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Anecdotes de guerre (Index page 1)


jensen
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Invité §sha101ar

 

Le journal de bord de l'attaque, écrit par Gunther Prien lui même :

 

 

13/10/39 C'est une nuit féerique. A terre, tout est sombre, mais l'aurore boréale scintille très haut dans le ciel, de sorte que la baie, entourée par des montagnes assez hautes, est éclairée directement par en haut. les bateaux coulés dans le Sound prennent l'aspect fantomatique de coulisses de théâtre. Je suis récompensé d'avoir longuement étudié la carte, car la pénétration s'effectue à une vitesse incroyable. Entre-temps, j'ai décidé de passer les épaves par le nord. Gouvernant au 270, je dépasse la goélette à deux mats qui gît au 315 ; espace plus que suffisant. La minute d'après, le courant nous fait abattre sur la droite. Simultanément, j'aperçois la chaîne du bloqueur nord à 45 degrés de l'avant. Stoppé le moteur de bâbord, moteur tribord en avant lente, barre toute à gauche. Nous touchons légèrement le fond. L'arrière effleure la chaîne, le bâtiment se dégage, il est rejeté à gauche puis reprend sa route par des manœuvres rapides et difficiles mais nous sommes à Scapa Flow.

 

 

14/10/39. 00h27 La clarté est écœurante. Toute la baie est éclairée. Rien au sud de Cava. J'avance plus loin. A gauche, je reconnais le garde-côte Hoxa Sound auquel le sous-marin se présente comme cible dans les quelques minutes suivantes. Dans ce cas, tout serait perdu. Pour le moment, aucun navire n'est aperçu au sud de Cava malgré l'excellente visibilité. Je prends donc mes décisions.

 

00h55 Il n 'y a pas de navires au sud de Cava ; avant de tout miser sur un succès il faut prendre toutes les précautions possibles. En conséquence, nous virons sur la gauche. Nous remontons vers le nord en suivant la côte. Deux cuirassés sont au mouillage ; des destroyers plus loin vers la terre. Pas de croiseurs en vue. Je vais donc attaquer les grosses bailles. Distance : 3000 mètres ; fond estimé : 7,5 mètres. Mise à feu par percussion.

 

01h16 Une torpille lancée sur le bâtiment nord, deux sur celui du sud. Après trois bonnes minutes et demie, une torpille explose sur le bâtiment nord ; les deux autres ne donnent rien. Demi -tour.

 

01h21 Torpille lancée par l 'arrière ; à l 'avant, deux tubes sont rechargés ; trois torpilles lancées de l'avant. Au bout de trois minutes de tension, détonations sur le navire le plus rapproché. Forte explosion, grondements et roulements. Puis des gerbes d’eau suivies de colonnes de flammes, des éclats volent en l'air. le port s’anime. Des destroyers éclairent, des signaux s'échangent de tous cotés, à terre, à 200 mètres de moi, on entend vrombir des voitures.

 

Un cuirassé a été coulé, un autre endommagé et trois autres torpilles ont été perdues.

 

Tous les tubes sont vides. Je décide de me retirer parce que : 1° Je ne peux pas attaquer au périscope, en plongée (voir expérience à l'entrée). 2° par une nuit aussi claire je ne peux manœuvrer en surface, par mer calme, sans être repéré. 3° Je dois supposer que j'ai été vu par le chauffeur d'une voiture qui a stoppé à ma hauteur, a fait demi tour, puis foncé à toute vitesse vers Scapa.

4° Je ne peux pas remonter plus au nord parce que là, cachés à ma vue, se trouvent les destroyers qui étaient auparavant faiblement discernables.

 

01h28 Nous nous retirons avec les moteurs à toute puissance.

 

Tout est très simple jusqu'au moment où nous atteignons Skyldaenoy Point. Là, nous avons des ennuis. C'est marée basse, nous avons le courant contre nous. J’essaie de m’échapper en réduisant le régime des moteurs : en avant lente et très lente. Je dois franchir le passage au sud à cause de la profondeur de l'eau. Les choses redeviennent difficiles. Cap : 058, en avant lente vitesse 10 nœuds Je n'avance pas ; en augmentant le régime des moteurs, je double le bloqueur du sud avec un espace extrêmement juste. L'homme de barre s'en tire magnifiquement. les deux moteurs en avant toute, finalement 314 de puissance, puis de nouveau en avant toute. Nous dépassons les bloqueur une jetée droit devant ! La barre toute et, à 02h15 nous nous retrouvons dehors. Dommage d'en avoir coulé qu'un, je pense que les torpilles ont manqué à cause d'erreurs d'estimation de la route, de la vitesse et de la dérive. Un raté au tube 4. L'équipage s'est comporté d'une façon splendide durant toute l'opération.

 

 

Dés le 14 octobre, à 11 heures, la BBC annonce que le cuirassé Royal Oak a été coulé à Scapa Flow, probablement par un sous-marin. Le 17, Prien arrive à Wilhemshaven et rend compte à Doenitz en ces termes: "Ai pu entrer et sortir par le Holm Sound, non sans de très grosses difficultés. Très peu de place entre les bateaux coulés, ressac très fort, 10 nœuds de courant sur le nez à la sortie. Pas de surveillance devant la Holm Sound. Repulse et Royal Oak seuls présents à Scapa. A la première présentation, un coup au but à l'avant du Repulse. A la seconde, peu après, trois coups au but sur le Royal Oak. Le cuirassé vole en l’air en quelques secondes. Manœuvre aussitôt pour sortir. Après avoir franchi le Holm Sound, observé des recherches très actives sur la rade de Scapa, avec lancement de grenades sous-marines. Très forte aurore boréale, montant jusqu'au zénith, jetant une clarté fort gênante ."

 

Chacun aura compris à la lecture du journal de bord de Prien et de son rapport à Doenitz que l’U-47 a manoeuvré uniquement en surface lors de son attaque, ce qui prouve le sang froid, car la clarté d’une aurore boréale est plus grande que celle de la pleine lune...

 

 

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De toute façon, la navigation de ces sous-marins se faisait essentiellement en surface, beaucoup de gens l'ignorent de nos jours... :bah:

 

Idem pour les attaques, même en pleine mer!

 

Il faudra attendre les années 50 et surtout les sous-marins nucléaires pour voir ces engins agir uniquement en plongée. :jap:

 

De mémoire: Un U-Boot type VII naviguait à 16 noeuds en surface au diesel, pas plus de 5 en plongée en mode électrique...

 

Un peu comme une Prius de nos jours quoi... :D

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Invité §sha101ar

 

Et il faudra aussi attendre la toute fin de la guerre pour que le schnorchel, système qui permet de fonctionner sur diesel sans avoir à faire surface, fasse son apparition, bien après que de terribles pertes aient été occasionnées à la flotte par l'aviation alliée, équipée de radars centimétriques, bon nombre de sous-marins ayant été surpris en surface alors qu'ils rechargeaient leurs batteries.

 

 

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Invité §sha101ar

 

Le rescapé du Perseus :

 

L'histoire de John Capes constitue l'une des plus remarquables aventures de la Deuxième Guerre Mondiale. Capes était machiniste à bord du HMS Perseus, un sous-marin britannique en patrouille dans la mer Ionienne avec à son bord une soixantaine de marins.

 

Dans la nuit du 6 décembre 1941, l'étrave du bâtiment heurta une mine. Les dégâts furent dévastateurs. L'eau envahit immédiatement l'avant du sous-marin qui prit en quelques secondes une assiette négative de prés de 90° et coula à pic. La plupart des membres de l'équipage périrent au moment du choc violent contre le fond.

 

Bien que blessé, Capes fit partie des rares survivants, il était désormais condamné à une mort lente par 52 mètres de fond. Calme et doué d'une force peu commune, il parvint cependant à ouvrir l'écoutille du sas d'évacuation en équilibrant la pression du compartiment arrière avec l'extérieur. Lorsqu'il sortit, ses compagnons étaient déjà morts; il fut le seul à remonter à la surface. Utilisant le gilet Davis (l'équivalent du Poumon Momsen) comme une sorte de bouée de sauvetage, il nagea plusieurs heures dans les eaux froides avant de parvenir épuisé sur les plages de Céphalonie. Des villageois le recueillirent pendant huit mois, avant de lui faire passer la frontière turque.

 

Décoré de la British Empire Medal, il restera dans la marine jusqu'aux années 50 et terminera Maître Principal (Chief Petty Officer), grade maximal avant le corps des officiers.

 

Cette incroyable odyssée se poursuivit près de 60 ans plus tard, lorsqu'en 1998 le plongeur grec Kostas Thoctarides découvrit l'épave du Perseus, avec l'écoutille ouverte, telle que Capes l'avait laissé. Tout, dans le compartiment arrière, était conforme aux descriptions du machiniste, y compris la bouteille de rhum que celui-ci dégustait juste avant l'explosion. Peut-être fut-ce dans ce breuvage que John Capes, mort en 1985 à l'âge de soixante-quinze ans, puisa les réserves de courage qui lui sauvèrent la vie...

 

 

 

 

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8 septembre 1924, bureau de l'habillement.

 

Insignes de grades pour les troupes de l'aéronautique.

 

"Les attributs et grades sont fixés au béret, à la gauche du galon de grade, au moyen de points de couture.

 

Immédiatement au-dessus de l'insigne métallique doit être placé le numéro du régiment, découpé dans un drap de nuance orange (hauteur impérative: 20mm), et ce pour le personnel appartenant au corps de troupe.

 

Les insignes de grade consistent en galons lézardés or de 8mm pour les sous-officiers et en galons cul-de-dé en laine orange de 8mm pour les caporaux et soldats de 1ère classe.

 

Ces galons sont placés sur le béret, en forme de V renversé.

 

Les extrémitées inférieures sont rempliées et arrêtées sur le béret à 15mm du repli du bourrelet.

 

Aucune soutache d'ancienneté ne doit être placée sur le béret."

 

 

Si ce n'est pas de la précision tout ça!!! :rs:

 

On se demande d'ailleurs comment on a pu perdre la guerre en 40 avec de telles notes de service! :mad:

 

Ahhh... Si les cahiers des charges de nos avions d'assaut et de notre artillerie avaient été aussi précis et efficaces... :roll:

 

Au fait, Si vous savez ce que l'expression "cul-de-dé" veut dire je suis preneur... :jap:

 

 

 

 

 

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Invité §enz113vZ

Il a été décoré de la Ritterkreuz par Hitler pas de la croix de fer :cyp:

 

Sinon c'est magique comme toujours !!

 

Merci Jensen !!!

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Invité §enz113vZ

 

 

Tu parles de quoi là? :)

 

 

De Günther Prien l'appelation c'est croix de chevalier de la croix de fer , la croix de fer simple c'est largement moins prestigieux :)

 

Il existait 3 type de croix de fer : croix de fer 2eme classe , croix de fer 1ere classe et la croix de chevalier de la croix de fer ( elle meme pouvant etre accompagné de glaives , feuilles de chenes et diamant )

 

Voili voilou :D

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Invité §enz113vZ

Ben voui chuikon! :mad:

 

Et en plus je le savais... :pfff:

 

Et pas possible d'éditer après 24 heures... :ouin:

 

 

Je suis un salaud hein :D tu peux le dire :D

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Invité §lop521Qu

Ben voui chuikon! :mad:

 

Et en plus je le savais... :pfff:

 

Et pas possible d'éditer après 24 heures... :ouin:

 

 

Faut demander à un modo :oui:

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Invité §enz113vZ

T'as cassé l'ambiance!

 

UNE erreur sur MON topic! :mad::mad:

 

 

Pardon tonton :(

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Invité §lop521Qu

 

 

J'ai déjà l'accès libre au premier post pour remettre à jour l'index... :o

 

On va quand même pas trop en demander non plus... :oops:

 

 

Met un erratum sur le premier post, comme à l'entrée des supermarché pour signaler une erreur dans le prospectus :bah:

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Invité §lop521Qu

 

 

On va pas chipoter quand même hein! :lol:

 

 

 

Si :oui: Sinon je demande remboursement :oui:

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Invité §Moa223lw

Günther Prien, un sous-marinier de légende...

 

U-571 ce soir sur la 3. Film inspiré ou pure fiction ? :cyp:

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Invité §KAL330Vd

U-571 ce soir sur la 3. Film inspiré ou pure fiction ? :cyp:

 

 

 

Un film très interessant dans tous les cas :jap:

 

 

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Invité §enz113vZ

 

 

Un film très interessant dans tous les cas :jap:

 

 

 

Putain kali ça fait bien plaisir de te voir aragorn66.gif.031bf4660eada9635dfc680df0026667.gif

 

 

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Invité §sha101ar

U-571 ce soir sur la 3. Film inspiré ou pure fiction ? :cyp:

 

 

Inspiré de faits réels :

 

La récupération de trois rotors Enigma sur l'U-Boat U-33 en 1940 aida grandement la recherche alliée. Le H.M.S Gleaner intercepta l'U-33 alors qu'il allait poser des mines dans un chantier portuaire britannique. Le Gleaner largua des mines sous-marines sur le sous-marin allemand, ce qui le força à faire surface. Le navire britannique percuta l'U-33 ce qui obligea le capitaine du sous-marin à ordonner le sabordage du navire. L'un des hommes de l'U-33 ne put suivre l'ordre de jeter les rotors à l'eau, les Britanniques purent donc mettre la main sur ces précieuses pièces.

 

Peu après, les chercheurs de Bletchley Park cassèrent les codes d'Enigma, les Britanniques partagèrent leurs connaissances avec leurs alliés américains (en retour, les Américains partagèrent leurs connaissances sur le cryptage japonais). En 1943, les Alliés pouvaient suivre de près les mouvements allemands sur terre, sur mer et dans les airs. Les Alliés purent garder ça secret, les Allemands continuèrent donc à croire que le code Enigma était toujours incassable.

 

Ce succès en matière de renseignements militaires influença énormément le cour de la Seconde Guerre mondiale. La capacité des Alliés à déchiffrer les transmissions de la marines italiennes, effectuées avec Enigma, leur donna l'avantage lors de la bataille de Matapan (au large de la Crête), cette victoire clef écarta la menace italienne de la Méditerranée. Les informations décodées permirent également de connaître à l'avance les mouvements des troupes de Rommel en Afrique du Nord. Cela permit aux Alliés de l'empêcher de rentrer en Égypte et de contrôler la côte méditerranéenne d'Afrique du Nord. Le décryptage permit aussi aux Alliés d'apprendre que les fusées V1 étaient fabriquées à Peenemünde en Allemagne, ce qui donna lieu à un raid sur ces usines. Cela permit de libérer la voix pour l'Opération Overlord et pour l'invasion de la France en août 1944.

 

On peut voir que dans le film les américains reprennent à leur compte le travail des britanniques (normal, c'est Hollywood... :ange: ). C'est prenant et bien filmé, les décors sont réalistes mais il y a des détails qui laissent songeurs, comme les torpilles qui foncent droit au but sans pratiquement viser ou manoeuvrer ou le destroyer allemand qui explose comme une pastèque trop mûre après avoir été touché par une seule torpille...

 

 

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Inspiré de faits réels :

 

On peut voir que dans le film les américains reprennent à leur compte le travail des britanniques (normal, c'est Hollywood... :ange: ). C'est prenant et bien filmé, les décors sont réalistes mais il y a des détails qui laissent songeurs, comme les torpilles qui foncent droit au but sans pratiquement viser ou manoeuvrer ou le destroyer allemand qui explose comme une pastèque trop mûre après avoir été touché par une seule torpille...

 

 

 

Je l'ai regardé hier, et j'ai relevé les mêmes petit détails que toi en plus du manque de veille pendant la manœuvre avant l'attaque du SM ravitailleur. Je n'ai pas pu m'empêcher de faire le parallèle avec "Das Boot", c'est très difficile de faire mieux, dès lors on reste un peu sur sa faim.

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Invité §uti175on

En echo à l'anecdote sur Kieffer en page 5 et pour ceux que l'épopée du Commando Kieffer intéresse, vous pouvez lire "Les berets verts français du 6 juin 44" de Philippe Kieffer aux éditions France Empire, disponible sur Amazon.

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Invité §KAL330Vd

 

Putain kali ça fait bien plaisir de te voir aragorn66.gif.031bf4660eada9635dfc680df0026667.gif

 

 

 

 

De même Enzo aragorn66.gif.031bf4660eada9635dfc680df0026667.gif

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Invité §KAL330Vd

En echo à l'anecdote sur Kieffer en page 5 et pour ceux que l'épopée du Commando Kieffer intéresse, vous pouvez lire "Les berets verts français du 6 juin 44" de Philippe Kieffer aux éditions France Empire, disponible sur Amazon.

 

 

 

:oui:

 

Je rajoute et ceci sans vouloir faire de pub, un site qui est une mine d´ouvrages militaires et uniformologiques: www.histoireetcollections.com

 

:jap:

 

 

 

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Invité §KAL330Vd

Il y a des pseudos qui font plaisir lorsqu'on les revoient sur FA... :bien:

 

Bonjour Kalifornia! :coucou:

 

 

Y'avait bien longtemps... :jap:

 

 

 

Merci Jensen :jap:

 

 

 

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UNE EJECTION DRAMATIQUE Shahrokhi/Iran 2 octobre 1980

 

 

Ce jour-là, 2 Phantom F4-E de l'IRIAF (Islamic Republic Irian Air Forces) se trouvent en finale au-dessus de leur base, prèts à se poser après une mission de bombardement en territoire Irakien lorsque apparaissent dans le ciel six Sukkhoï 20 Irakiens...

 

 

Alors que les 2 F4 en sont au toucher des roues sur la piste, l'un des pilotes prévenu par la tour enclenche la post-combustion en catastrophe et tente d'esquiver l'attaque, mais un des Su20 l'arrose au canon. :L

 

L'équipage parvient à s'éjecter juste avant l'explosion du Phantom, mais hélas l'appareil n'est pas encore équipé des fameux sièges Martin-Backer "altitude zéro", mais seulement de "vieux" Mk4... :bah:

 

Les sièges sont éjectés alors que l'appareil bascule déjà sur le flanc... :(

 

Aucun parachute n'aura le temps de s'ouvrir: Le pilote et son siège iront percuter de plein fouet un des membres de la base qui circulait à vélo, les 2 seront tués sur le coup...

 

L'officier système d'armes (Osa) sera retrouvé encore sanglé dans son fauteuil, "incrusté" dans le béton du mur d'un des hangars... :beuh:

 

Le deuxième Phantom aura à peine plus de chance: Alors qu'il était copieusement "avoiné" par un second Su20, l'Osa put faire fonctionner son siège "à peu près" dans la bonne position et s'en tira avec des plaies et des bosses, mais le pilote resta dans son F4 transformé en gigantesque boule de feu... :pfff:

 

L'attaque surprit tellement la DCA Iranienne qu'elle ne tira pas un seul projectile... :non:

 

Les 6 Su20 purent rentrer à leur base du premier escadron, en se payant encore le luxe de "straffer" une jeep qui se rendait sur les lieux des crashs, forçant son conducteur à sauter en marche à plus de 80km/h, le blessant sérieusement...

 

Une histoire quotidienne d'une guerre qui dura 8 ans, fit plus d'un million de morts et qui se termina sans vainqueur ni vaincu... :bah:

 

 

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2 Phantoms F4-E de l'IRIAF partant pour une mission d'appui rapproché.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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