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Le Topic des engins blindés (Index en page 1)


jensen
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Invité guest527

Désolé j'arrive pas à poster la photo .......

 

Si tu l'as en plus grande que ça :

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Envoie-moi là en mp, je la mettrai sur le forum ;)

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Super Jensen :bien:

Effectivement fallait que les Etats-Unis trouvent vite fait un truc car contre les Tigre, Panther et autre King Tiger, les petits Sherman devaient pas tenir longtemps face à cela :Dbmwz8.gif.d4f0dcf314ae9c57158dc3fbf03ce73e.gif

 

 

 

Sauf que les Sherman était à 10 contre un, avec le soutien d'artillerie pléthorique, les avions d'attaque au sol en support et une fiabilité hors-norme :D

 

A tel point d'ailleurs que les Allemands rêvait d'avoir des Sherman en Italie, ou la plupart des chars lourds allemands ont terminé en panne sur le bord des routes, et sabordés par leurs équipages :D

 

D'ailleurs, au niveau stratégique, les généraux allemands n'ont jamais vraiment appréciés les blindés lourds allemands, au déploiement trop spécialisés et à la charge logistique trop contraignante (ravitaillement/réparation/poids interdisant le passage par certain ponts/vitesse de déplacement stratégique trop faible). problème que n'auront jamais les USA par exemple.

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Invité guest527

 

 

Sauf que les Sherman était à 10 contre un, avec le soutien d'artillerie pléthorique, les avions d'attaque au sol en support et une fiabilité hors-norme :D

 

A tel point d'ailleurs que les Allemands rêvait d'avoir des Sherman en Italie, ou la plupart des chars lourds allemands ont terminé en panne sur le bord des routes, et sabordés par leurs équipages :D

 

D'ailleurs, au niveau stratégique, les généraux allemands n'ont jamais vraiment appréciés les blindés lourds allemands, au déploiement trop spécialisés et à la charge logistique trop contraignante (ravitaillement/réparation/poids interdisant le passage par certain ponts/vitesse de déplacement stratégique trop faible). problème que n'auront jamais les USA par exemple.

 

 

 

http://hfr.toyonos.info/generateurs/fb/?not&t=paul%20carell

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Invité §DBS568zW

 

 

Sauf que les Sherman était à 10 contre un, avec le soutien d'artillerie pléthorique, les avions d'attaque au sol en support et une fiabilité hors-norme :D

 

A tel point d'ailleurs que les Allemands rêvait d'avoir des Sherman en Italie, ou la plupart des chars lourds allemands ont terminé en panne sur le bord des routes, et sabordés par leurs équipages :D

 

D'ailleurs, au niveau stratégique, les généraux allemands n'ont jamais vraiment appréciés les blindés lourds allemands, au déploiement trop spécialisés et à la charge logistique trop contraignante (ravitaillement/réparation/poids interdisant le passage par certain ponts/vitesse de déplacement stratégique trop faible). problème que n'auront jamais les USA par exemple.

C'était un peu pareil avec les T34 Russe ?

Sauf que les T34 était mieux que les Sherman ? :??:

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C'était un peu pareil avec les T34 Russe ?

Sauf que les T34 était mieux que les Sherman ? :??:

 

 

 

D'après ce que j'ai pu lire, l'endurance des Sherman était deux fois plus élevé (distance parcourue sans panne ni entretien) que celle des T34, qui n'était pas si mauvaise que ça. Au final, on a un char (le Sherman) qui à une empreinte logistique plutôt faible, et de bonne capacité de poursuite et d'exploitation (la poursuite des Allemands en France, après la percée en Normandie et le remontée du couloir Rhodanien après le débarquement en Provence est un modèle du genre). Certes le Sherman n'est pas un char excellent en général, mais c'est un outil au sein d'un ensemble bien conçus par les Américains. Et il est pléthorique, il faut songer que les Division d'infanterie US ont un bataillon de char organique à leur organisation... Luxe que les Allemands aurait bien été en peine d'offrir à leur troupe :w:

 

Edit: un bataillon de char US, c'est:

 

-53 M4 Sherman

-6 M4 105

-17 M5 (char léger 37mm)

 

Plus tout le train, le support, de l'artillerie, etc etc... :w:

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Invité §pie367dg

Absolument d'accord sur le dernier post et la fiabilité du M4, d'ailleurs les russes qui l'utilisaient aussi de leur côté le préférait au T34 peut-être mieux blindé mais beaucoup moins fiable et nettement moins agréable à utiliser

 

Une question à Jensen, le M10, est-ce que c'est le modèle que Jean Gabin a servi pour son retour en France, justement pendant la campagne de France ?

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Invité §pie367dg

Oui M'sieur : Même qu'il était baptisé "Souffleur II".

 

 

 

 

G01.jpg

 

 

Merci Grand Maître :jap: toujours aussi réactif, ça fait plaisir :sol:

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(modifié)

 

 

 

 

 

Leichter Panzerspähwagen : "Automitrailleuse légère de reconnaissance" en Allemand... ;)

 

 

 

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sd12 223.jpg

 

 

 

 

A la fin des années 20 les capacités de l'armée Allemande en matière de véhicules blindés sont à peu près nulles, ceci étant causé autant par les clauses du traité de Versailles interdisant à cette nation de remettre sur pied une force mécanique conséquente que par la crise économique dramatique qui la frappe alors.

 

Si la mise en service d'engins blindés de reconnaissance dignes de ce nom est donc mission impossible le pays se tourne vers le constructeur automobile Adler qui propose d'installer une superstructure (faiblement) blindée sur un châssis de sa gamme civile "Standard 6".

 

 

L'Adler Kfz.13, rien d'autre qu'une "auto-blindée" dans le sens littéraire du terme ! :p

Ces engins resteront en service jusqu'en 1943, faute de matériels plus modernes disponibles en nombre...

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Le résultat, on en conviendra, ne sera qu'un pâle succédané d'engin de reconnaissance et les livraisons, 147 exemplaires étalés jusqu'en 1932, ne seront considérées par les officiers généraux que comme "un engin de transition en attendant mieux"... :o

 

 

C'est donc en 1934 que l'Etat-Major demande la mise au point d'un "vrai" véhicule blindé de reconnaissance, à la fois rapide et bien protégé.

 

Les établissements Weserhütte présentent en 1935 le Leichter Panzerspähwagen, un véhicule résolument moderne pour son époque doté de 4 roues motrices et directrices, d'une suspension à roues indépendantes et ressorts hélicoïdaux et propulsé par un moteur V8 Hörch de 3,5 litres refroidi par eau installé à l'arrière et développant la puissance de 75 ch à 3 600 tours/minute.

 

 

Entrée de l'Allemagne dans l'ère des engins modernes de reconnaissance.

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La boite mécanique à 5 rapports provient de chez Büssing-Nag et la coque est en acier à haute dureté de 8 mm d'épaisseur sur tout le véhicule.

 

Les quatre freins à tambour sont commandés par câbles, ce qui est la règle à cette époque sur à peu près tous les véhicules à moteur, qu'ils soient civils ou militaires.

 

De par sa fonction sur le terrain il est impératif d'être de dimensions modestes pour des raisons de furtivité : Pari gagné avec une longueur de 4,80 m, une largeur de 1,95 m et une hauteur limitée à 1,70 m.

 

 

 

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Une porte latérale de chaque côté assure l'accès aux deux hommes qui sont à bord, un pilote et un chef d'engin qui dispose d'une petite tourelle ouverte à rotation manuelle équipée d'une mitrailleuse MG-13 de 7,92 mm approvisionnée à 1 050 coups pour assurer l'auto-défense du véhicule.

 

Conçu pour la reconnaissance lointaine en terrain ennemi l'engin, vite renommé officiellement Sd.kfz.221, est capable d'un bon 80 km/h sur route et ce avec une autonomie correcte de 320 km. :jap:

 

Il peut franchir des pentes de 26°, un obstacle vertical de 0,25 m, une tranchée de 1,25 m et passe une coupure humide de 0,60 m de profondeur (pas de capacité amphibie).

Son poids est de 3,9 tonnes.

 

 

Septembre 1939, Pologne.

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Bien qu'équipé de quatre roues motrices l'engin n'est pas franchement à l'aise en tout-terrain du fait d'une garde au sol trop faible : 25 cm... :sic:

Dans le cas d'une progression hors piste la vitesse tombe à moins de 30 km/h et l'autonomie à environ 180 km.

 

Assez curieusement pour un véhicule de reconnaissance il n'y a pas de radio à bord, l'équipage devant se contenter de fanions pour communiquer avec les autres à distance.

 

En 1938 la mitrailleuse MG-13 sera avantageusement remplacée par une MG-34 toujours approvisionnée à 1050 coups.

 

Le Sd.kfz.221 sera fabriqué à raison de 340 exemplaires de 1935 à mai 1940, chiffre assez limité au demeurant.

 

 

En terrain découvert, le faible blindage du véhicule le rendait vulnérable à n'importe quelle arme plus puissante qu'un fusil d'infanterie

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Sa puissance de feu étant considérée comme trop faible plusieurs dizaines d'exemplaires ayant survécu à la première partie du conflit mondial seront modifiés par l'installation d'un canon antichar de 28 mm PzB.41 qui leur donnera une capacité d'auto-défense accrue (surtout contre des cibles légères : Camions ou véhicules de reconnaissance) et par l'installation d'un poste de radio à courte portée.

Ils serviront sur le front de l'Est et en Afrique.

 

 

Avec le canon de 28 mm, une puissance de feu certes supérieure mais pas encore suffisante.

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Mais l'aventure ne s'arrête pas la, car l'Etat-Major Allemand est conscient tant des qualités du véhicule que de ses faiblesses, en particulier au niveau de son armement pour le moins "limité".

 

C'est pourquoi apparaît en 1936 une nouvelle version de cette automitrailleuse : La Sd.kfz.222.

 

 

La version "222" et son canon de 20 mm.

La protection offerte par la tourelle s'améliore et passe à 14,5 mm de blindage.

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Le constructeur a profité de l'arrivée de la première mouture en unité pour corriger les défauts signalés les plus évidents, en particulier un espace intérieur trop limité.

La caisse est légèrement agrandie, des coffres supplémentaires pour les impédimentas de l'équipage font leur apparition à l'extérieur et le chemin de tourelle est agrandi pour permettre l'installation de ce qui est la principale innovation du 222, à savoir un canon Kwk.30 de 20 mm approvisionné à 180 coups en plus de la mitrailleuse MG-34.

 

 

 

La hausse des armes du bord était conséquente et permettait d'engager des avions évoluant à basse altitude.

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Cette pièce, d'une cadence de 280 coups/minute, est à l'époque capable de prendre à partie les chars légers qui pourraient croiser la route de cette automitrailleuse de découverte, cette fois-ci équipée d'une radio dont la portée ne dépasse pas… Trois kilomètres ! :D

 

Rançon de son efficacité nouvelle, l'équipage passe à 3 hommes et la tourelle est 10cm plus haute que celle de la version 221.

Il est à noter que cette dernière est toujours ouverte, et si cela facilite l'observation pour l'équipage, elle n'en reste pas moins un véritable "piège à grenades"...

C'est pourquoi un grillage articulé en deux parties est monté sur la superstructure.

 

 

Une protection symbolique juste utile à faire ricocher les grenades

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On pose comme si l'on partait au combat, mais le véhicule est calé et sanglé pour un transport ferroviaire ! :lol:

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Le poids fait par contre un bond en avant puisque le Sd.Kfz.222 passe à 4,8 tonnes, ce qui limite un peu les performances et fatigue plus rapidement la mécanique, néanmoins ces automitrailleuses vont s'illustrer lors des campagnes de Pologne et de France, s'aventurant largement dans les lignes ennemies (et parfois d'une vingtaine de kilomètres !) ajoutant encore panique et désorganisation au sein d'armées en proie au doute et à la débâcle…

 

C'est ici que les Leichte Panzerspähwagen vont se faire une "réputation", en effet leurs capacités sur routes en feront des engins capables d'être partout et nulle part à la fois, les Français paieront très cher ici leur réseau routier qui était à cette époque le meilleur du monde et qui se retournera contre eux.

 

 

Victorieuses à l'Ouest les automitrailleuses Allemandes seront beaucoup moins à l'aise sur le front de l'Est.

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Les Russes seront par contre "sauvés" par leur absence d'infrastructures routières digne de ce nom, empêchant à de tels véhicules d'exploiter leur potentiel offensif, même leur autonomie devenait insuffisante dans l'immensité des steppes… :o

 

 

Sd.Kfz.222 en Afrique du Nord avec l'Afrika Korps de Rommel.

L'engin ne lassera pas un souvenir impérissable à ses servants en de telles contrées, ses capacités en terrain difficile n'étaient pas optimales et la fiabilité s'en ressentait.

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Cette version sera produite à raison de 989 exemplaires entre 1936 et août 1943 avec pour seules modifications l'apparition en mai 1942 d'un engin au châssis revu, à la mécanique réalésée à 3,8 litres développant désormais 90 ch, à la présence de freins hydrauliques et d'une cuirasse frontale portée à 30mm.

 

 

Mais on ne peut décemment parler d'engin de reconnaissance, même à cette époque, sans avoir recours à un système de transmission performant or je viens de vous signaler que la radio qui à fait (difficilement…) son entrée dans cette automitrailleuse ne portait qu'à 3 kilomètres. :o

 

C'est pourquoi une version spécifiquement équipée d'un poste de radio à longue portée était prévu dès 1936 : Le Sd.Kfz 223.

 

 

Un Sd.Kfz 223 précède un 221 (à droite) et un 222 (à gauche).

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Globalement il s'agissait d'un 222 doté de la petite tourelle du 221 avec sa mitrailleuse MG-34 de 7,92 mm servi par le chef d'engin.

A bord se trouvait aussi en plus du pilote un opérateur radio qui manipulait un poste Fug.10 de 30 watts d'une portée de 15 km avec son antenne télescopique et même de 40 km avec l'antenne-cadre articulée montée sur le véhicule.

 

 

Une vision moderne et réaliste de la reconnaissance avec ce véhicule radio d'une portée convenable.

On note la présence de l'antenne-cadre repliée.

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De la sorte il était possible de gérer l'évolution de plusieurs véhicules de reconnaissance sur le terrain sans avoir nécessairement besoin pour chacun de retourner au PC faire son compte-rendu.

 

Cet engin sera produit à 550 exemplaires jusqu'en mai 1940 et servira jusqu'en 1945, étant par essence moins exposé aux coups de l'ennemi que les automitrailleuses purement axées sur la découverte.

Certains modèles recevront même vers 1944 une radio Fug.12 de 80 watts.

 

 

 

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On montera encore d'un cran avec l'apparition en novembre 1940 des Sd.Kfz 260 et 261, des versions non armées équipées de radio Fug.7 qui permettaient d'entrer en liaison avec les appareils de la Luftwaffe et de coordonner les actions combinées entre l'infanterie, les Panzers et l'aviation.

De telles opérations nécessitaient la présence de deux opérateurs-radio à bord, ce qui explique l'absence d'armement faute de place disponible.

 

 

Sd.Kfz 260, un engin radio pour les liaisons sol-air.

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On distingue les modèles 261 des 260 par leur antenne-cadre indiquant la présence d'une radio Fug.12 de 80 watts en plus de l'équipement déjà cité.

 

 

Sd.Kfz 261, la portée de son poste de 80 watts était d'une bonne cinquantaine de kilomètres.

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Ces deux versions seront fabriquées jusqu'en avril 1943 à 493 exemplaires, les engins sortis de chaîne après mai 1942 bénéficieront des mêmes modifications que celles touchant les Sd.Kfz 222 (moteur de 90 ch, freins hydrauliques…).

 

L'Allemagne ne remplacera pas cet engin par un autre à 4 roues motrices, préférant de loin les semi-chenillés plus à l'aise sur terrain meuble.

 

L'exportation se limitera à peu de choses, seule la Chine achètera 18 Sd.Kfz 221 et 12 Sd.Kfz 222.

Les 30 engins seront livrés à temps pour faire face à l'invasion Japonaise mais seront tous perdus dans la tourmente des combats.

 

On pense que des nations comme la Bulgarie ou la Hongrie ont pu posséder quelques exemplaires rétrocédés par l'Allemagne au fur et à mesure de l'évolution des événements, mais on ne sait à combien d'exemplaires exactement ni pour quelles versions.

 

Il est acquis que la France a retournée un véhicule capturé contre ses anciens propriétaires en mai-juin 1940, mais cela pour une durée très courte, de l'ordre de quelques jours peut-être même de quelques heures…

 

Seuls quelques exemplaires ont survécu au conflit, et ce malgré une production totale de 2 372 véhicules.

 

A ma connaissance, un engin se trouve à Kubinka, l'autre dans une collection privée aux USA.

De nombreuses automitrailleuses exposées sont par contre des répliques, attention à ne pas se faire avoir ! :o

 

Ainsi s'achève l'histoire d'un des rares engins blindés qui restera en service du premier au dernier jour de la seconde guerre mondiale. :jap:

 

 

SdKfz_222.jpg

 

 

 

Restauration "Tip-Top" pour ce Sd.Kfz.222 aux USA :

 

 

 

Images d'époque et construction d'une réplique à partir d'un petit camion Avia tchèque (Saviem SG sous licence locale) :

 

 

 

:coucou:

Modifié par jensen
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Invité §rom774BQ

De retour de la botte, je viens de découvrir ces trois intéressants articles.

Merci du partage!

 

De mon côté, j'ai durant mon séjour visité pas mal de musée, notamment un sur l'unification italienne et la résistance, mais pas sur les modèles chenillés. Les autres musées traitaient sur des périodes antérieurs, mais étaient tout de m^me tr_s intéressant ;).

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Merci Jensen, toujours aussi intéressant et plaisant à lire, tes articles :)

Dans la série "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué", le Sdkfz 222 et ses dérivés avaient 4 roues motrices mais aussi directrices (pour ce qui est du sdkfz 221, je ne sais pas)!

Un petite vidéo d'un des rares sdkfz 222 survivants en train de braquer:

Les répliques qu'on peut voir sur le net n'ont que 2 roues directrices, je me demande si quelqu'un s'est enquiquiné à en faire une avec 4 roues directrices...

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Déjà que sur la vidéo que j'ai mise en fin de post le moteur de la réplique est à l'avant... :ddr:

 

Mais ne t'inquiètes pas, cette automitrailleuse ayant été étudiée sur la base d'un chassis de Hörch 801 à 4 roues motrices et directrices toutes les versions en étaient équipées.

 

Je m'empresse de le rajouter sur l'article. ;)

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Déjà que sur la vidéo que j'ai mise en fin de post le moteur de la réplique est à l'avant... :ddr:

 

 

 

Rhooo, m'enfin, Jensen!! :D

Sinon, pour info, le superbe vrai Sdkfz 222 que l'on voit en vidéo (lien à la fin de l'article de Jensen) appartient à l'extraordinaire collection privée de feu Jacques Littlefield (dont une partie est encore en vente).

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Invité §pie367dg

Déjà que sur la vidéo que j'ai mise en fin de post le moteur de la réplique est à l'avant... :ddr:

 

Mais ne t'inquiètes pas, cette automitrailleuse ayant été étudiée sur la base d'un chassis de Hörch 801 à 4 roues motrices et directrices toutes les versions en étaient équipées.

 

Je m'empresse de le rajouter sur l'article. ;)

 

 

Si tu veux bien me rafraîchir la mémoire, le 8 roues que nous avons vu à Koblenz

était un SDKFZ, mais quelle nomenclature.

Je fini par m'y perdre dans leur classification.

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Invité §pie367dg

Sd.Kfz.231 acht rad :oui:

 

 

Merci , je savais bien que ce n'était pas dans les 220, mais aprés il faut rechercher tous les modèles et les nomenclatures.

 

:jap:

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bonjour tout le monde,

 

juste une petite question... :D :D :D

 

existe-t-il un tableau comparatif avec les couleurs BS, British Standard, et soit Federal Standard ou RAL,

 

ou Pantoine... :??: :??: :??:

 

si quelqu'un savait ou je peux trouver cela...

 

grand merci d'avance...

 

Gavroche

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IMI Wildcat : Un véhicule, trois niveaux de protection !

 

 

 

 

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Ce projet remonte à 2004.

 

A cette époque IMI (Israël Military Industries) répond à un appel d'offre Américain pour la conception d'un engin de transport blindé à roues pour le corps des Marines.

 

Le véhicule présenté par Israël est alors ce que l'on peut appeler une excellente synthèse, son constructeur étant allé chercher ce qui se faisait de mieux "sur étagère", à savoir :

 

-Un chassis-poutre Tchèque Tatra avec quatre roues indépendantes à grand débattement, gage de bonnes performances sur mauvais terrains.

 

-Une mécanique pour le moins éprouvée de marque Cummins.

 

-Une cuirasse réalisée par les Israëliens d'IMI et compte-tenu du savoir-faire de cette nation en la matière on peut dire qu'il s'agit la encore d'un gage de qualité. :oui:

 

 

 

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C'est en 2007 que le prototype passe en phase de tests intensifs et même s'il s'y comporte des plus honorablement, ce dernier n'est pas retenu par l'US Marines Corps... :bah:

 

Malgré la perte de ce contrat, il est décidé de proposer le Wildcat (Chat sauvage) sur le marché international. :jap:

 

Nous sommes devant un engin très polyvalent, capable tout aussi bien de transporter du personnel point to point que d'effectuer des missions de patrouille aux frontières ou de maintient de l'ordre, pour ne citer que ces exemples...

 

 

 

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Il mesure 7,20m de long, 2,50m de large et 2,70m de haut.

De telles dimensions lui permettent de s'intégrer sans le moindre problème dans la circulation d'une ville par exemple.

 

Il peut accueillir 9 hommes équipés dans sa caisse en plus des 3 hommes qui composent l'équipage.

 

Tous sont assis sur des sièges suspendus antimines confortables dotés d'appui-tête en corrélation avec un plancher en forme de "V" assurant une bonne déviation du souffle d'un éventuel engin explosif détonnant sous le véhicule.

 

 

Les fantassins en caisse disposent de 8 tapes de tir pour utiliser leur armement individuel sans s'exposer à l'extérieur.

 

 

 

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Les accès ont été très judicieusement pensés puisqu'en plus d'une rampe arrière de bonne dimension on trouve aussi une rampe latérale sur le côté gauche, le personnel de conduite possédant en plus une portière battante à l'avant-droit.

En cas d'urgence il est aussi possible de compter sur deux trappes de toit.

 

La protection offerte par le Wildcat est de trois niveaux :

 

NIVEAU A : Il s'agit de la version basique du véhicule, avec une cuirasse protégeant occupants et mécanique des tirs d'armes automatiques jusqu'au calibre de 7,62mm et des éclats d'obus tout azimut.

Ainsi équipé le poids du véhicule est de 11,5 tonnes.

 

 

NIVEAU B : La caisse est dotée d'un surblindage modulaire en matériaux composites apte à encaisser les tirs de projectiles de 14,5mm perforants ainsi que le souffle de l'explosion d'un IED d'environ 8kg.

Le poids atteint alors une quinzaine de tonnes.

 

 

Niveau B

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NIVEAU C : C'est une sorte de summum qui est présenté ici, avec une cuirasse elle aussi amovible capable cette fois-ci d'encaisser l'impact d'un projectile à charge creuse de type RPG-7 !

Tous les vitrages sont renforcés par des "Cages à lion anti-charge creuse" et la rampe latérale est supprimée.

Dans cette configuration le poids peut dépasser les 18 tonnes en fonction des équipements choisis.

 

 

Niveau C : Un niveau de protection digne d'un char d'assaut ! :beuh:

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Quelque soit la configuration retenue le Wildcat est doté de la climatisation, d'une protection NBC et d'un système automatique d'extinction des incendies.

Ses pneumatiques sont de type Runflat et leur pression peut être ajustée en fonction du terrain.

 

Il a été conçu pour voyager à bord d'avions de type C130 Hercules, C17 Globemaster ou A400M Atlas.

 

 

Lockheed C130 Hercules : "N'importe quoi, n'importe quand, n'importe où !"

Wildcat y compris... :D

Et ça fait 60 ans que ça dure !

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Pour assurer sa propulsion il a donc été choisi de motoriser l'engin avec un groupe US de 8,9 litres à 6 cylindres en ligne Cummins ISLE-325 turbocompressé affichant une puissance de 321cv à 2100Trs.

 

 

 

Cummins ISLE-325 : Le moteur sans histoire d'un constructeur US réputé pour la qualité de ses produits.

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Il est secondé par une boite automatique à 6 rapports Allison 3066P et d'un doubleur de gamme Tatra.

On distingue ici nettement les trois tapes de tir latérales.

Il y en a autant de l'autre côté et deux autres à l'arrière.

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Le véhicule ainsi motorisé est capable d'atteindre 108km/h sur route (en configuration "A"...), ses réservoirs lui assurant une autonomie moyenne de 700km.

 

Il grimpe des pentes de 60%, passe des dévers de 30%, une tranchée ouverte de 1 mètre et un obstacle vertical de 0,40m.

 

 

 

 

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Bien que non amphibie il peut franchir une coupure humide de 1,50m de profondeur sans préparation. :jap:

 

Son armement se limite à un tourelleau optionnel pouvant accueillir une mitrailleuse de 7,62 ou de 12,7mm téléopérée par le troisième membre d'équipage.

 

Sur demande le Wildcat peut être équipé de lance-grenades fumigènes, d'un kit de démarrage Grand Froid (jusqu'à -30°C garanti "au quart de tour"), d'une lame-bouteuse voire d'une motorisation plus puissante.

 

La caisse peut aussi être modifiée facilement et faire du Wildcat un engin de commandement, de transmission en ambiance C4i, d'évacuation sanitaire (4 blessés couchés) voire d'assistance mécanique légère.

 

 

Intelligemment conçu, le Wildcat peut s'adapter à un grand nombre de missions.

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Idéal comme "patrouilleur urbain" ou comme garde-frontière, cet engin a été commandé par Israël en petit nombre mais le Kenya a récemment cassé sa tirelire et utilise ses Wildcat régulièrement contre les combattants Shebabs bien au delà de la frontière Somalienne... :chut:

 

Les retours d'opérations font état d'un petit engin très bien conçu, aux vastes accès, excellent en terme de protection (il est Israëlien hein ! :o ), et à la mécanique agréable à l'usage.

 

 

 

Les accès à bord sont un modèle du genre.

Les occupants du véhicule peuvent "gicler dehors" en un clin d'oeil ! ;)

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Ses capacités en tout-terrain et son confort dans de telles circonstances (Technology by Tatra hein ! :o ) ont déjà fait "le tour du monde du petit monde des blindés" ! :oui:

 

 

 

La vidéo de démonstration :

 

 

 

 

:coucou:

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Clim', chassis-poutre, sièges individuels, blindage composite touSSa. :o

 

 

Et le plus important : Moteur à la norme Euro machinchose...

 

(Petits oiseaux, réchauffement climatique, nounours blancs touSSa auSSi ! :o )

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