Mes Vitrines à Moi que j'ai

[panos]

Sans doute la plus belle livrée des P2 en général et des Oréca en particulier qu'elles soient 05 ou 07 (hormis la Vaillante Rebellion, faut pas déconner non plus... ), avec de plus une victoire de classe et une belle bataille avec le G-Drive.

Un récit précis et concis qui nous fait revivre la course de cette auto avec une apparition surprise de Nico Lapierre.

C'était pas encore l'époque ou on trouvait 70 % d'Oreca  dans la catégorie...

Bel achat et je pense que la minia est encore plus belle que l'échelle 1.

Minia qui n'a pas daigné venir se garer chez moi...

[Alain du 38]

Il y a 14 heures, pprv94 a dit :

 

Présentation au top comme d'habitude ! 

Très belle miniature, le bleu et le blanc se marient bien

   Même avis ! 

[gennaro1]

Présentation au top comme d'habitude ! 

Très belle présentation comme d'hab

Merci les amis 

 

Très belle miniature, le bleu et le blanc se marient bien 

Cette miniature est vraiment très belle avec son chrome du plus bel effet

Que ce soit la miniature ou la vraie, elle est vraiment superbe, oui. Et l'Oreca 05 reste fluide et plutôt jolie malgré son aileron de requin. 

 

Elle a rejoint mes vitrines pour 3 raisons 

Rôôôôôhhh, incroyable ! J'ai eu exactement le même raisonnement  

 

Sans doute la plus belle livrée des P2 en général et des Oréca en particulier

Bien d'accord avec toi Philippe. Sans aucun doute même.

 

C'était pas encore l'époque ou on trouvait 70 % d'Oreca

Eh oui, la faute à de Chaunac qui fait des voitures trop performantes 

 

Même avis

Merci Alain. Tu as résolu le problème de tes Audi on dirait 

 

Merci de vos passages et commentaires 

Modifié 25 novembre 2020 par gennaro1

[Alain du 38]

il y a 7 minutes, gennaro1 a dit :

 

Même avis

Merci Alain. Tu as résolu le problème de tes Audi on dirait 

 

Merci de vos passages et commentaires 

  Hugues !  J'ai dû éditer et virer plusieurs photos de cette AUDI de 2004 qui revenaient à chaque message 

[pprv94]

Il y a 12 heures, panos a dit :

Sans doute la plus belle livrée des P2 en général et des Oréca en particulier qu'elles soient 05 ou 07 (hormis la Vaillante Rebellion, faut pas déconner non plus... ), avec de plus une victoire de classe et une belle bataille avec le G-Drive.

Un récit précis et concis qui nous fait revivre la course de cette auto avec une apparition surprise de Nico Lapierre.

C'était pas encore l'époque ou on trouvait 70 % d'Oreca  dans la catégorie...

Bel achat et je pense que la minia est encore plus belle que l'échelle 1.

Minia qui n'a pas daigné venir se garer chez moi...

 

Bien d'accord avec tout ça ! 

En espérant qu'on ait + de diversité aussi un de ces jours en LMP2.. ! 

Par contre, et ce n'est que très subjectif, pour ma part ma déco préféré d'Oreca 05 - 07, ca reste les Jackie Chan de 2017 

[gennaro1]

En 1972, le pouvoir sportif ayant évincé les Sport 5 litres, Matra se retrouve à égalité avec ses adversaires directs, Ferrari, Alfa Romeo, Lola et Mirage, Porsche préférant marquer une pause. Lagardère ayant promis une victoire au Mans, il ne lui était plus possible de retarder l'échéance.

Matra ne va donc engager qu'une seule F1 pour Chris Amon , décision d'autant plus facile à prendre que Beltoise, figure emblématique de l'équipe avait signé chez BRM, sans accorder à ce programme tous les moyens et l'attention nécessaires. Les résultats seront décevants et Matra mettra un terme à sa présence en Grands Prix à la fin de la saison sans être parvenu à imposer son V12. Heureusement, l'échec de la F1 n'allait en rien s'appliquer à l'équipe Prototypes.

 

 

Autour de Gérard Ducarouge, l'équipe technique s'est renforcée avec l'arrivée de nouveaux éléments qui vont jouer un rôle important dans la conception de la 670. Jean-Louis Caussin responsable des études, Jean-Jacques Zignani aérodynamicien, Jean-Louis Trapon responsable des calculs de résistance...Le niveau de conception et d'exploitation scientifique atteint des sommets jamais vu chez Matra. Alors que les précédents protos avaient été conçus dans un soucis de polyvalence, la MS 670 est étudiée pour gagner le Mans. Si elle diffère peu de sa devancière, châssis et carrosserie sont redessinés, des roues de 13" sont montées à l'avant, les radiateurs huile et eau sont plus grands, les étriers de frein Girling sont plus lourds que les ATE mais permettent des changements de plaquettes plus rapides, l'éclairage est amélioré avec des doubles projecteurs SEV Marchal...Le moteur est le nouveau MS72 issu du MS71. La puissance passe à 450 ch pour un régime maxi de 10 600 t/mn.

Si Ferrari est invaincu depuis le début de la saison, les italiens vont déclarer forfait à une semaine du pesage. Quelles qu'en soient les raisons, Ferrari ne veut pas ternir le titre promis et ne se sent pas de taille à lutter contre Matra. L'équipe française n'a plus comme adversaire que trois Alfa V8 et deux Lola privées, Mirage ayant également renoncé.

 

 

Surclassées en vitesse de pointe par les Lola et la vieillissante 908 de Joest, les trois 670 monopolisent pourtant les trois meilleurs temps, François Cevert sur la #14 obtenant la pôle, notre #12, avec un chrono de 3'46" partant en seconde ligne.

Au départ, dans un ensemble digne de la patrouille de France, Cevert, Pescarolo et Beltoise s'engouffrent dans la Dunlop. Pompidou est aux anges. Mais il va très vite déchanter.

A la fin du second tour, Beltoise surgit en tête au Ford mais ralentit soudain et se laisse glisser jusqu'en bas de la descente du pont Dunlop, moteur en flammes. Je n'ai même pas dépassé les 10 000 tours dira Jean-Pierre Beltoise à son retour aux stands. Amon, quant à lui, s'en veut de ne pas avoir exigé un changement de moteur et part en ville noyer sa déception. Choqués par l'explosion du moteur de la #12, les autres pilotes Matra lèvent le pied au point qu'on verra les Lola de Bonnier et de De Fierlandt mener la course. 

Si notre belle MS670 n'a pas gagné le Mans cette année là, la légende de Matra va quand même s'écrire en lettres d'or

 

Modèle Bizarre

 

[pprv94]

Bien joli modèle avec une histoire intéressante à lire et aussi à découvrir pour ma part 😁

Bravo pour cette superbe présentation comme d'habitude ! 

[alm93]

Le 24/11/2020 à 17:10, Arnage67 a dit :

Très belle présentation comme d'hab ... 👍

 

Cette miniature est vraiment très belle avec son chrome du plus bel effet 😍

 

Elle a rejoint mes vitrines pour 3 raisons :

 

Sa déco

Sa 1 ere place en LMP2

Et pour Nico Lapierre à son volant

Je l'ai prise également pour les mêmes raisons.

[alm93]

il y a 44 minutes, gennaro1 a dit :

En 1972, le pouvoir sportif ayant évincé les Sport 5 litres, Matra se retrouve à égalité avec ses adversaires directs, Ferrari, Alfa Romeo, Lola et Mirage, Porsche préférant marquer une pause. Lagardère ayant promis une victoire au Mans, il ne lui était plus possible de retarder l'échéance.

Matra ne va donc engager qu'une seule F1 pour Chris Amon , décision d'autant plus facile à prendre que Beltoise, figure emblématique de l'équipe avait signé chez BRM, sans accorder à ce programme tous les moyens et l'attention nécessaires. Les résultats seront décevants et Matra mettra un terme à sa présence en Grands Prix à la fin de la saison sans être parvenu à imposer son V12. Heureusement, l'échec de la F1 n'allait en rien s'appliquer à l'équipe Prototypes.

 

 

Autour de Gérard Ducarouge, l'équipe technique s'est renforcée avec l'arrivée de nouveaux éléments qui vont jouer un rôle important dans la conception de la 670. Jean-Louis Caussin responsable des études, Jean-Jacques Zignani aérodynamicien, Jean-Louis Trapon responsable des calculs de résistance...Le niveau de conception et d'exploitation scientifique atteint des sommets jamais vu chez Matra. Alors que les précédents protos avaient été conçus dans un soucis de polyvalence, la MS 670 est étudiée pour gagner le Mans. Si elle diffère peu de sa devancière, châssis et carrosserie sont redessinés, des roues de 13" sont montées à l'avant, les radiateurs huile et eau sont plus grands, les étriers de frein Girling sont plus lourds que les ATE mais permettent des changements de plaquettes plus rapides, l'éclairage est amélioré avec des doubles projecteurs SEV Marchal...Le moteur est le nouveau MS72 issu du MS71. La puissance passe à 450 ch pour un régime maxi de 10 600 t/mn.

Si Ferrari est invaincu depuis le début de la saison, les italiens vont déclarer forfait à une semaine du pesage. Quelles qu'en soient les raisons, Ferrari ne veut pas ternir le titre promis et ne se sent pas de taille à lutter contre Matra. L'équipe française n'a plus comme adversaire que trois Alfa V8 et deux Lola privées, Mirage ayant également renoncé.

 

 

Surclassées en vitesse de pointe par les Lola et la vieillissante 908 de Joest, les trois 670 monopolisent pourtant les trois meilleurs temps, François Cevert sur la #14 obtenant la pôle, notre #12, avec un chrono de 3'46" partant en seconde ligne.

Au départ, dans un ensemble digne de la patrouille de France, Cevert, Pescarolo et Beltoise s'engouffrent dans la Dunlop. Pompidou est aux anges. Mais il va très vite déchanter.

A la fin du second tour, Beltoise surgit en tête au Ford mais ralentit soudain et se laisse glisser jusqu'en bas de la descente du pont Dunlop, moteur en flammes. Je n'ai même pas dépassé les 10 000 tours dira Jean-Pierre Beltoise à son retour aux stands. Amon, quant à lui, s'en veut de ne pas avoir exigé un changement de moteur et part en ville noyer sa déception. Choqués par l'explosion du moteur de la #12, les autres pilotes Matra lèvent le pied au point qu'on verra les Lola de Bonnier et de De Fierlandt mener la course. 

Si notre belle MS670 n'a pas gagné le Mans cette année là, la légende de Matra va quand même s'écrire en lettres d'or

 

Modèle Bizarre

 

Belles présentation très documentée comme d'habitude.

Ce modèle a également rejoint mes vitrines depuis longtemps.

[Arnage67]

Belle présentation et belle miniature 🙂 perso je me contente d'une Solido ... 😉

 

Mon père à l'époque ne m'emmenait qu'aux essais et il me raconte encore ce départ 72 avec l'abandon prématuré de cette Matra : scène qu'il a filmé d'ailleurs avec sa caméra super 8 ou l'on voit Beltoise passer devant la caméra avec l'air pas trop dépité ... 😉

[gennaro1]

Il y a 3 heures, pprv94 a dit :

Bien joli modèle avec une histoire intéressante à lire et aussi à découvrir

 

J'ai commencé à venir sur le circuit en 1972. J'avais 10 ans et le bleu des Matra ainsi que le son de leur V12 m'a profondément marqué

 

Il y a 3 heures, pprv94 a dit :

Bravo pour cette superbe présentation

 

Il y a 2 heures, alm93 a dit :

Belle présentation très documentée

 

Merki Paul, merci Armand

 

Il y a 2 heures, alm93 a dit :

Ce modèle a également rejoint mes vitrines depuis longtemps

 

Ben pas chez moi, hélas. Je la cherchais celle-ci depuis bien longtemps et c'est grâce à Denis qu'elle est dans mes vitrines à moi. Maintenant j'ai toutes les Matra des années 70, et avant 70 il y a encore quelques lacunes...

.

Modifié 26 novembre 2020 par gennaro1

[gennaro1]

il y a 13 minutes, Arnage67 a dit :

Belle présentation et belle miniature

 

Merci Jérôme

 

il y a 14 minutes, Arnage67 a dit :

je me contente d'une Solido

 

Heu...tu es certain de l'avoir en Solido ? Pour moi, c'est la #14 qui existe, pas la #12

 

il y a 14 minutes, Arnage67 a dit :

on voit Beltoise passer devant la caméra avec l'air pas trop dépité

 

Il a toujours eu une mauvaise réputation au Mans Beltoise, un peu comme Schlesser...

[panos]

En voilà une belle auto. 

J'adore ces 670 longue queue avec leur arrière à deux pontons bien plus jolies que la queue courte de la winneuse et que les 670B des années suivantes.

Un récit qui nous relate bien l'arrivée de la 670 et la courte course de Beltoise.

Il ne manque que la musique divine du fabuleux V12. Mes oreilles de gamins en raisonnent encore...

Une miniature dont j'aimerais avoir l'exemplaire n° 14 de 1973, allez savoir pourquoi...

Mais bon, ça relève sans doute de l'utopie...

Superbe achat Hugues mais je ne veux même pas savoir à combien te l'a cédé Denis... 

[LMMC73]

bonsoir,

cette Matra est aussi dans mes vitrines depuis de longues année. J'aimerai bien trouver la 14, un jour elle finira bien par être rediffusée.

[gennaro1]

il y a une heure, panos a dit :

Il ne manque que la musique divine du fabuleux V12. Mes oreilles de gamins en raisonnent encore...

 

Pour moi, de toutes les sonorités mancelles, le Matra V12 est dans le tiercé de tête. Il garde de plus le goût de la découverte et de notre jeunesse

 

il y a une heure, panos a dit :

Une miniature dont j'aimerais avoir l'exemplaire n° 14 de 1973

 

Tiens, une photo en attendant...Car je reste persuadé que tu l'auras un jour, tu l'auras 

 

 

il y a une heure, LMMC73 a dit :

J'aimerai bien trouver la 14, un jour elle finira bien par être reddiffusée.

 

Celle de 72 ou celle de 73 comme celle que Philippe cherche ?

 

 

En attendant que vos recherches aboutissent, je vous remercie de votre passage et commentaires 

[LMMC73]

au diable l'avarice, les deux pourquoi pas !

[gennaro1]

Une idée de la prochaine présentation ? 

 

[panos]

 

Une que j'ai pas... 

[pprv94]

Il y a 7 heures, gennaro1 a dit :

Une idée de la prochaine présentation ? 

 

Une Porsche 997 RSR ? 

 

[gennaro1]

Négatif Paul, ce n'est pas une Allemande. Quant à la collection de Philippe, je ne la connais pas assez pour pouvoir lui répondre. A moins qu'il n'ait trouvé 😎

[alm93]

Franchement je ne vois pas du tout, surement un modèle que je n'ai pas.

[gennaro1]

Oh, à mon avis, elle doit être dans vos vitrines à vous les gars

 

C'est plus clair comme ça ?

 

[panos]

Bien sur !

La Nissan Tenoras de 90 !!!

[alm93]

il y a 56 minutes, gennaro1 a dit :

Oh, à mon avis, elle doit être dans vos vitrines à vous les gars

 

C'est plus clair comme ça ?

 

Ah oui tu a raison elle y est en plus dans ma collection!

[gennaro1]

En 1990, on compte sept Nissan au départ, dont cinq officielles, cocktail qui n'est pas sans rappeler celui de l'armada Ford.

 

 

La voiture est un modèle 89, revu et corrigé par Courage Compétition. Sa livrée propose une superbe robe gris satin aux couleurs d'une collection de vêtements masculins. Elle se distingue aussi des autres Nissan par ses pneumatiques Yokohama.

 

 

Son équipage est composé de trois hommes qui sont déjà venus au Mans sans y avoir pour autant laissé une trace inoubliable. Sept abandons pour huit participations, Takao Wada et Anders Olofsson ont payé au prix fort l'apprentissage de Nissan en sport prototype en général et au Mans en particulier. Le troisième homme, Sandro Sala, est brésilien et ne connait su Mans qu'une courte expérience en 89 sur une 962 du Brun Motorsport.

 

 

Sans réelle surprise, notre R 89 C se qualifie avec un modeste 3'43"40, 21° temps des C1, bien loin du terrible coup de tonnerre réalisé par Blundell sur sa R 90 CK en 3'27"02.

 

 

Le début de course va être laborieux, notre Nissan connaissant de gros soucis d'allumage qui vont la contraindre à deux longs arrêts. Vu le rythme de la course, ces incidents somme toute bénins, prennent déjà l'allure de catastrophe.

 

 

La nuit descend lentement sur le circuit et notre belle japonaise revient doucement au niveau qui était le sien sur la grille de départ.
L'espoir sera de courte durée. A 1 H 21, il faudra changer un pignon défectueux de la boîte de vitesses puis 3 heures plus tard, des problèmes électriques la contraignent à stopper définitivement.

 

 

Modèle Provence Moulage

[LMMC73]

il y a 8 minutes, gennaro1 a dit :

En 1990, on compte sept Nissan au départ, dont cinq officielles, cocktail qui n'est pas sans rappeler celui de l'armada Ford.

 

 

La voiture est un modèle 89, revu et corrigé par Courage Compétition. Sa livrée propose une superbe robe gris satin aux couleurs d'une collection de vêtements masculins. Elle se distingue aussi des autres Nissan par ses pneumatiques Yokohama.

 

 

Son équipage est composé de trois hommes qui sont déjà venus au Mans sans y avoir pour autant laissé une trace inoubliable. Sept abandons pour huit participations, Takao Wada et Anders Olofsson ont payé au prix fort l'apprentissage de Nissan en sport prototype en général et au Mans en particulier. Le troisième homme, Sandro Sala, est brésilien et ne connait su Mans qu'une courte expérience en 89 sur une 962 du Brun Motorsport.

 

 

Sans réelle surprise, notre R 89 C se qualifie avec un modeste 3'43"40, 21° temps des C1, bien loin du terrible coup de tonnerre réalisé par Blundell sur sa R 90 CK en 3'27"02.

 

 

Le début de course va être laborieux, notre Nissan connaissant de gros soucis d'allumage qui vont la contraindre à deux longs arrêts. Vu le rythme de la course, ces incidents somme toute bénins, prennent déjà l'allure de catastrophe.

 

 

La nuit descend lentement sur le circuit et notre belle japonaise revient doucement au niveau qui était le sien sur la grille de départ.
L'espoir sera de courte durée. A 1 H 21, il faudra changer un pignon défectueux de la boîte de vitesses puis 3 heures plus tard, des problèmes électriques la contraignent à stopper définitivement.

 

 

Modèle Provence Moulage

voilà un modèle qui ne court pas les rues, c'est toi qui a fait le montage ?

[pprv94]

il y a 47 minutes, gennaro1 a dit :

En 1990, on compte sept Nissan au départ, dont cinq officielles, cocktail qui n'est pas sans rappeler celui de l'armada Ford.

 

 

La voiture est un modèle 89, revu et corrigé par Courage Compétition. Sa livrée propose une superbe robe gris satin aux couleurs d'une collection de vêtements masculins. Elle se distingue aussi des autres Nissan par ses pneumatiques Yokohama.

 

 

Son équipage est composé de trois hommes qui sont déjà venus au Mans sans y avoir pour autant laissé une trace inoubliable. Sept abandons pour huit participations, Takao Wada et Anders Olofsson ont payé au prix fort l'apprentissage de Nissan en sport prototype en général et au Mans en particulier. Le troisième homme, Sandro Sala, est brésilien et ne connait su Mans qu'une courte expérience en 89 sur une 962 du Brun Motorsport.

 

 

Sans réelle surprise, notre R 89 C se qualifie avec un modeste 3'43"40, 21° temps des C1, bien loin du terrible coup de tonnerre réalisé par Blundell sur sa R 90 CK en 3'27"02.

 

 

Le début de course va être laborieux, notre Nissan connaissant de gros soucis d'allumage qui vont la contraindre à deux longs arrêts. Vu le rythme de la course, ces incidents somme toute bénins, prennent déjà l'allure de catastrophe.

 

 

La nuit descend lentement sur le circuit et notre belle japonaise revient doucement au niveau qui était le sien sur la grille de départ.
L'espoir sera de courte durée. A 1 H 21, il faudra changer un pignon défectueux de la boîte de vitesses puis 3 heures plus tard, des problèmes électriques la contraignent à stopper définitivement.

 

 

Modèle Provence Moulage

 

Très belle auto Gennaro ! Déco sobre mais efficace je trouve, la couleur pétrole et les roues arrières visibles lui vont bien 

[gennaro1]

il y a 40 minutes, LMMC73 a dit :

c'est toi qui a fait le montage ?

 

Yes, un de mes derniers. Après les gosses sont arrivés, la vie a été différente, j'ai pris le temps pour autre chose et puis franchement, Spark c'est bien plus facile 

Bon, maintenant que j'ai du temps, je vais peut être m'y replonger mais j'ai peur d'être malhabile et pis la photo-découpe me fait un peu peur

[gennaro1]

il y a 3 minutes, pprv94 a dit :

la couleur pétrole

 

Hmmm, pas vraiment pétrole, plus gris métal tu vois. Ceci étant la couleur de ce genre de bagnole est un vrai casse-tête 

[LMMC73]

il y a une heure, gennaro1 a dit :

 

Hmmm, pas vraiment pétrole, plus gris métal tu vois. Ceci étant la couleur de ce genre de bagnole est un vrai casse-tête 

tu as du t'amuser à trouver la bonne teinte.

[Arnage67]

Il y a 6 heures, gennaro1 a dit :

 

Yes, un de mes derniers. Après les gosses sont arrivés, la vie a été différente, j'ai pris le temps pour autre chose et puis franchement, Spark c'est bien plus facile 

Bon, maintenant que j'ai du temps, je vais peut être m'y replonger mais j'ai peur d'être malhabile et pis la photo-découpe me fait un peu peur

 

Tu devrais t'y remettre aux montages de Kit : meme si on est pas aussi doué que certains de ce forum ou je suis souvent admiratif de leurs travails (et parfois sur le c.. et un peu jaloux de leurs talents ...) c'est vraiment gratifiant de monter son propre kit  meme avec ses quelques imperfections ...

Modifié 6 décembre 2020 par Arnage67

[Alain du 38]

Il y a 7 heures, gennaro1 a dit :

En 1990, on compte sept Nissan au départ, dont cinq officielles, cocktail qui n'est pas sans rappeler celui de l'armada Ford.

 

 

La voiture est un modèle 89, revu et corrigé par Courage Compétition. Sa livrée propose une superbe robe gris satin aux couleurs d'une collection de vêtements masculins. Elle se distingue aussi des autres Nissan par ses pneumatiques Yokohama.

 

 

Son équipage est composé de trois hommes qui sont déjà venus au Mans sans y avoir pour autant laissé une trace inoubliable. Sept abandons pour huit participations, Takao Wada et Anders Olofsson ont payé au prix fort l'apprentissage de Nissan en sport prototype en général et au Mans en particulier. Le troisième homme, Sandro Sala, est brésilien et ne connait su Mans qu'une courte expérience en 89 sur une 962 du Brun Motorsport.

 

 

Sans réelle surprise, notre R 89 C se qualifie avec un modeste 3'43"40, 21° temps des C1, bien loin du terrible coup de tonnerre réalisé par Blundell sur sa R 90 CK en 3'27"02.

 

 

Le début de course va être laborieux, notre Nissan connaissant de gros soucis d'allumage qui vont la contraindre à deux longs arrêts. Vu le rythme de la course, ces incidents somme toute bénins, prennent déjà l'allure de catastrophe.

 

 

La nuit descend lentement sur le circuit et notre belle japonaise revient doucement au niveau qui était le sien sur la grille de départ.
L'espoir sera de courte durée. A 1 H 21, il faudra changer un pignon défectueux de la boîte de vitesses puis 3 heures plus tard, des problèmes électriques la contraignent à stopper définitivement.

 

 

Modèle Provence Moulage

  Hugues ! Joli travail et j'aime beaucoup cette livrée 

[panos]

Montage et peinture nickels, Hugues. Bravo !

Tu devrais te remettre aux kits... 

Remarques, je dis ça, mai j'ai décroché depuis 25 ans et je n'ai pas du tout envie de m'y recoller... 

Un bien joli modèle que j'ai failli acheté en Ignition tellement il est beau.

Mais bon mon budget de l'époque était dépassé et je n'ai jamais eu l'occasion de retomber dessus.

Merci de nous avoir rappelé fort bien son histoire.

[gennaro1]

En 2018, après un passage fructueux en P2, l'écurie suisse Rebellion Racing a décidé de faire son come-back dans la catégorie reine pour aller défier Toyota. Ce retour se fait avec la collaboration d'Oreca qui avait manifesté son intérêt pour un retour en P1 quelques mois auparavant. 

Du fait du démarrage tardif du projet, David Floury, directeur technique d'Oreca ne va pas partir d'une feuille blanche pour créer la R13, mais des bases acquises sur l'Oreca 07. La motorisation est assurée par un V8 atmo Gibson.

 

 

L'écurie suisse aligne deux voitures. Au volant, Bruno Senna et Mathias Beche sont rejoints par deux pilotes habitués de la catégorie, Neel Jani et André Lotterer qui débarquent de chez Porsche, l'américain Gustavo Menezes et le rookie de l'année 2017, Thomas Laurent.

A la peine lors du mercredi13 juin, la succession d'accidents altérant la seconde séance qualificative ne va pas aider André Lotterer, Neel Jani et Bruno Senna, à trouver le set-up idéal sur la Rebellion #1. Cinquièmes de la Q2 et devancés par les deux Toyota, l'autre R13 et la BR1 de Button, ils vont réussir à boucler un tour en 3'19"449, meilleur temps d'une P1 non hybride. Certes, Thomas Laurent avait signé un 3'18"252 sur la #3 mais ce chrono va lui être retiré car le jeune français ne s'est pas arrêté à la pesée installée au début de la ligne droite des stands.

 

 

Le début de course est catastrophique puisque, après un passage sur les vibreurs extérieurs de la Dunlop, André Lotterer voit son capot avant se détacher. Victime d'une soudaine perte d'appui, il percute la BR du DragonSpeed puis boucle son premier tour en 4'10 et observe un arrêt de plus d'une minute dans son stand. Et ce n'est pas à la suite d'un contact avec une Toyota que notre Rebellion a perdu son capot avant, c'est juste parce qu'il a été mal fixé...

Si elle pointe à l'avant-dernière position, à 1'49 de la tête de la course, à son deuxième passage, il lui faudra plusieurs heures pour revenir sur la voiture soeur. Peu avant minuit, notre Rebellion se retrouve à 3 tours des deux Toyota de tête et un tour derrière la #3.

 

 

Trois heures plus tard, suite aux ennuis rencontrés par la #3, notre R13 se pare des trois diodes luminescentes latérales qui indiquent qu'elle se retrouve à la troisième place du général, et du P1. Mais elles vont bientôt s'éteindre. Poussée dans son stand à 4 H 35, elle n'en ressort qu'à 4 H 44, afin de permettre aux mécaniciens de purger le système d'embrayage, soit le même soucis qui avait retardé la #3 une heure plus tôt. Ces 9 minutes seront suffisantes pour retomber à la 4° place, deux tours derrière la #3 et à plus de 7 tours des Toyota.

Le dimanche matin verra les deux Rebellion échanger leurs positions au gré des petits problèmes rencontrés. Si notre #1 est 3° au terme de la 20° heure, elle se retrouve 4° une heure plus tard. Et avec un tour de moins que la #3, notre R13 #1 va finalement terminer à la quatrième place du général, assurant à Rebellion un beau doublé dans la catégorie P1 non hybride.

 

 

Modèle Spark

 

Passez un bon réveillon du Nouvel An, soyez sages, prenez bien soin de vous et j'espère tous vous retrouver l'an prochain, histoire de se faire la bise autour d'un Jasnières et d'un pot de rillettes :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[Arnage67]

Très beau modèle que cette Rebellion, la ligne est archi connue mais le rouge et le noir lui vont très bien 🙂 

 

Perso je lui ai préféré la n°3 pour son podium et pour Thomas Laurent 

 

Sinon toujours une présentation parfaite 😉

 

Et bon réveillon également 🍾