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1/43ème

Raids automobiles Sahariens, Africains et autres


oliverboul
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Messages recommandés

J'avance pas vite ces temps-ci ....

 

P1160007.jpg

Je viens de coller ensemble les pièces du bloc capot.

La partie avant / radiateur sera interchangeable suivant les chassis reproduits.

le fait de ne pas découper les passages de roues me permettra d'utiliser le même moule pour reproduire le grand ou le petit bus. Il faudra 'juste' découper la carrosserie au bon endroit et creuser les passages de roues, au bon endroit aussi !

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J'ai terminé la lecture de ce bouquin. On s'y croirait !

En fait, ça m'étonnait un peu de ne jamais en avoir entendu parler ...... :D

 

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<?xml:namespace prefix = cvml ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /?>La Panafricaine par Jean-François Jacob

 

Extrait : La Panafricaine, un rallye de 26.588 kilomètres (dont 804 neutralisés) inventé par Jean-François Jacob, sur un parcours qui relie Tunis à Marrakech par Fort-Lamy, Bangui, Brazzaville, Yaoundé, Ouagadougou, Abidjan, Gao, et le Sahara traversé à deux reprises. Sur les 300 équipages du départ, ils ne seront que 14 à atteindre le but, après de nombreux coups de théâtre.

 

Dommage ! ça aurait eu de la gueule !

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Quand je me souviens comment j'ai galéré pour faire l'hélice de mon Breguet XIV de l'Aéropostale .....

 

P1130519.jpg

Je viens de trouver dans L'Illustration la recette qu'ils employaient à l'époque.

 

P1150974.jpg

 

Bon sang ! Mais c'est bien sûr ! !

 

Allez, à l'attaque maintenant !

 

P1150972.jpg

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Quand je me souviens comment j'ai galéré pour faire l'hélice de mon Breguet XIV de l'Aéropostale .....

 

P1130519.jpg

Je viens de trouver dans L'Illustration la recette qu'ils employaient à l'époque.

 

P1150974.jpg

 

Bon sang ! Mais c'est bien sûr ! !

 

 

 

 

 

 

Ah ben oui ....Maintenant tu sais ! :lol: et moi aussi ... :D

 

;)

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Quand je me souviens comment j'ai galéré pour faire l'hélice de mon Breguet XIV de l'Aéropostale .....

 

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Je viens de trouver dans L'Illustration la recette qu'ils employaient à l'époque.

 

P1150974.jpg

 

Bon sang ! Mais c'est bien sûr ! !

 

Allez, à l'attaque maintenant !

 

P1150972.jpg

 

 

Ah! Si tu me l'avais demandé... je t'aurais donné la réponse! :lol:

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En a-t-on parlé ici déjà?

 

La croisière des sables en 1977.

http://www.3emegroupedetransport.com/CroisiereSables06.jpg

 

 

Oui, on en a déjà parlé ici. Mais ce n'est pas grave de revenir sur ce beau sujet, la traversée du Sahara d'ouest en est.

Sur une grande partie de l'itinéraire, il n'existe pas de piste et les participants du raid devront les créer, et les baliser.

Pas de piste égal difficultés à mettre en place l'indispensable ravitaillement.

 

Les camions et fourgons Saviem ayant moins de contenance que les Gazelles de chez Berliet, pas d'hélicoptère mais un parachute ascentionnel et une moto tous terrains pour faciliter l'avancée de la caravane....

 

Une magnifique réalisation technique et humaine et le deuxième raid dans ce sens après celui de Tranin et Duverne en Rolland-Pilain en 1925 ...

amba 1.jpg

$(KGrHqMOKjME1vHc4-iJBNp)v+fud!~~_12.jpg

 

... et celui de la trans-saharienne Belge de 1964.

 

2.jpg

 

P1120899.jpg

(merci Patoche pour la cabine et les accessoires)

 

Quelques photos du raid Saviem - Mission des sables 1977.

 

(NB, celle que tu as postée ne me dit rien, donc merci !)

1977 Raid Saviem Croisière des Sables e.jpg

1977 Raid Saviem Croisière des Sables g.jpg

 

1977 Raid Saviem Croisière des Sables h.jpg

 

1977 Raid Saviem Croisière des Sables i.jpg

 

1977 Raid Saviem Croisière des Sables l.jpg

Et en miniatures par mes soins.

 

P1050719.jpg

 

P1050722.jpg

(NDLA : cette Land-Rover Heller a elle aussi connu une autre vie puisqu'elle est restée longtemps en déco 'Daktari' !)

 

A+

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Encore du lourd en perspective :) :) :) :) :)

 

 

Me reste plus qu'à reproduire la Rolland-Pilain en miniature pour avoir un véhicule de chacun de ces raids ....

Mais le dernier qui l'a vue 'en couleurs' est pas bien jeune !

 

Donc, c'est pas franchement d'actualité ....

 

Les Savien ont été réalisés sur base Ixo pour le fourgon et avec une cabine made in Foufouni pour les deux autres.

L'Unimog grâce aux bons soins de Patoche qui avait un moule pour une version pompiers.

 

Là, pour l'instant, je fais mon troisième type de calandre pour camionette saharienne sur base Renault UDD6.

 

1/ section un peu carrée (enfin, plutôt rectangulaire mais je me comprends !)

Ligne du Hoggar 1.jpg

 

2/ un peu pointu en haut

veh_SATT_3_addax32_400.jpg

3/ très pointu en haut et dépasant en bas

Renault75-small.jpg

Par contre le capot est le même ....

Bon, je prends mon temps !

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Sur le site du 3é GTS et dans le bouquin de MC ROUXEL

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault01.jpg

La mission des sables : appelées par les pouvoirs publics à démontrer les possibilités de transport par camions diesel à

travers le Sahara, quatre marques se lancent en janvier 1932 dans la grande aventure.

Sur ce cliché regroupant quelques-uns des participants, on reconnaît de gauche à droite

un Renault, un Berliet, deux Laffly et trois Saurer.

LA MISSION DES SABLES DE 1932

Le Sahara a été conquis par les autochenilles Citroën, puis par les six-roues Renault. En 1932, les touristes le visitent dans des voitures de série. Il faut passer à un nouveau stade : transporter des marchandises entre l’Afrique du Nord et l’Afrique Centrale.

par Marie-Christine1 et Claude ROUXEL

_______________

1 Marie-Christine ROUXEL est l’auteur de « Renault en Afrique, Croisières automobiles et raids aériens 1901-1939 », qui vient de sortir chez ETAI.

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault03.jpg

Fort des succès remportés en Afrique par ses fameux six-roues au cours des années vingt,

Renault s’engage dans la Mission des sables avec de grandes ambitions.

Ses deux camions diesel participant au concours sont accompagnés d’une Vivasix de tourisme et d’une camionnette OS.

L’équipe est placée sous la responsabilité de Charles Fouché.

Le chemin de fer transsaharien jouant l’Arlésienne, le gouverneur de l’Algérie cherche à réaliser la jonction de l’Afrique du Nord avec les colonies d’AOF (Afrique occidentale française) et d’AEF (Afrique équatoriale française) par camions pour pouvoir exploiter les richesses de ces territoires.

La mise en valeur de l’empire colonial français ne peut se faire qu’avec des moyens de communication rapides mais le pétrole est indispensable, la France en a peu, il est cher et son coût est un frein à ce développement.

Le carburant national

Pour remplacer le pétrole, les idées ne manquent pas. Mais sont-elles réalistes ? De grandes campagnes sont entreprises en faveur du « carburant national » : il s’agit tantôt du bois de nos forêts, que l’on considère alors comme inépuisable, tantôt de l’alcool. Sur nos territoires africains poussent des oléagineux dont le débouché est loin d’être toujours assuré et certains caressent l’espoir d’en faire également un carburant pas cher et lui aussi quasi inépuisable.

C’est dans cet esprit qu’en 1924-1925, deux individuels, le journaliste Tranin et l’ancien aviateur Duverne ont voulu expérimenter un catalyseur destiné à brûler de l’huile de palme pour animer le moteur de la Rolland-Pilain avec laquelle ils traversaient l’Afrique. L’idée n’a pas fait long feu.

En 1927, un concours de gazogènes, ouvert aux camions et camionnettes, a été organisé entre Tunis et Casablanca, puis, au cours de l’hiver 1930-1931, une expédition est effectuée par trois camions Laffly munis de moteur à huile lourde CLM. L’invention de Rudolphe Diesel commence en effet à entrer dans le domaine courant et nombreux sont les inventeurs ou constructeurs qui cherchent à la domestiquer, le carburant auquel elle fait appel étant nettement moins onéreux que l’essence et s’évaporant moins sous la chaleur. Passés à la postérité sous le nom de « cargos du désert », les trois véhicules parcourent 10 000 km à travers le Sahara avec un certain succès.

Un an plus tard, dans les premières semaines de 1932, la mission Charles Roux quitte Pans… à destination de Tombouctou ! Elle part avec deux camionnettes Citroën seulement modifiées par l’adjonction d’un dispositif auxiliaire au carburateur nommé « le carboux ». Cet appareil miracle permettra aux deux véhicules de consommer tantôt de l’alcool, tantôt un mélange essence-huile de schiste, ou bien encore des huiles végétales, seules, avec de l’essence, ou avec du gas-oil. Nous verrons que ce traitement de choc ne réussira guère aux deux pauvres cobayes.

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault04.jpg

Le concours est organisé dans le but de montrer les avantages du moteur diesel.

Renault engage un six cylindres et un quatre cylindres fonctionnant selon ce principe et insiste sur le caractère français

de leur conception, ses concurrents équipant leurs camions de diesels construits sous licences étrangères.

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault05.jpg

La filiale française de Saurer est très sûre de la fiabilité de ses moteurs diesel puisque,

à côté des deux camions type 5 ADD engagés dans le concours,

son véhicule d’assistance est également un diesel. Il s’agit d’un 4 BLD.

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault06.jpg

L’équipe Berliet, dont on voit à gauche deux des véhicules, est composée de deux camions diesel,

un GVLS et un VPDE, assistés par deux camionnettes à essence.

La GLM {Cie lilloise de moteurs) a engagé deux camions Laffly :

on voit l’un d’eux à droite, cachant l’avant d’un des Renault.

La mission des sables

En attendant les résultats de cette audacieuse expérience, c'est toujours l’hui1e lourde (le gas-oil) qui reste la seule alternative valable à l'essence, en Afrique comme en Métropole. À peu près à la même date, le Gouverneur général de l’Algérie organise un concours pour les véhicules utilisant ce carburant. Cette épreuve passera à la postérité sous le nom de Mission des sables. L’armée, qui contrôle les Territoires du Sud, apporte un très large soutien logistique, et la plupart des accompagnateurs sont des militaires. C’est d’ailleurs le rapport établi à son issue par un officier supérieur, le lieutenant-colonel Sigonney, qui va nous permettre d’en relater les principaux faits.

Le but de l’épreuve est de réaliser une liaison Alger-Gao avec des camions chargés de marchandises et fonctionnant tous à l’huile lourde. L’itinéraire retenu pour l’aller est celui utilisé couramment par la Compagnie générale transsaharienne depuis cinq ans, soit par Ghardaïa, El-Goléa, Timimoun, Adrar, Reggan, Bidon V et Tabankort ; pour le retour, entre Reggan et El-Goléa, on prendra un itinéraire plus à l’est par In Salah.

Outre la démonstration à faire des capacités des moteurs à huile lourde, un aspect commercial est donné à l’expédition : les camions prendront à Alger un chargement de marchandises pour Gao et un autre à Gao pour le retour. D’ailleurs, un délégué a été chargé d’effectuer un voyage de prospection commerciale au Soudan. Les commerçants d’Afrique du Nord aimeraient bien faire des affaires avec les contrées d’au-delà le Sahara et dix d'entre eux contribuent chacun pour 1 000 F à ses frais de voyage et lui confient des échantillons, lui demandant de répondre à un questionnaire détaillé sur les débouchés possibles dans ce pays, et éventuellement de revenir avec des commandes que des convois futurs livreraient.

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault07.jpg

Les camions Renault (à droite) sont rapides. Sur le trajet de Boghari à Laghouat, où la route est empierrée,

ils ont franchi les 230 km à la moyenne de 49,800 km/h. Les Berliet ont été les plus lents.

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault08.jpg

L'armée apporte un soutien logistique de premier plan aux civils organisateurs du concours.

Les militaires s’occupent de l’assistance technique mais aussi de l’intendance et,

à chaque étape, comme ici à Laghouat, ils sont omniprésents.

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault09.jpg

À l’étape de Ghardaïa, l’équipe Renault ravitaille ses véhicules après avoir parcouru 322 km dans la journée.

Il avait été prévu que les organisateurs s’0ccuperaient de l’approvisionnement en carburant mais, finalement,

ils ont laissé ce soin aux concurrents qui doivent donc emporter avec eux de quoi subvenir à leurs besoins.

Renault aux avant-postes

Renault s’implique beaucoup dans cette entreprise en raison des retombées commerciales à en attendre, sur un marché auquel il s’intéresse énormément. Il n’est évidemment pas le seul et des véhicules de quatre firmes sont inscrits :

— deux Renault, des types TID 4 et TID 6 ;

— deux Berliet, un GVLS et un VPDE2 ;

— deux Laffly de la Compagnie lilloise des moteurs ;

— deux Saurer de type 5 ADD.

Ils sont accompagnés pour le contrôle de trois voitures Renault à essence du Gouvernement général, d’une camionnette Citroën à livrer au poste du Touat et, comme voitures d’assistance, de deux camionnettes Berliet à essence, d’une voiture de tourisme Renault à essence, d’une camionnette Renault à essence, et d’un car-camion Saurer 4 BLD à huile lourde, soit en tout dix-sept véhicules automobiles accompagnés de plus de cinquante personnes.

_______________

2 Les performances des Berliet dans cette épreuve ont été décrites dans le Hors-série Charge Utile n° 22, « Les missions Berliet au Sahara ».

L’équipe Renault est constituée de deux camions diesel cinq tonnes ; l’un est équipé d’un quatre cylindres 25 CV (le modèle TID 4) et l’autre d’un six cylindres 40 CV modèle TID 6) auxquels il a été ajouté des réservoirs d’eau, des couchettes intérieures et des coffres. L’usine insiste bien sur le caractère 100 % français de leurs moteurs, mettant en avant le fait que ses concurrents utilisent des brevets étrangers.

Ils sont accompagnés d’une camionnette OS de 1 300 kg de charge utile à moteur 10 CV et d’un torpédo 15 CV six cylindres Vivasix, qui a participé deux ans auparavant à une épreuve sur un itinéraire assez proche, le rallye du Centenaire.

Au menu, la bagatelle de 6 150 kilomètres à parcourir, d’Alger à Gao et retour. Excepté 430 kilomètres de voies empierrées, les participants auront essentiellement du sable à se mettre sous les roues.

Les choses débutent mal. L’organisation devait assurer le ravitaillement en carburant mais, au moment du départ, on annonce aux concurrents qu’ils devront s’occuper eux-mêmes de cette question. De plus, les entreprises ne se bousculent pas pour servir de cobayes et risquer leurs marchandises dans cette aventure. Si Laffly trouve un chargement d’engrais et Berliet des moteurs et des câbles de cuivre à transporter, Saurer et Renault partent seulement avec des pièces de rechange, du carburant et divers matériels.

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault10.jpg

Primitivement intitulée « Liaisons commerciales transsahariennes », nom arboré par les camions Renault,

l’épreuve est devenue « concours de véhicules à huile lourde » et passée dans le langage courant sous celui de « Mission des sables ».

À Ghardaïa, sous l’œil intéressé de quelques autochtones et avec l’assistance des militaires,

les deux Renault se préparent à la grande traversée.

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault11.jpg

Les concurrents ont progressé et l’on retrouve ici les Renault et l’une des camionnettes Berliet à l’étape de Timimoun.

Un véhicule des militaires étant en panne, la mission s’y repose une journée tout en révisant le matériel.

C’est dans l’hôtel et le garage de la Compagnie générale transsaharienne que les concurrents sont hébergés.

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault12.jpg

La Compagnie générale transsaharienne, exclusivement équipée en Renault,

ici un petit car OS, assure le service touristique, ainsi que le transport du courrier

et de petits colis, le ravitaillement des militaires, à travers le Sahara.

La neige, le sable, des pannes

Le départ d’Alger était prévu le 20 février, mais d’importantes chutes de neige sur l’Atlas tellien rendent la route impraticable et conduit les organisateurs à le repousser au lendemain. La première étape est marquée par quelques glissades sur la neige, mais surtout par les ennuis de chambre à air qui affectent les camions Laffly et que l’on impute à leur trop lourd chargement. Les deux tonnes d’engrais qu’ils devaient conduire jusqu’à Gao sont donc laissées à Djelfa dès le second jour. Les craintes des commerçants algérois étaient fondées ! Nous ne relaterons pas par le détail les aventures et les difficultés rencontrées, les pannes bénignes et les multiples ensablements dont seront victimes les véhicules, et nous nous limiterons aux faits les plus marquants. Le 24 février, première défection : un des camions ravitailleurs tombe en panne et doit être abandonné. Le lendemain, le directeur du service des Travaux publics des Territoires du Sud rejoint le convoi avec une nouvelle Renault « type Sahara ». Le 27, la belle voiture toute neuve rompt son arbre de transmission et doit être laissée à Timimoun. Le 1er mars, la camionnette Citroën qui devait être livrée au poste du Touat refuse tout service, bloc cylindres fendu. Elle est abandonnée à Reggan. À chaque fois, il faut laisser un ou deux militaires auprès du véhicule en panne et les effectifs en hommes se trouvent ainsi diminués de cinq unités. Le 2 mars, ce sont donc quarante-neuf personnes et quatorze véhicules qui abordent le Tanezrouft, ce désert de la soif et de la peur : on y risque la rencontre de « rezzous », ces groupes de bandits prêts à tout pour vous détrousser, voire vous prendre en otage ou vous faire passer de vie à trépas. Le 3 mars, le fameux poste de ravitaillement de Bidon V est atteint : bien imprudemment, un message est envoyé par TSF annonçant que tout va bien. L’on espère en effet arriver à Gao avec une avance de trois jours sur les prévisions. Hélas, le désert joue les tours dont il est coutumier : le sable mou provoque de très nombreux et sévères enlisements, retardant la progression, et des traces en sens divers amènent à quitter la bonne piste et à se perdre. Une fois revenu sur le bon chemin, le convoi connaît encore les ensablements et les équipages commencent à ressentir la fatigue. L’un des camions demande grâce lui aussi : cette fois-ci c’est l’un des concurrents, le quatre cylindres Renault TID 4. Une bielle est passée au travers du carter et l’a perforé en plusieurs endroits. La panne est irrémédiable et il faut l’abandonner à son tour, à 136 km au nord de Tabankort. Tout son chargement, passagers et matériel, est réparti sur les autres véhicules, des hommes devant voyager sur le toit des camions, et c’est dans cet équipage que Gao est atteinte le 7 mars.

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault13.jpg

Dans le dangereux Tanezrouft, vaste étendue de « reg » plat, sans eau et sans aucune trace de vie,

il importe de rouler groupés. Deux des camions Saurer attendent le troisième de l’équipe.

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault14.jpg

Le six cylindres Renault TID 6, la Vivasix et la camionnette OS font une halte,

attendant eux-aussi l’un des leurs, le TID 4.

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault15.jpg

Même si le silence et les dangers du désert en imposent, la plaisanterie ne perd pas ses droits et 100 km

avant Bidon V, l’équipe Renault plante un panneau en forme de losange sur lequel on peut lire :

« piste sans issue ». Il est daté 3 mars 1932 et signé : « Don de l’équipe saharienne Renault ».

Trois fanions à la gloire des huiles Renault y apportent une note de couleur.

Toujours le sable, un sauvetage, du beurre transporté

Après cinq jours consacrés au repos des hommes et à la remise en forme des véhicules, le convoi prend le chemin du retour le 13 au matin. Devant les difficultés rencontrées à l’aller, il a été décidé de ne pas en ajouter de supplémentaires et la boucle prévue par In Salah est annulée. C’est donc strictement le même itinéraire qui va être repris. Le 14, une équipe est laissée auprès du camion Renault en panne, avec de l’eau, des vivres et une voiture de secours, dans l’attente du moteur de rechange qui lui permettra de regagner Alger. De sérieux ensablements retardent la progression. Le lendemain, le 15 mars, 50 km avant Bidon V, le lieutenant-colonel Sigonney tombe sur une mission en détresse, celle de Charles Roux, dont nous avions évoqué le départ peu avant celui de la mission des sables. Le moteur de sa première Citroën, partie pour tester diverses sortes de carburants entre Paris et Tombouctou, a apparemment mal digéré les breuvages que l’on a voulu lui faire ingurgiter (bielle à travers le carter, comme le camion Renault) et il a fallu l’abandonner dans le désert. La seconde a dû prendre à son bord le matériel et les passagers qu’elle transportait et, ainsi surchargée, elle a cassé son pont arrière. Parties de Reggan depuis onze jours, six personnes se trouvent ainsi bloquées en plein désert, avec une réserve d’eau en voie d’extinction. Il était temps que des secours leur arrivent ! Les naufragés sont naturellement pris en charge. Les hommes sont bien fatigués et l’on observe un repos de deux jours a Reggan, les 18 et 19 mars. Finalement, les véhicules se comportent plutôt bien et, grâce aux efforts de tous, la mission est un succès, même si l’objectif de transporter des marchandises revêt un aspect un peu dérisoire : 700 kg de beurre sont livrés à Reggan de la part d’un commerçant de Gao ! Et le 29 mars, sept des huit concurrents officiellement engagés regagnent Alger, mission accomplie.

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault16.jpg

Le fameux poste de Bidon V, devenu légendaire, est constitué de deux carrosseries de cars OX Renault,

dépouillés de toute la partie mécanique et, luxe suprême, d’un poste distributeur d’essence.

Ce carburant ne servira évidemment à rien aux participants au concours

mais sa présence sera bien appréciée par les véhicules accompagnateurs.

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault17.jpg

À la frontière algéro-soudanaise flotte le drapeau français.

Les trois Saurer, que l’on voit à gauche, et les deux Laffly, aperçus à droite,

ont encore 570 km de sable à parcourir pour atteindre Gao.

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault18.jpg

En arrivant au Soudan, deux gazelles ont été sacrifiées pour améliorer l’ordinaire des participants.

Les voitures de gauche sont la Vivasix accompagnant l’équipe Renault et l’une de celles des organisateurs.

Les conclusions du colonel Sigonney

Au terme de son rapport, le chef de l’opération tire les conclusions suivantes :

— les transports transsahariens par camions diesel sont tout à fait possibles, même avec des poids lourds de 12 et 13 tonnes mais, vu l’état de la piste entre Reggan et Gao, mieux vaudrait s’en tenir à 9 tonnes pour le moment ;

— le personnel devra être robuste et avoir l’habitude du Sahara ;

— il faut organiser des dépôts de carburant, huile, graisse, pièces de rechange, eau, etc., afin d’utiliser toute la capacité de chargement des véhicules pour les marchandises, et cela nécessite évidemment l’utilisation d’un modèle uniforme.

Cette dernière proposition est tout à fait logique. On voit mal comment l’on pourrait stocker à Bidon V ou dans les bordjs du Sahara des pièces de rechange pour toutes sortes de modèles, mais elle ne fait pas l’affaire de tout le monde, et tous vont chercher à prouver qu’ils sont les meilleurs !

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault19.jpg

À Tabankort, l’équipe Renault se trouve amputée d’un de ses deux camions.

Le moteur du TID 4 déclare forfait, bielle passée au travers du carter,

et il va falloir attendre qu’un nouveau groupe arrive pour faire

un échange… standard. Le six cylindres, toujours assisté de la Vivasix

et de la camionnette OS est désormais seul à défendre les couleurs de Billancourt.

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault20.jpg

La mission des sables a atteint Gao. Après quelques jours de repos,

elle prend le chemin du retour et les mêmes difficultés qu’à l’aller vont resurgir.

Les camions s’ensablent fréquemment : ici, c’est le rescapé de l’équipe Renault, le TID 6, qui en est victime.

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault21.jpg

Tandis que se déroule le concours des véhicules à huile lourde,

la mission Charles Roux expérimente plusieurs types de carburants

sur le trajet Paris – Tombouctou avec deux camionnettes Citroën.

Atteinte du même mal que le quatre cylindres Renault,

l’une d’elles a dû abandonner. Celle qui restait en état de marche a récupéré

passagers et matériels de sa sœur malade... et son pont arrière n’y a pas résisté.

Tous vainqueurs

Qui a dit que Renault n’avait pas l’art de la communication ? Seul concurrent ayant laissé un de ses véhicules en route, il n’hésite pas à se présenter comme le premier… arrivé à Alger, sans dire évidemment que cela ne correspond à aucun des critères du concours.

En fait, après bien des controverses, les Berliet remportent le classement base sur la charge utile transportée, et ce sont les Laffly qui sont vainqueurs à celui tenant compte de la vitesse et de l’adaptation au terrain. Tous les concurrents vont pourtant tirer la couverture à eux et faire assaut de publicité pour se déclarer les grands gagnants. Renault ne sera pas le dernier, allant jusqu’à organiser une caravane de démonstration en France, y compris avec le camion dont le moteur avait rendu l’âme dans le Tanezrouft ! Saurer s’offrira une pleine page dans L’Illustration.

Même s’il est un sous-produit de l’or noir, et si l’on cherche toujours le vrai produit de substitution, en attendant c’est bel et bien le gas-oil qui va permettre au transport routier de se développer, ici comme en France, et c’est donc lui le véritable vainqueur.

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault22.jpg

Essayant de se protéger de la chaleur et des vents de sable,

les naufragés de la mission Charles Roux attendent un hypothétique sauveur.

La Mission des sables va les tirer de ce mauvais pas.

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault23.jpg

Les derniers kilomètres ne sont pas exempts d’émotion pour l’équipe Renault,

de petits ennuis mécaniques retardant sa progression.

Cependant, le 29 mars, le TID 6 touche enfin au but et rentre à Alger.

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault24.jpg

Dépannage en plein désert :

le moteur de rechange du camion TID 4 abandonné près de Tabankort

est changé sur place et le véhicule va regagner Alger, puis la France pour participer

à une tournée de propagande organisée par le service commercial de Renault.

http://www.3emegroupedetransport.com/DieselsRenault25.jpg

L’équipe Renault au grand complet entreprend une visite de certaines des agences de la

marque pour proclamer bien haut les mérites de ses camions diesel vainqueurs du Sahara.

Le TID 6 et le TID 4 arborent sur leurs portes les principales étapes du circuit accompli...

même si le quatre cylindres n’a pu atteindre Gao !

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Très intéressant.

Merci Oliveboul

 

Un regret: qu'il n'y ait pas des photos dans la neige! Ça aurait fait un contraste saisissant avec le Sahara.

 

 

C'est vrai qu'on l'oublie parfois mais il y a en AFN des montagnes, régulièrement eneigées l'hiver.

Je ne sais pas en Algérie mais il y a bien des stations de sports d'hiver au Maroc !

 

Bon, un autre climat, moins eneigé, un peu plus au sud ....

 

Niger_Ge_4024_c_Desjeux.jpg

 

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vers Dirkou.jpg

 

Trouvé sur le net dans les mêmes recherches, spécial pour Yves et Claude, comment transporter une Jeep ....

 

CR-Algerie-ph05.jpg

A propos de camions ...

 

Niger_Co_3275_c_Desjeux.jpg

 

CR-Algerie-ph10bis-RG.jpg

 

CR-Algerie-ph10.jpg

Et à remarquer les semis à droite

 

SAHARA1-camions%20civils&militaires.jpg

A mettre en perspective avec cette photo ?

 

willeme.jpg

Véhicules de la SATT ?

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C'est vrai qu'on l'oublie parfois mais il y a en AFN des montagnes, régulièrement eneigées l'hiver.

Je ne sais pas en Algérie mais il y a bien des stations de sports d'hiver au Maroc !

 

Bon, un autre climat, moins eneigé, un peu plus au sud ....

 

Niger_Ge_4024_c_Desjeux.jpg

 

tenere.jpg

 

vers Dirkou.jpg

 

Trouvé sur le net dans les mêmes recherches, spécial pour Yves et Claude, comment transporter une Jeep ....

 

CR-Algerie-ph05.jpg

A propos de camions ...

 

Niger_Co_3275_c_Desjeux.jpg

 

CR-Algerie-ph10bis-RG.jpg

 

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Et à remarquer les semis à droite

 

SAHARA1-camions%20civils&militaires.jpg

A mettre en perspective avec cette photo ?

 

willeme.jpg

Véhicules de la SATT ?

et avec des tres beaux camions berliet en autres :love:

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C'est vrai qu'on l'oublie parfois mais il y a en AFN des montagnes, régulièrement eneigées l'hiver.

Je ne sais pas en Algérie mais il y a bien des stations de sports d'hiver au Maroc !

 

Bon, un autre climat, moins eneigé, un peu plus au sud ....

 

Niger_Ge_4024_c_Desjeux.jpg

 

tenere.jpg

 

vers Dirkou.jpg

 

Trouvé sur le net dans les mêmes recherches, spécial pour Yves et Claude, comment transporter une Jeep ....

 

CR-Algerie-ph05.jpg

A propos de camions ...

 

Niger_Co_3275_c_Desjeux.jpg

 

CR-Algerie-ph10bis-RG.jpg

 

CR-Algerie-ph10.jpg

Et à remarquer les semis à droite

 

SAHARA1-camions%20civils&militaires.jpg

A mettre en perspective avec cette photo ?

 

willeme.jpg

Véhicules de la SATT ?

 

 

Les photos couleurs :love:

 

 

Pour répondre à une autre question: oui, en Algérie il y a des stations de sports d'hivers (principalement en Kabylie).

J'ai déjà traversé les hauts plateaux de l'Atlas sous la neige (là où l'on clutive l'alfa): un désert blanc complètement plat! et vu des chasses-neiges dans la région de Maskara, si je me souviens bien et les bords de routes avec 1 à 2 m de neige après le passage du chasse-neige! Malheureusement pas de photos. C'étaient les années '70 ou '80 et la pellicule était chère ou en manque dans les magasins locaux!

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Invité §tra613sx

 

Trouvé sur le net dans les mêmes recherches, spécial pour Yves et Claude, comment transporter une Jeep ....

 

CR-Algerie-ph05.jpg

 

 

 

 

Bonjour à tous,

 

D'abord un grand merci à Olivier pour les documents qu'il met en ligne.

Mon post ne concerne pas du tout le Sahara, mais suite à l'intervention d'Olivier sur le transport de la Jeep, je ne résiste pas au plaisir de vous présenter ce fourgon dépassé quelque part à l'Est de Moscou.

Il s'agit d'un fourgon d'occasion immatriculé en Lituanie et ramené en Russie.

Ce que la photo ne montre pas clairement, c'est qu'il n'y a personne dans ce fourgon, il est remorqué par le précédent, il n'y a pas de chauffeur.

 

 

russie_1.jpg

 

Deuxième surprise, regardez attentivement l'intérieur du fourgon sur cette autre photographie.

Il transporte une berline... sur la tranche !

 

 

russie_2.jpg

 

et pour répondre au post de westcoast15 qui met en scène un VW T3....

 

Traverser la moitie du continent africain seul en 4cv avec juste 2 pneus de secours et une tente, sans meme de plaques de desensablage, Fallait-il etre bien inconscient.

Chassis long ou chassis court, c'est plus sur en Autocar.

 

Pas de plastique en vue ici,

pure Fiction !

 

Westcoast-2015_VW-Synchro-Sahara.jpg

... je vous présente la bonne année 2015 avec mon T3 dans le désert de Gobi.

 

 

2015.jpg

 

cordialement

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Bonjour à tous,

 

D'abord un grand merci à Olivier pour les documents qu'il met en ligne.

Mon post ne concerne pas du tout le Sahara, mais suite à l'intervention d'Olivier sur le transport de la Jeep, je ne résiste pas au plaisir de vous présenter ce fourgon dépassé quelque part à l'Est de Moscou.

Il s'agit d'un fourgon d'occasion immatriculé en Lituanie et ramené en Russie.

Ce que la photo ne montre pas clairement, c'est qu'il n'y a personne dans ce fourgon, il est remorqué par le précédent, il n'y a pas de chauffeur.

 

 

Deuxième surprise, regardez attentivement l'intérieur du fourgon sur cette autre photographie.

Il transporte une berline... sur la tranche !

 

et pour répondre au post de westcoast15 qui met en scène un VW T3....

 

Traverser la moitie du continent africain seul en 4cv avec juste 2 pneus de secours et une tente, sans meme de plaques de desensablage, Fallait-il etre bien inconscient.

Chassis long ou chassis court, c'est plus sur en Autocar.

 

Pas de plastique en vue ici,

pure Fiction !

 

... je vous présente la bonne année 2015 avec mon T3 dans le désert de Gobi.

 

 

cordialement

 

 

C'est énorme cet attelage ... !

Je PENCHERAI pour une Volkswagen !

 

traveller31-russie_2-big.jpg

Et pas d'ostracisme ou d'exclusive. Même si mon kif c'est avant tout l'Afrique, il y a de beaux paysages et de belles aventures à vivre ailleurs.

A titre perso, je garde aussi un excellent souvenir de mon dernier voyage en Russie en ..... 1991 !

Les photos du T3 à travers la Russie éternelle sont aussi ici les bienvenues ...

ça nous changera du sable brûlant !

;)

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Bonjour à tous,

 

Toujours une fort belle documentation OLIVIER; ça donne envie de faire des dioramas....... ça va le faire!

 

à+

 

Claude

 

Cher Claude, vu la qualité de tes réalisations ..... si je peux te donner envie de faire des dioramas ! :lol: ! :lol: ! :lol: ! :lol: !

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Au hasard de mes ballades sur internet ....

 

[h1]Historic Journey: From South Africa to London via Karrier Gamecock[/h1]

Thanks to Pieter Oosthuysen for the text and photos, and to Morgan S. Wright for transcription

http://www.allpar.com/images/karrier/London.jpg

The first stage of one of the longest bus rides in history ended in London with the arrival of 43 South Africans who traveled 13,500 miles from Johannesburg, South Africa, in two British-built diesel-engined Karrier buses (Karrier was part of Rootes Group, which became a part of Chrysler). They left Johannesburg on 6 January 1956, and arrived in London on 27 March 1956.

The South Africans set out on January 6th in two Karrier Gamecock buses, specially equipped for the ambitious journey by South African Rootes Group Dealers. The leaders of the expedition, which was organized in conjunction with the South African Government, chose bus travel as the cheapest way of giving their young members an intimate picture of the countries through which they would pass.

http://www.allpar.com/images/karrier/uniegeboue.jpg

The route took them through the length of Africa and through Spain, Italy, Germany, Austria, Holland, Belgium, and France. Their diesel buses, which drove through rivers, mud, sand and snow, averaged 180 miles a day and went all the way without once needing water to be added to the radiator.

The trip, which was paid for by the travelers, was a “holiday – educational tour,” and a honeymoon for the party leader, Mr. Retief Oosthuysen, and his 20-year old wife. The couple were married just before the start of the journey. There were 23 other women in the party.

Said Mr. Oosthuysen: “A trip like this had never been attempted and before we set out we were warned that we should have to cross some of the toughest terrain in the world and drive thousands of miles away from the nearest garage. But we were amazed at the performance of these British buses throughout this very severe test.”

http://www.allpar.com/images/karrier/mud.jpg

“On our way North through Rhodesia, the Congo, French Equatorial Africa, Nigeria and across the Sahara Desert to Morocco and Algeria, we traveled through all sorts of conditions – heat, cold, rain and dust. We were reported as missing on the Sahara crossing but there was really no difficulty at all.

“In the desert we just slept out on the sand. On occasions the sand was so deep that we became bogged down but we had sand mats with us and we all helped with the pushing – including the 23 women.

http://www.allpar.com/images/karrier/karrier.jpg

“For three days in the Sahara, we drove in second gear, for it was impossible to travel for more than five yards in top. Despite the intense heat, the temperature of the diesel engines never once went above normal and we never had to put a teaspoon measure of water in since we left Johannesburg.

“We had no real trouble at all, although each bus towed a 2-ton trailer.”

The driving of the buses, each of which was equipped with a 30 gallon fuel tank, a 30 gallon water tank, and 10-ply tyres with special treads, was shared.

After only a few days in Britain, the party set out on the long return journey. The second half of the trip, however, was expected to take only six weeks, for they took a more direct route home.

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Quel voyage!

"Je descend à la prochaine station"

"Mais la prochaine station est dans 13000 miles ma bonne dame! Dans 3 mois!"

"Ce n'est pas grave, mais vous croyez que j'aurai à temps ma correspondance pour Brighton une fois à Londres?"

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Invité §tra613sx

Et pas d'ostracisme ou d'exclusive. Même si mon kif c'est avant tout l'Afrique, il y a de beaux paysages et de belles aventures à vivre ailleurs.

A titre perso, je garde aussi un excellent souvenir de mon dernier voyage en Russie en ..... 1991 !

Les photos du T3 à travers la Russie éternelle sont aussi ici les bienvenues ...

ça nous changera du sable brûlant !

;)

 

Bonjour,

 

Pour ce qui est des photos du T3 en Russie et en Mongolie, voir mon site larouteauloncours.fr page voyages/Russie Mongolie 2014.

Il y a même quelques vidéos: boue, pluie, sable, fech fech, gués...

En attendant:

 

 

 

Gobi-1.jpg

 

 

Gobi-2.jpg

 

 

Gobi-3.jpg

 

 

Gobi-4.jpg

 

 

Gobi-5.jpg

 

 

Gobi-6.jpg

 

cordialement

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Bon, changement de coté !

Argentine, années 20, mon grand-père est le 3é en partant de la droite, accoudé à la voiture.

 

Gd pere avec auto tarjeta postal.jpg

 

Bon ..... ça n'a rien à voir avec un quelconque raid mais bon, après les images de Traveller31 ....

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