[Présentation] Moteur J7R R21 Nevada GTX, une horloge. Le million de kms atteint

[Bernardo21]

sol cède sous moi. Aïe, jai effacé ce que je venais d'écrire

[Bernardo21]

Je dois réécrire ce que j'ai effacé par erreur de manip: je crois que c'est l'émotion!

Nous partons doucement sur de herbes rases? le spectacle deveunt de pus en plus somptueux au loin, étrange près de nous. nous escaladons de gros blocs de lave, couleur marron-violet. notre rythme est régulier. Peu à peu, la végétation devient très rae? Nous sommes dans la zone des genêts dits " de l'Etna". Ils ont la propriété d'avoir des racines qui explosent les laves, même dures, comme le basalte, et permettent à de maigres végétations de s'y implanter. Nous devons approcher de 2800m. Les grondements se font de plus en plus violents, le sol tremble. parfois, des cendres fines tombent sur nous.

Le soleil est brûlant, malgré l'altitude. A l'Est, dans le lointain, la mer scintille: les villes de TAORMINA et SIRACUSA s'étalent le long de sa côte. La plaine que nous avons traversée, est émaillée de petits villages, mais toutes ces beautés semblent lointaines: nous avons changé de planète!

 

Nous marchons d'un pas décidé. Nous prenons un peu à gauche, gravissons une pente raide, nous accrochant aux derniers genêts. Puis, tout devient minéral. Il y a une quantité de cratères secondaires éteints(voir des images sur Google, en tapant Etn a volcan, images). La beauté des lieux est indescriptible: des cratères ont la dimension de certains volcans d' Auvergne, comme le Puy de Côme, que nous connaissons bien? Nous ne faisons que dire: "c'est beau, c'est beau!" Au fond, la chaleur est intenable. Nous descendrons dans l'un d'entre eux, mais pas deux! Pourtant, il fallait éprouver cette sensation de four solaire au fond duquel l'air manque.

 

Après notre racccourci, nos arrivons sur une sorte de sentier. Enfin une présence humaine: nous croisons trois randonneurs Italiens. Ils nous font comprendre que nous n'irons pas beaucoup plus loin; " molto, molto pericoloso!",( très, très dangereux!), et ils s'éloignent, apparemment épouvantés.

Le sentier est très poussiéreux, couleur brun, puis de plus en plus gris, couleur ardoise. Ces rochers volcaniques son très abrasifs, nos chaussures sont comme dévorées par ce sol. Vers 3000 m, les choses se corsent: les explosions se font de plus en plus violentes, commme un fort orage. Certaines bombes volcaniques, parfois de la taille d'un ballon de rugby, tombent ça et là, puis, fumantes, roulent dans la pente. D'autres, plus petites, s'y mêlent, ainsi qu'une forte odeur de soufre. Pourtant, le vent d' Est repousse la plupart des fumées. Là, nous tombons dans un vrai piège! Nous buvons quelques gorgées d'eau..

Nous prenons alors la décision de monter si possible sur le bord du cratère, mettant en pratique une de mes règles de vie, qui n'engage que moi-même, et aussi celles et ceux qui ont ou ont eu l'idée ou l' inconscience de me suivre..en connaissance de cause:

"La vraie raison, c'est parfois de faire, ce que les autres trouvent être comme un grain de folie!"

Nous décidons d'atteindre le bord du cratère? Soudain sur la gauche, il y a une sorte d'abri bétonné, et des barrières de sécurité. Il en sort deux hommes, qui voix, et gestes en direction du cratère, nous dissuadent d'aller plus loin: nous sommes un jour de forte éruption, les colères du volcan de se maîtrisent pas! a tout de suite.

[Bernardo21]

Et là, sans variment nous concerter, nous prenons la pente raide, malgé le hurlements de gardes du refuge. Nous voilà sur le rebord du cratère, quelques mètres de large, tout au plus. Impossible de le voir, ce cratère: la fumée, maintenue par le vent violent, se maintient sur les parois. A gaiche, nous apercevons le sommet, à 500 m environ: il en sort des fumées et de jets de soufre. C'est indescriptible. Le bruit est si violent que nous avons du mal à nous entendre parler.

Pourtant, ce cratère plein de lave en fusion, je veux le voir. Mon cosin, plus raisonnable, et je crois intelligent que moi, reste en retraut. Je m'avance, m'avance.. L'air, plein de soufre et de cendre fine devarit m'arrêter.

Je filme un feu le mur de fumée.. et là, le sol cède sous moi, doucement! Je vsuis perdu! je me retourne, dos au cratère, gestte la caméra, hurle à mon cousin qui s'approchait, de partiR En quelques secondes, je revois toute mavie, je pense à mon cosin qui devra rentre seul enfrance, mais j'ai k'idée d'écartet le bras. Un appui de fai, m^me fragile, sous mes ép

[Bernardo21]

Trop ému, autre fausse manip. Je reprends: je hurle à mon cousin qui s'approchait, de partir très vite, il ne reut rien por moi, sauf être englouti à son tour!. en quelques secondes, je revois toute ma vie: Je pense à mon cousin qui devra rentrer seul en France, tenter d'expliquer l' inexplicable à la famille et aux amis. Par réflexe, j'ai l'idée d'écarter les bras. Un appui, même faible, de fait sentir sous mes épaules, dans la cendre tiède. Je suffoque, mes yeux son pleins de poussière, ainsi que mes poumons .. je vais tomber dans le cratère.. où la lave fait plus de 1200° ! Dans un sursaut, je bascule sur le côté, parviens à me mettre de travers, fais un "roulé-boulé", me lève, toujours en apnée, puis roule dans la pente, me relève..Sauvé! Plus bas, mon cousin aura le réflexe de filmer un peu. Très vite, nous voilà au refuge. Je nettoie mes yeux avec un peu d'eau. Les deux gardiens sortent, et après nous avoir fait comprendre que je suis un vrai miraculé, partent en courant, du côté Nord.

Le lendemain, dans la presse nous apprendrons qu'une brèche s'est ouverte et a entraîné un pan de montagne avec le refuge, dans le cratère. J'en tremble encore, presque 29 ans plus tard. Ce qe je peux dire, c'est que ce sont des moments absolument inescriptibles: qand l'heure n'est pas arrivée..

Mais la journée n'est pas finie, loin s"un faut! La suite va vous le montrer! Il faut que je récupère, aussi après avoir écrit ce qui précède. Revivre ces moments, c'est assez étrange. Nous avons hâte de retrouver le monde dit civilisé, et notre cher Master, s'il est encore là. A bientôt.

[Bernardo21]

Bourré de fautes de frappe ce qui précède, mais je l'ai écrit en faisant d'autres choses, et j'ai dû poster sans avoir relu. Je compte sur votre indulgence, et tenter de me concentrer. Je répète que je ne sais pas taper à la machine.., ma cadence de frappe propulse les escagots au rang de fusées spatiales! Merci de votre indulgence une fois de plus.

Nous prenons peu le temps de nous remettre de nos émotions, ce qui est peu dire! Non, décidémént, je sentirai toute ma vie le sol qui cédait sous moi, pour me précipiter dans le cratère . Si, chers lecteurs, vous avez approché ce volcan, ou d'autres, en peine éruption, vous devez me comprendre. Il y a des choses que l'on a du mal à raconter.

Il fait très chaud, nos réserves d'eau faiblissent. La descente est rapide: nous avons une technique emprutée au ski, pour glisser sur les éboulis. Puis, nous retouvons le sentier latéral. A dessus de nous, le fracas du volcan "qui se fâche" est très présent. Une petite halte pour nous restaurer un peu, et c'est reparti. Mon cousin se rend compte au bout de plus d' 1km., qu'il a oublié un bâton de pin, qui l'a suivi toute l'ascension. C'est lui qu'il me tendait, au péril de sa vie, au moment où j'étais en train de perdre la mienne dans le cratère où je glissais! En analysant peu après, ce ne sont pas mes cris qui l'ont fait reculer alors, mais une violente rafale de vent chargée de gaz, poussières, et un début d'effondrement sous ses pieds! Non, décidément, la chance était avec nous! Quand les anciens situaient l'enfer en ces lieux extrêmes..on les comprend.

Ce bâton, nous y tenons. Je fais demi-tour, et, malgré chaleur et fatigue, je vais chercher. Il se trouve depuis notre retour, dans le "musée" végétal et minéral", des souvenirs de voyage, dans mon petit chalet en rondins, devant lequel j'ai une photo de brave Nevada/J7r, quelques pages plus haut, prise cet hiver pendant la neige et les grands froids..

La descente est rapide: nous passons à peu de distance de notre "igloo", puis retrouvons globalement l'itinéraire aller. Tiens, au loin, avec le zoom, il me semble voir le Master... pas sûr! L'air tremble avec la chaleur, la vision est floue. Nous voilà dans le plaine. Il doit nous rester 0,5 l; d'eau chacun. Mon papa en a connu des pires pénuries d'eau au Sahara! Il y peu de personnes dans les champs, et nous n'allons pas piller quelques tomates juteuses, bien tentantes : pas le genre de la maison! Pourtant, là, c'était vital. Tant pis, nous mettons nos dernières forces pour rentrer au Master..s'il est encore là. Plus que 8KM environ, c'est assez plat. Nous sommes ensuite sur un légère colline, et soudain.. dans la clairère.. en contrebas ..(à tout de suite).

[Bernardo21]

LE Master est là! Nous nous précipitons, incrédules, en faison le tour, il ne semble pas vandalisé; nous l'ouvrons..intact! Nous crions notre joie. Quelques promeneurs doivent penser que nous sommes cinglés, quand nous l'embrassons, comme un être cher.

Malgré le soleil, la chaleur n'y est pas étouffante. Nous ouvrons toutes les portes. dans notre glacière, il reste de l'eau assez fraîche. Nous sommes tellement déshydratés, que nous vidons chacun une bouteille d'un trait. Puis, nous nous restaurons de pain acheté l'avant veille à Giarre, (excellent, le pain de ce pays) tartiné avec du miel de citronnier, trempé dans du lait. C'est une de nos gourmandises. Les forces reviennent. il est 15 h30. Ce soir, nous avons décidé de manger au restaurant, et ce sera le cas, mais si nous savions ce qui nous attend!

Malgré des péripéties qui auraient pu être nos dernières, nous restons sur notre "faim" du volcan: après tout, les coulées de lave que les gens viennent voir du monde entier, par l'aéroport de CATANIA, nous ne les avons pas vues, et nous voulons les voir.

Regardez la carte: on, y lit, entre le flanc Sud de lEtne et NICOLOSI, "strada interrotta"(route interrompue). Nous nous dirigeons à nouveau vers l'Etna. Nous passons parMILO, Zafferano-Etnea, Trecastegni, puis remontons vers Zafferano-Etnea. Le paysage est superbe, les vues au loin vers la mer somptueuses, les petits villages traversés charmants. Nous nous régalons de pastèques glacées, si désaltérantes, et de figues.. Il y en a partout, dans de grands bacs avec des blocs de glace. Ces Italiens, ils savent vivre.. Nous en profitons pour refaire des provisions.

 

Nous avons réussi à localiser les coulées: nous filons vers l' Est. Les pentes sont fortes, le ventilateur du Master se déclenche souvent. Puis, à nouveau, le paysage devient de plus en plus minéral, avec de arbustes rabougris, et des herbes folles assez hautes.

A un carrefour, une pancarte indique clairement " route barrée à 3 Km. C'est ce qu'il nous faut: la route barrée..par les coulées de lave en fusion. Nous roulons environ sur 2Km. La route est déserte, ce qui semble logique, quoique..

C' est alors que nous allons nous trouver dans une situation aussi inimaginable qu'imprévue! Là je mets les pour la suite. a bientôt.

[Bernardo21]

Dans mes véhicules, j'ai toujours une serpe: ses usages sont multiples. Avec le Master, elle me sert souvent à passer sous des frondaisons, ployées sous leur propre poids, la neige, le vent... mais il peut y avoir des utilisations tout à fait inattendues!

La voilà en photo sur le capot de brave Nevada.

[Bernardo21]

Re- serpe sous un autre angle..

[Bernardo21]

La photo n'a pas suivi?? J'avais coché la case "interdit aux moins de 18 ans". Les serviront pour cette mise en garde.

[Bernardo21]

petit pb pour mettre la photo, retour au fichier..

[Bernardo21]

[Bernardo21]

Nous continuons à rouler seuls sur cette route plutôt bonne et déserte. Nous arrivons à une bifurcation en "Y". Là, il est clairement indiqué que la route est barrée! Tant qu'il ny a pas de barrage physique, nous continuons. Il y a à gauche, un chemin plat, poussiéreux, un peu masqué par des chêneverts.

Nous échangeons un regard, et je décide de poursuivre sur la route goudronnée. Je ne connnais pas encore bien les réactions du Master en terrain accidenté: il passera les 10 000Km. le lendemain au cap "murro di porco", sur une piste de calcaire dur et éblouissant..

Devant nous, en pente assez forte, se présente un virage à gauche. Il y a l'entrée d' un terrain vague et pentu. Alors que j' amorce le virage, nous entendons un cri épouvantable, aigu, terrifiant! Tout va aller très vite.

Je stoppe net. Nous apercevons dans le terrain vague, en contrebas, une Fiat "Panda" rouge. Deux personnes s'y agitent fortement. Mon cousin est plus prompt que mois à réagir: en une fraction de seconde, je pense qu'il ne faut pas déranger les amoureux dans leurs ébats. mon cousin crie:

"Elle est en train de se faire violer!"

D' une prompte marche arrière, je recule au niveau du chemin du terrain vague et y descends, alors que les hurlements déchirent l'air. Le Master penche très fort, je stoppe, serre vite le frein à main. Nous voyons alors une jeune fille, qui sort de la "Panda", dans le plus simple appareil, et court vers le Master, hurlant aves un accent indéterminé: "au secours, au secours".

Elle est poursuivie par un individu, qui a quelques mètres de retard sur elle. Oui, la peur donne des ailes! Mon, cousin est déja descendu, la jeune fille est du côté droit du Master, implorant:

"Sauvez moi, je vous en prie".

C' est fou comme parfois, quelques secondes durent des heures, tant est forte la densité de ce qui se passe est forte. Son visage est décomposé, comme terrreux, son épaule gauche porte une entaille, d'nviron 2 cm. qui saigne. En un éclair, mon cousin la fait grimper dans le Master, jette un drap de bain sur son corps qui grelotte malgré la très forte chaleur, et ferme la porte. Son poursuivant, armé d'un fort couteau à cran d'arrêt, crie en Italien, gestes à l'appui, qu'elle est folle. Le voilà presque au Master, menaçant.

La forte déclivité va favoriser l'ouverture de la porte gauche et ma sortie: je gicle du Master, serpe en main: elle est toujours entre siège et capot moteur. Elle peut devenir une arme terrible .(je vais mettre une photo de 1994 du Master portes AV ouvertes, et moi-même devant. A vous de juger) je ne vais pas dire que je suis, ou étais plutôt athlétique, à fortiori 11 ans auparavant, mais il m'a été dit que je pouvais être dissuasif: serpe contre couteau, nette supériorité, et de plus nous somme deux. Mon cousin a saisi la manivelle...

Je hurle des sons inarticulés, et, gestes à l'appui, fais signe à l'agresseur de reculer. Ma détermination est farouche. Tout peut arriver, en ces lieux déserts! Là, il a peur et s'exécute quand je lui dis de lancer son couteau le plus loin possible dans les broussailles. Je m'approche de la "Panda" lui faisant signe de s'en éloigner. comme il tarde à s'éxécuter, je menace la "Panda" de la serpe: en peu de coups, je peux l'endommager. Je ramasse à la hâte le sac à main de la jeune fille, ses sous vêtements, mais bon, pas de détail: l'homme est menaçant: bluff ou non, il semble appeler des complices. Je reviens au Master à reculons. A peine y suis-je arrivé, l'homme qui a démarré en trombe a déjà disparu..Contact: la marche arrière sur ce terrain, c' est à la limite de faire basculer le Master, vite, il faut quitter lers lieux, se rapprocher de la civilisation. mon cousin a échangé quelques propos avec la pauvre jeune fille qui, en état de choc, commence à peine à retrouver couleurs et élocution. Nous revoilà sur la route.. Ce n'est pas fini..

[simsdrik]

quels récits!

[Bernardo21]

Merci, cher et fidèle sismdrik, et la journée n'est pas finie.., et tout ce que j' écris est vrai, j'essaie d' être le plus fidèle que posssible au vécu, malgré le temps qui a passé: en fait, c'est très éprouvant à écrire, mais je le fais aussi par "devoir de mémoire", et puis, si cela peut aider certains.. A bientôt. Tiens brave Nevada/J7r arrive à 809 000.., mais en ce moment, ce sont le Master et chère R12, qui roulent le plus. A suivre: amitiés à tous.

[Bernardo21]

Nous voilà donc sur la route. La jeune fille nous dit qu' elle se prénomme Silke, est Allemande, étudiante en économie à Stuttgart, et fait un séjour avec ses parents en Sicile. Partis de Siracusa, où ils sont à l'hôtel, dans l'après-midi, en autobus, ils devaient se rendre près des coulées de l' Etna.

Lors d'un changement de bus, pour en prendre un plus petit, elle s'était retrouvée séparée de ses parents. Un autre car devait bientôt passer. Alors qu'elle attendait, avec d'autres personnes, une voiture s'est arrêtée. Deux hommes et une jeune fille lui ont alors proposé de la conduire au prochain arrêt, où elle pourrait rejoindre ses parents.

Mise en confiance par la présence d'une autre jeune fille, (elle parlait Italien couramment), elle accepte. Au bout de quelque distance, à la fameuse bifurcation où nous avions hésité, surgit une autre voiture: très vite, les deux autre occupants de la "Panda" s'y engouffrent, et la voiture démarre en trombe avec le seul chauffeur, qui prend le chemin, et stoppe dans le terrain vague. Il lui demande dee se dévêtir. Comme elle refuse, il sort le couteau. Comme elle se débat, il lui en donne un léger coup sur l'épaule droite, pour bien montrer sa détemination: c'est à ce moment là que nous sommes arrivés.. .

[Invité §bib833GA]

quels récits!

+ 1 !!!

 

Un petit moment que je n’étais pas venu sur ton topic.

 

Je reviens aujourd'hui, et je tombe sur cette histoire extrêmement bien racontée !

 

Félicitation Bernardo

[Bernardo21]

Merci bibi268: voilà qui me fait chaud au coeur. Je ne sais pas si c'est bien raconté, mais suis "remué", d' écrire tout ça: je le fais par "devoir de mémoire". Certains de mes proches découvriont un jour, par le biais de ce topic, ce que j'avais gardé pour moi. J' insiste sur le fait que je m'efforce d' être le plus près possible de ce qui s'est passé. En tout cas, la jounée que je raconte sir les flans de l'Etna, n'est pas finie! La suite et la fin fin vont, vous le verrez, sans "en rajouter", sont absolument incroyables!

RS: j'ai des petits pbs pour mettre dans le bon sens une photo du Master, un peu dans la configuration, portes ouvertes quand nous avons secouru la jeune Silke.

Vous avez bien compris qu' à aucun moment, je ne me "mets en avant", pour m'attribuer quelque mérite que ce soit. Cher Master va en connaître, des aventures! A bientôt.

[Bernardo21]

Photo, essai.. Je n'aurais peut-être pas dû? A chacun de juger..

[Bernardo21]

La photo est dans le bon sens, oui mais enfin.. enfin: 1 porte, une seule ouverte, mais le contexte, paisible, est pourtant lié par le lieu, à ce qui précède et va suivre.. Amitiés à tous.

[Invité §Pie882TO]

Mouais mouais mouais...

 

Parfois, il faut savoir s'arrêter

[Bernardo21]

Cher Pierre62: s'arrêter... d' écrire, de mettre des photos, de faire des Km, avec la Nevada? ( j'ai pris ces risques, mais dans ma vie, j'ai pris des pris bien plus considérables, et j'ai situé le contexte de la photo, si c'est elle que vise ta remarque que je respecte tout à fait .)

[Bernardo21]

Suite du récit. A la première bifurcation alors que je vais à droite, Silke me demande de prendre à gauche. Je continue ma route: l'idée m'effleure un instant qu'il peut s'agir d'une mise en scène, pour nous attirer dans un piège. Puis tout se déroule normalement. Nous arrivons à l'entrée de Zafferrana-Etene. Nous nous garons le long de magasins, sur la droite de la route. A peine arrêté, nous voyons passer sur la droite, la "Panda". Elle est très facile à reconnaître: Quand le violeur s'est enfui, j'ai eu le temps de voir, que le hayon était vert, sur une voiture rouge! Voilà qui la rend très repérable!

La voiture roulait vite: nous avons juste vu que le conducteur ne semblait plus seul. Il a passé un stop sans le marquer! Il faut dire que la circulation, ici, est assez particulière: il faut fonctionner au Klaxon! je n'ai pas encore intégré ce langage, pourtant très "au point" entre initiés. Pour le reste, on en arrive à se dire que le rôle des panneaux routiers est purement décoratif! Respect aux Italiens, qui ont un "coup de volant", auquel je ne saurais prétendre!

Nous craignons d'avoir été vus. Très vite, nous repartons. Chance, un panneau indique Carabinieri (Gendarmerie). Garés sur le parking, nous invitons Silke à monter dans l'arrère du Master pour se changer. Nous lui prêtons le short.. qui est sur la photo, un teee-shirt... Puis nous la soignons, désinfectant sa blessure, un posant un sparadrap. Elle nous remercie sans arrêt. Non, il n'y a pas de piège: elle nous prouvera sa totale droiture. J'espère qu'un jour, une petite séquence ayant été filmée, vous pourrez la voir.

Nous décidons de porter plainte. Nous entrons dans la Gendarmerie. Heudeusement que Silke parle parfaitement l'Italien. Encore en état de choc, son récit sera difficile, mais précis. Elle traduit nos déclarations. Nous y passons près de 3/4 d'heure, non sans surveiller le Master. Les Gendarmes ont déjà eu connaissance de genre d'agissements! Ils promettent de renforcer les rondes, et de barrer entièrement ces routes. Nous leur fournissons nos identités, témoignages..du mieux que nous le pouvons. Nous voilà un peu réconfortés. Pas de portables, à l'époque: une fois sortis, nous nous sentons un peu seuls s'il faut appeler du secours.. Nous allons nous diriger vers Siracusa.

Avant de nous quitter, les Gendarmes nous disent, comme en confidence, le comble de l'horreur: il semblait avéré que les violeurs, leur crime accompli, poignardaient ou étranglaient leurs victimes, puis les jetaient ensuite dans les coulées de lave à 1000° de l'Etna, Terrifiant. Ils le savaient par le biais de trois touristes Italiens qui avaient assisté à une scène, sans pouvoir intervenir, mais la précision de leur témoignage avait permis d'arrêter 2 criminels. A suivre. Amitiés à tous.

[Bernardo21]

Nous perdons de l'altitude pour nous rapprocher de la mer. Le paysage est toujours aussi beau. Des bougainvilliers s' accrochent à des pergolas, les fruitiers alternent avec les champs, les chataîgniers, les oliviers, citronniers . Des roseaux délimitent les parcelles et abritent du vent. Ah, le grand Sud! . Le paysage exclusivement minéral du volcan est loin!

Silke (soie) s'est complètement métamorphosée. Son visage est à peine reconnaissable de celui que nous avions vu quand elle s'élançait de la "Panda au Master salvateur! C'est là que j'ai compris quon ne peut simuler un certain degré d'épouvante!

En conduisant, je ne me tourne jamais vers mes interlocuteurs, si je parle, ce que je fais peu en conduisant. Pourtant, dans ma tête, un pensée étonnante fait son chemin.. !

Silke nous parle de la France qu'elle connaît assez bien. Nous prenons la direction d'une plage assez vaste, entrecoupée de rochers, entre Augusta et Siracusa. Enfin, nous avons le sentiment de ne pas avoir été suivis. Le jour décline, mais il fait encore bon, et chaud. Du coup, nous nous baignons dans l'eau tiède et calme. Voilà qui nous fait un bien inouï, après la journée que nous venons de vivre. Le soleil nous sèchera rapidement. Sans mot dire, chacun refait sa journée.. Dans le lointain, l' Etna fume vigoureusement: c'est là que nous réalisons que nous aurions pu ne jamais en revenir. Nous n'en parlons pas vraiment à Silke: après ce à quoi elle a échappé, pas besoin d'en rajouter!

Et je la regarde de façon de plus en plus, disons..insistante, elle aussi! Mon cousin, lui, semble moins en quelque sorte, attiré par cette personne tout à fait charmante à tous égards.

 

Mais des regards, disons "appuyés, n'ont pas forcément la signification qu' on peut leur prêter. Silke se met à nouveau à parler de la France, avec son délicieux accent:

"L'an passé, je suis restée deux semaines en Bretagne, avec mes parents, dans un petit village"...

Quand elle en prononce le Nom, je feins de ne guère réagir: je connais ce village minuscule qu'elle ne elle ne peut inventer, et le décrit avec force détails. Je lui dis simplement que je le connais moi aussi. Puis, nous reprenons le Master. Silke et ses parents s'étaient mis d'accord sur le fait que s'ils se perdaient de vue pendant l'excursion, ils se retrouveraient à l' hôtel à Siracusa vers 22h.

Nous sommes affamés. Nous trouvons un petit restaurant au bord de l'eau, le Master garé tout près. Elle veut nous offrir le repas, au contraire, c'est nous qui le lui offrons. Je me souviens, entre autres, de délicieuses brochettes de petits thons grillés, pêchés dans le détroît de Messine.

 

Arrivés à Siracusa, garés devant le parking de l'hôtel, Silke appelle ses parents par l'interphone. Comme ils ne sont pas encore rentrés, nous les attendons dans le Master? Les voilà qui arrivent peu après. En les voyant, j'ai peine à maîtriser mon trouble..

 

Ils ne parlent que très peu de français.Très vite, Silke, leur expique qui nous sommes: des Français très gentils qui l'ont aidée à retrouver son chemin. Traduisant simultanément, nous nous mettons dans un coin retiré du hall d'acueil. C'est là qu' elle raconte non sans larmes, ce qui s'est passé.

 

Pendant le récit, je note le regard étrange que me portent ces gens, très sympathiques. Ils ne savent comment nous remercier. Evidemment, c'est mission impossible. Après tout, nous n'avons fait que porter assistance à personne en danger, le plus naturellement qui soit!

Puis Silke revient sur leur séjour en Bretagne de l'an passé, à la même époque, et rajoute quelques détails: ils avaient pour voisins de location, un couple de Français, avec une voiture bleue.. et autre détails précis.

Un silence se fait. En Allemand, son papa donne quelques de plus détails qu'elle traduit. Un jour, une roue de leur "Golf" était à plat. Alors qu'ils s'apprêtaient à la démonter, avec l'aide de leur voisin, un monsieur, son frère était arrivé avec une voiture grise (chère R-12), avait démonté la roue, en calant bien sous la voiture...

Et là, nous nous sautons tous au cou, les uns des autres. J'avais rendu visite à mon frère et son épouse qui se trouvaient là! J'étais peu resté, mon frère avait emmené ensuite le monsieur au garage avec la roue. C'était donc bien Silke que j'avais reconnue, et regardais avec tant d'insistance... et réciproquement! Trois jours plus tard, j'y retournais, mais le Allemands n'étaient pas là à ce moment.

 

INVRAiSEMBLABLE, MAIS VERIDIQUE! Sauver la vie à une personne rencontrée un an auparavant plus de 2500 Km. plus loin, voilà une coïncidence pas banale! Je jure que c'est la vérité!

J'ai toujours pensé que le monde était petit, ou que notre destinée était tracée, c'est un autre sujet!

 

Nous nous disons longuement au revoir. Cette famille doit revenir en Bretagne, en Août 84, la location est déjà réservée. Les circonstances feront que je

ne pourrai m'y trouver! Silke a écrit un mot de remerciements sur notre cahier de route. Il va falloir que je le retrouve! Nous sommes si épuisés, que nous ne pensons pas à échanger nos coordonnées, sûrs de nous revoir en 84 en Bretagne! Sur la déclaration faite en Gendarmerie dont Silke a le double, il ne figure que nos noms, prénoms, et l'immatriculation du Master! Nous nous séparons avec beaucoup, beaucoup d'émotion.

 

La nuit est tombée. Nous dormirons dans un terrain vague, près de la raffinerie de pétrole d'Augusta. Le lendemain, le soleil latéral nous réveillera de sa chaleur. L' Etna fume plus fort que jamais! Peu aprés, il emportera le refuge dans son cratère, comme la vie arrache à notre affection ceux qui nous sont chers! Fin de l'épisode. A bientôt, amitiés à tous.

[thematrix18]

Bonjour,

 

Fervent lecteur de ton sujet, je te remercie de nous avoir raconter cette histoire très suprenante.

 

Merci. Hésite pas à continuer. Après l’aventure du Pays basque c'est un festival.

 

A+

[Bernardo21]

Merci, fidèle thematrix18 super, ton avatar. Voilà qui m'encourage à continuer, mais je vais rester quelques jours sans avoir le temps d'écrire.. Je pense que les deux histoires les plus... émouvantes restent à venir. Amitiés à tous.

[simsdrik]

je pense que notre histoire est écrite, avec une multitude de routes à prendre.

tu les prends toujours très bien! du moins à te lire, j'en ai l'impression.

 

il faut vraiment que tu trouves un éditeur!!!!!!!!!!!!

[simsdrik]

http://renault21.fr/viewtopic.php?f=5&t=10677

au fait Bernardo21, tu l'as vu son topic? regarde ses dernières photos

[Bernardo21]

Merci, fidélissime simsdrik. J'aime beaucoup ta formule: " Notre histoire est écrite avec une multitude de routes à prendre." Il y a là un immense sujet de réflexion et de philosophie.

Je vois que le topic a dépassé 37000 entrées, ce qui me laisse rêveur, pour un accès aussi hermétique que: moteur J7r.., et me fait très plaisir. Merci à tous. Quelques commentaires des "visiteurs" serazient les bienvenus.

Hier, vidange de brave Nevada, vérification d'une bougie qui a 40000Km: nickel, écartement resté parfait: 0,9mm. J'ai vu Dimanche, à la TV une dame américaine de 93 ans, qui arrêtait de conduire sa voiture qui a ..930 000 Km.! . Plus modestement je me rapproche doucement.

 

Dans ce reportage, ils parlaient aussi d'une VOLVO qui aurait ...4 millions de Km, mais sont-ils d'origine? La voiture, sorte de cabriolet de couleur rouge, aurait 20 ans, ce qui fait 200 000 Km. par an, 547 par jour... il faut rouler! Je vais essayer de me renseigner, mais peut-être des amis visiteurs du topic, en savent plus que moi.. Bon je voulais mettre une autre photo, pourtant prise d' assez loin, mais à chaque fois il faut retravailler l'image ?? Amitiés à tous.

[Invité §Mas811kW]

Ici un "visiteur" qui suit le sujet quand il a le temps

 

Voici pour la volvo : http://en-voiture.blog.leparis [...] p1800.html

Il y a d'autres sites qui en parle d'ailleurs.

 

Nous avions aussi des R21, mais GTS et 5 portes, celle qui est allé le plus loin a parcourue 400 000km avec moteur, boite, embrayage etc... d'origine (sauf alternateur), même le pot d'échappement, c'est d'ailleurs lorsqu'il a lâché que l'on a décidé d'acheté la même mais plus jeune, 134 000km à l'achat et de laisser celle ci au repos, elle a ensuite été utile 3 ans et demi plus tard pour une prime à la casse, 1280 jours dehors, aux intempéries, premier coup de clé, elle repart, et on réentend le bruit du moteur qui s'était éteint des mois avant, dans un vacarme sans nom puisqu'il n'y avait plus de pot... on nettoie, on vérifie tout, on roule avec, c'était la dernière fois.

 

C'est notre 21 qui consommait le moins de toutes (elle n'avait pas de DA contrairement à la TSE et aux Manager qu'on a eu), le plus long trajet jusqu'à panne sèche s'est soldé par un 1468km, ce qui fait du 5.04L/100km... le point mort y allait bon train en descente, pas de coupure à l'injection... carbu oblige !

 

Désormais on roule en Mégane dCi 105, et arrivons à descendre sous les 3.4L/100 lorsqu'il fait chaud (trajet route et autoroute). Mais en général, c'est plutôt 3.8L/100, et en hiver, la consommation peut augmenter et arriver à 4.3L/100 (cet hiver lorsqu'il faisait -20 chez nous en Lorraine) chaussé en Energy Saver. (d'ailleurs, depuis toujours et sur toutes les voitures, nous n'avons QUE du Michelin)

 

Les 2 Mégane (les même) ont maintenant 120000km chacune. Et un problème unique pour le moment il y a un mois, une durite turbo qui a cassée (donc perte de puissance), mais 100€ en 5 ans, il n'y a pas à se plaindre surtout lorsque l'on fait l'entretient, ça ne coute rien en main d’œuvre.

 

Bonne route et j'espère voir le tour de compteur de cette Nevada en photo !

[Bernardo21]

Merci, Massey Ferguson. Bravo pour tes voitures et leurs consommations. pas de doute pour moi non plus en ce qui concerne les Michelin, notamment les Energy Saver. Ces pneus sont excellents à tous points de vue.

Je me sens minuscule devant la Volvo P1800 des records . Il semble qu'elle soit équipée d'in 2 l. à injection, point commun avec ma modeste Nevada. En effet, elle est splendide, comme neuve! Pas de doute: son proprio est un passionné, amoureux fou de de sa voiture. A ce stade, les superlatifs deviennent dérisoires!

S'il écrit un livre, il fera fortune, mais l'option qu'il a choisie, la vendre 1 dollar le mile, est géniale. Maintenant, moteur et boîte d'origine, pourquoi douter, mais il semble étonnant que VOLVO n'ait pas déjà pensé à s'en servir comme pub, et ce, disons, dès le million de Km.

Si brave Nevada le veut bien, je serais heureux d'arriver au million. Elle a 24 ans de moins que la Volvo, et je ne fais pas 100 000Km par an, donc, c'est perdu d'avance, même si ne ne cours pas après un quelconque record.

Maintenant, quid du "suivi" de cette Volvo? Compteur en miles à 7 chiffres? Quid des pistons, chemises, engrenages de boîte....? Quelques informations et anecdotes seraient les bienvenues: il doit en avoir, des choses à raconter, ce brave homme ! Je ne suis nullement dubitatif: cet homme m'a l'air paisible, sérieux et crédible. En tout cas , chapeau, l' Artiste.

[Bernardo21]

J'ai trouvé des compléments d'informations: Irvin GORDON, le possesseur de la fameuse VOLVO, qui n'a subi que 2 révisions majeures, livre le secret de cette longévité: "suis les instructions du constructeur, change immédiatement les pièces défectueuses, et surtout ne laisse personne d'autre que toi conduire ta voiture". Un bon sens à toute épreuve. Re-chapeau l' Artiste. Amitiés à tous.

[Invité §flo458Kn]

La vieille dame a une americain

[Invité §elk427tO]

Salut Bernardo et les autres,

 

Ta Nevada me semble en pleine forme. Si l'on tient compte de ton kilométrage annuel depuis l'achat, tu devrais atteindre le million fin 2017, début 2018.

 

Mais ça pourrait être avant, car il me semble que tu roules beaucoup plus qu'avant depuis 2-3 ans, je me trompe?

 

[Bernardo21]

Merci, elkarakas: tes calculs sont réalistes, et, en effet, la Nevada est toujours en pleine forme. Je ne vais pas être beaucoup sur le topic pendant quelques jours. Hier, des vendeurs de Mercédès, tb voitures, comme BMW, ont été sidérés du Kilométrage de brave Nevada et de son état. A bientôt, amitiés à tous.

[krcarbo59200]

Bernardo, j'ai lu les quelques dernières anecdotes avec un peu de retard . Beaucoup de travail, mais le travail c'est la santé donc je ne m'en plains pas ! .

 

Toujours autant de plaisir à ta lire . Tu arrives à me faire voyager dans l'espace mais aussi dans le temps. grand merci. Longue vie à Brave Nevada et toi .

 

@ bientôt pour une nouvelle lecture .