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1/43ème

Mes Vitrines à Moi que j'ai


gennaro1
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Dès sa sortie en 1970, beaucoup s'accordaient à penser que la SM disposait d'un incontestable potentiel sportif. Mais alors qu'on l'imaginait sur des circuits rapides, ce sont les pistes caillouteuses et coupées d'oueds du rallye du Maroc qui, fin avril 1971, lui firent rencontrer son premier succès. 

 

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Quelques mois plus tard, en septembre 71, une Citroën SM participe pour la première fois à une grande course d'endurance : les 24 Heures de Spa Francorchamps. La voiture semble assez bien adaptée à ce genre d'épreuve, pourtant à la 7° heure, une casse moteur met fin prématurément à la tentative.

C'est dans ce contexte, partagé entre le succès du Maroc et l'échec de Spa, que Guy Verrier, ancien judoka, ancien boxeur, ancien catcheur et pilote automobile qui compte 7 participations au Mans, entreprend d'engager une SM aux 24 Heures du Mans. Il a pour cela, obtenu le soutien de Total, mais le service compétition de Citroën voit d'un très mauvais oeil cette tentative jugée trop aventureuse. Le Mans est une épreuve mythique, et un échec risque d'être trop préjudiciable à l'image de la voiture. Passant outre cet avis défavorable; Guy Verrier réussit à obtenir l'accord de la Direction Générale et le prêt d'une SM pour participer à la course. Informé, le service compétition de la firme s'oppose alors fermement et sous la pression de ce dernier, la Direction revient sur ses engagements.

 

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Qu'importe, Guy Verrier décide de poursuivre et soutenu cette fois par Yacco, il achète une SM et s'inscrit dans la catégorie Tourisme Spéciale aux 24 Heures 1972 via l'AGACI, association dont il est le président. Peu de temps après, la revue l'Automobile publie dans son numéro d'avril, la liste des voitures invitées au Mans et curieusement, deux SM sont annoncées, celle de l'AGACI et l'autre par Claude Laurent, qui participer(a bien aux 24 H en juin, mais au volant de la Ligier JS2 #56 qu'il avait personnellement engagée. A t'il eu lui aussi l'intention de faire courir une SM au Mans ? 

 

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En tous cas Guy Verrier tint bon, et une seule voiture, celle de L’AGACI, participe aux essais qualificatifs des 7 et 8 juin 1972. Trente cinq ans plus tard il est bien difficile de savoir quelles étaient les caractéristiques exactes de cette SM. A part une modification au niveau des phares, la pose d’un arceau de sécurité, un allègement plus que modéré, elle était vraisemblablement très proche de la série.

Concernant sa motorisation, les écrits postérieurs  à 1972, pourtant peu nombreux, donnent des informations divergentes. Il est parfois fait état d'un moteur de 3938 cm3 préparé chez Ligier, parfois d'un moteur de série de 170 CV réservé aux essais qui devait être remplacé pour la course par un moteur de 280 CV préparé à Modène. 

 

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Si l'on se réfère à la presse de l'époque, cette SM était tout simplement équipée du V6 Maserati de série de 2670 cm3 délivrant, selon les sources, de 180 à 200 CV. Quant à la fiche technique archivée par l'ACO, elle indique, contrairement aux informations précédentes, un moteur V6 Maserati de 2991 cm3, cylindrée strictement identique à celle du V6 Maserati des 3 Ligier JS2 qui prirent le départ cette année là. La puissance développée par ce moteur, s'il équipait vraiment la SM, n'est pas précisée.

Quoi qu'il en soit, les 1380 kilos enregistrés au pesage, vont laisser peu de chances à la SM de se qualifier face aux Ford Capri, ses adversaires directes de sa catégorie. Plus puissantes, bardées d'éléments de carrosserie en polyester et de vitrages en polycarbonate, leurs poids est inférieur de plus de 300 kilos....

 

Sur les 66 voitures engagées aux essais qualificatifs 59 seulement furent retenues pour participer à la course. Parmi celles-ci 4 ne prirent pas le départ. La SM, qui arborait pourtant un numéro 55 de bon augure, ne réalisa que le ­­66° temps et ne fut pas qualifiée. Pilotée par Guy Verrier elle boucla son meilleur tour à la moyenne de 157,789 km/h en 5'11"

 

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Pour comparaison, la Ligier de Claude Laurent engagée en catégorie Sport et équipée, si l’en en croit L’ACO, d’un moteur identique à celui de la SM dont on peut supposer qu’il était au minimum aussi puissant, réalisa le 61° temps des essais à la moyenne de 169,383 km/h. Elle ne pesait pourtant que 884 kilos, face auxquels les 1380 kilos de la SM rendent la performance de Guy Verrier proche de l’exploit.
La voiture la moins rapide des essais qui participa à la course (par repêchage in extremis), la Dino 246 GT #46, avait réalisé le 62° temps et la moyenne de 167,134 km/h. L’évidence s’impose, un peu moins de 10 km/h manquèrent à la Citroën SM pour accéder au départ des 24 heures du Mans 1972.

Malgré cet échec un peu prévisible, le résultat reste remarquable pour une voiture peu préparée. Dotée d'un excellent Cx, appréciable sur les Hunaudières, d'une tenue de route et d'un équilibre remarquables, la SM avait quelques atouts. Et son agrément de conduite n'était pas le moindre pour une épreuve de 24 heures. Mais hélas, son rapport poids/puissance lui était beaucoup trop défavorable.

 

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Modèle Spark à la finition plus que moyenne.

 
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Coucou Gennaro ! 

J'ai vu que cette voiture qui avait l'air assez convoitée est sortie y a pas très longtemps. 

Pourquoi trouves tu la finition + que moyenne ? Je la trouve très bien et j'aime beaucoup le fait de voir une plaque d'immatriculation sur la voiture c'est assez marrant ! Très sympa son histoire ! 

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il y a 39 minutes, gennaro1 a dit :

Dès sa sortie en 1970, beaucoup s'accordaient à penser que la SM disposait d'un incontestable potentiel sportif. Mais alors qu'on l'imaginait sur des circuits rapides, ce sont les pistes caillouteuses et coupées d'oueds du rallye du Maroc qui, fin avril 1971, lui firent rencontrer son premier succès. 

 

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Quelques mois plus tard, en septembre 71, une Citroën SM participe pour la première fois à une grande course d'endurance : les 24 Heures de Spa Francorchamps. La voiture semble assez bien adaptée à ce genre d'épreuve, pourtant à la 7° heure, une casse moteur met fin prématurément à la tentative.

C'est dans ce contexte, partagé entre le succès du Maroc et l'échec de Spa, que Guy Verrier, ancien judoka, ancien boxeur, ancien catcheur et pilote automobile qui compte 7 participations au Mans, entreprend d'engager une SM aux 24 Heures du Mans. Il a pour cela, obtenu le soutien de Total, mais le service compétition de Citroën voit d'un très mauvais oeil cette tentative jugée trop aventureuse. Le Mans est une épreuve mythique, et un échec risque d'être trop préjudiciable à l'image de la voiture. Passant outre cet avis défavorable; Guy Verrier réussit à obtenir l'accord de la Direction Générale et le prêt d'une SM pour participer à la course. Informé, le service compétition de la firme s'oppose alors fermement et sous la pression de ce dernier, la Direction revient sur ses engagements.

 

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Qu'importe, Guy Verrier décide de poursuivre et soutenu cette fois par Yacco, il achète une SM et s'inscrit dans la catégorie Tourisme Spéciale aux 24 Heures 1972 via l'AGACI, association dont il est le président. Peu de temps après, la revue l'Automobile publie dans son numéro d'avril, la liste des voitures invitées au Mans et curieusement, deux SM sont annoncées, celle de l'AGACI et l'autre par Claude Laurent, qui participer(a bien aux 24 H en juin, mais au volant de la Ligier JS2 #56 qu'il avait personnellement engagée. A t'il eu lui aussi l'intention de faire courir une SM au Mans ? 

 

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En tous cas Guy Verrier tint bon, et une seule voiture, celle de L’AGACI, participe aux essais qualificatifs des 7 et 8 juin 1972. Trente cinq ans plus tard il est bien difficile de savoir quelles étaient les caractéristiques exactes de cette SM. A part une modification au niveau des phares, la pose d’un arceau de sécurité, un allègement plus que modéré, elle était vraisemblablement très proche de la série.

Concernant sa motorisation, les écrits postérieurs  à 1972, pourtant peu nombreux, donnent des informations divergentes. Il est parfois fait état d'un moteur de 3938 cm3 préparé chez Ligier, parfois d'un moteur de série de 170 CV réservé aux essais qui devait être remplacé pour la course par un moteur de 280 CV préparé à Modène. 

 

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Si l'on se réfère à la presse de l'époque, cette SM était tout simplement équipée du V6 Maserati de série de 2670 cm3 délivrant, selon les sources, de 180 à 200 CV. Quant à la fiche technique archivée par l'ACO, elle indique, contrairement aux informations précédentes, un moteur V6 Maserati de 2991 cm3, cylindrée strictement identique à celle du V6 Maserati des 3 Ligier JS2 qui prirent le départ cette année là. La puissance développée par ce moteur, s'il équipait vraiment la SM, n'est pas précisée.

Quoi qu'il en soit, les 1380 kilos enregistrés au pesage, vont laisser peu de chances à la SM de se qualifier face aux Ford Capri, ses adversaires directes de sa catégorie. Plus puissantes, bardées d'éléments de carrosserie en polyester et de vitrages en polycarbonate, leurs poids est inférieur de plus de 300 kilos....

 

Sur les 66 voitures engagées aux essais qualificatifs 59 seulement furent retenues pour participer à la course. Parmi celles-ci 4 ne prirent pas le départ. La SM, qui arborait pourtant un numéro 55 de bon augure, ne réalisa que le ­­66° temps et ne fut pas qualifiée. Pilotée par Guy Verrier elle boucla son meilleur tour à la moyenne de 157,789 km/h en 5'11"

 

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Pour comparaison, la Ligier de Claude Laurent engagée en catégorie Sport et équipée, si l’en en croit L’ACO, d’un moteur identique à celui de la SM dont on peut supposer qu’il était au minimum aussi puissant, réalisa le 61° temps des essais à la moyenne de 169,383 km/h. Elle ne pesait pourtant que 884 kilos, face auxquels les 1380 kilos de la SM rendent la performance de Guy Verrier proche de l’exploit.
La voiture la moins rapide des essais qui participa à la course (par repêchage in extremis), la Dino 246 GT #46, avait réalisé le 62° temps et la moyenne de 167,134 km/h. L’évidence s’impose, un peu moins de 10 km/h manquèrent à la Citroën SM pour accéder au départ des 24 heures du Mans 1972.

Malgré cet échec un peu prévisible, le résultat reste remarquable pour une voiture peu préparée. Dotée d'un excellent Cx, appréciable sur les Hunaudières, d'une tenue de route et d'un équilibre remarquables, la SM avait quelques atouts. Et son agrément de conduite n'était pas le moindre pour une épreuve de 24 heures. Mais hélas, son rapport poids/puissance lui était beaucoup trop défavorable.

 

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Modèle Spark à la finition plus que moyenne.

 

Superbe je pensais pas que tu faisait dans les Citroën en dehors de Ami6! :lol:

Je l'ai prise également quoi que la mienne soit toujours chez mon revendeur.

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Il y a 6 heures, gennaro1 a dit :

Dès sa sortie en 1970, beaucoup s'accordaient à penser que la SM disposait d'un incontestable potentiel sportif. Mais alors qu'on l'imaginait sur des circuits rapides, ce sont les pistes caillouteuses et coupées d'oueds du rallye du Maroc qui, fin avril 1971, lui firent rencontrer son premier succès. 

 

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Quelques mois plus tard, en septembre 71, une Citroën SM participe pour la première fois à une grande course d'endurance : les 24 Heures de Spa Francorchamps. La voiture semble assez bien adaptée à ce genre d'épreuve, pourtant à la 7° heure, une casse moteur met fin prématurément à la tentative.

C'est dans ce contexte, partagé entre le succès du Maroc et l'échec de Spa, que Guy Verrier, ancien judoka, ancien boxeur, ancien catcheur et pilote automobile qui compte 7 participations au Mans, entreprend d'engager une SM aux 24 Heures du Mans. Il a pour cela, obtenu le soutien de Total, mais le service compétition de Citroën voit d'un très mauvais oeil cette tentative jugée trop aventureuse. Le Mans est une épreuve mythique, et un échec risque d'être trop préjudiciable à l'image de la voiture. Passant outre cet avis défavorable; Guy Verrier réussit à obtenir l'accord de la Direction Générale et le prêt d'une SM pour participer à la course. Informé, le service compétition de la firme s'oppose alors fermement et sous la pression de ce dernier, la Direction revient sur ses engagements.

 

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Qu'importe, Guy Verrier décide de poursuivre et soutenu cette fois par Yacco, il achète une SM et s'inscrit dans la catégorie Tourisme Spéciale aux 24 Heures 1972 via l'AGACI, association dont il est le président. Peu de temps après, la revue l'Automobile publie dans son numéro d'avril, la liste des voitures invitées au Mans et curieusement, deux SM sont annoncées, celle de l'AGACI et l'autre par Claude Laurent, qui participer(a bien aux 24 H en juin, mais au volant de la Ligier JS2 #56 qu'il avait personnellement engagée. A t'il eu lui aussi l'intention de faire courir une SM au Mans ? 

 

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En tous cas Guy Verrier tint bon, et une seule voiture, celle de L’AGACI, participe aux essais qualificatifs des 7 et 8 juin 1972. Trente cinq ans plus tard il est bien difficile de savoir quelles étaient les caractéristiques exactes de cette SM. A part une modification au niveau des phares, la pose d’un arceau de sécurité, un allègement plus que modéré, elle était vraisemblablement très proche de la série.

Concernant sa motorisation, les écrits postérieurs  à 1972, pourtant peu nombreux, donnent des informations divergentes. Il est parfois fait état d'un moteur de 3938 cm3 préparé chez Ligier, parfois d'un moteur de série de 170 CV réservé aux essais qui devait être remplacé pour la course par un moteur de 280 CV préparé à Modène. 

 

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Si l'on se réfère à la presse de l'époque, cette SM était tout simplement équipée du V6 Maserati de série de 2670 cm3 délivrant, selon les sources, de 180 à 200 CV. Quant à la fiche technique archivée par l'ACO, elle indique, contrairement aux informations précédentes, un moteur V6 Maserati de 2991 cm3, cylindrée strictement identique à celle du V6 Maserati des 3 Ligier JS2 qui prirent le départ cette année là. La puissance développée par ce moteur, s'il équipait vraiment la SM, n'est pas précisée.

Quoi qu'il en soit, les 1380 kilos enregistrés au pesage, vont laisser peu de chances à la SM de se qualifier face aux Ford Capri, ses adversaires directes de sa catégorie. Plus puissantes, bardées d'éléments de carrosserie en polyester et de vitrages en polycarbonate, leurs poids est inférieur de plus de 300 kilos....

 

Sur les 66 voitures engagées aux essais qualificatifs 59 seulement furent retenues pour participer à la course. Parmi celles-ci 4 ne prirent pas le départ. La SM, qui arborait pourtant un numéro 55 de bon augure, ne réalisa que le ­­66° temps et ne fut pas qualifiée. Pilotée par Guy Verrier elle boucla son meilleur tour à la moyenne de 157,789 km/h en 5'11"

 

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Pour comparaison, la Ligier de Claude Laurent engagée en catégorie Sport et équipée, si l’en en croit L’ACO, d’un moteur identique à celui de la SM dont on peut supposer qu’il était au minimum aussi puissant, réalisa le 61° temps des essais à la moyenne de 169,383 km/h. Elle ne pesait pourtant que 884 kilos, face auxquels les 1380 kilos de la SM rendent la performance de Guy Verrier proche de l’exploit.
La voiture la moins rapide des essais qui participa à la course (par repêchage in extremis), la Dino 246 GT #46, avait réalisé le 62° temps et la moyenne de 167,134 km/h. L’évidence s’impose, un peu moins de 10 km/h manquèrent à la Citroën SM pour accéder au départ des 24 heures du Mans 1972.

Malgré cet échec un peu prévisible, le résultat reste remarquable pour une voiture peu préparée. Dotée d'un excellent Cx, appréciable sur les Hunaudières, d'une tenue de route et d'un équilibre remarquables, la SM avait quelques atouts. Et son agrément de conduite n'était pas le moindre pour une épreuve de 24 heures. Mais hélas, son rapport poids/puissance lui était beaucoup trop défavorable.

 

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Modèle Spark à la finition plus que moyenne.

 

:hello:  Hugues ! Merci pour l'histoire de cette voiture qui est déjà dans mes vitrines :bien:

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Il y a 11 heures, pprv94 a dit :

Pourquoi trouves tu la finition + que moyenne ?

 

Les bandes noires latérales et sur le pare-choc sont posées n'importe comment. J'ai été obligé de les enlever et d'en remettre.

 

Il y a 11 heures, pprv94 a dit :

Très sympa son histoire ! 

 

J'ai toujours flashé sur cette voiture et son museau démesuré. L'histoire est franchement incroyable, c'est sympa.

 

Il y a 11 heures, alm93 a dit :

je pensais pas que tu faisait dans les Citroën en dehors de Ami6

 

:bien: je ne pensais pas non plus que Spark aurait eu la riche idée de nous sortir cette SM

 

Il y a 5 heures, Alain du 38 a dit :

Merci pour l'histoire de cette voiture qui est déjà dans mes vitrines

 

Je pense qu'elle doit être dans pas mal de vitrines...

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Il y a 17 heures, gennaro1 a dit :

Dès sa sortie en 1970, beaucoup s'accordaient à penser que la SM disposait d'un incontestable potentiel sportif. Mais alors qu'on l'imaginait sur des circuits rapides, ce sont les pistes caillouteuses et coupées d'oueds du rallye du Maroc qui, fin avril 1971, lui firent rencontrer son premier succès. 

 

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Quelques mois plus tard, en septembre 71, une Citroën SM participe pour la première fois à une grande course d'endurance : les 24 Heures de Spa Francorchamps. La voiture semble assez bien adaptée à ce genre d'épreuve, pourtant à la 7° heure, une casse moteur met fin prématurément à la tentative.

C'est dans ce contexte, partagé entre le succès du Maroc et l'échec de Spa, que Guy Verrier, ancien judoka, ancien boxeur, ancien catcheur et pilote automobile qui compte 7 participations au Mans, entreprend d'engager une SM aux 24 Heures du Mans. Il a pour cela, obtenu le soutien de Total, mais le service compétition de Citroën voit d'un très mauvais oeil cette tentative jugée trop aventureuse. Le Mans est une épreuve mythique, et un échec risque d'être trop préjudiciable à l'image de la voiture. Passant outre cet avis défavorable; Guy Verrier réussit à obtenir l'accord de la Direction Générale et le prêt d'une SM pour participer à la course. Informé, le service compétition de la firme s'oppose alors fermement et sous la pression de ce dernier, la Direction revient sur ses engagements.

 

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Qu'importe, Guy Verrier décide de poursuivre et soutenu cette fois par Yacco, il achète une SM et s'inscrit dans la catégorie Tourisme Spéciale aux 24 Heures 1972 via l'AGACI, association dont il est le président. Peu de temps après, la revue l'Automobile publie dans son numéro d'avril, la liste des voitures invitées au Mans et curieusement, deux SM sont annoncées, celle de l'AGACI et l'autre par Claude Laurent, qui participer(a bien aux 24 H en juin, mais au volant de la Ligier JS2 #56 qu'il avait personnellement engagée. A t'il eu lui aussi l'intention de faire courir une SM au Mans ? 

 

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En tous cas Guy Verrier tint bon, et une seule voiture, celle de L’AGACI, participe aux essais qualificatifs des 7 et 8 juin 1972. Trente cinq ans plus tard il est bien difficile de savoir quelles étaient les caractéristiques exactes de cette SM. A part une modification au niveau des phares, la pose d’un arceau de sécurité, un allègement plus que modéré, elle était vraisemblablement très proche de la série.

Concernant sa motorisation, les écrits postérieurs  à 1972, pourtant peu nombreux, donnent des informations divergentes. Il est parfois fait état d'un moteur de 3938 cm3 préparé chez Ligier, parfois d'un moteur de série de 170 CV réservé aux essais qui devait être remplacé pour la course par un moteur de 280 CV préparé à Modène. 

 

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Si l'on se réfère à la presse de l'époque, cette SM était tout simplement équipée du V6 Maserati de série de 2670 cm3 délivrant, selon les sources, de 180 à 200 CV. Quant à la fiche technique archivée par l'ACO, elle indique, contrairement aux informations précédentes, un moteur V6 Maserati de 2991 cm3, cylindrée strictement identique à celle du V6 Maserati des 3 Ligier JS2 qui prirent le départ cette année là. La puissance développée par ce moteur, s'il équipait vraiment la SM, n'est pas précisée.

Quoi qu'il en soit, les 1380 kilos enregistrés au pesage, vont laisser peu de chances à la SM de se qualifier face aux Ford Capri, ses adversaires directes de sa catégorie. Plus puissantes, bardées d'éléments de carrosserie en polyester et de vitrages en polycarbonate, leurs poids est inférieur de plus de 300 kilos....

 

Sur les 66 voitures engagées aux essais qualificatifs 59 seulement furent retenues pour participer à la course. Parmi celles-ci 4 ne prirent pas le départ. La SM, qui arborait pourtant un numéro 55 de bon augure, ne réalisa que le ­­66° temps et ne fut pas qualifiée. Pilotée par Guy Verrier elle boucla son meilleur tour à la moyenne de 157,789 km/h en 5'11"

 

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Pour comparaison, la Ligier de Claude Laurent engagée en catégorie Sport et équipée, si l’en en croit L’ACO, d’un moteur identique à celui de la SM dont on peut supposer qu’il était au minimum aussi puissant, réalisa le 61° temps des essais à la moyenne de 169,383 km/h. Elle ne pesait pourtant que 884 kilos, face auxquels les 1380 kilos de la SM rendent la performance de Guy Verrier proche de l’exploit.
La voiture la moins rapide des essais qui participa à la course (par repêchage in extremis), la Dino 246 GT #46, avait réalisé le 62° temps et la moyenne de 167,134 km/h. L’évidence s’impose, un peu moins de 10 km/h manquèrent à la Citroën SM pour accéder au départ des 24 heures du Mans 1972.

Malgré cet échec un peu prévisible, le résultat reste remarquable pour une voiture peu préparée. Dotée d'un excellent Cx, appréciable sur les Hunaudières, d'une tenue de route et d'un équilibre remarquables, la SM avait quelques atouts. Et son agrément de conduite n'était pas le moindre pour une épreuve de 24 heures. Mais hélas, son rapport poids/puissance lui était beaucoup trop défavorable.

 

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Modèle Spark à la finition plus que moyenne.

 

Une curiosité au Mans dont l'histoire est richement racontée, bravo !

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Superbe histoire : merci Hugues j'ai appris plein de choses ... 👍

 

Sinon pour cette Citroen je passe mon tour, n'etant pas Fan de la marque et du modèle et vu ses résultats, je la laisse chez le marchand 😉 

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Il y a 2 heures, triceratops a dit :

Une curiosité au Mans dont l'histoire est richement racontée

 

C'est effectivement une sacrée curiosité ! 

 

il y a 56 minutes, Arnage67 a dit :

je la laisse chez le marchand

 

Je comprends. Et elle a même pas pris le départ...

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Un récit qui m' apprend bien des choses sur cette auto, même si on ne sait finalement rien de sa motorisation...

J'ai longtemps réfléchi pour savoir si je la prenais ou pas. Mais finalement, je suis arrivé à la conclusion qu'elle resterait chez mon dealer. Pourtant, j'aime bien les autos improbables participant aux 24 heures mais cette grosse Ami 6 ne m'a pas fait craquer. :bah:

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Il y a 14 heures, panos a dit :

Pourtant, j'aime bien les autos improbables participant aux 24 heures mais cette grosse Ami 6 ne m'a pas fait craquer.

 

Aaaahhhh, les goûts et les couleurs, hein...Quand la SM est sortie, je devais avoir 10 ans, j'ai de suite été conquis par cette ligne improbable, ce museau sans fin, cette calandre superbe....Depuis c'est resté, mais mis à part la DS, sans parler de l'AMI 6 bien sûr :coolfuck:, j'avoue que c'est la seule Citroën qui me branche

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Il y a 7 heures, gennaro1 a dit :

 

Aaaahhhh, les goûts et les couleurs, hein...Quand la SM est sortie, je devais avoir 10 ans, j'ai de suite été conquis par cette ligne improbable, ce museau sans fin, cette calandre superbe....Depuis c'est resté, mais mis à part la DS, sans parler de l'AMI 6 bien sûr :coolfuck:, j'avoue que c'est la seule Citroën qui me branche

elle n'est pas non plus dans mes vitrines du Mans cette SM. Ta présentation m'a appris des choses.

A l'époque je préférai sa rivale française l'Alpine A310... bien quelles ne soient pas tout à fait dans la même catégorie. J'avais tout de même acheté la Solido lors de sa sortie.

Depuis j'apprécie plus cette voiture. J'ai modifié un modèle UH pour faire la version qui a couru au Monté Carlo en 1972, j'ai aussi les versions protos courtes qui sont sorties en presse. D'ailleurs pas facile à avoir ces versions.

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Le 28/03/2021 à 21:41, NSUprinz a dit :

Mais je l'ai faîtes avec une Citroën presse et un décalque (c'est plus pour m'occuper)

 

Vu la déco minimaliste et le fait que la SM soit de série, tu n'as pas du t'occuper bien longtemps Jean  :bien:

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il y a 20 minutes, gennaro1 a dit :

 

 

Vu la déco minimaliste et le fait que la SM soit de série, tu n'as pas du t'occuper bien longtemps Jean  :bien:

J'avais également le projet de faire ce modèle sur une base presse mais entre l'absence d'enjoliveur ainsi que des tôles masquant les roues arrières j'ai préféré laisser tomber.

Finalement Spark a fini par combler mes attentes.

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En 1980, avec seulement 5 modèles M1 dont 2 bénéficiant du soutien de l'usine, on ne pouvait pas vraiment parler de grande offensive en vue d'une victoire au général de la part de la firme de Munich. De plus; deux semaines avant l'épreuve, BMW Allemagne déclare forfait avant de se raviser après la 3° place obtenue par Stück-Piquet au Ring.

 

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Ce délicat problème va trouver sa solution en un arrangement entre Dominique Lacaud qui possède un engagement de BMW mais pas de voiture, et l'usine qui dispose des cartes inverses. En associant le tout, on obtient une place pour le trio Stück-Burger-Lacaud pour le compte de BMW Motorsport.

 

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De leur côté, les concessionnaires BMW France ont unis leurs efforts à celui de Antar et engagé une voiture similaire pour Pironi-Quester, qui fournissent le matériel, et Mignot, un instant sur la touche après le forfait de l'usine. Ces deux M1 se différencient des autres par des passages de roues arrière beaucoup plus marquées suite au montage de suspensions nouvelles et de pneumatiques plus larges, le reste de la mécanique restant inchangé.

 

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Arborant une carte de France, notre M1 va se lancer à l'assaut du nouveau système de qualification établi, non plus à partir du meilleur temps absolu mais du temps moyen de chaque voiture.. Et la pluie le mercredi et le jeudi allait bousculer et compliquer les problèmes. Finalement, c'est sur la 13° ligne que va partir notre M1 avec un chrono de 3'57"9, 9° temps de la catégorie IMSA.

 

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Malgré la pluie incessante en ce début de course, notre BMW avance sans soucis jusqu'à 19 H 36. Didier Pironi va toucher le rail en tentant d'éviter une Porsche en perdition. Les premières réparations (roues, aileron) se révèleront hélas insuffisantes et obligeront notre M1 à stopper de nouveau pour changer la crémaillère de direction, perdant ainsi plus de 20 minutes.

La nuit va être calme et notre belle allemande va en profiter pour récupérer 16 places au général. mais peu avant 6 H en ce dimanche matin, elle va concéder 26 minutes après le changement des disques et d'un porte-moyeu. Ce sera son dernier tracas et notre M1 va rallier l'arrivée à la 14° place, 4° de sa catégorie.

 

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Modèle Spark qui remplace une vieille Quartzo (à vendre)

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il y a 8 minutes, gennaro1 a dit :

En 1980, avec seulement 5 modèles M1 dont 2 bénéficiant du soutien de l'usine, on ne pouvait pas vraiment parler de grande offensive en vue d'une victoire au général de la part de la firme de Munich. De plus; deux semaines avant l'épreuve, BMW Allemagne déclare forfait avant de se raviser après la 3° place obtenue par Stück-Piquet au Ring.

 

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Ce délicat problème va trouver sa solution en un arrangement entre Dominique Lacaud qui possède un engagement de BMW mais pas de voiture, et l'usine qui dispose des cartes inverses. En associant le tout, on obtient une place pour le trio Stück-Burger-Lacaud pour le compte de BMW Motorsport.

 

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De leur côté, les concessionnaires BMW France ont unis leurs efforts à celui de Antar et engagé une voiture similaire pour Pironi-Quester, qui fournissent le matériel, et Mignot, un instant sur la touche après le forfait de l'usine. Ces deux M1 se différencient des autres par des passages de roues arrière beaucoup plus marquées suite au montage de suspensions nouvelles et de pneumatiques plus larges, le reste de la mécanique restant inchangé.

 

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Arborant une carte de France, notre M1 va se lancer à l'assaut du nouveau système de qualification établi, non plus à partir du meilleur temps absolu mais du temps moyen de chaque voiture.. Et la pluie le mercredi et le jeudi allait bousculer et compliquer les problèmes. Finalement, c'est sur la 13° ligne que va partir notre M1 avec un chrono de 3'57"9, 9° temps de la catégorie IMSA.

 

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Malgré la pluie incessante en ce début de course, notre BMW avance sans soucis jusqu'à 19 H 36. Didier Pironi va toucher le rail en tentant d'éviter une Porsche en perdition. Les premières réparations (roues, aileron) se révèleront hélas insuffisantes et obligeront notre M1 à stopper de nouveau pour changer la crémaillère de direction, perdant ainsi plus de 20 minutes.

La nuit va être calme et notre belle allemande va en profiter pour récupérer 16 places au général. mais peu avant 6 H en ce dimanche matin, elle va concéder 26 minutes après le changement des disques et d'un porte-moyeu. Ce sera son dernier tracas et notre M1 va rallier l'arrivée à la 14° place, 4° de sa catégorie.

 

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Modèle Spark qui remplace une vieille Quartzo (à vendre)

:hello:  Hugues ! Bel achat :love:

 

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Coucou Hugues ! :D

Je connaissais cette auto mais pas son histoire, c'est un réel plaisir à lire et d'en apprendre + ! 

Très jolie miniature, la qualité est au top pour cette magnifique spark :love:

J'aime bien le look et la déco de cette auto ! 

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Une belle auto, un bel équipage, une belle présentation, que demander de plus.
C'est sûr qu'elle donne un coup de vieux à ma bonne Quartzo, mais bon, je ne vais pas l'échanger avec la Spark et encore moins avec l'IXO dont les roues sont à chier...
Je vais garder ma vieille, pour une fois...

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Le 13/04/2021 à 10:36, Alain du 38 a dit :

Bel achat

 

Oui Alain,  j'aime beaucoup  cette M1

 

Le 13/04/2021 à 11:31, alm93 a dit :

Jolie BMW qui va également rejoindre ma collection.

 

Le bleu est quand même un poil soutenu mais le passage des roues arrières est parfaitement respecté

 

Le 13/04/2021 à 12:03, Arnage67 a dit :

Un classique qui est juste magnifique

 

Tout à fait Jérôme, et avec Pironi au volant !

 

Il y a 21 heures, benfire a dit :

Pour passer de la Quartzo à la Spark, il y a une certaine plus-value en qualité et finition de la miniature.

 

Carrément, même si la Quartzo garde un rapport qualité/prix attractif

 

Il y a 20 heures, pprv94 a dit :

J'aime bien le look et la déco de cette auto ! 

 

La M1 est une voiture extraordinaire et cette décoration carte de France est franchement magique !

 

Il y a 11 heures, panos a dit :

Une belle auto, un bel équipage, une belle présentation, que demander de plus.

 

C'est bien résumé 

 

 

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(modifié)

En 2018, après son podium en catégorie LMP2 à Spa, l'OrecAlpine engagée par l'écurie Signatecj Alpine Matmut se présente parmi les favoris des 24 Heures. 

Esthétiquement assez proche de l’A460, la nouvelle A470 est en réalité profondément remodelée. En son cœur, un V8 de 600 chevaux, fourni par Gibson Technology, le nouveau motoriste unique choisi par la FIA. Sur la base du châssis imposé lui-aussi par la FIA, Oreca a travaillé à l’intégration du moteur sous la nouvelle carrosserie. L’aérodynamique est plus que jamais poussée à l’extrême : ailettes, rétroviseurs, pontons, tout est ciselé et façonné par le vent. L’Alpine A470 apparaît ainsi encore plus affûtée que sa devancière, l’A460.

 

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Déjà vainqueur de la catégorie LMP2 au volant d'une OrecAlpine en 2016, Nicolas Lapierre retrouve à ses côtés le brésilien André Negrão avec qui il a déjà signé 3 podiums. L'équipage est complété par le français Pierre Thiriet, ancien pilote du G-Drive, qui comptabilise 6 participations au Mans dont 2 secondes places.

 

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L'aventure débute mal. Le jeudi 14 juin, à 20 H 09, Nicolas Lapierre, parti pour réaliser un excellent chrono, escalade exagérément les vibreurs des chicanes Ford. La suspension arrière droite n'apprécie guère et voilà notre Alpine obligée de faire un tour complet avec une roue dangereusement inclinée. Au final, Lapierre, Negrão et Thiriet se contenteront d'un chrono de 3'26"681 signé la veille, ce qui permet à l'A470 de signer le 6° temps de sa catégorie, et de partir de la 8° ligne.

Avec une seule voiture engagée, on sait chez Signatech que la moindre erreur, en piste comme aux stands, est interdite. Nicolas Lapierre donne l'exemple en finissant son premier triple relais à la 3° place. André Negrão va gagner encore un rang pour positionner la belle bleue juste derrière l'Oreca du G-Drive, intouchable. Pierre Thiriet va ensuite confirmer l'homogénéité de l'équipage mais à 20 H, la G-Drive possède presque 1'30 sur l'Alpine. Rapide en piste, la voiture du G-Drive l'est aussi dans les stands où elle gagne une poignée de secondes à chaque passage à la pompe. De quoi éveiller quelques soupçons...

La nuit apporte aux concurrents son cortège de soucis mais notre A470 reste la seule LMP2 à se maintenir constamment dans le tiercé de tête. Et malgré les efforts de toute l'équipe, elle terminera à la seconde place. Mais ce classement va être bouleversé le lendemain de la course.

 

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Les deux voitures LMP2 opérées par le TDS Racing (la #28 et la #26), ont été disqualifiées après inspection technique. Selon le communiqué officiel du WEC, leur système de ravitaillement en essence comportait une pièce non homologuée. Selon les inspecteurs, les équipes ont donc violé l’annexe A du règlement technique, l’article 2.1.1 du règlement LMP2 2018, ainsi que le 12.1.1 du code sportif international. Le dispositif incriminé permettait selon les temps de ravitaillement observé de passer 6 à 8 secondes de moins dans les stands que la concurrence. Sur 36 ravitaillements au long de la course, cela représente près de 5 minutes d’avantage ! Et bien que vainqueur sur tapis vert, l'écurie Signatech signe sa seconde victoire en 3 ans. Et une nouvelle fois avec son pilote fétiche Nicolas Lapierre.

 

 

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Modèle Spark.

Modifié par gennaro1
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Beau modèle dommage que l'équipage est été privé de la première place sur le podium.

Bien qu'ils l'ai rejoué plus tard cela n'avait surement pas la même saveur sans les spectateurs.

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Il y a 6 heures, gennaro1 a dit :

En 2018, après son podium en catégorie LMP2 à Spa, l'OrecAlpine engagée par l'écurie Signatecj Alpine Matmut se présente parmi les favoris des 24 Heures. 

Esthétiquement assez proche de l’A460, la nouvelle A470 est en réalité profondément remodelée. En son cœur, un V8 de 600 chevaux, fourni par Gibson Technology, le nouveau motoriste unique choisi par la FIA. Sur la base du châssis imposé lui-aussi par la FIA, Oreca a travaillé à l’intégration du moteur sous la nouvelle carrosserie. L’aérodynamique est plus que jamais poussée à l’extrême : ailettes, rétroviseurs, pontons, tout est ciselé et façonné par le vent. L’Alpine A470 apparaît ainsi encore plus affûtée que sa devancière, l’A460.

 

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Déjà vainqueur de la catégorie LMP2 au volant d'une OrecAlpine en 2016, Nicolas Lapierre retrouve à ses côtés le brésilien André Negrão avec qui il a déjà signé 3 podiums. L'équipage est complété par le français Pierre Thiriet, ancien pilote du G-Drive, qui comptabilise 6 participations au Mans dont 2 secondes places.

 

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L'aventure débute mal. Le jeudi 14 juin, à 20 H 09, Nicolas Lapierre, parti pour réaliser un excellent chrono, escalade exagérément les vibreurs des chicanes Ford. La suspension arrière droite n'apprécie guère et voilà notre Alpine obligée de faire un tour complet avec une roue dangereusement inclinée. Au final, Lapierre, Negrão et Thiriet se contenteront d'un chrono de 3'26"681 signé la veille, ce qui permet à l'A470 de signer le 6° temps de sa catégorie, et de partir de la 8° ligne.

Avec une seule voiture engagée, on sait chez Signatech que la moindre erreur, en piste comme aux stands, est interdite. Nicolas Lapierre donne l'exemple en finissant son premier triple relais à la 3° place. André Negrão va gagner encore un rang pour positionner la belle bleue juste derrière l'Oreca du G-Drive, intouchable. Pierre Thiriet va ensuite confirmer l'homogénéité de l'équipage mais à 20 H, la G-Drive possède presque 1'30 sur l'Alpine. Rapide en piste, la voiture du G-Drive l'est aussi dans les stands où elle gagne une poignée de secondes à chaque passage à la pompe. De quoi éveiller quelques soupçons...

La nuit apporte aux concurrents son cortège de soucis mais notre A470 reste la seule LMP2 à se maintenir constamment dans le tiercé de tête. Et malgré les efforts de toute l'équipe, elle terminera à la seconde place. Mais ce classement va être bouleversé le lendemain de la course.

 

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Les deux voitures LMP2 opérées par le TDS Racing (la #28 et la #26), ont été disqualifiées après inspection technique. Selon le communiqué officiel du WEC, leur système de ravitaillement en essence comportait une pièce non homologuée. Selon les inspecteurs, les équipes ont donc violé l’annexe A du règlement technique, l’article 2.1.1 du règlement LMP2 2018, ainsi que le 12.1.1 du code sportif international. Le dispositif incriminé permettait selon les temps de ravitaillement observé de passer 6 à 8 secondes de moins dans les stands que la concurrence. Sur 36 ravitaillements au long de la course, cela représente près de 5 minutes d’avantage ! Et bien que vainqueur sur tapis vert, l'écurie Signatech signe sa seconde victoire en 3 ans. Et une nouvelle fois avec son pilote fétiche Nicolas Lapierre.

 

 

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Modèle Spark.

bonjour,

belle présentation, pour cette Alpine - Oreca qui est aussi dans mes vitrines accompagnées de celles des autres années. Pour 2021, changement de catégorie et de voiture.

Perso, je suis bien content qu'Alpine reste engagé au Mans cette année même si ce n'est pas un "vrai" châssis" Alpine.

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(modifié)
il y a 26 minutes, LMMC73 a dit :

Perso, je suis bien content qu'Alpine reste engagé au Mans cette année même si ce n'est pas un "vrai" châssis" Alpine.

 

On voudrait tous pouvoir vibrer pour des voitures françaises, revivre les heures des victoires Renault, Rondeau et Peugeot. Le Lion va revenir et en attendant il y a cet assemblage de châssis-moteur badgé Alpine, et on était en droit d'espérer mieux de la part de Renault, c'est certain. Mais c'est déjà très bien que cette écurie existe, alors si je me moque gentiment de cette OrecAlpine, je suis fier de ses couleurs  :coolfuck:

 

il y a 26 minutes, LMMC73 a dit :

belle présentation, pour cette Alpine - Oreca qui est aussi dans mes vitrines accompagnées de celles des autres années.

 

Merci Roland. Par contre, je ne les ai pas toutes. Faut dire aussi que d'une année sur l'autre, les décorations des voitures, Alpine et autres, ne changent pas beaucoup. Et à 60 boules la voiture, faut faire des choix...

 

Il y a 5 heures, alm93 a dit :

Beau modèle dommage que l'équipage est été privé de la première place sur le podium. Bien qu'ils l'ai rejoué plus tard cela n'avait surement pas la même saveur sans les spectateurs.

 

Bien d'accord. Mais depuis 2020, les équipes victorieuses connaissent hélas aussi les plaisirs d'une victoire sans spectateur...

Modifié par gennaro1
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Le 19/05/2021 à 17:24, gennaro1 a dit :

 

On voudrait tous pouvoir vibrer pour des voitures françaises, revivre les heures des victoires Renault, Rondeau et Peugeot. Le Lion va revenir et en attendant il y a cet assemblage de châssis-moteur badgé Alpine, et on était en droit d'espérer mieux de la part de Renault, c'est certain. Mais c'est déjà très bien que cette écurie existe, alors si je me moque gentiment de cette OrecAlpine, je suis fier de ses couleurs  :coolfuck:

 

 

Merci Roland. Par contre, je ne les ai pas toutes. Faut dire aussi que d'une année sur l'autre, les décorations des voitures, Alpine et autres, ne changent pas beaucoup. Et à 60 boules la voiture, faut faire des choix...

 

 

Bien d'accord. Mais depuis 2020, les équipes victorieuses connaissent hélas aussi les plaisirs d'une victoire sans spectateur...

ce n'est pas Roland mais Thierry. J'ai toute la série depuis 2013 à 2018 c'est vrai qu'au niveau déco, elles se ressemblent toutes et difficiles de faire la distinction entre les années. Mais j'ai attendue des promos pour les avoir comme celles de 2013 - 2014 - 2015 que j'ai eu à moins de 30 €.

La dernière que j'ai rentrée étant celle de 2017 achetée sur ebay à 50 euros. Comme toi, à 60 euros voire très bientôt à 70, la sélection sera sévère pour que j'en achète une.

Modifié par LMMC73
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Il y a 3 heures, gennaro1 a dit :

 

Bien d'accord. Mais depuis 2020, les équipes victorieuses connaissent hélas aussi les plaisirs d'une victoire sans spectateur...

J'espère bien que cela ne se reproduira plus, cette année il devrait y avoir au moins un peu de public.

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Il y a 15 heures, LMMC73 a dit :

ce n'est pas Roland mais Thierry. 

Thierry, Roland, qu'importe... Tant que tu nous parles pas trop de foot...  :sors:

:lol:

Le 19/05/2021 à 10:49, gennaro1 a dit :

En 2018, après son podium en catégorie LMP2 à Spa, l'OrecAlpine engagée par l'écurie Signatecj Alpine Matmut se présente parmi les favoris des 24 Heures. 

 

 

Une présentation au top comme d'hab.

Bizarrement, je n'ai aucune de ces OrecAlpine dans ma collection...

Autant j'apprécie pourtant ce que fait Sinault et Signatec depuis toutes ces années pour placer des autos "Alpine" aux premières lignes de l'armada des P2 autant toutes ces Oreca qui courent sous des couleurs différentes sont pour moi toutes les mêmes voitures qui ne me font pas vraiment vibre. Même s'il y a de beaux duels... 

Bref, une belle miniature malgré tout avec ses couleurs frenchies, son trio de pilotes et son palmarès qui, je le conçois, concourent à ce qu'on la trouve dans beaucoup de vitrines... sauf la mienne.:spamafote:

 

Modifié par panos
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Je ne suis pas Fan de ces LMP2 mais celle la a rejoint mes vitrines pour plusieurs raisons :

 

-Alpine

-Vainqueur LMP2

-Nico Lapierre

 

Sinon, presentation au top 

Modifié par Arnage67
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Il y a 15 heures, panos a dit :

Une présentation au top comme d'hab.

 

Merci Philippe

 

Il y a 15 heures, panos a dit :

autant toutes ces Oreca qui courent sous des couleurs différentes sont pour moi toutes les mêmes voitures qui ne me font pas vraiment vibrer

 

Pas faux :bah:

 

Il y a 2 heures, Arnage67 a dit :

Je ne suis pas Fan de ces LMP2 mais celle la a rejoint mes vitrines pour plusieurs raisons

 

On a les mêmes raisons :bien:

 

Il y a 2 heures, pprv94 a dit :

Encore une superbe présentation ! 

 

Merci Paul 

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