Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)

[Roger]

il y a une heure, jensen a dit :

 

Je comprends mieux Roger qui met des    tout partout !

 

😊

 

 

 

 

 

  

[jerry-lee]

Il y a 7 heures, jensen a dit :

Ca commence à faire long cette histoire. 

 

Patience, il n'y en a plus que pour quelques années.

 

[DG69]

il y a 40 minutes, ATALANTE RACING a dit :

la plus iconique de toutes : l'Alpine A 110 !

Why not... 

[DG69]

Si c'est une italienne,je dirai Ferrari F40

[DG69]

Si c'est une Allemande,la 911 bien sûr.  

[ATALANTE RACING]

il y a 6 minutes, DG69 a dit :

Why not... 

bon, l'Alpine est déjà passée !

mais pas la ferraille ni la 911 

[jerry-lee]

Il y a 2 heures, jensen a dit :

 

Rhaaahhh cébon ! 

 

La prochaine sera une sportive iconique. 

 

T'ain vous êtes difficiles iSSi. 

 

 

Une Aixam ?

 

[ATALANTE RACING]

il y a une heure, jerry-lee a dit :

Une Aixam ?

 

 

 

[jensen]

 

Je ne dirais rien, même si on me confine !  

 

Mais la F40 est une bonne idée pour plus tard…

 

La 911 j'y ai pensé souvent mais trop long à développer, j'ai la flemme.

 

Bref z'avez pas trouvé : Tousdénul comme on dit dans une BD. 

[ATALANTE RACING]

Lancia Stratos 

[jensen]

 

Je l'ai faite il n'y a pas un mois… 

 

Il  y a un Index en première page hein ! 

[ATALANTE RACING]

il y a 8 minutes, jensen a dit :

 

Je l'ai faite il n'y a pas un mois… 

 

Il  y a un Index en première page hein ! 

oui je viens d'aller voir 

[biker521]

Il y a 4 heures, pedro51biso a dit :

Salut Biker. Ben je me déconnecte un peu quand même😎

j’étais parti faire un tour du monde en famille découvrir un peu de tout... 

et puis faut bosser 😛

 

ca va faire 20 ans déjà ce forum... 

il n’y a bien que les News et le topic de Jensen qui me retiens à Caradisiac.

En tout cas, pour revenir sur les propos récents des vhc électriques, j’ai beau adorer le patrimoine automobile que nous révèle et détaille Jensen. 
Au quotidien, la modernité de l’approche des véhicules électriques ID3, Tesla,, Ioniq 5, me conforte à en faire un vhc quotidien. C’est largement assez mûr et on vit avec son temps...

 

Mais en 2ème et 3ème voiture et plus, ça restera ces R8 Gordini, 504 coupé et autre Volvo 780 coupé Bertone (un magnifique modèle bleu métal croisé ce matin à Zürich m’a fait baver!) qui me feront vibrer !!!

 

 

 

 

 

bien, bien, tout ça  

[DG69]

il y a une heure, jensen a dit :

 

Je ne dirais rien, même si on me confine !  

 

Mais la F40 est une bonne idée pour plus tard…

 

La 911 j'y ai pensé souvent mais trop long à développer, j'ai la flemme.

 

Bref z'avez pas trouvé : Tousdénul comme on dit dans une BD. 

Tu parles de BD,pourquoi pas les zotos de Michel Vaillant...

 

Sinon Subaru Impreza ou BMW M3.  

[jensen]

 

Nan !  

[DG69]

il y a 3 minutes, jensen a dit :

 

Nan !  

Pourrait on avoir,au moins,le pays de naissance de cette sportive ? 

[jensen]

Deutschland.

 

 

[ATALANTE RACING]

Il y a 6 heures, jensen a dit :

Deutschland.

 

 

Bmw 3.0 CSL

[NyvetDuPiC]

Moi je l'ai.

 

 

[ATALANTE RACING]

il y a 8 minutes, NyvetDuPiC a dit :

Moi je l'ai.

 

 

bah vas y balance 

[dionysos78]

Tu me fait plaisir avec un article sur la rodéo🥰

 

Je suis en train de restaurer celle de que mes parents possèdent depuis 1980, autant dire que je l'ai toujours connu.

 

Encore merci pour tout ces articles fort intéressant.

[DG69]

Il y a 1 heure, ATALANTE RACING a dit :

Bmw 3.0 CSL

Je reste sur la M3 

[NyvetDuPiC]

Il y a 1 heure, dionysos78 a dit :

Tu me fait plaisir avec un article sur la rodéo🥰

 

Je suis en train de restaurer celle de que mes parents possèdent depuis 1980, autant dire que je l'ai toujours connu.

 

Encore merci pour tout ces articles fort intéressant.

 

Rodéo 4 ou 6 ?

 

Ce topic en section Anciennes devrait te plaire, dans ce cas!

 

 

 

[jensen]

Il y a 2 heures, NyvetDuPiC a dit :

Moi je l'ai.

 

 

 

Non t'as pas, c'est pas celle-là ! 😁

 

J'ai eu "l'illumination divine" hier après-midi. 😇

 

Maintenant l'apôtre doit travailler… 

[ATALANTE RACING]

il y a 23 minutes, jensen a dit :

Maintenant l'apôtre doit travailler…

et Dieu le regarde 

[jensen]

 

Ouaiiiis... 😁

 

J'ai toujours été un peu habité quelque part. 😋

 

 

[biker521]

Il y a 3 heures, jensen a dit :

 

Ouaiiiis... 😁

 

J'ai toujours été un peu habité quelque part. 😋

 

 

 

par Lexus ?  

[Terisonen]

Ah oui.

[dionysos78]

Il y a 21 heures, NyvetDuPiC a dit :

 

Rodéo 4 ou 6 ?

 

Ce topic en section Anciennes devrait te plaire, dans ce cas!

 

 

 

Merci je vais regarder ca. C'est une 6, les meilleures.

[alka_setzer]

Salut,

La R6, ma première voiture !
Je l'ai achetée lors de mon apprentissage chez les compagnons à Marseille en 94

Pour le prix d'un vélo, pas de ct (il venait d'arriver).
Mais bon j'en avais marre de me taper 20km de vélo sous la neige (si si, il neigeait beaucoup cette année pour ceux qui se souviennent) .

 

J'ai du malheureusement l'abandonner à un casseur pour cause de charbons foutus, et j'étais bien content de le trouver, tombé en panne dans une cité.

 

J'y connaissait rien à la mécanique à l'époque
Elle était blanche, de 1976, je crois avec les phares ronds.

Il y avait quand même un gros trou dans le plancher côté conducteur, mais je m'en foutais j'étais jeune et con.
Mes copains, même s'ils se foutaient de ma gueule avec ma voiture pourrie, étaient bien contents de pas rentrer à pinces.

 

Toutes les voitures dont tu as parlé, je les ai eues, renault6, 4l de 1972 (je suis sorti bourré d"un bar et me suis tapé une 106, donc partie à la casse la 4l (un roue faisait la samba depuis, bref train arrière mort)
106 que j'ai d'ailleurs possédée ensuite (pas la 106 du bar)
J'ai cramé le TU parce que j'avais pas remis d'huile, je me souviens des mots du garagiste:
"Mais putain, y'avait plus d'huile dans le moteur ! Comment elle peut encore rouler?!
Je roulais sur 3 cylindres au lieu de 4, ça faisait tac tac tac :D, j'avais coulé une bielle
J'étais jeune et j'étais con

 

Je l'ai revendue à "bon prix" à un mécano, d'ailleurs j'avais beaucoup de demandes sur ebay (pas le bon coin à l'époque)

 

Fiat panda, j'avais pété le câble d'embrayage, n'y connaissant rien en mécanique, j'avais quand même réussi à le remplacer tout seul (acheté dans un garage à côté pour six francs), mais partie à la casse elle aussi à cause d'une connasse hystérique qui m'a tappé dedans.

Si si, elle était vraiment flippante la gonzesse, j'aimerai pas être son mec.
 

Bref, tout ça fait remonter des souvenirs

 

 

Modifié 13 mars 2021 par alka_setzer

[Invité §ast347tB]

Le 08/03/2021 à 12:48, Le Cheetah a dit :

Je doute fort que les footballeurs - clientèle importante de Bugatti - soient sensibles aux oeuvres d'art et qu'ils considèrent leur Bugatti comme telles.

 

il a de l'arthrite dans les doigts ? 😅

[Invité §ast347tB]

Le 07/03/2021 à 12:22, trophyman a dit :

J'habite a coté de Molsheim et je travaille même sur le site de l'ancienne usine Bugatti, J'ai été voir la voiture noire sur la place.

 

https://fr.motor1.com/news/459456/bugatti-la-voiture-noire-molsheim-noel/

 

J'en croise régulièrement en sortant du travail allant faire leur galop d'essai, et je ne suis pas d'accord, elles sont fabriqués dans un usine construite spécialement pour ça dans la ville qui les a vus naitre (Molsheim) et même si la marque appartient a VW cela reste de très belles œuvres d'art.

 

 

 

j'ai habité dans ta belle region pendant 12 ans avant de revenir dans ma region d'origine . j'habitais un petit village entre saverne et haguenau , pres de kirwiller et de son royal palace. . j'ai travaillais tout ce temps dans une usine de transmissions automatiques d'un grand constructeur americain  qui a changé de main depuis .

On rendais souvent visible à un couple d'amis qui residaient à Molsheim et j'en profitais pour passer pres de l'usine et de son circuit d'essai ou on pouvait voir ces boildes . j'en garde d'excellent souvenirs 

[trophyman]

il y a 3 minutes, astraG62000 a dit :

j'ai habité dans ta belle region pendant 12 ans avant de revenir dans ma region d'origine . j'habitais un petit village entre saverne et haguenau , pres de kirwiller et de son royal palace. . j'ai travaillais tout ce temps dans une usine de transmissions automatiques d'un grand constructeur americain  qui a changé de main depuis .

On rendais souvent visible à un couple d'amis qui residaient à Molsheim et j'en profitais pour passer pres de l'usine et de son circuit d'essai ou on pouvait voir ces boildes . j'en garde d'excellent souvenirs 

Pour l'usine de transmission a sa fermeture, pas mal de personnes y ayant travaillé sont venus chez Messier ensuite.

[jensen]

 

 

 

 

AUDI Ur-Quattro : Rien ne sera plus comme avant ! 

 

 

 

 

 

Audi ? 

Jusqu'au milieu des années 60 c'est une marque quasi-oubliée partie intégrante du groupe Auto-Union dont seul l'enseigne DKW subsistait après-guerre, qui fut racheté par Volkswagen à Mercedes en 1964 et qui ne propose guère autre chose qu'une DKW améliorée.

Mais le directoire de Wolfsburg, conscient de la "monoculture Coccinelle" qui pourrait à terme poser de sérieux problèmes, décide de faire monter Audi en puissance afin de concurrencer sur le marché des marques comme Opel par exemple.

 

Rien de bien affriolant à cette époque, ici une Audi 60. 

 

 

C'est donc une marque que l'on pourrait qualifier d'honnête et qui fait tout doucement son chemin avec une grosse berline familiale "100" en 1968 puis une "80" de gamme inférieure quatre ans plus tard.

 

A cette époque les chiffres de ventes ne sont pas extraordinaires et en France, où le constructeur est présent, beaucoup s'imaginent encore qu'Audi est une firme… Italienne ! 

 

Les choses vont considérablement évoluer à partir de 1972, année où un certain Ferdinand Piëch intègre l'entreprise en tant qu'ingénieur en chef responsable des développements techniques.

En fait l'homme est une sorte de "transfuge" évincé de chez Porsche où il fut le principal instigateur des légendaires 917 des courses d'endurance.

 

Petit fils de Herr Doktor Porsche son caractère pour le moins entier et une grosse mésentente avec le reste de la famille lui vaudra d'être littéralement "placardisé" chez Audi (pour en savoir plus je vous renvoie à mon étude sur la Volkswagen Phaéton).

 

A Ingolstadt il a désormais les mains libres, et il va en profiter… 

 

Ferdinand Piëch, l'homme de la Quattro. 

 

 

Il a un objectif : Sortir la marque de l'anonymat ! 

 

Pour ce faire il crée en 1973 Audi Sport afin d'engager la firme en compétition. 

 

Il croit dur comme fer au succès d'une auto à quatre roues motrices en Rallyes or, à cette époque, le système est réservé aux véhicules tout-terrain et le Britannique Jensen, qui a présenté une FF à propulsion intégrale en 1966, n'a pu que constater que le système était couteux, très lourd et en fin de compte peu fiable sur une voiture de tourisme… 

 

Il faudra quatre ans aux techniciens de la marque pour présenter un prototype à quatre roues motrices aussi léger que compact en "recyclant" les éléments techniques du 4x4 VW Iltis destiné à remplacer le peu convaincant DKW Munga dans les rangs de la Bundeswehr.

 

Imaginer que l'Audi Quattro est étroitement dérivée de cet engin militaire peut être perturbant, mais c'est néanmoins exact ! 

 

 

Dotée de carters en aluminium au lieu de fonte cette transmission est montée sur une Audi 80 et laisse présager d'excellents résultats.

 

En 1977 on essaie et… Ca marche ! 

 

 

En janvier 1978 une démonstration des capacités de l'auto est réalisée devant les responsables de la firme en Autriche sur des routes impraticables à une berline à deux roues motrices.

Ce sera largement suffisant pour confirmer la poursuite du programme. 

 

Au printemps le directoire du groupe VW donne son accord pour la production d'un modèle de série.

 

Pourtant il y a un problème… 

La transmission est celle d'un 4x4 de franchissement avec pont avant enclenchable, ce qui n'est pas la vocation de la future Audi  qui devra être une intégrale permanente à capacités routières marquées, or le système installé est bien trop rustique pour une telle utilisation.

On trouvera la solution en mettant au point un arbre secondaire creux remplaçant le pignon d'attaque entrainant le différentiel central afin d'y insérer un arbre intérieur afin d'avoir "deux sorties en une" ce qui nous donne une transmission plus légère et surtout de taille réduite, bref "l'intégrale 100% routière" est née ! 

 

Jusqu'à l'été 1979 des prototypes (souvent sur une base de berline 80 pour plus de discrétion) vont sillonner les routes et pistes du monde entier et engranger un maximum d'informations.

 

Tout n'ira pas sans problèmes…  

 

 

Mais petit à petit les sourires s'affichent…

 

 

Un dernier essai "au plus près de nulle part" et l'affaire sera entendue !  

 

 

L'élite des ouvriers de la firme est alors mobilisée pour assembler au moins 400 exemplaires de la future Audi Quattro dans un atelier isolé afin de parvenir à l'homologation de l'auto en Groupe 4 pour l'année suivante.

 

Elle est officiellement présentée lors du Salon de Genève en mars 1980.

 

Premiers pas de la Quattro à Genève.

 

 

Nous sommes devant un joli coupé tout pimpant dans sa belle robe blanche… 

 

Pour être honnête cette carrosserie, que la presse d'alors considère comme "inédite", est en fait celle du Coupé GT basé sur la berline 80 qui ne sera présenté que six mois plus tard à Paris.

Vous avez donc la raison de l'expression "Ur" associée à "Quattro" qui signifie "original" en Allemand afin de ne pas confondre ce modèle avec les futures déclinaisons Quattro du Coupé GT bien moins performantes.

 

Techniquement on remarque donc que la base de l'auto est déjà connue puisque la berline 80 dite "B2" est au catalogue depuis deux ans. 

 

 

 

 

Idem pour le moteur, un joli cinq cylindres turbocompressé en porte à faux avant de 2 144 cm3 qui développe ici 200 ch Din à 5 500 tours. 

 

 

 

 

Ce groupe n'est pas une nouveauté puisqu'il est monté sur l'étonnante berline 200 5T où il ne délivre "que" 170 ch.

 

L'Audi 200 5T, une traction de 170 ch dérivée de la sage berline 100 et présentée en 1979.

Première incursion (réussie) d'Audi dans le pré-carré Mercedes/BMW ! 

 

 

De la 200 la Quattro reprend aussi la face avant avec ses optiques carrées et ses trains roulants.

 

 

L'alimentation est assuré par une injection Bosch K-Jetronic, un turbocompresseur KKK assure le coup de pied au c.l ! 

 

Le 0 à 100 est couvert en 7,5 secondes et la Quattro pointe à 215 km/h.

 

La transmission est donc de type intégrale permanente avec possibilité de bloquer les différentiels (central ou arrière) depuis le tableau de bord.

 

Le volant "Turbo" est emprunté lui aussi à la 200 5T.

On distingue sur la console les voyants de blocage des différentiels.

 

 

Si vous n'avez pas encore compris ce qu'est un moteur "en porte à faux" ce dessin devrait vous aider.  

 

 

La boite est manuelle à cinq rapports, il n'y aura jamais de transmission automatique sur ce modèle.

 

 

 

 

La suspension fait appel, à l'avant comme à l'arrière, à une pseudo McPherson avec barres stabilisatrices (le berceau arrière est le même qu'à l'avant mais retourné à 180°  ).

 

Les freins sont à quatre disques, ventilés à l'avant.

 

A l'arrière c'est un coffre, pas un hayon.

 

 

Dans notre pays elle ne sera commercialisée qu'en novembre 1980 avec un équipement pour le moins abondant : Antibrouillards dans le bouclier, jantes en alu 15", vitres teintées, sièges "sport" en velours, levier de vitesses en cuir, lave-phares, deux rétros extérieurs électriques et chauffants…

 

Siège conducteur réglable en hauteur et velours "années 80" livrés de série ! 

 

 

Les places arrière pouvaient convenir à deux adultes, pour de courtes liaisons… 

 

 

En option il est possible d'obtenir des vitres électriques, un verrouillage centralisé, un radio-K7, une sellerie en cuir, un toit ouvrant ou un essuie-vitre arrière.

 

Echangée contre un chèque de 177 500 Francs en 1981 l'ajout de ces dernières lui faisait alors tutoyer la barre fatidique des "20 briques", ce qui explique la diffusion très confidentielle des Ur-Quattro dans notre pays (pour info une BMW 5.28i, déjà "pas donnée", ne coutait à la même époque que 105 000 Francs…) 

 

Pourtant, alors que les dirigeants d'Audi estimaient ne pas vendre plus de 500 exemplaires de leur merveille, le carnet de commandes se remplit petit à petit et l'auto va même se vendre aux USA malgré l'absence de boitoto !  

 

Même si la majorité des conducteurs US ne dépassent que rarement les 55 mph ils ont toujours été très sensibles aux raffinements techniques des autos européennes… 

 

 

… Et comme l'Ur Quattro pouvait se conduire "coude à la portière" cela leur convenaient parfaitement ! 

On notera ici les pare-chocs à absorbeurs de chocs.

 

 

Et ça donne quoi au volant cette nouvelle alchimie au fait ? 

 

Quelque chose d'inoubliable pour un conducteur de l'époque ! 

 

L'Audi est purement et simplement soudée à la route, avec tout juste un peu de sous-virage en situation extrême du à l'emplacement du moteur, l'adhérence est maximale même sur route glissante, la boite cinq est parfaitement étagée et le rapports passent sans le moindre soucis, le moteur est puissant et distribue un bruit des plus agréables, bref : Le TOP ! 

 

 

 

Bon, si on veut être bégueule on peut komme même citer la consommation qui ne descend guère sous les 12 litres, le freinage "bon mais sans plus" et la longueur de cette Quattro (4,40 m) qui la rend peu agile sur les petites routes, mais par rapport à la concurrence cet Opus est sans rival ! 

 

Que ce soit sous la pluie, sur la neige ou la terre même un citoyen lambda pouvait distancer une Porsche 911 "bien conduite" !

 

 

Véhicule de niche produit en petite série les évolutions ne seront pas légion : 

 

-1982 : Blocage à commande pneumatique (au lieu des câbles) pour les différentiels depuis le tableau de bord.

 

-1983 : Suspension très légèrement modifiée.

 

-1984 : Nouvelles optiques à l'avant, tableau de bord à affichage digital et synthétiseur de paroles, ABS. 

 

Changement "de visage" en 1984 avec ces optiques signées Cibié.

 

Le tableau de bord passe au numérique pour 1984, ce ne fut pas la meilleure des évolutions réalisées sur l'auto… 

 

 

-1985 : Nouvelle face avant plus inclinée.

 

 

 

 

-1988 : Cylindrée du moteur portée à 2 226 cm3, puissance identique mais couple plus important à bas régime.

Différentiel Torsen supplantant le blocage manuel des différentiels.

Il agit automatiquement et répartit la motricité avant/arrière dans une fourchette de 75%/25% jusqu'à 25%/75%. 

Suppression de la synthèse vocale et éclairage du tableau de bord digital en orange.

 

Ce qui n'est guère mieux, Audi aurait du revenir à l'affichage analogique à cette époque. 

 

 

-1989 : Moteur 20V de 2 226 cm3 à quatre soupapes par cylindre développant 220 ch Din à 5 900 tours.

230 km/h en pointe et le 0 à 100 en 6,3 secondes. 

 

 

 

 

Fin de production le 17 mai 1991.

 

Production totale : 11 452 exemplaires (dont environ 400 vendus en France).

 

Mais l'essentiel de la réputation de l'Ur-Quattro va se passer non pas sur les routes mais dans le Championnat du monde des Rallyes ! 

 

 

 

 

En 1980 les quatre roues motrices en Rallye sont encore proscrites (elles ne seront autorisées que l'année suivante) et la Quattro doit se contenter de servir d'ouvreuse pour le Rallye du Portugal, c'est bien assez pour que la concurrence de l'époque s'inquiète des temps réalisés… 

 

Pour 1981 l'auto sera dotée pour la compétition d'une transmission à 50/50 sur chaque essieu par suppression du différentiel central.

Les vitres sont en polycarbonate (sauf pare-brise), les ailes, capot et portières sont en aluminium ; de la sorte on gagne plus de 200 kilos par rapport à la version de série. 

Le moteur est optimisé avec une injection Pierburg au lieu de Bosch et développe entre 300 et 340 ch.

 

 

 

 

 

 

Première victoire en Championnat du Monde en Suède la même année avec Hannu Mikkola qui récidive au RAC, Michèle Mouton sera aussi la première femme à remporter un Rallye du Championnat au Sanremo au volant de l'Audi, mais "seulement" trois victoires ne suffisent pas à remporter le titre… 

 

 

 

 

1982 sera l'année de la consécration avec un championnat qui tourne au hold-up pour la firme d'Ingolstadt : Triomphes en Suède, Portugal, Acropole, Brésil, 1 000 lacs, Sanremo et RAC ! 

 

 

La firme est sacrée à la fin de l'année. 

 

"Carton plein" pour Ferdinand Piëch qui voit ici près de dix ans de travail récompensé. 

 

 

 

 

En 1983 il faudra "se contenter" du titre pilote (Hannu Mikkola) et de grimper sur la seconde marche du podium derrière Lancia, et ce malgré des victoires en Suède, Portugal, Finlande, Grande-Bretagne et surtout un triplé historique en Argentine avec une Quattro A2 optimisée ! 

 

 

 

 

1984 sera le chant du cygne pour la Quattro qui va être de nouveau sacrée Championne du Monde après un triplé au Monte-Carlo, en Argentine et en Suède, un doublé à l'Acropole et une victoire en Nouvelle-Zélande et au Portugal.

 

 

 

 

Les risques du journalisme… 

 

 

Et l'inconscience des spectateurs ! 

 

 

Le titre pilote est aussi décerné à Stig Blomqvist, pilote officiel… Audi ! 

 

Portant il me semble avoir oublié un truc cette année-là… 

 

Ah oui ! Il y a eu une autre victoire au Rallye de Côte d'Ivoire pour la marque !  

Mais pas avec une A2… 

 

En fait avec "quelque chose" qui ressemble de loin à une Quattro mais pas vraiment en fait !  

 

Car le Docteur Piëch s'est aperçu, et ses pilotes lui ont aussi remonté l'information, que la Quattro était certes une excellente auto mais trop lourde et manquant d'agilité sur les parcours sinueux du fait de son moteur en porte à faux générant un sous-virage conséquent. 

 

Le Groupe B, qui remplace les Groupes 4 et 5 à compter de 1983, permet d'aligner pratiquement n'importe quelle auto du moment qu'elle est produite à 200 exemplaires et proposée à la vente, inutile de dire que tout est permis ou presque ! 

 

Le Staff d'Audi va donc prendre la décision de construire une Quattro "Spéciale", beaucoup plus compacte mais toujours dotée du cinq cylindres emblématique de la firme pas encore au bout de son développement et placé toujours à l'avant afin de conserver un "air de famille" avec les voitures du catalogue de la marque (ce qui s'avèrera être une énorme erreur).

 

On taille dans le vif ! 

 

L'empattement est réduit de 28 cm, l'habitacle et le pare-brise proviennent d'une berline 80 à deux portes, la partie arrière d'une 80 à quatre portes Quattro, seules les faces avant et arrière ainsi que le compartiment moteur proviennent de l'Ur-Quattro ! 

 

Non, ce n'est pas un Photoshop !  

 

 

Son petit nom ? Sport Quattro. 

 

 

La carrosserie, réalisée chez Baur, est en Kevlar ! 

 

Elle est présenté en avant-première au Salon de Francfort en septembre 1983 (mais les livraisons n'interviendront que deux ans plus tard)

 

En France elle sera disponible contre un chèque de 750 000 Francs ! 

Le double d'une Porsche 930 Turbo… 

 

 

Le résultat est esthétiquement… IMMONDE mais l'auto ne pèse plus que 1 300 kg avec un moteur de 306 ch Din à 6 700 tours pour les versions "clients" qui seront fabriquées à raison de 217 exemplaires (dont 22 réservées au service compétition de la marque).

 

Le 0 à 100 ? En 4,9 secondes ! 

 

Sa vitesse de pointe est d'environ 265 km/h (remarquable avec son Cx de porte de grange : 0.48 !) mais ce sont surtout des qualités d'agilité et d'adhérence qui sont recherchées et le résultat obtenu est, en comparaison des précédentes Ur-Quattro, des plus satisfaisants… 

 

Les versions destinées à la clientèle étaient parfaitement finies, très bien équipées et SURTOUT utilisables au quotidien, ce qui n'était pas vraiment le cas des 205 T16 et autres Delta S4... 

 

 

Sa victoire au Côte d'Ivoire 1984 aurait pu être de bon augure (même si elle ne comptait alors que pour le Championnat Pilotes), mais hélas la Sport Quattro ne se délivrera jamais d'un sous-virage monstrueux en utilisation réelle et la saison 1985 se soldera par une seule victoire au Sanremo et des places d'honneur au Monte-Carlo, en Suède, au Portugal et en Finlande.

 

La Sport Quattro ne sera jamais vraiment dans le coup.

 

 

Son équilibre général était en cause, Piëch aurait du suivre le conseil de Roland Gumpert qui souhaitait un moteur central ! 

 

 

Audi doit laisser sa couronne à Peugeot et, pour tout dire, la saison 1986 ne se passera pas mieux avec seulement une troisième place au Monte-Carlo et une autre à l'Olympus malgré un gros travail sur l'aérodynamique.

 

Définitivement difforme… 

Ici l'évolution S2 de 1986.

 

 

L'interdiction des autos du Groupe B pour 1987 "règle le problème" de la Sport Quattro qui n'a plus sa place en WRC... 

 

Et si la firme Sochalienne est allé se consoler dans les sables du Dakar Audi a préféré le marché plus lucratif des USA et s'aligne avec sa Sport Quattro au départ de la fameuse course de côte de Pikes Peak. 

 

Michèle Mouton y avait déjà triomphé en 1985 avec cette auto plus à l'aise en glissade dans les larges courbes que dans les virolos serrés de Corse ou du Turini, Bobby Unser y glanera aussi la victoire en 1986 et Walter Röhrl en 1987, la Sport Quattro se sera au moins imposée fermement quelque part… 

 

Michelle Mouton en 1985.

 

 

Et le grand Walter (au propre comme au figuré) en 1987 avec une auto digne d'un Manga ! 

 

Voila, l'histoire de l'Ur-Quattro s'arrête ici… 

 

Bien que techniquement avant-gardiste elle n'a pas eu la carrière qu'elle aurait mérité en WRC, la faute à un moteur en porte à faux que Ferdinand Piëch n'a jamais voulu déplacer et d'une concurrence qui a très vite compris l'intérêt des quatre roues motrices, mais avec une mécanique en position centrale ! 

 

De nos jours une belle Ur-Quattro "civile" (une voiture qui a couru aura une valeur variant en fonction de son palmarès) ne se trouve plus à moins de 50 000€ pour les premiers millésimes et jusqu'à 75 000€ pour une rare 20V fabriquée à 934 exemplaires entre 1989 et 1991.

 

 

 

 

Quand à la Sport Quattro, et bien que son historique ne soit pas des plus reluisants, les 150 exemplaires survivants recensés à ce jour ne s'échangent que contre la somme de… 450 000€ !  

 

Ne comptez pas trop sur le réseau Audi pour les entretenir, c'est l'un des pires concernant la maintenance des voitures de plus de vingt ans à l'heure actuelle. 

 

Et quand vous saurez que les pièces spécifiques se raréfient et qu'un capot de Sport Quattro en Kevlar vaut 15 000€ HT il peut être utile de demander une "rallonge" à votre banquier pour votre crédit d'achat…  

 

On se quitte en images, comme d'hab' 

 

Présentation récente en Français : 

 

 

 

La Quattro en action (images HD) :

 

 

 

Le "Monstre" à Pikes Peak 1987 : 

 

 

 

 

 

 

 

Jensen. 

 

 

Modifié 22 novembre 2023 par jensen

[Invité §ast347tB]

il y a 1 minute, trophyman a dit :

Pour l'usine de transmission a sa fermeture, pas mal de personnes y ayant travaillé sont venus chez Messier ensuite.

ils n'ont pas vraiment fermé . ca été vendue à un equipementier belge ( punch power glide ) qui continue a produire des B.A pour BMW principalement . ca changé de main il y a environ 10 ans . moi j'ai quitté juste un peu avant , sentant le vent tourner . ils ont bien profité pour faire un gros degraissage . quand j'y suis rentré en 1998 , on etait 2300 . aujourd'hui ils ne sont plus que 700 ou 800 personnes