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Discussions libres (Général)

Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)


jensen
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Invité §dam051Hk

J'aime comment sont racontées les histoires!!!

 

Continues ainsi! :bien:

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Invité §Jez148wV

Encore une super histoire Jensen :bien: ! Je connaissais l'existence de ce modèle mais pas son histoire, merci beaucoup :jap: . Je dois dire que la vidéo de destruction des modèles m'a comme l'a mentionné Voltfan rappelé l'histoire de l'EV1. Dans les 2 cas c'est très triste de voir ces voitures finir comme ça...

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Invité §Den518ps

Excellent :rs:

 

C'est rarissime qu'une vidéo de destruction me fasse mal au cœur, mais là...

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C'est clair qu'en y reflechissant, si aujourd'hui on avait une technologie capable de fonctionner à n'importe quel alcool, les pétroliers seraient inquiets...

C'est surement ce qui a précipité sa perte, surtout que vu l'époque on est pas si loin du premier choc pétrolier

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Excellence: La Facel Vega aux 157 exemplaires :p

 

Premier modèle: 11 exemplaires

Second modèle: 134 exemplaires

Troisième modèle: 8 exemplaires

Construite dans l'usine de Colombes.

 

L’Excellence appartient à cette race de berlines d'exception surmotorisées qui tentent de relever un défi, celui de concilier les performances de très haut niveau propres aux GT avec l'espace et le confort de berlines cossues, voire de limousines de grand luxe. Sortes de GT "familiales", elles se différencient des coupés 2+2 par leur habitabilité de quatre places spacieuses conjuguée à l'accessibilité d'une quatre portes, épargnant aux occupants des places arrière les contorsions auxquelles ils sont soumis dans un coupé. :D

 

L’Excellence trouve sa genèse dans le souhait de l'Etat de doter les cortèges officiels d'une berline de prestige française, qui fait défaut depuis le retrait des marques de haut de gamme tricolores. Elle est extrapolée du coupé FV 1, dont l'empattement a été allongé de cinquante centimètres.

 

http://www.motorlegend.com/images-voiture/edito/facel-vega-excellence-19478.jpg

© D.R

© D.R Présentée en avant-première au salon de Paris de 1956, elle est équipée du Chrysler Typhoon TY 1 de 4768 cm3 :love: et 230 ch SAE du coupé FV 2. L'année suivante, elle reçoit au même salon le TY 4 de cinq litres, mais c'est finalement le Typhoon TY 6 de 6460 cm3 et 330 ch qui est monté sur la version définitive commercialisée en mai 1958. En septembre de la même année, apparaît une nouvelle mouture, l'EX 1, qui se différencie par son moteur Typhoon TY 7 de 5907 cm3 délivrant 360 ch SAE (moins de 300 ch DIN). Si la voiture est dotée en série d'une boîte manuelle à quatre rapports conçue par Pont-à-Mousson, la plupart des clients opteront pour la transmission automatique Chrysler Torqueflite à trois rapports.

 

 

 

 

Les performances, exceptionnelles pour une berline de l'époque (200 km/h) permettent à l'Excellence d'accrocher à son palmarès le titre honorifique de berline la plus rapide du monde. Si les accélérations surprennent et si la souplesse offerte par l'énorme couple séduit, le comportement routier, quant à lui, déçoit. Le poids (deux tonnes) et l'inertie ajoutés à la souplesse des suspensions et à la direction trop assistée, sans parler du pont arrière rigide, ne concourent pas à doter la voiture d'un caractère sportif.

 

http://www.motorlegend.com/images-voiture/edito/facel-vega-excellence-19481.jpg

© D.R

© D.R Avec sa silhouette étirée, qu'elle doit à une ceinture de caisse très basse, l'Excellence ressemble moins à une berline qu'à un coupé allongé. Ses lignes tendues, comme le dessin très élégant de son pavillon, sont à mettre au crédit de son design. La voiture reprend la formule américaine de la berline "hardtop" dont elle constitue le seul exemple français. Grâce à l'absence de montants et à la formule des "suicide doors", les quatre portes ouvrent sur un espace entièrement dégagé. Un système qui, toutefois, ne favorise pas la rigidité du châssis. La poupe est agrémentée d'ailerons saillants propres à la mode américaine qui envahit l'Europe à cette époque.

 

A l'intérieur, on retrouve le volant tulipé Facel, ainsi que la traditionnelle planche de bord de la marque, un chef d’œuvre d'art décoratif. La finition est hors pair et l'omniprésence du cuir Connolly, y compris pour le revêtement du tableau de bord et des contre-portes, contribue au luxe exceptionnel de l’Excellence. Mais la position plus allongée qu'assise et l'habitabilité arrière décevante apparaissent comme les traits caractéristiques d'un coupé.

 

 

 

Sous l'appellation EX 2, les derniers exemplaires produits abandonnent les outrances américaines. Le pare-brise perd son caractère panoramique tandis que les ailes arrière voient leurs ailerons rabotés. Présentée en juillet 1961, l'EX 2 hérite d'un moteur encore plus puissant, le Typhoon TY 8 de 6267 cm3, qui développe avec deux carburateurs quadruple corps la puissance de 390 ch. La version équipée d'une boîte automatique est limitée, si l'on peut dire, à 360 ch avec un seul carburateur quadruple corps. Surtout, la voiture bénéficie des quatre freins à disques Dunlop montés sur la HK 500.

Il faut être conscient de ce que la personnalité de l’Excellence, dans le contexte de la France des années cinquante, a de singulier et même de provocant. Car outre sa mécanique, sa carrosserie révèle une identité très américanisée. De plus, sa nature apparaît plus proche du coupé quatre places que de la limousine de prestige. Si l'on ajoute à cela quelques défauts de fabrication, l'échec commercial sera au rendez-vous. D'autant que pour Jean Daninos et son Excellence, le 13 mai 1958 ne saurait constituer un évènement positif. Le caractère américain de la voiture ne pouvait qu'être retenu contre elle par le nouveau maître de l'Elysée qui l'exclura des cortèges de la Vème République naissante.

 

Par contre, l’Excellence sera exportée vers quelques têtes couronnées, dont le roi Hassan II. Proposée au prix de 72 500 francs en 1962, à rapprocher des 98 000 francs d'une Rolls-Royce Silver Cloud III, elle restera en vente jusqu'à la chute de la marque en 1964, bien que sa production ait été arrêtée en 1961. Au total, 157 exemplaires en auront été construits. Jean Daninos n’aura pu réaliser son projet de lancer une version modernisée de l'Excellence et c'est Maserati qui prendra la relève avec la Quattroporte.

 

 

 

Petits plus:

http://www.youtube.com/watch?v=yAL_uV2TIUo

http://www.lva-auto.fr/cote.php?idMarque=MA181&idModele=MO975&rechercheType=1

 

J'ai eu la chance d'en voir une:

 

 

P4251375.jpg

(la 1ère à gauche)

 

Les rarissimes Facel Vega Excellence sont très exceptionnellement proposées à la vente, un exemplaire de 1964, a été acquis après des enchères disputées chez Artcurial, le 3 février 2012, dépassant les estimations, pour 190 628 € jld74.gif.13be44bc40156e8af95c7042700b7d6b.gif

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Aston Martin Lagonda: Vous avez dit bizarre ?!?

 

Deux modèles de la Lagonda ont été produits. Le premier de 1974 à 1976 : c'est la série 1. Cette voiture eut très peu de succès (7 exemplaires plus un de pré-série fin des années 60) car elle consommait énormément, ce qui était très gênant au moment où elle a été lancée, c'est-à-dire au moment du premier choc pétrolier. :sol:

 

Le style de la série 2 a totalement changé et revendique des formes très carrées. Entre sa présentation en 1976 et sa commercialisation, deux années furent nécessaires à en assurer la mise au point, l'essentiel du retard de développement étant à porter au compte de l'électronique embarquée très en avance pour l'époque. C'était la voiture la plus chère du monde. L'évolution du modèle donnera le jour à la Série 3 (injection) et Série 4 (face lift carrosserie). 645 exemplaires seront construits jusqu'à l'arrêt de production fin 1989, présentant au total 6 versions différentes (3 en série 2 ; 2 en série 3 ; la série 4 n'ayant connu qu'une version). Une légende (à vérifier) dit que ce modèle a permis la survie de la marque Aston Martin.

Les différentes versions étaient capables d'aller jusqu'à 225 km/h. tomswweks.gif.ed3a2238a5b57f9263a7d52813363314.gif

 

http://ranwhenparkeddotnet.files.wordpress.com/2009/02/800px-aston_martin_lagonda_west_london.jpg boonka75.gif.d8fc6eed6b3fe08bd02e9320199f1922.gif

 

Certes, les goûts et les couleurs ne se discutent pas, mais il faut bien admettre que ces derniers évoluent avec le temps ! La boîte taillée à la hache que vous avez actuellement sous les yeux à soulever pas mal d' avis divergents sur le succès de ce modèle! Petit mot d’explication sur une berline méconnue, mais qui a pourtant frappé les esprits en son temps… Et aujourd’hui encore ! 8652.gif.e7227fb11720463728497aba726fbf42.gif

 

En faillite, comme d’habitude…

Il fût une époque où Aston Martin faisait la une des journaux économiques, avec ses faillites à répétition. Dans les années 70, c’en était même devenu comique ! Voilà qui explique le développement chaotique d’un projet de berline ! Au début, la firme s’était limitée à rajouter deux portes à son modèle V8. Mais le projet fût bien vite jeté aux oubliettes, la crise pétrolière et financière n’étant guère propice à ce genre de fantaisie sur roues. En 1975, la firme est reprise et se décide à investir dans une nouvelle berline. Cette fois, pas question de rajouter deux portes au coupé existant, il faut une voiture entièrement nouvelle !

 

Coup de théâtre !

Aux côtés de l’Aston Martin V8 dont la silhouette légèrement arrondie rappelle les « muscle cars » américains, la berline Lagonda a choqué la clientèle traditionnelle ! Dessinée par William Towns, elle affiche une ligne en coins ! Mais ce festival pour lignes droites n’était rien face à l’habitacle… Les Anglais ont massivement investi dans l’habitacle, notamment au niveau électronique.

http://www.petites-observations-automobile.com/wp-content/uploads/2013/08/aston-martin-lagonda-4.jpg iceman59300.gif.50a375661f7e720cba5bacfdccb71b84.gif

Résultat, les clients avaient franchement l’impression de se retrouver aux commandes d’un vaisseau spatial, tout droit sorti d’un film de sciences-fiction ! Surprenant, étonnant, déroutant, mais malheureusement, complètement foireux ! La fiabilité était principalement testée par les clients, ceux-ci se retrouvant souvent dépités devant la fantaisie complète généreusement octroyée par l’instrumentation. Bref, une « fausse-bonne » idée, comme on dit dans le jargon.

 

Sous le capot… bmwz8.gif.0964e52fef3e0f49e23d19a66e569b64.gif

http://www.pixauto.net/saint-saturnin-2011/moteur-aston-martin-lagonda.jpg

La Lagonda se voulait l’équivalente des Bentley et Rolls. Son prix était d’ailleurs aligné sur ces dernières ! Mais avec une philosophie plus sportive, toutefois. Et de fait, sous le capot, les ingénieurs ont placé un V8 repris des coupés Aston Martin, rien de moins ! Certes, le moteur a été un peu calmé, mais avec une cylindrée de 5.3 l, quatre arbres à cames en tête et une batterie de quatre carburateurs Weber, il reste suffisamment de quoi faire ! A savoir, plus de 300 chevaux ! La boîte automatique était considérée comme douce, mais peu réactive. Seuls trois rapports étaient au programme. La force colossale du V8 s’occupe du reste !

 

Les évolutions

Amorcée en 1975, la Lagonda resta au catalogue pendant… 15 ans, jusqu’en 1990 ! Une jolie carrière, qui connaîtra une production de 645 exemplaires. Voilà qui peut sembler ridicule, mais pour un véhicule de ce genre, c’est une belle performance ! Surtout lorsque l’on connaît les mésaventures des débuts ! Les évolutions stylistiques resteront assez mineures, la carrosserie connaissant quelques arrondis dans les années 80. Quant à l’habitacle, le folklore des débuts sera calmé par la suite avec une présentation plus classique. Enfin, la mécanique passera des gloutons carburateurs à une injection… malheureusement tout aussi gloutonne !

 

Aujourd’hui

Avec son électronique s’adressant uniquement aux génies loufoques, la Lagonda n’est pas à proprement parler une fille facile. Sa mécanique demande des doigts d’experts et les pièces sont tarifiées à des montants astronomiques ! Quant à la carrosserie, il n’existe évidemment aucune pièce de rechange, donc en cas d’accros ou de corrosion galopante, il faut passer par la case banque, puis par la case « tôlier formeur ». A vos chèques ! Vous l’aurez compris, aujourd’hui encore, la Lagonda s’adresse à une certaine élite, amatrice de luxe décalé, de sportivité et voulant se démarquer du tout-venant automobile. Pourtant, la cote reste assez abordable pour un engin de ce genre : il faut compter environ 40.000 € pour un exemplaire correct. Ou beaucoup (mais alors beaucoup !) plus pour un exemplaire en état irréprochable ! yo1.gif.5bcdf75433e531a0561bc2444da266c8.gif

 

Petit Plus:

 

http://photosdyane.free.fr/uploads/1342208394.JPEG

 

Une version BREAK

 

 

Et voila, une histoire de plus. Mouss'

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Invité §Ext357ch

J'histoire est passionnante mais la voiture est franchement a chaster_malarkey.gif.3acfb59730ba3c4cafedbaa2aec5f8f7.gif je trouve ^^

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Invité §Ext357ch

ouais mais la Facel Vega est magnifique ^^

moi je parlais de la Lagonda ^^

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(modifié)

 

 

 

 

ITAL DESIGN MACHIMOTO : Le machin mi-auto mi-moto ! :fier:

 

 

 

 

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Printemps 1986...

 

Heureuse époque où le Salon de Turin, surnommé le Salon des belles voitures, ouvrait encore ses portes.

 

Rendez-vous quasi-obligé des Designers Transalpins avant sa disparition en 2002, tous rivalisaient encore d'audaces et d'inventivités pour attirer l'attention des constructeurs généralistes et du grand public.

 

Parlons-en de l'audace ! :o

 

C'est donc cette année-là qu'Ital Design nous dévoile un prototype assez… Original ! :buzz:

 

Le Machimoto ! :ddr:

 

Cet engin semble être le fruit d'amours incestueux entre une moto et une voiture. barmaid.gif.d7bde3b466782cbeea82e102f8ce1b0d.gif

 

Une succession de six selles de moto et une protection symbolique d'un côté…

 

Quatre roues, une mécanique de VW Golf 2 GTI 16S, un volant et un levier de vitesses de l'autre… :roll:

 

 

 

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Ce concept n'était bien entendu pas destiné à être produit un jour en série, Giugiaro nous montrait là une sorte de véhicule récréatif avant l'heure qui pouvait donner aux automobilistes une idée des sensations ressenties sur deux roues. :oui:

 

Contrairement à nombres de Concept cars celui-ci était bel et bien roulant. :oui:

 

Sa mécanique de 1 781 cm3 développait 139 ch à 6 100Trs et autorisait à l'engin un bon 210 km/h en pointe.

 

Sa structure était tubulaire, son plancher en aluminium alvéolé et sa coque en fibre de verre.

 

 

 

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Le poids ressortait à 800 kg, la longueur à 3,59 m, la largeur à 1,65 m et la hauteur à 1,63 m.

 

Les occupants accédaient à bord à l'aide de deux panneaux latéraux s'ouvrant en élytre.

 

 

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Six personnes pouvaient prendre place, assises en tandem sur des selles de moto équipées de ceintures de sécurité ventrales (à noter que huit "petits gabarits" pouvaient aussi s'y installer mais pour de courtes distances).

 

 

Un peu serrés komme même les gens hein ! :o

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Le volant était équipé de deux poignées escamotables qui permettaient à son conducteur de se croire au guidon d'un gros cube.

 

 

Le "guidon" escamotable, sans grand intérêt au demeurant

Pour les manœuvres les poignées pouvaient se dresser à la verticale et avoir la même fonction qu'une "boule de Fenwick".

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Essayé par de nombreux journalistes invités par le cabinet de Design, le Machimoto se révélera assez fatiguant sur longs parcours car les selles ne procuraient strictement aucun maintient latéral et comme le véhicule ne s'inclinait pas dans les virages… :bah:

 

Le port du casque était obligatoire en dehors des parcours urbains, l'absence de pare-brise générant des remous sans parler du risque des projections de graviers.

 

 

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En fin de compte l'engin cumulait les défauts de l'automobile (encombrement) avec ceux de la moto (assise peu confortable, sécurité passive quasi-nulle, exposition aux intempéries) sans réellement mettre en exergue les avantages de chacune ! :lol:

 

Mais le Machimoto c'était en fin de compte tout autre chose, une sorte de bras d'honneur au conformisme ambiant, un véhicule conçu uniquement pour se marrer et faire le Buzz au milieu des GTI… :buzz:

 

 

Il n'a jamais été question de commercialiser un tel concept, était-il d'ailleurs homologable en l'état ? :voyons:

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Mais je vous rassure…

Même en 1986 il y avait déjà des pisse-vinaigre pour critiquer le concept, le jugeant stupide et impropre à toute production en grande série.

 

Comme pour toutes les œuvres d'art contemporaines il y en aura toujours qui ne comprendront rien… :pfff:

 

 

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Ital Design n'en tiendra pas compte et réussira son coup en faisant parler de son officine en dehors de la presse spécialisée : Objectif atteint ! animr.gif.d5f090340700eb837129fa43af1f5050.gif

 

De nos jours le Machimoto est totalement oublié et c'est vraiment dommage.

 

S'il pouvait donner des idées à nos designers pour nous sortir autre chose que leurs autobus hybrides profilés ce serait bien.

 

Un peu de rêve et de fantaisie dans ce monde de désillusions ne serait pas un luxe d'ailleurs… :o

 

En 1986 les "Chars Russes" étaient à 250 km de Strasbourg, pourtant ça ne nous empêchait pas de nous amuser…

 

En 1986 j'avais 20 ans…

 

Bordel ! :

 

 

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:coucou:

 

Jensen.

 

 

Modifié par jensen
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Super article Jensen :bien:

 

Je trouve le concept vraiment sympa, à défaut d'être réaliste. Et on sent la volonté de faire du fun qui manque un peu aujourd'hui.

 

 

Sur cette photo, on se croirait dans un clip de Daft Punk :W

 

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Vector

 

Voulant concurrencer les sportives italiennes, Gerald Wiegert , diplômé de l'Art Centre College of Design (en), de la Ferris State University (Détroit) lance le projet VECTOR, et présente un prototype, non fonctionnel, au Motor Show de Los Angeles en 1972. Son but est de créer une voiture très performante vendue à un prix très bas : 7 500 dollars.

Le premier prototype roulant date de 1978. Nommé W2 (W pour Wiegert et 2 pour le nombre de turbos),

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/09/VectorW2silver.jpgil développe plus de 600 cv en s'appuyant sur un moteur V8 Chevrolet de 5 9 L. Sa production débute en 1980 mais le prix est ajusté à la hausse (50 000 dollars puis 125 000 dollars en 1982).

Wiegert dessine ensuite la W8 et les A-WX3 Coupé et Roadster, conçues à partir de matériaux issus de technologies aéronautiques.

http://bits.wikimedia.org/static-1.22wmf17/skins/common/images/magnify-clip.png

W8 Twin Turbo

David Kostka, le bras droit de Wiegert, est chargé du développement de la W8 Twin Turbo, évolution finale de la W2. Fabriquée à 19 exemplaires, elle est mise en vente en janvier 1990, au prix de base de 180 000 dollars (allant jusqu'à 250 000 dollars suivant les options).

L'Avtech WX-3 C, une étude de style de 750 puis 1 200 cv - 402 km/h pour le coupé (chiffre non confirmé), restera à l'état de concept car, faute de clients. Prévue entre 6 à 12 unités par an, elle aurait dû être vendu à 765 000 dollars, soit environ 600 000 € à partir de septembre 1992.

Sur une carrosserie en fibre de carbone et Normex, l'Avtech WX-3 C proposait des surfaces vitrées montées bord à bord, des entrées et sorties d'air des échangeurs profilées en arrondi, des petits flaps orientables à partir du cockpit, une instrumentation de type aviation (les différents interrupteurs sont aux normes militaires),

 

http://www.automobile-sportive.com/guide/vector/w8/vector-w8-interieur.jpgtrois sièges de front habillés de cuir et séparés par des accoudoirs escamotables, des roues de 18 pouces, des étriers de freins comportant 6 pistons à l'avant comme à l'arrière, une sonorisation de 10 haut-parleurs.

Un prototype de roadster Spider Avtech WX-3 R (plus de 600 cv et plus de 300 km/h ) apparait au salon de Genève 1993.

http://pictures.topspeed.com/IMG/crop/200705/vector-avtech-wx3-4-1_600x0w.jpg

Frôlant la faillite, Gerald A Wiergert doit vendre au groupe Indonésien Megatech fin 1995 qui déménage l'entreprise de la Californie pour la Floride. Le repreneur abandonne la production de la W8 Twin Turbo.

L'Avtech W-X3 C, simplifiée, prend le nom de Avtech SC, plus connue comme M12 (Megatech étant propriétaire de Lamborghini pendant cette même période, Avtech W-X3 C est la première voiture américaine équipée d'un V12 d'origine Lamborghini). Le prix, 180 000 dollars, est revu à la baisse aussi.

Mais seules 14 Vector M12 seront construites, dont 2 ont été engagées dans des courses IMSA américaines.

Vector est revendue en 1997 à Tradelink International Limited, un groupe américain spécialisé dans les produits de luxe en tout genre et souhaitant faire de la Vector son produit phare.

La compagnie prévoit un nouveau modèle, la Vector SRV8 pour l'année 2000. Fabriquée sur la base de la M12 mais avec un 8 cylindres Chevrolet de 420 chevaux et quelques retouches esthétiques et au prix de 150 000 dollars elle est présentée par Timothy Enright, PDG de la marque, au mois de juin de cette même année. Les premières voitures, prévues pour le mois de décembre 2000, ne verront jamais le jour. Tradelink International Limited ne communiquera jamais sur cette défection.

Gerald A Wiergert a proposé un nouveau concept car, le Vector Avtech WX-10 en 2003. Qui n'a jamais vu le jour.

 

 

 

 

Voila, en espérant que cela vous va (c'est pas aussi bien que Jensen mais bon :p)

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Invité §pie367dg

ITAL DESIGN MACHIMOTO : Le machin mi-auto mi-moto ! :fier:

 

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Printemps 1986...

 

Heureuse époque où le Salon de Turin, surnommé le Salon des belles voitures, ouvrait encore ses portes.

 

Rendez-vous quasi-obligé des Designers Transalpins avant sa disparition en 2002, tous rivalisaient encore d'audaces et d'inventivités pour attirer l'attention des constructeurs généralistes et du grand public.

 

Parlons-en de l'audace ! :o

 

C'est donc cette année-là qu'Ital Design nous dévoile un prototype assez... Original ! :buzz:

 

Le Machimoto ! :ddr:

 

Cet engin semble être le fruit d'amours incestueux entre une moto et une voiture. :barmaid:7

 

Une succession de 6 selles de moto et une protection symbolique d'un côté...

 

4 roues, une mécanique de VW Golf 2 GTI 16S, un volant et un levier de vitesses de l'autre... :roll:

 

 

 

 

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Ce concept n'était bien entendu pas destiné à être produit un jour en série, Giugiaro nous montrait là une sorte de véhicule récréatif avant l'heure qui pouvait donner aux automobilistes une idée des sensations ressenties sur 2 roues. :oui:

 

Contrairement à nombres de Concept cars celui-ci était bel et bien roulant. :oui:

 

Sa mécanique de 1781cm3 développait 139cv à 6100Trs et autorisait à l'engin un bon 210km/h en pointe.

 

Sa structure était tubulaire, son plancher en aluminium alvéolé et sa coque en fibre de verre.

 

 

 

 

 

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Le poids ressortait à 800kg, la longueur à 3,59m, la largeur à 1,65m et la hauteur à 1,63m.

 

Les occupants accédaient à bord à l'aide de 2 panneaux latéraux s'ouvrant en élytre.

 

 

 

 

 

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6 personnes pouvaient prendre place, assises en tandem sur des selles de moto équipées de ceintures de sécurité ventrales (à noter que 8 "petits gabarits" pouvaient aussi s'y installer mais pour de courtes distances).

 

 

Un peu serrés komme même les gens hein ! :o

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Le volant était équipé de 2 poignées escamotables qui permettaient à son conducteur de se croire au guidon d'un gros cube.

Le "guidon" escamotable, sans grand intérêt au demeurant...

Pour les manoeuvres les poignées pouvaient se dresser à la verticale et avoir la même fonction qu'une "boule de Fenwick".

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Essayé par de nombreux journalistes invités par le cabinet de Design, le Machimoto se révélera assez fatiguant sur longs parcours car les selles ne procuraient strictement aucun maintient latéral et comme le véhicule ne s'inclinait pas dans les virages... :bah:

 

Le port du casque était obligatoire en dehors des parcours urbains, l'absence de pare-brise générant des remous sans parler du risque des projections de graviers de la route.

 

 

 

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En fin de compte l'engin cumulait les défauts de l'automobile (encombrement) avec ceux de la moto (assise peu confortable, sécurité passive quasi-nulle, exposition aux intempéries) sans réellement mettre en exergue les avantages de chacune ! :lol:

 

 

Mais le Machimoto c'était en fin de compte tout autre chose, une sorte de bras d'honneur au conformisme ambiant, un véhicule conçu uniquement pour se marrer et faire le Buzz au milieu des GTI... :buzz:

 

 

 

 

Il n'a jamais été question de commercialiser un tel concept, était-il d'ailleurs homologable en l'état ? :voyons:

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Mais je vous rassure...

Même en 1986 il y avait déjà des pisse-vinaigre pour critiquer le concept, le jugeant stupide et impropre à toute production en grande série.

 

Comme pour toutes les oeuvres d'art contemporaines il y en aura toujours qui ne comprendront rien... :pfff:

 

 

 

 

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Ital Design n'en tiendra pas compte et réussira son coup en faisant parler de son officine en dehors de la presse spécialisée : Objectif atteint ! :animr:1

 

 

 

De nos jours le Machimoto est totalement oublié et c'est vraiment dommage.

 

S'il pouvait donner des idées à nos designers pour nous sortir autre chose que leurs autobus hybrides profilés ce serait bien.

 

Un peu de rêve et de fantaisie dans ce monde de désillusions ne serait pas un luxe d'ailleurs... :o

 

En 1986 les "Chars Russes" étaient à 250km de Strasbourg, pourtant ça ne nous empêchait pas de nous marrer...

 

En 1986 j'avais 20 ans.

 

Bordel... :

 

 

 

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:coucou:

 

 

Bonsoir, Jensen,

Je viens de lire cet article et pour le moins à dire , c'est qu'il me laisse trés sceptique, mais il est vrai que comme tu le sais je suis motard et de ce fait je ne

peux pas être vraiment objectif ;)

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Bonsoir, Jensen,

Je viens de lire cet article et pour le moins à dire , c'est qu'il me laisse trés sceptique, mais il est vrai que comme tu le sais je suis motard et de ce fait je ne

peux pas être vraiment objectif ;)

 

 

 

Si tu est sceptique tu vas finir à la fosse hein ! alh.gif.9bbb1b656e5619f64d4a19995053a26c.gif

 

 

Nan mais c'est sur que le concept n'était pas viable du tout, c'était couru depuis le départ... :jap:

 

Mais j'avais trouvé ça vraiment cool à l'époque. :sol:

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Scighera ! :lol:

 

Un prototype de 1996-97 sur base Alfafiat-Deuméro ça non ? :)

 

 

Oui c'est ça je me rappelais plus de l'orthographe :lol:

Si t'avais une petite présentation à nous faire là dessus...

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Z'êtes prolifiques en ce moment, j'ai pas le temps de suivre toutes ces histoires ! :p

 

J'adore la Lagonda, une vraie boîte à pannes comme seuls les Britons savent en faire. Avec une de ces lignes... :rs:

 

J'ai lu quelque part que l'électricité était si capricieuse sur cette voiture que le constructeur avait fini par installer un vrai compteur kilométrique plombé sous le capot moteur pour connaître le kilométrage réel. Celui du tableau de bord avait tendance à être légèrement fantaisiste... :D

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Invité §san841IB

 

En 1986 j'avais 20 ans...

 

Bordel ! :

 

 

 

j'avais 2 ans radamanthis.gif.1a3e2b9b698345270f8b02c0da8d9e40.gif

 

continue tes histoires :jap:

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Invité §pie367dg

 

 

Si tu est sceptique tu vas finir à la fosse hein ! :alh:7

 

 

Nan mais c'est sur que le concept n'était pas viable du tout, c'était couru depuis le départ... :jap:

 

Mais j'avais trouvé ça vraiment cool à l'époque. :sol:

 

 

Par chez toi, je ne sais pas, mais en région parisienne ( 90 kms au sud ) le raccordement au tout à l'égout est devenu obligatoire , alors pour les fosses je

ne risque plus grand-chose ;)

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j'avais 2 ans radamanthis.gif.1a3e2b9b698345270f8b02c0da8d9e40.gif

 

continue tes histoires :jap:

 

 

 

Gamin va ! :o

 

 

jean-claude_duss.gif.f050248a32d960a5c7a0c4e2ed431a06.gif

 

Bon, on va monter un feu de camp et vous allez vous installer autour le temps que je raconte mes histoires ! vincent344.gif.0cb6b1c009b2d9f35660957e4e358f02.gif

 

Et pitchoune21.gif.2c6605ed24fa493c43f3e634224a5a90.gif hein ! :mad:

 

:hihi:

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