Le Cimetière des Marques

[Invité §aut501Gd]

F R A M O ?

 

 

 

Kesako

 

 

Pour le savoir allez sur

 

 

www.forum-auto.com/sqlforum/section5/sujet364705-770.htm

 

 

 

 

 

Vous y découvrirez aussi la "Stromer" de la marque

 

 

 

 

 

 

[Invité §tea306WH]

http://mgcf.free.fr/sortie/2006/retromobile2006/brasier.jpg

[Invité §pit470dY]

http://mgcf.free.fr/sortie/2006/retromobile2006/brasier.jpg

 

 

 

[:pitcats:3] Team ZS

 

C'est toi qui trafique sous les jupons de la vielle dame ?

plus sérieusement merci pour ta contribution et sois le bienvenu

 

Pitcats

 

 

[Invité §pit470dY]

F R A M O ?

Kesako

 

 

 

Automobilix !

 

C'est toujours un vrai plaisir de lire tes post teutoniques alors en attendant de poster l'exhu du WE, voici une petite contribution à FRAMO avec cette pub de 1932,

 

 

et cette vue de l'ossature en bois des commerciales 1.5t FRAMO

 

 

@+ Pitcats [:pitcats:3]

 

 

[Invité §pit470dY]

[:pitcats:3] Voila l'exhu de la semaine et la lauréate est :

 

 

 

 

 

 

 

L'histoire de la marque débute par la passion automobile des deux ingénieurs Doriot et Flandrin travaillant respectivement pour les marques "CLEMENT-BAYARD" et "PEUGEOT".

 

Flandrin à l'instar de son ancien collègue Louis Delage, brûle de quitter la firme au lion pour travailler enfin à son compte.

Convaincu par son ami, Doriot le rejoint pour créer la "DORIOT-FLANDRIN & Cie" dont l'atelier prendra vie en 1906 au 169 Boulevard St Denis à Courbevoie.

 

Les associés lancent la fabrication du type 6cv, une voiture monocylindre 1.1 litre dotée d'une transmission par arbre et de suspensions arrières transversales.

C'est une réussite et Doriot-Flandrin adjoindra en 1908 à son offre monocylindre un second plus puissant (type 8cv) et un bicylindre (type 10cv).

 

D.F.P 8 cv _ 1910

 

 

L'affaire grandissant, un troisième associé dénommé Parant viendra se joindre en 1910 et c'est alors que la marque pris définitivement la dénomination "D.F.P".

 

La firme acquiert cette année là une véritable envergure avec l'apparition de modèles plus ambitieux animés par des moteurs 4 cylindres "Chapuis-Dornier" de 1.6 litres (type 10/12cv), 1.8 litres, 2.4 litres et 2.8 litres.

La forte demande en 10/12cv entraîne la saturation des moyens de production et pour répondre à ce succès on ouvre en catastrophe une nouvelle usine à Courbevoie au 20 de la rue Jules Ferry.

En effet, c'est à ce modèle bien né que la firme doit son étonnante ascension que rien ne semble contraindre même pas l'échec en 1911 du lancement de la 6 cylindres 20/25 hp.

Confortablement installés en 1912 grâce à de solides moyens financiers, DFP abandonne "Chapuis-Dornier" pour concevoir d'excellents moteurs 2 litres (type 10/14hp) et 3 litres (type 12/15hp).

 

12/15hp

 

 

La renommée internationale viendra d'outre manche lorsqu' en 1913 deux frères concessionnaires de la marque engagent avec succès une 10/14hp modifiée par leurs soins sur l'autodrome de Brooksland pour le fameux Half-Miles qui sera abattu à plus de 144 km/h !

 

 

Ces illustres inconnus sont les frères BENTLEY qui deviendront les fers de lance de D.F.P en compétition jusqu'en 1914 où la Grande Faucheuse viendra grippée définitivement les ambitions de la marque.

 

 

En attendant, de formidables voitures de grand tourisme sortirent sous l'impulsion des Bentley telles que la trop méconnue 3 litres 16/22 hp ou la célébrissime (à l'époque du moins ...) sportive 2 litres 12/40 hp reconnaissable à son radiateur "coupe vent" .

 

 

Au dernier "Tourist Trophy " d'avant guerre, cette 2 litres dotée de pistons en aluminium s'offrira le luxe de mettre à terre de nombreuses concurrentes aux moteurs 3.5 litres bien plus puissants... quelle publicité pour la marque qui vit alors son heure de gloire en Europe !.

 

 

Les plaies du conflit ne sont pas encore cicatrisées, que la firme se voit privée de son marché britannique en 1921 lorsque les frères Bentley présentent leur fameuse 3 Litres largement inspirée par D.F.P.

Rapidement, la firme connaît une descente vertigineuse en enfer car la clientèle se détourne d'elle des deux cotés de la Manche et c'est au abois financièrement que DFP tente de redresser la barre en lançant de nouveaux modèles motorisé par d'autres ... comme à ses débuts !

 

1921

 

 

Une nouvelle "2 litres" (moteur Alto) et une 10/12 (moteurs Sergeant puis American) sont présentés en 1920 en remplacement des illustres modèles d'avant guerre !

Les faibles ressources de l'entreprise ne lui permettent plus d'innover et c'est déjà un exploit que de maintenir d'actualité des modèles ignorés. En 1922, la nouvelle 12/40 hp est équipée d'un passage de vitesse à pommeau et de freins sur les 4 roues.

 

Encore un problème de serveur et bien la suite des photos + tard

 

Un an plus tard ce modèle rebaptisé 13/50 hp est équipé d'une boite 4 vitesses et d'un nouveau moteur ... maison mais il faut se faire une raison le marché n'est plus là alors DFP lance son dernier souffle sur les sportives légères à l'image d'Amilcar qui rencontre le succès.

 

 

 

Cette petite DFP sera la "1100" qui connaîtra un certain succès sur les pistes et donc dans les halls de vente mais ce marché est une niche qui ne permet pas de combler la déconfiture des plus classiques 10 et 12hp peu fiables en terme de motorisation.

Ce sera le talon d'achille de DFP et le coup fatale lui sera porté par la revue "OMNIA" qui qualifiera les productions de la marque comme suit :

 

"la Dernière Ferraille Parue"

 

Mise en dépôt de bilan depuis 1927, la firme ne s'en remettra jamais et la dernière 1100 sortira de l'usine en novembre 1933 ... quel épilogue dramatique pour une marque ayant connue un tel firmament !!!

 

Bon WE à tous en attendant une nouvelle exhu !

 

[Invité §tea306WH]

voici ma modeste contribution à ce formidable post !!!

OMEGA-SIX

cette auto,construite de 1922 à 1930 à peut d'exemplaire.

est le fruit d'une étude de l'ingénieur Gadoux,et construite par les établissements Daubec.

c'était en 1922 une voiture de premier plan:moteur 2 litres,six cylindres,un arbre à cames en tète.

alésage 65 ,course 100 puissance 55ch

embrayage à cone et boite trois vitesses,et freins sur les quatre roues.

http://img528.imageshack.us/img528/3307/50omega01fr1.jpg

 

http://img528.imageshack.us/img528/3880/50omega02pc9.jpg

 

http://img170.imageshack.us/img170/4337/omgaud9.jpg

 

 

la méme auto alors quel faisait parti de la collection Pozzoli(à coté une Bignan type 17000.1924)

http://img180.imageshack.us/img180/448/782901pr0.jpg

 

http://img245.imageshack.us/img245/5853/1928omegasixqu1.jpg

 

http://img180.imageshack.us/img180/5706/sgaomegaxk4.jpg

 

[Invité §pit470dY]

voici ma modeste contribution à ce formidable post !!!

OMEGA-SIX

 

 

 

Soit le bienvenu Team ZS ,

 

 

Merci pour ton post qui ravive la mémoire d'une auto dont l'ambition fut d'égaliser les superbes Hispano-Suiza de l'époque ... mais en dépit d'une voiture réussie le succès ne fut pas au RDV

Cette envie de faire mieux que le maître Hispano fut une constante chez de nombreux jeunes constructeurs en quête d'image et sur ce point je te recommande l'histoire du constructeur espagnol ABADAL qui avant la 1ere GM sortie lui aussi une superbe auto mais tout comme Oméga-Six l'aventure restera confidentielle !

 

Voici un cliché d'une Omega-Six 11cv lors d'une course en 1925

 

 

@+ Pitcats

 

[Invité §pit470dY]

Puisque le serveur semble tenir, je complète l'exhu DFP par les photos manquantes au texte

 

 

 

Une pub de 1914 vantant les performances des DFP 10/14hp

 

Pub de 1923 pour la DFP 10/12hp à moteur Sergeant

 

La même en version torpedo et moteur American en 1924

 

La craquante 1100 type 7cv roadster en action _ 1928

 

 

Voilà pour aujourd'hui !

 

@+ pitcats

 

 

[aravis68]

Soit le bienvenu Team ZS ,

 

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/obelux.gif Merci pour ton post qui ravive la mémoire d'une auto dont l'ambition fut d'égaliser les superbes Hispano-Suiza de l'époque ... mais en dépit d'une voiture réussie le succès ne fut pas au RDV

Cette envie de faire mieux que le maître Hispano fut une constante chez de nombreux jeunes constructeurs en quête d'image et sur ce point je te recommande l'histoire du constructeur espagnol ABADAL qui avant la 1ere GM sortie lui aussi une superbe auto mais tout comme Oméga-Six l'aventure restera confidentielle !

 

Voici un cliché d'une Omega-Six 11cv lors d'une course en 1925

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/1925_11cv2_01.gif

 

 

@+ Pitcats

 

 

 

Bonjour Pitcats, je pense aussi à la locomotive aéronautique marseillaise, qui n'a pas connu plus de succès que l'Omega Six.

[Invité §pit470dY]

[:pitcats:3] Aravis68

 

 

Ma curiosité vient d'atteindre son apogée à la lecture de ton post :

 

 

" je pense aussi à la locomotive aéronautique marseillaise"

 

Quelles sont les infos que tu as là dessus ?

 

Bon WE à toi

 

@+ pitcats

 

[aravis68]

Bonjour Pitcats, je pense aussi à la locomotive aéronautique marseillaise, qui n'a pas connu plus de succès que l'Omega Six.

 

Profilée comme une locomotive, affublée d'un tableau de bord tel un aéroplane, construite à Marseille...

Moteur 6 cylindres 3,5 litres à 1 ACT, double allumage, freins sytème Perrot avec servofrein, carénage intégrale de la partie inférieure (j'ai oublié le sous-marin ! )

Rétroviseur en a publié un essai dans le N° 60, et Fanauto une présentation dans le N° 231.

[Invité §pit470dY]

Aravis68 !!!!

 

 

Oui Oui Oui tu as absolument raison d'avoir raviver le nom de Léon Paulet (fabriquant de cartouches aussi) dont sa ville à conserver la mémoire à travers une rue et des établissements publics.

 

 

 

 

 

 

Pitcats

 

 

 

[Invité §tea306WH]

d'autres photos de la Léon Paulet

http://img140.imageshack.us/img140/3935/leoarz1.jpg

 

http://img140.imageshack.us/img140/2723/leobct3.jpg

 

http://img81.imageshack.us/img81/1781/leocws7.jpg

 

http://scripophilie.marseil.free.fr/rubrique/auto_aviation/Etablissements%20Leon%20Paulet.jpg

 

 

 

 

[Invité §pit470dY]

La cible de la Léon Paulet est sans équivoque lorsqu'on observe la mascotte du radiateur ...

 

 

 

 

Quel esthétisme non ?

 

Et ce bloc moteur, un vrai bonheur à admirer !

 

 

 

NB : photo prise sur le net donc à qui de droit

[Invité §tea306WH]

méme les poignées de fermeture du capot moteur sont très belles!

[Pegeka 988]

 

 

 

En ce qui concerne la photo en N&B il s'agit d'une mauvaise manipulation de fichier donc oui effectivement c'est une UNIC 6 cylindres 17cv type U6B Sport sortie en 1936 soit bien après la liquidation de Brasier !

Cela n'empèche c'est une très très belle auto surtout dans cette livrée très glamour

 

Ce cliché pris à Paris date de 1979 et l'UNIC en premier plan fut longtemps visible Au Centre Historique de l'Automobile Française (AMAF) de Reims plus connu sous la Fondation Charbonneaux.

 

La voiture du fond m'inspire plus une Simca 8 car d'une part le logo aux 4 anneaux serait visible de part et d'autre de la barette de calandre et la plaque "rallye" semble etre fixée sur la partie centrale du pare choc or à cet endroit il ne semble pas en avoir sur la DKW .

 

Bon, le seule photo que je possède d'une Chaigneau-Brasier est celle d'une épave TD-4 donc si jamais l'un d'entre vous en possedait d'autres je suis (très) preneur en MP ou sur le forum d'avance !

 

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/1927_Chaigneau-Brasier Td-4.jpg

 

 

 

 

Je ne connais pas de Chaigneau Brasier, mais une Michel Irat qui je crois a succédé à Chaigneau Brasier.

Cette voiture était en vente encore récemment après avoir été restaurée et avoir appartenu très longtemps à un ami collectionneur.

La dernière fois que j'ai roulé dedans le siège arrière avait pris feu suité à une fuite de l'échappement.

 

[Invité §pit470dY]

Je ne connais pas de Chaigneau Brasier, mais une Michel Irat qui je crois a succédé à Chaigneau Brasier.

Cette voiture était en vente encore récemment après avoir été restaurée et avoir appartenu très longtemps à un ami collectionneur.

La dernière fois que j'ai roulé dedans le siège arrière avait pris feu suité à une fuite de l'échappement.

 

 

 

[:pitcats:3] Pegeka 988,

 

 

Oui tu as raison, Georges Irat a bien pris la succession de Chaigneau-Brasier en créant sur ses restes pour son fils Michel cette marque éphémère qui vécu me semble t'il une année et tout et pour tout.

Rien d'étonnant à cet échec puisque la Michel-Irat CB2 reprenait tout simplement la base de la défunte Chaigneau-Brasier TD-4 avec pour seule modification une motorisation 4 cylindres à soupapes latérales de 1086cm3.

L'expérience fut un flop et les ateliers situés dand le 17ème arrondissement de Paris furent dès lors consacrés à la production des célèbres roadsters Georges-Irat.

 

Aurais tu des documents sur cette rare auto qui semble t'il t'a laissé de ... cuisants souvenirs ?

 

@+ pitcats

 

 

[Invité §pit470dY]

méme les poignées de fermeture du capot moteur sont très belles!

 

 

 

[:pitcats:4] C'est vrai un vrai régal pour les yeux !

 

[Pegeka 988]

[:pitcats:3] Pegeka 988,

 

 

Oui tu as raison, Georges Irat a bien pris la succession de Chaigneau-Brasier en créant sur ses restes pour son fils Michel cette marque éphémère qui vécu me semble t'il une année et tout et pour tout.

Rien d'étonnant à cet échec puisque la Michel-Irat CB2 reprenait tout simplement la base de la défunte Chaigneau-Brasier TD-4 avec pour seule modification une motorisation 4 cylindres à soupapes latérales de 1086cm3.

L'expérience fut un flop et les ateliers situés dand le 17ème arrondissement de Paris furent dès lors consacrés à la production des célèbres roadsters Georges-Irat.

 

Aurais tu des documents sur cette rare auto qui semble t'il t'a laissé de ... cuisants souvenirs ?

 

@+ pitcats

 

 

Malheureusement je n'ai rien d'autre que des photos des nombreuses sorties faites avec cette voiture, mais elles sont à 20000 kilomètres de la où je réside actuellement.

Si je me souviens bien, il y avait eu un reportage sur cette voiture dans un des tout premier "la vie de l'auto" fin 1976 .

C'était loin d'être un bolide,et les cotes des alpes étaient difficiles à avaler avec régulièrement un gros claquement du à la dent de loup qui accrochait la manivelle.

 

Je possède également un catalogue des automobiles "Louis Pierron" qui m'a été confié par la petite fille du constructeur, il est lui aussi en métropole, alors patience pour les photos que je te transmettrai avec plaisir lors d'un prochain voyage.

 

[Invité §tea306WH]

en voila une de 1927 type te4 9cv

elle était au enchéres à Poitier en 1985

je doit avoir une autre photo,mais je ne la trouve plus

http://img402.imageshack.us/img402/2613/chbrge6.jpg

 

[Pegeka 988]

Ca ressemble en effet furieusement à la Michel Irat qui avait toutefois un calandre nettement plus arrondie avec bien évidemment la célèbre barre transversale.

[Invité §pit470dY]

Je possède également un catalogue des automobiles "Louis Pierron" qui m'a été confié par la petite fille du constructeur, il est lui aussi en métropole, alors patience pour les photos que je te transmettrai avec plaisir lors d'un prochain voyage.

 

 

 

Louis Pierron ? ce n'est pas cet ingénieur qui fut un de ces As de l'aviation durant la 1ere GM avec notamment de nombreux faits d'arme au dessus de l'Alsace

 

Quoi qu'il en soit, je suis ravi de découvrir l'existence de ce constructeur par ton biais et je te remercie à l'occasion de m'en dire plus ... patience ... patience

 

[:pitcats:4] Quand à ta photo Team ZS j'avoue que je suis très très content de découvrir ce modèle autrement qu'à travers qlq lignes lapidaires d'autant plus que les clichés de cette marque sont plutot rares alors chapeau pour en avoir trouvé une [:pitcats:4]

 

@+ Pitcats

 

 

 

[Invité §tea306WH]

une autre Chaigneau-Brasier

http://img501.imageshack.us/img501/765/chbr2op2.jpg

[Invité §aut501Gd]

La vie et l'oeuvre du grand capitaine d'industrie que fut

 

Jorge Skafte RASMUSSEN

 

(1878 - 1964)

 

 

 

 

 

créateur de DKW et patron d'un empire industriel dans les années 30, vous attendent sur

 

 

 

www.forum-auto.com/sqlforum/section5/sujet364705.htm

 

 

 

[Invité §aut501Gd]

Tiens, pour compléter la saga "STOEWER", une splendide "Arkona Phaeton" de 1939

 

 

 

 

 

[Invité §pit470dY]

La vie et l'oeuvre du grand capitaine d'industrie que fut

 

Jorge Skafte RASMUSSEN

 

(1878 - 1964)

 

 

 

 

 

Maestro !

 

Team Zs, mais où déniches tu donc ces clichés "Chaigneau-Brasier" tu as de la réseve encore ? [:pitcats:4]

 

[:pitcats:3] Pitcats

 

 

 

 

 

 

 

[Invité §pit470dY]

Retromobile 2007 fêtera la formidable "Darracq" V8 et à cette occasion il m'a semblé opportun de raviver la mémoire d'une autre firme méconnue crée par Darracq:

 

 

 

 

La fabrication du cycle fut comme pour tant d'autres le point de départ de l'aventure industrielle de cette firme fondée en 1891 par Darracq et Auroc pour mettre un terme à la suprématie du cycle anglais en France.

 

 

Le succès est au rendez-vous car ils ont misés sur la qualité de fabrication de vélos "légers" pour l'époque.

Bons communiquants ils ont profiter du protectionisme ambiant pour promouvoir ce moyen de transport tricolore auprès d'une population avide de nouveauté mais au chauvinisme exarcerbé par la perte de l'Alsace-Lorraine vingt ans plus tôt.

L'armée fut la première à montrer l'exemple en passant commande de nombreuses bicyclettes "Gladiator" pour ses chasseurs suivi rapidemment par la Poste et bientôt la fortune souria aux deux associés qui revendirent leur parts en 1896 à un groupe ... franco-anglais !

 

 

 

 

Alexandre Darracq quitta "Gladiator" pour fonder à Suresnes la Société A.Darracq et y produire des dog-cart électriques sous licence américaine.

 

Adolphe Clément, richissime industriel du cycle et du pneumatique, associé à Lord Talbot dans le groupe "British Automobile Commercial Syndicate Ltd" racheta Gladiator.

En 1896, l'entreprise se lance dans la fabrication d'engins motorisés en présentant un tricycle en grande pompe au salon de Thunbridge Wells à proximité de ... Londres.

Après ce rachat Gladiator fut dès lors une marque bi-nationale devenant aussi outre manche une marque britannique qui allait connaître un énorme succès.

La première automobile du groupe "Gladiator" fut une monocylindre de bonne facture qui donna naissance en 1899 au type 3.5hp longtemps importé au Royaume Unis par la firme anglaise "Napier".

 

 

La marque connaissant une croissance constante de ses vente, elle étoffe rapidement son offre par un modèle plus cossu le type 10hp (moteur Aster).

 

 

 

Si au départ les Gladiator vendues au Royaume-Uni n'étaient que des modèles importés de France, petit à petit la branche anglaise va se démarquer en créant des modèles spécifiquement adaptés à sa clientèle et fabriqués par l'intermédiaire d'autres marques tel qu' Austin ou Swift .

 

 

Une fois A.Clément installé à la direction du groupe, il en profita pour renommer la société Clément-Gladiator en France et Clément-Talbot en Grande-Bretagne.

 

 

Au début, il ne s'agissait que de rebadger les modèles existants mais peu à peu le groupe va se démarquer de la concurrence avec de nouveaux modèles adoptant les dernières innovations techniques du moment.

 

User de nouvelles techniques à cette époque était très bien perçue par une clientèle huppée mais en abuser comme le fît Clément-Gladiator étaient une mauvaise stratégie.

En effet , la marque fut très prolifique en terme de nouveautés car à peine un modèle était-il présenté qu'un autre plus moderne le remplaçait quelques mois plus tard rendant ainsi désuet des modèles pourtant neufs !

La clientèle quelque peu frustrée par ces autos si vite démodées se détourna de Clément -Gladiator et les finances du groupe tombèrent dans le rouge.

 

C'est à ce moment que le groupe éclata en deux entités distinctes et indépendantes.

 

A.Clément fonda en 1903 sa propre entreprise qu'il baptisa Clément-Bayard en hommage au non moins célèbre Chevalier Bayard.

 

 

 

La même année seul à la tête de Gladiator, Sir Talbot reprit les rennes de Clément-Talbot pour y importer des Clément-Bayard avant de concevoir et fabriquer ses propres modèles rompant ainsi les derniers liens qui rappelaient l'origine française de cette marque.

Malgré l'opposition de Clément, les voitures importées en France conservèrent longtemps la marque Clément-Gladiator lui portant ainsi préjudice par la confusion des clients entre les des deux firmes.

 

 

 

 

 

Mais, malheureusement le mal est déja fait et la marque ne parviendra plus à retrouver sa superbe d'antan malgré sa réputation de solidité et de sérieux.

La situation se dégradera d'année en année jusqu'à se retrouver au bord de la faillite où la firme trouva son salut (provisoire) auprès du fabricant automobile Vinot-Deguingand qui trouva là un moyen économique de renouveler sa gamme par des Gladiator rebadgées.

En 1909, ce dernier absorba pour une bouchée de pain cette entreprise dont le joyeau était ce bureau d'étude débordant d'imagination mais jusqu'à présent bridé par le manque d'argent.

Le financement fut désormais assuré mais les innovations techniques furent réservées en primeur à Vinot-Deguingand , Gladiator se contentant des restes ... et encore !

 

Véhicule militaire conçu par Gladiator mais vendu sous la marque Vinot-Duguingand

 

 

 

 

 

En effet, Gladiator s'étiola petit à petit en jouant les second rôles dans les versions utilitaires peu sophistiquées des Vinot-Deguingand avant de disparaître dans l'indifférence générale en 1920 du moins en tant que constructeur car son bureau d'étude lui survécu quelques années jusqu' à la fermeture des usines Vinot-Deguigand en 1926.

 

 

@+ pitcats [:pitcats:3]

 

[Invité §tun768Yb]

Les CG, concurrentes d'Alpine, construites dans le Maine et Loire, il me semble.Coque fibre de verre, moteur SIMCA. Deutsch et Bonnet avaient ils des parts dans l'affaire? On en revoit de temps en temps, du moins celles qui n'ont pas été massacrées en Groupe F

 

 

Non. CG et DB sont totalement indépendantes. Par contre, c'est CG qui a fait une partie des caisses de CD (je crois les 16 premières ou alors le contraire: les caisses dès la 17ème jusqu'à la 159ème). Les liens s'arrêtent là. Pour en savoir plus, demander à l'Amicale DB http://amicaledb.free.fr/

[Invité §tun768Yb]

 

Oui tout à fait ils ont travaillé dès 1955 avec Alpine pour la conception des carrosseries de l'A106 et de l'A108 entre autre avant de créer leur propre marque avec la collaboration de Simca.

Auparavant et ce dès le début des années 30 ils étaient déja dans l'automobile puisque Maîtres carrossier à Saint Maur.

Ils sont aussi les auteurs des carrosseries des Talbot de course des années 50 puis plus tard des CD et des DB.

 

 

@+ Pitcats

 

 

Non. Les 428 DB HBR ont été réalisées par Robert Sobeau d'abord chez Chausson, ensuite dans les Vosges. Il s'est suffisamment fait connaître pour qu'on le sache: articles dans la presse, publication de ses mémoires. Pour ce qui est des DBLM, si c'était CG, cela se saurait! Même si Sobeau en a fait "seulement" quelques unes

 

[Invité §tun768Yb]

Ce n'est pas tout à fait

 

 

ça. Il a fallu quelques recherches pour suivre le cheminement suivant: en 1953, René Bonnet et Charles Deutsch présentent la première voiture de série en fibre de verre au salon. Des retards d'exécution les feront "griller" par Alpine qui livrera effectivement les premières voitures en fibre à sa clientèle avant DB en 1954. Les HBR se vendent assez mal sur la fin puisque les derniers seront vendus en réalité aux USA entre 1961 et 1962 alors que la production a cessé en 1959. La Le Mans qui succède au HBR a provoqué l'achat de nouveaux locaux à Romorantin. En 1962, les deux hommes se séparent et René Bonnet garde les locaux de Romorantin avec l'appui financier de Matra. La gestion très personnelle de René Bonnet ne plaît pas à l'investisseur qui provoque la faillite de la société pour la reprendre à son nom. C'est René Bonnet qui a cré la première voiture de série à moteur central avec une mécanique renault. Exact.

 

C'est pourquoi les archives de DB ont été retrouvées à Romorantin, recupérées avec le nom "DB" par un Matracien notoire... Peu d'années avant que l'aventure DB-Matra cesse.

 

Voir le site http://amicaledb.free.fr/ pour d'autres détails... Désolé s'il est petit mais le responsable ne connaît pas grand-chose à l'automobile et l'amicale débute sur internet!

 

[Invité §tun768Yb]

(...) Adolphe Clément, richissime industriel du cycle et du pneumatique, associé à Lord Talbot dans le groupe "British Automobile Commercial Syndicate Ltd" racheta Gladiator.

(...)

(...) Une fois A.Clément installé à la direction du groupe, il en profita pour renommer la société Clément-Gladiator en France et Clément-Talbot en Grande-Bretagne. (...) A.Clément fonda en 1903 sa propre entreprise qu'il baptisa Clément-Bayard en hommage au non moins célèbre Chevalier Bayard. (...)

@+ pitcats [:pitcats:3]

 

 

Adolphe Clément était coureur cycliste (source: Collection Malartre, Lyon) avant de se lancer dans les voitures... Ayant fait fortune, il se chercha des ancêtres aristocrates en même temps qu'il se faisait construire un château moyenâgeux. Las! point de sang bleu, c'est pourquoi il rajouta "Bayard" à son nom pour avoir une aura de conquérant. Ledit Chevalier venait en effet de la même commune qu'Adolphe Clément. Dans son château, deux fenêtres ont été munies de vitraux le représentant en chevalier et sa femme en gente dame du temps jadis. La famille avait encore ce château dans les années 1970 et une voiture servant lors des manifestations exceptionnelles (source: le petit-fils d'A. Clément que j'ai perdu de vue en 1979)

[Invité §tun768Yb]

Oubli: A. Clément a aussi construit la Demoiselle de Satos-Dumont.

[Invité §pit470dY]

Adolphe Clément était coureur cycliste (source: Collection Malartre, Lyon) avant de se lancer dans les voitures... Ayant fait fortune, il se chercha des ancêtres aristocrates en même temps qu'il se faisait construire un château moyenâgeux. Las! point de sang bleu, c'est pourquoi il rajouta "Bayard" à son nom pour avoir une aura de conquérant. Ledit Chevalier venait en effet de la même commune qu'Adolphe Clément. Dans son château, deux fenêtres ont été munies de vitraux le représentant en chevalier et sa femme en gente dame du temps jadis. La famille avait encore ce château dans les années 1970 et une voiture servant lors des manifestations exceptionnelles (source: le petit-fils d'A. Clément que j'ai perdu de vue en 1979)

 

 

 

[:pitcats:3] Tunesi,

 

Merci pour ces précisions sur l'ami Clément qui entre autre fabriqua aussi des dirigeables

 

 

 

et des motos parfois connues sous la marque CLEMENT-GLADIATOR.

 

 

A Mézière sa ville natale, on présente cette batisse comme étant le chateau d'Adolphe Clément qui ressemble plus à un manoir fin 19éme qu' à un chateau du moyen âge ! ... mais bon c'est déja une belle batisse !

 

 

[Invité §tun768Yb]

Je raconte ce que j'ai entendu en direct. Je n'ai jamais été là bas, d'autant que mes voitures de prédilection vont de 1925 à 1970. J'apprends progressivement sur les ancêtres par curiosité... Et une inclination pour DDB!

 

En effet, j'avais oublié le dirigeable. Je suis inexcusable sur ce coup-là parce que le petit-fils Clément et moi avons été en contact par les plus-légers-que-l'air vers 1974-1975.

 

La maison appartient-elle toujours à la famille?

[Invité §pit470dY]

 

 

 

De Dion-Bouton ?

J'aime aussi particulièrement cette marque surtout depuis que je me suis procuré deux livres de René Villé sur le sujet (Amicale DDB à Saint Martin de Sescas (33) ).

Il était prévu qu'un 3ème soit écrit peut être est il déjà sorti ? à voir !

 

Là aussi, il y aurait de quoi monter un forum sur le sujet tant il y a de choses à découvrir sur cet empire disparu de Puteau !

Si le coeur t'en dis soit le bienvenu pour nous parler ici de DE DION-BOUTON car je crois que le sujet plairait à pas mal de monde

 

Concernant le chateau des Clément je ne peux te répondre car je ne suis pas du coin mais ce qui est sur c'est qu'il ne semble pas à l'abandon.

 

[:pitcats:3] @+