Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)

[rusty03]

Le 24/03/2023 à 19:55, DG69 a dit :

Vu une dimanche dernier au rassemblement mensuel d'Amberieux d'Azergues .

 

 

Ça fait longtemps que je ne l'ai pas fait ce rassemblement. C'est tous les dimanches matin ?

[DG69]

Le 24/03/2023 à 20:00, rusty03 a dit :

 

Ça fait longtemps que je ne l'ai pas fait ce rassemblement. C'est tous les dimanches matin ?

Non c'est le troisième dimanche de chaque mois.

[jensen]

 

 

 

 

Fiat 127 : Réussite Turinoise.

 

 

 

 

 

 

Fiat n'aime pas changer ses habitudes…

 

Tout d'abord parce que si un concept se vend bien il n'y a aucune raison de prendre des risques, mais aussi parce que la marque possède une filiale : Autobianchi.

 

Alors si un projet "un peu novateur" doit se faire jour autant en faire profiter cette firme en premier, comme cela si l'échec commercial pointe le bout de son nez le géant de Turin en sortira indemne.  

 

C'est ce qui va se passer avec le "Projet 109" au tout début des années 60.

Il concerne la commercialisation d'une nouvelle auto qui changerait radicalement des productions Fiat de l'époque, en effet terminé le "tout à l'arrière" au profit d'une auto à traction avant, moteur transversal et hayon ! 

 

Effrayée par tant "d'innovations" sur un même modèle le Directoire de la firme décide de distribuer cette nouvelle auto sous le label Autobianchi, histoire de voir… 

 

En 1964 est donc présentée la Primula, une belle réussite, tant d'un point de vue technique qu'esthétique d'ailleurs.  

 

L'Autobianchi Primula, une "Fiat" qui n'avouera jamais son nom.  

 

 

Malheureusement le réseau Autobianchi n'a pas la force de frappe de celui de Fiat et cette sympathique auto ne se vendra qu'à 74 858 exemplaires sur six années, un chiffre pour le moins modeste mais on notera tout de même que la France, surtout grâce au très dynamique importateur André Chardonnet, en distribuera plus de 15 000 durant cette période ce qui démontre que "quand on veut on peut" !  

 

Rassurée par un concept mécanique en fin de compte techniquement réussi plus rien n'empêche Fiat de se lancer officiellement dans l'aventure du "tout à l'avant", c'est chose faite avec la berline 128 en 1969.

 

Sa mission est de remplacer l'antique 1100 dans le rôle de la petite voiture familiale destinée à la classe moyenne, mais on estime qu'il y a aussi un marché concernant la fameuse "seconde voiture" des classes aisées mais aussi dans le segment de la citadine, à la taille certes modeste mais tout de même capable de prendre la route pour un week-end.

 

De toute façon la Fiat 850 est à remplacer d'urgence avec sa mécanique arrière et son look "assez particulier" que Starter, dans le Journal de Spirou, avait comparé à un "Cake trop cuit qui déborde de son moule" !  

 

Bien que d'aspect plus moderne que la 600 des années 50 qu'elle a remplacée la 850 ne supportait plus vraiment la comparaison avec les produits de la concurrence…

Son remplacement devenait urgent à la fin des années 60.

 

 

C'est dans la seconde moitié des années 60 que le projet "X1/4" prend forme, on conserve l'architecture mécanique de la future 128 et le design en est confié au styliste Pio Manzù.

 

Les premières maquettes en taille réelle sont présentées à l'état-major de Fiat début 1969, et c'est en se rendant à l'une de ces réunions que le malheureux se tue sur la route…  

 

Pio Manzù (1939-1969), un styliste bourré de talents promis à une belle carrière.

Le sort en décidera autrement.  

 

 

C'est avec le concept "Fiat City Taxi" qu'il s'était fait remarquer par les dirigeants de Fiat, au point de lui confier l'étude de la 127.

 

 

Rodolfo Bonetto prend alors sa succession au pied levé mais l'essentiel de l'auto était déjà dans les dessins initiaux de Pio, la future Fiat 127 ne souffrira donc d'aucun retard dans sa commercialisation prévue pour juillet 1971.

 

 

 

 

 

 

Une fois de plus Fiat étonne par les cotes d'habitabilité de sa nouveauté.

 

Comme sur la 128 qui l'a précédée de deux années 80% du volume utile est dévolu aux passagers ! 

 

La 127 ne fait que reprendre à son compte le concept de l'Austin Mini présentée douze ans plus tôt : Moteur transversal et traction avant. 

On notera le capot qui recouvre les ailes avant, une idée signée Pio Manzù. 

 

 

Le coffre (il n'y a pas encore de hayon) à une contenance de 325 litres ! 

 

 

Nous sommes donc devant une petite cylindrée dotée d'une mécanique à quatre cylindres en ligne transversal de 903 cm3 développant 47 ch Din à 6 200 tours avec un couple 6,3 mkg à 3 500 tours.

 

Ce groupe n'est pas une nouveauté puisqu'il était déjà monté sur la petite Fiat 850 Sport où il offrait alors 52 ch, mais Fiat a décidé d'en augmenter la durée de vie sur cette citadine en le "dégonflant" un peu.  

 

De toute façon cela fait déjà deux ans que le concept est essayé sur l'Autobianchi A112, la prise de risques est donc minimale.  

 

Conformément à son époque la boite est manuelle à quatre rapports, les liaisons au sol font appel à une suspension McPherson à l'avant et à des roues indépendantes à l'arrière montées sur un ressort à lames transversal.

 

Les freins sont à disques à l'avant et à tambours à l'arrière.

 

 

 

Son poids limité à 705 kilos lui permet alors de dépasser légèrement la barre des 140 km/h. 

 

Elle mesure 3,64 m de long, 1,52 m de large et 1,36 m de haut et permet à quatre personnes de voyager à l'aise.

 

La presse spécialisée va lui octroyer le titre de Voiture de l'année 1972, devant le tandem Renault 15/17 et la Mercedes 350 SL !   

 

C'est d'ailleurs un succès commercial retentissant et la 127 va vite devenir N°1 des ventes en Europe.

 

Elle le sera même de 1973 à 1978 sans interruption !  

 

 

Pourtant si ses qualités comme, par exemple, un moteur volontaire et agréable à mener ou un volume utile étonnant compte-tenu de sa taille sont salués unanimement, il y a tout de même "quelques défauts" à retenir…

 

On peut par exemple déplorer le bruit excessif de la mécanique à bord, la suspension un peu sèche et l'équipement pour le moins "pingre".

 

Non, ne cherchez pas l'emplacement de la montre ou de l'allume cigarettes : Y en a pas !  

 

 

Mais surtout ce qui retient l'attention des premiers journalistes est cette absence incompréhensible de hayon à l'arrière qui ne ferait pourtant qu'ajouter un argument de vente supplémentaire à une auto qui n'en manque pas !  

 

Il faut croire que Fiat a eu les oreilles qui ont sifflées car dès avril 1972 une version à trois portes est présentée (il faudra par contre attendre un an pour la voir débarquer en France, mais vu que l'auto se vendait déjà très bien en deux portes…  ).

 

La marque fut très réactive pour pallier au plus gros défaut de l'auto : L'absence de hayon. 

 

 

Pour 1974 une fois de plus le constructeur a été sensible à la critique et propose désormais sa 127 en deux versions : Standard et Luxe mieux équipée.

 

On notera aussi le traitement de la vitre arrière avec son relevé qui épaissit visuellement le panneau de custode et donne une impression de robustesse à l'auto.

 

 

Au passage la 127 a inspirée la même année le carrossier Francis Lombardi qui présente un coupé sur la base de la petite italienne.

 

Compte-tenu de son dessin maladroit cet engin n'aura aucune suite commerciale.  

 

 

Pour 1975 la "Luxe" est remplacée par une "Spécial" à l'équipement notoirement enrichi : 

 

-Bande caoutchoutée sur les pare-chocs

-Calandre spécifique à petits rectangles

-Entourage chromé des optiques

-Baguettes de protection latérales

-Bouchon de réservoir fermant à clé

-Sellerie améliorée

-Montre

-Dégivrage arrière

 

La Spécial, la version qui manquait à une auto pourtant déjà fabriquée à plus d'un million d'exemplaires fin 1974 ! 

 

 

Les deux finitions sont disponibles chez nous en deux ou trois portes.

 

Pas besoin de traduire je pense ?  

 

 

Le millésime 1977 verra apparaitre sur notre marché une "Fiat" 127 à quatre portes qui enrichit notablement l'offre du constructeur.

J'ai mis des guillemets car il ne s'agit pas vraiment d'une production Turinoise mais en fait d'une Seat Espagnole !  

 

En effet depuis le début des années 50 le géant de Turin a décidé de produire sur place certains de ses modèles afin de contourner des taxes à l'importation délirantes en créant la Seat.

 

Toujours réactive la marque avait remarqué le besoin local d'une version à quatre portes de la 600 qui sera commercialisée dans la péninsule Ibérique avec succès, on reproduira donc la même chose pour la 127 dès le milieu des années 70.

 

Afin de ne pas troubler la clientèle cette version sera diffusée comme une "Fiat" à l'export.

Mais beaucoup verront le "Costruzione Seat" soulignant l'emblème de calandre.  

 

 

Après six années de succès les ventes commencent à se tasser aussi vite que la concurrence affute des armes de plus en plus aiguisées, il est donc temps pour notre 127 de subir son premier lifting !  

 

C'est en avril 1977 qu'apparait la seconde génération avec de nombreuses modifications : 

 

-Faces avant et arrière redessinées

-Intérieur revu

-Vitres arrières agrandies et ouvrantes (sur certaines versions)

-Abandon de la carrosserie à deux portes (du moins pour le marché Français)

 

Les vitres arrière abandonnent leur "relevé" pour entrer dans la norme et améliorer la visibilité dans l'habitacle.

 

 

 

 

Elle est disponible en trois niveaux de finition : L, C et CL.

 

En plus du désormais connu 903 cm3 un groupe à arbre à cames en tête de 1 049 cm3 développant 50 ch Din à 5 600 tours est disponible.

Son couple de 7,9 mkg à 3 000 tours le rend un peu plus souple à la conduite (la vitesse de pointe reste la même : 140 km/h) mais c'est sa provenance qui est intéressante : Il provient de la filiale Brésilienne Fiat Automoveis de la marque !  

 

Fiat y est présent depuis de nombreuses années et y produisait déjà la "147", ni plus ni moins qu'une 127 adaptée aux normes locales et surtout au réseau routier pour le moins "cahoteux" de l'époque… 

 

En interne ce moteur sera appelé "Brazil", on n'est pas allé chercher bien loin !  

 

La même année apparait la Fiorino, sorte de 4L fourgonnette nettement plus moderne qui sera assemblée jusqu'en 1979 en Italie, puis ensuite au Brésil durant plus d'une décennie et réexportée en Europe (La France lui réservera d'ailleurs un bon accueil au début des années 80).

 

Seule la version surélevée de gauche sera diffusée chez nous.

 

 

Certains marchés auront même accès à une version vitrée dotée de strapontins escamotables.

 

 

Au Salon de Turin 1978 le carrossier Michelotti présente avec la collaboration du magazine Quattroruote l'Every 4R, une version tout-chemin de la 127 avec une carrosserie simplifiée en fibre de verre.

 

 

L'auto était modulable, il était possible de retirer ou de remettre portières ou toit en polyester en fonction de la saison.

 

 

Mais l'affaire n'ira pas loin, dommage… 

 

 

C'est à l'occasion du millésime 1979 que notre petite auto va revenir sur le devant de la scène avec la présentation au Salon de Paris en octobre 1978 de la 127 Sport.  

 

 

 

 

Devant l'engouement généré par l'apparition de la Golf GTI fin 1975 suivi par la R5 Alpine au printemps suivant Fiat décide de lancer aussi une petite cylindrée à vocation sportive.  

 

Bon, pour y monter le Balbiero de 113 ch on pourra repasser (il sera par contre présent sous le capot de la 131 Racing dévoilée au même moment), par contre le 1050 Sud-Américain se prête très bien à un "gonflage" en règle et on ne va pas s'en priver !  

 

Carbu' double-corps, échappement revu avec double sortie signée Abarth, taux de compression passé de 9,3 à 9,8 après rabotage de la culasse, soupapes plus grosse et arbre à cames modifié. 

 

 

 

 

On arrive sans gros soucis à en tirer 70 ch Din à 6 500 tours, compte-tenu de son poids-plume de 797 kilos cette 127 pointe à 160 km/h et passe de 0 à 100 km/h en 14 secondes.

 

La boite reste à quatre rapports mais ce n'est pas un problème à une époque où les (rares) boites 5 sont souvent surmultipliées afin de limiter la consommation.

 

 

Evidemment nous sommes loin des 93 ch de la R5 ou des 110 de la Golf mais cette petite puce teigneuse n'est pas chère, n'effraie pas (trop…) les compagnies d'assurance et son look "mimi-tout plein" avec spoiler, béquet, logos "Sport" toupartou va plaire à la jeune génération, et pas que masculine d'ailleurs !  

 

 

L'intérieur était aussi bien traité que l'extérieur : Compte-tours, volant cuir, horloge…

 

 

Avec une sellerie combinant le noir et l'orange, vitres teintées et essuie-glace arrière en option.

 

 

Avec une mécanique encore un peu gonflée la 127 fera les délices de nombreux débutants en rallyes.

 

 

Tour de Corse avec un équipage féminin du Team Aseptogyl de Bob Neyret.

 

 

Et si la Sport est un succès le reste de la gamme commence désormais à souffrir après huit ans de commercialisation, c'est donc le moment idéal pour balancer les bonnes vieilles "Séries spéciales" qui font systématiquement remonter les ventes à l'époque !  

 

Ben ouais : Jantes bicolores et teinte marron métal, y a pas à dire ça en jette !  

 

 

Au même moment la "Top" est épaulée par une "Brava" qui offre à son heureux propriétaire "bandes latérales décoratives", moteur "1050" mais aussi radio PO-GO et volant cuir chipé à la Sport !  

 

Après, pour 22 000 Francs on ne va pas vous refiler une Jaguar non plus les gars !  

 

Lamborghini étant alors dans une situation plus que périlleuse l'ingénieur Giulio Alfieri, à ce moment-là consultant pour la marque, a l'idée de contacter Fiat pour y produire une version "tout-chemin" de la 127 à la façon des 147 Brésiliennes, et ce afin d'occuper les ouvriers d'une usine alors en plein désarroi.

 

La proposition donnera naissance à la Rustica, une caisse renforcée de 147 importée du Brésil et assemblée à Sant 'Agata Bolognese ! 

 

Le contrat portera sur 5 000 exemplaires uniquement réservés au marché Italien et qui seront construits chez Lambo' durant deux ans, ce qui sauvera environ 120 emplois.

 

Garde au sol augmentée, suspension renforcée, pneus tout-terrains, bref la Rustica !   

 

 

Les grilles de protection cachaient des optiques de 147...  

 

 

Mais l'actualité planétaire retiendra aussi que, pour la première fois au monde, une auto est spécifiquement conçue et vendue pour rouler à l'éthanol : C'est la 147 et c'est uniquement au… Brésil !  

 

Et puisque nous y sommes restons-y avec l'importation sur certains marché de la vieille Europe d'un break 127 Panorama uniquement proposé en trois portes à partir de 1980.

 

 

La face avant est celle des "147" Brésiliennes contemporaines, on n'a même pas pris la peine de la changer… 

La France sera dispensée de cette version, on sait qu'un break "trois portes" y est de toute façon invendable.  

 

 

 

Une cinq portes made in Spain fait enfin son apparition dans la gamme la même année et redonne un peu d'intérêt pour ce modèle.

 

 

Toujours signée Seat.

 

 

 

L'arrivée dans le catalogue de la marque de l'originale Panda donne un gros "coup de vieux" à notre 127 qui doit encore patienter jusqu'en novembre 1981 pour avoir son troisième, et dernier, restyling.

 

Sur le marché Français dès mars 1982.

 

 

Nous sommes alors en pleine époque "Toutenplastok" et Fiat ne va pas se gêner, on masque donc les rides de cette puce à grands coups de "composites" noir mat.  

 

Un effort est aussi réalisé concernant l'équipement, bref "la fin de série" dans toute sa splendeur !  

Le freinage est également renforcé.

 

 

Le compte-tours n'était pas utile avec cette courbe de passage des rapports !  

Le novice était prévenu. 

 

 

1982 signe aussi l'arrivée en Europe de la 127 Diesel ! 

 

L'engouement pour ce type de motorisation est alors évident dans des pays comme l'Italie, la France ou la Belgique et Fiat s'est déjà accaparé le segment avec ses 131, 132 et Ritmo.

 

Raison de plus pour verrouiller le marché avec une petite cylindrée qui restera sans concurrente à cette époque ! 

 

Oui, vous avez compris !  

Cette "127" est une 147 made in Brazil !  

 

 

Moteur 1 301 cm3 développant 45 ch à 5 000 tours avec un couple de 7,9 mkg à 3 000 tours et boite à cinq rapports.

 

Ainsi motorisée elle peine à dépasser les 135 km/h.

 

La Fiorino, elle aussi Sud-Américaine, aura droit à une face avant différente en Diesel.  

 

 

Pour être franc cette version à huile lourde ne sera pas une réussite…  

 

Temps de préchauffage très long, performances en berne, vibrations conséquentes et fiabilité douteuse, bref la copie est à revoir.  

 

 

 

 

Regain d'intérêt pour la Sport qui reçoit un moteur à la cylindrée identique à la version Diesel (1 301 cm3) et qui développe désormais 75 ch à 5 750 tours avec un couple de 10,5 mkg à 3 500 tours.

 

Maintenant livrée avec une boite 5 elle atteint sans problème les 165 km/h ! 

 

Sans doute le modèle le plus intéressant de la gamme à cette période, hélas "l'offensive GTI" contemporaine en a fait une auto complètement dépassée qui restera au catalogue sans se vendre… 

 

 

L'arrivée de la Fiat Uno en 1983 fait définitivement chuter les ventes des 127 en Europe, la gamme est simplifiée à l'extrême et ne subsistent au catalogue Français pour le millésime 1984 que les versions 903 cm3 45 ch et Diesel qui adoptent toutes le même look dit "Unificata".

 

Quel que soit l'endroit où les 127 sont produites elles arborent dorénavant toutes la même face avant. 

 

 

1985 sera le dernier millésime où la 127 fut distribuée chez nous, uniquement disponible en version "Super" avec moteur 1 049 cm3 de 50 ch à 5 600 tours avec arbre à cames en tête et boite 5.

 

 

 

 

Elle sera encore présente au catalogue Italien jusqu'en 1987 et toujours produite au Brésil pour les marchés d'Amérique du Sud jusqu'en 1995 !  

 

 

Production Totale :

 

Italie : 3 779 186 exemplaires

Brésil : 1 169 312

Espagne : 1 345 203

Argentine : 232 807

Pologne : 5 952 (en CKD)

Yougoslavie : Environ 30 000 en CKD puis mise sur le marché de la Yugo, étroitement dérivée de la 127, produite à 794 428 exemplaires de 1982 à 2008.

 

Ce qui nous donne un total final de près de 7 500 000 autos fabriquées ! 

 

A partir de 1981 Seat devient indépendant de Fiat mais bénéficie d'un accord pour continuer la production pour son compte de la 127 rebaptisée Fura, elle sera diffusée à partir de 1982 sur les marchés Européens et ce jusqu'en 1986.

 

 

A part les logos et quelques points de détail rien ne différenciait une Fura d'une 127. 

 

 

 

 

84 973 exemplaires supplémentaires sortis de chaines…  

 

Comme toute bonne Italienne de l'époque la 127 résiste très mal à la corrosion, ajoutez à cela une disponibilité et un prix en occasion qui la mettait à la portée de toutes les bourses et vous comprendrez qu'en fin de compte le nombre de "survivantes" n'est pas si élevé de nos jours.  

 

Elle a souvent fini comme "quatrième main au kilométrage non garanti avec un 90 au derrière", de nombreuses "Sport" ont même terminées leur vie dans un fossé, en général pas loin d'une boite de nuit un dimanche de très bonne heure si vous voyez le truc…  

 

Bref la 127 est, de nos jours, devenue très rare dans nos contrées mais ce n'est pas pour autant que sa valeur atteint des sommets :  A partir de 3 500€ pour un bel exemplaire d'avant 1977, 2 000€ pour les modèles plus récents avec un bonus pour la Sport qui peut largement dépasser les 9 000€ en parfait état. 

 

Pour la mécanique on trouve encore les pièces, mais pour la carrosserie et les accessoires par contre…  

 

 

La sœur de ma mère avait acheté une 127 neuve début 1973 (c'était la première fois qu'un membre de ma famille prenait une voiture en Leasing, Fiat était très en pointe côté financement à l'époque  ), je n'avais que sept ans mais je me souviens encore du bruit sympathique distribué par le moteur mais aussi et surtout d'une nervosité largement supérieure à la moyenne qui me changeait des 4L et autres Dyane dans lesquelles d'autres membres de la famille osaient me véhiculer de temps en temps !  

 

Beaucoup plus tard je "fréquenterais" une Fiorino Diesel qui, hormis un compartiment arrière des plus cubiques et facile à charger me laissera le souvenir d'un véritable poumon qui s'affaissait à la première côte et qui était un peu trop souvent en carafe.  

Si le Brésil était à l'époque réputé pour son sens de la fête et ses travestis il ne l'était visiblement pas pour la qualité de ses mécaniciens… 

 

 

Publicité de lancement par Rémy Julienne : 

 

 

 

Millésime 1974 : 

 

 

 

On l'entend bien le Diesel hein ?  

 

 

 

 

 

 

 

 

Jensen.

 

 

Modifié 10 octobre 2023 par jensen

[jerry-lee]

Le 25/03/2023 à 17:18, jensen a dit :

 

 

 

 

Fiat 127 : Réussite Turinoise.

 

 

 

 

 

 

Fiat n'aime pas changer ses habitudes…

 

Tout d'abord parce que si un concept se vend bien il n'y a aucune raison de prendre des risques, mais aussi parce que la marque possède une filiale : Autobianchi.

 

Alors si un projet "un peu novateur" doit se faire jour autant en faire profiter cette firme en premier, comme cela si l'échec commercial pointe le bout de son nez le géant de Turin en sortira indemne.  

 

C'est ce qui va se passer avec le "Projet 109" au tout début des années 60.

Il concerne la commercialisation d'une nouvelle auto qui changerait radicalement des productions Fiat de l'époque, en effet terminé le "tout à l'arrière" au profit d'une auto à traction avant, moteur transversal et hayon ! 

 

Effrayée par tant "d'innovations" sur un même modèle le Directoire de la firme décide de distribuer cette nouvelle auto sous le label Autobianchi, histoire de voir… 

 

En 1964 est donc présentée la Primula, une belle réussite, tant d'un point de vue technique qu'esthétique d'ailleurs.  

 

L'Autobianchi Primula, une "Fiat" qui n'avouera jamais son nom.  

 

 

Malheureusement le réseau Autobianchi n'a pas la force de frappe de celui de Fiat et cette sympathique auto ne se vendra qu'à 74 858 exemplaires sur six années, un chiffre pour le moins modeste mais on notera tout de même que la France, surtout grâce au très dynamique importateur André Chardonnet, en distribuera plus de 15 000 durant cette période ce qui démontre que "quand on veut on peut" !  

 

Rassurée par un concept mécanique en fin de compte techniquement réussi plus rien n'empêche Fiat de se lancer officiellement dans l'aventure du "tout à l'avant", c'est chose faite avec la berline 128 en 1969.

 

Sa mission est de remplacer l'antique 1100 dans le rôle de la petite voiture familiale destinée à la classe moyenne, mais on estime qu'il y a aussi un marché concernant la fameuse "seconde voiture" des classes aisées mais aussi dans le segment de la citadine, à la taille certes modeste mais tout de même capable de prendre la route pour un week-end.

 

De toute façon la Fiat 850 est à remplacer d'urgence avec sa mécanique arrière et son look "assez particulier" que Starter, dans le Journal de Spirou, avait comparé à un "Cake trop cuit qui déborde de son moule" !  

 

Bien que d'aspect plus moderne que la 600 des années 50 qu'elle a remplacée la 850 ne supportait plus vraiment la comparaison avec les produits de la concurrence…

Son remplacement devenait urgent à la fin des années 60.

 

 

C'est dans la seconde moitié des années 60 que le projet "X1/9" prend forme, on conserve l'architecture mécanique de la future 128 et le design en est confié au styliste Pio Manzù.

 

Les premières maquettes en taille réelle sont présentées à l'état-major de Fiat début 1969, et c'est en se rendant à l'une de ses réunions que le malheureux se tue sur la route…  

 

Pio Manzù (1939-1969), un styliste bourré de talents promis à une belle carrière.

Le sort en décidera autrement.  

 

 

C'est avec le concept "Fiat City Taxi" qu'il s'était fait remarquer par les dirigeants de Fiat, au point de lui confier l'étude de la 127.

 

 

Rodolfo Bonetto prend alors sa succession au pied levé mais l'essentiel de l'auto était déjà dans les dessins initiaux de Pio, la future Fiat 127 ne souffrira donc d'aucun retard dans sa commercialisation prévue pour juillet 1971.

 

 

 

 

 

 

Une fois de plus Fiat étonne par les cotes d'habitabilité de sa nouveauté.

 

Comme sur la 128 qui l'a précédée de deux années 80% du volume utile est dévolu aux passagers ! 

 

La 127 ne fait que reprendre à son compte le concept de l'Austin Mini présentée douze ans plus tôt : Moteur transversal et traction avant. 

On notera le capot qui recouvre les ailes avant, une idée signée Pio Manzù. 

 

 

Le coffre (il n'y a pas encore de hayon) à une contenance de 325 litres ! 

 

 

Nous sommes donc devant une petite cylindrée dotée d'une mécanique à quatre cylindres en ligne transversal de 903 cm3 développant 47 ch Din à 6 200 tours avec un couple 6,3 mkg à 3 500 tours.

 

Ce groupe n'est pas une nouveauté puisqu'il était déjà monté sur la petite Fiat 850 Sport où il offrait alors 52 ch, mais Fiat a décidé d'en augmenter la durée de vie sur cette citadine en le "dégonflant" un peu.  

 

De toute façon cela fait déjà deux ans que le concept est essayé sur l'Autobianchi A112, la prise de risques est donc minimale.  

 

Conformément à son époque la boite est manuelle à quatre rapports, les liaisons au sol font appel à une suspension McPherson à l'avant et à des roues indépendantes à l'arrière montées sur un ressort à lames transversal.

 

Les freins sont à disques à l'avant et à tambours à l'arrière.

 

 

 

Son poids limité à 705 kilos lui permet alors de dépasser légèrement la barre des 140 km/h. 

 

Elle mesure 3,64 m de long, 1,52 m de large et 1,36 m de haut et permet à quatre personnes de voyager à l'aise.

 

La presse spécialisée va lui octroyer le titre de Voiture de l'année 1972, devant le tandem Renault 15/17 et la Mercedes 350 SL !   

 

C'est d'ailleurs un succès commercial retentissant et la 127 va vite devenir N°1 des ventes en Europe.

 

Elle le sera même de 1973 à 1978 sans interruption !  

 

 

Pourtant si ses qualités comme, par exemple, un moteur volontaire et agréable à mener ou un volume utile étonnant compte-tenu de sa taille sont salués unanimement, il y a tout de même "quelques défauts" à retenir…

 

On peut par exemple déplorer le bruit excessif de la mécanique à bord, la suspension un peu sèche et l'équipement pour le moins "pingre".

 

Non, ne cherchez pas l'emplacement de la montre ou de l'allume cigarettes : Y en a pas !  

 

 

Mais surtout ce qui retient l'attention des premiers journalistes est cette absence incompréhensible de hayon à l'arrière qui ne ferait pourtant qu'ajouter un argument de vente supplémentaire à une auto qui n'en manque pas !  

 

Il faut croire que Fiat a eu les oreilles qui ont sifflées car dès avril 1972 une version à trois portes est présentée (il faudra par contre attendre un an pour la voir débarquer en France, mais vu que l'auto se vendait déjà très bien en deux portes…  ).

 

La marque fut très réactive pour pallier au plus gros défaut de l'auto : L'absence de hayon. 

 

 

Pour 1974 une fois de plus le constructeur a été sensible à la critique et propose désormais sa 127 en deux versions : Standard et Luxe mieux équipée.

 

On notera aussi le traitement de la vitre arrière avec son relevé qui épaissit visuellement le panneau de custode et donne une impression de robustesse à l'auto.

 

 

Au passage la 127 a inspirée la même année le carrossier Francis Lombardi qui présente un coupé sur la base de la petite italienne.

 

Compte-tenu de son dessin maladroit cet engin n'aura aucune suite commerciale.  

 

 

Pour 1975 la "Luxe" est remplacée par une "Spécial" à l'équipement notoirement enrichi : 

 

-Bande caoutchoutée sur les pare-chocs

-Calandre spécifique à petits rectangles

-Entourage chromé des optiques

-Baguettes de protection latérales

-Bouchon de réservoir fermant à clé

-Sellerie améliorée

-Montre

-Dégivrage arrière

 

La Spécial, la version qui manquait à une auto pourtant déjà fabriquée à plus d'un million d'exemplaires fin 1974 ! 

 

 

Les deux finitions sont disponibles chez nous en deux ou trois portes.

 

Pas besoin de traduire je pense ?  

 

 

Le millésime 1977 verra apparaitre sur notre marché une "Fiat" 127 à quatre portes qui enrichit notablement l'offre du constructeur.

J'ai mis des guillemets car il ne s'agit pas vraiment d'une production Turinoise mais en fait d'une Seat Espagnole !  

 

En effet depuis le début des années 50 le géant de Turin a décidé de produire sur place certains de ses modèles afin de contourner des taxes à l'importation délirantes en créant la Seat.

 

Toujours réactive la marque avait remarqué le besoin local d'une version à quatre portes de la 600 qui sera commercialisée dans la péninsule Ibérique avec succès, on reproduira donc la même chose pour la 127 dès le milieu des années 70.

 

Afin de ne pas troubler la clientèle cette version sera diffusée comme une "Fiat" à l'export.

Mais beaucoup verront le "Costruzione Seat" soulignant l'emblème de calandre.  

 

 

Après six années de succès les ventes commencent à se tasser aussi vite que la concurrence affute des armes de plus en plus aiguisées, il est donc temps pour notre 127 de subir son premier lifting !  

 

C'est en avril 1977 qu'apparait la seconde génération avec de nombreuses modifications : 

 

-Faces avant et arrière redessinées

-Intérieur revu

-Vitres arrières agrandies et ouvrantes (sur certaines versions)

-Abandon de la carrosserie à deux portes (du moins pour le marché Français)

 

Les vitres arrière abandonnent leur "relevé" pour entrer dans la norme et améliorer la visibilité dans l'habitacle.

 

 

 

 

Elle est disponible en trois niveaux de finition : L, C et CL.

 

En plus du désormais connu 903 cm3 un groupe à arbre à cames en tête de 1 049 cm3 développant 50 ch Din à 5 600 tours est disponible.

Son couple de 7,9 mkg à 3 000 tours le rend un peu plus souple à la conduite (la vitesse de pointe reste la même : 140 km/h) mais c'est sa provenance qui est intéressante : Il provient de la filiale Brésilienne Fiat Automoveis de la marque !  

 

Fiat y est présent depuis de nombreuses années et y produisait déjà la "147", ni plus ni moins qu'une 127 adaptée aux normes locales et surtout au réseau routier pour le moins "cahoteux" de l'époque… 

 

En interne ce moteur sera appelé "Brésil", on n'est pas allé chercher bien loin !  

 

La même année apparait la Fiorino, sorte de 4L fourgonnette nettement plus moderne qui sera assemblée jusqu'en 1979 en Italie, puis ensuite au Brésil durant plus d'une décennie et réexportée en Europe (La France lui réservera d'ailleurs un bon accueil au début des années 80).

 

Seule la version surélevée de gauche sera diffusée chez nous.

 

 

Certains marchés auront même accès à une version vitrée dotée de strapontins escamotables.

 

 

Au Salon de Turin 1978 le carrossier Michelotti présente avec la collaboration du magazine Quattroruote l'Every 4R, une version tout-chemin de la 127 avec une carrosserie simplifiée en fibre de verre.

 

 

L'auto était modulable, il était possible de retirer ou de remettre portières ou toit en polyester en fonction de la saison.

 

 

Mais l'affaire n'ira pas loin, dommage… 

 

 

C'est à l'occasion du millésime 1979 que notre petite auto va revenir sur le devant de la scène avec la présentation au Salon de Paris en octobre 1978 de la 127 Sport.  

 

 

 

 

Devant l'engouement généré par l'apparition de la Golf GTI fin 1975 suivi par la R5 Alpine au printemps suivant Fiat décide de lancer aussi une petite cylindrée à vocation sportive.  

 

Bon, pour y monter le Balbiero de 113 ch on pourra repasser (il sera par contre présent sous le capot de la 131 Racing dévoilée au même moment), par contre le 1 050  Sud-Américain se prête très bien à un "gonflage" en règle et on ne va pas s'en priver !  

 

Carbu' double-corps, échappement revu avec double sortie signée Abarth, taux de compression passé de 9,3 à 9,8 après rabotage de la culasse, soupapes plus grosse et arbre à cames modifié. 

 

 

 

 

On arrive sans gros soucis à en tirer 70 ch Din à 6 500 tours, compte-tenu de son poids-plume de 797 kilos cette 127 pointe à 160 km/h et passe de 0 à 100 km/h en 14 secondes.

 

La boite reste à quatre rapports mais ce n'est pas un problème à une époque où les (rares) boites 5 sont souvent surmultipliées afin de limiter la consommation.

 

 

Evidemment on est loin des 93 ch de la R5 ou des 110 de la Golf mais cette petite puce teigneuse n'est pas chère, n'effraie pas (trop…) les compagnies d'assurance et son look "mimi-tout plein" avec spoiler, béquet, logos "Sport" toupartou va plaire à la jeune génération, et pas que masculine d'ailleurs !  

 

L'intérieur était aussi bien traité que l'extérieur : Compte-tours, volant cuir, horloge…

 

 

Avec une sellerie combinant le noir et l'orange, vitres teintées et essuie-glace arrière en option.

 

 

Avec une mécanique encore un peu gonflée la 127 fera les délices de nombreux débutants en rallyes.

 

 

Tour de Corse avec un équipage féminin du Team Aseptogyl de Bob Neyret.

 

 

Et si la Sport est un succès le reste de la gamme commence désormais à souffrir après huit ans de commercialisation, c'est donc le moment idéal pour balancer les bonnes vieilles "Séries spéciales" qui font systématiquement remonter les ventes à l'époque !  

 

Ben ouais : Jantes bicolores et teinte marron métal, y a pas à dire ça en jette !  

 

 

Au même moment la "Top" est épaulée par une "Brava" qui offre à son heureux propriétaire "bandes latérales décoratives", moteur "1050" mais aussi radio PO-GO et volant cuir chipé à la Sport !  

Après, pour 22 000 Francs on ne va pas vous refiler une Jaguar non plus !  

 

Lamborghini étant alors dans une situation plus que périlleuse l'ingénieur Giulio Alfieri, à ce moment-là consultant pour la marque, a l'idée de contacter Fiat pour y produire un certain nombre d'exemplaires de versions "tout-chemin" de la 127 à la façon des 147 Brésiliennes  afin d'occuper les ouvriers d'une usine en plein désarroi.

 

La proposition donnera naissance à la Rustica, une caisse renforcée de 147 importée du Brésil et assemblée à Sant 'Agata Bolognese ! 

 

Le contrat porte sur 5 000 exemplaires uniquement réservés au marché Italien et qui seront construits chez Lambo' durant deux ans, ce qui sauvera environ 120 emplois.

 

Garde au sol augmentée, suspension renforcée, pneus tout-terrains, bref la Rustica !   

 

 

Les grilles de protection cachaient des optiques de 147...  

 

 

Mais l'actualité planétaire retiendra aussi que, pour la première fois au monde, une auto est spécifiquement conçue et vendue pour rouler à l'éthanol : C'est la 147 et c'est uniquement au… Brésil !  

 

Et puisque nous y sommes restons-y avec l'importation sur certains marché de la vieille Europe d'un break 127 Panorama uniquement proposé en trois portes à partir de 1980.

 

 

La face avant est celle des "147" Brésiliennes contemporaines, on n'a même pas pris la peine de la changer… 

La France sera dispensée de cette version, on sait qu'un break "trois portes" y est de toute façon invendable.  

 

 

 

Une cinq portes made in Spain fait enfin son apparition dans la gamme la même année et redonne un peu d'intérêt pour ce modèle.

 

 

Toujours signée Seat.

 

 

 

L'arrivée dans le catalogue de la marque de l'originale Panda donne un gros "coup de vieux" à notre 127 qui doit encore patienter jusqu'en novembre 1981 pour avoir son troisième, et dernier, restyling.

 

Sur le marché Français dès mars 1982.

 

 

Nous sommes alors en pleine époque "Toutenplastok" et Fiat ne va pas se gêner, on masque donc les rides de cette puce à grands coups de "composites" noir mat.  

 

Un effort est aussi réalisé concernant l'équipement, bref "la fin de série" dans toute sa splendeur !  

Le freinage est également renforcé.

 

 

Le compte-tours n'était pas utile avec cette courbe de passage des rapports !  

Le novice était prévenu. 

 

 

1982 signe aussi l'arrivée en Europe de la 127 Diesel ! 

 

L'engouement pour ce type de motorisation est alors évident dans des pays comme l'Italie, la France ou la Belgique et Fiat s'est déjà accaparé le segment avec ses 131, 132 et Ritmo.

 

Raison de plus pour verrouiller le marché avec une petite cylindrée qui restera sans concurrente à cette époque ! 

 

Oui, vous avez compris !  

Cette "127" est une 147 made in Brasil !  

 

 

Moteur 1 301 cm3 développant 45 ch à 5 000 tours avec un couple de 7,9 mkg à 3 000 tours et boite à cinq rapports.

 

Ainsi motorisée elle peine à dépasser les 135 km/h.

 

La Fiorino, elle aussi Sud-Américaine, aura droit à une face avant différente en Diesel.  

 

 

Pour être franc cette version à huile lourde ne sera pas une réussite…  

 

Temps de préchauffage très long, performances en berne, vibrations conséquentes et fiabilité douteuse, bref la copie est à revoir.  

 

 

 

 

Regain d'intérêt pour la Sport qui reçoit un moteur à la cylindrée identique à la version Diesel (1 301 cm3) et qui développe désormais 75 ch à 5 750 tours avec un couple de 10,5 mkg à 3 500 tours.

 

Maintenant livrée avec une boite 5 elle atteint sans problème les 165 km/h ! 

 

Sans doute le modèle le plus intéressant de la gamme à cette période, hélas "l'offensive GTI" contemporaine en a fait une auto complètement dépassée qui restera au catalogue sans se vendre… 

 

 

L'arrivée de la Fiat Uno en 1983 fait définitivement chuter les ventes des 127 en Europe, la gamme est simplifiée à l'extrême et ne subsistent au catalogue Français pour le millésime 1984 que les versions 903 cm3 45 ch et Diesel qui adoptent toutes le même look dit "Unificata".

 

Quelque soit l'endroit où les 127 sont produites elles arborent dorénavant toutes la même face avant. 

 

 

1985 sera le dernier millésime où la 127 est distribuée chez nous, uniquement disponible en version "Super" avec moteur 1 049 cm3 de 50 ch à 5 600 tours avec arbre à cames en tête et boite 5.

 

Elle sera encore présente au catalogue Italien jusqu'en 1987 et toujours produite au Brésil pour les marchés d'Amérique du Sud jusqu'en 1995 !  

 

 

Production Totale :

 

Italie : 3 779 186 exemplaires

Brésil : 1 169 312

Espagne : 1 345 203

Argentine : 232 807

Pologne : 5 952 (en CKD)

Yougoslavie : Environ 30 000 en CKD puis mise sur le marché de la Yugo, étroitement dérivée de la 127, produite à 794 428 exemplaires de 1982 à 2008.

 

Ce qui nous donne un total final de près de 7 500 000 autos fabriquées ! 

 

A partir de 1981 Seat devient indépendant de Fiat mais bénéficie d'un accord pour continuer la production pour son compte de la 127 rebaptisée Fura, elle sera diffusée à partir de 1982 sur les marchés Européens et ce jusqu'en 1986.

 

 

A part les logos et quelques points de détail rien ne différenciait une Fura d'une 127. 

 

 

 

 

84 973 exemplaires supplémentaires sortis de chaines…  

 

Comme toute bonne Italienne de l'époque la 127 résiste très mal à la corrosion, ajoutez à cela une disponibilité et un prix en occasion qui la mettait à la portée de toutes les bourses et vous comprendrez qu'en fin de compte le nombre de "survivantes" n'est pas si élevé de nos jours.  

 

Elle a souvent fini comme "quatrième main au kilométrage non garanti avec un 90 au derrière", de nombreuses "Sport" ont même terminées leur vie dans un fossé, en général pas loin d'une boite de nuit un dimanche de très bonne heure si vous voyez le truc…  

 

Bref la 127 est, de nos jours, devenue très rare dans nos contrées mais ce n'est pas pour autant que sa valeur atteint des sommets :  A partir de 3 500€ pour un bel exemplaire d'avant 1977, 2 000€ pour les modèles plus récents avec un bonus pour la Sport qui peut largement dépasser les 9 000€ en parfait état. 

 

Pour la mécanique on trouve encore les pièces, mais pour la carrosserie et les accessoires par contre…  

 

 

La sœur de ma mère avait acheté une 127 neuve début 1973 (c'était la première fois qu'un membre de ma famille prenait une voiture en Leasing, Fiat était très en pointe côté financement à l'époque  ), je n'avais que sept ans mais je me souviens encore du bruit sympathique distribué par le moteur mais aussi et surtout d'une nervosité largement supérieure à la moyenne qui me changeait des 4L et autres Dyane dans lesquelles d'autres membres de la famille osaient me véhiculer de temps en temps !  

 

Beaucoup plus tard je "fréquenterais" une Fiorino Diesel qui, hormis un compartiment arrière des plus cubiques et facile à charger me laissera le souvenir d'un véritable poumon qui s'affaissait à la première cote et qui était un peu trop souvent en carafe.  

Si le Brésil était à l'époque réputé pour son sens de la fête et ses travestis il ne l'était visiblement pas pour la qualité de ses mécaniciens… 

 

 

Publicité de lancement par Rémy Julienne : 

 

 

 

Millésime 1974 : 

 

 

 

On l'entend bien le Diesel hein ?  

 

 

 

A fond !  

 

 

 

 

 

 

 

 

Jensen.

 

 

Merci pour l'historique aussi bien documenté que d'habitude.

Mais cette auto m'a toujours laissé indifférent. Aujourd'hui aussi.

Mon père disait "inodore, incolore et sans saveur".

 

[Gilles B.]

Merci pour ce reportage que j'ai survolé mais que je reviendrai lire "à tête reposée"...   

 

quelqu'un en sait-il plus sur cette 127 parue récemment  sur le topic

 

 

 

[ched]

@jensen, merci de ce cadeau !

 

La 127 fut ma première voiture après le permis de conduire. A lire l'histoire, je pense qu'elle était pas chère du fait que c'était une version restant chez le concessionnaire au moment où sortait la version restylée de novembre 1981.

J'aurai rêvé de la version sport, mais jeune permis et petit budget ont fait le reste : ce fût Fiat 127 super !

 

Le moteur 903 cm3 était volontaire et sa sonorité sportive me donnait l'impression d'aller vite

 

Je confirme la propension à la rouille : un léger accrochage a modifié la forme de l'aile avant droite quelques mois après l'achat. J'ai eu beau traiter au "Frameto" et repeindre à la bombe, la rouille ressortait systématiquement... et très vite.

 

Elle m'a fait un joint de culasse avant 50.000 km...

 

C'est mon beau-frère qui en a hérité lorsque, jeune papa, je l'ai troquée contre une 4 portes d'occasion d'une autre marque...

 

Dans un album je dois avoir une photo. Il faudrait que je cherche pour la numériser.

 

[Gaillant]

Merci @jensenpour cet article super intéressant, comme d'habitude. 

De la 127, je me rappelle uniquement de la version Polistil au 1/24 que j'avais trouvé dans une bourse aux jouets, les vraies avaient rapidement disparu de la route.

[daniel762]

 Tonton !

 

Mais une question : le projet X1/9, j'ai toujours cru que c'était ça :

 

 

[jensen]

Merci d'avoir relevé ma connerie : C'était le projet X1/4...  

 

Et pourtant je me suis lu et relu !  

 

 

[jensen]

Le 25/03/2023 à 19:43, Gilles B. a dit :

 

 

quelqu'un en sait-il plus sur cette 127 parue récemment  sur le topic

 

 

 

Il s'agit d'une adaptation réalisée par un carrossier, nommé Coriasco, à partir de 1973 et qui aura un certain succès en Italie.

 

A priori la production continuera en phase 1 et 2 jusqu'à l'arrivée de la Panorama Brésilienne.  

 

On notera les feux arrière de R6 1968-73.  

 

Modifié 26 mars 2023 par jensen

[ze_cat]

 

pio manzu est décédé dans un accident de la route (à bord de la fiat 500 de son épouse) à ce rendant à une réunion de travail ...  

[marzal]

Tiens il y en avait une belle sur le parking anciennes du salon hier, une bleue nuit, mais j'ai pas relevé s'il y avait un hayon ou pas  

 

Elle m'a rappelé mes très jeunes années en Italie où des cousins en avaient une  

[Mouss-35]

j'ai rattrapé mon retard (4h00 de lecture  ) 

Mais j'ai qu'à venir plus souvent aussi

 

Toujours aussi top mon petit @jensen, je suis fier de toi grand père

 

[jensen]

Le 28/03/2023 à 14:26, Mouss-35 a dit :

 

Toujours aussi top mon petit @jensen, je suis fier de toi grand père

 

 

Aheum !  

 

 

[Mouss-35]

Le 28/03/2023 à 14:30, jensen a dit :

 

Aheum !  

 

 

 

j'ai pas connu la 203 moi :3

 

[jensen]

 

Tu vas te faire des copains dans le coin toi…  

 

 

Modifié 28 mars 2023 par jensen

[Mouss-35]

même après une longue absence ici, je reste un sale mioche

 

[ATALANTE RACING]

Le 28/03/2023 à 14:41, Mouss-35 a dit :

même après une longue absence ici, je reste un sale mioche

 

[daniel762]

Le 28/03/2023 à 14:34, Mouss-35 a dit :

 

j'ai pas connu la 203 moi :3

 

 

Si jamais tu en as l'occasion, fais un petit parcours découverte au volant. Tu devrais être agréablement surpris...

[jensen]

 

Quand Jensen se balade… 

 

 

Avignon Motor Passion 2023 : Les joies du printemps retrouvé.  

 

 

 

 

 

Oui parce que c'est vrai, hormis Rétromobile début février les sorties sont rares en période hivernale, c'est la raison pour laquelle j'attends toujours avec une certaine impatience "le début de la saison" et c'est Avignon qui s'y colle avec une exposition qui se déroule, en partie, en extérieur (avec hélas aucune garantie concernant la météo à cette époque : Humide en 2013, diluvienne en 2017 et même "Mistralienne" l'année suivante…  ).

 

Du bol cette année avec une ambiance aussi nuageuse que douce, c'est déjà ça !  

 

C'est parti !  

 

Je suis arrivé à l'ouverture, raison pour laquelle tous les collectionneurs n'étaient pas encore présents sur le parking mais cette Intégrale se faisait déjà bien remarquer ! 

 

 

Une belle 604 Ti.

 

 

Pas courante cette Riley "one point five" des années 60. 

 

 

Moteur 1,5 litre (comme son nom l'indique  ) de 69 ch capable de 145 km/h, une belle performance pour l'époque.

 

 

Toujours aussi sympathique la Fiat Multipla !  

 

 

R12 Gordini ?  

 

 

Nan, c'est une copie !  

Voir l'emplacement de l'orifice de carburant.  

 

 

Berliet TLR magnifiquement restauré.

La présence du pare-brise ouvrant, de la galerie et de la visière sur un toit peint en blanc me font penser à un modèle initialement prévu pour le Sahara, peut-être un ancien exemplaire de l'armée Française.   

 

 

Celui-ci est un GDR de la génération précédente.

 

 

Scania 111 de la fin des 70's à moteur six cylindres en ligne turbo de 300 ch.

 

 

GLM en porteur citerne.

 

 

Citroën U23 en livrée "FFI 1944" assez bien réussie !  

 

 

Il n'a échappé à personne ici que la 911 fête ses 60 ans en 2023 j'espère ?  

 

Il y en avait pour tous les goûts…  

 

 

… De toutes les générations et de toutes les couleurs ! 

 

 

 

 

 

 

 

Celle-ci a une particularité… 

 

 

C'est assis sur son capot que s'était fait photographier Ferry Porsche en 1966.  

 

 

AC Cobra.   Ched ! 

 

 

Lancia Stratos.

 

 

Même une Opel Tigra tiens !  

 

 

Avignon c'est aussi des Hot Rod !

Celui-ci est sur une base de Citroën Rosalie 1936, moteur V6 PRV et train avant de fourgon Mercedes 308 ! 

On aime ou pas mais la qualité du boulot est tout de même notable.  

 

 

Maserati Quattroporte III ex-Hassan II.

 

 

Jaguar Type D.

 

 

On s'installe à bord ?  

 

 

60 ans pour la 911 d'accord mais aussi 70 pour la Chevrolet Corvette cette année ! 

 

Toutes les générations réunies sur un plateau. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagement complètement raté aux 24 heures du Mans 1980 avec ce modèle qui n'a même pas pris le départ de l'épreuve… 

 

 

Talbot était aussi à l'honneur cette année.

 

Une marque à l'histoire compliquée dont le nom sera galvaudé par PSA en 1979 avec le résultat que l'on connait…  

Ici une T15 LB de 1950, moteur six cylindres de 110 ch.

 

 

T150 C Lago Spéciale de 1936.

Six cylindres de 4 litres étudié par Walter Becchia (le même qui dessinera le flat-twin de la 2CV !  ) de 155 ch capable de 160 km/h ! 

 

 

Barquette T14 de 1956.

Six cylindres Maserati de 240 ch et boite 5 ZF pour une auto largement capable de 220 km/h.

Réalisée dans les années 80 à partir d'un châssis de T14 LS "Le Mans" resté sans carrosserie et acquis lors de la fermeture de l'usine en 1959. 

 

 

Allée centrale avec les Cyclecars pour l'édition 2023 de cette sympathique manifestation.

 

Derby, Bédélia, SARA… Un beau plateau ! 

 

 

 

 

La Bédélia de feu Jacques Potherat dit "l'entonnoir masqué", ce fut avec ce véhicule qu'il se mariera !  

 

 

Une Germain Lambert, un génial garagiste touche à tout qui, contre vents et marées, inventa la suspension "sans choc" à parallélogrammes déformables qu'il montera sur ses productions qu'elles soient civiles ou de compétition.

Ce petit constructeur de Giromagny (90) ne connaitra hélas jamais aucun succès commercial notable.  

 

 

Encore une belle édition qui se termine, toutefois je noterais un petit bémol en comparaison avec les autres années, en effet il semblerait que l'organisateur ne soit plus le même (ce qui explique que le nom ait changé : "Avignon Motor Passion" au lieu de "Motor Festival" qui se déroule désormais, à priori, à Montpellier) et le nombre d'autos exposées est en baisse.

Mais cet évènement vaut toujours largement le déplacement, je vous rassure !  

 

A l'année prochaine la Cité des Papes !  

 

 

 

 

 

 

Jensen.

 

 

[daniel762]

Merci Tonton pour la visite guidée !

 

Si tu veux bien m'envoyer la Riley et la Talbot 1936, ce serait parfait pour une première sélection.

 

J'étais tenté aussi par le Berliet TLR, mais outre qu'il faudrait pour cela que je passe le permis PL, je redoute que Madame ne l'utilise pour faire ses marchés en remplacement de son actuel fourgon. Et comme le samedi je l'accompagne et que c'est moi qui charge et décharge, tu comprendras que j'hésite...

 

Ah oui et pour la 12 G, il me semble avoir lu quelque part que les dernières avaient le remplissage d'essence standard. A vérifier donc et si c'est bien une vraie, tu peux la joindre à la sélection ! 

Modifié 31 mars 2023 par daniel762

[jerry-lee]

Un petit sujet sur Germain Lambert serait bienvenu.

L'ayant connu en 1977 à Parly (ainsi que ses fils, dont un lamentablement voleur et l'autre décédé que j'ai bien connu également pour la restauration de la Lambert du salon de 1948).

 

[jensen]

Le 31/03/2023 à 18:51, daniel762 a dit :

 

Ah oui et pour la 12 G, il me semble avoir lu quelque part que les dernières avaient le remplissage d'essence standard. A vérifier donc et si c'est bien une vraie, tu peux la joindre à la sélection ! 

 

Pas à ma connaissance mais c'est à creuser.

 

Edit : A priori non car le réservoir de la Gord' faisait 89 litres.  

 

 

Modifié 1 avril 2023 par jensen

[jensen]

Le 31/03/2023 à 22:22, jerry-lee a dit :

Un petit sujet sur Germain Lambert serait bienvenu.

 

 

Vaste programme jeune homme, vaste programme…  

 

Mon planningue est déjà plein pour un moment.  

 

 

 

 

Modifié 1 avril 2023 par jensen

[ched]

Le 31/03/2023 à 16:52, jensen a dit :

AC Cobra.   Ched ! 

 

 

Lancia Stratos.

 

@jensen !

 

Derrière la Stratos il y avait aussi un belle Cobra rouge que je crois connaître...

 

[jensen]

 

Celle-ci ?  

 

 

 

 

 

 

 

Elle est à vendre.  

 

 

[Le Cheetah]

Carroll Shelby aurait fêté ses 100 ans cette année.

                     

Ici à 5 ans avec sa première voiture.  

 

 

[biker521]

Le 02/04/2023 à 10:16, Le Cheetah a dit :

Carroll Shelby aurait fêté ses 100 ans cette année.

                     

Ici à 5 ans avec sa première voiture.  

 

 

 

à l'époque des gentlemen drivers  

[jerry-lee]

Le 01/04/2023 à 15:16, jensen a dit :

 

Vaste programme jeune homme, vaste programme…  

 

Mon planningue est déjà plein pour un moment.  

 

 

 

 

Merci quand même,  mais sait-on jamais ?

Pour moi ce n'est pas grave, ayant le "recueil" qui s'intitule "Auto-Critique-Auto" écrit en 1968 et réalisé artisanalement par l'imprimerie de Toucy en 1976 (à compte d'auteur, dans des conditions particulières). Cet exemplaire dédicacé par Germain Lambert, m'est précieux malgré sa qualité très approximative, mais il comprend toute son histoire personnelle.

Sinon, les articles précédents sur les véhicules en tous genres (même ceux que je n'apprécie pas) sont toujours agréables et instructifs.

Bonne continuation.

 

[ched]

Oui, notre club a prévu de fêter ces 100 ans dignement ! 🍾

 

Merci @jensen pour cette Superformance. Les Superformance font partie des belles répliques, très fidèles, plutôt de bonne qualité.

 

[marzal]

Un excellent moyen d'occuper son dimanche que de sortir la 86' et d'aller au salon avec des amis  

 

Mes quelques clichés :

 

 

Roadmasta  

 

Acura RSX LHD, une rareté !

 

 

Première fois en vrai pour cette PGO Hemera.

 

 

 

Un joli rasso d'E34 !

 

 

 

Quelques légendes des 80's  

 

 

Excusez l'orientation des photos, elles sont plus instagrammables comme ça  

 

Modifié 3 avril 2023 par marzal

[jensen]

Le 02/04/2023 à 19:39, jerry-lee a dit :

Merci quand même,  mais sait-on jamais ?

Pour moi ce n'est pas grave, ayant le "recueil" qui s'intitule "Auto-Critique-Auto" écrit en 1968 et réalisé artisanalement par l'imprimerie de Toucy en 1976 (à compte d'auteur, dans des conditions particulières). Cet exemplaire dédicacé par Germain Lambert, m'est précieux malgré sa qualité très approximative, mais il comprend toute son histoire personnelle.

Sinon, les articles précédents sur les véhicules en tous genres (même ceux que je n'apprécie pas) sont toujours agréables et instructifs.

Bonne continuation.

 

 

 

Si tu as la doc' nécessaire, pourquoi ne pas faire un dossier sur Germain Lambert ici ?  

 

 

[Gaillant]

La Roadmaster, la RSX et la Skyline R32 ...  (un peu dommage qu'on ne la voit pas en entier)

J'aime bien les plus anciennes aussi, comme la Cobra plus haut et même la 127.

[jerry-lee]

Le 03/04/2023 à 11:43, jensen a dit :

 

Si tu as la doc' nécessaire, pourquoi ne pas faire un dossier sur Germain Lambert ici ?  

 

Proposition sympa, et j'aurais bien voulu, mais je m'en sens incapable dans les circonstances actuelles …

Pour diverses raisons :

-Trop difficile de faire un résumé efficace, exhaustif, lisible, non lassant, précis de son livre autobiographique de 366 pages, ainsi que toutes les autres docs accumulées depuis 1977, plus les anecdotes personnelles vécues (concernant Germain et ses deux fils Alain et Guy, tous ayant eu des vies … un peu particulières).

-Pas suffisamment de temps pour traiter convenablement ce sujet (oui, le temps est trop court et les occupations trop nombreuses).

-Soucis techniques de scan, de logiciel périmé (obsolescence programmée !) et donc bloqué, ainsi que de liaison wifi.

 

Par contre s'il y a des questions au sujet de Germain Lambert (un homme discret et méconnu, mais un fabuleux personnage, inventeur et constructeur mal-aimé de son temps, avec une vie très mouvementée), ma doc pourra peut-être aider.

Merci de m'excuser pour l'instant. Peut-être plus tard ?

 

 

[snoopy1974]

J'étais fan absolu de l'Omega Lotus...

Modifié 3 avril 2023 par snoopy1974