flyinngpat 26 août 2013 Signaler Partager 26 août 2013 Je me m'attendais pas à une supercinq ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Lackerli 26 août 2013 Signaler Partager 26 août 2013 Hop, un G13 pot de fleur: http://img4.hostingpics.net/pics/945428Divers084.jpg Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 26 août 2013 Signaler Partager 26 août 2013 Belle jardinière ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §fra671pO 26 août 2013 Signaler Partager 26 août 2013 Hop, un G13 pot de fleur: http://img4.hostingpics.net/pi [...] ers084.jpg C'est ou Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité guest527 26 août 2013 Signaler Partager 26 août 2013 Je me m'attendais pas à une supercinq ! Je t'avoue que je trouve la finition très flatteuse :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité guest527 26 août 2013 Signaler Partager 26 août 2013 Hop, un G13 pot de fleur: http://img4.hostingpics.net/pi [...] ers084.jpg C'est pas un Hetzer ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 26 août 2013 Auteur Signaler Partager 26 août 2013 On pourrait le penser à la vue de la roue tendeuse, mais la présence d'un frein de bouche sur le canon laisse à songer qu'il s'agit bel et bien d'un G13... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 26 août 2013 Signaler Partager 26 août 2013 Si c'est un G13, la photo a été prise en Suisse ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité guest527 26 août 2013 Signaler Partager 26 août 2013 On pourrait le penser à la vue de la roue tendeuse, mais la présence d'un frein de bouche sur le canon laisse à songer qu'il s'agit bel et bien d'un G13... J'ai pas non plus souvenir d'un tel simili schnorkel sur le Hetzer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Lackerli 26 août 2013 Signaler Partager 26 août 2013 C'est ou En Suisse et c'est bien un G13, a Vallorbe au pied du fort de pré-giroud. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 27 août 2013 Auteur Signaler Partager 27 août 2013 (modifié) T-35 : Ingérable et inutile… Pour parler de ce char lourd Soviétique il nous faut déjà aller en Grande-Bretagne… C'est au sein de cette nation qu'est présenté en 1924 le Vickers A1E1 "Independent", premier engin qui répond au concept du char lourd de rupture "multi-tourelles" censé tracer le chemin de l'infanterie lors d'un assaut sur les premières lignes ennemies. Le Vickers Independent, un prototype qui sera condamné pour des raisons budgétaires, ce qui en fin de compte ne sera pas plus mal ! Il est visible de nos jours à Bovington. Doté d'une tourelle principale armée d'un canon de 47 mm et de 4 autres tourelles équipées de mitrailleuses de 7,62 mm il avait théoriquement la possibilité d'attaquer plusieurs cibles simultanément et donc de "noyer" les défenses de l'adversaire sous un déluge de fer et de feu. Enfin… En théorie ! Son équipage de 8 hommes devait communiquer par le biais d'interphones mais un manque drastique de fonds en empêchera la production en série… L'Independant restera un prototype mais va plus ou moins influencer de nombreuses nations, la première étant l'URSS. Il est aujourd'hui acquis que des agents des services spéciaux Soviétiques ont bel et bien achetés une bonne partie des plans du char Britannique, un officier anglais sera d'ailleurs confondu et passera 5 ans en prison pour ce motif. La première mouture du T-35 voit le jour en 1932, c'est un véritable monstre de 45 tonnes doté de… 5 tourelles ! -La principale avec un canon de 76,2 mm. -2 tourelles avec canon de 37 mm (à l'avant droit et à l'arrière gauche) -2 tourelles avec mitrailleuse DT de 7,62 mm (avant gauche et arrière droit) Le moteur est un 12 cylindres à essence de 500 ch et la suspension se compose de 6 galets regroupés sur 3 bogies. L'engin est très rapidement considéré comme mal né, il n'a strictement aucune fiabilité mécanique et on réalise au bas de l'organigramme que ce char comprenant 11 hommes d'équipage va être plutôt du genre "compliqué" à gérer… Pourtant le pouvoir en place ne veut rien entendre et décide que le T-35 sera produit en série pour la fin 1933 ! Un des premiers T-35 lors d'un défilé à Moscou, sans doute en 1935. Les ingénieurs se tournent alors vers les chantiers navals afin de voir s'il n'est pas possible de mettre au point sur le char un concept qui permettrait d'organiser les tirs car il est clair que les essais effectués sur le terrain (quand le moteur ne chauffe pas et quand la transmission accepte de passer la puissance disponible aux barbotins, autrement dit rarement… ) montrent que l'équipage a tendance à canarder tout ce qui passe devant leurs tourelles respectives sans le moindre soucis de cohérence et de travail en équipe. En d'autres termes le chef de char en est réduit au rôle de spectateur ! On lui adjoint donc un tableau de marche avec tout un réseau d'ampoules électriques qui lui indique la position de ses armes de bord en direct, mais le problème semble insoluble tant il y a à faire dans ce vaisseau terrestre qui tente de progresser dans un bruit infernal ! Et où en sommes-nous niveau performances au fait ? Pour l'époque il ne se comporte pas trop mal avec ses 30 km/h sur route et 20 km/h en tout-terrain (chiffres officiels à revoir à la baisse dans la réalité). Il grimpe une pente de 30°, franchit des tranchées ouvertes de 4 mètres de large (rançon de sa longueur et de son concept de char de rupture dont le franchissement des tranchées est la vocation première), on peut même lui faire passer un obstacle vertical de 1,20 m et un gué d'une profondeur équivalente. Côté protection on est par contre en-dessous de la moyenne avec 30 mm en frontal de caisse et 20 mm partout ailleurs… Si le T-35 n'est déjà pas franchement véloce son équipage ne pourra pas non plus compter sur le blindage (d'ailleurs en acier de mauvaise qualité) pour le protéger. Il mesure 9,72 m de long, 3,20 m de large et 3,43 m de haut. La version de série, nommée T-35 modèle 1935, va se distinguer par la modification de son train de roulement (un bogie supplémentaire pour améliorer la répartition des masses sur le terrain) et un armement revu à la hausse ! Détail du train de roulement. L'engin était considéré comme confortable côté suspension, il avait donc au moins une qualité ! On a toujours les 5 tourelles mais cette fois-ci les canons de 37 mm passent au calibre de 45 mm avec une mitrailleuse coaxiale de 7,62 mm. Deux autres armes de même calibre trouvent leur place dans la tourelle principale : Une en coaxiale et l'autre qui tire en fuite. C'est un véritable cuirassé terrestre armé comme un porte-avions que les ingénieurs nous ont pondu ! La dotation en munitions est même pléthorique : 96 obus de 76,2 mm, 220 projectiles de 45 mm et 10 080 balles de 7,62 mm ! De quoi tenir un siège… Non parce qu'il ne faut pas trop compter se déplacer avec le T-35, car le moteur ne dépasse toujours pas les 50 heures de fonctionnement (il pisse l'huile de partout…) et aucune boite de vitesses n'a dépassée les 60 km avant de tomber en panne. Et comment se partage t-on les tâches à l'intérieur ? -1 pilote -3 hommes dans la tourelle principale -2 dans chaque tourelle de 45 mm -1 par tourelle de 7,62 mm Ajoutez-y un chef de char complètement dépassé et un mécanicien qui fait ce qu'il peut pour repousser la panne inéluctable et vous obtenez un équipage de… 12 hommes ! On pense que 56 engins sont produits en plus de deux prototypes, ils font surtout "sensation" lors des défilés que Moscou organise pour montrer sa puissance au monde entier mais tant l'Armée Rouge que les techniciens sont parfaitement conscient de la parfaite inutilité d'un tel char si une guerre doit voir le jour. Le T-35 fut en fin de compte "un char pour la frime", sa valeur au combat ayant été proche de zéro ! C'est pourquoi tous les T-35 semblent repartir en atelier pour une dernière tentative de fiabilisation générale vers 1938. TOUT est remis en question : Mécanique, électricité, train de roulement et surtout la protection offerte à l'équipage. Les Soviétiques vont d'ailleurs réaliser l'exploit d'améliorer considérablement le blindage (qui va gagner 5 mm dans l'arc frontal mais surtout des tourelles de formes coniques afin de dévier les projectiles ennemis) en alourdissant le T-35 de 7 tonnes tout en fiabilisant considérablement une mécanique qui peut cette fois parcourir au moins 1 500 km avant de rendre l'âme ! Par contre on ne pourra rien concernant l'organisation interne qui restera définitivement un bordel ingérable… Un chef de char pour gérer 5 tourelles… Les tourelles coniques sont ici clairement visibles. Le dernier T-35 "modifié 1939" sort des ateliers de Kharkov en juin de la même année. Dès 1940 l'Etat-Major se pose la question du maintient en ligne d'un engin dont la valeur sur le terrain est pour le moins sujette à caution… Lors du déclenchement de l'opération Barbarossa en juin 1941 seuls une quarantaine de T-35 sont en état de combattre (enfin… Façon de parler ! ). Leur montée en ligne tourne vite à la catastrophe mécanique, cette dernière étant sollicitée dans l'urgence de la montée au front, et peu d'entre-eux connaîtront le feu face aux blindés Allemands, ces derniers les découvrant abandonnés en panne au fil de leur progression. Les allemands n'avaient pas trop de soucis à se faire face au T-35, d'ailleurs les exemplaires en état de marche qu'ils croisèrent furent rares. On notera la présence d'une antenne-cadre autour de la tourelle principale, preuve que certains T-35 avaient une radio à bord. Par contre ils connaîtront le feu nourri des projecteurs de la Propagandastaffel qui verra dans ces mastodontes immobilisés d'excellents sujets de reportages sur la pseudo "supériorité Aryenne" face aux hordes "des sous-hommes". Il a eu en fin de compte une carrière très similaire à celle du FCM 2C Français, lui aussi parfaitement inutile... Ce qui prouve bien que le concept de char de rupture "ultralourd" était mauvais. De nos jours seul un T-35 semble avoir survécu, il se trouve à Kubinka. Bien qu'à priori quatre T-35 aient survécu au conflit, un seul reste officiellement répertorié en 2013. Modifié 3 mars 2022 par jensen Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 27 août 2013 Signaler Partager 27 août 2013 Ah ! les cuirassés terrestres. Que d'efforts développés pour rien. Une seule tourelle avec un canon conséquent aurait suffit. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Terisonen 27 août 2013 Signaler Partager 27 août 2013 Ah ! les cuirassés terrestres. Que d'efforts développés pour rien. Une seule tourelle avec un canon conséquent aurait suffit. Les ingénieurs se cherchait un peu à l'époque Le concept du 'Main Battle Tank' surgira de la deuxième guerre mondiale Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 27 août 2013 Signaler Partager 27 août 2013 Ca me rappelle un peu le programme des BCR dans l'aviation des années 30. Un avion bon à tout faire et en fin de compte, pas bon à grand chose. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 27 août 2013 Signaler Partager 27 août 2013 Encore un exemple d'inutilité, de gaspillage de main d'oeuvre et de matière première.... :q Pour cette période, les Russes et les Allemands sont ex æquo....en couillonade à grands spectacle!! Pauvres équipages.... Merci tonton. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pas471gx 27 août 2013 Signaler Partager 27 août 2013 voilà le monstre à côté d'un Tigre à la même échelle (le 1/87e) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 27 août 2013 Signaler Partager 27 août 2013 Malgré l'évidence de l'inutilité de ce concept avec l'exemple des FCM 2C et des T35, les allemands mettrons en chantier le Maus et pire le E100 char de plus de 100 tonnes les 2 avec plusieurs tourelles et encore pire ( si possible ) un engin de 1000 tonnes en prévision approuvé par tonton Adolf, mais là le Général Guderian ( réaliste ) a fait remarqué qu'aucun pont ne supporterait un engin pareil Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité guest527 28 août 2013 Signaler Partager 28 août 2013 Malgré l'évidence de l'inutilité de ce concept avec l'exemple des FCM 2C et des T35, les allemands mettrons en chantier le Maus et pire le E100 char de plus de 100 tonnes les 2 avec plusieurs tourelles et encore pire ( si possible ) un engin de 1000 tonnes en prévision approuvé par tonton Adolf, mais là le Général Guderian ( réaliste ) a fait remarqué qu'aucun pont ne supporterait un engin pareil Et c'est sans parler du Habakkuk J'ai pas dit bukkake Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 28 août 2013 Signaler Partager 28 août 2013 Intéressant ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 28 août 2013 Signaler Partager 28 août 2013 j'avais lu un livre sur ce projet irréalisable.......encore un délire de plus à rajouter à une liste déjà longue. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 29 août 2013 Auteur Signaler Partager 29 août 2013 ALTAY : Ca y est, il arrive... C'est au milieu des années 2000 qu'un bruit cours avec insistance dans le petit monde des blindés : La Turquie, premier utilisateur de chars de combat en Europe (et de très loin !), souhaite sauter le pas et ne plus se contenter d'engins achetés sur étagère à l'Allemagne ou aux USA... Les citoyens de la sublime porte ont cette fois-ci la ferme intention de fabriquer "Leur" char lourd : L'ALTAY ! (prononcer Altaï) Pour ce faire, et en sachant que le dernier projet de char 100% Turc remonte à 1943, ils se tournent vers un pays qui commence sérieusement à se faire lui-aussi de belles griffes dans ce domaine : La Corée du Sud. Il va s'agir d'un contrat de coopération entre Hyundai/Rotem et Otokar qui permettra à la Turquie de disposer "d'une base de départ" sans avoir à trop perdre de temps en terme de mise au point. Un transfert de compétences et de technologies va donc avoir lieu et les Coréens vont fournir comme brouillon à Ankara ce qu'ils ont de meilleur à l'heure actuelle : Le K2 Black Panther ! Le K2 Sud-Coréen, à la base de la conception de l'Altay. Mais n'allez pas croire que l'Altay ne soit qu'un char Coréen fabriqué sous licence, nous sommes bien au-delà de ce simple concept (et en plus vous offenseriez des Turcs déjà considérés comme susceptibles de nature... ) En fait Séoul va fournir la caisse, les chenilles et le canon ACE Industry Corp', à savoir le 120mm 55 calibres étroitement dérivé du Rheinmetall Allemand. On pense aussi qu'ils sont partie prenante dans la mise au point de la suspension hydropneumatique de la bestiole. TOUT le reste est Turc, tourelle comprise ! La présentation officielle de l'Altay est effective en mai 2011. Les Turcs communiquent alors sur un char que les observateurs occidentaux n'ont peut-être pas vraiment pris au sérieux lors des premières indiscrétions vers 2008... La firme Otokar est chargée de l'assemblage du char, en association avec Roketsan pour le blindage et Aselsan pour l'électronique de bord. Nous avons affaire à un char moderne servi par un équipage de 4 hommes (pilote installé au centre-avant, chef de char, tireur et chargeur en tourelle), l'armée Turque n'ayant pas jugée utile d'installer à bord un système de chargement automatique comme sur le K2, doutant de sa fiabilité et n'ayant de toute façon aucun problème de recrutement pour son personnel (le service militaire est toujours obligatoire en Turquie). Il faut rajouter au demeurant qu'un quatrième homme d'équipage peut s'avérer utile en cas de maintenance (rechenillage par exemple) ou pour l'observation du terrain en ambiance de guerre. Il pèse 63 tonnes, sa longueur est de 7,70m (10m avec le canon), sa largeur de 3,60m et sa hauteur de 2,50m. Côté mécanique POUR L'INSTANT il est annoncé officiellement que les 250 premiers exemplaires de série (tranche 1) seront dotés du MTU 883 Europowerpack 12 cylindres de 1500cv qui équipe les Leopard 2A6. Associé à une boite de vitesses automatique RENK à 5 rapports elle autorise au char une vitesse de pointe de 70km/h sur route. Pour les 750 chars des 3 tranches suivantes un moteur 100% made in Turkey devrait voir le jour, il serait d'une puissance de 1800cv et devrait propulser l'Altay à plus de 85km/h, je n'en sais pas plus pour l'instant... Il franchit des pentes de 60%, des dévers de 30%, un obstacle vertical de 1 mètre et une tranchée ouverte de 2,80m. Amphibie jusqu'à une profondeur de 4,10m avec Schnorchel il peut passer une coupure humide de 1,20m sans la moindre préparation. La protection offerte à l'équipage est parfaitement dans les standards actuels : -Blindage modulaire en matériaux composites -Protection NBC intégrale -Détecteurs d'alerte Laser -Soute à munitions séparée de l'équipage et garnie de "panneaux fusibles" qui dirigent l'explosion éventuelle de ces dernières sur le dessus -Système d'extinction automatique des incendies de facture locale -Capacité accrue en matière de manoeuvrabilité : Freinage, accélération et virages afin de leurrer les tirs ennemis. Un effort sérieux a été consenti quand à la vélocité de l'Altay. Son canon est apte au tir en marche sur cible mobile et l'équipage possède aussi la capacité "chasseur/tueur". Il peut combattre dans une atmosphère de guerre électronique totale, et ce de jour comme de nuit. A l'arrêt un groupe auxiliaire assure l'alimentation des fonctions essentielles du véhicule (en particulier la climatisation installée de série) et peut même recharger les batteries. En plus du canon de 120mm à âme lisse l'Altay dispose d'une mitrailleuse MG3 coaxiale de 7,62mm et d'une autre de 12,7mm en superstructure et téléopérée depuis l'intérieur. 16 lance-grenades fumigènes sont installés sur la tourelle. Otokar projette l'éventuelle installation d'un groupe motopropulseur additionnel électrique afin d'améliorer les capacités furtives du char. Les prototypes (au nombre de 4) sont passés aux essais intensifs dès octobre 2012, ces derniers se sont terminés en juillet 2013. Les autorités viennent de donner leur accord pour la mise en production des 250 Altay de la première tranche. Les 4 tranches prévues s'échelonneront au moins jusqu'en 2018 avec la livraison du 1000ème engin commandé. Ils viendront soutenir les Leopard 2A4 des premières lignes, relégueront les M60T et Leopard 1 dans les réserves et permettront aux... 1300 M48 Patton antédiluviens que la Turquie aligne encore de partir à la retraite ! Il faut dire qu'avec 62 ans de moyenne d'âge il est "plus que temps"... Plus vraiment crédible sur le terrain le M48... Même avec un canon de 105mm. Proposé à 5,5 millions de Dollars US il commence à intéresser de nombreuses nations, trois ayant déjà fait part d'une intention sérieuse d'acquisition : -L'Arabie-Saoudite (ultimes négociations et signature du contrat en cours...) -L'Azerbaïdjan -La Colombie De nombreux pays d'Asie centrale devraient aussi se décider à court terme. Certes moins sophistiqué que son grand cousin le K2 (mais aussi bien moins cher !) ce char Turc offre une excellente alternative à certaines propositions occidentales concernant des chars d'occasion reconditionnés (Abrams, Leclerc, Leo'2...) Un Challenger de grande valeur sur le marché international. L'Altay est l'un des seuls chars actuels à faire d'ailleurs l'objet de possibilités de débouchés sérieux à l'exportation. Belle vidéo publicitaire du char : Présentation officielle de l'Altay fin 2012 : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
the-Mad-Hatter 29 août 2013 Signaler Partager 29 août 2013 Pierleo, pas tt à fait d'accord à propos des E-100 et alii.... Bon avec 1 proto pas terminé pour l'un et 9 caisses assemblées pour deux engins complètement finis pour le Maus, difficile de faire un retex sérieux des capacités des engins au combat..... Mais en se replaçant un tantinet dans le contexte et en comparant avec ce qui a été essayé "ailleurs"...... 1/ quand les machins sont pensés sinon conçus, l'Allemagne a encore la main tant tactiquement que stratégiquement ; donc elle cherche encore des machines aptes à CONQUERIR terrain et positions sous un feu dense et de plus en plus efficace et précis.... ergo le Front de l Est.... on peut pas dire que le Sherman ou les pièces anti chars US ait constitué des ref pour les ingés et tacticiens teutons en matière d'opposition ballistique.... 2/ pour se "cogner" donc les défenses Russes et les forcer comme le Tiger I était chargé de la faire à son origine, pas d'autres soluces en tenant compte des moyens de l'époque que d'accumuler de la ferraille un peu partout et surtout sur l'arc frontal... ça donnera d'ailleurs l'imperçable T II (c à d : pas de T II perdu au combat en frontal)..... 3/ forcément, plus de blindage, ça fait s'envoler le devis de poids... Il était prévu que le Maybach du panther/Tiger II passe à 900 cv à la génération suivant ce qui aurait facilité un peu la mobilité des engins par rapport aux 700 cv antérieurs ... Ceci dit, QUI dans le camp allié pond un moulin terrestre donnant plus de 600 cv???? cela étant : 4/ l'idée tient toujours le coup en cas de défensive - donc post Koursk - puisque, sur le front de l Est d'abord et surtout il s'agit de "taper loin" avec 8.8 ou 7.5 pour "user" les pointes blindées sov' et d'encaisser mieux et d'avantage aux distances usuelles de combat... Le débarquement change la donne stratégique - heureusement - mais pas tactique puisque la plupart des Sherman ne sont pas considèrés comme un "gêne"... Ce qui est vrai "mano à mano" mais absurde compte tenu des ratios de production .... Mais l'idée allemande est et restera que la supériorité qualitative/technologique devrait permettre de compenser l'infériorité numérique ... surtout - again - face aux T34 et à leurs cousins.... 5/ il n'y a pas d'autre solution technologique à l'époque donc pour faire "mieux".... et ça n'est donc pas complètement absurde... Le seul engin teuton suceptible de grande série étant le Pz IV qui, vu la date de sa conception, ne doit plus sa place sur le champ de bataille qu'à sa pièce de 7.5, l'entrainement des équipages et le nombre insuffisant de Panther.... Pour le reste il est obsolete et en fin de vie.... 6/ je crois me rappeler que les tentatives alliées en matière de "lourds" ont déjà été chroniquées sur ce topic ; si tu regardes les données et que tu compares, les teutonneries ne sont pas si ridicules .... les Maus a même l'air sobre à côté du Tortoise brit'!!!!!!! alors que près de 100 tonnes les séparent!!!! 7/ vu la situation l'Allemagne n'avait guère d'autres choix ... en plus c'était sans doute mieux aussi de plancher sur les Entwicklungswagen dans un bureau d'étude que d'être versé dans la Volksturm..... 8/ après, il ne suffit pas d'avoir le meilleur char ou le plus solide ; il faut en avoir une quantité raisonnable .. sinon, Tsahal se contenterait de 80 Merkavas ; ce qui est loin d'être le cas ...... 9/ après, ça nous emmènerait trop loin ; mais l'Allemagne, stratégiquement, a perdu la guerre le 22/06/40.... un an avant le début de Barbarossa.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pas471gx 29 août 2013 Signaler Partager 29 août 2013 Encore une belle note sur un blindé récent. Merci. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
hansi68730 29 août 2013 Signaler Partager 29 août 2013 Encore une belle note sur un blindé récent. Merci. Exact. Une bonne présentation, claire nette et précise, pour un bel engin qui a la chance d'être produit en série et qui sera exporté avec succès un peu partout. Merci Tonton Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 29 août 2013 Signaler Partager 29 août 2013 @The Mad Je rejoins le débat. Je pense qu'il aurait été bien plus utiles aux Allemands de produire beaucoup plus de PIV que des Tigres II par exemple. Le P4 est plus facile à produire en grande quantité que le T2. A l'époque c'était l'avis de Gudérian.......vers 1944. Les Tigres et Panther étaient utilisés en bataillon lourd avec les P4. Les premiers étaient puissant mais trop fragile, sans parler de la pénurie pour former un équipage apte à ces blindés lourds. Avoir plus de P4 aurait amélioré les choses, surtout à l'Est. Un chars de 100 tonnes n'offre aucun intérêt stratégiquement, si se n'est un énorme machin sur le champs de bataille.....une belle cible pour l'aviation et l'artillerie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
the-Mad-Hatter 30 août 2013 Signaler Partager 30 août 2013 La prod que Guderian veut surtout voir gonflée en fin de guerre concernant le P IV est celle des versions Stug et Pzjaeger qui sont, à poids quasi égal, proportionnellement mieux blindées que le P IV originel et tout aussi sinon plus efficaces au combat avec le 7.5 "de base" ou celui du Panther pour la version "/70"..... le p IV aurait surtout été plus utile à l Ouest où la différence de niveau avec le Sherman aurait été moins violente tandis qu'à l Est, même à longue distance - ce que le théâtre Ouest ne favorise pas vraiment - sa cuirasse est définitivement indigente versus un T34-85 par exemple... Le T II se justifie parce qu avec son prédécesseur il est le seul à pouvoir embarquer le 8.8 alors qu'avec le 7.5 apparu sur la version F2, le Pz IV est "au taquet" et ne peut plus évoluer y compris pour son armement.... même en ne tenant pas compte des dégâts infligés par les bombardements alliés aux usines et surtout au réseau de transports sous-traitants/fabricants, la "Grande Allemagne" n'a tout simplement PAS la capacité industrielle nécessaire pour fournir TROIS fronts concurremment... Le théâtre le mieux adapté au P IV restant, à mon avis, l'Italie avec ses rares routes riquiqui et ses compartiments de combats format mouchoir de poche.... c'est la capacité à monter encore d'avantage la cadence de sortie du Panther qui a surtout fait défaut.... Le P IV à la conception plus ancienne et moins rationnalisée côté gamme de prod et usinages/assemblages ne sort guère plus vite des chaînes..... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
flyinngpat 30 août 2013 Signaler Partager 30 août 2013 Exact. Une bonne présentation, claire nette et précise, pour un bel engin qui a la chance d'être produit en série et qui sera exporté avec succès un peu partout. Merci Tonton Je plussois ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §adj582lc 30 août 2013 Signaler Partager 30 août 2013 Les chars ultra-lourds suscitent décidément beaucoup de commentaires intéressants, tant ces chars sont fascinants. On a d'ailleurs parlé, à propos des chars allemands et russes de cette époque, de "gigantisme pathologique" dans la mesure où il étaient le reflet des obsessions des deux grands malades qu'étaient Hitler et Staline. C'est peut-être plutôt du côté de la psychologie qu'il faut donc chercher l'explication de la présence de ce type de char car, chacun l'aura remarqué, aucun militaire sérieux n'y croyait puisque, d'un point de vue tactique, rien n'en justifiait l'utilisation. Et puis, on pouvait retrouver la même démesure dans l'architecture inspirée par les deux cinglés en question ( comme le projet "Germania" cher à Hitler). Bon, bref, j'arrête parce que j'ai une question à poser : au fond, qu'est-ce qu'un char fiable ? Si je cite le maître de ces lieux ( Jenssens) à propos du T35 : "Non parce qu'il ne faut pas trop compter se déplacer avec le T-35, car le moteur ne dépasse toujours pas les 50 heures de fonctionnement (il pisse l'huile de partout...) et aucune boite de vitesses n'a dépassée les 60km avant de tomber en panne." On a là des données fort intéressantes, rappelant que le blindage et l'armement ne font pas tout et qu'un char comme le Tigre II (pourtant bien plus redoutable que le T35) pouvait être plombé et rendu inefficace par des problèmes mécaniques sans fin (embrayage, moteur, consommation de carburant…). Il faut en effet pouvoir comparer. Autre exemple : j'ai lu quelque part que les chenilles des Sherman pouvaient durer 5000 km, tandis que celles du Panther ne dépassaient pas le millier ? Alors, de nos jours, qu'est-ce qu'un char fiable ? Quelle est la durée de vie d'un moteur d"Abrams , d'un embrayage de Leclerc ou de l'électronique d'un char russe ? Quelqu'un a t-il des infos sur cela ? Merci à tous, et encore bravo à Jenssens pour ses articles Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
zygomard 30 août 2013 Signaler Partager 30 août 2013 j'ai retrouvé cela: https://www.youtube.com/watch?v=DTM5Ibpeiew&hd=1 a voir ou à revoir toujours un bon topic ici Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 31 août 2013 Auteur Signaler Partager 31 août 2013 Bon, bref, j'arrête parce que j'ai une question à poser : au fond, qu'est-ce qu'un char fiable ? Alors, de nos jours, qu'est-ce qu'un char fiable ? Quelle est la durée de vie d'un moteur d"Abrams , d'un embrayage de Leclerc ou de l'électronique d'un char russe ? Pour moi un char fiable c'est l'engin qui réunit le meilleur compromis entre la puissance de feu (son efficacité au combat), son endurance (sa fiabilité mécanique mais aussi et surtout l'ergonomie interne) ses performances (puissance moteur et capacités de franchissement) et sa protection (blindage). Pour l'embrayage du Leclerc ne t'inquiètes pas trop : La boite est automatique... L'Abrams n'a pas grand'chose à craindre pour sa turbine tant que les filtres sont efficaces, la bestiole ne supportant pas la moindre impureté dans ses injecteurs... Quand à l'électronique d'un char Russe, euuuhhh... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
the-Mad-Hatter 31 août 2013 Signaler Partager 31 août 2013 Bien résumé ; ceci dit dans la mesure où Thalès vend de l'électronique embarquée pour les Su27/35 (entre autres pour le second radar en pointe arrière) , il doit certainement y avoir l'équivalent pour les MBT russes - soit par cheux nous, soit par la concurrence - ..... le format de leurs engins n'ayant pas vraiment changé ; l'ergonomie interne doit par contre toujours être un réel plaisir...... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Nik017Hy 31 août 2013 Signaler Partager 31 août 2013 9/ après, ça nous emmènerait trop loin ; mais l'Allemagne, stratégiquement, a perdu la guerre le 22/06/40.... un an avant le début de Barbarossa.... Ah ? Pourrais-tu développer ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
zygomard 31 août 2013 Signaler Partager 31 août 2013 Ah ? Pourrais-tu développer ? je pense qu'il veut dire qu'après l'armistice faite avec la France, le IIIè reich est dans l'euphorie et se prendra pour un peuple invincible, tacler la France c'est pas tout les jours qu'on puisse y arriver il resterons donc ensuite sur l'outillage de guerre sans chercher à développer plus avant pour les guerres futures, là, on cause de la guerre blindée mais du coté de l'aviation, c'est encore plus criant puisque l'avion à réaction aurait pu être mis en ligne avec trois ans d'avance!! puis ensuite les erreurs d'amateurs feront le reste Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
the-Mad-Hatter 31 août 2013 Signaler Partager 31 août 2013 à Nikk et Zygo : pour faire TRES court parce que l'histoire WW II n'est pas l'objet du topic après tout, il y a effectivement le "melon" monumental chopé par Adolf après la réussite de la Campagne de France ; l'endormissement sur les lauriers de la victoire et "les yeux plus gros que le ventre" qui vont suivre.... mais ce que je voulais dire avec la date du 22/06, surtout, c'est que RIEN n'avait été planifié au niveau de l'OKW en cas de réussite du Plan Jaune.... Les Allemands se sont donc retrouvés au bord de la Manche et en possession de ports français non détruits face à une GB quasi dépourvue de moyens terrestres (z-ont quand même ressortis de vieilles pièces 14/18 des musées pour faire nombre à l'époque, les Brits) et sans doute incapable de couvrir efficacement sa marine face à la Luftwaffe en cas de tentative de franchissement du Channel... Faut pas oublier que les nazis ont deux mois auparavant mené des opérations navales pour s'emparer de la Norvège qui est plus loin d'eux que la GB ne l'est de Calais.... le franchissement dans la foulée aurait mis la GB dans une sale situation.... Acculé en Ecosse ou réfugié dans l'Empire, Churchill n'aurait certainement pas laissé tomber l'affaire pour autant ; mais quid de l'attitude des States en 12/41 dans ce cas de figure et surtout quid du sort de l'URSS sans ravitaillement allié??? - elle en a quand même beaucoup dépendu pour pas mal de fournitures -..... L'Allemagne n'aurait sans doute pas enlevé le morceau à la fin ; mais la guerre aurait sans doute duré beaucoup plus longtemps hélas... ça pardonne pas le manque de visions stratégique ou à long terme dans un conflit ; ça se vérifie encore à présent... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 31 août 2013 Signaler Partager 31 août 2013 En effet.... Hitler aurait du continuer son offensive sur la GB, l'aviation anglaise n'en pouvait plus. Il aurait réussi son débarquement. Au lieu de ça, il est allé envahir, facilement , les Balkans en vu de s'emparer de la Russie. Sur deux fronts, c'était voué à l'échec, surtout au vus des décisions prises durant cette guerre en Europe par adolf. Si il avait patienté, il aurait mit au point plus rapidement de nouvelles armes.........un dictateur restera un dictateur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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