Le Cimetière des Marques

[Invité §DS 776Nq]

[:pitcats:3] Salut DS55,

 

 

 

Merci pour ton conseil car je n'ai pas encore ce livre du regretté Jacques Potherat mais je ne désespère pas le trouver même si une fois épuisé ce type de bouquin est difficilement accessible

 

J'ai l'impression que les cyclecars sont un sujet qui ne te laisse pas non plus indifférent et c'est vrai qu'il y a de la matière à exploiter

 

 

 

Pitcats

 

 

Sinon, il y a les numéros de LVA des années 90, où Jacques Potherat relate l'histoire des différentes marques de Cyclecar, dans la fabuleuse chronique hebdo qu'il menait en ce temps là, avec sa verve si particulière Plus facile à se procurer, je pense...Sinon, plus dans le sujet, est ce que quelqu'un se souvient de la marque Rovin? Marque française qui fabriquait des voiturettes deux-temps, des années 40 à 50. Mon grand-père en a eu une, elle se démarrait comme une tondeuse à gazon, et avait à peu le même bruit et autant de pêche

 

[Invité §aut501Gd]

Sinon, il y a les numéros de LVA des années 90, où Jacques Potherat relate l'histoire des différentes marques de Cyclecar, dans la fabuleuse chronique hebdo qu'il menait en ce temps là, avec sa verve si particulière Plus facile à se procurer, je pense...Sinon, plus dans le sujet, est ce que quelqu'un se souvient de la marque Rovin? Marque française qui fabriquait des voiturettes deux-temps, des années 40 à 50. Mon grand-père en a eu une, elle se démarrait comme une tondeuse à gazon, et avait à peu le même bruit et autant de pêche

 

 

 

Oui, oui, oui, je m'en souviens

 

 

Mais elles avaient un moteur "4 temps"

 

[Invité §DS 776Nq]

Oui, oui, oui, je m'en souviens

 

 

Mais elles avaient un moteur "4 temps"

 

Ah? Au temps pour moi alors; pour Pépé qui déraille, ce sera une soupe et au lit, alors!

[Invité §DS 776Nq]

Les DAF, "la voiture à bretelles", absorbées par Volvo, je crois, c'était mignon comme auto.

Tiens, dans les cyclecars, y'avait les Mochet aussi

[Invité §DS 776Nq]

Toute ces marques disparues, c'est un peu comme l'éclatement de la bulle technologique en 2000

[Invité §DS 776Nq]

Les CG, concurrentes d'Alpine, construites dans le Maine et Loire, il me semble.Coque fibre de verre, moteur SIMCA. Deutsch et Bonnet avaient ils des parts dans l'affaire? On en revoit de temps en temps, du moins celles qui n'ont pas été massacrées en Groupe F

[Invité §pit470dY]

 

 

Je confirme les Rovins avaient bien un moteur 4 temps

 

A ma connaissance (toute relative ...) les microcars Rovin d'après guerre étaient animées soit par un monocylindre de 260cm3 refroidi par air (prototype de 1946 "D1" 6.5ch) soit par un bicylindres à plat sans soupapes refroidi à l'eau de 425cm3 (1947 modèle D2 10ch + 1948 modèle D3 11ch) porté en 1950 à 462cm3 (modèle D4 13ch).

 

Pour l"anecdote saviez vous qu'à l'épreuve du Bol d'Or 1952, une barquette Rovin participa avec honneur à la course ?

 

1947_ Rovin D2

 

1948_ Rovin D3

 

 

Vu sur le net une triste épave de ce sympathique jouet (modèle D3 selon l'auteur )

 

 

 

Autres temps autre marque, les "Chappe & Gessalin" plus connues sous leur diminutif "CG" sont mises à l'honneur dans cet ouvrage que je vous recommande vivement car co-écrit avec les créateurs de la firme !

 

"Chappe Gessalin" Les artisans constructeurs aux éditions du Palmier

 

 

 

 

 

[Invité §DS 776Nq]

Je confirme les Rovins avaient bien un moteur 4 temps

 

A ma connaissance (toute relative ...) les microcars Rovin d'après guerre étaient animées soit par un monocylindre de 260cm3 refroidi par air (prototype de 1946 "D1" 6.5ch) soit par un bicylindres à plat sans soupapes refroidi à l'eau de 425cm3 (1947 modèle D2 10ch + 1948 modèle D3 11ch) porté en 1950 à 462cm3 (modèle D4 13ch).

 

Pour l"anecdote saviez vous qu'à l'épreuve du Bol d'Or 1952, une barquette Rovin participa avec honneur à la course ?

 

1947_ Rovin D2

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/Pub_D2 47.jpg

 

1948_ Rovin D3

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/Rovin D3.gif

 

Merci pour les docs et les précision sur les Rovin, ainsi que sur les CG, je ne savais plus les noms que représentaient les initiales; mais je crois qu'il y a ici un possesseur de CG qui pourrait éclairer ma lanterne

 

 

Vu sur le net une triste épave de ce sympathique jouet (modèle D3 selon l'auteur )

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/1951_001.jpg

 

 

Autres temps autre marque, les "Chappe & Gessalin" plus connues sous leur diminutif "CG" sont mises à l'honneur dans cet ouvrage que je vous recommande vivement car co-écrit avec les créateurs de la firme !

 

"Chappe Gessalin" Les artisans constructeurs aux éditions du Palmier https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/arton627.jpg

 

 

[Invité §DS 776Nq]

Au fait, Chappe, c'étaient pas deux frères qui bossaient et courraient avec Redélé au début?

[Invité §DS 776Nq]

Je réitère le message d'avant, pas posté: merci de tes précisions

[Invité §pit470dY]

 

Pour revenir à notre Exhu BELLANGER, je complète le post par une interressante contribution recue en MP avec en particulier une photo du fameux Bull-nose sur un modèle A1.

 

 

 

et un publicité d'époque montrant les deux types de carrosseries proposée par l'usine sur l'A1.

 

 

 

Des compléments d'informations viennent s'ajouter à l'histo de la marque :

 

Concernant la 50cv présentée en 1921 rivale des Farman et autres Hispano, on apprend que son moteur V8 (90x123mm) de ... 6400 cm3 est du à l'ingénieur "Laviolette" et non comme le reste de la gamme à l'américain "Briscoe" (Automobilix voila l'idice ).

Ce moteur se caractérisait par des soupapes en tête dont le plan des sièges était parrallèle aux axes des cylindres

Cependant ce V8 était fragilisé par son arbre à cames dès que les tours montaient alors à 60000 F le chassis nu ce ne fut pas le succès escompté.

 

La 4 cylindres A1 eu plus de chance et fit le bonheur des taxis et des artisans qui trouvèrent là une auto volumineuse, lourde et très solide.

 

La fin de la fabrication auto en 1923 ne marqua pas la fin de l'entreprise qui continua dans la fabrication de moteurs aéronautiques jusqu'en 1928.

 

 

Connaissez vous le nouveau nom de la rue de la Revolte à Neuilly ?

 

A+ Pitcats

 

 

 

 

[Invité §DS 776Nq]

 

 

 

Connaissez vous le nouveau nom de la rue de la Revolte à Neuilly ?

 

A+ Pitcats[/quotemsg]

 

Rue de la Paix? Non sérieusement, c'est très documenté, je vais chercher de mon côté

 

[Invité §pit470dY]

Au fait, Chappe, c'étaient pas deux frères qui bossaient et courraient avec Redélé au début?

 

 

 

Oui tout à fait ils ont travaillé dès 1955 avec Alpine pour la conception des carrosseries de l'A106 et de l'A108 entre autre avant de créer leur propre marque avec la collaboration de Simca.

Auparavant et ce dès le début des années 30 ils étaient déja dans l'automobile puisque Maîtres carrossier à Saint Maur.

Ils sont aussi les auteurs des carrosseries des Talbot de course des années 50 puis plus tard des CD et des DB.

 

 

@+ Pitcats

[Invité §DS 776Nq]

DB, Deutsh et Bonnet; René Bonnet qui sortira la Djet avec Matra, première voiture de série à moteur central; et la boucle est bouclée...Tiens, anecdote, puisqu'on est dans le petit monde des sportives françaises des anées 60, le fabricant des pipes Ferry n'est autre que le père de Luc Ferry, l'ancien ministre-philosophe...

[Invité §aut501Gd]

Je confirme les Rovins avaient bien un moteur 4 temps

 

A ma connaissance (toute relative ...) les microcars Rovin d'après guerre étaient animées soit par un monocylindre de 260cm3 refroidi par air (prototype de 1946 "D1" 6.5ch) soit par un bicylindres à plat sans soupapes refroidi à l'eau de 425cm3 (1947 modèle D2 10ch + 1948 modèle D3 11ch) porté en 1950 à 462cm3 (modèle D4 13ch).

 

Pour l"anecdote saviez vous qu'à l'épreuve du Bol d'Or 1952, une barquette Rovin participa avec honneur à la course ?

 

1947_ Rovin D2

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/Pub_D2 47.jpg

 

1948_ Rovin D3

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/Rovin D3.gif

 

 

Vu sur le net une triste épave de ce sympathique jouet (modèle D3 selon l'auteur )

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/1951_001.jpg

 

 

Autres temps autre marque, les "Chappe & Gessalin" plus connues sous leur diminutif "CG" sont mises à l'honneur dans cet ouvrage que je vous recommande vivement car co-écrit avec les créateurs de la firme !

 

"Chappe Gessalin" Les artisans constructeurs aux éditions du Palmier https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/arton627.jpg

 

 

 

Voui, voui, mais j'ignore son classement

 

[Invité §aut501Gd]

Bonne nouvelle [:franco010]

 

La Melkus "RS 1000" s'expose de nouveau sur

 

 

www.forum-auto.com/sqlforum/Section5/sujet364705.htm

 

 

 

 

[aravis68]

Pour en revenir à Bellanger, voici la liste des brevets qui ont été déposés après 1918. L'année est celle de l'acceptation du brevet.

• Automobiles Bellanger Frères 1921 FR523972 Disposition de cylindres et manivelles pour moteurs à deux temps
   
  
• Automobiles Bellanger Frères 1923 FR560227
• Dispositif de réglage de l'air dans les moteurs à balayage par le carter
   
  
• Automobiles Bellanger Frères Denhaut François-Victor 1925 FR588426
• Dispositif de commande de gauchissement et de profondeur pour hydravions ou autres apareils d'aviation
   
  
• Automobiles Bellanger Frères Denhaut François-Victor 1926 FR605844 Assemblage d'angle
   
  
• Société d'Exploitation des Usines Bellanger 1929 FR653438 Calandre de radiateur
  

 

• Société d'Exploitation des Usines Bellanger 1929 FR655001
• Dispositif de commande de frein sur essieu directeur
   
  
• Société d'Exploitation des Usines Bellanger 1929 FR666292
• Perfectionnement aux carburateurs et à leurs dispositifs de commande
  

 

 

=> Bellanger s'intéressait aussi aux 2 temps.

=> La marque n'a pas totalement renoncé à l'automobile

[Invité §pit470dY]

 

Voici les infos fournies par la Mairie de Neuilly :

 

 

"L’avenue de la Révolte commençant au rond-point de la porte Maillot et finissant au rond-point de la Révolte faisait partie jusqu’en 1929 du territoire de la ville de Neuilly-sur-Seine. En 1929, la Ville de Paris a annexé la zone des fortifications. Cette avenue est aujourd’hui devenue le boulevard Pershing situé dans le 17ème arrondissement près du périphérique."

 

Cela donne ceci, et il est bien difficile de s'imaginer à quoi ressemblait le quartier à l'époque de "Bellanger" même si cet immeuble repose aujourd'hui sur les fondations de l'usine

 

 

Reste à trouver une vue d'époque

[Invité §pit470dY]

Pour en revenir à Bellanger, voici la liste des brevets qui ont été déposés après 1918. L'année est celle de l'acceptation du brevet.

 

 

 

=> Bellanger s'intéressait aussi aux 2 temps.

=> La marque n'a pas totalement renoncé à l'automobile

 

 

beau scoop !

 

 

Primo, Bellanger et le moteur 2 temps c'est plutôt surprenant pour ce type d'entreprise plutot typée grosses cylindrées (autos/aéronautique) mais peut être s'agissait il d'une activité annexe ... laquelle ?

 

Secondo, si la nouvelle raison sociale "Société d'Exploitation des Usines Bellanger" est née lors du départ du fondateur en 1926 celle-ci semble t'il a été radiée du registre du tribunal de commerce en 1928 après l'échec du rapprochement avec De Dion-Bouton ...

Conclusion, soit les services de l'INPI étaient particulièrement longs voir lymphatiques à enregistrer un brevet soit les sources officielles indiquant 1928 comme date de disparition de "Bellanger" ont pris ce soir du plomb dans l'aile

 

Cela devient très interessant

 

Lorsque tu dis "La marque n'a pas totalement renoncé à l'automobile " aurais tu des infos complémentaires sur une éventuelle poursuite de l'activité automobile de Bellanger sous des formes aussi diverses que celle de motoriste, d'engineering ou d'équipementier par exemple ?

 

Concernant l'activité "aéronautique" j'avoue manquer d'infos à ce sujet mais peut être que l'un d'entre vous en a ?

 

A+ Pitcats

 

 

[Invité §pit470dY]

Ca sent les vacances sur FA .......... alors pour ceux qui ne partent pas je vous prépare la saga de l'été avec l'inextricable et formidable aventure des frères BRISCOE

 

@+ Pitcats

[Invité §aut501Gd]

Le bonheur est dans le pré, mais les Wanderer "Stromlinie Spezial" de rallye....

 

 

 

 

 

 

... et la berlinette DKW aérodynamique, de rallye itou...

 

 

 

 

 

 

 

... tout ça de 1938 et 1939, sont sur

 

 

 

www.forum-auto.com/sqlforum/section5/sujet364705.htm

 

 

 

Courez y vite

 

 

[Invité §aut501Gd]

Ca sent les vacances sur FA .......... alors pour ceux qui ne partent pas je vous prépare la saga de l'été avec l'inextricable et formidable aventure des frères BRISCOE

 

@+ Pitcats

 

 

 

....pour moi aussi

 

Dans 48 heures, direction Porto, la vallée du Douro, etc, en 6 cylindres et 220 ch teutonne de 1984

 

A bientôt

 

[Invité §pit470dY]

 

 

 

 

 

L'aventure des frères BRISCOE c'est l'histoire de deux "touche à tout" passionnés par l"automobile naissante et qui chacun de leur coté vont devenir des pionniers de l'industrie automobile américaine avant de se retrouver ultérieurement sous la marque portant leur nom.

 

Pour commencer aujourd'hui nous allons nous limiter dans la période 1885 - 1909 en commençant par Benjamin Briscoe (1867-1945).

 

PARTIE 1 : de la "BRISCOE & Cie" à la "MAXWELL-BRISCOE Motor Co"

 

 

A peine 18 ans et voilà Benjamin à la tête de sa première affaire BRISCOE & Cie spécialisée dans 'estampillage des feuilles de métal.

Inventif il va déposer un grand nombre de brevets (la tole ondulée par exemple ou la cannette de boisson en métal) qui vont faire sa fortune et ce d'autant plus vite qu'il croise l'automobile naissante pour qui il deviendra un fournisseur de radiateur notamment.

Justement un de ses clients connait en 1903 un gros revers de fortune alors qu'il vient de mettre au point le prototype d'une voiture prometteuse, il s'agit de l'écossait David Buick.

 

 

A cours d'argent, il offre en 1901 à B.Briscoe la direction de sa firme naissante et ce dernier émerveiller par l'automobile accepte de suite en finançant la mise au point du prototype Buick qui donnera naissance au type C.

 

1902_ Proto Buick-Briscoe

 

Mais les choses ne vont pas comme il faut entre les deux hommes et le lancement commercial du futur type C est constamment reporté suite à des problèmes techniques.

Rapidemment Briscoe sent le sol se dérober sous pieds et en 1903, il prend la descision de vendre ses parts à William C. Durant futur heureux fondateur en 1908 de la "GENERAL MOTORS" dont Buick sera la pierre d'angle mais c'est déja une autre histoire

 

1905_ Buick type C

 

Rebondissant sur cet échec il s'associe en 1904 à Jonathan Maxwell pour fonder sur les ruines de la défunte "Mobile Steamer" de Tarrytown (New-York) la "Maxwell-Briscoe Motor co" en utilisant l'usine de cette dernière.

 

1900_ une Mobile Steamer gravissant les marches du Madison Square Garden.

 

1900_ Mobile Steamer

 

Dès la première année le succès est là et c'est plus de 500 "Maxwell" (nom commercial) qui sortiront des ateliers mais déja l'étroitesse de l'usine se fait sentir et le 13/08/1907 le vice président des Etats-Unis en personne vient inaugurer la nouvelle usine "Maxwell" à Newcastle (Indiana) qui fabriquera les populaires 4 cylindres qui rendront prospère la marque.

 

 

 

 

Les deux associés lors de l'inauguration de la nouvelle usine

 

 

La marque occupant désormais une place prépondérante dans l'industrie américaine, Briscoe songe dès 1909 à imiter Durant et sa nouvelle "G.M" afin de contrer son hégémonie naissante (déja ...) mais ce sera l'objet d'un autre épisode

 

La suite au prochain numéro

 

Pitcats

[lotusien]

DB, Deutsh et Bonnet; René Bonnet qui sortira la Djet avec Matra, première voiture de série à moteur central; et la boucle est bouclée...Tiens, anecdote, puisqu'on est dans le petit monde des sportives françaises des anées 60, le fabricant des pipes Ferry n'est autre que le père de Luc Ferry, l'ancien ministre-philosophe...

 

 

Ce n'est pas tout à fait vrai. Si la Djet est bien la première voiture de série (même petite )à moteur central, c'est René Bonnet qui l'a créée tout seul. Après le divorce avec Charles Deutch, René Bonnet crée sa propre marque et lance la Djet. Les protos du Mans (Aérojet) ont des chassis en treillis tubulaire noyé dans le polyester mais les versions de série (Djet I et Djet II) auront une poutre centrale plus facile à fabriquer. Avec la mécanique 1100 de la R8 Major la voiture est très légère et agile et le moteur central procure une tenue de route diabolique. Malheureusement, un réseau quasi inexistant ne facilite pas les ventes qui restent faibles.

Matra crée sa Division Automobiles en 1964, dont le premier but est la participation en compétition. Mais Matra se dit que l'exploitation des résultats pourrait se faire avec une petite voiture de sport. Matra rachète alors René Bonnet en difficulté et reprend la fabrication de la Djet. La Djet V voit le jour en 1965 (les René Bonnet Djet III et Djet IV étaient des versions compétition client "confidentielles" avec chassis treillis tubulaire). D'abord appelée Matra Bonnet, elle deviendra ensuite Matra Sport. Matra revoit sérieusement la Djet en l'allongeant, en élargissant les voies, en la rendant moins spartiate etc. Une version plus puissante (94ch) est lancée, la Djet VS, toujours basée sur la mécanique 1100 Renault. Le nom change à nouveau : Djet 5 avec le 5 en chifre arabe... Puis des versions plus luxueuses sont lancées en parallèle les "Luxe". En 67, la Djet devient Jet (sans D) et la Jet 6 arrive avec une mécanique R8 Gordini 1255.

Modèle de transition pour Matra qui veut créer sa propre sportive, la Jet disparait en 68 au profit de la 530.

[Invité §aut501Gd]

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/Titrepitcats1.jpg

 

A peine 18 ans et voilà Benjamin à la tête de sa première affaire BRISCOE & Cie spécialisée dans estampillage des feuilles de métal.

.

Justement un de ses clients connait en 1903 un gros revers de fortune alors qu'il vient de mettre au point le prototype d'une voiture prometteuse, il s'agit de l'écossait David Buick.

 

 

....euh....je pense que tu voulais dire "estampage"

 

David Buick n'était-il pas à l'origine un fabricant de baignoires

 

Vivement la suite

 

 

[Invité §aut501Gd]

Audi est une marque qui eut, provisoirement, droit au cimetière. Entre 1940 et 1966. Pour découvrir son histoire mouvementée d'avant guerre, entre 1910 et 1940, allez donc voir sur

 

 

 

www.forum-auto.com/sqlforum/section5/sujet364705.htm

 

 

Vous allez briller en société...

 

 

 

 

 

 

 

[Invité §DS 776Nq]

Ce n'est pas tout à fait vrai. Si la Djet est bien la première voiture de série (même petite )à moteur central, c'est René Bonnet qui l'a créée tout seul. Après le divorce avec Charles Deutch, René Bonnet crée sa propre marque et lance la Djet. Les protos du Mans (Aérojet) ont des chassis en treillis tubulaire noyé dans le polyester mais les versions de série (Djet I et Djet II) auront une poutre centrale plus facile à fabriquer. Avec la mécanique 1100 de la R8 Major la voiture est très légère et agile et le moteur central procure une tenue de route diabolique. Malheureusement, un réseau quasi inexistant ne facilite pas les ventes qui restent faibles.

Matra crée sa Division Automobiles en 1964, dont le premier but est la participation en compétition. Mais Matra se dit que l'exploitation des résultats pourrait se faire avec une petite voiture de sport. Matra rachète alors René Bonnet en difficulté et reprend la fabrication de la Djet. La Djet V voit le jour en 1965 (les René Bonnet Djet III et Djet IV étaient des versions compétition client "confidentielles" avec chassis treillis tubulaire). D'abord appelée Matra Bonnet, elle deviendra ensuite Matra Sport. Matra revoit sérieusement la Djet en l'allongeant, en élargissant les voies, en la rendant moins spartiate etc. Une version plus puissante (94ch) est lancée, la Djet VS, toujours basée sur la mécanique 1100 Renault. Le nom change à nouveau : Djet 5 avec le 5 en chifre arabe... Puis des versions plus luxueuses sont lancées en parallèle les "Luxe". En 67, la Djet devient Jet (sans D) et la Jet 6 arrive avec une mécanique R8 Gordini 1255.

Modèle de transition pour Matra qui veut créer sa propre sportive, la Jet disparait en 68 au profit de la 530.

 

merci de ces précisions!

 

[Invité §pit470dY]

 

 

 

....euh....je pense que tu voulais dire "estampage"

 

David Buick n'était-il pas à l'origine un fabricant de baignoires

 

Vivement la suite [/quotemsg]

 

 

Oui "estampage" est bien evidemment le bon terme et merci à Maître Capello pour cette rectification de bon aloi

 

Quand aux baignoires "Buick" pourquoi pas d'autant plus que notre ami David fut l'inventeur du procédé d'émaillage.

 

Bon sur ce, je vous prépare l'acte 2 de la Saga Briscoe ... @+

 

 

[Invité §pit470dY]

 

BRISCOE Episode 2 : Le frère cadet

 

 

 

Franck Briscoe vint à son tour à l'automobile lorsqu'il s'associa financièrement avec l'ingénieur Alan Brush.

Contrairement à Benjamin, il ne joua pas les premiers rôles dans cette affaire et resta dans l'ombre de son associé.

Ce dernier avait effectivement une grande expérience de l'industrie automobile car il solutionna en 1899 les graves soucis de mise au point du prototype Oldsmobile avant de se faire remarquer puis débaucher en 1903 par le fondateur de Cadillac, Henry Leland, ex associé de Ford.

C'est à Alan Brush que l'on doit la conception réussie de la Cadillac type A mais cet ingénieur avait l'ambition de créer sa propre automobile dans le but de remplacer dans les campagnes américaines l'omniprésence du cheval et d'une certaine Ford T.

 

La rencontre avec Briscoe en 1907 fut donc l'occasion de créer à Detroit la "BRUSH MOTOR CAR Co"

 

 

pour produire la fameuse "Liberty-Brush" qui connaitra un énorme succès notament dans le sud des Etats-Unis.

 

 

 

 

Le concept de la Liberty était de proposer une voiture bon marché, fiable, solide et économique en entretien à une clientèle essentiellement rurale.

Dès le départ, la réduction des coûts de production fut omniprésente dans la conception de cette petite auto animée par un monocylindre de 10cv.

 

 

 

Les sièges des runabouts étaient recouverts d'un pseudo cuir, les roues équipées de bandages pleins (au départ) et la transmission confiée à une solide chaine.

Cette auto innovait avec des suspensions à ressorts hélicoïdaux et se caractérisait par un chassis et des essieux en... bois !.

 

 

Déja à l'époque la taille de la jante pouvait être modifiée en option ce qui permettait d'accroitre la garde au sol de la Liberty qui s'adaptait alors parfaitement au terrain marécageux du Sud du pays.

 

 

Tout comme son frère, Frank su utiliser l'engouement des courses et des raids automobiles pour consolider l'image de sa marque et c'est ainsi qu'en 1908 une Brush relia le Michigan à la Californie en passant par la fameuse et cassante cote du Pikes Peak au Colorado longue de 37 km ... un exploit pour une aussi petite voiture !

 

 

En 1909, la Ford T avait trouver une concurrente corriace en la personne de la Liberty-Brush.

 

Ford T

 

Ce succès n'échappa point au patron de General Motors qui profitant de ses bonnes relations avec le frère ainé Briscoe proposa un rapprochement entre Buick-Oldsmobile d'une part et Brush-Maxwell de l'autre pour bousculer le géant Ford.

La constitution de ce groupe n'eu pas lieu car les frères Briscoe n'entendèrent pas perdre leur indépendance au profit de William Durant et par conséquent le projet fît long feu.

 

Cependant la neccessité de se rapprocher parue évidente aux deux frères (ainsi qu'à leurs associés réciproques) et c'est tout naturellement qu'ils unirent leurs forces en créant le groupe automobile " U.S MOTORS CO " pour concurrencer Ford et GM.

 

Ceci sera le 3éme volet de la saga Briscoe pour la semaine prochaine

 

 

 

 

 

[Invité §Ant637fd]

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/motobecane.gif

 

 

 

Salut Antjac

 

 

 

 

Je suis ravi que tu nous parles de Motobécane car pour moi ce sont de vieux souvenirs d'ado qui remonte à la surface

 

As tu une photo de ta D45 ?

 

Au fait si si Motobécane a taté de la voiture au début des années 60 mais le projet est resté lettre morte d'ailleurs voici une photo de l'engin :

 

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/1962_Motobecane 1cyl proto auto03.jpg

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/1962_Motobecane 1cyl proto auto05.jpg

 

 

 

 

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/1962_Motobecane 1cyl proto auto04.jpg

 

Salut

 

Pitcats

 

 

Bien sur, voici une photo de ma Motoconfort C45A de 1947 :

 

http://images.motocollection.com/imgal/gal_245b.jpg

Quand j'étais jeune ;-)

 

http://images.motocollection.com/imgal/gal_245a.jpg

 

[Invité §DS 776Nq]

D'origine, ou Citroën, le phare?

 

[Invité §Ant637fd]

Origine il me semble (mon grand père a beaucoup travaillé dessus, le moteur correspond à une D45S) contrairement au reste typique des A (pas de suspension arrières, accélérateur tirette...). Il me la légué à sa mort ainsi que les 2 autres motos (une DKW 350 pas mal rare et une Peugeot Type 55). Mais ma grand mère faute de place a vendu la DKW et la Peugeot, il me reste que la motoconfort qui attend son nouveau carburateur et de nouveaux cables d'embrayages et de freins qui ont cédés il y a pas longtemps.

[Invité §DS 776Nq]

Ca doit être du sport à piloter, comme engin....Enfin, si tu as fait tes premières armes là-dessus,j'imagine que tu dois avoir un bon coup de guidon!

[Invité §Ant637fd]

Oh, c'est une petite 125 tu sais, c'est pas très magnable et j'ai une vidéo ou on me voit presque louper le virage, devoir mettre le pied à terre et me faire engueler par mon père ;-)

 

Mais sinon c'est pénard (à part pour les fesses) vu le manque de suspension arrière. Mais c'est sur quand tu arrives en ville avec un engin comme ça... on te regarde bisarement, prochaine étape, arriver à la fac avec. J'attend qu'un pote achète sa moto et on y va ensemble, on va faire fureur lol.

[Invité §DS 776Nq]

T'as 100% raison! C'est plus la classe de rouler différent que de se pointer en Booster ou je ne sais quelle merde de gros scooter 125!Refaites-nous l'équipée sauvage!