Rubrique Auto Union (1899-1969)

[Invité §aut501Gd]

An autentic "barnfind".. , I am thinking on buying it...

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/336499/Imagen 004.jpg

 

 

 

 

Ca, c'est une rareté : Wanderer "W 235" si moteur 1,7 litre ou "W 240" si moteur 2 litres. Seule année de construction 1935.

 

Si achat, il faudra ensuite du courage et pas mal de temps pour la restauration. Dans les 2 cas

 

 

 

 

 

 

[Invité §aut501Gd]

Bon, bin vu les ouies de capot (Ah! GV, les ouies... ), c'est définitivement une "W 240", donc à moteur de 2 litres. C'était la seule différence extérieure avec la "petite W 235" qui avait 300 cm3 de moins.

 

 

 

 

 

 

 

 

[Invité §Hou066FL]

Tu pourras le commander avec les enjoliveurs, l'allume-cigare, les baguettes de bas de caisse et le sigle "1000 S" pour le couvercle du coffre....

 

 

 

 

Thank for the information!!

I have never observed the "1000 S sigle"...

for example:

This auto-union is at the "MUSEO DE LA AUTOMOCIÓN DE SALAMANCA".

About the W-24, at the same garage there was other prewar auto-union, i will post it...

[Invité §aut501Gd]

ESSAI DE L' AUDI 2,3 LITRES, TYPE UW 225"

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour vous rajeunir un peu,beaucoup ou encore plus, voici la traduction d'un essai réalisé en septembre 1936 par la revue spécialisée allemande "AAZ" et portant sur l'Audi "UW 225", nouveau modèle présenté en 1935 pour succéder au type "Front UW". Cette voiture, construite de 1935 à 1938, sera le "bestseller" de toutes les Audi d'avant guerre, puisqu'elle sera fabriquée à 2586 exemplaires. Manette sur "pleine avance" et en route pour une virée agrémentée des commentaires eux aussi d'époque.

 

 

Dans sa forme actuelle, l'Audi représente l'exemple type d'une automobile qui a fait l'objet d'une amélioration lente mais ciblée du modèle précédent (Ndr: la "Front UW" à moteur de 1950 cm3). Cette auto figure sans contestation parmi les plus élégantes et sa ligne fait honneur à la carrosserie allemande. Chaque détail extérieur souligne les efforts de fabrication, prometteurs d'une solidité durable. Dans sa réalisation et son équipement elle conjugue nécessité et agrément, tout en rejetant le superflu et le tape à l'oeil. Son aspect évoque immédiatement le confort, la fiabilité et le sérieux. Cette sensation se renforce dès qu'on prend place derrière le volant.

 

 

 

 

 

Ni superflu, ni tape à l'oeil, mais la limousine paraît un peu austère

 

 

 

 

L'auto essayée est le modèle "Luxe" de la limousine à 4 portes et 6 glaces (Ndr: gentil pléonasme, non?), c'est à dire le type le plus confortable dans la gamme des conduites intérieures Audi. Les 2 portes articulées de chaque côté de la carrosserie ne diminuent en rien la rigidité de cette dernière. Même après avoir manoeuvré le véhicule sur un terrain accidenté, les portes continuent à se fermer facilement et avec précision, tout comme si on avait roulé sur le meilleur macadam de Berlin. Les sièges bien rembourrés et formés offrent tout le confort souhaitable au conducteur, sans le rendre toutefois ni paresseux ni inattentif. Si trop ou pas assez de confort peut être préjudiciable à la sécurité, ici on a vraiment trouvé le juste milieu.

 

 

 

 

 

Les sièges (ici ceux du cabriolet 4 places) ne rendent pas le conducteur paresseux...

 

 

 

 

Le moteur tourne dès la première sollicitation du démarreur. Même si, moteur chaud, on a par distraction actionné le starter, le moteur continue à prouver sa bonne volonté en redémarrant sans délai. Grâce au thermostat il atteint rapidement sa température normale de fonctionnement. Dès que cette température est atteinte, les qualités de ce moteur, que nous avons déjà saluées, se mettent en évidence. Il demeure silencieux même à son régime maximum de rotation. Le seul bruit perceptible est un léger claquement des soupapes en tête. Le carburateur, un Solex double corps, délivre un mélange air-essence approprié en toutes circonstances et concourt, comme on le verra plus loin, à une consommation particulièrement raisonnable. L'ensemble propulsif, c'est à dire le moteur, l'embrayage, la boîte de vitesses et le différentiel, est fixé élastiquement sur le châssis, de sorte que les vibrations très faibles émises par ce moteur ne sont en aucune façon transmises ni au châssis ni à la carrosserie.

 

 

 

 

 

Le groupe moto-propulseur à traction avant de la "UW 225"

 

 

 

 

Ce moteur se distingue par ses chemises en fonte grise rapportées, son vilebrequin à 7 paliers et ses soupapes en tête, par sa courbe de puissance idéale, par sa simplicité de montage et l'accessibilité de ses divers équipements et s'avère donc comme un des plus réussis de sa catégorie.. C'est une réalisation très achevée, si l'on ajoute qu'il dispose d'un radiateur à huile, point ô combien important aujourd'hui pour la circulation sur autoroute. Ce problème du refroidissement de l'huile se doit, à ce jour, de faire l'objet de beaucoup plus d'attention que par le passé de la part des constructeurs.

 

 

 

 

 

Le châssis poutre de l'Audi

 

 

 

 

Une amélioration particulièrement notable, si l'on se réfère aux Audi que nous avons essayées précédemment, concerne la boîte de vitesses. Si par le passé nous avons dit que le passage des divers rapports demandait une certaine patience au conducteur à cause de la lenteur d'enclenchement et que ce mécanisme n'était pas un modèle de précision et de silence, on peut aujourd'hui déclarer tout le contraire. Certes, la 3ème et la 4ème vitesses ne sont pas synchronisées, ce que l'on peut regretter sur une traction avant où la sureté d'enclenchement n'est pas la même que sur une propulsion. Mais la manoeuvre de cette boîte demeure facile et le passage des rapports ne nécessite qu'une très courte pause entre eux. Il est réjouissant de noter que la consistance de la graisse de lubrification de la boîte reste indépendante de la température du moteur, ce qui fait que le conducteur n'a pas à modifier ses temps de pause pour le passage des vitesses, le facteur température n'entrant plus en ligne de compte.

 

 

 

 

 

Le tableau de bord de l'Audi, ici celui du roadster

 

 

 

 

Le levier de vitesses monté sur le tableau de bord est de maniement facile et se trouve à bonne portée de la main. Notre essayeur resta toutefois dubitatif quant à la disposition des rapports, puisque la 3ème vitesse se trouve en haut et la 4ème en bas, alors que l'inverse aurait été souhaitable. Celui qui conduit quotidiennement une Audi s'y habitue rapidement et ne voit pas là un inconvénient. Par contre, un essayeur qui passe d'une voiture à une autre, pourrait s'imaginer que le passage de 3ème en 4ème sur une voiture à propulsion, nécessitant un déplacement de la main vers l'avant, correspondrait sur une Audi à un mouvement de bas en haut. L'action sur la pédale d'embrayage demande un certain effort de la jambe gauche, même si le mécanisme demeure progressif et précis. Que l'on n'ait rien de plus à dire sur cet élément peut être considéré comme un compliment.

 

 

 

 

 

Un modèle roadster qui restera unique, Audi préférant construire la version cabriolet

 

 

 

 

La vivacité de l'auto est en opposition totale avec son aspect extérieur qui évoque plutôt confort et sérénité. Selon nos 4 mesures effectuées, la vitesse maximum ressort à 108,7 km/h. Le kilomètre départ arrêté est passé à 77,1 km/h de moyenne. De ces 2 valeurs c'est l'accélération qui étonne le plus, surtout si on considère que le poids à vide de l'auto est loin d'être faible. Il faut ajouter que lors des mesures d'accélération les vitesses ont été passées rapidement mais silencieusement grâce à un double débrayage, donc sans maltraiter la boîte. Le 3ème rapport propulse l'auto jusqu'à environ 75 km/h et l'on peut donc considérer que cette boîte est bien étagée. La vivacité de l'auto est due au fait que l'on a rallongé le rapport de transmission par rapport à la Wanderer "W 50", voiture que l'on compare souvent à l'Audi. Ce rapport est de 1 à 5,25 contre 1 à 4,8 sur la "W 50". Malgré cette caractéristique, la vitesse maximum n'entraîne pas un surrégime du moteur puisque l'on note 4000 tr/min à 104 km/h. Du fait qu'à 3500 tours le moteur dispose de sa puissance maximum et qu'ensuite celle-ci demeure constante, la voiture conserve une bonne réserve d'accélération, même à vitesse relativement élevée. On peut penser qu'un moteur à régime de rotation élevé sera peu cultivé à bas régime mais sur cette auto, dès 300 tr/min, le moteur tourne rond et dès ce régime procure des accélérations convenables dans le cadre d'une conduite normale. Ce régime de 300 tr/min correspond à une vitesse de 7,5 à 8 km/h en première.

 

 

 

 

 

Pour aller encore plus vite avec une "UW 225", prenez le modèle carrossé par Jaray...

 

 

 

 

La tenue de route de l'auto est favorablement influencée par la direction douce et directe et par des suspensions manifestement améliorées. Le précédent modèle Audi essayé présentait une désagréable tendance d'inclinaison de la caisse en virage. Cette caractéristique à quasiment disparu sur le modèle actuel. Cette Audi se comporte calmement, silencieusement, sans bruits de carrosserie parasites et sans réactions de la direction, même sur les routes les plus dégradées. Sur chaussée mouillée elle se comporte de façon particulièrement sure, même en virage. Cette qualité réside sans aucun doute dans la relation optimum entre l'empattement et la largeur des voies, celle de l'arrière ayant été légèrement modifiée. Autre constatation positive, le train avant ne procure aucune réaction désagréable, que la voiture soit en traction ou en retenue. Globalement, la tenue de route de l'Audi souligne le sentiment de grande sécurité et de confiance que l'on éprouve à son volant.

 

 

 

 

 

Cabriolet 2 places du à Gläser

 

 

 

 

La consommation moyenne de la voiture ressort à environ 15 litres aux cent kilomètres. Nous avons profité de cet essai pour approfondir cette question de la consommation, car de nombreux lecteurs nous ont paru soucieux de connaître les valeurs exactes à 2 chiffres après la virgule. Dans ce but nous avons demandé à Auto Union de nous communiquer des valeurs que nous nous sommes empressés de vérifier. Le résultat est intéressant pour ceux qui croient que la consommation est inhérente à un véhicule et non pas au style de conduite du chauffeur. A vitesse économique, de l'ordre de 60 km/h et en jouant avec retenue de la pédale d'accélérateur, la consommation de l'Audi s'établit à 11,9 litres aux cent. Si l'on maltraite quelque peu l'auto et qu'on enfonce souvent l'accélérateur de façon inconsidérée, alors cette consommation grimpe à près de 19 litres. A vitesse de croisière soutenue, de l'ordre de 90-95 km/h sur route normale, la consommation atteint 15,7 litres. Ces valeurs moyennes énoncées s'entendent dans des conditions normales d'utilisation, c'est à dire sur route non accidentée, à des allures normales et pour un conducteur quelque peu expérimenté. Quant au freinage mécanique sur les 4 roues, il ne mérite que des éloges. Il est doux, mais en cas de grande nécessité, il agit très efficacement.

 

 

 

 

 

La version 4 places du cabriolet

 

 

 

 

Le tableau de bord reçoit un tachymètre (relativement précis puisqu'il n'est "optimiste" que de 3% à 90 km/h), une jauge à essence, une montre et un manomètre de pression d'huile. L'éclairage indirect des instruments peut être varié de très clair à très sombre. La clarté maximum de cet éclairage est d'un grand secours la nuit pour la lecture des cartes routières. Le levier du frein à main est disposé entre les sièges avant de sorte que l'espace pour les jambes des passagers n'est pas encombré par quelque levier ou manette que ce soit. La position des pédales et des manettes de commande est idéale. Notre essayeur aurait toutefois souhaité une pédale d'accélérateur plus basse pour une position moins fatigante de la cheville droite. L'équipement de la voiture comprend un contact avec antivol de direction, un système de graissage centralisé "WV" du châssis, 4 vitres latérales commandées par manivelles, un pare-brise pivotant en verre "Sekurit" et un réservoir de 50 litres placé à l'arrière. Le coffre à bagages est de capacité appréciable. Le fait qu'il soit accessible de l'intérieur et de l'extérieur est une très bonne chose.

 

 

 

 

Unique roadster sur base "UW 225" carrossé par Erdmann & Rossi

 

 

 

 

La bonne impression générale que nous a laissé cette Audi tient avant tout au fait qu'il s'agit d'une auto élégante, fiable et agréable à conduire et dont les qualités ne sont pas le résultat d'un quelconque tape à l'oeil. Elle accepte aussi bien les longs déplacements rapides que la circulation urbaine. Elle fait incontestablement partie des représentantes les plus achevées dans la catégorie des voitures moyennes allemandes.

 

 

 

Voilà, on aura reconnu le style journalistique de l'époque. Le connaisseur aura remarqué la "patte" Auto Union sur ce modèle: le même moteur 6 cylindres culbuté que sur la Wanderer "W 50", moteur du à Ferdinand Porsche, la traction avant et le levier de commande des vitesses au tableau de bord comme sur les DKW contemporaines. Le modèle Audi suivant, la "920" dont 2562 exemplaires seront construits, dernière Audi d'avant guerre, ira encore plus loin puisqu'il recevra une carrosseri très proche de celles de la Wanderer "W 23" et de la DKW "Sonderklasse", un châssis hérité lui aussi de celui de la Wanderer, le moteur Horch de la "850" mais amputé de 2 cylindres et le fameux essieu arrière flottant "Schwebeachse" de DKW. Mais ce ne sera plus une "traction": elle reviendra aux roues arrière motrices. Et il faudra attendre presque 30 ans pour voir réapparaître une Audi... qui sera en fait la dernière DKW "F 102" sur laquelle on aura greffé un moteur étudié et mis au point par...Mercedes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[Invité §pti637Vr]

Regardez bien la photo 2. Le maestro J.M. Fangio est en contre braquage en sortie de virage. Curieux pour une traction avant, non? Mais il faut savoir que ces autos étaient survireuses, ce que je vérifie de temps en temps avec la mienne, bien qu'elle ne soit pas une "Mickey mouse"

 

 

 

Excuse-moi pour la répétition des photos et des sujets déjà traiter , j'ai comme

on dit manquer des " épisodes " effectivement en fouillant un peu....

par contre la 206 est produite par DKW ??? .....A+

 

 

 

[Invité §aut501Gd]

Excuse-moi pour la répétition des photos et des sujets déjà traiter , j'ai comme

on dit manquer des " épisodes " effectivement en fouillant un peu....

par contre la 206 est produite par DKW ??? .....A+

 

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/207405/adster f2.jpg

 

 

 

 

Elle a déjà été postée il y a plusieurs pages en arrière par je ne sais plus qui (qu'il m'excuse). M'a tout l'air d'une réalisation artisanale sur base indéterminée en type. Probablement ex-RDA au vu de la plaque d'immatriculation. Qui le sait

 

[Invité §Hou066FL]

For sale at "prewarcar.com"...

[Invité §aut501Gd]

désirable "F 8 Cabrio Front Luxus" de 1938-39

 

Au Portugal

 

Euh... non, Pays Bas, les immatriculations anciennes se ressemblaient un peu

[Invité §pti637Vr]

Elle a déjà été postée il y a plusieurs pages en arrière par je ne sais plus qui (qu'il m'excuse). M'a tout l'air d'une réalisation artisanale sur base indéterminée en type. Probablement ex-RDA au vu de la plaque d'immatriculation. Qui le sait

 

 

Yes z'avais pas vu F2 roadster 1933 posté par GVC

 

[:bullit95:8]

 

[Invité §art066xR]

Bonjour à tous,

Une petite contribution pour immortaliser:

 

[Invité §aut501Gd]

Bonjour à tous,

Une petite contribution pour immortaliser:

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/282688/DSC00361.JPG

 

 

 

 

Merci de ce post sympathique et original. Vu ton profil et ton pseudo, voilà 3 vues d'artisss qui pourraient t'inspirer pour une BD d'époque.

 

Calandre de la Horch "853"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Roadster Wanderer "W 25 K" à compresseur plein gaz

 

 

 

 

 

 

 

[Invité §art066xR]

Bonjour automobilix,

Je ne crée pas de BD, mais des gravures (sur commande) à partir de BD ou photos (notamment pour voitures et motos).

ci-dessous un petit exemple:

Cordialement

[Invité §Nor803Dy]

Bonjour à tous,

Une petite contribution pour immortaliser:

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/282688/DSC00361.JPG

 

 

Très bel objet, bravo pour l'idée et le design !

 

Je t'ai fait parvenir un MP pour plus d'info.

 

[Invité §Hou066FL]

The evolution of Auto-Union pre and postwar..

[Invité §jul076hz]

et la version 10 février 2007

 

http://www.u-blog.net/corvette/img/dkw-001.jpg

[Invité §aut501Gd]

The evolution of Auto-Union pre and postwar..

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/336499/113_1374.JPG

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/336499/113_1375.JPG

 

 

 

Document remarquable

 

Cette "avant guerre" n'est ni plus ni moins qu'une très rare "F 8 Meister Super" à carrosserie 100% acier, construite du printemps 1939 à juin 1941 dans les usines DKW de Berlin-Spandau, avant tout pour l'exportation. Son tableau de bord reprenait celui de la "Sonderklasse" à moteur V 4.

 

 

 

[Invité §aut501Gd]

et la version 10 février 2007

 

http://www.u-blog.net/corvette/img/dkw-001.jpg

 

 

 

 

C'était aux "Boucles de Spa"? Si c'est le cas, y a beaucoup de photographes amateurs qui ont posté par ailleurs et qui n'ont pas "shooté" cette merveille.

 

[Invité §fag382vJ]

taratata, on a tous des photos de la bête

[Invité §aut501Gd]

taratata, on a tous des photos de la bête

 

 

 

Où ça

 

[Invité §jul076hz]

Michel, tous les détails de la course son sur ton mail

[Invité §aut501Gd]

ENCORE UN ESSAI D'EPOQUE, LA "DKW "F 8 - REICHSKLASSE"

 

 

 

 

 

Si vous avez aimé l'essai de l'Audi "UW 225", vous allez adorer celui publié en septembre 1939 par l'autre revue allemande "Motor und sport". Septembre 1939 c'est, certes, une très mauvaise date pour l'histoire de notre monde. Pour les amateurs d'Auto Union en général et de DKW en particulier ce septembre noir sera un peu éclairé par la présentation de la nouvelle version de la célèbre petite traction avant à moteur "2 temps". Contact à la dynastart et en route.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il n'y a que très peu de types de voitures sur lesquels nous nous serons autant penchés que sur les traction avant DKW. En effet nous avons déjà publié en mars 1937 un essai de la "Reichsklasse". Entre temps la firme a présenté une nouvelle auto qui, équipée de la même motorisation et du même essieu arrière, doit cependant être considérée comme un nouveau modèle car son châssis est inédit.

 

 

 

 

 

 

Vue fantôme de la "F 8" montrant son nouveau châssis

 

 

 

 

La DKW "Reichsklasse" 1939 dispose dorénavant d'un véritable châssis constitué de longerons caissonnés. Vu de dessus il présente une forme pour le moins originale. Les 2 longerons principaux forment une sorte de double trapèze arroni en son centre, courant de l'avant à l'arrière, en se rejoignant au niveau de l'essieu arrière. Ce châssis dispose de plusieurs traverses rigides. L'ensemble surbaissé reçoit la carrosserie fixée au moyen de" boulons. A son extrêmité arrière est soudée une espèce de "pont" en tôle servant à recevoir la fixation du ressort à lames transversal.

 

 

 

 

 

Montage des "F 8" dans l'usine Audi de Zwickau

 

 

 

 

La suspension avant est totalement nouvelle. En remplacement des 2 anciens ressorts à lames transversaux superposés on trouve dorénavant un seul ressort qui, avec les triangles inférieurs, forme un parallèlogramme déformable. Ce nouveau type de suspension assure un meilleur guidage des roues, procurant un meilleur comportement de la voiture au freinage, le ressort n'étant plus soumis à une contrainte entraînant un effet de "pliage". Les triangles, qui supportent les réactions de la traction et du freinage, portent aussi les amortisseurs. Le travail effectué sur ce nouveau train avant est considérable, tandis qu'une nouvelle direction fait aussi son apparition.

 

 

 

 

 

La "Reichsklasse" version "Limousine"

 

 

 

 

Cette direction à crémaillère est montée devant le ressort transversal, en dessous du radiateur, les 2 barres de direction étant positionnées devant la crémaillère. Cinématiquement parlant ce mécanisme est sans conteste à l'avant garde de la technique actuelle. La suspension arrière reste sans modification, les roues étant rendues solidaires au moyen d'un essieu en forme de tube transversal, le ressort à lames étant fixé sur le "pont" du châssis au niveua de la ligne passant par le centre de gravité de l'auto.

 

 

 

 

 

La bonne bouille de la "Reichsklasse"

 

 

 

 

Ce système de suspension dans lequel les barres de guidage absorbent les contraintes de freinage est déjà connu sous son appellation d'essieu flottant. Le système de freinage est lui totalement inédit. Il est du type "Perrot-Duplex" à commande mécanique avec actionnement par câbles coulissants dans des gaines métalliques souples. L'avantage du système "Duplex" est que, en marche avant ou arrière, les garnitures attaquent les tambours de façon simultanée et sur toute leur longueur. Il permet enfin de disposer d'un bon servo-effet.

 

 

 

 

 

La version 4 portes qui restera confidentielle en terme de fabrication

 

 

 

 

Le moteur bicylindre "2 temps" pour lequel DKW, respectivement Auto Union, a réalisé un véritable travail de pionnier, est resté inchangé. Il s'agit donc du moteur bien connu à balayage inversé. Ce moteur forme une unité compacte avec l'embrayage, la boîte de vitesses et le différentiel, tous ces organes étant repris du modèle précédent. Ce qui est nouveau, c'est la fixation du groupe moto-propulseur sur le chassis au moyen de 2 silent-blocs afin d'éviter la transmission des vibrations à la caisse. Par ailleurs, on notera la commande d'embrayage, dorénavant à câble, la fixation élastique du groupe rendant une commande par tringle inapplicable.

 

 

 

 

 

Le fameux bicylindre de 600cm3 dont la version plus luxueuse "Meisterklasse" sera portée à 700cm3.

 

 

 

 

L'aspect extérieur de la voiture est modifié par l'apparition d'une nouvelle calandre avec barrettes verticales. Les ouies d'aération latérales du capot sont dorénavant disposées sur 2 rangées parallèles. Le bord avant de la portière est un peu plus incliné, ce qui facilite l'accessibilité. On note aussi la présence d'un nouveau tableau de bord et de nouveaux essuie-glaces à commande parallèle. Les dimensions de l'auto ont aussi évolué, la voie avant ayant été augmentée de 40 mm, tandis quel'empattement a été très légèrement raccourci. La différence de poids sur la conduite intérieure est de l'ordre de 20 kg.

 

 

 

 

 

Le nouveau tableau de bord de la "F 8"

 

 

 

 

Nous avons déjà souligné, lors de précédents essais de modèles DKW, que ces voitures avaient une place à part dans la catégorie des petites voitures. Celui qui sait lire entre les lignes comprendra facilement à la lecture de nos tests que nous plaçons ces autos au sommet de la gamme internationale dans leur catégorie. Après que le modèle "Reichsklasse" ait été entre temps amélioré, il est clair que nous lui décernerons encore plus volontiers un billet de satisfaction. Mais occupons nous en détail de ses qualités.

 

 

 

 

 

Deux versions cabriolet dont une "Front Luxus" à droite

 

 

 

 

Tout d'abord, la puissance. Nous avons toujours souligné la puissance assez étonnante de ce petit 585 cm3. Nous ne pouvons que confirmer ce jugement aujourd'hui. Notre voiture d'essai, si elle a montré des dispositions inchangées en accélération, elle s'est par contre révélée plus rapide que le modèle précédent. Nous avons en effet atteint une vitesse de pointe de 84 km/h sur la piste de l'Avus à Berlin, contre 80 km/h précédemment.

 

 

 

 

 

La "F 8" était aussi disponible en camionnette-plateau et fourgonnette tôlée

 

 

 

 

Peut être que cette différence n'est pas la caractéristique dominante de la nouvelle version et qu'elle est éventuellement à mettre au compte d'une mécanique parfaitement réglée, tant il est vrai que 2 voitures d'un même type ne disposent jamais d'une puissance parfaitement identique.

 

 

 

 

 

Vue de l'intérieur finalement assez cossu de la version "Meisterklasse"

 

 

 

 

La consommation n'a pas évolué non plus. Le fait que nous ayons relevé 0,2 litres aux cent en plus par rapport au modèle "1937" n'est peut être que purement fortuit. Pour des vitesses comprises entre 30 et 70 km/h, la consommation oscille entre 6 et 7 litres de mélange. Nous ferons ici une remarque qui devrait réjoui le lecteur: pour la détermination du coût d'utilisation attaché à la consommation, nous n'avons pris en compte que l'essence et pas l'huile, pour la bonne raison que sur un "4 temps" on ne tient jamais compte de celle-ci bien que des frais d'hule viennent aussi s'ajouter au travers des vidanges. Pour la "Reichsklasse" on trouve ainsi un coût d'utilisation de 2,40 RM à 50 km/h, 2,55 à 60 km/h, 2,75 à 70 km/h et 3 à 80 km/h.

 

 

 

 

 

La plus désirable des "F 8 ", le cabriolet "Front Luxus"

 

 

 

 

 

Nous louerons une fois de plus la tenue de route de la petite DKW, ce qui ne nous empêchera pas de revenir sur ce sujet. Nous soulignerons ainsi que le nouveau train avant accentue encore cette qualité de la "Reichsklasse", notamment au niveau de la direction, ce qui n'était pas aussi vrai pour le modèle précédent. Nous avons constaté que les contraintes de freinage n'influent plus sur le travail de la suspension, empêchant ainsi l'auto de sortir de sa trajectoire. La différence au freinage est surtout perceptible sur chaussée humide ou dégradée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Scènes idylliques de printemps, mais l'avenir de l'Europe est bien sombre

 

 

 

 

Les freins tirent droit. La pression à exercer sur la pédale se trouve aussi diminuée par l'effet "servo" mentionné plus haut. Il faut enfin signaler le côté agréable de la nouvelle suspension souple du moteur qui élimine pratiquement toute transmission de vibrations du châssis à la carrosserie. Le moteur peut ainsi jouer librement sur ses attaches, ce que l'on pourra constater en conservant la main sur le levier des vitesses lors des accélérations, particulièrement sur le second rapport.

 

 

 

 

 

 

 

Deux vues couleur de la "Front Luxus": une d'époque et un exemplaire aujourd'hui parfaitement restauré

 

 

 

 

Nous concluerons en disant que la DKW "Reichsklasse" de 1939 est le fruit d'une remarquable étude technique, plaçant ainsi cette auto au tout premier rang international dans sa catégorie. Celà est vrai pour la puissance, l'économie d'utilisation, la simplicité de conception, la fiabilité et l'agrément de conduite.

 

 

 

 

 

Tranquille scène de famille avant la tourmente

 

 

 

Caractéristiques techniques de la "Reichsklasse"

 

Moteur: bicylindre "2 temps", 585 cm3, puissance 18 ch, carburateur Solex, refroidissement à eau par thermosiphon, graissage par mélange

 

 

Transmission: Embrayage multi-disques à bain d'huile, boîte 3 vitesses, commande au tableau de bord, traction avant

 

 

Châssis: à longerons en forme de caisson, suspension avant par triangles et ressort à lames transversal, essieu arrière rigide du type flottant avec ressort à lames transversal, direction à crémaillère, freins mécaniques sur les 4 roues

 

 

Dimensions: voies AV/AR 1,19/1,25 m, empattement 2,60 m, longueur hors tout 3,90 m, largeur 1,48 m, hauteur 1,47 m, garde au sol 20 cm, poids à vide 700 kg, pneumatiques 4.00 x 19

 

 

Vitesse maxi: 83,9 km/h

 

 

Aptitudes en côte: 6% en 3ème, 14% en seconde, 24% en 1ère

 

 

Distance de freinage: de 40 km/h à l'arrêt, 8,5 mètres soit 7,2 m/s2

 

 

 

 

 

La déferlante des "F 8" quittant l'usine de Zwickau

 

 

 

 

[Invité §jul076hz]

notre ami Automobilix souhaite que je vous raconte mes Boucles de Spa 2007

comme je suis flemard aujourdhui, je me contenterais du copier coller du mail que je lui ai fait parvenir hier

(j'étais en forme)

 

 

Passage de la voiture en 12 v

 

Plus facile que prévu, car nous avons trouvé à la casse une Audi 80 de 1980, le moteur d’essuie-glace et l’alternateur se posent telle quel, sans adaptations aucunes.

Pour les bobines, une autre info pour toi, elles se trouvent chez tous les amateurs d’anciennes motos Kawasaki, mêmes caractéristiques et encombrements identiques.

 

 

Légend Boucles de Spa

Je ne vais pas te présenter cette épreuve, je te renvois simplement sur le site www.race-rally.be ou tu auras tous les détails de la course, je tiens simplement à te préciser que si il porte le titre de rallye de régularité, c’est en réalité un véritable rallye de vitesse pour voitures anciennes, pas question de se promener, toutes les RT doivent êtres parcourues le »pied dans le phare » mais c’est sur routes fermées et avec une sécurité renforcée par des postes de commissaires de route et toute l’assistance médicale d’un rallye du championnat d’Europe.

 

Cette année, avec 169 voitures au départ, un nombre impressionnant de champions du volant, d’ hier et d’aujourd’hui, des ex-stars comme Thierry Boutsen (ex-pilote F1) ou ton compatriote Jean Ragnotti , le succès de foule à été impressionnant, les forces de l’ordre estiment à 40.000 personnes le public recensé dans les spéciales.

 

Pour le coté purement sportif, cette course ne me laissera par un souvenir impérissable, tellement nous avons été accablés par des problèmes techniques, dont certains étaient prévisibles.

Mon but cette année était de remporter le général en catégorie 50, nous devons nous contenter d’une misérable 54 ème place (sur 140).

Pourtant notre victoire dans la spéciale de Francorchamps prouve que mon ambition n’était pas démesurée.

 

Les problèmes :

 

Au dernier moment, le jeudi avant la course, nous avons décidé de ne pas partir avec le gros moteur (+ ou – 100 cv)

Celui-ci, pour des raisons de retard de fourniture de roulements et de carbu, n’ayant été terminé que le jeudi, c’était prendre beaucoup de risques que de rouler avec un moteur n’ayant parcouru que quelques km.

 

Nous avons donc remonté le moulin de l’année passée.

En rentrant du contrôle technique d’avant course, Charly à ressenti des problèmes au niveau de la carburation, il en à fait une nouvelle mise au point qui s’est terminée à 5h du matin, ce qui n’est pas évident lorsque que l’on doit prendre un départ à 10 h.

 

En sortant du parc fermé de départ, mon Halda électronique se transforme en four à micro-onde, en effet nous avons oublié de modifier la tension du transfo d’alimentation lors du passage en 12 v.

Je devrais donc estimer les distances à vue, heureusement pas de brouillard cette année

 

Les 2 premières spéciales se déroulent normalement, mais à l’arrivée de la première spéciale dans le camp militaire de Marche, une oreillette de fixation du bloc moteur à la boite de vitesse casse, et les goujons s’arrachent, la boite ne tient plus au moteur que par un point de fixation.

 

Nous réussissons à nous traîner jusqu’au parc d’assistante, ou mon beau-fils réussi en une ½ heure à extraire, par forage, les restes des goujons et à placer des fixations de fortune.

 

Coup de bol pour nous, un retard de l’organisation oblige, à cet endroit, celle-ci à remettre tous les concurrents à leurs heures idéales, nous n’aurons donc pas de pénalités routières.

 

C’est la que le supplice commence, dans les mouvement boite/moteur, l’échappement s’est fissuré au niveau du collecteur.

 

Au fil des spéciales, il va se dégrader de plus en plus pour finalement se briser.

 

Nous allons parcourir la moitié du rallye sans pouvoir nous entendre parfaitement, vu le bruit , et en respirant les gaz d’échappement.

 

Pour te donner une idée, ouvre le son de ton pc et regarde cette vidéo prise au moment de notre passage

 

 

Tu comprend maintenant le problème ?.

 

Nous avons quand même eu la satisfaction de l’amener à l’arrivée.

 

Je te fais parvenir en annexes quelques photos reçues sur mon mail, car comme d’habitude la cacahuète à encore un capital sympathie énorme auprès du public et des photographes.

 

NB : au départ nous avons reçu la visite d' Edouard Boucquey , dont la santé s’est améliorée, et qui avait fait le déplacement depuis Bruxelles.

 

Il est enchanté de voir ce que nous faisons avec son ancienne voiture, cela malgré une larme de nostalgie au coin de l’œil

 

Toutes mes amitiés

 

Jean-Pierre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[Invité §jul076hz]

La valse à 7 temps avec notre vénérable grand-mère

 

(vous remarquerez la Ford Escort qui est derrière nous, pilotée par un célèbre présentateur sportif sur une chaine tv belge, il panique devant notre manoeuvre désespérée et se paye un tête à queue magistral)

(1)

 

 

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(3)

 

 

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(5)

 

 

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(7)

 

[Invité §aut501Gd]

ca, c'est du vécu avec de vrais gens. Ah! comme on reconnaît bien la "tenue de route" de la "1000 S": d'abord survireuse sans trop prévenir, elle passe en sous vireuse dès qu'on a légèrement freiné, bref le contraire de qu'il est normalement admis sur une traction avant. La suite est à l'appréciation du pilote , selon les circonstances et l'état de la route. La p'tite jeunette Ford a pas fait mieux Faut quand même savoir que toute la technique des suspensions et de la direction de l'Auto Union datent de 1939 . Jean-Pierre, avais-tu monté des 165x15 comme moi? Ca assure (et rassure) un poil plus...

 

 

[Invité §aut501Gd]

Voilà qq photos du bolide de Jean-Pierre que celui n'a pas postées par timidité

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[Invité §jul076hz]

Non, nous étions resté dans les dimensions d'origine (et même en Vredestein Snow +, véritable pneus passe partout, vu les différents types de terrain rencontrés)

 

Il faut dire qu’avec le moteur d’origine, une trop grande surface de contact au sol est pénalisante.

 

Nous avions 6 passages dans cette spéciale show, et nous avons joué 3 x à la tondeuse à gazon

 

Ces trajectoires fantaisistes sont dues , entre autres au manque de barres stabilisatrices, et sur le gras il est impossible de vaincre l’inertie et de « jeter » la voiture dans le virage.

 

Charly va tester prochainement un montage avec des barres de VW Polo

[Invité §aut501Gd]

Avant d'aller faire dodo, une image d'il y a juste un demi siècle: l'équipage Grosgogeat/Biagini (partis de Stockholm) sur "F 91" (ou "3=6 Sonderklasse") au col du Turini au Monte Carlo 1956. Ils finiront 1ers de leur catégorie (Tourisme jusqu'à 1500 cm3) et 3èmes au général

 

 

 

 

 

 

 

[Invité §vet233KH]

http://img89.imageshack.us/img89/7485/gremeauvincentgy4.th.jpg Dans la vitrine de ce garage, en 1962 on pouvait admirer des DKW. J'ai pris en photo, récemment, ce bâtiment parce qu'il devrait être bientôt en partie démoli. Il se trouve à l'angle rue Mairey, rue Transvaal à Dijon C'était le Garage Vincent en 1962 agence Mercedes-Benz, Auto-Union. http://img89.imageshack.us/img89/3953/garagevincentcy2.th.jpg http://www.hiboox.com/vignettes/0507/700b9347.jpg

[Invité §aut501Gd]

Si votre rêve a toujours été de posséder un roadster Wanderer "W 25 K" à compresseur , vous allez pouvoir le réaliser à peu de frais: environ 33 €. Pour ce faire, allez chez votre marchand de miniatures où vous trouverez cette toute nouvelle RICKO au 1/18, mais uniquement disponible en vert et noir.

 

 

 

 

 

 

[Invité §Hou066FL]

Great post of the F-8!!

Voila une example:

 

This car is totally restored but fifted with some not-original details as a Renault 5 engine and gearbox!!!

[Invité §fag382vJ]

Non, nous étions resté dans les dimensions d'origine (et même en Vredestein Snow +, véritable pneus passe partout, vu les différents types de terrain rencontrés)

 

Il faut dire qu’avec le moteur d’origine, une trop grande surface de contact au sol est pénalisante.

 

Nous avions 6 passages dans cette spéciale show, et nous avons joué 3 x à la tondeuse à gazon

 

Ces trajectoires fantaisistes sont dues , entre autres au manque de barres stabilisatrices, et sur le gras il est impossible de vaincre l’inertie et de « jeter » la voiture dans le virage.

 

Charly va tester prochainement un montage avec des barres de VW Polo

 

 

 

cette spéciale était quand même particulièrement glissante, j'étais côté départ (si tu me passes ton mail tu recevra deux photos en grande taille) et même à pieds la route glissait tellement elle était grasse

[Invité §aut501Gd]

Great post of the F-8!!

Voila une example:

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/336499/113_36.JPG

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/336499/113_1378.JPG

 

This car is totally restored but fifted with some not-original details as a Renault 5 engine and gearbox!!![/quotemsg]

 

 

Quelle horreur

 

Un ensemble moteur-boîte DKW de "F 7 ou 8" de 600 ou 700cm3 peut se trouver sans trop de problème. La valeur marchande et historique de cette rare auto est donc dans la configuration d'aujourd'hui + ou - nulle

 

Dommage...

 

 

 

[Invité §aut501Gd]

 

 

 

 

 

 

LA NOUVELLE WANDERER "6/30 PS": UN ESSAI D'EPOQUE

 

 

 

 

 

 

 

 

Continuant sa remontée dans le temps, la "Rubrique" vous propose aujourd'hui l'essai d'une auto "de crise". Cette auto était tout sauf révolutionnaire et de plus, elle était assez chère. Alors, me direz vous, pourquoi "se prendre la tête" avec une telle voiture? Prenez la peine de lire cet essai d'époque jusqu'au bout et vous verrez qu'il s'y trouve un peu plus qu'un thème automobile mais aussi une petite leçon d'histoire des années tourmentées de la République de Weimar finissante, deux ans avant la création du groupe Auto Union. Actionnons la manette du graissage centralisé, avance sur "plein retard" et en route pour cet essai effectué en septembre 1930 par la revue allemande "ADAC Motorwelt".

 

 

 

 

 

Les toutes nouvelles usines Wanderer de Schonau inaugurées en 1926

 

 

 

 

Selon leurs propres termes, les usines Wanderer ont, au travers de leur nouveau modèle "6/30 PS" (ndr: 6 ch fiscaux, 30 ch réels), essayé de mettre sur le marché un nouveau véhicule économique réunissant les avantages d'une petite cylindrée en ce qui concerne les frais d'exploitation et ceux d'une auto de classe moyenne-supérieure pour ce qui est de l'habitabilité et des qualités routières. Son moteur de 1,5 litre est un 4 cylindres en ligne qui vient enrichir l'offre actuelle dans cette classe de motorisation de plus en plus répandue. Dans le cadre d'une cylindrée moyenne, un 4 cylindre est parfaitement adapté à une voiture d'usage quotidien et proposé à un prix attactif.

 

 

 

 

 

La version berline

 

 

 

 

Ce n'est toutefois pas le cas de ce nouveau type de Wanderer car à 5600 RM on peut, à juste titre, le considérer comme cher eu égard précisément à son 4 cylindres. Si l'on tient cependant compte de son équipement et de sa finition, cette restriction s'estompe. La carrosserie 4/5 places est réalisée de façon moderne, les 4 portières étant bien étudiées. Le radiateur est équipé d'un rideau réglable, comme c'est le cas sur toutes les autres Wanderer. L'habitacle est pratique et confortable. La carrosserie est fabriquée dans l'usine de Sindelfingen de la Daimler-Benz AG.

 

 

 

 

 

La version limousine 6 glaces

 

 

 

 

Le moteur de la "6/30 PS" s'apparente technologiquement aux autres moteurs Wanderer. On y trouve des soupapes en tête dans une culasse détachable, soupapes commandées par tiges et culbuteurs avec arbre à cames latéral entraîné par le vilebrequin au moyen d'une chaîne. Les pistons sont en "Nelson-Bonalite" (ndr: alliage léger d'époque) et l'allumage par batterie à avance automatique provient de chez Bosch. En observant de près ce moteur on voit bien que, malgré quelques aménagements, on a à faire à l'ancienne génération bien connue et on ne peut pas donc dire que cette motorisation représente le dernier cri de la technique.

 

 

 

 

 

La version torpédo

 

 

 

 

On ne peut également pas dire que toute la filerie présente sous le capot-moteur soit une bonne solution, surtout si on la compare avec celle des voitures Ford sur lesquelles aucun fil n'est visible à l'extérieur du moteur. La présence d'une dynamo doit toutefois être saluée comme un progrès. La suspension du moteur sur le châssis laisse cependant à désirer. Le poids élevé de l'auto, 850 kg, laisse soupçonner un châssis robuste et fortement dimensionné. L'embrayage est du type mono-disque à sec et la boîte de vitesses provient de chez ZF à Friedrichshafen. Les jantes pleines en tôle sont équipées de pneus ballon Continental de 5 x 18.

 

 

 

 

 

Le châssis-moteur très conventionnel

 

 

 

 

Le volant, diposé à gauche pour la 1ère fois sur une Wanderer, commande une direction à roue et vis sans fin. Les freins à câble sous gaines métalliques pour les 4 roues sont munis d'un servo-mécanisme. Un avantage particulier de l'auto réside dans le système de graissage centralisé du type Bowden qui alimente 28 graisseurs. Il est donc normal qu'une voiture d'usage quotidien voit son entretien et sa maintenance réduits à leur plus simple expression. L'avantage de ce système, comparé à l'usage de la traditionnelle pompe à graisse, est indéniable et il devrait se retrouver obligatoirement sur toutes les autos susceptibles d'être utilisées quotidiennement. Dans l'équipement de base de cette voiture nous trouvons également des flèches de direction. Nous ne voyons rien d'autre de particulier à évoquer.

 

 

 

 

 

La version cabriolet 2 places

 

 

 

 

Un essai sur route nous a permis de constater les bonnes performances de l'auto qui, avec 2 passsagers, leurs bagages et le plein de carburant affichait un poids de 1250 kg. Le 4 cylindres de 1,5 litre s'est contenté de 10 à 12 litres aux 100 kilomètres. Cette consommation, qui est aussi celle communiquée par l'usine, démontre bien qu'on ne peut pas s'attendre à une baisse d'appétit d'un moteur relativement peu puissant si, parallèlement, on ne réduit pas le poids de l'auto. Deux voitures de même poids, à vitesse égale et sur un même parcours, auront la même consommation même si leurs moteurs respectifs sont de puissance différente.

 

 

 

 

 

Le tout nouvel emblème Wanderer, aux couleurs blanc et vert de la Saxe, apparu en 1930

 

 

 

 

L'usure des pneumatiques est, elle aussi, fonction du poids de l'auto et surtout de la valeur des masses non suspendues. Comme dit plus haut, le développement de cette voiture devait associer l'économie d'une petite cylindrée avec le confort d'une auto de catégorie moyenne. L'avantage principal de la "6/30 PS' réside dans la fiscalité de sa cylindrée. Il serait toutefois bon que la réglementation fiscale soit revue afin de ne pas obliger les constructeurs à des compromis de cylindrées désagréables pour l'utilisateur.

 

 

 

 

 

La mascotte de capot, le "W" ailé, fera lui aussi son apparition en 1930

 

 

 

 

Autre avantage de cette Wanderer, la prime d'assurance. Mais là aussi elle est liée à la puissance fiscale. La modicité des frais fixes d'utilisation va au crédit de la "6/30 PS" mais celui qui roule beaucoup n'en tirera pas d'avantages par rapport à celui qui roule peu. Depuis quelque temps il se murmure que Wanderer pourrait construire sous licence une petite auto étrangère ayant rencontré beaucoup de succès dans son pays d'origine (ndr: aurait-il pu s'agir, par exemple, de la Peugeot "201" - mais en fait seul son moteur sera implanté dans la DKW "4=8" pour devenir l'Audi type "P" dont nous avons parlé plus haut- si l'on exclut l'Austin "Seven" déjà construite à l'époque en Allemagne par BMW sous le nom "Dixi" et en France par Rosengart?).

 

 

 

 

 

Photo d'époque du torpédo

 

 

 

 

Si l'on considère que les petites voitures rencontrent généralement de grands succès, non seulement dans notre pauvre Allemagne (ndr: allusion aux DKW?) mais aussi en Angleterre et dans la France opulente et que même aux USA Austin a obtenu une part de marché aussi inattendue qu'importante, ne serait-il opportun que Wanderer se lance aussi dans ce segment?

 

 

 

 

 

La "6/30 PS" en version camionnette

 

 

 

 

Il est sur qu'avec sa nouvele "6/30 PS" Wanderer fidèlisera sa clientèle dèjà acquise, mais il est douteux qu'elle puisse trouver de nouveaux clients dans les couches allemandes moins fortunées. Même si actuellement Wanderer semble prendre quelques distances avec une fabrication sous licence, elle devra dans les prochaines années sortir un nouveau type de voiture encore plus populaire afin d'élargir ses parts de marché.

 

 

 

 

 

Une "6/30 PS" pour restaurateur courageux...

 

 

 

 

L'auteur de cet article ne croyait pas si bien dire car à peine 2 ans plus tard, sous le choc de la crise économique, les Wanderer et autres Audi, sans parler des prestigieuses Horch, vont se retrouver, ou rachetées ou associées à DKW au sein d'Auto Union. Les petites et populaires DKW avaient beaucoup mieux surmonté la tourmente...

 

 

 

 

[Invité §aut501Gd]

Petits détails pour les puristes La dénomination interne exacte de l'auto ci-dessus était "W- 10/IV 6/30" (1930-32) équipée donc d'un 1563cm3 de 30 ch. Elle succédait à la "W-10/I 6/30" (1926-28) de 1551cm3 et de toujours 30 ch, ainsi qu'à la version "W-10/II 8/40" (1927-29) un peu plus musclée avec 1940cm3 et 40 ch. C'est la crise économique qui a fait remotoriser cette dernière avec un bloc plus petit et moins puissant. Y a pas eu de "W -10/III" Ben non

 

 

[Invité §gv 422so]

Merci Automobilix, pour ces 2 derniers reportages, période que j'affectionne particulièrement

 

Pour changer un peu, quelques photos de rétromobile avec la type D qui n'a pas été mise en vente: raison officiellement invoquée: son palmarès cité dans la plaquette éditée par Christie's, notamment la victoire au GP de France de 1939 qui n'est pas définitivement confirmé

 

Qu'en pensent les Auto-Unionistes ?