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Cycle d'homologation - théorie, optimisations et réalité


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https://www.lemonde.fr/economi [...] er_toaster

 

Dieselgate : Daimler à son tour soupçonné d’une fraude massive

 

Selon « Der Spiegel », l’autorité de contrôle des véhicules à moteur pense que le constructeur allemand a installé des systèmes illégaux sur 750 000 Mercedes.

 

Le diesel, encore. Près de trois ans après le déclenchement du scandale des moteurs diesel truqués chez Volkswagen, c’est au tour de Daimler de sentir le vent du boulet. Le constructeur de Stuttgart, qui clame depuis 2015 n’avoir jamais manipulé ses moteurs, pourrait être entraîné dans une crise considérable. Depuis plusieurs jours, le groupe subit la pression conjuguée de la justice et du ministère des transports qui le soupçonnent d’avoir installé sur ses moteurs diesel des systèmes de dépollution illégaux sur plusieurs centaines de milliers de véhicules.

 

Vendredi 1er juin, de nouvelles révélations ont précisé l’ampleur de la menace qui pèse sur Daimler. Selon les informations du magazine Der Spiegel, le ministre des transports Andreas Scheuer a menacé le PDG de Daimler, Dieter Zetsche, d’une amende de 3,75 milliards d’euros lors de leur entrevue du lundi 28 mai. Le patron venait s’expliquer sur les accusations qui pèsent sur son groupe : le ministre soupçonne le constructeur d’avoir installé des systèmes de dépollution illégaux sur 750 000 véhicules de la marque Mercedes. Daimler risque 5 000 euros d’amende par véhicule.

 

Le 24 mai, le KBA, l’autorité de contrôle des véhicules à moteur, avait déjà ordonné le rappel obligatoire de 23 000 camionnettes de la marque Vito, où il a officiellement constaté la présence d’un système illégal de désactivation du dispositif antipollution. Une première pour Daimler, qui n’avait jusqu’ici jamais été confronté à un rappel obligatoire dans le scandale du diesel. Pour l’instant, le constructeur conteste formellement ces accusations et a annoncé son intention de se défendre en justice contre le KBA dans l’affaire Vito, a confirmé au Monde un porte-parole du groupe. Il a obtenu un délai de deux semaines pour s’expliquer sur ces irrégularités.

 

L’affaire pourrait prendre une dimension franco-allemande

 

Mais l’étau se resserre dangereusement. Car le parquet de Stuttgart mène lui aussi son enquête depuis plusieurs mois. Vendredi 1er juin, le quotidien Süddeutsche Zeitung a révélé que le procureur avait étendu ses investigations sur les moteurs du groupe soupçonnés de non-conformité.

 

L’affaire, très délicate pour Daimler, pourrait prendre une dimension franco-allemande. Car, selon cette même source, les moteurs mis en cause par le KBA sur les Vito, des modèles de 1,6 l de norme Euro 6, n’ont pas été construits par Daimler. Ils ont été livrés par Renault sur la base des accords de coopération conclus entre les deux constructeurs depuis 2010. Le français fournit des moteurs pour les classes A, B et C, capables d’émettre « moins de 100 g de CO2par kilomètre » précise Renault.

 

Cette performance CO2 se fait-elle au prix d’un dépassement illégal des émissions d’oxyde d’azote ? Le journal allemand rappelle que Renault est accusé, par la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), d’avoir mis en place des stratégies visant à frauder sur les émissions de ses moteurs lors des tests d’homologation. Renault se refuse officiellement à tout commentaire sur un sujet « qui concerne Daimler. »

 

Partenariat avec Renault

 

Mais de toute évidence, les accusations diffusées en « off » à la presse allemande depuis le déclenchement de l’affaire Vito passent mal côté français. S’agirait-il d’un réflexe de fierté allemande à l’égard de la supériorité supposée des moteurs « made in Germany » ? On rappelle que chaque constructeur final fait lui-même la programmation du moteur ainsi que le calibrage final du système de dépollution en fonction des caractéristiques du véhicule, et qu’il est responsable, en dernier ressort, des caractéristiques techniques de ses voitures. Pour preuve : l’équivalent du Vito chez Renault, le petit utilitaire Trafic, équipé du même moteur, n’est pas sous le coup d’une enquête pour dépassement des normes de pollution.

 

« A mon époque, les moteurs de Renault n’étaient pas transformés, il n’y avait que des adaptations sur des éléments mécaniques dans la carrosserie, pour que le client n’ait pas l’impression de rouler en Megane », précise toutefois au Monde un ingénieur chez Daimler. « C’est une collaboration qui a été décidée par les grands patrons chez Renault et Mercedes, sans considération technique, poursuit cette source. Pendant tout le projet, il était difficile d’obtenir des informations précises sur les moteurs de la part de Renault, qui me semble très dépendant de ses fournisseurs. »

 

L’affaire Vito peut-elle remettre en cause le partenariat Renault-Daimler ? « En aucune façon » répond un porte-parole du constructeur allemand à Stuttgart. Renault et Nissan détiennent chacun 1,55 % du capital de Daimler, qui, de son côté, possède 3,1 % des actions de Renault et de Nissan. La coopération concerne d’ailleurs bien davantage que les moteurs incriminés. C’est par exemple Renault qui produit pour le groupe allemand la Smart Forfour, ainsi que les moteurs électriques pour des versions de la Smart lancées en 2017. Daimler, dont le nom symbolise comme aucun autre le « made in Germany », est à présent confronté à ses responsabilités de constructeur.

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Ah, on a un 1er followers, cool. Ça n'intéresse pas grand monde la triche aux émissions polluantes, mais il suffit d'être 2 pour en discuter. Merci pour ta contribution.

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https://www.sciencesetavenir.f [...] ion_124785

 

 

[h1]Volkswagen perturbé par de nouveaux tests de pollution[/h1]

Par AFP le 07.06.2018 à 17h09

cover-r4x3w1000-5b194ec76a3cc-e33bd4d175fdea8f13dc99b134a5771ac7c339b7-jpg.jpgLe concessionnaire allemand Volkswagen a annoncé le 6 juin 2018 la fermeture temporaire de son usine historique de Wolfsburg en raison de nouveaux tests de pollution AFP/ARCHIVES - FRANCK FIFE

Volkswagen devra fermer son usine historique de Wolfsburg pendant plusieurs jours en raison des nouveaux tests européens de pollution, qui ralentissent l'homologation de ses modèles, alors que ses concurrents ne font part d'aucune difficulté.

"Nous devons nous attendre à des interruptions de la production au troisième trimestre" pour le site de Wolfsburg, a prévenu Herbert Diess, PDG de Volkswagen, lors d'une réunion avec les salariés qui s'est tenue mercredi.

Des "jours de fermeture" sont à prévoir entre la fin des congés d'été et fin septembre, a précisé M. Diess.

Porsche, filiale de Volkswagen, a suspendu au début du mois la vente sur son site internet de ses modèles, évoquant également le "poids énorme" des nouvelles régulations.

Les deux autres constructeurs allemands, BMW et Daimler, semblent en revanche échapper au problème: BMW "laisse ses objectifs de production inchangés", a affirmé jeudi un porte-parole à l'AFP, alors que Daimler disait mercredi au quotidien Handelsblatt ne pas attendre de "coupes significatives dans (sa) production".

En France, PSA et Renault ne se voient pas non plus contraints à adapter leur production.

"Comme chaque année, les usines du groupe Renault seront arrêtées pour le congé estival, sur le même nombre de semaines que d'habitude", a précisé le groupe à l'AFP.

c140fdb9f37b0be0d0f41c7d751cb1b0588f087a.jpgLes moteurs truqués Volkswagen (AFP - AFP )

Du côté de PSA, un porte-parole assure que "grâce à des choix technologiques judicieux, les cinq marques du groupe PSA sont parfaitement prêtes pour le WLTP", acronyme en anglais de "test de véhicules légers harmonisé au niveau mondial".

Toutes les voitures vendues en Union européenne à partir du 1er septembre devront avoir subi cette procédure. La mise en oeuvre de la réforme, déjà en germe, a été accélérée par le gigantesque scandale des moteurs diesel truqués qui a éclaté à Volkswagen il y a bientôt trois ans.

Le premier constructeur mondial avait alors admis l'utilisation de logiciels capables de fausser les résultats des tests d'émission, dissimulant le niveau réel de la pollution aux oxydes d'azote (NOx), qui favorisent les maladies respiratoires et cardiovasculaires.

Les nouveaux tests sont censés mieux représenter le fonctionnement d'une voiture en conditions réelles, mais sont aussi beaucoup plus longs et complexes.

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https://bfmbusiness.bfmtv.com/ [...] 67881.html

 

[h1]Dieselgate: un million de véhicules concernés chez Daimler?[/h1]

 

[h2]Les enquêteurs du KBA, l’autorité compétente en matière automobile, auraient détecté cinq systèmes de déconnexion du système pollution, selon le journal Bild am Sonntag.[/h2]

 

 

Les soupçons s’accumulent autour de Daimler. Selon des révélations du journal allemand Bild am Sonntag, repris par l'agence Reuters, cinq logiciels truqueurs auraient été détectés par les enquêteurs du KBA (Kraffahrt-Bundesamt, l’autorité régulatrice des transports et de l’automobile en Allemagne) dans des moteurs de la maison-mère de Mercedes et Smart.

Daimler s’est refusé à tout commentaire, affirmant coopérer pleinement avec les autorités. Le groupe allemand fait cependant l’objet de questions sur sa gestion des émissions de ses moteurs depuis le début du mois de juin.[h3]Un million de véhicules équipés de logiciels truqueurs[/h3]

Suite au scandale Volkswagen, qui a éclaté en septembre 2015, le KBA enquête sur toute l’industrie automobile allemande, dont le Groupe Daimler. Alors que le constructeur nie depuis 2015 toute utilisation de logiciel afin de contourner les normes environnementales (ce qu’a reconnu le groupe Volkswagen), les autorités soupçonnent Daimler d’utiliser aussi des "logiciels truqueurs".

Le 1er juin, le magazine Der Spiegel révélait que le ministre allemand des Transports Andreas Scheuer avait menacé d’infliger 5000 euros d’amende par voiture à Daimler, pour l’utilisation de ces fameux logiciels truqueurs. Au total, l’amende représenterait plusieurs milliards d’euros. "Nous allons lancer un échange approfondi sur ces sujets techniques complexes, avec le but d'identifier le nombre de véhicules concernés", avait alors déclaré Andreas Scheuer, après une rencontre avec le PDG de Daimler, Dieter Zetsche.

Ce week-end, Bild Am Sonntag croit de son côté savoir qu’un million de véhicules serait concerné par ces logiciels, notamment les plus récents, dotés de moteur Euro 6. Ces moteurs auraient un comportement étrange, dégradant le fonctionnement de leurs systèmes de dépollution à des moments bien précis, comme le détaille Manager Magazin. Au total, un million de voitures seraient concernées.[h3]Usage abusif des "defeat devices"[/h3]

Dans une certaine mesure, la réglementation européenne autorise l’utilisation par les constructeurs de "defeat devices", des logiciels qui peuvent couper ou réduire le fonctionnement des systèmes de dépollution. Mais ils ne doivent être utilisés qu’en cas de danger pour le moteur. Les autorités allemandes soupçonnent les constructeurs d’utiliser ces logiciels bien plus largement, quand les moteurs ne sont pas en condition de cycles de procédures d’homologation, cycles qu’ils connaissent bien car ils n’ont pas évolué depuis des années. Ils seront modifiés en septembre, avec l’introduction des normes d’homologation WLTP, qui prévoient notamment des tests en conditions réelles de conduite pour homologuer un véhicule.

Ces révélations tombent également la veille d’une nouvelle rencontre entre Andreas Scheuer et Dieter Zetsche, rappelle aussi la Taggesschau. Début juin, la presse allemande spéculait sur le rappel de 600.000 voitures Daimler à venir, dont le best-seller de Mercedes, la Classe C. La question reste également ouverte sur la provenance des moteurs incriminés. A côté de ses motorisations 100% maison, Daimler adapte en effet aussi des moteurs Renault. Les deux groupes n’ont fait aucun commentaire.

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Ouf, c'était encore un bug à l'insu de leur plein gré.

 

https://www.leblogauto.com/201 [...] mende.html

 

Daimler rattrapé par le dieselgate, mais pas d’amende ?

 

 

 

Après Volkswagen, Daimler sombre lui aussi dans les affres du scandale du dieselgate.  La maison-mère de Mercedes a en effet reçu l’ordre de rappeler 774 000 véhicules en Europe – dont 238.000 en Allemagne. – après deux réunions avec la KBA, le régulateur automobile allemand. Ces entrevues n’auront pas réussi à dissiper les craintes d’irrégularités dans les émissions diesel de Mercedes. Le constructeur est en effet soupçonné de manipuler le niveau d’émissions.

 

A noter que l’Allemagne ne peut ordonner de rappel que sur son propre territoire ou pour les véhicules auxquels elle a elle-même délivré la certification valable au niveau européen.

 

Les systèmes de mesures des émissions soupçonnés d’irrégularité

 

Lundi, après avoir rencontré pour la deuxième fois en une semaine le PDG de Daimler, Dieter Zetsche, le ministre des Transports, Andreas Scheuer, a déclaré dans un communiqué, que le constructeur allait mettre à jour le logiciel du moteur équipant les fourgons Mercedes Vito, des Mercedes Classe C et GLC.

 

Dimanche dernier, le journal Bild am Sonntag indiquait que la KBA avait découvert cinq fonctions logicielles non approuvées dans les moteurs diesel Euro 6 de Daimler, touchant potentiellement jusqu’à 1 million de véhicules en Allemagne. Le régulateur automobile allemand soupçonne ces logiciels de pouvoir fausser la mesure des niveaux d’émissions polluantes.

 

Dans un premier temps, Daimler avait déclaré qu’il irait au tribunal si nécessaire en vue de renverser l’ordre des choses. Mais désormais, Daimler indique qu’il va « procéder aussi vite que possible, en collaboration transparente avec les autorités, pour s’assurer que les systèmes de mesures rejetés par le gouvernement soient supprimés ».

 

Rappel axé sur le logiciel

 

Bien qu’il s’agisse d’un revers pour une entreprise qui nie fermement avoir triché sur les émissions diesel, Automotive News estime qu’un tel rappel – axé sur le logiciel – signifie que Daimler a échappé à des mesures plus coûteuses telles que des amendes ou une correction matérielle. S’adressant aux journalistes après l’annonce, M. Zetsche a déclaré que les pourparlers avec le gouvernement avaient été « constructifs ».

 

Daimler fait d’ores et déjà l’objet d’une enquête du parquet de Stuttgart, les autorités allemandes ayant manifesté de premiers soupçons à la mi-mai 2018. A cette date, la KBA avait ordonné le rappel de près de 5.000 Mercedes Vito, affirmant avoir repéré la mise en place de tels logiciels. Le ministère allemand des transports avait alors repris le dossier, se donnant deux semaines pour rendre public les résultats de son enquête.

 

Pression du gouvernement allemand

 

L’Allemagne a multiplié les pressions sur Daimler pour que le constructeur spécifie les modèles et le nombre de véhicules devant être rappelés afin d’ajuster leurs systèmes d’échappement, critiquant la réponse fragmentée de l’entreprise aux inquiétudes concernant la pollution excessive de ses véhicules diesel.

 

Daimler nie toute malversation

 

Contrairement à VW, qui a admis avoir manipulé des tests d’émissions officiels et qui doit faire face à des coûts d’environ 26 milliards d’euros d’amendes, de rachats et de rappels au niveau mondial, Daimler nie toute malversation.

 

Dieter Zetsche, a déclaré pour sa part que Daimler avait trouvé une solution technique pour modifier le logiciel en question. S’attendant en conséquence à passer au travers des mailles du filet …. et éviter ainsi de devoir payer une amende conséquente.

Si Daimler a certes confirmé ce rappel dans un communiqué distinct, il a toutefois ajouté que la question de la légalité du logiciel devait encore être clarifiée. Contestant depuis le départ toute manipulation.

 

Daimler échapperait au paiement d’une amende

 

Arndt Ellinghorst, analyste d’Evercore ISI, estime que le coût de la modification des véhicules rappelés sera inférieur à 100 millions d’euros. « Nous ne voyons aucune preuve montrant que Daimler a conçu ce logiciel pour manipuler délibérément les tests sur les émissions polluantes », ajoute-t-il. Selon lui, cette conclusion devrait permettre d’éviter le paiement d’une importante amende.

 

Le constructeur joue gros : le magazine allemand Der Spiegel affirme qu’à la suite de la précédente réunion de Zetsche, Scheuer a menacé le constructeur automobile de 3,75 milliards d’euros de pénalités liées aux irrégularités d’émissions de moteurs diesel.

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Quelques extraits en rapport avec le pourquoi ce genre de dérive arrive.

 

Mais cest mieux de lire la totalité de l'article

 

http://www.defenddemocracy.pre [...] -leur-loi/

 

....La réalité occultée des oligopoles

 

Ce phénomène de concentration oligopolistique pose problème non seulement d’un point de vue économique – pouvoir excessif sur les fournisseurs, ententes sur les prix, capacité à absorber ou écraser les acteurs plus petits… – mais aussi d’un point de vue politique, puisque ces mêmes grands groupes sont en position de force face aux élus et aux administrations chargées de les réguler. Pourtant, quand il s’agit de mesurer la réalité de cette concentration, les chiffres et les études manquent, et les institutions supposées veiller à ces questions, comme l’Autorité de la concurrence en France ou la Commission européenne, envisagent la question d’un point de vue purement technique, au coup par coup, sans vraiment regarder le tableau d’ensemble. Les chiffres que nous donnons ci-dessous n’ont donc rien de systématique ni d’exhaustif ; tirés de diverses sources, ils ne visent qu’à donner un aperçu d’une réalité souvent occultée....

 

...Plus de 60% du marché pour les marques de Renault et PSALes groupes Renault-Nissan (Renault, Dacia, Nissan) et PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel) s’accaparaient plus de 60% du marché français en 2017. Si l’on y ajoute les marques du groupe Volkswagen (Volkswagen, Audi, Seat, Skoda, Porsche), ce chiffre se porte à près de 75%...

 

...Capture des régulateurs et privatisation de l’expertise

 

Les nouveaux cartels ne sont pas capables d’influer seulement sur les prix, mais aussi sur les normes et les régulations applicables à leur secteur d’activité. L’industrie automobile en offre la meilleure des illustrations avec les révélations du « Dieselgate ». Depuis des années, les grands constructeurs européens ont réussi à retarder ou contourner la mise en place de normes plus contraignantes en matière d’émissions de NOx, de particules fines ou de gaz à effet de serre, parce que les autorités nationales et européennes leur ont permis de « co-écrire » les règles et de s’auto-réguler en ce qui concerne leur application (lire notre article).

 

Est-ce seulement une affaire de trop grande complaisance de la part des régulateurs envers le secteur privé ? En réalité, face au poids des grands groupes, les marges de manœuvre des pouvoirs publics semblent réduites. Ils sont vulnérables aux diverses formes de chantage (à l’emploi, à la délocalisation ou autre) rendues possibles par leur position dominante. Ils sont confrontés à des firmes que la course à la grandeur a rendues « too big to fail ». Et quand il s’agit de négocier un contrat au niveau local (eau, déchets) ou national (autoroutes), les élus sont souvent coincés face à un petit nombre de grosses firmes capables de s’entendre entre elles, et qui disposent généralement de bien plus d’informations et de ressources qu’eux.

 

Les intérêts des entreprises privées ont fini par imprégner profondément les institutions mêmes qui sont chargées de les réguler au nom du public. Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) pour les télécommunications, CRE (Commission de régulation de l’énergie) pour l’électricité et le gaz, Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et Comité économique des produits de santé (CEPS) pour la pharmacie, Autorité des marchés financiers (AMF) pour la banque et l’assurance… De nombreux secteurs sont désormais régulés par « leur » autorité indépendante, souvent très sensible à leurs intérêts, du fait des allers-retours (ou « portes tournantes ») de son personnel entre public et privé, ou plus simplement de leur collaboration au quotidien. Le tableau est le même en ce qui concerne les agences européennes.

 

Pour parachever le tableau, il ne restait plus aux grands groupes qu’à étendre leur influence sur l’expertise et les savoirs scientifiques. Des scandales à répétition ont démontré l’ampleur des conflits d’intérêts qui caractérisent l’expertise en matière de médicaments ou de pesticides. Dans le secteur automobile, les tests d’homologation des véhicules – mis en cause dans le scandale du Dieselgate – sont réalisés en France par l’Utac, une structure qui appartient… aux constructeurs eux-mêmes. Tout aussi troublant, le principal centre d’expertise sur la pollution de l’air en France, le Citepa, est une association dont ne sont membres que des industriels ou des associations qu’ils ont créées. Et les mêmes grands groupes s’intéressent aussi à l’amont de la recherche, en finançant des laboratoires publics ou des chaires universitaires, comme Renault et PSA s’associant pour créer une chaire sur « la mobilité et la qualité de vie en milieu urbain » au sein de l’université Pierre et Marie Curie (Paris VI)…

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http://www.atlantico.fr/decryp [...] 25295.html

 

[h1]DieselGate : ce que l’on a gagné et ce que l’on a perdu avec la succession de scandales d’émissions masquées à la Daimler[/h1]

Nouvel épisode dans le DieselGate : après Volkswagen, Daimler a du procéder à un rappel de 774 000 véhicules Mercedes sur fond de manipulation des émissions polluantes.

[h3]Atlantico : Après Volkswagen, et sur demande du ministère allemand des Transports, c'est au tour de Daimler de procéder à un rappel de 774 000 véhicules Mercedes sur fond de manipulation des émissions polluantes, marquant ainsi un nouvel épisode du "dieselgate". Dans un cas comme celui-ci, qui sont les véritables victimes de ce qui pourrait être une manipulation de la part du constructeur ? S'agit-il plus des clients de la marque, ou plus indirectement des constructeurs concurrents de Daimler ?[/h3]

Jean-Pierre Corniou : L’industrie automobile allemande n’en finit pas de solder cette affaire de manipulation des logiciels de gestion du moteur.

 

Révélée en septembre 2015, cette affaire a d’abord concerné le groupe Volkswagen, puis progressivement inquiété la plupart des groupes automobiles européens engagés dans le diesel. Rappelons l’origine de cette affaire dont l’origine se situe aux Etats-Unis, où les ventes de véhicules diesel ne dépassait pas 3% en 2014, mais où cette solution représentait pour les constructeurs allemands une opportunité commerciale considérable, servie par leur image de marque très positive. Les constructeurs, pour respecter les normes anti-pollution américaines plus sévères qu’Euro 6, ont été tentés de procéder à un pilotage des calculateurs de gestion du moteur pour limiter les émissions - NOx et particules – pendant les périodes supposés être de test. A ce moment précis, identifié par le calculateur, le moteur limite les émissions pour être totalement conforme aux spécifications. Cette opération est acceptée par les autorités de régulation seulement lorsque les conditions de fonctionnement du système de dépollution menacent le moteur. En dehors, le calculateur optimise le rapport performance/émissions en privilégiant les performances sans s’écarter toutefois de façon excessive des conditions optimales. Il s’agit d’une gestion supposée fine mais qui peut donner des résultats très médiocres lors de mesures en situation réelle.

Les victimes de ces manœuvres sont surtout les clients qui pensaient acheter des voitures supposées propres, et en payer le prix. Plus encore c’est l’environnement qui en souffre réellement, et les pouvoirs publics qui incarnent la responsabilité de défendre la santé publique. C’est une ONG américaine, l’ICCT, dédiée à la réglementation environnementale, qui soulève la question à partir de 2014 en procédant à des tests de véhicules. Iles autorités de réglementation ont vigoureusement réagi contre les constructeurs incriminés, en multipliant enquêtes et actions en justice, et surtout en attaquant frontalement le diesel jusqu’à le déstabiliser définitivement auprès des clients.[h3]Au-delà des questions liées aux émissions polluantes, le risque principal est-il lié à la confiance existante entre le constructeur et ses clients ? En l'espèce, qui de Volkswagen ou de Daimler répond le plus judicieusement au problème posé ?[/h3]

Il s’agit bien sûr d’une tricherie, qui, dévoilée, porte de multiples conséquences. La confiance entre le public et ces marques réputées est rompue. Et les constructeurs n’ont pas eu vraiment le choix de mettre en œuvre la parade la moins coûteuse en termes d’image et de conséquences économiques et judiciaires. Volkswagen a avoué en décembre 2015, contraint par la pression, avoir équipé 11 millions de véhicules d’un logiciel qui minimisait le niveau réel de polluants. Depuis le groupe, secoué par une violente crise managériale, est confronté à une série d’actions judiciaires qui le conduisent à payer cher ces infractions.

 

Daimler a préféré anticiper, sans plaider coupable pour autant, en procédant à ce rappel technique qui ne concerne que le réglage du logiciel, opération rapide qui n’aura que peu d’impact sur les comptes de l’entreprise. 774000 véhicules sont concernés et Daimler annonce investir 220 millions € dans la mise à jour des logiciels. Si la situation en reste à ce niveau, l’avantage tactique est clairement pour Daimler. Toutefois, il est prématuré de conclure que la riposte rapide de Daimler en Allemagne, qui est un terrain plutôt favorable, suffira pour limiter les risques ailleurs, notamment aux Etats-Unis.

[h3]Plus globalement, quels ont été et quels pourraient être les dégâts globaux du dieselgate pour le secteur automobile allemand ?[/h3]

Pour l’Allemagne, en pleine tension douanière avec les États-Unis sur l’automobile, cela tombe en effet mal même si les doutes sur Mercedes couvent déjà depuis plusieurs mois. Quand le président des États-Unis déclare qu’il ne veut plus voir de Mercedes sur le Ve Avenue, tout ce qui concerne l’automobile allemande peut avoir un retentissement accentué. Mais force est toutefois de reconnaitre que la demande pour Volkswagen n’a pas diminuéavec l’affaire sur le diesel. En 2016, le groupe a affiché une croissance de 3,8% de ses volumes, pour progresser encore de 4,3% en 2017 et dépasser 10,7 millions de voitures vendues. Audi semble toutefois souffrir puisque la marque est distancée par ses éternels rivaux, Daimler et BMW. En revanche le coût pour le groupe a été considérablepuisqu’entre les amendes, le traitement des véhicules rappelés, les compensations consenties aux clients, notamment des rachats de véhicules, c’est plus de 21,8 milliards $ que le groupe s’est engagé à payer pour les seuls Etats-Uniset qu’il devra régler avant juin 2019. Au total, le groupe a provisionné plus de 25 milliards € !Les conséquences sur les hommes ont également été majeures puis Martin Winterkorn, ancien président qui a dû démissionner le 23 septembre 2015, a été mis en examen aux Etats-Unis en mai 2018 car il est accusé d’avoir eu connaissance de la mise en œuvre de ce logiciel truqueur.

Mais la conséquence majeure du dieselgate a été de précipiter les critiques, déjà latentes, contre ce mode de motorisation pourtant encouragée pour sa frugalité relative en matière de consommation et d’émission de CO2. Brutalement, tous lesdécideurs politiques ont fustigé le diesel, etles acheteurs, surtout en Allemagne et en France, pays où le diesel avait été amplement encouragé, se sont plus rapidement dégagé de cette technique que ne le craignaient les constructeurs. De 2015 à 2017, les motorisations diesel sont passées en Allemagne de 47 % des ventes à 38,8 %, et en France de 58 % à 47,3 %. En Europe, elles sont tombées pour la première fois en-dessous de 50% en 2016. En France, sur les quatre premiers mois de 2018, la chute du diesel a continué de 11,3% par rapport à 2017 pour ne représenter que 40% des ventes contre, rappelons-le, 73% en 2012. Or l’ajustement industriel des constructeurs et de leurs sous-traitants ne se fait pas sans difficultés au moment où la demande automobile demeure soutenue en Europe. PSA a été ainsi contraint d’importer, en 2017, 150000 moteurs essence de Chine en attendant que le doublement de ses capacités de production à Douvrin et Trémery, en France, soit opérationnel. Plus gravement pour l’industrie, notamment les sous-traitants spécialisés, les constructeurs comme Toyota et Volvo ont annoncé qu’ils arrêtaient dès 2018 de produire des moteurs diesel, PSA en 2025… Et aucune petite voiture n’est désormais disponible en diesel compte tenu du coût élevé de la dépollution en Euro6. Par ailleurs, tous annoncent une accélération de développement de l’électrification de leur gamme.

Cette rupture de confiance envers le diesel emporte de multiples conséquences. Le marché de l’occasion, dont il faut rappeler qu’il est en France 2,5 fois plus important que le marché du neuf, se voit confronté à une offre importante de véhicules diesel alors que les consommateurs s’en écartent. Les véhicules diesel d’occasion, même récents, voient leurs côtess’effriter. Cette désaffection est, de plus, alimentée par les décisions des pouvoirs publics qui, dans la plupart des grandes villes, annoncent dans un horizon assez rapproché -2024 à Paris - l’interdiction totale des voitures diesel.

 

Par ailleurs, cette désaffection envers le diesel peut accélérer l’électrification du parc. En effet la solution, un temps préconisée par PSA, d’hybridation diesel est abandonnée et tous les véhicules hybrides et hybrides rechargeable ont un moteur essence. En Union Européenne, les véhicules électrifiés, électriques à batteries et hybrides, ont vu leurs ventes progresser de 47% entre T1 2017 et T1 2018. En Allemagne cette progression est de 70%, l’offre hybride des constructeurs allemands étant désormais très riche.

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Le reste des souçis de dépassement monstrueux des emissions dans la vie réelle, liés à des modulations inopinées, non voulue, de la dépollution des moteurs en dehors du test labo ne sont que des hasards liés à des bugs à l'insu du plein grés des développeurs et des constructeurs.

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C'est exactement ça.

Un peu plus, ils passaient pour des tricheurs, mais grâce au bug, c'est tout à fait normal d'avoir de tels écarts.

Mieux, même VAG, en trichant, leur delta est moindre entre les valeurs labo et les mesures irl

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https://www.lemonde.fr/economi [...] _3234.html

 

[h1]« Dieselgate » : ce que dit le rapport d’expertise intermédiaire sur PSA et Renault[/h1]

« Le Monde » révèle les premiers éléments de l’expertise demandée par les juges chargés de l’enquête pour « tromperie aggravée » visant les deux constructeurs français.

LE MONDE | 19.06.2018 à 11h01 |Par Stéphane Mandard

 

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Après l’incarcération spectaculaire du patron d’Audi, Rupert Stadler, lundi 18 juin, en Allemagne, les dirigeants de PSA et Renault doivent-ils craindre la même mésaventure dans le volet français de l’affaire du « dieselgate » ? Les deux constructeurs automobiles sont visés par une information judiciaire pour « tromperie aggravée ».

A l’instar de Volkswagen et Fiat Chrysler, également au centre de l’enquête des juges du pôle santé publique du tribunal de grande instance de Paris, ils sont soupçonnés d’avoir manipulé les moteurs de leurs véhicules diesel afin de minorer leurs rejets d’oxyde d’azote (NOx), un gaz très toxique, lors des tests d’homologation.L’Institut supérieur de l’automobile et des transports (ISAT), qui dépend de l’université de Bourgogne, a été chargé de procéder à une série de tests complémentaires

Le Monde a eu accès au dossier d’instruction. Carlos Tavares, le président du directoire de PSA, et Carlos Ghosn, le PDG de la firme au losange, ne risquent pas de garde à vue dans les prochaines semaines. L’enquête progresse, mais sans avancée spectaculaire.

Selon nos informations, l’Institut supérieur de l’automobile et des transports (ISAT) a remis son rapport intermédiaire mi-avril. L’ISAT, qui dépend de l’université de Bourgogne, a été chargé par les juges de procéder à une série de tests complémentaires à ceux déjà pratiqués par l’Union technique de l’automobile, du motocycle et du cycle (UTAC) et l’Institut français du pétrole énergies nouvelles (Ifpen).

Ces tests complémentaires visent à déterminer « la présence ou l’utilisation de dispositifs de manipulation des émissions dans les stratégies de gestion du moteur et/ou des éléments de dépollution ». En d’autres termes, à confirmer la présence de dispositifs frauduleux dont l’objectif ne serait pas de protéger le moteur et d’assurer la sécurité du fonctionnement du véhicule, mais bien de tromper des tests antipollution.« ...

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https://www.boursorama.com/bou [...] fca001a57f

 

[h1]France/Dieselgate-Des tests complémentaires menés cet été-presse[/h1]

REUTERS19/06/2018 à 12:34

PARIS, 19 juin (Reuters) - L'Institut supérieur del'automobile et des transports (Isat) va mener des testscomplémentaires avant de remettre cet automne son rapport finalsur le dieselgate en France, rapporte mardi le quotidien LeMonde. "Le contenu effectif et les informations extraites desdocuments à notre disposition semblent à ce jour insuffisantspour retranscrire de manière fiable et détaillée les stratégiesemployées, et ne permettent pas d'émettre à l'heure actuelle deconclusions solides et certaines", écrivent les experts del'Isat, qui dépend de l'université de Bourgogne, dans un rapportintermédiaire et confidentiel cité par Le Monde. Le journal, qui a eu accès au dossier d'instruction, ajouteque le président du directoire de PSA PEUP.PA Carlos Tavareset le PDG de Renault RENA.PA Carlos Ghosn "ne risquent pas degarde à vue dans les prochaines semaines". "L'enquête progresse, mais sans avancée spectaculaire",écrit Le Monde. Le parquet de Paris a ouvert en 2016 et 2017 desinformations judiciaires pour tromperie aggravée visant lesdispositifs de gestion des émissions polluantes des véhiculesdiesel de Volkswagen VOWG_p.DE , Renault, PSA et FiatChysler FCHA.MI . Le président du directoire d'Audi NSUG.DE , filiale haut degamme de Volkswagen, a été placé en détention lundi en Allemagnedans le cadre de l'enquête menée outre-Rhin sur le dieselgate. Depuis le scandale de trucage des émissions de Volkswagen,les réglages de tous les constructeurs sont montrés du doigt,tant les émissions d'oxydes d'azote (NOx) en conditions réellesde conduite ont tendance à dépasser largement les valeurs pourlesquelles les véhicules sont homologués. L'Isat a été chargée par les juges français de procéder àdes tests pour compléter ceux de l'Union technique del'automobile, du motocycle et du cycle (Utac) et l'Institutfrançais du pétrole énergies nouvelles (Ifpen). Selon Le Monde, ces essais complémentaires sont prévus "àpartir du mois de juin ou juillet". Sur la base des résultats,mais aussi des éclaircissements demandés à Renault sur lefonctionnement de son piège à NOx, ainsi qu'à FiatChrysler, lerapport final est attendu pour novembre. Les juges pourront ensuite procéder aux auditions desdirigeants des groupes automobiles avant de prononcerd'éventuelle mises en examen, poursuit le journal. Concernant Volkswagen, dossier le plus avancé et pour lequelune audition a été fixée en septembre, les juges français n'ontpas estimé nécessaire de demander une expertise complémentaire àl'Isat, selon Le Monde.

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https://www.moniteurautomobile [...] arche.html

 

Dieselgate : Daimler cible d’une plainte pour « manipulation de marché »

 

Daimler va-t-il à son tour multiplier les ennuis judiciaires comme Volkswagen suite au Dieselgate ? Un investisseur vient, en tous les cas, de déposer une plainte pour manipulation de marché.

 

Le cabinet d’avocats allemand Tilp vient de déposer, au nom d’un investisseur, une plainte contre Daimler en Allemagne pour demander des réparations en raison de mensonges répétés dans le cadre du scandale des moteurs truqués. Le cabinent mentionne « diverses manipulations de marché ». Et met notamment en avant une déclaration de Dieter Zetsche, patron de Daimler, de 2015, dans laquelle il affirmait que « contrairement à Volkswagen, Daimler n’a pas installé de logiciel fraudeur dans ses véhicules ». Or, dernièrement, l’Allemagne a imposé un rappel massif à Daimler suite à la présence soupçonnée d’un tel logiciel sur certains de ses modèles. Le cabinet allemand chiffre le préjudice subi par chaque actionnaire de Daimler à « au moins 12,5% du prix de chaque action achetée ». Ce qui pourrait élever le préjudice total à plusieurs milliards. Cette première plainte déposée au nom d’un unique investisseur pourrait en effet rapidement être rejointe par celle de plusieurs autres actionnaires comme cela a déjà été le cas contre Volkswagen précédemment.

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Invité §luc268By

Volkswagen cherche des parkings pour stocker des milliers de voitures neuves invendables

 

 

Selon l’ADAC, à fin juin, seuls neuf types de véhicules sur les 600 présents au catalogue des marques du Groupe VW auraient reçu la nouvelle homologation. Dont aucun chez Porsche, qui a arrêté la prise de commandes d'une partie de ses modèles, de la Panamera à la 911, et seulement six chez Audi. Rien que les combinaisons moteurs/boites sont au nombre de 260, auxquelles il faut rajouter les dizaines de finitions différentes, d’options. Chaque combinaison de véhicules change en effet les émissions en conditions réelles de conduite. Or, depuis deux ans, la recherche et développement de VW a surtout été absorbée par le passage à l’électrique et la gestion des problèmes du dieselgate

 

https://bfmbusiness.bfmtv.com/ [...] 79235.html

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https://blog.motorlegend.com/m [...] tructeurs/

 

Ces derniers mois, un nombre croissant de modèles ont plus ou moins discrètement quitté les catalogues des grandes marques. Ainsi, il n’est plus possible de commander une Peugeot 308 GTi, une Porsche ou une hybride rechargeable Volkswagen jusqu’à nouvel ordre. Une situation plutôt ubuesque due au fait que les futures normes antipollution sont un véritable casse-tête pour les constructeurs…

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http://www.europe1.fr/economie [...] es-3699995

 

Les nouvelles normes anti-pollution retardent la livraison de certains modèles automobiles

 

Suite au "Dieselegate" et à la fraude organisée par Volkswagen, de nouveaux contrôles anti-CO2 entrent en vigueur en septembre. De quoi obliger les constructeurs automobiles à revoir la motorisation de plusieurs modèles.

 

INFO EUROPE 1

 

Mieux vaut ne pas être pressé pour acheter certains modèles de voitures. Les constructeurs français et étrangers ne peuvent plus livrer plusieurs de leurs modèles phares, bloqués par les nouvelles règles d'homologation. Il s'agit de l'une des conséquences du "Dieselgate", qui va obliger tous les véhicules à prouver à partir du 1er septembre la réalité de leurs émissions de CO2, en laboratoire mais aussi sur la route. De quoi sérieusement ralentir la production.

 

Liste d'attente. Désormais, Volkswagen ne prend même plus de commandes pour certains modèles de Touareg ou de Touran, pour lesquels il faudra attendre entre un et deux ans. Comptez six mois d'attente chez PSA pour la 5008 ou la 3008, de même que pour la C3 Aircross de Citroën. La Scénic ou la Captur de Renault, quant à elles, ne seront pas disponibles avant la fin du mois d'octobre. Si certains de ces véhicules sont tout simplement victimes de leurs succès, pour d'autres il faut complètement revoir les moteurs, comme nous l'a notamment glissé une vendeuse de chez Renault.

 

Des transformations coûteuses. "C'est la première vraie conséquence du 'Dieselgate' : les normes en matière d'homologation changent complètement, et de nombreux concepteurs se retrouvent en difficulté sur des modèles qui ne respectent pas la réglementation", relève auprès d'Europe 1 Flavien Neuvy, spécialiste auto chez Cetelem. "Certains constructeurs sont obligés de bloquer la commercialisation de certains véhicules en attendant de retoucher les moteurs. Ça peut coûter très cher, car les constructeurs peuvent être concernés sur plusieurs modèles", pointe-t-il encore.

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Cette norme il y a plus d'un an quelle est appliquée je ne comprend pas pourquoi les constructeurs n'ont pas fait quelque chose depuis...genre hybridation douce, c'est quand même pas insoluble certains le font!

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Je pense qu'on peut rajouter "triche" et "mensonge" dans le titre du sujet.

 

http://www.lefigaro.fr/societe [...] -japon.php

 

Nissan a menti sur la consommation de ses voitures au Japon

Le constructeur nippon a reconnu des entorses à la réglementation sur les mesures de contrôle au Japon.

 

Une nouvelle fois, Nissan est éclaboussé par un scandale potentiellement dévastateur dans ses usines japonaises. Le constructeur japonais, allié de Renault, a reconnu lundi 9 juillet que « les mesures concernant les émissions polluantes et la consommation de carburant n'ont pas été effectuées conformément au protocole prescrit ». Les tests ont été réalisés à des vitesses, sur des durées ou à des températures extérieures non conformes aux normes japonaises. Ce qui revient à dire que Nissan a triché sur ces éléments. Seule la production japonaise est concernée par cette annonce, qui résulte d'une enquête interne menée par le constructeur lui-même. Le problème porte sur 19 modèles différents, fabriqués dans cinq usines. Aucun rappel n'est cependant nécessaire, car ces mauvaises mesures ne remettent pas en cause la sécurité des véhicules concernés.

 

C'est le deuxième dysfonctionnement que reconnaît le constructeur japonais en moins d'un an. En octobre dernier, il s'était rendu compte que certains employés avaient procédé à la validation finale des véhicules, alors qu'ils n'en avaient pas la certification. Ce problème avait conduit à la fermeture de ses usines japonaises pendant plus de 20 jours. À chaque fois, les dirigeants ont exprimé leurs regrets et précisé qu'une enquête allait avoir lieu pour éviter que cela ne se reproduise.

 

Baisse du cours de Bourse

 

Tout problème lié aux émissions polluantes prend une ampleur particulière avec le « dieselgate » de Volkswagen, qui a coûté plus de 25 milliards d'euros au constructeur allemand depuis septembre 2015. Quant au mauvais niveau de consommation, c'est un problème similaire qui a contraint Mitsubishi à faire entrer un nouvel actionnaire de contrôle dans son capital en 2016. Un nouvel actionnaire du nom de… Nissan.

 

Les conséquences devraient toutefois rester plus limitées pour l'allié japonais de Renault. Tous ces problèmes sont en effet localisés exclusivement au Japon. Pour l'instant, aucune usine hors de l'archipel et aucun véhicule exporté n'ont été concernés. Les sanctions éventuelles ne peuvent provenir que des autorités japonaises. Il y a peu de chances qu'elles se montrent trop sévères avec un acteur industriel majeur. Le coût du scandale d'octobre dernier a été estimé par Nissan à moins de 200 millions d'euros. Ce n'est pas négligeable. Mais largement supportable pour un groupe qui a engrangé près de 4,4 millions d'euros de résultat d'exploitation sur l'exercice clos le 31 mars dernier.

 

Le cours de Bourse de Nissan a décroché de près de 4,6 % lors de la séance du 9 juillet. Une chute importante, mais sans commune mesure avec celle de Volkswagen ou de Mitsubishi lors de la révélation de leurs scandales respectifs, où ils avaient perdu plus de 20 % et 15 % sur une seule séance boursière.

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Voilà maintenant une marque du groupe PSA,... décidemment. .. il y en a eu bcp des bug involontaires à l'insu du plein grès. ..

 

http://www.levif.be/actualite/ [...] 66381.html

 

Dieselgate: Opel dans le collimateur des autorités allemandes

 

Le constructeur automobile Opel, filiale de PSA, est visé par une enquête des autorités allemandes dans le cadre du scandale des moteurs diesel truqués, a annoncé samedi le ministère allemand des Transports

 

"Il y a une audition officielle contre Opel en ce qui concerne trois modèles (de la norme diesel) "Euro 6"", a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère, ajoutant que "rien de définitif" ne pouvait être dit avant les résultats finaux de la procédure.

 

Dans son édition à paraître dimanche, le tabloïd, qui ne cite pas ses sources, affirme que l'Agence fédérale de l'automobile KBA, tutelle du secteur automobile allemand, détient "des éléments solides" selon lesquels le système de gestion des gaz d'échappement de certains modèles diesel d'Opel se mettent complètement à l'arrêt pendant la conduite "pour des raisons qui ne sont pas explicables techniquement".

 

Selon Bild, il s'agit des modèles Cascada, Insignia et Zafira. Au total, 60.000 véhicules seraient concernés dans le monde, dont 10.000 en Allemagne.

 

Ils excéderaient "plus de 10 fois" les normes d'émission d'oxyde d'azote, écrit Bild. "La production actuelle n'est toutefois pas touchée", poursuit le journal, citant des sources internes à Opel.

 

Selon Bild, le KBA a informé Opel "cette semaine" de ses soupçons et lui a donné "deux semaines" pour donner sa réponse.

 

Opel avait affirmé en 2016 "ne pas installer de logiciels illégaux" dans ses voitures. "Nos moteurs répondent aux normes légales", avait alors indiqué le constructeur, rappelle Bild.

 

Le scandale des moteurs diesel truqués a éclaté en septembre 2015, après que l'agence américaine de l'environnement (EPA) eut accusé Volkswagen d'avoir équipé 11 millions de ses voitures diesel, dont environ 600.000 aux Etats-Unis, d'un logiciel capable de fausser le résultat des tests antipollution et dissimulant des émissions dépassant parfois jusqu'à 40 fois les normes autorisées.

 

Depuis, plusieurs parquets allemands ont ouvert des enquêtes pour fraude, manipulation de cours de Bourse ou publicité mensongère contre des salariés de Volkswagen et ses marques Audi et Porsche, mais aussi de Daimler et de l'équipementier Bosch.

 

Plusieurs hauts dirigeants de Volkswagen, dont l'ancien patron Martin Winterkorn, font l'objet de différentes enquêtes pour fraude, manipulation de cours de Bourse ou publicité mensongère.

 

En juin, la justice allemande a placé en détention provisoire le patron du constructeur Audi, filiale de Volkswagen, première incarcération d'un très haut responsable dans cette enquête tentaculaire.

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https://www.rtbf.be/info/socie [...] id=9980868

 

[h1]Émissions polluantes: l'UE met le doigt sur une habile tricherie des constructeurs[/h1]

 

Des constructeurs automobiles ont artificiellement gonflé leurs émissions de CO2 de référence, espérant ainsi avoir à terme des objectifs moins ambitieux à respecter dans le cadre des nouvelles normes européennes, a confirmé mercredi la Commission européenne.

 

"Des preuves émergent que les valeurs (d'émissions polluantes) déclarées officiellement par les constructeurs ont pu être gonflées", note la Commission dans un document de recherche transmis à l'AFP par l'ICCT (Conseil international pour des transports propres), l'ONG à l'origine des révélations sur le dieselgate.

Ces soupçons viennent encore entacher la réputation d'une industrie automobile qui depuis 2015 est empêtrée dans le dieselgate. Dans ce scandale, des géants du secteur sont accusés d'avoir dissimulé le niveau réel de la pollution aux oxydes d'azote (NOx).

Selon le rapport de la commission, des constructeurs, jamais nommés par le rapport, ont prétendu cette fois-ci que certains de leurs véhicules émettaient plus de gaz à effet de serre qu'en réalité.

Les industriels tenteraient ainsi d'influencer le niveau acceptable de pollution qui sera adopté pour 2025 ou 2030 dans le cadre des nouvelles mesures harmonisées au plan mondial, dites "WLTP". Plus ce niveau est élevé, moins ils auront à faire d'efforts pour les réduire à moyen terme.

"L'étude du JRC (le centre d'étude scientifique de la Commission) montre qu'il y a bien eu des écarts entre les valeurs déclarées et mesurées", a confirmé mercredi Christian Wigand, un porte-parole de la Commission.

Deux commissaires européens Miguel Canete, en charge des actions sur le climat de l'énergie, et Elzbieta Bienkowska, en charge de l'Industrie, ont alerté l'Autriche, actuellement présidente de l'UE et la Commission dans une lettre publiée sur Twitter, mais sans jamais nommer de marque en particulier.

Le constructeur allemand Volkswagen, principal fraudeur dans le dieselgate, assure mercredi dans un communiqué n'avoir aucun intérêt à manipuler ce genre de chiffres à la hausse.

"Avec une augmentation artificielle des niveaux de WLTP, nous rendrions nos véhicules moins attractifs pour nos clients", déclare le groupe.

"Pour les marques de Volkswagen, il peut être exclu que les valeurs de CO2 mesurées dans le cadre des tests WLTP sont artificiellement gonflées", assure une porte-parole à l'AFP.[h3]Toute transparence[/h3]

Jusqu'à présent, la réglementation européenne se basait sur des volumes limites d'émission (95 grammes de CO2 par kilomètre).

Mais suite à l'explosion du scandale dieselgate, et par soucis de ramener discipline et crédibilité dans un secteur automobile européen empêtré dans d'embarrassantes tricheries, l'UE a décidé de reprendre la main sur la question des seuils d'émission de NOx mais aussi de gaz à effet de serre.

La Commission a ainsi lancé en septembre 2017, dans le cadre de son paquet "Mobilité propre", un objectif commun de réduction des émissions de CO2, de 30% d'ici 2030, avec un objectif intermédiaire de -15% en 2025.

Pour mettre en place ce système, qui fait toujours l'objet de négociations, les experts de Bruxelles demandent aux constructeurs de soumettre depuis 2017 leurs véhicules en passe d'être commercialisés, aux tests WLTP.

"Ces véhicules tests, une fois approuvés, seront mis sur le marché et immatriculés en 2020 et sans intervention cela conduira à une hausse des objectifs WLTP de 2021", indique le rapport européen. Les deux commissaires européens ayant lancé l'alerte disent redouter que ces taux faussés modifient par ricochet les objectifs qui seront fixés pour 2025, puis 2030.

Et signe que les derniers liens de confiance s'étiolent, le rapport encourage les autorités européennes à ne plus baser, même partiellement, ses calculs sur les valeurs déclarées par les constructeurs.

Du côté des constructeurs, ces nouvelles révélations sont jugées farfelues. Interrogé par l'AFP, l'allemand BMW a assuré "faire tout son possible" pour parvenir à l'objectif ambitieux fixé par l'UE tout en assurant se conformer aux outils de mesures réglementaires.

De son côté le français PSA assure effectuer ces mesures en "toute transparence" sous le contrôle d'organismes tiers indépendants.

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Invité §Lau620QA

Tu ne tenterais pas encore un p'tit bashing de derriere les fagots par hasard? Il y a un topic spécial VW pour ça, tu connais d'ailleurs.

 

 

Je sais que la petite gueguerre est ton feuilleton de l'été, et je me gausse de cela. marboco.gif.03f986b654dd84c7bed2eb93a171d831.gif

 

Mais tu devrais peut-être prendre les problèmes d'homologation de certains moins à coeur. Néanmoins, essaye de te tenir un peu au courant, car ça justifie les rabais de dernières minutes :

 

https://www.caradisiac.com/vol [...] 170083.htm

 

 

[h1]Volkswagen à "court" d'ingénieurs pour faire face au cycle WLTP[/h1]

122.jpg

 

Dans Economie / Politique / Marché

Audric Doche Le 01 Août 2018 à 16h11

S5-volkswagen-a-court-d-ingenieurs-pour-faire-face-au-cycle-wltp-170083.jpg[h2]Volkswagen a dû stocker des milliers de véhicules en attente de mise à jour pour passer le nouveau cycle d'homologation WLTP. Mais problème : la marque manquerait d'ingénieurs pour effectuer ces mises à jour rapidement.[/h2]

 

Le scandale du dieselgate aurait eu des effets inattendus pour Volkswagen qui a vu le départ d'un certain nombre d'ingénieurs motoristes depuis la révélation de l'affaire. La marque allemande souffrirait en effet, en 2018, d'un manque d'ingénieurs pour mettre à jour les milliers de véhicules stationnant en Allemagne, en attente d'une modification mécanique ou logicielle pour répondre aux nouveaux standards du cycle d'homologation mondial, le fameux WLTP.

Dès le mois de septembre, les constructeurs devront à la fois faire passer les nouveaux véhicules sous le test WLTP, mais aussi réhomologuer les modèles très récents (moins d'un an), qui avaient été testés au départ sur l'ancien cycle NEDC. C'est ce qui a conduit le groupe allemand à stocker des quantités importantes de véhicules sur des parkings en Allemagne, en attente des mises à jour.

Selon le patron de Volkswagen Group, Herbert Diess, le géant a "perdu de l'expertise de développement moteur" (source : Automotive News) avec ces départs. 2018 s'annonce comme une année charnière pour Volkswagen qui pourrait voir sa rentabilité et ses livraisons diminuer, au moins en Europe. Tout ceci ne devrait évidemment être que temporaire, mais Herbert Diess parle tout de même d'une tâche "titanesque" pour la seconde moitié de l'année.

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Quelle pub?

 

Sur VW france il y a ceci:

 

https://www.volkswagen.fr/app/offres/golf

 

Et sur Peugeot Belgique, tout à fait le même type d'offre:

 

https://www.peugeot.be/fr/

 

Tu ne tenterais pas encore un p'tit bashing de derriere les fagots par hasard? Il y a un topic spécial VW pour ça, tu connais d'ailleurs.

 

Son post est effacé.

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Je sais que la petite gueguerre est ton feuilleton de l'été, et je me gausse de cela. marboco.gif.03f986b654dd84c7bed2eb93a171d831.gif

 

Mais tu devrais peut-être prendre les problèmes d'homologation de certains moins à coeur. Néanmoins, essaye de te tenir un peu au courant, car ça justifie les rabais de dernières minutes :

 

https://www.caradisiac.com/vol [...] 170083.htm

 

 

[h1]Volkswagen à "court" d'ingénieurs pour faire face au cycle WLTP[/h1]

https://images.caradisiac.com/users_photo/122.jpg[/url]

 

Dans Economie / Politique / Marché

Audric Doche Le 01 Août 2018 à 16h11

https://images.caradisiac.com/ [...] 170083.jpg[/url][h2]Volkswagen a dû stocker des milliers de véhicules en attente de mise à jour pour passer le nouveau cycle d'homologation WLTP. Mais problème : la marque manquerait d'ingénieurs pour effectuer ces mises à jour rapidement.[/h2]

 

Le scandale du dieselgate aurait eu des effets inattendus pour Volkswagen qui a vu le départ d'un certain nombre d'ingénieurs motoristes depuis la révélation de l'affaire. La marque allemande souffrirait en effet, en 2018, d'un manque d'ingénieurs pour mettre à jour les milliers de véhicules stationnant en Allemagne, en attente d'une modification mécanique ou logicielle pour répondre aux nouveaux standards du cycle d'homologation mondial, le fameux WLTP.

Dès le mois de septembre, les constructeurs devront à la fois faire passer les nouveaux véhicules sous le test WLTP, mais aussi réhomologuer les modèles très récents (moins d'un an), qui avaient été testés au départ sur l'ancien cycle NEDC. C'est ce qui a conduit le groupe allemand à stocker des quantités importantes de véhicules sur des parkings en Allemagne, en attente des mises à jour.

Selon le patron de Volkswagen Group, Herbert Diess, le géant a "perdu de l'expertise de développement moteur" (source : Automotive News) avec ces départs. 2018 s'annonce comme une année charnière pour Volkswagen qui pourrait voir sa rentabilité et ses livraisons diminuer, au moins en Europe. Tout ceci ne devrait évidemment être que temporaire, mais Herbert Diess parle tout de même d'une tâche "titanesque" pour la seconde moitié de l'année.

Quelle PUB et quel Rabais?

 

On retrouve la même chose chez Daimler?

 

C'est pas suffisant le topic des conséquences du dieslegate pour VW? Tu es pourtant un des militant pour qu'on ne parle exclusivement que d'eux la bas. Ton intervention ici me rassure que tu es quand même aussi au courant des soucis ailleurs.

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La liste des fraudeurs s'allonge encore...

 

https://www.latribune.fr/entre [...] 87421.html

 

Dieselgate : Suzuki, Mazda et Yamaha rattrapés par des tests falsifiés

 

De nouvelles annonces de falsification des contrôles d'émissions des véhicules viennent allonger la liste des fraudes. L'industrie japonaise est encore touchée : Mazda, Suzuku et Yamaha sont passés aux aveux.

 

Le Dieselgate est loin d'être oublié. Mazda Motor, Suzuki Motor et le constructeur de motos Yamaha Motor ont été pris à leur tour jeudi dans le scandale des falsifications de niveaux de consommation et d'émissions polluantes qui ébranle l'industrie automobile japonaise.

 

Le gouvernement a ordonné à l'ensemble des 23 constructeurs d'automobiles et de deux-roues d'effectuer des vérifications après la découverte de falsifications de tests chez Subaru et Nissan l'an dernier.

 

Suzuki, Mazda et Yamaha ont certifié des véhicules même dans des cas où leurs niveaux de consommation ou d'émissions polluantes avaient été testés dans des conditions non valables par des "méthodes inappropriées", a précisé le ministère des Transports dans un communiqué.

 

Le ministère a dit avoir examiné des tests effectués à différentes périodes, remontant jusqu'à 2012 dans le cas de Suzuki.

 

Suzuki, le quatrième constructeur nippon, a reconnu que sur un échantillon de 12.819 voitures testées depuis juin 2012, environ 50% avaient été incorrectement certifiées.

 

« J'exprime des excuses profondes et je conduirai les efforts pour empêcher que cela ne se reproduise », a déclaré le directeur général Toshihiro Suzuki lors d'une conférence de presse.

 

Le groupe a dit toutefois ne pas avoir relevé de problème particulier avec les niveaux actuels d'émissions et de consommation et il ne prévoit donc pas de rappel.

 

Le ministère a précisé que ses inspections similaires chez Mazda avaient révélé un taux de falsifications de 3,8%, et de 2,1% pour le constructeur de motos Yamaha. Les deux groupes ont également prévu de présenter leurs excuses.

 

A la Bourse de Tokyo, Suzuki a chuté de 6,04% à 6.944 yens jeudi, Yamaha a lâché 4,63% à 2.820 yens et Mazda 1,30% à 1.327.

 

La liste des fraudeurs s'allonge

 

La liste qui s'allonge des constructeurs impliqués dans cette affaire ternit l'image de l'industrie manufacturière japonaise, réputée pour sa production de qualité.

 

Le gouvernement japonais a promis de "prendre si nécessaire des mesures sévères" après l'examen des rapports rendus par les compagnies: si certaines n'ont pas encore publié les résultats des contrôles, la plupart n'a pas constaté d'irrégularités.

 

En juillet, Nissan, partenaire du français Renault et du japonais Mitsubishi, a admis de nouvelles failles de contrôle des performances d'émissions de gaz d'échappement et des tests d'économie de carburant pour 19 de ses modèles au Japon, et des fournisseurs de matériaux comme Kobe Steel, Mitsubishi Materials ou Toray Industries avaient reconnu des manquements l'an dernier.

 

Au-delà, c'est toute l'industrie automobile mondiale qui subit le contrecoup du Dieselgate, le scandale déclenché en 2015 quand Volkswagen a reconnu avoir installé un logiciel secret dans des modèles diesel pour contourner des tests d'émissions polluantes aux États-Unis.

 

Le constructeur allemand avait alors reconnu que jusqu'à 11 millions de véhicules dans le monde pourraient être concernés.

 

 

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Et une condamnation pour BMW.

 

http://fortune.com/2018/09/03/bmw-dieselgate-fine/

 

BMW Will Pay $11.6 Million in Dieselgate Fines—a Tiny Penalty Compared to Other Emissions Scandals

 

German state prosecutors will have BMW pay a fine of about €10 million ($11.6 million) to absolve itself of its Dieselgate sins. The newspaper Süddeutsche Zeitung reported this morning that six months of investigations will be wrapped up with the fine, avoiding a messy trial for the Bavarian carmaker.

 

BMW’s penalty is tiny compared to the consequences other automakers have endured for their own emissions-related scandals. Volkswagen has paid about $25 billion in fines in the U.S. and Germany, Daimler is anticipating billions in fines, and Audi CEO Rupert Stadler is currently in jail.

 

The 7,600 BMW vehicles implicated in Dieselgate were accidentally outfitted with diesel emission manipulation devices; the state’s investigation determined that was sloppy work, not intentional deception. BMW had informed the federal motor vehicles authority of its “oversight” in February, which led to a raid of employees’ offices in March.

 

“We made a mistake some years ago,” BMW CEO Harald Krüger said at the company’s annual meeting in May. “To make it clear: It has nothing to do with targeted manipulation of engine or emission control.”

 

Volkswagen and Daimler have had to recall hundreds of thousands of cars with diesel-defeat devices. While BMW’s share price dropped by 6% in the first half of this year, the price of shares of Volkswagen and Daimler have dropped 13% and 19%, respectively.

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Et une condamnation pour BMW.

 

http://fortune.com/2018/09/03/bmw-dieselgate-fine/

 

BMW Will Pay $11.6 Million in Dieselgate Fines—a Tiny Penalty Compared to Other Emissions Scandals

 

German state prosecutors will have BMW pay a fine of about €10 million ($11.6 million) to absolve itself of its Dieselgate sins. The newspaper Süddeutsche Zeitung reported this morning that six months of investigations will be wrapped up with the fine, avoiding a messy trial for the Bavarian carmaker.

 

BMW’s penalty is tiny compared to the consequences other automakers have endured for their own emissions-related scandals. Volkswagen has paid about $25 billion in fines in the U.S. and Germany, Daimler is anticipating billions in fines, and Audi CEO Rupert Stadler is currently in jail.

 

The 7,600 BMW vehicles implicated in Dieselgate were accidentally outfitted with diesel emission manipulation devices; the state’s investigation determined that was sloppy work, not intentional deception. BMW had informed the federal motor vehicles authority of its “oversight” in February, which led to a raid of employees’ offices in March.

 

“We made a mistake some years ago,” BMW CEO Harald Krüger said at the company’s annual meeting in May. “To make it clear: It has nothing to do with targeted manipulation of engine or emission control.”

 

Volkswagen and Daimler have had to recall hundreds of thousands of cars with diesel-defeat devices. While BMW’s share price dropped by 6% in the first half of this year, the price of shares of Volkswagen and Daimler have dropped 13% and 19%, respectively.

 

 

Condamnation mais pas pour triche (tromperie intentionnelle)

 

Traduction google:

 

Les 7 600 véhicules BMW impliqués dans Dieselgate ont été accidentellement équipés de dispositifs de manipulation des émissions diesel; L’enquête de l’État a déterminé qu’il s’agissait d’un travail bâclé et non d’une tromperie intentionnelle.

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Donc, par accident il y des dispositif de manipulation. Ça ressemble fort au dopage a l'insu de son plein grès...

Cest quand même un drôle d'accident ça, qui par pure coïncidence permet à la voiture de réussir le test d'homologation et de fonctionner parfaitement.

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Invité §Ess650sw

Condamnation mais pas pour triche (tromperie intentionnelle).Les 7 600 véhicules BMW impliqués dans Dieselgate ont été accidentellement équipés de dispositifs de manipulation des émissions diesel; L’enquête de l’État a déterminé qu’il s’agissait d’un travail bâclé et non d’une tromperie intentionnelle.(Trad Google)

Pourtant BMW était très bien placé en terme de Nox dans les conditions réelles d'utilisation, après Mercedes !

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Ah c'est ça, ils avaient oublié de tester sur route !

 

Un petit réglage oublié, vraiment ils sont juste un peu neuneu ces ingénieurs allemands ...

Pour sûr, à l'insu de leur plein gré:

Donc, par accident il y des dispositif de manipulation. Ça ressemble fort au dopage a l'insu de son plein gré... C’est quand même un drôle d'accident ça, qui par pure coïncidence permet à la voiture de réussir le test d'homologation et de fonctionner parfaitement.

 

A combien de morts en Europe ce détail de l'histoire ?

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