pierleo 0 Posté(e) le 28 décembre 2013 Partager Posté(e) le 28 décembre 2013 Zigomard, je suppose que tu utilise un traducteur style Wiki, parce-que à certains moment même en relisant plusieurs fois les phrases, ça reste difficile à comprendre. Par exemple le Geshend russe avec un moteur crédité de 199 ch qui n'arrive pas à s'envoler, c'est surprenant. Bon d'accord tout le monde ne parle pas le russe, le chinois, l'hébreu ou le "bantou ancien" Lien à poster Partager sur d’autres sites
zygomard 132 Posté(e) le 29 décembre 2013 Auteur Partager Posté(e) le 29 décembre 2013 Hargrave L'inventeur du cerf volant?? Tu parles d'un projet d'avions là? Les cerfs volants remontent à des temps immémoriaux.... Quant à Pompéien Piraud....un prénom pareil fallait oser!!! La plupart de ces projets sont resté à l'état de dessin sur un papier...... Beaucoup reprennent les idées de Léonard de Vinci.... oui, ça, quand je l'ai lu, je l'ai laissé, c'est tellement gros par contre, si au départ les idées de vinci peuvent servir de lignes de travail, on voit bien que la recherche des mouvements des oiseaux est primordial pour tout le monde. suffit de voir l'albatros de Le Bris, la recherche de la portance touche au but, ils ont compris que soit la forme d'aile, soit la quantité, amène à la sustentation, ils ont compris aussi que le gauchissement de l'aile permet de donner un semblant de direction mais manque encore une véritablement queue. la recherche pour alléger les engins continue, sur l'armature, le toile mais aussi le moyen de locomotion (chaudière). Lien à poster Partager sur d’autres sites
zygomard 132 Posté(e) le 29 décembre 2013 Auteur Partager Posté(e) le 29 décembre 2013 Zigomard, je suppose que tu utilise un traducteur style Wiki, parce-que à certains moment même en relisant plusieurs fois les phrases, ça reste difficile à comprendre. Par exemple le Geshend russe avec un moteur crédité de 199 ch qui n'arrive pas à s'envoler, c'est surprenant. Bon d'accord tout le monde ne parle pas le russe, le chinois, l'hébreu ou le "bantou ancien" oui, c'est là que je me bats le plus, un exemple: Аппарат Ф. Р. Гешвенда - это по существу реактивный самолет. Как видно из проекта, аппарат должен был иметь крыло малого удлинения, корпус, заостренный спереди и тупой сзади, котел в его передней части (для центровки), четырехместную кабину, рули и колесное шасси. Площадь крыла 18м2, тяга создавалась в результате реакции струи пара, выходящего с большой скоростью из отверстия трубы и проходящего через ряд конических сопел постепенно возрастающего диаметра для "подхватывания" окружающего воздуха. Ф. Р. Гешвенд считал, что мощность его двигателя достигнет 199 л. с. comme on voit, le 199 est bien noté, j'ai lancé mais pensant plutôt 19cv, je vais faire des vérifications tout à l'heure: ce que j'ai trouvé: http://translate.google.fr/tra [...] r:official et là surtout, une meilleur explication sauf que la traduction est aussi difficile, en fin de page, on a même la réponse sur ses 199 ch et par delà ça, je comprend mieux les écrits de Von Braun et Heinkel http://airliner.narod.ru/1project/geshvend.htm la meilleur source :V.Shavrov, histoire de la construction aéronautique en URSS jusqu'en 1938 je vais rire quand je vais atteindre le japonais Lien à poster Partager sur d’autres sites
zygomard 132 Posté(e) le 29 décembre 2013 Auteur Partager Posté(e) le 29 décembre 2013 troisième épisode et on commence par celui qui aura beaucoup pour le plus lourd que l'air Lilienthal Pays: Allemagne Année: 1891 Planeur Il effectua entre 1891 et 1896 deux mille vols planés attestés depuis une colline artificielle à proximité de Berlin. Il construisit 16 machines, à faible allongement, qui étaient plus proches des deltaplanes pendulaires de notre époque que du planeur de performance. La voilure des planeurs était réalisée à partir d'une structure en bois de saule entoilée de coton. La surface portante variait de 10 à 20 m2. En se lançant du haut d'une colline haute d'environ vingt mètres, il pouvait planer jusqu'à 300 mètres dans les meilleures conditions. Le contrôle de la machine se faisait par des déplacements du corps comme pour les deltaplanes pendulaires contemporains. Sous l'effet d'une rafale, il fit une chute fatale le 9 août 1896 ; avant de mourir, il déclara : « des sacrifices doivent être faits ». L'idée de créer un deltaplane aux ailes à formes arrondies lui vint en premier lieu de cigognes qu'il observa sur un toit ; il développa cette idée au fur et à mesure de ses propres essais, le premier ayant été réalisé avec des formes plates dont l'effet fut peu convaincant. http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/27/PlaneurLilienthal1.jpg/220px-PlaneurLilienthal1.jpg http://bits.wikimedia.org/static-1.23wmf7/skins/common/images/magnify-clip.pngPremier planeur à équipage humain Jusqu'à son décès en 1896, il avait expérimenté lui-même en vol les machines qu'il avait construites. Le premier planeur au monde réussissant à supporter le poids d'un homme fit un vol de 25 m ; cette machine avait été mise au point pendant des essais à Derwitz/Krilow (Brandebourg). tout est là, on a la voilure et la portance et là forme parfaite pour l'époque, la rigidité de l'aile, la queue est quasi parfaite et donne en stabilité http://translate.google.fr/tra [...] r:official Ninomiya Pays: Japon Année: 1891 concept avion Cette maquette d'un avion illustre le concept moderne tel qu'il est envisagé en 1891 par Kazuhachi Ninomiya. Ce modèle de caoutchouc alimenté volé 10m, mais les autorités japonaises n'ont pas été impressionnés par cette preuve de concept de vol. [h5]Deux des modèles de bande alimenté en caoutchouc de Ninomiya.[/h5] Liwentaal Pays: Royaume-Uni Année: 1894 Planeur Planeur Liwentaal. Vue d'artiste de la machine de 1894. Maxim Pays: Royaume-Uni Année: 1894 chariot à vapeur tiens, un Monsieur que l'on connait déjà pour un autre engin de mort Massif banc d'essai Hiram Maxim sur sa piste dans le parc de Baldwyn, Kent, Angleterre, en 1894, peu de temps avant son test le 31 Juillet, quand il se libère de ses rails de retenue et a été endommagé dans l'accident qui a suivi. Maxim. L'énorme biplan à vapeur qui a décollé les rails de départ mais s'est empêtré avec les rails de retenue supérieure et a été gravement endommagé au parc de Baldwyn, Kent en Juillet 1895. le maxim après accident Tsiolkovski Pays: Russie Année: 1894 avion avion de projet Tsiolkovski. Pilcher Pays: Royaume-Uni Année: 1895 Planeur Planeur Pilcher Bat. La première version de 1895 construit et testé près de Glasgow. planeur de plus en plus moderne Chanute Page: USA Année: 1896 Planeur Le multiplan d'Octave Chanute deltaplane, testé dans les dunes de sable de l'Indiana en 1896, a été testé dans un assortiment de configurations avant sa fin sous cette forme, comme un quadriplane avec une petite surface supérieure central et d'un stabilisateur de monoplan. Chanute, Herring Page: USA Année: 1896 Planeur Chanute et Herring ont atteint leur plus grand succès avec ce biplan, on voit ici avec « rideaux latéraux » entre les ailes supérieures et inférieures qui ont été rapidement éliminés. Contribution la plus importante de Chanute a été l'introduction de fil de contreventement repose sur la botte de Pratt l'ingénieur civil, utilisé dans la construction de ponts. Thane Lotnia Pays: Pologne Année: 1896 Planeur au tour de la Pologne Ader Pays: France Année: 1897 avion un vol ou un bond? Moteur à vapeur Ader de 30 ch destiné au deuxième exemplaire « Zephir » de son avion. 37 kg nu mais 134 kg avec les accessoires. et c'est aussi l'inventeur de moteurs à essence V2, V4, V8 dont il mettra dans sa propre voiture de sa fabrication (automobile ADER) un tournant pourtant, l'armée est maintenant sur le coup et puis, depuis 1886, le moteur à 4 temps tourne grâce à Daimler amusant: http://ecole.fenelon.cm2.over- [...] 78449.html Gallauder Page: USA Année: 1897 Planeur Un planeur bi-flotteur construit par le Gallaudet américain en 1897. La société de Gllllaudet a finalement construire hydravions pour la marine américaine. Herring Page: USA Année: 1897 avion motorisé [h5] En 1897, Auguste Herring - co-inventeur de la Chanute - Herring Planeur - a tenté de voler une version motorisée de l'avion à St. Joseph, Michigan. Le moteur à air comprimé (3 à4 cv) pourrait se maintenir en vol; meilleurs sauts ne sont pas plus que 50 à 75 pieds (15 à 23 mètres). Il n'avait aucun moyen de contrôle de l'aéronef autre que de déplacer le poids de son corps. [/h5] Pilcher Pays: Royaume-Uni Année: 1897 Planeur encore lui, il ne lâche, son entêtement permettra de perfectionner les méthodes de montage des ailes Baden Powell Pays: Royaume-Uni Année: 1898 Planeur Major B. Baden-Powell faisant un glisser sur l'eau au Crystal Palace. Chutes d'eau existants ont été jugés inaptes, et une mise en scène particulière a été érigé. Ferber Pays: France Année: 1899 Planeur Le planeur Ferber n ° 3. l'aviation française va devoir beaucoup à cet homme, j'espère trouver du temps pour faire un reportage sur lui car, c'est le premier qui a vraiment pensé au potentiel militaire qu'un plus lourd que l'air envisagerait en attendant, c'est pas terrible Pilcher Pays: Royaume-Uni Année: 1899 Planeur Le multiplan Pilcher n'était pas terminé, mais cet impression des artistes est basé sur les dessins survivants Blériot Pays: France Année: 1900 ornithoptère un nouveau venu dans la partie Wright Page: USA Année: 1900 Planeur 1900 planeur de Wright piloté comme un cerf-volant à Kitty Hawk. fin de cet épisode (3/4) Lien à poster Partager sur d’autres sites
juluch 3 Posté(e) le 29 décembre 2013 Partager Posté(e) le 29 décembre 2013 Le texte pour l'invention de Chanute et Herring est compliquée à comprendre...... Mais bon l'essentiel est compréhensible, faut savoir vu l'age des concepteurs, se furent des volontaires qui ont fait les tests Un petit lien que tu dois connaitre mais vachement intéressant et assez détaillé http://invention.psychology.msstate.edu/inventors/i/Chanute/Chanute.html Lien à poster Partager sur d’autres sites
zygomard 132 Posté(e) le 29 décembre 2013 Auteur Partager Posté(e) le 29 décembre 2013 Le texte pour l'invention de Chanute et Herring est compliquée à comprendre...... Mais bon l'essentiel est compréhensible, faut savoir vu l'age des concepteurs, se furent des volontaires qui ont fait les tests Un petit lien que tu dois connaitre mais vachement intéressant et assez détaillé http://invention.psychology.msstate.edu/inventors/i/Chanute/Chanute.html oui, pas vraiment facile pour les traductions et comme plus je sais pas trop l'anglais, c'est pas la joie mais cela va être facile à partir de maintenant car on trouve plus facilement sur le web, les hommes et leurs tentatives j'avais aussi noté le site sur un énorme bloc-note il y a quelques mois, mais en ce moment, j'ai peut être un peu trop de données justement c'est vrai que cela serait bien qu'on se penche un peu plus sur chanute comme sur ferber justement, on loupe de grands hommes par manque de connaissance alors qu'à l'époque tout ce savait par la revue l'Aéronaute comme vous avez vu, on est prêt du but, ça vole, ça monte, ça descend, ça vire encore difficilement, il y a de la stabilité, les matériaux sont là mais le traction vers l'avant sans planer, pas encore! Lien à poster Partager sur d’autres sites
pierleo 0 Posté(e) le 29 décembre 2013 Partager Posté(e) le 29 décembre 2013 Il est évident qu'il manquait encore un moteur relativement compact, léger et suffisamment puissant. A ce propos j'ai repensé au post sur le Geshend et j'imagine que la puissance devait être de 19,9 ch avec une virgule oubliée. Tu as un clavier spécial pour reproduire un texte en alphabet cyrillique Lien à poster Partager sur d’autres sites
zygomard 132 Posté(e) le 30 décembre 2013 Auteur Partager Posté(e) le 30 décembre 2013 non, pas de clavier cyrillique mais un site russe le complet que j'ai jamais vu, il me sert de table de travail pour aller voir d'autres sites, je fouille aussi mes livres pour 19.9ch, je pense que tu as raison je termine le dernier épisode, pour le moment, on vole, on plane plutôt, Lilientaal a été pour beaucoup dans les avancées et faut surtout pas oublié Chanute, ce Monsieur cache rien et publie tout à travers le monde, en langue française comme en langue anglaise et cela va beaucoup servir dans la réussite du premier véritable vol Oui, il manque un moteur léger, nous sommes en 1900, tout le monde croit en tout, le monde entier est en lice. Kress Pays: Autriche-hongrie Année: 1901 bateau volant (terme de chanute) Octobre 1901, autrichien Wilhelm Kress commence les essais avec son tandem hydravion à trois ailes. Elle a finalement atteint le premier saut de l'eau avant de chavirer. Equipé d'une 30hp (22.4kW) du moteur Daimler, c'est la première tentative jamais piloté d'utiliser un moteur à combustion interne à essence. Ferber n°5 wright Pays: France Année: 1902 Planeur Octave Chanute, français émigré aux États-Unis, qui avait conseillé les frères Wright sur l'aérodynamique des plus lourds que l'air, contacté par Ferber en 1901, lui prodigua des conseils similaires. Tenant compte de ses indications, il construisit son cinquième appareil biplan pesant 50 kg pour une envergure de 9,50 m et 33 m2 de surface. Au premier essai à Beuil (Alpes-Maritimes) en 1902, il parcourut 25 mètres puis 50 au deuxième. Les vols se succédèrent ensuite mais il pressentit la nécessité d'un moteur pour voler plus loin. Pour pallier le manque de puissance des moteurs dont il pouvait disposer, il mit au point une grue de lancement de 18 m de hauteur qu'il appela aérodrome , malheureusement peu efficace. Villard Pays: France Année: 1902 Hélicoptère Villard est né à Torteron, France, le 14 Août 1867. Il a travaillé pour la Société AVIA, qui représentait la société française Astra en Belgique. Il a construit son premier hélicoptère en Belgique. Il a été testé à Etterbeek en Février 1902, sans grand succès. Son deuxième hélicoptère, "Ornis 2," a été testé à Berchem Sainte-Agathe en Juin 28, 1914 devant une commission du War Office de l'Angleterre. Il est celui qui est illustré ci-dessus. Avec le soutien financier du roi Albert Ier de Belgique, il a construit son troisième hélicoptère, le "Ornis 3," dans une salle mise à sa disposition par le roi. Il était situé à proximité de la Villa royale du Roi Albert Ier à Ostende. Cependant, le déclenchement de la Première Guerre mondiale l'a empêché de terminer son projet et il a rapidement rejoint l'armée française. Il a été tué sur le champ de bataille pendant la Première Guerre mondiale le 29 Septembre 1916. Langley Page: ASIS Année: 1903 avion le plus simple est de lire ce site http://translate.google.fr/tra [...] r:official Levavasseur Pays: France Année: 1903 structure Ingénieur et artiste (école des Beaux-Arts), Levavasseur est l'un des pionniers de la construction aéronautique, avec les célèbres moteurs Antoinette — prénom de la fille de J. Gastambide, commanditaire de l'entreprise. Avant le moteur rotatif Gnome, les premiers avions français (Voisin, Blériot, Farman) sont propulsés par un moteur Antoinette. À Villotran, dans l'Oise, puis à Puteaux (pour la Société Antoinette), Levavasseur exécute aussi des monoplans. Maruoka Pays: Japon Année: 1903 Hélicoptère Maruoka Katsura (1878-1919), construit un hélicoptère à propulsion humaine, Wright frères Page: USA Année: 1903 flyer Après l'Avion naît l'Aviation. Même si le premier envol d'un appareil motorisé peut-être attribué à Clément Ader, nul doute que les premiers vols véritablement contrôlés et prolongés ont été réalisés par Wilbur et Orville Wright, deux jeunes américains dont le nom est à jamais lié à l'Histoire de l'Aéronautique. Aucun moteur existant ne correspond aux attentes des frères Wright, ceux destinés à l'industrie aéronautique étant bien trop lourds pour l'usage souhaité. Les Wright en font alors réaliser un à leur convenance par Charlie Taylor. Ce moteur, d'un poids de 62 kg, délivre une puissance d'environ 12 ch. La transmission vers les deux hélices bipales en bois est assurées par deux chaînes de bicyclette. L'appareil, baptisé « Flyer », est à l'instar des planeurs précédents, un biplan entoilé à plan canard. Le pilote, allongé sur l'aile inférieure, contrôle l'inclinaison et la direction par un système de gauchissement des ailes, couplé à la gouverne de direction, et par un léger déplacement latéral du passager. L'avion est installé sur un rail de 18 mètres placé face au vent. Le Flyer est près à voler le 14 décembre 1903. Wilbur est le premier à effectuer une tentative mais ne parvient pas à maîtriser le décollage de son Flyer qui chute après moins de trois secondes et est endommagé. Le 17 décembre 1903, Orville Wright effectue le premier vol contrôlé de l'Histoire, sur une distance de 36 mètres parcourus en 12 secondes. on vient bien ici le petit moteur Les Wright voie à de nombreux principes et les techniques de l'aéronautique moderne, tels que l'utilisation d'une soufflerie et des essais en vol comme des outils de conception de base. Leur accomplissement séminal englobait non seulement le premier vol réussi d'un avion, mais aussi la réalisation tout aussi important de mettre en place les bases de l'ingénierie aéronautique. Episode 4 terminé prochain thème, de 1903 à 1914, l'évolution de l'avion jusqu'aux graves événements, pendant cette période, les évolutions vont être nombreuses, les armées de toutes les nations industrielles vont emparés de la nouvelle invention, des hommes vont émergés, des pilotes, des constructeurs, des militaires, des politiques etc.. ne pas oublié, à l'époque, tout est communiqué à tout le monde et cela va être l'accélérateur qui mènera à l'avion "moderne" de la grande guerre je ne mettrai pas tout les avions ni tout les constructeurs, ils sont terriblement nombreux, à voir donc... Lien à poster Partager sur d’autres sites
juluch 3 Posté(e) le 30 décembre 2013 Partager Posté(e) le 30 décembre 2013 La technique est de plus en plus sérieuse et sophistiquée.... Lien à poster Partager sur d’autres sites
pierleo 0 Posté(e) le 30 décembre 2013 Partager Posté(e) le 30 décembre 2013 Simple remarque, si j'ai demandé si tu avais un clavier en cyrillique c'est que sur mon écran le texte parait être écrit et non pas reproduit comme une photo ou une numérisation. Pour l'aviation, effectivement on voit que ça s'accélère avec le développement des moteurs. Lien à poster Partager sur d’autres sites
zygomard 132 Posté(e) le 31 décembre 2013 Auteur Partager Posté(e) le 31 décembre 2013 tu crois pas si bien dire: 1902, naissance du 6 cylindres 1903, c'est le V8 de clément Ader, il va juste falloir qu'il soit plus compact reste à transformer cela en moteur d'avion Lien à poster Partager sur d’autres sites
zygomard 132 Posté(e) le 1 janvier 2014 Auteur Partager Posté(e) le 1 janvier 2014 BONNE ANNEE A TOUS [*n] Lien à poster Partager sur d’autres sites
picpat54 6 Posté(e) le 1 janvier 2014 Partager Posté(e) le 1 janvier 2014 tous mes voeux pour cette nouvelle année Lien à poster Partager sur d’autres sites
zygomard 132 Posté(e) le 1 janvier 2014 Auteur Partager Posté(e) le 1 janvier 2014 avant de nous dirigé vers les avions de 1903 à 1914 dont je ferai un survol non par les avions, impossible car pendant cette période, plus de 400 seront inventés, je vous ferai un étalage de ses inventeurs oubliés, les précurseurs qui feront énormément pour l'aviation, tel Chanuque et surtout Ferber . puis, on causera de ses constructeurs qui mèneront l'aviation à ce qu'elle est aujourd’hui (si vous voulez faire un sujet: breguet, aviatic, blériot, farman, déperdussin, taube etc... je continuerai d'autres sujets en même temps tel que les témoignages et les grands reportages, surtout le témoignages qui sont terriblement captivant Lien à poster Partager sur d’autres sites
hansi68730 12 Posté(e) le 1 janvier 2014 Partager Posté(e) le 1 janvier 2014 BONNE ANNEE A TOUS [*n] Oui bonne année à tous et toutes. 1914 - 2014 ça y un siècle est révolu, merci d'avoir ouvert ce site, j'y passe pas mal de temps. Incroyable les progrès réalisés en cette "courte" période. Que diront ils en 2114? C'est parti comme en 14! Lien à poster Partager sur d’autres sites
juluch 3 Posté(e) le 1 janvier 2014 Partager Posté(e) le 1 janvier 2014 Et longue vie au topic!!!!! Lien à poster Partager sur d’autres sites
zygomard 132 Posté(e) le 1 janvier 2014 Auteur Partager Posté(e) le 1 janvier 2014 EN COURS DE MONTAGE REPORTAGE: vers l'aviation de 1914 Alfred "ritter" de pischof et ses nombreuses contributions Alfred Ritter von Pischoff est né en 1882 à Vienne en Autriche, de parents D'origines russes et autrichiennes et des attaches en France le feront franchir allègrement les frontières tout au long de sa courte vie et acquérir trois nationalités: autrichienne, russe et française. Il entreprend des études techniques à Paris, en 1902 et entre à l'École spéciale des Travaux Publics. En 1905 il assiste à une conférence sur l’aviation naissante qui le passionne et devient le visiteur assidu des ateliers des frères Voisin,constructeurs d‘automobiles et d’avions : « lui aussi construira des avions !! ». Il se mariera deux fois et aura cinq enfants. il réalise en 1906 des vols planés sur les buttes de Palaiseau. 1907, il a compris que le moteur doit être le plus léger possible, Alfred de Pischoff cherchait un ingénieur de génie, il l'a trouvé en la personne d'Alexandre Anzani. Ce motoriste milanais passionné de courses cyclistes a conçu un moteur très léger de 25 CV, 3 cylindres en éventail et refroidi par air. L'aviateur français a été immédiatement séduit et l'a monté sur son biplan, avec, pour la première fois, une hélice en bois fabriquée par Lucien Chauvière.Jusqu'à présent, elles étaient en métal. En 1907, il crée ainsi son premier avion le "de Pischoff n°1" surnommé "le vol au vent". L'avion de De Pischoff présente une autre particularité, il n'a pas de fuselage ni de plan porteur avant adopté par les frères Wright. La cellule est à plans inégaux. Le plan inférieur est divisé en deux, pour porter à l'avant le moteur et le pilote assis sur une sangle. Les premiers essais ont lieu en novembre 1907 et ils ont décevants, marqués par des ruptures de matériel, et aucun vol n'a été possible. Mais, hier 5 décembre 1907 et aujourd'hui, Alfred de Pischoff a été récompensé de ses efforts, l'avion et son pilote ont pu s'élever de terre quelques instants. Un vol encore modeste, mais qui semble,sur le plan de la technique, porteur de promesses d'avenir. 4 années séparent seulement les deux dernières photos, on est passé sur moteur léger, architecture plus moderne sans fuselage, hélice en bois en peu de temps, il cherche encore et toujours à être plus léger Il s'associe ensuite, en 1908 et 1909, à Paul Koechlin pour réaliser deux avions qu'ils feront voler à Villacoublay. Paul Koechlin et Alfred de Pischoff dessinent et construisent ce curieux monoplan. Cet avion est réputé avoir volé sur 500 mètres le 29 octobre 1908 à Villacoublay. Envergure: aile avant 6,30 m et aile arrière 5,30 m. Surface alaire: 25 m2. Il est propulsé par un moteur 2 cylindres de 20 CV Dutheil et Chalmers. 1 an de plus, toujours maintenant le moteur en avant et sans dérive qui se trouvé définitivement à l'arrière, le fuselage est caréné Octobre 1909 : de retour à Vienne pour Wemer & Pfleider. C'est à ce moment qu'il conçoit le Pischof-Eindecker qui sera plus connu sous le nom d'Autoplan. L'avion s'avère très stable, sûr, et facile à utiliser (les ailes et la dérive se démontent facilement pour le transport). En 1911 Alfred vient le présenter en France mais un seul exemplaire sera vendu à l'armée française. Il reçoit cette année là les palmes académiques pour ses travaux sur l'aviation. Après un premier vol effectué le 9 mars 1910 sur une distance de 400 m, l’appareil atteint une durée de vol de 5 mn 30 le 14 mars avec une hauteur d’environ 18 à 20 m. Le 25 avril suivant, un passager est embarqué. Le plus long vol fera 240 km. premier survol du Mont st Michel A partir de 1911 il sera fabriqué en série et vendu principalement à l'armée autrichienne comme avion de reconnaissance. 1912 verra le pionnier en Russie, devenu directeur d’usine aéronautique. Fin 1920, il est de retour en France pour concevoir l’Avionnette (ancêtre de l'ULM) . Il trouve la mort le 13 août 1922, aux commandes de son appareil, au retour d’une démonstration à Villacoublay. Mais revenons à l'autoplan car encore des avancées: - L'avion s'avère très stable, sûr, et facile à utiliser car les ailes et la dérive se démontent facilement pour le transport. - Au-dessus de la surface arrière se trouvent deux gouvernails verticaux d'une action extrêmement efficace, parce qu'il se trouvent directement dans le courant de l'hélice. - l'aile principale qui se gauchit en totalité est relevé à ses extrémités. Cette disposition du plan du plan principal donne à l'appareil une stabilité considérable. le principe sera repris par Taube et d'autres A voir: http://www.youtube.com/watch?v=--NLkK74hNw - la principale amélioration est la disposition de son l'hélice derrière le plan de l'aile principale. On sait en effet que dans les autres types de monoplan, l'hélice se casse souvent après un atterrissage un peu brusque. -A partir de 1911 il sera fabriqué en série A VOIR . Lien à poster Partager sur d’autres sites
pierleo 0 Posté(e) le 1 janvier 2014 Partager Posté(e) le 1 janvier 2014 Bonne année 2014 à tous ceux qui suivent ce topic ( souvent les mêmes que sur celui des EB d'ailleurs ) et surtout une bonne santé. Une phrase m'a paru nébuleuse : 1 an aprés le moteur est toujours à l'avant et sans dérive qui se "trouvé" à l'arrière. Si je traduis bien cela veut dire qu'avant la dérive était à l'avant et que ensuite elle est passée à l'arrière. Je n'ai peut-être pas tout bien lu et de toute façon mes connaissances en aéronautiques sont trés "limites" mais une dérive à l'avant j'imagine mal. Lien à poster Partager sur d’autres sites
zygomard 132 Posté(e) le 2 janvier 2014 Auteur Partager Posté(e) le 2 janvier 2014 merci pierléo bien que moi aussi je connais pas tout les termes, regardes la photo du Wright Flyer, il y avait ce gros appendice devant comme d'autres avions à l'époque qui suivirent, c'est de cet avancée que je cause. pareil, il a choisi le moteur à l'avant mais avec une hélice en bois car moins lourd (il y a avait de nombreux capotages à l'époque) Ferber se tuera de cette façon à la même époque et comme connu du monde entier.... comme toi, j'ai aussi revérifié quand le moteur était à l'arrière et c'est qu'il découvrira que le flux sortant aide à la gouverne arrière; pis, cet année là...67 morts! pour te donner une idée de la bonne solution, le flyer III ne fera pas plus de 38.5 km dans l'ancienne formule alors que l'autoplan fera plus de 240 km de vol dans la même période ses actions inventives va permettre très vite la création de l'antoinette, avion très fiable et surtout du Blériot XI qui lui aura droit à sa propre histoire (fabriqué à plus de 600 exemplaires et vendu de par le monde). ce qui n'a pas été dit: Pischof créera deux écoles de pilotages et surtout créera l'avionnette appelé aussi "estafette" pour vulgarisé le vol à plus de français un autre essaiera dans les années 30: Salmson avec son "cri cri" merci pour tes questions, j'en ai beaucoup appris depuis quelques jours en fouillant autre chose et tombant sur le bonhomme. Lien à poster Partager sur d’autres sites
zygomard 132 Posté(e) le 3 janvier 2014 Auteur Partager Posté(e) le 3 janvier 2014 avant de continuer sur le sujet des avions prêt en 1914 (les moteurs), un petit écart vers encore une fois, un témoignage, un allemand ce coup là j'ai lu son livre il y a une trentaine d'année et m'a bien marqué sur son passage sur Guynemer dont il honore la mémoire. Pis, sa vie n'est pas non plus cousu de fil blanc comme nous allons le voir TEMOIGNAGE Théo Osterkamp (1892-1975) Theodor Osterkamp est né le 15 avril 1892 à Aschersleben, en Saxe-Anhalt. Garde forestier, il veut s’engager en 1914 mais trop chétif, il est refusé. Il s’entête et harcèle les bureaux de recrutement de Berlin et finit par être enrôlé le 27 août 1914 dans le Freiwilliges Maarinefliegerkorps (corps des volontaires de l’aéronavale). Il est envoyé à Johannisthal. Il effectue son premier vol en place avant d’un biplan Taube (pilote Gutschmidt à l’arrière) vers la fin de l’année : ce vol fut mouvementé et les deux hommes légèrement blessés à l’atterrissage. En février 1915, il intègre le Marine-Landflieger-Abteilung. A la fin du mois, il effectue comme observateur un vol avec le pilote Wilhelm Mattheus sur un Rumpler B.I. Mattheus décide de se poser à Steinau pour saluer son frère, officier dans l’armée du Kaiser. A l’atterissage, un peu brutal, la roue se casse. Ils répareront sommairement cette roue et repartent pour l’aérodrome de Breslau-Gandau où, à court de carburant, ils se poseront au milieu d’une parade militaire, semant la panique parmi les cavaliers. La roue cassera de nouveau et l’avion finira dans un bois de sapins, les deux hommes étant secoués mais saufs. Le 24 mars 1915, les deux hommes partent à Wilhelmshaven pour apprendre les règles de l’aéronavale. Trois plus tard, Osterkamp est muté au II. Marine-Landflieger-Abteilung à Moorsele : l’unité est équipée de biplans Albatros B.I. Cet avion, dédié à l’observation n’avait pas d’armes de défense ; Osterkamp s’en plaindra et demandera des mitrailleuses. Il ne sera pas entendu tout de suite. En attendant, il se défend avec un fusil Mauser semi-automatique. Le 7 septembre 1915, Theo est promu Vizefeuerwerker et reçoit la Croix de Fer de 2° classe. Il sera reconnu comme un observateur excellent : il repèrera par exemple le QG de la 4e armée lors d’une mission au dessus de Dunkerque et Boulogne. Le 26 mai 1916, Osterkamp et Mattheus reçoivent la mission de bombarder « à la main » le Monitor, navire de guerre de la Royal Navy. Osterkamp dispose de 4 bombes de 10 kg. La première déclenche une forte explosion sur le pont arrière du navire. Puis ils prennent le cap retour, le Monitor leur tirant dessus. Le 6 septembre 1916, Osterkamp et Mattheus décollent à bord d’un LVG C.II LF 143 B pour une mission photographique sur Ramscappelle. Voulant porter secours à un autre appareil attaqué par un Farman, Osterkamp tire à la mitrailleuse sur un second Farman aperçu au dernier moment et l’abat. Ce sera sa première victoire, bien qu’elle ne fût pas reconnue. Mais il reçoit la Croix de Fer de 1ère classe le 24 septembre 1916. En mars 1917, Osterkamp suit les cours de la chasse à Johannisthal pour devenir pilote : il obtient ses brevets en 8 jours. Il essaye des Fokker E.II, E.IV puis D.II à la Fokker Schule de Putzig. Le 13 avril 1917, il est affecté à la 1ère escadrille de chasse de la marine (I. Marine-Feld-Jagdstaffel) en Belgique à Aartrijke sur Albatros. Le 30 avril, il casse le train d’un Albatros D.III à l’atterrissage et sera suspendu deux semaines. Il décollera cependant pendant cette suspension et abattra un Sopwith près de Dixmude, sa première victoire officielle. Le 12 mai, il abat un appareil Belge. Le 5 juin, il obtient sa 3ème victoire sur un triplan Sopwith. Le 6 juin, Mattheus le rejoint. L’unité est rééquippée en Albatros DV. Theo Osterkamp fait peindre une croix de Malte et deux bandes noires sur son D.V D.2130/17 qui ressemble ainsi à une guêpe. Osterkamp, devenu Leutnant, abat sur cet avion un Sopwith le 11 juillet et un SE 5 du 56 Sqn le 12 : il devient ainsi un as avec 5 victoires. Le lendemain, son avion fut sérieusement touché par un De Havilland et Osterkamp atterrit difficilement pour finir dans des barbelés. Respectueux de ses adversaires, Osterkamp affronta William Bishop dans un combat qui finit en match nul. Il fut également abattu par George Guynemer le 27 juillet 1917 qui le survola et le salua après son crash (cette victoire ne fut pas reconnue à Guynemer faute de témoin). Le 10 août 1917, Osterkamp reçoit la Croix de Chevalier avec épées de l’Ordre de la Maison des Hohenzollern. Le 10 septembre 1917, la I. Marine-Feld-Jagdstaffel est mutée à Koolkerke. Osterkamp obtient fin septembre une 6° victoire en forçant le capitaine Guy d’Aymery à poser son Spad VII n° 2119 dans les lignes allemandes. Le 15 octobre, Osterkamp est muté à la II. Marine-Feld-Jagdstaffel basée à Snellegem, près de Bruges. Le 22, il va avec Gotthard Sachsenberg essayer le monoplan Junkers J 7. Malgré leur avis favorable, l’Inspection du Matériel Volant (l’Idflieg) ne le retiendra pas. william bishop, as aux 72 victoires Son ami Mattheus grièvement blessé le 28 décembre 1917 décèdera le 16 janvier 1918 : Osterkamp s’en remettra difficilement. Il ne renouera avec le succès que le 26 mars 1918 en abattant un Camel. Puis deux autres Camel les 26 mars ( ?) et le 23 avril et enfin sa 10ème victoire le 25 avril sur une Spad. Il abattra aussi par erreur un Rumpler C.VII qui atterrira en catastrophe à Wenduyne. Le 27 avril, Osterkamp reçoit les Croix Frédéric Auguste d’Oldenburg 1ère et 2ème classes. Le 1er juin, il est nommé Chevalier de l’Ordre d’Albert. Le 11 mai, il abat un Camel (B7192) du 213 Sqn. Puis 5 autres victoires en juin à bord d’un Fokker D VII. Son score est à 16 victoires. Le 12 août 1918, Théo obtient sa 20e victoire (un Sopwith Camel D9507 du 17 Aero Sqn) lors d’une sortie de groupe menée par Sachsenberg qui lui, obtient sa 21e. Pourtant ce jour là, Osterkamp aurait abattu un autre Camel et un G 100 mais qui ne lui seront pas accordés. En août, le Leutnant zur See Osterkamp obtient 4 nouvelles victoires soit un total de 23 victoires. Il sera abattu en essayant un Fokker E.V. par trois Spad et sautera en parachute (vraisemblablement début septembre). Le 2 septembre 1918, il reçoit la Croix pour le Mérite. Le 16, il abat 2 Camel du 210 Sqn (B7271 et D3357) et devient ainsi le premier as des pilotes de la marine. Du 17 septembre au 11 novembre, il abattra 7 avions dont un doublé le 28 septembre (un Camel du 204 Sqn et un Bréguet XIV A2 de la 2e escadrille belge). Il abattra aussi un … char qu’il comptera comme sa 29e victoire ! Bien que l’on ne retrouve pas de trace de ses 3 dernières victoires obtenues en octobre 1918, il terminera la guerre avec 32 victoires sûres plus 6 probables. Après l’armistice, Gotthard Sachsenberg recrute des pilotes de la grande guerre pour combattre à l’est, aux côtés des pays Baltes, l’infiltration de l’Armée Rouge. Osterkamp le rejoint au sein du Fliegerabteilung Ost (baptisé Kampfgeschwader Sachsenberg). En février 1919, ces aviateurs reçoivent à Jüterborg (sud-ouest de Berlin) des monoplans Junkers D.I (monoplaces) et CL.I (biplaces) qui seront acheminés en Courlande (ouest de la Lettonie). Basés à Riga, puis à Wainoden, la KG Sachsenberg est divisée en 3 détachements : les I. FFA 413, 2. FFA 416 et 3. FFA 417. A l’issue de cette guerre civile, Sachsenberg et ses pilotes se replient en Prusse Oriental en décembre 1919 Le 21 janvier 1920, le lieutenant Osterkamp est démobilisé et passe quelques temps à l’hôpital, épuisé par sa campagne balte. Il en sortira pour devenir directeur des ventes de la Gustav Freund Automobil. Fin 1926, il prend la direction de la station d’hydravions Severa GmbH (compagnie para-militaire opérant pour la Reichsmarine). Puis au début des années trente, il dirige la Seeflugstation de Norderney (île du Nord de l’Allemagne). Il ira clandestinement au centre d’entraînement de la Reichswehr de Lipetsk (URSS). En 1934, après la prise de pouvoir d’Hitler, et la nomination comme Ministre de l’Air de Göring, Osterkamp ne résiste pas à l’envie de reprendre du service, bien que voyant d’un mauvais œil le nazisme. Il sera officiellement Lieutenant au Ministère de la Défense. sa fiancée et un ME 108 Promu Commandant, il prend la tête 4e escadrille de JG Richtofen, équipée de Heinkel 51A, le 1er avril 1935. Quelques semaines plus tard, il sera à la tête du groupe d’aviateurs sélectionnés pour le « Tour d’Europe », une compétition internationale partant de Varsovie et passant en Afrique du Nord. Le 31 mars 1936, il est nommé Commandant de la II./JG 134 basée à Werl et équipée d’Arado 68. Les premiers Messerschmitt Bf 109 B arriveront l’année suivante. Osterkamp les trouvaient rapides en montée et en vol horizontal. En novembre 1937, il devient directeur de l’école de chasse de Berlin Werneuchen jusqu’au 25 novembre 1939. 1937 Il deviendra ensuite Commandant de la JG 51 (25 novembre 1939 - 23 juillet 1940) à Münster Handorf . Pendant la « Sitzkrieg » (guerre de positions), la JG 51 ne remportera qu’une dizaine de victoires. Un jeune pilote abattra même un Fw 58 à bord duquel se trouvait le général Kurt von Döring. Le 10 mai 1940, Osterkamp mène lui-même ses 4 Gruppe au combat pour neutraliser au sol l’aviation néerlandaise. Mais ils ne trouveront pas d’objectifs valables. Le 12 mai, il revendique sa première victoire de la deuxième guerre mondiale sur un Fokker G1 au dessous de la route Arnheim-Amsterdam. Le 22 mai, il abat un Hurricane au dessus de Roubaix mais cette victoire ne sera pas revendiquée, faute de témoins ainsi que pour les trois autres avions abattus fin mai-début juin au dessus de Dunkerque (un Hurricane, un Blenheim et un Spitfire). Il recevra l’EK I à sa croix pour le mérite. Pendant la bataille d’Angleterre, il connaît son premier combat important le 10 juillet 1940 au dessus de « Hellfire Corner » (Douvres) : la JG 51 a décollé de St Omer pour escorter les Dornier Do 17 de la 3e escadrille de la KG 2. 30 Me Bf 110 de la ZG 26 les escortent également. 6 Hurricane du n° 32 Sqn de Biggin Hill vont à la rencontre de ses 70 avions au dessus de la Manche. Puis des avions des Sqn 56, 64, 74 et 111 les rejoignent. De nombreux combats eurent lieu dans une grande mêlée d’avions. Trois chasseurs allemands furent perdus, un autre se posa sur le ventre à Wissant et un cinquième fut recueilli en mer par un hydravion. Le 13 juillet 1940, Osterkamp obtint sa dernière victoire : un Spitfire (ou un Hurricane) au dessus de Douvres en escortant des Stuka. Il avait 48 ans ! Il ramena difficilement son avion au Touquet, touché aux hélices. Galland, Molders, Osterkamp A VOIR: http://www.ina.fr/video/CPF88005299 Une semaine plus tard, Werner Mölders remplace Osterkamp dans le cadre de la politique de rajeunissement opérée par Göring. Du 28 juillet au 7 août, Osterkamp assurera néanmoins l’intérim de Mölders, ce dernier étant blessé à la jambe. Puis il sera commandant de la chasse (Jagdfliegerführer) de la Luftflotte 2. Il sera ensuite Fliegerführer Afrika du 18 juillet 1941 au 31 mars 1942. Le 5 avril 1943, il devient commandant de la chasse en Sicile. Le 28 juillet 1944, il est mis sur la « touche » en étant muté au Commandement de la Flieger Ersatz Division (Division de Relève de la Chasse). Mécontent, il critique la politique d’Hitler. Il sera relevé de son commandement le 31 décembre 1944, puis arrêté par la Gestapo et enfin chassé de la Wehrmacht. Il retournera dans son village natal et sera arrêté par les américains en mai 1945 – ses décorations lui seront volées – et interné en Angleterre jusqu’en 1946. Il travaillera dans le monde des affaires jusqu’en 1966. Il deviendra président de l’Association des vétérans de l’ordre « Pour le Mérite ». Il décède le 2 janvier 1975 à Baden-Baden. peu avant sa mort 34 victoires aériennes sur deux guerres. site de travail de base, très bien fait que je me suis servis de support puis de très nombreux sites allemands pour surtout les photos et vérifications du site Lien à poster Partager sur d’autres sites
pierleo 0 Posté(e) le 3 janvier 2014 Partager Posté(e) le 3 janvier 2014 Un avis tout à fait personnel, surtout pendant la première guerre, les aviateurs avaient une sorte de code d'honneur qui fait penser à la Chevalerie, c'est resté un tant soit peu en vigueur dans la deuxième avec les aviateurs français et surtout britanniques, mais cela s'est totalement perdu ensuite avec les russes, les américains et les japonais. Lien à poster Partager sur d’autres sites
sierra38 34 Posté(e) le 4 janvier 2014 Partager Posté(e) le 4 janvier 2014 Et même chose d'ailleurs au niveau des autres armes Je ne connaissais pas bien ce héros Lien à poster Partager sur d’autres sites
hansi68730 12 Posté(e) le 4 janvier 2014 Partager Posté(e) le 4 janvier 2014 .... Extrait: En août, le Leutnant zur See Osterkamp obtient 4 nouvelles victoires soit un total de 23 victoires. Il sera abattu en essayant un Fokker E.V. par trois Spad et sautera en parachute (vraisemblablement début septembre). .... Beaucoup de pilotes français auraient eu la vie sauve si l'état major avait autorisé (contrairement aux allemands) le parachute. PS; Bel article. Merci pour ce travail bien fait. Lien à poster Partager sur d’autres sites
juluch 3 Posté(e) le 4 janvier 2014 Partager Posté(e) le 4 janvier 2014 Du beau travail de recherche............. Lien à poster Partager sur d’autres sites
zygomard 132 Posté(e) le 4 janvier 2014 Auteur Partager Posté(e) le 4 janvier 2014 Un avis tout à fait personnel, surtout pendant la première guerre, les aviateurs avaient une sorte de code d'honneur qui fait penser à la Chevalerie, c'est resté un tant soit peu en vigueur dans la deuxième avec les aviateurs français et surtout britanniques, mais cela s'est totalement perdu ensuite avec les russes, les américains et les japonais. déjà, merci tout le monde la chevalerie se perdra surtout à l'arrivée des américains, devant la pub sur les as en place, il étaient devenus de vrais soiffards pendant la deuxième guerre mondiale, cet aspect était encore présent au début entre anglais, français et allemand, on voit certains exemples dans les livres de galland, sur Molders, osterkamp mais aussi de Bader, gislon et même du capitaine accart les allemands ne feront aucun cadeaux aux polonais et encore moins au russes et ses derniers encore moins, quand un avion ne ressemblaient pas aux leurs, il fonçaient!! une anecdote évoquée dans le livre biographique sur Harthmann, celui ci évoquant son derniers combat au dessus de l'Autriche où dans un combat terrible contre des P51 et lui en ME109, il réussi à en abattre 2 mais fini par être affaibli et aussi, il se désengagea mais poursuivi... et vit venir vers lui, c'était des aracobra russes et... les russes et américains se battront entre eux tellement ils étaient devenus fanatiques de la gachette c'était le 8 mai 1945 pis la chevalerie, c'est entre nous, c'est toute notre histoire européenne Lien à poster Partager sur d’autres sites
pierleo 0 Posté(e) le 4 janvier 2014 Partager Posté(e) le 4 janvier 2014 déjà, merci tout le monde la chevalerie se perdra surtout à l'arrivée des américains, devant la pub sur les as en place, il étaient devenus de vrais soiffards pendant la deuxième guerre mondiale, cet aspect était encore présent au début entre anglais, français et allemand, on voit certains exemples dans les livres de galland, sur Molders, osterkamp mais aussi de Bader, gislon et même du capitaine accart les allemands ne feront aucun cadeaux aux polonais et encore moins au russes et ses derniers encore moins, quand un avion ne ressemblaient pas aux leurs, il fonçaient!! une anecdote évoquée dans le livre biographique sur Harthmann, celui ci évoquant son derniers combat au dessus de l'Autriche où dans un combat terrible contre des P51 et lui en ME109, il réussi à en abattre 2 mais fini par être affaibli et aussi, il se désengagea mais poursuivi... et vit venir vers lui, c'était des aracobra russes et... les russes et américains se battront entre eux tellement ils étaient devenus fanatiques de la gachette c'était le 8 mai 1945 pis la chevalerie, c'est entre nous, c'est toute notre histoire européenne Cela rejoint ce que j'ai dit, mais en plus , anecdote que je ne connaissais sur le pilote allemand Harthmann, qui illustre parfaitement le comportement des américains et des russes. Enfin et sans vouloir te braquer, ce que tu fais est trés bien, à l'image de Jensen sur les blindés, mais, là je l'ai déjà dit c'est Gisclon avec un C Golf, India, Sierra, Charly, Lima, Oscar, November, que cela s'écrit, je sais et l'ai déjà dit les noms propres n'ont pas d'orthographe, mais le personnage à mon sens mérite le respect de son nom. Lien à poster Partager sur d’autres sites
pierleo 0 Posté(e) le 4 janvier 2014 Partager Posté(e) le 4 janvier 2014 J'ai voulu passer la photo de la couverture du livre de Jean Gisclon: "Ils ouvrirent le bal" mais là ça ne passe pas pour une raison X. Dans l'énumération des pilotes français il manque Marin La Meslée qui s'est distingué au même titre que le capitaine Accard, mais, aprés le 22 juin 1940 a choisi une option trés controrsée Lien à poster Partager sur d’autres sites
zygomard 132 Posté(e) le 5 janvier 2014 Auteur Partager Posté(e) le 5 janvier 2014 REPORTAGE: Chien de guerre Histoire de la rencontre entre l’homme et le chien : Le chien appartient à la famille des canidés qui compte quelques trente cinq espèces. Le genre Canis est représenté par les loups, les chacals, le coyote et les formes domestiquées comme le dingo et le chien. Tous les carnivores modernes ont pour ancêtre Mi acis, une sorte de genette, probablement arboricole, qui vivait en Amérique du nord à l'éocène, il y a quarante millions d'années. En Afrique, Canis mesomelas, l'actuel chacal, chassait déjà dans la fameuse gorge d'Olduvai, en Tanzanie, il y a 1,7 millions d'années. Accompagnant l'exode des grands troupeaux d'herbivores, les populations de loups se déplacent et se mélangent. La Béringie, à nouveau émergée, favorise les déplacements entre les deux continents. Ceci explique la multiplication des variétés de loups : on compte plus d'une trentaine de sous espèces ou races géographiques ! Deux théories sur l’origine précise du chien, Canis familiaris, prédominent depuis deux siècles: -La théorie de l’unité de souche, à savoir l’existence d’une origine unique à toutes les races de chien, le loup étant l’origine la plus probable (avec la possibilité d’un apport vraiment mineur d’autres espèces). -La théorie de la multiplicité des souches : le chien serait issu de la transformation simultanée de plusieurs canidés, renards, chacals, loups, coyotes, tous des carnivores assez homogènes, à l’intelligence développée et à la morphologie adaptée à la course. La présence de nombreux ossements de loups sur des lieux d’occupation humaine témoigne des premiers rapprochements entre les deux espèces : premières traces à Tautavel entre 700.000 et 100.000 ans avant J.C, à Boxgrove dans le Kent vers 400.000 avant notre ère, à Nice dans la grotte de Lazaret vers 125.000 avant J.C, dans les Pyrénées dans la grotte de Fontanet vers 12000 ans avant J.C L’homme a commencé à cohabiter avec le chien il y a plusieurs milliers d‘années avant notre ère, donc avant même l’apparition de l’agriculture et de l’élevage. Deux vestiges archéologiques se disputent la primauté de la relation entre l’homme et le chien ainsi que la première trace de domestication, tous deux estimés entre 12000 à 10000 ans avant notre ère, c’est à dire à la fin du paléolithique (alors que la domestication des bovins date de 6000 ans avant J.C et celle du cheval 4000 ans avant J.C) (18). Ils témoignent que le chien a bel et bien été le tout premier animal domestiqué et qu’il est bien la plus ancienne conquête de l’homme : - En Irak, à Pelegawra, avec des traces dans une caverne d’un habitat humain, où furent trouvés les restes d’un chien. - En Israël sur les sites de Ein Mallaha et Hayonim, où un squelette humain fut retrouvé la main reposant sur le squelette d’un jeune chien Les premières peintures montrant des chiens datent d’environ 6000 à 7000 ans avant J.C et sont situées en Anatolie. Elles représentent des scènes de chasse On peut penser que les hommes utilisaient les louveteaux qu'ils trouvaient pour les élever, les manger en période de disette, voire pour la garde des campements. Ils pouvaient aussi représenter une aide lors des séances de chasse. Les premiers hommes ont certainement dû aussi utiliser des louveteaux comme appâts pour tuer les loups environnants représentant une menace ou une gêne. Avec cette présence de jeunes loups commença certainement la domestication. Très vite, l'homme a compris les avantages qu'il pouvait tirer des fantastiques qualités de cet animal : des sens plus aiguisés que les siens, des facultés physiques plus adaptées à la chasse, une endurance supérieure à la sienne et une socialisation rendue facile par la volonté d'intégration instinctive du chien. L’homme a justement vite su exploité cet instinct. La pratique commune de la chasse par l’homme et le chien est d’une grande importance : l’homme, prenant conscience des possibilités physiques et sensorielles du chien va en effet adapter les possibilités de cet auxiliaire à une autre finalité : celle de la guerre ! Il va se servir de ses grandes capacités à l’attaque et l’utiliser comme une véritable arme offensive, prête à tuer sur commande. La grande efficacité du chien à l’attaque durant la Haute Antiquité : de 3000 ans avant J.C à 600 ans avant J.C La civilisation égyptienne fut l’une des grandes civilisations utilisatrices du chien, en particulier du lévrier, le chien du pharaon, appelé encore alors le « Tesem ». Des peintures rupestres, datant de 4000 ans avant J.C, représentent le dieu Seth avec une tête de lévrier, équipé d’un fouet enroulé. Le lévrier était aussi bien utilisé à la guerre qu’à la chasse. Concurrençant le lévrier, des dogues d’origine asiatique, les dogues du Tibet, molosses lourds et bas sur pattes, pouvant être l’ancêtre commun à tous les dogues, apparurent à la même époque. Ils furent introduits par les populations sémites et hourrites ayant envahi l’Egypte vers 1650 avant J.C. Ce type de chien était essentiellement utilisé comme chien de guerre, secondairement pour la chasse Les principaux chiens utilisés durant la Haute Antiquité furent ainsi les dogues et ceci pour leur force et leur férocité, en particulier le dogue du Tibet, redoutable chien de guerre, sur lequel on possède les plus anciens témoignages Du Tibet, il fut introduit en Mésopotamie, en particulier lors de l’installation en basse Mésopotamie des Sumériens. Il y apparaissait sous une variante à poil ras. Les grands états mésopotamiens (Sumer, Akkad, Babylone) vont alors en faire un auxiliaire précieux pour leurs soldats, même si le dogue du Tibet fut dans un premier temps utilisé comme gardien de troupeau contre les lions. Chez les assyriens, Lors des conflits, les chiens étaient parfois protégés par des cuirasses, voire équipés de colliers aux pointes de fer. Si l’un d’entre eux mourait au combat, son crâne était alors transformé en trompe de guerre, servant par la suite à sonner l’imminence de la bataille ! L’empire assyrien s‘effondre en 608 avant J.C, sous les coups des Babyloniens et des Mèdes, utilisant de la même manière des dogues dressés à la guerre. Les Perses, comme plusieurs autres souverains d’orient, et plus tard les Grecs et les Romains, privilégieront ces dogues pour le combat. Durant toute cette période de la Haute Antiquité, le chien a donc été un combattant à part entière, désorganisant particulièrement les rangs ennemis. Son impact dans l’affrontement était énorme, principalement à cause du caractère primitif de l’armement défensif des soldats. Nul doute que cette période fut celle où le chien de guerre fut le plus efficace et le plus redoutable à l’attaque. L’utilisation massive des chiens d’attaque durant l’Antiquité : de 600 avant J.C à 500 après J.C Cette époque débute traditionnellement avec l’avènement de l’empire perse. Les Perses considéraient le chien comme le meilleur de tous les animaux, comme le « protecteur de l’homme » Ils organisaient des garnisons canines dans quatre de leurs villes, chargées de préparer au combat quatre cent chiens par an. Ces villes étaient ainsi exemptées d’impôt pour leurs services rendus Xerxès, fils de Darius, emmena lui aussi des meutes de dogues dans son expédition contre les Grecs, vers 500 avant J.C, mais cela ne l’empêcha pas d’être défait à Platée La civilisation grecque va, elle, disposer d’une race locale de molosse : les molosses d’Epire, originaires de la région du même nom. Enorme, au dos large, au poil épais, au museau aplati, cette race fut la plus utilisée dans le monde gréco-romain, aussi bien à la chasse qu’au combat. Ces chiens furent exportés dans la plupart des colonies grecques, notamment en Asie mineure. Dans la civilisation grecque, même les Dieux et les héros ne partaient pas au combat sans leurs chiens! L’époque helléniste est riche en exemples d’utilisations du chien à la guerre et en particulier du chien à l’attaque. A la bataille de Marathon, en 490 avant J.C, chaque Athénien combattait avec son chien à ses côtés. De nombreuses phalanges canines, très aguerries au combat, participèrent à y mettre en échec les forces perses de Darius Ier, face au général athénien Miltiade . Plusieurs chiens reçurent les honneurs après le combat. Alexandre Le Grand, parvint sur le trône de Macédoine en 336 avant J.C : la légende raconte qu’un dogue du Tibet, qu’il s’était vu offrir par un souverain épirote, tua un lion au combat et que ce chien devint par la suite le compagnon d’arme d’Alexandre. A sa mort, Alexandre aurait fait bâtir une ville et des temples en son honneur. Mythe ou réalité ? En tout cas, certainement une preuve d’admiration pour ces chiens de combat. Les successeurs d’Alexandre le Grand utilisèrent aussi beaucoup le chien : un énorme défilé militaire eut même lieu en Égypte, à Alexandrie, sous Ptolémée II Philadelphe, auquel prirent part plusieurs centaines de chiens, comprenant des lévriers de chasse, basenjis d’agrément et plusieurs meutes de molossoides de Guerre ! Notons qu’à partir du VIIème siècle avant J.C ont commencé à apparaître les fantassins lourds, armés de lances et de glaives, mais surtout équipés d’un armement défensif particulièrement développé : cuirasses de bronze, boucliers ronds de vaste diamètre, casques lourds, cnémides (jambières de l’époque). Face à ce genre de troupes, le chien perdait alors de son efficacité en attaque. Il gardait tout son intérêt contre les cavaleries et contre les troupes légères, donc principalement contre les populations plus primitives. Les chiens de guerre romains les plus utilisés (chiens de légions désignés sous le terme générique de Canis Pugnator) furent les dogues d’Asie et les molosses d’Epire. Des molosses apparentés aux Mâtins de Naples actuels furent aussi utilisés, ainsi que de nombreuses autres races importées des colonies : l’ancêtre du Bull dog moderne, Canis pugnax britanniae, chien trapu, au museau écrasé et à la mâchoire puissante (cité dans la guerre des Gaules), fut ramené en Italie par le Procurator Pugnacium, haut personnage romain chargé de remplir les arènes. Au combat, les chiens d’assaut romains pouvaient être équipés de forts colliers de fer à pointes, le corps souvent protégé par des lames d’acier ou même revêtu d’une armure souvent de cuir cloutée de métal. Ils étaient même parfois équipés de lames acérées fixées sur le dos destinées à éventrer les chevaux des Adversaires ! Les légionnaires employaient des chiens porteurs de feux grégeois, souvent des Mâtins de Naples, chargés de provoquer des incendies chez l’ennemi : protégés par du cuir, ils transportaient le brûlot dans un vase d’airain, ou étaient équipés de torches enflammées fixées sur le dos. Ils pouvaient alors finir brûlés vifs …La plupart du temps, ils étaient affamés plusieurs jours afin d’exacerber leur férocité avant d’être lancés au combat. Les « chiens pugnaces » franchirent plus tard les Alpes, accompagnant les légions romaines, et participèrent aux campagnes dirigées contre les Celtes et les Germains, entre le IIème siècle avant J.C et le Ier siècle après J.C. Les chiens utilisés par les romains ont donné en particulier d’excellents résultats contre les ennemis qui combattaient en mode dispersé, sans formations régulières, comme les Celtes, les Gaulois, certains barbares germaniques, les habitants du bord de la mer noire, les peuples du nord des Alpes, mais aussi les Garamantes en Afrique du nord. Dès la fin du Ier siècle avant J.C, les camps romains entretenaient d’ailleurs, dans tout le nord de l’Afrique, des élevages de chiens de combat contre les barbares, mais aussi des fauves destinés aux arènes des grandes villes romaines. Au début de l’ère chrétienne, pour des raisons imprécises, les Romains abandonnèrent l’utilisation du chien de guerre, alors que leurs adversaires continuaient à les employer. Les molosses cimbres, celtes, gaulois et germains deviennent alors la terreur des légionnaires au combat. Les peuplades d’Europe du nord furent elles aussi des grandes utilisatrices des chiens d’attaque. Les races utilisées avaient même acquis une certaine notoriété dans l’ensemble du bassin méditerranéen, à un tel point qu’il exista un intense trafic d’exportation de chien, en particulier sous l’empereur romain Auguste. Les Celtes, Gaulois et Germains entretenaient de véritables hordes de centaines de bêtes, vraisemblablement des limiers , comme le Vertragus des Celtes comme le dogue de la race des grands danois venant de Belgique ou des îles Britanniques. Les premiers chiens d’attaque qui combattirent sur le sol français sont décrits en 121 avant J.C, sur le front romain dirigé par le consul Domitius contre le roi Arverne Bituit. Après la défaite de ce dernier dans la plaine de Vindalium, près de Bédarrides dans le Vaucluse, on raconte que les chiens demeurèrent fidèles aux cadavres de leurs maîtres : les cohortes romaines durent les exterminer pour atteindre leur butin. Le poète latin du Ier siècle Gratius Foliscus rapporte même dans ses écrits que lors d’une bataille en Gaule, les dogues d’Epire des légions romaines s’opposèrent farouchement mais en vain aux chiens de Bretagne des Gaulois En ce qui concerne les chiens utilisés par les tribus bretonnes, les écrits de Grattius et de Némésien citèrent un molossoide ayant les caractères du bullmastiff. L’existence de l’Irish Wolfhound, utilisé pour la guerre et la chasse, est attestée en Irlande dès l’Antiquité par une statuette de bronze découverte à Lydney. Ils furent exportés rapidement vers le continent A partir de 250 après J.C, l’empire romain fit l’objet de nombreuses invasions de barbares, allant jusqu’en Espagne : les Huns d’Attila, venant d’Asie centrale et chassés de leurs steppes originelles par les armées chinoises, élevaient d‘énormes chiens molossoides élevés en meute autour des camps. Ils étaient utilisés aussi bien en chiens de garde que pour briser l’ennemi dans son élan. Ils avaient la particularité d’être souvent privés de nourriture plusieurs jours pour décupler leur férocité. Le chien d’attaque pendant le Moyen Age et la Renaissance, un rôle modéré mais cruel : les années 500 à 1600 Les conquêtes arabes contribuaient aussi à la moindre utilisation du chien de guerre : pour l’Islam, le chien apparaissait nuisible et impur. On le tenait responsable de la mutilation de la dépouille mortelle du prophète Mahomet. La tradition voulait que l’on pende les chiens errants. Pourtant, dans le Coran, le prophète défend de tuer les chiens, sauf ceux de la race noire ayant deux tâches blanches autour des yeux, supposés être l’incarnation de Satan… Le Moyen Age vit apparaître de façon organisée des chiens spécialement aptes à combattre la cavalerie. Dans le traité d’art militaire et des machines de guerre », de Paul Savenitus, donné à la bibliothèque nationale en 1688, montrent des chiens complètement cuirassés. Ils étaient équipés d’un corset de cuir épais ou de fer, hérissé de pointes, muni de lames de faux tranchantes, voire armé d’une lance, et ayant sur le dos un vase d’airain, dans lequel une substance résineuse était enflammée au moyen d’une éponge imbibée d’esprit de vin. Ils allaient ainsi piquer, brûler et mordre les chevaux adverses, mais surtout semer la panique parmi ceux-ci : il s’agissait là d’une véritable spécialisation du chien de guerre contre la cavalerie. Notons qu’il s’agissait là de la résurgence d’une pratique romaine qui utilisait les chiens porteurs de « feux grégeois » pour provoquer des incendies chez l‘ennemi Dans son manuscrit datant du XVIème siècle, « Histoire des moeurs et des guerres des peuples du nord », l’archevêque d’Upsal Olaus Magnus montra lui la formidable habileté des Finlandais à dresser leurs chiens d’attaque contre la cavalerie danoise. Au Moyen Age, en Angleterre, des chiens irlandais, écossais mais surtout des bouledogues, bull-mastiffs et mastiffs furent de plus en plus présents, en particulier du fait de la mode grandissante des combats de chiens. La conquête de l’Angleterre, en 1089, par les troupes du duc de Normandie, Guillaume le Conquérant, provoqua l’introduction sur l’île de nombreuses autres espèces continentales, en particulier du Bloodhound (ou Saint-Hubert). Les aristocrates anglais se firent aussi accompagnés de leurs molosses les plus puissants lors de leurs affrontements répétés contre la France : lors de la bataille d’Azincourt, en 1415, une chienne anglaise mastiff s’illustra en défendant avec acharnement le corps sans vie de son maître, Sir Piers Leght, jusqu’au moment où elle fut récupérée par ses troupes et ramenée en Angleterre. Encore aujourd’hui, plusieurs portraits du défunt et de sa chienne demeurent dans la ville où régnait cet Homme La Renaissance vit l’infanterie de nouveau privilégiée par rapport à la cavalerie. Le chien de guerre fut en fait présent dans la plupart des grands conflits de la Renaissance : Les armées Suisses du XVème siècle avaient elles aussi leurs meutes de chiens de guerre, en particulier en 1476, contre Charles le Téméraire, pendant la bataille de Morat (Suisse). En 1530, le roi d’Angleterre Henri VIII envoya à Charles Quint, pour sa campagne de France, plusieurs centaines de chien, dont des Mâtins de Naples, accompagnés de quatre mille hommes, afin de combattre les troupes de François Ier. En 1567, Elisabeth Ière chargea le comte d’Essex d’organiser une expédition en Irlande avec plus de six cent limiers à l’instinct sanguinaire, dressés à harceler la cavalerie et à sauter aux museaux des chevaux ennemis La Renaissance a été particulièrement marquée par la découverte du nouveau continent. Il n’est pas étonnant que le chien ait été utilisé aussi lors de ces événements… Les peuples amérindiens ne connaissaient qu’un nombre limité de races de chiens, ceux-ci n’avaient aucune fonction militaire. Ils étaient utilisés comme chien d’agrément (ancêtres du Chihuahua), mais aussi comme source de viande, voire pour des sacrifices. Chez les Aztèques, un chien était sacrifié afin d’accompagner les nobles défunts dans leur tombe. C’est pourquoi la stupeur fut grande lors de l’arrivée des Espagnols, accompagnés de chiens de guerre féroces, dits Alano, de type molossoide, capables selon la description de Gaston Phébus dans ses livres de chasse, de se mesurer aux ours et aux sangliers. Les chiens pouvaient être recouverts d’une cotte matelassée hérissée de pointes dispersant les indigènes encore plus épouvantés à cette vision. En 1495, Christophe Colomb, lors de son deuxième voyage, réussit à mettre en déroute cent mille indiens à La Vega, à l’aide de deux cent fantassins, vingt cavaliers et vingt limiers chargés de traquer les Indiens. Les chiens des corps expéditionnaires se voyaient remettre (en fait au maître) une part du butin par le roi d’Espagne en personne. Notons que ces chiens, devenant aux yeux des Indiens plus dangereux que les Espagnols eux-mêmes, sont vite devenus des cibles prioritaires : la plupart mouraient généralement au combat, tués par les Indiens. Ces mêmes chiens de guerre furent utilisés comme bourreaux et comme « remède miracle » pour faire avouer aux Indiens capturés les caches de leurs richesses. A travers cette utilisation dans le nouveau monde, l’utilisation du chien de guerre a atteint des sommets dans la barbarie, le sadisme et la cruauté ! Elle a exprimé les pires traits de l’humanité : c’est un exemple particulièrement frappant des liens indissociables entre les destins du chien et de l’homme. Du XVIIème siècle à la fin du XIXème : l’utilisation raisonnée et systématique du chien à l’attaque L’apparition des armes à feu individuelles modifie radicalement le visage des batailles. La plupart des nations adoptent pour leurs armées les corps de fusiliers disposés en rang à la place des unités de piquiers lourdes et peu mobiles. Les batailles prennent moins la forme de corps à corps, réduisant sensiblement le rôle et l’utilisation du chien de combat, qui fera peu d’apparition durant cette période en Europe occidentale. Dans l’esprit de nombreux théoriciens de l’art de la guerre, le chien n’est plus une arme permanente à part entière mais devient un appoint pouvant dérouter l’ennemi, même partiellement. Ses instincts seront à la base de ses nouveaux usages. Les règnes de Louis XIV et Louis XV furent pauvres en fait de guerre pour les chiens. Le chien fut beaucoup plus utilisé pour la chasse. Parallèlement, de nombreux chiens d’agrément apparaissaient. Cette évolution le fut parfois à nos dépends. En effet, il n’en était pas toujours de même chez nos ennemis : le 11 mai 1745, lors de la bataille de Fontenoy, les troupes anglaises du duc de Cumberland, à l’aide de leurs chiens d’attaque, causèrent beaucoup de difficultés aux premières lignes françaises du comte Maurice de Saxe. L’un de ces chiens, « Mustapha », se vit d’ailleurs allouer une pension à vie par le roi d’Angleterre Georges II pour ses faits de guerre. En 1665, l’Autriche fut la première nation à créer une école cynotechnique militaire et ceci pour répondre à un besoin profond d’auxiliaires canins, adaptés aux champs de bataille traditionnels, en particulier dans les Balkans face aux troupes de l’empire ottoman. Les armées du grand Empire Napoléonien ne posséderont, elles, jamais de troupes ou de meutes militairement organisées. Bonaparte n’accrédita clairement qu’un rôle de gardien au chien (exemple des chiens accrochés aux murailles d’Alexandrie). Cette époque est marquée par une utilisation plus individuelle du chien. L’épopée Napoléonienne comprend cependant plusieurs anecdotes décrivant le rôle courageux et exemplaire de chiens en premières lignes. De nombreuses brigades possédaient leurs chiens, dont certains aux exploits impressionnants, comme le fameux « Moustache », chien barbet du régiment des grenadiers français pendant la campagne d’Autriche, ayant fait presque toutes les campagnes du consulat et de l’empire . Il fut cité à l’ordre du jour après avoir donné l’alerte lors d’une attaque surprise des Autrichiens la veille de la bataille de Marengo. Médaillé le lendemain même pour avoir sauvé son maître attaqué par deux chiens deux fois plus gros que lui, il fut décoré par le maréchal Lannes après avoir récupéré l’« Aigle » du porte drapeau de son régiment lors de la bataille d’Austerlitz. Sur la médaille en argent offerte au chien par le maréchal, on pouvait lire sur une face « Moustache, un chien français, un combattant brave méritant le respect » et sur l’autre « Lors de la bataille d’Austerlitz, il cassa sa patte en sauvant le drapeau du régiment » D’autres exemples marquèrent la restauration : le chien « Misère » fut par exemple décoré et nommé au grade de Caporal! Les troupes napoléoniennes étaient riches en chiens mascottes. Lors de la bataille de Marengo, en Italie, Napoléon lui même s‘était ému à la vue d’un de ces chiens, assis, désespéré, au côté du corps sans vie de son maître, et essayant de le redresser… L’empereur écrivit : « J’ai réalisé que ce soldat devait avoir des amis chez lui et dans son régiment ; et maintenant il était étendu abandonné de tous, excepté de son chien…J’ai été spectateur, imperturbable, de batailles qui décidèrent de l’avenir de nations. Sans aucune larme, j’ai donné des ordres qui envoyèrent à la mort des milliers d’hommes. Et là, ici, je suis ému, profondément ému, ému aux larmes…Et par quoi ? Par la douleur d’un chien… » Lors des guerres coloniales, que ce soit au sein les troupes françaises, allemandes ou anglaises, des troupes canines furent régulièrement employées contre les adversaires autochtones : ce fut le cas des troupes anglaises contre les Achantis, peuplade de l’actuel Ghana. Ils avaient d’ailleurs eux aussi des chiens de combat qu’ils appelaient Melbies, vivant d’ordinaire à l’état sauvage en meutes de nombreux individus Lors de la guerre de Crimée, les « Highlanders » britanniques, au cours de la bataille d’Alma, en 1855, utilisèrent des chiens de type bull et des mastiff dressés à sauter à la gorge des soldats russes! En 1861, lors du Second Empire, la France s’engageait au Mexique en réaction à la politique anti-cléricale de Benito Juarez : Napoléon III envoya un important contingent pour contrer la guérilla. Plusieurs articles de l’époque condamnèrent l’utilisation du dogue de Bordeaux par nos troupes. Celui-ci s’était fait rapidement une réputation de véritable mangeur d’homme. Le chien d’assaut et l’époque moderne , le XXème siècle : Lors de la guerre russo-japonaise, entre 1904 et 1905, les Japonais possédaient de nombreux chiens de guerre, importés d’Allemagne, offerts au tsar par l’empereur allemand Guillaume II. En 1911, le gouvernement indien se servit de féroces molosses pour réprimer les troubles occasionnés par les Abors, population en révolte de l’Himalaya. Dès 1931, les chiens de guerre japonais furent élevés et dressés directement à l’école d’application de l’infanterie de Tokyo. Ils furent par la suite utilisés pour la conquête des territoires chinois (1933) et indochinois (1940-41) En 1935, les Etats-Unis fondaient un immense centre de dressage à Camp Lejeune, en Caroline du Nord. Chaque chien y suivait un dressage de six à douze semaines afin, entre autre, de les habituer aux tirs, au port du masque, au transport en véhicule, avant d’être séparés en groupes d’entraînement spécialisés (éclaireurs, messagers, chiens d’infanterie, détecteurs de mines…) En 1942 fut créé le camp d’entraînement et de réception des chiens de guerre à Front Royal, en Virginie. Entre 1943 et 1945, cinq centres d’entraînement supplémentaires formèrent près de dix milles chiens de guerre : ils furent principalement destinés au guet et à l’attaque. Il s’agissait de véritables fauves destinés aux actions commandos. On leur enseigna l’attaque, sans merci, de tout homme autre que leur maître, seul habilité à s’occuper d’eux, à les nourrir, à les flatter et à les instruire le tandem participant le 10 Juillet 1943 au débarquement en Sicile. Rowel et son chien marchaient en tête à environ trois cent cinquante mètres du corps de troupe. Ils furent pris sous le feu d’une mitraillette. « Chips » s’élança vers l’habitation d’où partaient les coups de feu : « J’entendis un grand bruit, relata Rowel, puis je vis sortir un homme auquel était accroché mon chien. Je le rappelai à moi, mais il retourna vers la maison et revint avec un second Allemand mains levées ». Le chien « Chips » fut décoré de la « Silver Star » et de la « Purple Heart », après avoir mis en déroute à lui tout seul ce nid de mitrailleuses. Après une polémique, ces deux médailles lui furent retirées par la suite. Il fut inhumé au cimetière américain de Hartstale à New-York A la bataille de Guadalcanal, des opérations de « nettoyage » contre les retranchements ennemis furent effectuées à l’aide de véritables sections de chiens D’assaut Lors de la guerre d’Algérie, 26 mars 1957, le chien « Fello » attaqua et captura trois rebelles camouflés en uniforme : la cachette de ces hommes et de nombreuses armes furent découvertes. Après cette guerre, le renforcement des tensions Est-Ouest et les risques de plus en plus grands d’espionnage, vont conduire rapidement à une montée en puissance du chien militaire dans la spécialité de garde. Cela devint d’autant plus nécessaire que les premières bombes atomiques commençaient à équiper certaines bases européennes, matériels plus sensibles représentant des cibles privilégiées pour le sabotage et l’espionnage. Lien à poster Partager sur d’autres sites
zygomard 132 Posté(e) le 5 janvier 2014 Auteur Partager Posté(e) le 5 janvier 2014 premier poste sur le chien de guerre fini mais il manque encore des photos car là où je suis, ça rame un max deuxième sujet sera sur 1914-1918, peut être se soir Lien à poster Partager sur d’autres sites
juluch 3 Posté(e) le 5 janvier 2014 Partager Posté(e) le 5 janvier 2014 Un beau reporte sur ces chiens au travers de l'histoire..... Actuellement dans les forces armées, sont utilisé en majorité des Bergers Malinois......bonne mâchoires....je confirme. Toutes sortent d'animaux ont été utilisés, des chats, moutons, cochons, chauves souris..... On pourrait aussi évoqué les chiens contre les chars avec colliers explosifs, les chats enflammés et envoyés comme cocktail molotov, les cochons lâchés sur champs de mines etc. Des exemples de porcs enflammé pour effrayer les éléphants dans l'antiquité. il y a tellement d'exemple que le topic n'y suffirait pas. Lien à poster Partager sur d’autres sites
zygomard 132 Posté(e) le 5 janvier 2014 Auteur Partager Posté(e) le 5 janvier 2014 je fournirai à la fin du sujet un lien qui m'a servit de support, je l'ai trouvé il y a quelques mois et j'ai du le lire trois ou quatre fois avec toujours un vrai régal, pour tout dire, vous n'avez pas 5% du lien sur le premier sujet un conseil, téléchargez le et lisez le tête reposée, c'est un livre, une thèse mais terriblement bien écrit et tu as raison pour les animaux en n'oubliant pas les dauphins Lien à poster Partager sur d’autres sites
zygomard 132 Posté(e) le 5 janvier 2014 Auteur Partager Posté(e) le 5 janvier 2014 EN COURS DE MONTAGE REPORTAGE: chiens de guerre 1914-1918 j'ai pris un support qui est paru dans la revue "lecture pour tous" en juin 1919? je laisserai toutes les lignes Ils ont été les compagnons du poilu, ces braves toutous qui ont, comme lui, couru tant de dangers, et rendu tant de services à nos armées. Au moment où ils rentrent dans la vie civile, n'est-il pas juste d'envoyer un mot d'éloge à ces bons combattants ? Voici qu'à leur tour, les chiens de guerre sont démobilisés ! Il n'est point de poilu qui, à cette nouvelle, n'évoque en sa pensée l'image d'un compagnon de misère à quatre pattes et ne lui accorde un souvenir ému. C'est que le chien de guerre a partagé toutes ses bonnes et mauvaises heures, vivant souvent de la même gamelle dans les tranchées" sommeillant la nuit sur la même botte de paille dans les cagnas, râlant sous les même vagues de gaz asphyxiants, mourant parfois du même obus. Mais des poilus se souviendront aussi que, s'ils purent continuer à combattre, à certaine heure critique, que s'ils ne furent point fait prisonniers, que si même, ils sont encore de ce monde, ils le doivent à l'obscur dévouement d'une pauvre bonne bête que rien, cependant, ne destinait au métier de héros. Pendant cette terrible guerre de cinquante mois, il a fallu demander en effet, au meilleur de nos frères inférieurs, l'emploi de .tous les dons, merveilleux d'intelligence, d'endurance et-de fidélité que la nature lui a si largement départis. Aussi le chien de guerre a-t-il été de toutes les tragédies, petites et grandes, qui ont eu pour théâtre le champ de bataille, et souvent on lui a demandé des sacrifices que l'homme ne pouvait accomplir. On ne sait guère qu'au cours de ces quatre ans et demi de guerre, plus de 15 000 chiens de races différentes, mais principalement des chiens de berger de la Beauce, de la Brie et des Pyrénées, des dogues et des bouviers, des ratiers et des chiens de montagne ont été mobilisés aux armées. Presque tous ont été donnés ou prêtés par leurs propriétaires qui rarement s'en séparèrent sans chagrin. La proportion des pertes montre que le sacrifice demandé fut loin d'être inutile. Quand, quelques semaines après l'armistice, on fit le recensement des chiens de guerre, on constata que plus de 35 p. 100 d'entre eux étaient morts ou disparus : 4 000, en chiffres ronds, étaient morts au champ d'honneur, tués par les balles, les obus, les torpilles et les bombes ou morts des suites de leurs blessures ; 1 500 étaient disparus, faits prisonniers ou perdus au cours des vicissitudes des combats ou des déplacements de troupes. UNE IDÉE QUI FAIT SON CHEMIN. L'idée de mobiliser les chiens est venue du souvenir des services remarquables que rendirent, en 1836, les quarante chiens éclaireurs de la compagnie franche du capitaine Blanpin, dans l'expédition de Constantine. Les surprises qu'ils évitèrent, les embuscades qu'ils déjouèrent sont demeurées légendaires et trace en a été conservée dans les archives du ministère de la Guerre. On savait aussi que l'armée allemande, de 1885 à 1914, avait soigneusement préparé des équipes de chiens éclaireurs, destinées à accompagner les sections d'infanterie et, chez nous, plusieurs officiers, préoccupés du soin avec lequel les Allemands paraissaient préparer tout ce qui leur pouvait être utile en cas de conflit européen, tentèrent de doter l'armée française de sections de chiens de combat et de chiens sanitaires. Parmi ceux-là, il convient de citer le capitaine Lauth du 67e d'infanterie, le lieutenant Faucher du 21e bataillon de chasseurs, le lieutenant Jarry du 5e dragons et le lieutenant Buer du 19ebataillon de chasseurs. Leurs chiens furent utilisés aux manœuvres surtout comme chiens porteurs d'ordres. Des rapports élogieux suivirent ces essais, et ce fut tout. On ne croyait pas à la guerre, alors à quoi bon ! L'initiative privée, heureusement, était moins dolente. Quand éclata le coup de tonnerre de 1914, dès les premiers jours d'août, la Société nationale du chien sanitaire offrait au ministère de la Guerre une centaine de chiens dressés à la recherche des blessés. Presque tous devaient disparaître dans la tourmente de Charleroi. La plupart de nos soldats blessés gravement demeurèrent sur les champs de bataille et, comme il avait été, par suite de ces circonstances, à peu près impossible de se rendre compte de l'utilité réelle de ces pauvres bêtes, une incroyable circulaire ministérielle, datée du 15 septembre 1915, supprima l'emploi des chiens sanitaires aux armées. Cependant nombre de nos officiers furent appelés à constater que, dans l'armée allemande, l'emploi des chiens avait maintes fois déjoué des coups de mains de nos soldats. Beaucoup de nos chasseurs alpins avaient amené avec eux leurs chiens personnels, de belles bêtes de montagne, dévouées et admirablement dressées. Comme elles sauvèrent bien des sentinelles et même des petits postes, et que cela fut répété, on fut bien obligé de se rendre compte que l'utilisation des chiens sur une grande échelle, donnerait des résultats sérieux. Ce ne fut cependant qu'au mois de décembre 1914 que le 12ebataillon de chasseurs fut doté d'une première équipe officielle d'une douzaine de chiens. L'armée de l'Est était commandée par un chef ouvert à toutes les idées pouvant apporter un supplément de sécurité à ses hommes : le général de Castelnau. La proposition lui fut faite de créer un chenil militaire pour son armée : il accepta. Des chiens furent demandés un peu partout : ils arrivèrent assez nombreux et le dressage commença. Un chenil militaire était aussi créé à l'armée des Vosges et d'Alsace et une quinzaine de dresseurs professionnels venaient en hâte instruire une soixantaine de chiens. En novembre 1915, notre IIe et notreVIIe armée avaient à Toul un chenil central, dont tous les sujets avaient donné depuis quelques mois les résultats les plus heureux. Le 25 décembre 1915, M. Millerand, alors ministre de la Guerre, reconnaissait officiellement les chenils militaires et rattachait le service des chiens de guerre à la direction de l'infanterie. Il avait fallu un an et demi d'efforts individuels pour en arriver là, mais enfin, mieux valait tard que jamais et notre armée allait être dotée d'une organisation sérieuse dont les services n'allaient pas tarder à surprendre même les plus optimistes. Peu à peu chaque armée eut son chenil central particulier, et l'on peut dire qu'à la signature de l'armistice, les 10 000 à 11000 chiens de guerre, qui étaient en service sur les divers fronts, constituaient la sélection la plus belle qui existât au monde. POUR RAVITAILLER LES COMBATTANTS. Ce ne fut qu'à la suite de tâtonnements et d'études que le service des chiens de guerre fut mis au point. Ainsi, à partir du début de 1916, on reconnut que certaines races de chiens, seules, étaient propres à un bon dressage. Il fallut presque totalement écarter les chiens de chasse, dont les fonctions furent limitées au rôle d'avertisseurs. Mais, par contre, tous nos bergers français, les bergers belges de Malines, de Grœnendael et de Tervuren, les bergers écossais, les grands loulous et les bâtards de ces races, donnèrent des résultats surprenants. Ce furent tous d'excellents chiens avertisseurs et de liaison. Les dogues, les bouviers, les mâtins devinrent de merveilleux patrouilleurs. Dressés à l'attaque, ils étaient lancés contre l'ennemi, et capturaient, non sans rudesse, des prisonniers. Les chiens de montagne devinrent des chiens d'attelage et des chiens porteurs. On ne saura jamais les services que rendirent ces animaux, notamment pendant les opérations de 1918. Les chasseurs à Grivesnes, les cuirassiers des 4e et 8e régiments à Moreuil, les cuirassiers du 11erégiment en Champagne qui tinrent tête pendant des journées à des forces supérieures et qui furent maintes fois séparés du gros des troupes de soutien par d'épouvantables tirs de barrage, ne furent ravitaillés en première ligne, tant en vivres qu'en munitions, que par des chiens de montagne. À l'arrière, ces robustes et courageuses bêtes étaient chargées de douze à quinze kilos de grenades réparties dans les deux poches d'une sorte de sac-posé sur leurs reins. Les dresseurs leur pointaient le nez dans la direction des soldats à ravitailler et — ne sourions point de ce touchant élan — les lâchaient, après les avoir embrassés comme de bons amis qu'on ne reverra probablement plus. Les chiens dressaient les oreilles, rampaient un instant sur le sol, puis à toute allure filaient sous les obus. Ils étaient si parfaitement dressés, qu'on les voyait agir comme des hommes, se terrant un instant dans les trous d'obus, puis repartant jusqu'à un autre trou d'obus. Un chien de guerre. Airedale terrier formé pour supporter une charge de coquilles pour l'utilisation de l'artillerie de campagne. Souvent une balle de mitrailleuse jetait bas le pauvre chien qui poussait un cri plaintif et cherchait un trou pour mourir. Plus souvent encore un obus éclatait à côté de lui, un éclat venait frapper le chargement de grenades : tout sautait et la malheureuse bête était volatilisée. Mais sur cent cinquante chiens lancés, les trois quarts arrivaient à destination. Chiens dressés ont été largement utilisés dans l'armée française en tant que compagnons de sentinelles en service de nuit, et ils se sont avérés très précieux. Là encore les poilus les embrassaient, parfois les larmes aux yeux. Puis ils prenaient les grenades et, sous la rafale, les chiens repartaient vers l'arrière, reprendre un nouveau chargement. La section qui ravitaillait ainsi le 11e cuirassiers fut de beaucoup la plus éprouvée, mais sa vaillance et son excellent dressage furent l'objet de félicitations officielles du haut commandement, ce dont le lieutenant Hautecloque, qui la commandait, fut justement fier. Ces jours là, les chiens de guerre avaient bien mérité de la Patrie HÉROS A QUATRE PATTES Le dressage des chiens durait généralement un mois Après quoi ils étaient bons pour le front et, en chemin de fer, ils rejoignaient les chenils des armées où ils étaient mis pendant quelque temps en contact avec les poilus destinés à devenir leurs conducteurs en première ligne. Dès lors la vie d'aventures, la vie infernale commençait : interminables stations au bord, d'un trou, à côté d'une sentinelle immobile, longues heures passées avec le masque contre les gaz asphyxiants sur le museau, voiturettes parfois chargées de plus de cent kilos de vivres et de munitions qu'il fallait traîner là où ni chevaux ni mulets ne pouvaient parvenir, courses à la mort sous les rafales d'obus, attaques furieuses, où, tout comme des poilus, les grands bergers malinois sautaient à la gorge des Allemands et les terrassaient. Un chien Croix-Rouge sur le champ de bataille portant dans sa bouche le cabuchon d'un Zouave blessé comme preuve pour les brancardiers qu'il a trouvé quelqu'un dans le besoin d'aide, à qui il les guidera immédiatement. Une balle, un obus, une bombe, un coup de baïonnette venait souvent, hélas ! mettre fin à la carrière du brave animal. Les soldats savent combien de fois nombre d'entre eux ont commis l'imprudence de risquer leur vie pour sauver leur chien blessé, tombé entre les lignes. C'est que le plus souvent ce n'était pas seulement par un sentiment de tendresse vis-à-vis du chien, mais par un véritable sentiment de reconnaissance. On ne compte plus les chiens qui ont arraché des officiers ou des soldats à une mort certaine, et si la chronique officielle n'a point gardé les noms ou les matricules de ces nobles bêtes, il n'est guère de troupier qui ne puisse conter une histoire touchante où le chien de guerre joue un rôle splendide. SURTOUT, SOIGNEZ - LES BIEN ! La guerre finie, il fallait songer à démobiliser l'armée canine. Les livrets de chaque animal indiquant leur origine, les propriétaires qui les avaient prêté ont été invités à les reprendre, mais c'est le petit nombre. La majorité des chiens de guerre n'a plus d'autre maître que le soldat, ce qui rendit la démobilisation assez délicate. L'administration de la guerre a jugé sage de faire revenir au chenil central militaire de Satory, que dirige le capitaine Beur, tous les chiens disséminés dans les chenils d'armée. Ils sont revenus par lots de 300 à 400. La guerre-chien français "Prusco", a été utilisé dans l'exécution des messages d'un scout moto au siège. Ce chien et ses compagnons ont pénétré les lignes de l'ennemi à plusieurs reprises. Puis là, ils ont été divisés en deux grandes catégories: les uns ayant de la race, les autres ceux qui n'en avaient pas. Ces derniers n'en sont pas moins de bons et braves chiens qui ont fait leur devoir comme les autres. Les premiers ont été vendus à des amateurs pour la somme bien modeste de cent francs. Aussi nous n'étonnerons personne en disant que cela s'est su dès les premiers jours et qu'il s'est trouvé tout de suite beaucoup plus d'amateurs qu'il n'y avait de chiens à vendre. Il serait donc inutile de chercher maintenant à s'en procurer. Ceux de la seconde catégorie ont été donnés à ceux qui les désiraient, à la seule condition que les bénéficiaires prissent l'engagement de ne point les vendre et de bien les soigner. Ces chiens méritent tous les égards et l'engagement a toujours été pris de grand cœur. A la date à laquelle paraît cet article, ce qui reste de chiens disponibles ne se trouve plus à Satory, mais au chenil-dépôt du jardin d'acclimatation. Parmi ceux qui ont demandé des chiens de guerre se sont trouvés quantité de poilus qui ne regardaient guère à la race ; ils cherchaient surtout à retrouver un compagnon de campagne, et quand cela est arrivé, car c'est arrivé quelquefois, nulle phrase ne saurait traduire la joie du poilu et de l'animal. Un animal de compagnie d'un navire-hôpital belge. Un peu griffon de réfugié qui a été adopté par les officiers du navire. LA SÉANCE CONTINUE. L'institution de chiens de guerre ne disparaît pas du fait de la démobilisation des animaux. Le chenil central de Satory reste un dépôt central et une école où une pépinière de chiens de guerre continuera à être instruite. Maintenant, de même que des poilus restent au front, un certain nombre de chiens restent à l'armée. Des auxiliaires de sentinelles et des chiens de liaison demeurent dans les corps qui assurent la garde du Rhin. Une autre catégorie de chiens, celle des porteurs et chiens de trait, reste également mobilisée. Après avoir, fait la guerre, ces animaux ont à contribuer à la renaissance de nos régions libérées, 100 voiturettes et 300 chiens notamment sont affectés au ravitaillement de la ville de Lille. Chaque attelage véhicule quotidiennement cinq à six mille kilos de marchandises diverses. Pour nos bons serviteurs à quatre pattes, comme pour tant d'entre nous, ce n'est point assez d'avoir donné toutes les preuves de courage : la paix exige d'autres luttes, il faut être à la place d'honneur et faire son devoir. La guerre contre le parasite de la tranchée. Rat-chasseur avec un sac de rongeurs tués par le chien. Ces vermines infestent certaines des positions de première ligne en essaims, et étaient une source de grande gêne pour les soldats. A télécharger: http://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=467 Lien à poster Partager sur d’autres sites
picpat54 6 Posté(e) le 5 janvier 2014 Partager Posté(e) le 5 janvier 2014 Eh bien voila j'ai découvert grâce a toi des " usages " des chiens par les militaires que j'ignorais et c’était très intéressant Mais il faut dire que lors de mon passage a l'armée au 132eme GCAT , j'avais seulement vu des chiens dressés a l'attaque ou a pister , c’était le principal rôle que l'armée leur réservait. Lien à poster Partager sur d’autres sites
zygomard 132 Posté(e) le 6 janvier 2014 Auteur Partager Posté(e) le 6 janvier 2014 Eh bien voila j'ai découvert grâce a toi des " usages " des chiens par les militaires que j'ignorais et c’était très intéressant Mais il faut dire que lors de mon passage a l'armée au 132eme GCAT , j'avais seulement vu des chiens dressés a l'attaque ou a pister , c’était le principal rôle que l'armée leur réservait. pour cela que cela vaut le coup de télécharger le lien au-dessus car moi aussi j'ai beaucoup appris Lien à poster Partager sur d’autres sites
juluch 3 Posté(e) le 6 janvier 2014 Partager Posté(e) le 6 janvier 2014 Il est difficile de reverser dans le civil un chien de guerre dressé pour tuer....très difficile......souvent impossible de les confier à qui que se soit que leur maître à l'armée. La plupart finisse mal..... Ton article est très détaillé et la thèse à télécharger est passionnante. Tu vas nous parler aussi des chevaux et mulets??..Eux aussi ont bien contribué à la guerre de parte t d'autres du front Lien à poster Partager sur d’autres sites
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