Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)

[jensen]

Ben voila !

 

Merci m'sieur !

[meca32]

 

Voici l'Ami Super telle qu'effectivement je m'en souvenait : Jantes ajourées de GS dont elle reprend le train avant au demeurant.

L'ami super utilise la plateforme de l'ami 8 je ne vois pas comment on aurait greffé le train avant de GS qui est à double triangulation.

[jensen]

Pourtant je suis certain de l'avoir lu quelque part...

 

Mais en y réfléchissant tu n'as pas tort.

[rusty03]

Vous avez fini de chahuter @jensen.

 

Nous qui buvons ses écrits depuis 147 pages.

[jensen]

 

 

 

BERLINETTE ALPINE A110 : La consécration, l'oubli puis la renaissance.

 

 

 

 

 

Il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas être informé du revival de la firme Alpine que l'ex-Régie Renault a enfin, après des années d'hésitations et de rumeurs plus ou moins fondées, décidée de remettre sur les rails.

 

 

 

 

Marchera ? Marchera pas ?

 

Personnellement je ne me hasarderais pas à émettre une hypothèse sur l'éventuelle réussite de la nouvelle (et ma foi fort belle…) A110 "21th Century", tout d'abord parce que le marketing et moi ça fait deux et ensuite parce que la passion n'est pas toujours bonne conseillère.

 

En tous cas et quelque soit le résultat d'une telle entreprise on ne pourra qu'être reconnaissant envers celles et ceux qui auront tenté l'aventure et permis à notre pays de se remémorer son glorieux passé automobile sans avoir à battre sa coulpe devant l'association médiatico-médiocratique des pisse-froid environnementalistes et sécuritaires de tous poils.

Mais peut-être serait-il utile de remonter un peu le temps (mais bon sang, où ai-je foutu les clefs de la De Lorean moi ? ) et de se remémorer ensemble l'histoire de l'A110 "Première du nom" ?

 

Alpine est une marque créée par Jean Rédélé, un Dieppois fils de garagiste.

Contaminé par le virus de la mécanique depuis sa plus tendre enfance cet élève studieux né en 1922 sort diplômé d'HEC à la fin des années 40, ce brevet d'excellence lui permet de devenir le plus jeune concessionnaire Renault de France.

 

Afin de satisfaire sa passion il court quelques rallyes au volant de 4cv bricolées avec un certain succès et fini par se faire agréablement remarquer aux célèbres Mille Milles où il remporte sa catégorie en 1952.

 

 

Jean Rédélé (1922-2007) au volant de sa 4cv lors du Monte-Carlo 1951.

 

 

Désireux de produire sa propre automobile il commence par commercialiser des 4cv très modifiées sous le label "Rédélé Spéciales" jusqu'à créer sa propre marque en janvier 1955 : Alpine, en référence à son plaisir de piloter sur les petites routes de montagne.

 

Il débute avec l'A106, un coach toujours sur la même base mécanique avec son 747 cm3 de 21 ch dessinée par l'Italien Michelotti.

Une version Mille Milles avec une mécanique poussée à 38 ch assure une certaine renommée au jeune constructeur alors installé rue Forest, dans le 18ème arrondissement de Paris.

 

 

La filiation de l'A106 avec la 4cv est évidente.

 

 

A partir de 1959 on monte en gamme avec l'utilisation de moteurs de Dauphine et la présentation de l'A108, toujours sur base de 4cv mais avec des moteurs de 31, 37 et voire même 50 ch.

 

 

 

 

La version A108 "998" avec son moteur poussé à 70 ch qui est capable de 170 km/h et disponible en coach, coupé ou cabriolet assure définitivement la réputation de la jeune firme dans le milieu de l'automobile sportive.

 

En septembre 1960 Jean Rédélé et ses collaborateurs présente la Berlinette A108 "Tour de France", jolie petite auto surbaissée qui plaît énormément à la clientèle bien que son dessin soit un peu lourd, à l'arrière du moins.

 

 

 

 

 

Le "déclic" se produira lors du Salon de Paris 1962 avec la présentation de l'A110.

Le jeune constructeur change alors de planète, ses bonnes relations avec la Régie Renault lui donne la possibilité d'utiliser le tout nouveau moteur à cinq paliers de la Renault 8.

 

Le moment où Jean Rédélé quitte le statut de simple artisan pour celui de constructeur est arrivé.

 

 

Partant de l'A108 Tour de France, Jean Rédélé demande au jeune styliste Serge Zuliani de lui redessiner la voiture.

La ligne est considérablement épurée (suppression des prises d'air latérales, vitres arrondies, feux arrières de R8...) la voiture va devenir celle nous connaissons tous.

 

 

 

 

 

 

Dotée d'une caisse en matière plastique et d'un châssis-poutre en acier sur lequel sont greffés trains roulants et mécanique la nouvelle venue se pare du quatre cylindres de 956 cm3 de la R8 d'une puissance de 55 ch (SAE) à 5 200Trs.

 

Sa légèreté lui permet de dépasser les 155 km/h, la légende est désormais en marche !

 

Vous savez désormais ce qu'est un "châssis-poutre".

 

 

Faire un inventaire de toute la gamme A110 produite jusqu'en 1977 serait long et fastidieux et d'autres auteurs s'y sont déjà essayés avec un talent que je ne chercherais pas à plagier ici mais disons que, pour l'essentiel, cette auto va évoluer comme suit :

 

La première mouture sera produite jusqu'en 1965, épaulée depuis 1964 par une A110 "70" dotée du 1 108 cm3 de la R8 Major de 66 ch et d'une A110 "100" équipée du 1 108 cm3 de la R8 Gordini avec ses 95 ch SAE et une vitesse de pointe qui tutoie désormais les 200 km/h.

 

Pour 1966 apparaît une version A110 "1300" dotée du 1 255 cm3 de la 8 Gordini 1300 réalésé à 1 296 cm3 développant 115 ch (SAE) et autorisant l'auto à franchir largement la barre mythique des 200 km/h avec même une vitesse de pointe de 210 km/h dans de bonnes conditions.

 

 

 

 

En 1968 la marque est engagée résolument en compétition avec ses fameux Prototypes 3 litres en endurance mais aussi en Rallyes où l'A110 commence sérieusement à se faire un nom, avec des victoires au Neige et Glace, dans la Coupe des Alpes ou encore au Lyon-Charbonnières et au Rallye du Var.

 

Elle est d'ailleurs sacrée Championne de France des Rallyes 1967 avec Gérard Larousse et en 1968 avec Jean-Claude Andruet.

 

C'est en 1969 que la Berlinette va obtenir son look définitif, avec ses gros phares et ses longue-portée désormais installés en série.

Année érotique qui voit aussi le déménagement des ateliers de production vers la toute nouvelle usine de Dieppe, plus adaptée à la demande que le grand garage de la rue Forest.

 

 

 

 

Si l'A110 "70" avec son modeste berlingot de 66 ch et la "1300" sont toujours au catalogue, une "1300 S" avec moteur de 132 ch fait parler la poudre et une "1600" de 92 ch équipée du moteur 1 565 cm3 de la R16 TS fait oublier une éphémère "1500" de 82 ch présente uniquement au millésime 1968 et retirée du catalogue après la vente de… 42 exemplaires seulement !

 

1970 voit une gamme totalement remaniée et, on ne s'en plaindra pas, beaucoup plus simple :

 

-A110 "85" : Moteur de la Renault 12 retravaillé développant 81 ch (normes SAE)

-A110 "1300 G" : 1 255 cm3 de la R8 Gordini pour 115 ch

-A110 "1300 S" : Même bloc mais réalésé à 1 296 cm3 pour 132 ch

-A110 "1600" : Moteur de la R16 TS 92 ch

-A110 "1600 S" : Le même avec cette-fois 138 ch pour 215 km/h en pointe

 

 

 

 

 

 

 

La Berlinette devient alors la plus grosse concurrente des Porsche 911 en rallyes, elle remporte même l'Acropole et le San Remo aux mains du regretté Jean-Luc Thérier et se classe seconde au "Championnat international des marques" (futur WRC).

Jean-Claude Andruet s'adjuge le titre de champion d'Europe après y avoir remporté cinq épreuves.

 

1971 verra le triomphe de la marque avec une retentissante victoire au Monte-Carlo grâce au pilote Ove Andersson, sans parler de l'Acropole et, de nouveau, du San Remo.

 

 

 

 

 

 

Alpine est sacré "Championne internationale des marques" 1971.

 

La gamme compte désormais la présence au catalogue d'une 1600 S Groupe IV afin de satisfaire les pilotes amateurs souhaitant aligner l'auto en compétition : Moteur 1 596 cm3 de 155 ch Din à 7 000 tours, préparation spécifique pour la compétition (arceau, harnais, extincteur, protections inférieures etc etc...)

 

Une version extrapolée de la 1600 S sera réalésée à 1 800 cm3 pour l'écurie Alpine officielle en championnat du monde Groupe 4 et développera près de 200 ch Din.

A priori la production ne dépassera pas la quinzaine d'exemplaires environ.

 

 

 

 

 

 

 

C'est aussi l'arrivée de la très attendue A310 qui, dans l'esprit des dirigeants d'Alpine, doit être l'héritière de l'A110.

Hélas l'auto, mal finie, trop chère et en fin de compte peu véloce, n'est absolument pas à la hauteur des ambitions initiales de la firme…

 

Afin de laisser de la place à la nouvelle venue la gamme A110 est nettement simplifiée pour 1972 avec pour seules survivantes les 1300 "85" et "1600 S", pour Alpine l'erreur sera très lourde de conséquences…

 

 

 

 

En 1973 on assiste à l'apogée de l'aventure en Rallyes avec un véritable déluge de victoires :

 

-Monte-Carlo avec Jean-Claude Andruet

-Maroc et Autriche avec Bernard Darniche

-Tour de Corse avec Jean-Pierre Nicolas

-Portugal, Acropole et San Remo avec Jean-Luc Thérier

 

 

 

 

 

 

 

Alpine est sacré CHAMPION DU MONDE DES CONSTRUCTEURS !

 

Afin de surfer sur une vague prometteuse en compétition on présente une A110 "1600 SC" dotée du moteur de la R12 Gordini : 1 605 cm3, 140 ch SAE.

 

 

 

 

Malheureusement la mévente de l'A310, qui n'arrive pas à la cheville d'une Porsche 911 qu'elle était pourtant censée concurrencer, a définitivement mis les compte de la société dans le rouge et Jean Rédélé n'évite la faillite qu'en négociant avec Renault qui devient dès lors actionnaire majoritaire de la marque.

 

Désormais il faudra parler non plus d'Alpine mais d'Alpine-Renault.

 

 

Jean Rédélé, au début des années 70.

 

 

 

 

Le cœur n'y est plus et l'A110 commence aussi à avouer son âge…

 

La 1300 "85" restera au catalogue jusqu'en 1976, année où la 1600 SX vient lui succéder.

 

 

La 1600 SX se reconnait à ses jantes "bande d'ordinateur" à quatre fentes.

 

 

Un modèle explosif cette "SX" ? 150 ch au moins ? et pourquoi pas 180 hein ?

 

Oui, pourquoi pas…

 

Le seul problème étant que le haut de gamme est désormais assuré par l'A310 V6, alors la Berlinette se contentera du 1 647 cm3 95 ch de la R16 TX !

 

Fin de l'histoire le 28 juillet 1977, moment où la gamme A110 cesse d'exister après quinze années de présence au catalogue.

 

Un ultime restyling avec feux arrière de Coupé Alfa-Romeo Bertone aura lieu sur les cinquante derniers exemplaires, tellement rares que beaucoup ont juré (et jurent encore) que les A110 ainsi équipées ont été modifiées par leurs propriétaires.

 

 

Ultime Berlinette fabriquée : 1600 SX, 95 ch et feux d'Alfa-Romeo.

 

 

Le dernier podium en WRC se fera à l'Acropole en 1976, puis les Berlinettes seront rapidement supplées par d'autres modèles mais continueront à courir en championnats locaux, courses de côte ou Rallycross jusqu'au milieu des années 80.

 

Production totale : 7 176 exemplaires dont :

 

-75 berlinettes "956"

-450 "70"

-114 "100"

-42 "1500"

-296 "1300" et "1300 S"

-761 "1300 G"

-2 890 "85"

-1 550 "1600 S"

-481 "1600 SC"

-389 "1600 SX"

 

 

Même notre maréchaussée succombera à ses charmes !

 

 

 

 

On n'oubliera pas non plus les licences de production accordées par Jean Rédélé à quatre pays :

 

-Brésil avec Willys-Overland qui produira sur place environ 820 Berlinettes "Interlagos".

 

 

 

 

-Mexique qui fabriquera environ 570 "Dinalpine" dans les usines Nacional Diesel.

 

 

 

 

-Espagne avec FASA-Renault qui construira 1 900 autos entre 1967 et 1978 (il était pratiquement impossible d'importer des voitures sous le régime Franquiste à cause de droits de douane délirants, d'où l'impératif de produire sur place les véhicules).

 

 

 

 

 

 

-Bulgarie, une soixantaine de "Bulgaralpine" feront les délices de quelques Apparatchiks locaux…

 

 

 

 

Après 1980 l'A110 va connaître sa traversée du désert.

 

 

Après la gloire vient souvent l'oubli…

 

 

Au milieu de cette décennie les passionnés n'ont plus d'yeux que pour les GTI qui deviennent d'ailleurs à cette époque un phénomène de société et une Berlinette, avec son "moteur de R8 à l'arrière" ne fait plus rêver que les fanatiques de la firme Dieppoise, ces derniers ayant d'ailleurs rapidement "mis à l'abri" les versions les plus affûtées.

 

Heureuse époque où une "1300" ne valait plus grand-chose

 

 

"Allez m'sieur, je vous en donne 4 000 balles de votre ancêtre et vous repartez au volant de notre toute nouvelle 205 GTI" !

 

 

Je me souviens d'une connaissance qui avait acquis en 1987 une A110 1300 "85" en état fort correct pour 20 000 Francs, soit environ 4 500€ actuels compte-tenu de l'inflation.

 

Je fus le premier à le critiquer et à juger qu'il venait de se faire entuber de fort belle manière par un vendeur sans scrupules.

J'aurais mieux fait de me taire car de nos jours on ne trouve plus une A110 en bon état à moins de… 50 000€ !

 

 

On ne jette plus les Alpine désormais, on les restaure !

A fortiori s'il s'agit d'un millésime 1963.

 

 

La palme revenant aux versions 1600 S qui dépassent facilement la barre des 100 000€, et si vous êtes l'heureux propriétaire d'une 1800 Groupe IV avec un beau Palmarès vous êtes carrément éligible pour aller dîner avec Bill Gates ou Jeff Bezos .

 

 

Oui, vous avez bien lu sur l'affiche : 115 000€ pour cette 1600 de 1971 !

 

 

Pourtant c'était si extraordinaire que ça une A110 ?

 

Et bieeennn...

 

Comme toute auto d'artisan elle était bruyante, mal finie et avait une ergonomie pour le moins douteuse.

 

Si on y ajoute une étroitesse de caisse dantesque (j'ai pu, depuis le siège conducteur, ouvrir la portière passager sans que mon dos ne quitte le dossier, et je ne suis ni un géant ni un singe ! ), une étanchéité nulle (aucune Berlinette n'a jamais été réellement imperméable à la pluie) et un plafond qui s'approchait de votre crâne au fil de l'augmentation de la vitesse (par effet de succion aérodynamique) on se demande encore comment Jean Rédélé a bien pu trouver autant de clients, d'autant qu'une Berlinette n'a jamais été donnée, loin de là !

 

 

Pleine de défauts, ce qui en fait peut-être en fin de compte sa plus grande qualité !

 

 

 

 

Il fallait tout simplement délaisser les grands axes où l'Alpine louvoyait en ligne droite à haute vitesse à cause des silentblocs en caoutchouc montés sur les triangles de suspension, ce qui lui valut d'ailleurs la réputation de "Voiture qui ne tenait la route que dans les virages !" , et partir à l'assaut des petites routes de campagnes ou, mieux encore, des grands cols Alpins !

 

Le faible poids de l'auto (entre 600 et 780 kg suivant les versions) allié aux quatre freins à disque et au moteur en porte à faux arrière était, pour qui savait la mener, une véritable et inoubliable usine à sensations.

 

 

Même les dames s'illustreront à son volant, en particulier avec le Team Aseptogyl fondé par Bob Neyret.

 

 

En fin de compte la Berlinette Alpine était comme nous voyaient les étrangers, à savoir un truc fait de bric et de broc, mal fini, fort en gueule, un peu léger mais pourtant diablement attachant pour qui voulait s'y intéresser et capable de biens des miracles si l'on n'y prenait garde.

Bref une sorte "d'Astérix sur quatre roues"...

La Berlinette Alpine ?   C'est nous… Tout simplement !

Et ça vous étonne ? Ah oui ?

 

Vous m'étonnerez toujours…

 

 

Puisse l'A110 "nouvelle mouture" reprendre dignement le flambeau.

 

 

Sans oublier que Mamie n'est jamais très loin, comme ici au Tour de France Auto 2018.

 

 

 

 

 

Ah ! Une dernière chose avant de vous quitter : Méfiez-vous des imitations !

 

Compte-tenu des tarifs désormais inabordables au commun des mortels où sont proposées les Berlinettes de jeunes entrepreneurs Français ont récemment imaginés le concept "Smarlinette".

Ce n'est pas compliqué : Vous fournissez la base, en l’occurrence une Smart Roadster et la société vous y greffe une carrosserie ressemblant à s'y méprendre à notre légende nationale (sauf de profil où l'on reconnait facilement le véhicule "donneur").

 

Après tout pourquoi pas ?

 

La Smarlinette 2019...

Franchement on a vu pire comme réplique.

 

 

Tarif de la transformation : Environ 17 000€.

 

 

 

 

Accrochez-vous, on part faire un tour !

 

 

 

A Montlhéry ? C'est ici :

 

 

 

 

La dernière A110 produite :

 

 

 

 

La mère et la fille :

 

 

 

Vente aux enchères :

 

 

 

 

 

 

 

 

Jensen.

 

 

Modifié 30 mars 2023 par jensen

[zorglub]

Impossible de savoir ce que sera Alpine, dans le giron toujours de Renault, tellement ce genre de grand groupe, peut avoir des revirements brutaux de décisions.

[daniel762]

Pour l'instant, on ne parle pas à Dieppe d'arrêter la production, et il m'arrive à l'occasion de croiser des Alpine en W usine, ou bâchées sur des semi-remorques porte-autos.

 

Et je me rappelle encore de cette A 110 en vente dans la rue près de chez moi vers 1985 pour 10 000 F... Je ne sais pas quelle version, et elle ne semblait plus très fraîche, mais quand même !

[rusty03]

Je ne connaissais pas la smarlinette, je suis fan.

 

Sinon, la première fois que j'ai vu la nouvelle en vrai, il y a 2 ans à Epoqu'Auto, je n'ai pas du tout aimé. Trop gros, avec un intérieur trop moderne.

Mais finalement, une fois vue dans la paf actuel, elle est plutôt pas mal.

[breizhman44]

Merci Jensen

[RossoCorsa300]

Très bel article, comme d'hab'

 

@TestaDDS est demandé sur ce topic

[meca32]

Je vais encore me faire gronder je le sens.

 

Dis donc jensen, je ne crois pas que le 1296 ait été monté de série, c'était une préparation pour la compétition.

 

 

Ensuite c'est quasiment un crime de lèse majesté, comment oses-tu demander si la berlinette était si extraordinaire que ça ?????????

 

 

Tu as mis le cul dans son baquet sur une petite route bien sinueuse ?? si tu l'avais fait tu n'aurais pas osé parler de la berlinette comme ça.

 

 

Bien entendu qu'elle était extraordinaire non mais!!!!

[Invité guest527]

Même notre maréchaussée succombera à ses charmes !

 

 

En effet

 

 

[zorglub]

Pour les pilotes de l'époque elle l'était. Pour les conducteurs ordinaires, une utilisation normale, semblait déjà quasi exclus pour eux. Autrement dit, ils n'auraient jamais achetés cela.

 

En même temps, son créateur/concepteur, concevait des voitures pour la course et la compétition avant tout. L'usage routier, n'était pas dans ses préoccupations, à mon avis.

[marzal]

Merci pour le récap Jensen, je n'ai jamais été fan de l'A110, lui ayant toujours préféré l'A310.

Et pas plus fan de la nouvelle, turbo et BVA, quel hommage

 

En revanche la Smarlinette j'adhère tout à fait au concept, si j'avais été accroc au modèle c'est celle que j'aurais choisi, ayant possédé une Smart Roadster il y a trois ans

[Invité 62aff7543c950fddf666abc0f2f96dd4]

Merci pour le récap Jensen, je n'ai jamais été fan de l'A110, lui ayant toujours préféré l'A310.

Et pas plus fan de la nouvelle, turbo et BVA, quel hommage

 

En revanche la Smarlinette j'adhère tout à fait au concept, si j'avais été accroc au modèle c'est celle que j'aurais choisi, ayant possédé une Smart Roadster il y a trois ans

 

 

Rappelle moi la motorisation et la boite d'une Smart roadster, juste pour rire ?

 

 

Sinon merci pour l'article Jensen.

 

J'ai beau avoir lu des dizaines d'articles sur les Alpine et l'A110, tu arrives encore à trouver quelques anecdotes que je n'avais encore pas lues, merci !

[charlou 89550]

Pas exactement dans le sujet mais quelques photos des toutes dernières alpine au crash test

 

 

 

Par ailleurs ayant travaillé dans l’immobilier à Paris j’ai souvenir d’un plateau parking entier en étage appartenant à la famille redele quelque part dans le 18ème qui sert de salle de réception (huppée) et qui contient quelques uns des spécimens les plus rares.

[jensen]

Par ailleurs ayant travaillé dans l’immobilier à Paris j’ai souvenir d’un plateau parking entier en étage appartenant à la famille redele quelque part dans le 18ème qui sert de salle de réception (huppée) et qui contient quelques uns des spécimens les plus rares.

 

 

 

Oui rue Forest, où se situait les ateliers de montage à l'époque.

[rusty03]

Pas exactement dans le sujet mais quelques photos des toutes dernières alpine au crash test

 

 

 

Par ailleurs ayant travaillé dans l’immobilier à Paris j’ai souvenir d’un plateau parking entier en étage appartenant à la famille redele quelque part dans le 18ème qui sert de salle de réception (huppée) et qui contient quelques uns des spécimens les plus rares.

 

 

Plus d'infos sur le dit parking.

 

https://forum.alpinerenault.co [...] hp?t=18087

 

Il était passé dans Direct Auto.

 

[jensen]

Je vais encore me faire gronder je le sens.

 

Dis donc jensen, je ne crois pas que le 1296 ait été monté de série, c'était une préparation pour la compétition.

 

 

 

Ben oui...

 

Le 1 296cm3 fut proposé de fin 1965 à au moins 1970 sous le vocable "1300", 1300 Super" ou "1300 S" suivant les millésimes en trois versions :

 

-Berlinette

-Coupé GT4 (jusqu'en 1969)

-Cabriolet (idem)

 

La Berlinette ainsi dotée était vendue 27 300 Francs en 1966 et 32 000 en 1969, une belle somme pour l'époque...

D'ailleurs à peu près équivalente à la valeur de nos € actuels pour le dernier tarif indiqué.

[Ziptou57]

Merci Jensen.

[Invité §dav512aL]

Merci @jensen

 

 

 

A propos de la nouvelle Alpine, en moins de 2 ans elle à été produite à 7 176 exemplaires (contre 15 ans pour la première)

[Invité 62aff7543c950fddf666abc0f2f96dd4]

Mon gros regret sur la nouvelle, c'est qu'elle ne soit pas dispo en boite méca, c'est d'autant plus regrettable qu'ils l'ont axée plaisir de conduite et pas performance pure.

 

Je crois sincèrement que je me serais sérieusement posé la question d'en acheter une en voiture en voiture plaisir à la place de ma M3, mais pour moi voiture plaisir rime avec boite mécanique.

 

De ce que j'ai lu, la boite méca ne passerait pas en terme de place, mais j'avoue que j'ai du mal à croire que la robotisée prenne moins de place.

[Invité §dav512aL]

C'est surtout un gain de poids.

[Invité 62aff7543c950fddf666abc0f2f96dd4]

C'est surtout un gain de poids.

 

 

 

Pourquoi une boite robotisée serait-elle plus légère que son homologue mécanique ?

[Invité §dav512aL]

Nous avons fait ce choix pour deux raisons. La première, vous allez avoir du mal à la croire : la boîte à double embrayage est plus légère que la boîte manuelle. Bien sûr, si vous pesez les deux boîtes, la manuelle sera plus légère. Mais il faut inclure tout le système et les accessoires. L’absence d’un levier de vitesses, de la pédale d’embrayage et du frein à main (il est électrique sur la nouvelle Alpine) a permis de gagner des kilos. Et quand on fait la somme totale, la boîte à double embrayage est plus légère que la manuelle.

 

 

Source David Twohing

[meiji851]

Le frein a main est aussi électrique sur les modèles manuel chez Renault.

[Invité 62aff7543c950fddf666abc0f2f96dd4]

 

 

Source David Twohing

 

 

Merci.

 

Le frein a main est aussi électrique sur les modèles manuel chez Renault.

 

 

Bah encore une raison d'hésiter alors. Un frein à main manuel, c'est bien, même si j'avoue en faire de moins en moins souvent usage sur route, sauf sur la neige.

[Invité guest527]

Le frein a main est aussi électrique sur les modèles manuel chez Renault.

 

 

Tout cela est mentionné dans le lien YT posté par jensen, où Darniche essaye la nouvelle Alpine

[jerry-lee]

 

Merci.

 

 

 

 

Bah encore une raison d'hésiter alors. Un frein à main manuel, c'est bien, même si j'avoue en faire de moins en moins souvent usage sur route, sauf sur la neige.

 

Un frein à main manuel ... ça alors !

[Invité 62aff7543c950fddf666abc0f2f96dd4]

Un frein à main manuel ... ça alors !

 

 

 

Par opposition au frein à main électrique. On est d'accord, c'est un abus de langage , le "frein à main" électrique n'étant plus un frein à main mais un frein de parking.

[breizhman44]

Le frein a main est aussi électrique sur les modèles manuel chez Renault.

 

De ce que j'en ai entendu le système est différent sur l'alpine pour gagner du poids

[Ziptou57]

Un frein à main manuel ... ça alors !

 

 

J'ai un véhicule avec un train à main manuel au pied

[fangio_151]

Quand je pense que mon oncle, futur papa, avait à l'époque refourgué sa Berlinette 1300 contre une R17 TS... Il n'en reste que des photos !

[zorglub]

La 17 était plus familiale, c'était logique pour lui et il n'aurait pas pu la garder probablement, ayant besoin de l'Alpine comme apport pour payer la 17

[jensen]

Un frein à main manuel ... ça alors !

 

 

 

N'oublions pas non plus "les freins à main au pied" hein !

 

En tous cas pour le "pratiquer" souvent sur une Mégane IV ce frein de parking électrique est une belle m...de !

 

Déjà deux hivers où le système grippe et oblige à avancer "en force" pour le décoincer...

 

C'est vrai qu'un système mécanique entre les deux sièges c'est ringard, d'autant qu'on a la liberté de ne pas l'utiliser en cas de froid intense dans ma région.