Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)

[rusty03]

Bah ça vaut pas une Laguna 2 chipée.

[jensen]

 

 

Une petite annonce pour les distraits : Epoqu'auto Lyon c'est pour bientôt !

 

Retenez les dates : 9, 10 et 11 novembre prochain.

 

Perso' j'y serais le vendredi 9 certainement dès l'ouverture ou pas loin...

 

En espérant juste ne pas avoir à greffer une lame de déneigement sur le Veloster pour passer le col de Rossatière sur l'A48...

 

Le site officiel : https://epoquauto.com/

 

[rusty03]

 

 

Une petite annonce pour les distraits : Epoqu'auto Lyon c'est pour bientôt !

 

Retenez les dates : 9, 10 et 11 novembre prochain.

 

Perso' j'y serais le vendredi 9 certainement dès l'ouverture ou pas loin...

 

En espérant juste ne pas avoir à greffer une lame de déneigement sur le Veloster pour passer le col de Rossatière sur l'A48...

 

Le site officiel : https://epoquauto.com/

 

 

 

Je reçois déjà des courriels tous les jours + du contenu Instagram

 

 

Je pense y passer le dimanche matin avant la cohue.

[jensen]

Le dimanche ?

[rusty03]

Le dimanche ?

 

 

Bah le 11 novembre. J'aurai bien voulu un autre jour mais pas possible malheureusement...

[marzal]

Je vais devoir encore le louper

[jensen]

C'est ballot ça.

[jensen]

 

 

 

 

ISUZU 117 : Belle, Belle, Belle comme le jour ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

Milieu des années 60...

 

Si en France "le transistor" résonne de yéyés et de "cheveux longs aux idées courtes" qui veulent enfermer un Rocker bien connu (et récemment décédé) "en cage à Médrano" au Japon on fini juste de se relever de stigmates beaucoup plus sombres…

 

Certes l'archipel n'est plus l'empire totalitaire dirigé par un Dieu vivant mais la dernière guerre a laissé des traces durables et revenir dans le grand concert des nations n'est pas chose aussi facile.

 

Comme l'Allemagne le Japon cherche à oublier son passé et se lance à corps perdu dans l'industrie, déjà pour revenir au niveau des autres mais aussi pour se garantir des revenus à l'export car cette nation n'a strictement aucune matière première sur place et n'est même pas autosuffisante pour l'alimentation de sa population (ce qui était déjà un gros problème au début du vingtième siècle et qui explique, en partie du moins, la politique expansionniste et agressive du pays vis à vis de ses voisins).

 

A la fin des années cinquante on assiste déjà à de timides tentatives de commercialisation dans le domaine de l'automobile à l'étranger, mais à vrai dire personne en occident n'accorde vraiment d'importance à ce pays qui tente de manière assez maladroite de singer des autos Européennes ou Américaines et qui ne tient pas vraiment ses engagements vis à vis des contrats de partenariat ou des licences de production signés avec nos constructeurs (voir "l'affaire" 4cv Hino).

 

 

Isuzu n'est pas le plus important des constructeurs locaux mais il a déjà une bonne petite expérience de l'automobile "moderne" avec sa série Bellel présentée en 1961 et qui sera d'ailleurs la première auto Japonaise proposée avec un Diesel, spécialité d'une marque alors surtout connue pour ses poids-lourds.

 

 

La Bellel, une auto très classique qui pouvait recevoir un bloc Diesel.

 

 

 

Et si la production s'arrête en 1967 après moins de 40 000 exemplaires produits (dont une petite partie distribuée à l'export) c'est bien suffisant pour les dirigeants de la firme qui envisagent de taper "plus haut et plus fort".

 

Ce sera la Florian, et il est déjà acquis que cette fois-ci elle sera disponible en berline mais aussi en Coupé.

 

 

La berline Florian, dont sera dérivé le Coupé 117 qui nous intéresse ici.

 

 

Comme cette dernière catégorie d'automobile est, en général, à "connotation sportive" et vendue plus cher que la berline dont elle dérive les dirigeants de la marque ont l'idée de contacter un cabinet de Design Européen. Les Italiens ayant alors le vent en poupe ils vont frapper directement à la porte du carrossier Ghia.

 

Ça tombe bien puisque ce dernier vient de débaucher de chez Bertone un jeune homme plein d'avenir propulsé directement responsable du Design : Un certain Giorgetto Giugiaro !

 

L'affaire est rondement menée et l'homme se met très vite au travail.

 

Le résultat présenté fin 1965 s'inspire des productions Bertone du moment, en particulier de la Simca 1200S ou de la Fiat 124 Coupé par exemple, un travers assez connu des centres de style Transalpins de l'époque. (Pininfarina n'était guère plus malin et avait même tendance à proposer un dessin quasi-identique à plusieurs constructeurs…)

 

 

Les origines Italiennes du dessin sont incontestables.

On peut y voir aussi la Fiat Dino.

 

 

 

La première présentation est effective au Salon de Genève 1966.

Pour l'instant ce n'est qu'un prototype dont le style n'est pas encore définitif, mais le coup de crayon de ce dernier enthousiasme les différents responsables de l’événement qui sacrent cette Isuzu comme la lauréate du concours d'élégance !

 

Au Salon de Tokyo à l’automne de la même année apparaît la version quasi-définitive de l'auto, avec la certitude désormais d'une commercialisation à brève échéance.

 

 

Tokyo 1966.

 

 

 

 

 

Ce n'est pourtant qu'en octobre 1968 que la production en série débute.

 

En fait ce Coupé va un peu souffler le chaud et le froid…

 

La ligne ?

 

Magnifique !

 

 

On aurait du l'appeler "Florian Coupé" mais Isuzu préférera garder le numéro de code interne de la voiture : 117.

 

 

 

 

 

La mécanique ?

 

Elle défraie la chronique avec un quatre cylindres de 1 584 cm3, son double arbre à cames en tête, sa culasse en alu et son vilebrequin à cinq paliers !

120 ch à 6 400 tours et une vitesse de pointe de près de 200 km/h.

 

 

Les carburateurs Solex-Mikuni ne resteront pas longtemps à bord et céderont la place à "autre chose" assez rapidement… 

 

 

 

Les spécialistes occidentaux qui regardaient il y a encore peu de temps avec condescendance les automobiles de l'archipel commencent à se frotter les yeux, d'autant qu'au même moment Toyota bluffe tout le monde avec sa 2000 GT et que Honda se fait déjà une sacrée réputation avec sa minuscule S800.

 

C'est parfois dur à admettre mais il va falloir désormais voir les voitures Japonaises autrement…

 

Mais le meilleur se cache à l’intérieur : Finition exemplaire, tableau de bord en bois de laurier, sellerie en cuir d'une qualité à faire pâlir de jalousie une native de Coventry !

 

 

Non, nous sommes sur des îles mais point Britanniques !

Le volant tulipé est un Nardi.

 

 

 

 

 

 

Alors ? Futur "Best-seller de légende du monde planétaire" cette 117 ?

 

Non, et ce pour plusieurs raisons !

 

Déjà les liaisons au sol…

Si le moteur est une réussite qui fait preuve de performances rarement atteintes pour une auto de cette catégorie en 1968 la suspension est pour le moins classique : On trouve à l'avant une double triangulation et à l'arrière un essieu moteur rigide monté sur des ressorts à lames semi-elliptiques.

Comme "modernisme" on a fait mieux…  

 

 

Le problème récurrent des japonaises de cette période : Des liaisons au sol qui commençaient à dater.

 

 

 

La direction est typiquement japonaise avec son système à recirculation de billes.

En théorie ce choix permet une bonne douceur de fonctionnement, certes au détriment de la précision, mais ici elle cumule les deux défauts : Lourde à l'arrêt et imprécise sur la route…

 

La maniement de la boite de vitesses est lui aussi sujet aux critiques : Non que les quatre rapports soient mal étagés mais plutôt qu'il faut développer "une certaine force" pour les monter et rétrograder.

 

 

Faites une comparaison entre cette ligne et celle des productions locales contemporaines…

 

 

 

 

Pour couronner le tout Isuzu qui considère la 117 comme le joyau de sa gamme a décidé de la faire fabriquer à la main à petite cadence par des ouvriers dédiés, inutile de vous dire que le prix de vente va s'en ressentir : 1,7 million de yens !

 

C'est le double d'une Nissan Skyline 2000 pourtant déjà pas donnée !!!

 

Pour être clair il n'y a que la Toyota 2000 GT qui dépasse ce tarif sur l'archipel (2,4 millions)…

 

Bref son constructeur a bien raison de ne pas s'emballer et d'en limiter la production à 50 exemplaires par mois uniquement réservé au marché local, non seulement aucune auto ne reste en stock sur parc mais en plus la rareté de l'objet lui assure une certaine exclusivité auprès de la frange de population huppée d'un Japon en pleine renaissance.

 

Bref il n'en faut pas plus pour faire de la 117 le type même de l'automobile désirable et inaccessible au commun des mortels : La route de la légende est toute tracée !

 

D'autant qu'Isuzu ne s'endort pas sur ses lauriers et présente en 1970 son Coupé doté pour la première fois au monde sur une auto de série d'une injection électronique (en fait une licence Bosch D-Jetronic).

 

 

L'année suivante la gamme évolue un peu avec la possibilité de choisir un moteur 1800 à simple arbre à cames en tête, certes moins puissant que le 1600 original il est plus souple et permet de proposer à la clientèle une option boite automatique à trois rapports.

 

 

 

 

Au même moment un accord de partenariat est signé avec General Motors qui permet à l'Américain d'acquérir 33% du capital de la firme et d'obtenir un certain pouvoir décisionnaire.

Leur première résolution est de sortir le Coupé 117 de la confidentialité dans laquelle il roupille tranquillement (moins de 2 500 exemplaires ont été produits en quatre ans) en le faisant passer du stade artisanal à la grande série.

 

Pour ce faire on va le simplifier un peu, c'est regrettable mais la planche de bord abandonne ses boiseries précieuses et rentre dans le rang, la sellerie fait désormais aussi appel à un tissu plus classique mais le cuir reste disponible sur demande.

 

Cela suffit à améliorer les cadences de production et surtout à faire baisser le prix de revient (et de vente !) de l'auto…

 

Les ventes décollent alors franchement : 956 exemplaires en 1972, près de 10 000 deux ans plus tard !

 

L'altitude de croisière est atteinte en 1975 avec environ 13 400 voitures vendues, le 1600 double arbre est abandonné au profit du 1800 lui aussi désormais disponible en simple ou double ACT.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 1976 une boite à cinq rapports est proposée de série.

 

L'auto a alors huit ans et un restyling serait bénéfique pour la fin de sa carrière malgré une demande toujours soutenue.

 

Il faut attendre 1977 pour voir aboutir ce dernier :

 

-Calandre à quatre phares rectangulaires

 

 

 

 

-Pare-chocs en plastique

 

 

 

 

-Intérieur modernisé (mais aussi encore simplifié)

 

 

 

 

 

-Moteur 2 litres double ACT de 128ch disponible à la demande

 

 

-Freinage désormais assuré par quatre disques

 

 

Les ventes commencent à stagner et il est d'ailleurs rare qu'une auto Nippone dépasse les dix années d'existence, en général les gammes sont revues tous les quatre ans, raison pour laquelle GM confirmera la décision initiale d'Isuzu de ne jamais exporter cette voiture ce qui signe à terme son arrêt de mort…

 

Dernier baroud d'honneur de la 117 qui devient en 1980 le premier Coupé au monde à recevoir un moteur Diesel !

 

En l’occurrence un 2,2 litres maison de 73ch...

Pourquoi une telle motorisation ?

 

Pour remettre les projecteurs sur une voiture qui fête alors ses douze années d'existence et aussi parce qu'Isuzu est un spécialiste reconnu du Diesel, l'utilisation d'une telle "vitrine" ne peut donc que lui être profitable.

 

Elle coiffe d'ailleurs sur le poteau la Renault Fuego qui devra se contenter fin 1982 de n'être que le premier coupé au monde à recevoir une motorisation Turbo-Diesel.

 

La belle 117 quitte les chaînes de production en mai 1981 au terme de 86 192 exemplaires vendus et cède la place à la non moins étonnante Piazza.

 

Seule une poignée d'entre-elles ont trouvé refuge hors du Japon, l'Australie notamment en accueillera quelques dizaines souvent importées par leurs propriétaires à titre individuel.

 

 

On ne peut s'empêcher de penser sous cet angle à la Bristol Beaufighter contemporaine.

 

 

Depuis le milieu des années 70 la climatisation était livrée de série, de même que la direction assistée.

 

 

De par sa beauté, son exclusivité et ses innovations techniques (injection électronique, motorisation Diesel) le Coupé 117 mérite désormais de plein droit son entrée au Panthéon de l'automobile.

Phénomène de société sur son île où désormais les exemplaires survivants (surtout des quatre premiers millésimes) s'échangent de véritables fortunes cette auto n'a eu en fin de compte qu'un seul gros défaut : N'avoir jamais été exportée massivement et avoir raté de par ce fait une reconnaissance planétaire qu'elle méritait pourtant amplement !

 

Les anglo-saxons l'ont bien compris en profitant du "passage à vide" du modèle durant les années 90 pour en importer quelques dizaines tant aux USA qu'en Angleterre où le volant à droite n'est d'ailleurs pas un handicap.

 

Depuis l’avènement de Granturismo les Japonais ne les laissent plus sortir de chez eux, allez savoir pourquoi !

 

Belle comme le jour, au pays du soleil levant…

 

 

 

 

 

Une des toutes premières 117, désormais objet d'un véritable culte au Japon :

 

 

 

Un sublime exemplaire de 1975, le tour du proprio' en prime :

 

 

 

Clap de fin avec cette 117 de 1981 :

 

 

 

 

 

 

 

Jensen.

 

 

Modifié 17 novembre 2022 par jensen

[daniel762]

Merci Tonton de nous avoir ramené des souvenirs de ton voyage !

[zorglub]

En 4 optiques rondes, elle a un air de Capri également.

[breizhman44]

En 4 optiques rondes, elle a un air de Capri également.

 

+1, n'est ce pas @skotroen

[marzal]

1.6 et 120ch en 1968 c'était vraiment pas si commun, mais alors avec l'injection électronique deux ans plus tard elle fait passer les "concurrentes " européennes pour des machines agricoles

 

Merci pour la leçon Jensen !

[rusty03]

Je ne connaissais pas. Merci @jensen pour la découverte.

[gontran d_hulst]

Merci Jensen, je ne connaissais pas non plus.

[zorglub]

Si j'ai bien suivi, ce serait le bureau de design Ghia ?

 

ce qui expliquerait assez bien, le faux air de Capri, Ford Capri dessiné par le bureau Ghia également ??

[Invité guest527]

Capri? C'est fini!

[Invité §oul767Da]

AH. Cette époque ou les Japonaises disposaient de mécaniques très modernes et performantes avec des suspensions et des trains roulants dépassés. Superbe reportage comme d'habitude Tonton!

[voltfan]

Capri? C'est fini!

 

 

Tiens original, on ne l'avait jamais entendue celle ci

[Invité 6834]

La vue arrière de la jaune me fait penser à une opel manta dernière série.

[1600 S]

 

Tiens original, on ne l'avait jamais entendue celle ci

me non,c'est pas fini,photo prise samedi en 8.

 

 

[jensen]

Une série 3...

 

Perso j'ai fait des centaines de bornes dans une 1700XL de 1970 (série 1 donc).

 

Une jolie voiture pour l'époque, j'y d'ailleurs usé mes fonds de culottes mais foutue à la casse en 1977 moteur V4 HS et caisse pourrie...

[rusty03]

@jensen, j'espère que tu vas pouvoir nous faire un beau compte-rendu sur Epoqu'Auto, je n'ai malheureusement pas pu m'y rendre.

[1600 S]

@jensen, j'espère que tu vas pouvoir nous faire un beau compte-rendu sur Epoqu'Auto, je n'ai malheureusement pas pu m'y rendre.

moi non plus étant sur la région de Bordeaux.

[rusty03]

moi non plus étant sur la région de Bordeaux.

 

 

J'y vais tous les ans habituellement habitant sur Lyon.

[1600 S]

 

J'y vais tous les ans habituellement habitant sur Lyon.

veinard!

[rusty03]

veinard!

 

 

On se plaint pas.

[jensen]

Voui ça va viendre !

[jensen]

 

 

 

Quand Jensen se balade… 

 

 

EPOQU'AUTO 2018 : Feu d’artifice !

 

 

 

 

 

 

 

Je ne vous cache pas qu'Epoqu'auto Lyon a toujours fait parti de mes événements préférés…

 

Toujours organisé par une association de bénévoles depuis désormais 40 ans cette manifestation parvient tout de même à plus que soutenir la comparaison avec des salons de plus grande envergure organisés par des professionnels de l’événementiel.

 

Cette année ne déroge pas à la règle, et ce même si le comité d'organisation avoue désormais ne plus vouloir faire "plus grand" chaque année car le risque d'y laisser son âme n'est pas à exclure.

 

Mais bon, avec plus de 50 000 m2 dévolus à l'exposition il y a très largement de quoi faire !

 

 

Bon, vous me tenez la main pour ne pas vous perdre ? On commence la visite !

 

 

Cette année la grande marque PANHARD, hélas disparue en 1967 du marché civil, a les honneurs du plateau central.

 

 

 

 

 

 

"Panoramic" avec montants de pare-brise translucides.

 

 

Berline Dynamic avec volant central.

 

 

Dyna alias la "berline Louis XV" pour son côté tarabiscoté un peu semblable au mobilier du même style.

 

 

Dyna Z cabriolet, hyper-rare !

 

 

 

 

 

Et pour finir un rarissime Break PL17...

 

 

... Ici modifié en ambulance.

 

 

RENAULT fête aussi cette année ses 120 printemps (je parle des voitures, pas du chanteur… J'ai des doutes qu'il aille jusque là ! )

 

 

Bel alignement de popotins…

 

 

Et par la même occasion 50 bougies pour Mamy R6 !

 

 

 

QUI a dit que toutes les R12 Gordini étaient bleues ?

 

 

 

Non, ce n'est pas une simple "Airdouze" : C'est une FASA Renault 12 fabriquée en Espagne.

Equipement revu à la hausse et face avant différente.

 

 

Des Stands Rono il y en a plein en fin de compte…

Celui du club "Génération 20/30" m'attire parce ce qui y est exposé me parait très insolite.

 

Et j'ai bien raison de bifurquer car…

 

 

NOOOONNNN ! Ils ont déniché une Renault 20 L !!!

 

 

 

Un véritable éléphant blanc que ce modèle.

Fabriqué uniquement en 1976 il s'agissait de la version "prix d'attaque" à l'équipement minimaliste : Pas de montre, pas de console centrale, pas de phares H4, de simples tapis de caoutchouc à l'arrière : La ruine !

 

Seuls 400 exemplaires sortiront de chaînes…

 

A priori il n'en resterait plus désormais que deux !

 

Le hayon n'était même pas habillé de la peinture noire mat qui recouvrait le bas de la lunette des autres modèles !

(Vous noterez l'autocollant "Coluche" de la campagne Présidentielle de 1981 : "Tous ensemble pour leur foutre au cul !" Ça n'a pas beaucoup changé depuis… )

 

 

Je vous l'ai dit : Rien à bord… 

 

 

 

 

 

En tous cas un grand MERCI aux membres du club pour m'avoir même permis de monter à bord !

 

 

Et puisque nous en sommes toujours "aux pachydermes de couleur anormale" voici autre chose :

 

Une GS Basalte !

Série spéciale du printemps 1978 produite, si mes souvenirs sont bons, à 1 800 exemplaires pour la France et 3 200 pour le reste du monde.

 

 

Je ne pensais pas en revoir une un jour !

Une "vraie" série spéciale avec sellerie spécifique, essuie-phares, radio K7, toit ouvrant etc etc...

 

 

Bon, l'attelage par contre… 

 

 

Cette année beaucoup de stands fêtent les 50 ans de quelque chose, tiens Peugeot par exemple…

 

La 504 ? 50 balais !

Celle-ci est superbe : Une GL de 1976 avec moins de 50 000km au compteur !

Elle n'a jamais quitté son beau département d'origine, en l'occurrence l'Isère… 

(Mais pourquoi aller ailleurs ? )

 

 

Par contre les feux de recul oranges sont antérieurs à 1976...

 

 

 

"Clair-obscur" involontaire pour ce modèle à injection de première génération.

 

 

Bon il n'y a pas que les 504 non plus hein !

 

 

 

Tous les limiers diplômés es-205 sont à la recherche d'une GTI "Griffe".

 

 

Celle-ci est comme neuve !

 

 

Par contre cette "sortie de grange"...

J'ai regardé de près : Y a vraiment du boulot !

 

 

On nous dit toujours que "Ce n'est plus la peine, l'histoire des autos abandonnées dans des granges c'est terminé on a tout fouillé", ah bon ! Vous en êtes certain ?

Non, parce que cette Delage D6 de 1936 a été retrouvée en France au mois de juillet 2018 après 56 ans d'immobilisation !

Tous n'est donc pas perdu… 

 

 

Bon, on n'est pas obligé de suivre toutes les marques…

 

En fait Epoqu'auto c'est un peu comme vous voulez, et rien ne vous empêche de sauter du coq à l'âne.

 

 

 

Tiens, une deux pattes de 1951...

 

 

 

On change directement d'époque avec cette VW Scirocco.

 

 

 

Et cette splendide Fiat-Bertone X1/9, c'est y pas beau ça ?

 

 

 

Le constructeur a déjà une unité qui s'occupe de la reconstruction de ses premiers Range-Rover, un atelier tricolore fait de même.

 

 

Une Chenard-Walker Aigle 22 !

Mon grand-père en avait une…

 

 

 

... Avant de la bazarder en échange d'une Traction 15/6.

 

 

 

Excellent accueil chez "les Amis de Gabriel Voisin" !

 

 

 

"Ouvrir le capot ? Pas de problème !"

La magie de la passion relie les hommes… 

Vous remarquerez sans doute que le freinage était déjà assisté sur ces voitures, à la fin des années 20 !

 

 

 

Oublier MATRA ?

 

Vous plaisantez j'espère…

 

 

530 achetée à l'époque par Europe N°1 pour les reportages urgents à couvrir.

 

 

 

Bagheera S de même couleur mais pas du même propriétaire !

 

 

Et négliger Porsche ? Vous n'y pensez pas…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Epoqu'auto c'est aussi une grande vente aux enchères organisée par la maison Osenat.

 

 

Et dire qu'ils ont envoyé les invendus à la casse ces blaireaux !

 

 

 

Tiens, un vrai Land-Rover, pas un de ces machins tout juste bons à monter sur les trottoirs… 

 

 

Ici les trottoirs on va éviter… 

Par contre le prix de mise aux enchères est coton : Plus de 200 000€ et ça va sans doute grimper bien plus haut.

 

 

Bon, laissons-les s'entre-tuer pour avoir "la plus belle de la mort qui tue sa race" et continuons…

 

 

Pour se retrouver chez ce spécialiste Mercedes qui nous vend cette 190 2.5 Evo2 au même prix que la Ferrari, mais ils sont fous dans leur tête ou quoi ?

 

 

 

Bon, ici c'est plus raisonnable…

Non, je n'ai pas demandé si elle était vendue avec ou sans la rouille !

 

 

 

Et la c'est même bon marché !

Surtout que cette Simca 1300 est vraiment nickel.

 

 

 

Un peu plus loin un plateau Youngtimers est installé, un hommage aux grosses cylindrées des 90's.

 

 

Une Ford Scorpio, aux lignes aussi acérées qu'un loukoum !

 

 

 

Une "Céhisque" 25 GTI : La reine des appels de phares sur la file de gauche à l'époque celle-là… 

 

 

Un gros félin hors de sa cage, mamaaaannn !

 

 

Une Alfa 164 Quadrifoglio.

A mes yeux la plus belle carrosserie de la décennie !

(Vous saurez que tout bon Grenoblois a du sang italien dans les veines, Namého ! )

 

 

 

"Quand je serais grande je redeviendrais une "mon pseudo" Interceptor !"

Bon courage quand même les gars…

 

 

Aston-Martin.

 

 

Pareil !

DBS même.

 

 

Présentée sur le stand d'un sellier elle ne pouvait qu'avoir un intérieur irréprochable.

 

 

On finit avec le régional de l'étape : Berliet !

 

 

Ce porteur GLR a été sacré "Camion du siècle".

 

 

 

Ce GAK devait encore "pimponner " dans les petites communes il y a une douzaine d'années.

 

 

C'est pas tout ça mais il se fait tard et prendre un peu l'air ne sera pas plus mal…

 

Bien entendu en fin de journée le parking visiteurs recèle de pas mal de pépites, en voici quelques unes :

 

 

Magnifique 505 Turbo de première génération !

 

 

Son propriétaire a beaucoup de chance…

 

 

 

Celui de ce coupé Mazda 929 aussi !

 

 

Les Nippones suréquipées de l'époque : Phares escamotables, essuie-vitre arrière, deux rétros extérieurs…

 

 

 

Spécial dédicace à Daniel762.

Ménageons les susceptibilités, surtout qu'à son âge… 

 

 

Je l'ai déjà dit l'année dernière : Il n'y a que les "38" pour rouler en voitures de qualitäy !

 

 

 

Pas comme les "69" quoi !

 

 

 

Un petit quizz pour finir :

 

Marque et pays d'origine de cette auto ?

 

 

Vous avez trouvé ? Bravo ! Une Puma Brésilienne…

 

 

Lotus, encore plus bizarroïde !

 

 

Voila, ce sera tout.

 

Merci d'être allé jusqu'au bout !

 

 

 

Jensen

 

 

Modifié 5 décembre 2022 par jensen

[Floflo37]

La R20!!!!

[jensen]

Ouais !

 

La j'ai craqué...

[Invité guest527]

De rien, c'était vraiment pas compliqué, d'aller jusqu'au bout

[rusty03]

Merci, ça avait l'air génial comme d'hab.

[rusty03]

Et la 250gto alors ?

[jensen]

'Vais pas tout mettre non plus hein !

 

Et puis des 250 GTO c'est d'un commun...

[rusty03]

Et pour la devinette : une Nissan Z accouplée à une Dyno ?