état : 50 étoiles en quinconces à partir de 1960. 3 – Une troisième erreur concerne la voiture. - Je pense qu’il s’agit d’une Packard mise à la disposition du Général par le commandement américain. Elle devrait donc avoir une plaque militaire américaine et surtout pas cette plaque française bidon. - Le clignotant orange sur l’aile est lui aussi incongru en 1944. . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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