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Avant guerre (…-1945)

Il était une fois...Bugatti.


Invité §non661Yn
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Invité §tun768Yb

 

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Je ne suis pas, et de très loin, un spécialiste des autos de Molsheim, donc je ne reconnais pas bien le type de l'auto dont j'ai posté la photo. Alors s'agit-il de la fameuse voiture devant servir aux études de Wanderer pour créer sa propre voiturette "Puppchen"? Voir à ce sujet ce que j'en ai rapporté en 2009 sur ce taupique*. Serait-ce donc l'auto acquise par Richard Stuhlmacher cool_haru.gif.0fac9d02c8a0c2e3df5c170a5ffa8602.gif

 

* et repris ici

 

Rubrique Auto Union (1899-1969)

 

vu que le lien ne fonctionnait plus

 

 

Pas tout-à-fait. Il s'agit de la T13 sur cette photo et non de la T16.

Cette photo est intéressante car ce T13 est doté du radiateur en poire.

 

Je recopie ton post en le corrigeant (notamment Bugatti est né en 1910 et non 1919...).

 

C'est en français qu'un autre ouvrage traite de la question pour les deux voitures: la T13 acquise par Mr. Winkelhofer ET la Bugatti Type 16 dite Bugatti-Peugeot1 ou BP1 ou encore bébé Peugeot par la suite. C'est cette dernière qui a inspiré les ingénieurs de Wanderer.

 

Accessoirement, le calcul de Bugatti était juste puisque Peugeot a produit 3.500 bébé dont quelques dizaines au moins (il manque environ 150 Bébé non comptabilisées dans les ventes par Peugeot) vendues en Allemagne par Bugatti qui les commandait sans calandre et mettait des boulons Bugatti (et probablement une plaque constructeur Bugatti). Il existe quelques photos de ces "bébé" sans calandre, réservées à Bugatti et des notes dans les agendas d'Ettore Bugatti.

 

La poupée, le bébé et la Bugatti

 

 

Poupée en allemand se dit « Puppchen ». C'est le surnom, tiré d'une opérette allemande du début du siècle dernier, qui sera donné à la première « vraie » voiture de Wanderer, le « Typ 3 ». Le bébé nous renvoie à la petite Peugeot de la même époque. Quant à Bugatti, c'est le dénominateur commun. Après l'éclaircissement de ce titre sybillin, venons en aux faits.

 

Dans certains ouvrages spécialisés, il arrive qu'on trouve mention d'une collaboration entre Bugatti et Wanderer à propos de la première automobile de série du constructeur saxon. Mais il y a relativement peu de temps que les archives d'Hubert Winkelhofer, petit-fils du co-fondateur de Wanderer, et celles du patrimoine industriel de Chemnitz ont permis de découvrir un certain nombre de documents originaux sur ce thème. Ces documents permettent d'établir dorénavant de façon plus précise ce qu'il en fut des relations entre ces deux firmes.

 

 

Le proto de la "W 3" alias Puppchen

 

Dans le cadre de la mise au point d'une voiturette les Wanderer-Werke s'étaient livrées à une étude assez approfondie du marché automobile, à l'époque en plein essor, et pour ce faire avaient étudié de près un certain nombre de petites autos populaires produites par d'autres constructeurs. L'attention des dirigeants de Wanderer avait été particulièrement attirée par une voiturette « 5/15 PS » (désignation d'époque pour 5 CV fiscaux et 15 CV réels) que la firme Bugatti de Molsheim, fondée fin 1910, avait lancé sur le marché. A ce sujet il faut rappeler qu'à cette époque Bugatti était une firme allemande car située en Alsace tombée dans le giron du Reich en 1871 avant de ne redevenir française qu'en 1918.

 

 

La "Pur sang" Bugatti

 

 

Dans un courrier interne du 25 avril 1911 adressé au PDG Johann B. Winkelhofer et signé du directeur technique Richard Stuhlmacher il est proposé d'acquérir, par l'intermédiaire d'un certain Mr. Einhorn, cette fameuse voiturette Bugatti. Celle-ci est proposée à 5300 Mark en version « 2 places » et 6500 en version « 4 places ». Toutefois ces prix dépassent ce que Wanderer est prêt à investir dans le cadre de sa propre étude et Winkelhofer décline cette offre. Ce que déplore Stuhlmacher « Il me serait toutefois agréable que vous preniez une décision favorable car en ce qui concerne le type de moteur et sa disposition nous avons encore bien des choses à apprendre »

 

 

Le châssis-moteur de la "W 3"

 

 

La voiturette Bugatti dont il était question était la 5/15 PS du type « 13 » (la légendaire « Vollblut Bugatti » ou Bugatti « pur sang ») qu'Ettore Bugatti avait dessinée et développée à titre privé dans la cave de sa maison alors qu'il était employé chez Deutz à Cologne puis avait construite en 1910 après avoir fondé sa propre entreprise à Molsheim. Certes il n'en produisit que 5 exemplaires en 1910 mais ce seront 70 autos qui seront assemblées l'année suivante et parmi elles un exemplaire sera livré à Chemnitz chez Wanderer. Ettore Bugatti, jeune patron d'une jeune société, désireux d'entrer en relation commerciale avec les gens de Chemnitz, leur avait accordé des conditions particulières poussant ainsi Winkelhofer a accepter finalement l'offre d'achat précédemment déclinée.

 

 

Prototype de "W 3" en cours d'essai

 

 

En parallèle Bugatti proposa au directoire de Wanderer une voiturette à moteur 4 cylindres de 855cm3 et de 10 ch, voiturette développée conjointement au « Type 13 » et qu'il proposait également à d'autres constructeurs de produire sous licence. Bugatti proposa ainsi à Wanderer de leur mettre ce modèle gracieusement à disposition pour une période de deux mois aux fins d'étude et d'essais. Ettore Bugatti avait même invité Richard Stuhlmacher a visiter sa toute nouvelle usine de Molsheim pour, écrivait-il « étudier et constater en détail la construction de mes automobiles et d'examiner leurs propriétés fonctionnelles et routières ». Stuhlmacher accepta la proposition de visite à Molsheim et fut favorablement impressionné par les qualités de la voiturette.

 

 

La Bugatti ayant servi aux études de la "W 3"

 

Il apprécia particulièrement son fonctionnement sans acoups, sa suspension agréable, le faible poids de seulement 230 kg et la vitesse de 70 km/h, ainsi qu'il le rapporta dans un courrier envoyé le 20 juin 1911 à Winkelhofer et dans lequel il disait notamment « la voiture, je ne peux que le reconnaître, est exactement ce que nous recherchons, même si son prix me paraît éminemment élevé »

 

 

Le montage encore artisanal de la "W 3"

 

 

Toutefois Ettore Bugatti était dur en affaires. Il demandait un défraiement de 75000 Mark pour ses travaux de développement et pour l'utilisation de ses brevets ainsi que 150 Mark de royalties pour chaque voiture que Wanderer vendrait, partant du principe qu'en deux ans au moins 2000 voitures seraient produites et vendues. Chez Wanderer on était sceptique et on appréhendait les coûts qu'entraîneraient les exigences financières de Bugatti. On préféra donc s'en tenir aux compétences des ingénieurs maison et on décida de poursuivre ses propres études de faisabilité. En s'orientant toutefois sur certains aspects de détail de la voiturette de Molsheim . Richard Stuhlmacher ne s'en cachait d'ailleurs pas lorsqu'il écrivait « Je ne doute pas que nous arrivions à construire unevoiturette équivalente tout en contournant les brevets déposés par Bugatti » Cette décision négative de Wanderer ne gêna pas Bugatti outre mesure car quelques mois plus tard, en novembre 1911, Peugeot acquérait les droits de production et mit la voiturette Bugatti sur le marché sous le nom de « Bébé Peugeot »

 

 

Article librement inspiré et traduit de l'ouvrage de T. Erdmann et G.G. Westermann « Wanderer Automobile » édité par Audi Tradition

 

 

:)

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L'accès à bugattiregister.com n'est pas possible depuis le 18 octobre.

Ce site ayant pris une importance telle (plus de 5000 pages) qui s'est bloqué...seules des consultations peuvent se faire à partir d'un iPhone pour ceux qui l'ont déjà consulté de cette façon. Le logiciel était à sa limite de saturation, il est en cours d'amélioration et aura de nouveaux serveurs. Cela demande beaucoup de travail et va prendre encore quelques temps. Bugatti69

Merci pour cet eclaircissement cela me rassure.

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Invité §tun768Yb

Il faudra donc que je récupère le NS pour consulter la liste ds voitures vendues par Bugatti en T13...

 

:o

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Invité §D8S071kQ

Merci Taxicomane pour l'info..

 

J'espère que ces bronzes ont été sérieusement expertisé..car en matière de bronzes....

 

AD avait deux sources pour acheter ses bronzes.

 

- La première était son ami HP que nous connaissons bien lorsqu'il avait liquidé la succession de l'Ebé.

Nous étions alors à la fin des années 70..

La vente avait eu lieu en face de l'Hotel Bristol et AD était accompagné de Mireille Darc.

J'étais dans la salle et le record s'était porté sur un serpent qui avait atteint 35.000fcs.

Provenance indiscutable et donc authenticité garantie..

 

- la deuxième source était un marchand du Louvre des Antiquaires.

Ce marchand a fini ses jours en prison et n'est plus de ce monde aujourd'hui.

AD lui en avait acheté une vingtaine(?) et il avait été obligé de les vendre en Angleterre où la garantie trentenaire n'existe pas..

Car, évidemment, la vingtaine de bronzes de cette provenance étaient des faux...le fondeur était pourtant connu...

 

AD a bien fait d'en garder un certain nombre..

Il sera intéressant de voir les résultats obtenus et HP doit regretter que ces bronzes ne lui aient pas été confiés..

HP, tu n'es plus son ami??

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Invité §D8S071kQ

Après avoir lu le catalogue de la vente, je suis sûr que tout a été fait dans les règles.

AD n'est pas idiot.. Il avait gardé pour ses vieux jours quelques très belles pièces, mais pas les plus belles tout de même..

Les estimations sont raisonnables..

 

Je note qu'il n'est pas rancunier, car il rend hommage (a t-il le choix?), en préambule, au faussaire qui lui en a vendu un certain nombre..

Le mérite de ce marchand aura tout de même été de faire mieux connaitre Rembrandt,

ce qui n'est déjà pas si mal.. car, à la fin des années 70, les acheteurs ne se bousculaient pas..

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Invité §D8S071kQ

Avec ce post, je sens que vous n'allez pas faire plaisir à tout le monde...

Suivez mon regard..

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Invité §tun768Yb

Avec ce post, je sens que vous n'allez pas faire plaisir à tout le monde...

Suivez mon regard..

 

 

:??:

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Invité §D8S071kQ

Je m'explique...

 

Bien que célèbre et patenté spécialiste de la marque, notre ami Novo n'a pas que des partisans.. et c'est normal.

 

En effet, je crois savoir que plusieurs amateurs qui sont passés par Marolles en Hurepoix ont eu quelques soucis...

Mais avec cette mécanique un peu particulière, quel mécanicien serait irréprochable?

 

On a déjà vu tel ou tel spécialiste de la marque "refaire" un moteur déjà "refait" par un autre spécialiste de la même marque

sans oublier de critiquer le travail de son prédécesseur... Air connu..

 

Me trompe-je? Nobody is perfect..

 

PS: en tout cas, Novo reconnait que la 1500 DELAGE est l'Everest de la mécanique..

Ce qui est tout à son honneur, car cela prouve qu'il n'est pas sectaire..

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Invité §San865mD

Bonsoir,

 

La réplique/reconstruction de type 64 est très jolie. Cependant, pourquoi le moteur indiqué n'est pas un 4,4 litres ?

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Invité §tun768Yb

Bonsoir,

 

La réplique/reconstruction de type 64 est très jolie. Cependant, pourquoi le moteur indiqué n'est pas un 4,4 litres ?

 

 

Pour comprendre le Type 64, il faut se reporter à Robert Jarraud qui a cerné le modèle non terminé.

 

Sauf erreur, le seul prototype est équipé d'un moteur de Type 57 avec un trou de mémoire de ma part: était il déjà à transmission par chaîne, solution reprise sur le Type 101? (il figure dans la collection FS).

 

Selon Jarraud, la structure du compartiment moteur était prévue pour recevoir alternativement le moteur 3,3 litres et le moteur 50 revu, arrivé à maturité avec les derniers développements (Niniette,100/101P).

 

Tout porte à croire que c'est ce prototype presque prêt à la production que Jean Bugatti a prêté à Mr Pauchet, client fidèle, à la fin de l'été 1939.

 

L'exemplaire sur lequel la collection Mullin invente ce coupé, est un assemblage cohérent effectué par le garage de Dobbeleer à partir d'un des châssis de Type 64 resté nu, que l'actuel propriétaire entend terminer "dans l'esprit".

 

NB: il est question d'un avion Type 67 là. http://www.bugattiaircraft.com/bugatti.htm

 

:o

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Invité §D8S071kQ

Voilà comment on se fait avoir...

J'aurai du attendre de voir le post de Gap: nous nous sommes croisés..

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Photos D8SS (suite)

IMG_2067.jpg

:jap: Moi je reste à la porte du musée et D8SS entre, lui.... :ange:

 

 

 

A noter que Ken Purdy, reporter déjà réputé (Et aussi spécialiste des... OVNI), a réalisé, pour son magazine True au début des années 50, le fameux reportage sur 57374 (La star de Mullin.... Que D8 a zappé :D ) alors rouge...

Elle sera par la suite dans son livre « Kings of the road » très renommé aux USA et réputé être le point de départ de l’intérêt de nombreux Américains pour les voitures anciennes.

Ce reportage en photos couleurs et mannequins était très innovant pour l’époque, surtout concernant une voiture qui n’est ni nouvelle, ni réellement ancienne.

 

D'ailleurs je ne possède pas de scan complet de ce reportage dans TRUE, ou du paragraphe dans Kings of the road, si que des fois une âme charitable.... :p

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Invité §D8S071kQ

57374 zappé??

 

Pas vraiment.. Mais comme les Voisins (aucune présente..), plusieurs Hispanos ..et d'autres..

Ces voitures brillaient par leur absence..

 

L'exposition paraissait un peu clairsemée en ce début d'Août 2016..

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Invité §D8S071kQ

Merci à Taxicomane..

 

 

Je ne vous infligerai pas les photos du Concours d'Elégance à Pebble Beach le Dimanche,

puisque ce sont exactement les mêmes Bugatti que l'on a vu le Samedi à Carmel,

mais à condition.... de débourser entre 400 et 2500 dollars!!! (par personne, of course)

 

Vous êtes prévenus si vous y allez..

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Invité §tun768Yb

:jap: Aprés Plastibug (qui nous a lachement abandonnés) Zaponbug....

Personne pour mon scan de Purdy ?

 

[:julien rs:1]

 

 

 

Plastibug n'a plus accès à Caradisiac. Comme il estime par ailleurs que le renouvellement ne suit pas, il a momentanément (?) abandonné.

 

:o

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Invité §D8S071kQ

@taxicomanetaxicomane

 

Superbe!!!!

Les belles Bug ne sont pas toutes aux USA...

 

PS: s'il n'y avait que Plastibug à nous avoir abandonné...

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Invité §San865mD

 

 

Plastibug n'a plus accès à Caradisiac. Comme il estime par ailleurs que le renouvellement ne suit pas, il a momentanément (?) abandonné.

 

:o

 

 

Il continue à suivre d'un oeil distrait ce qu'il se passe ici ;)

Lazarus lui aussi ne viens plus mais est très actif (et facilement joignable) sur Facebook...

 

P.S. merci pour vos infos sur les 64, dans le double arbre.

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