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La Grande Guerre: Reportages et Témoignages


zygomard
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oh, trop sympa de nous montrez la version bleue de "leur aventure"

 

je les ai tous et c'est d'ailleurs à la base de l'un d'eux que j'ai fait un témoignage: Théo Osterkamp

 

toujours souvenirs, la série a sortie ensuite le livre rouge plus axée sur les trucs comme les ovnis, les civilisations disparues, etc...

 

pour Paul Carell par contre, ses livres sont surtout portés à soutenir le souvenir des armées nazis et la hauteur guerrière du soldat allemand

 

désolé, je pouvais pas ne rien dire sur lui

 

pour moi, le meilleur livre de la deuxième guerre mondiale d'un point de vue humain est: le soldat oublié de guy Sager alias dimitri en BD

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Invité guest527

Lu aussi!! :p

 

:o pareil, la version bleue

 

C'est bien les jeunes :bien:

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Invité guest527

 

pour Paul Carell par contre, ses livres sont surtout portés à soutenir le souvenir des armées nazis et la hauteur guerrière du soldat allemand

 

désolé, je pouvais pas ne rien dire sur lui

 

Ne t'excuse pas :o

 

A la lecture je trouve parfois un peu gênant, l'image qu'il donne des soldats allemands, mais en prenant du recul, je me rends compte que ce n'est pas tant son écriture qui est "axée", mais le moule dans lequel on est depuis tous petits.

 

Hormis les faits d'armes de quelques pilotes de la Luftwaffe, on a toujours eu un point de vue "des Alliés" ... Le soldat allemand étant forcément un boucher tyran, mangeur d'enfants :bah:

 

Je trouve son livre et ses explications assez objectives :jap:

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Oui, je vois qu'on a emprunté les mêmes sentiers

 

001.jpg

Ces bouquins qui traitent la WWII datent des années 60.

Quand j'y pense. De 1918 à 1939 cela fait 21 ans.

Nous sommes en 2014, reculez de 21 ans cela fait 1993.

Chirac était président. C'est pas loin ça!

C'est le temps qu'ils ont mis à refoutre la merde!

 

 

Bon papy fini de radoter, alors pour ne pas faire de HS. Voilà quelques échantillons.

 

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Vous en voulez plus?

 

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Invité guest527

:o rappelle-moi ton contingent 1034231624_fouine206hdiquik.gif.938ce6d0b6593ab60a2a235f3c0656ee.gif

 

Contingent ? :voyons:

 

Mais ça n'existe plus ça mon bon monsieur :o

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Invité guest527

:o matricule ....

 

Je vais laisser nos tes p'tits camarades nous donner les leurs, d'abord :o

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Invité guest527

69175900528 :violon:

 

Les sanglots longs des violons de l'automne [:dr house n1:3]

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REPORTAGE: Défense de passer, zone rouge

 

champ-de-tir.jpg

 

 

 

La zone rouge est le nom donné en France à environ 120 000 hectares de champ de bataille où, à cause de dégâts physiques majeurs sur le milieu, pendant la Première Guerre mondiale, et en raison de la présence de milliers de cadavres et de millions de munitions non explosées, certaines activités ont été provisoirement ou définitivement interdites par la loi.

 

 

tranchee-1914-1918.jpg

 

Alors que la période du tout début de la reconstruction est relativement pauvre en archives, la seule existence de ce zonage permet d’appréhender la difficulté et les enjeux de la reconstruction.

 

Fin 1918, 4000 communes sont dévastées ou dégradées sur 3 millions 337 000 ha dans onze départements.

 

 

Somme_battlefield July_1916.jpg

 

En 1919, dans le cadre de la reconstruction, le « ministère des régions libérées », en lien avec le ministère des armées, a produit une cartographie en trois niveaux de séquelles, représentés par trois couleurs.

 

 

Red_Zone_Map.png

 

Zones vertes : caractérisées par des dégâts moyens, ce sont les zones de passage ou de stationnement des armées, avec d’éventuels restes de dépôts de munitions, de matériels, casemates ou déchets divers.

 

Zones jaunes : ce sont les zones brièvement ou ponctuellement touchées par les combats, généralement derrière les lignes de front ou éloignées, où les infrastructures routières sont à peu près fonctionnelles après l’armistice, malgré les tranchées, trous d’obus, ou des sols localement criblés de projectiles « souvent non éclatés »

 

Zones rouges : ce sont les zones correspondant aux lignes de front des armées, où sont concentrées les dommages majeurs. Les sols y sont bouleversés, et les infrastructures routières, ferroviaires, industrielles, ainsi que ponts, ports et canaux y sont généralement totalement détruits (la dénomination de zone rouge n’a donc pas pour origine principale le sang versé, ni le rouge des coquelicots qui poussaient sur la terre labourée et cent fois retournée par les obus, mais elle les évoque néanmoins inévitablement dans l’esprit de l’époque).

 

 

German_trench_Delville_Wood_September_1916.jpg

 

Aux zones les plus touchées par les séquelles de la guerre, la zone rouge sera interdite à l'agriculture et parfois au public jusqu'à ce que le terrain soit suffisamment remis en état ou boisé. Je le rappelle, onze départements étaient classés en zone rouge.

 

Le traitement de la zone rouge a nécessité de :

 

nettoyer les sols des milliers de cadavres et de restes humains, qui furent — quand leur état le permettait — transportés dans les cimetières, nécropoles ou ossuaires.

 

 

abris320.jpg

 

traiter les cadavres d’animaux qui contaminaient les eaux de nappes et de surface.

C’est à cette époque qu’a été étendue la chloration de l’eau par chlore gazeux, alors dite « verdunisation », technique qui avait été expérimentée à Paris en 1911.

On invente aussi les premières techniques de dépollution et restauration de sols à grande échelle et localement d’inertage, sans encore les nommer ainsi.

 

Il a fallu à très grande échelle, pratiquer le désobusage.

 

 

lieu disney.jpg

 

Avec le temps, la surface de la zone rouge a été réduite, mais elle n'a pas disparu. Les zones officiellement reconnues concernées par les dégâts de guerre couvraient plusieurs centaines de milliers d'hectares.

 

Il sera aussi inventé en se temps un nouveau terme: les forêts de guerre

 

Une forêt de guerre est une forêt restaurée ou recréée en France sur une ancienne forêt, ou sur des champs ou un village détruit par la Première Guerre mondiale, essentiellement sur la zone rouge. Les forêts de guerre sont principalement situées dans le département de la Meuse et moindrement dans le Pas-de-Calais (Forêt de Vimy) et la Somme. Ces zones ont après la guerre été préemptées par l'État avec dédommagement des propriétaires ou de leurs ayants droit.

 

 

Verdun reboisements, forêts de guerre.jpg

 

Plus largement, la notion de forêt de guerre évoque aussi le bois déprécié qui en a été tiré durant la période de restauration 1918-1930, et le bois mitraillé qu'on y trouve encore, ou qu'on trouve dans d'autres forêts (de l'ancienne "zone jaune") qui exige des précautions d'exploitation et un matériel de scierie adaptés.

 

Le conteste

 

Dès 1914, l’État français, par une décision votée à l'unanimité, s’était engagé à dédommager intégralement ceux qui subiraient des dommages de guerre (circulaire du 27 octobre 1914). Cinq mois après l’armistice de 1918, après de longues discussions entre sénateurs et députés, la loi du 17 avril 1919 sur les dommages de guerre a autorisé l'État à préempter et acheter les sols qui semblaient ne pas pouvoir être rapidement ou définitivement réhabilités.

 

 

Cambrai_1919.jpg

Cambrai après plusieurs mois de nettoyage

 

Le gouvernement Clemenceau a demandé aux préfets, via la circulaire n° 983 du 10 juin 1921 relative au mode de rachat et d'utilisation de la zone rouge, d'exproprier et dédommager les propriétaires ou ayants droit. Ceci a été fait sous le contrôle des préfets, avec les services intéressés, dont la Direction des services agricoles, la Conservation des Forêts, le Génie rural, etc.

 

 

-Arras .February1919.jpg

Arras

 

Voyons un exemple; la zone rouge de Verdun

 

La Première Guerre Mondiale a laissé derrière elle une ligne de front dévastée. Un paysage lunaire de 120.000 hectares où la moindre trace de végétation avait disparu, constitué pour l'essentiel de trous d'obus remplis d'eau boueuse, d'amas de métal et de bouts d'hommes épars.

 

 

Verdun_Forest.jpg

 

Sols bouleversés, villages détruits, munitions non explosées, pollutions au plomb, au mercure et aux gaz de combat... le coût d'une remise en état de ce territoire était tel qu'il fallut abandonner l'idée de lui redonner sa fonction d'antan, d'autant plus que d'innombrables corps étaient (et sont toujours) ensevelis en profondeur et que cet immense cimetière méritait d'être préservé.

 

 

Franche-Comte.jpg

 

Ce territoire, constitué essentiellement d'anciennes terres agricoles (et non de forêt comme certains le croient parfois), devint donc la propriété de l'Etat par une loi promulguée le 17 avril 1919. Les terrains furent achetés aux propriétaires dans un périmètre délimité en concertation avec les maires de l'époque. La "zone rouge" était née et fut ainsi nommée en référence à la couleur du trait sur la carte (et non à la couleur du sang).

 

 

Alsace.jpg

 

L'Etat conserva la propriété des vestiges de guerre (forts, Ossuaire, etc.) et quelques sites propices à entraîner de nouvelles recrues à la mémoire courte, puis confia progressivement la gestion du reste à l'Office Nationale des Forêt qui entretient désormais la Forêt Domaniale de Verdun créée à l'intérieur de cette zone rouge dans les années trente (après un petit nettoyage du terrain qui a tout de même mobilisé quelques milliers d'hommes).

 

 

Lorraine.jpg

 

Mais aujourd'hui encore, ces terres polluées ne sont toujours pas déminées. la dépollution absolue des forêts de Verdun par détection électromagnétique est une quasi-impossibilité, du fait de la forte proportion d'éclats, de barbelés et autres ferrailles présentes dans le sol.

 

 

Champagne.jpg

 

Par ailleurs nombre d'engins sont enfouis sous le rayon d'action des détecteurs de surface. Pour dépolluer la zone des combats, il faudrait éliminer la forêt sur des dizaines de milliers d'hectares, décaper le sol sur une profondeur d'au moins un mètre, trier les terres extraites, et procéder à la détection électromagnétique des sols vierges ainsi mis au jour : ce serait une nouvelle catastrophe pour l'environnement, et aussi pour les finances de l'Etat.

 

 

Ile-de-France.jpg

 

De nos jours, encore les séquelles

 

Chaque année, sur le territoire français, 500 à 800 tonnes de munitions anciennes, abandonnées, dégradées, imprévisibles et plus dangereuses encore qu’au moment de leur fabrication sont découvertes, collectées, regroupées, neutralisées ou entreposées dans l’attente de leur élimination finale. La grosse part de la collecte se fait dans le nord et l’est.

 

 

bombes.jpg

 

Les combattants ont utilisé des quantités incalculables de munitions innovantes, performantes, perforantes, insidieuses et polluantes. Le Nord-Pas-de-Calais, la Lorraine, la Champagne-Ardenne, l’Ile-de-France, la Picardie, l’Alsace et la Franche-Comté sont des terroirs de guerre superposées. Dans le nord et l’est de la France, un milliard d’obus de tous calibres équivalant à 15 millions de tonnes de métaux ont été tirés entre 1914 et 1918. Un quart de ces obus n’ont pas explosé et 6% contenaient des gaz de combat.

 

 

coulommiers.png

 

Dans les 7 régions du nord et de l’est de la France, 25 millions de personnes vivent et travaillent sur un sol truffé de munitions non explosées ou cachées et morphologiquement déformé par les cratères, les boyaux, les sapes, les tranchées, les trous de bombe, les cratères, les entonnoirs de mines. Les sucreries récoltent chaque année au bout des trieuses à betteraves des centaines d’engins de guerre, douilles, grenades, obus

 

 

Picardie.jpg

 

Près de Verdun, dans les forêts de chênes, des taux considérables d’arsenic ont été repérés par des universitaires allemands là où des obus chimiques ont été détruits par incinération au lieu-dit La Place à Gaz. Les composés d’arsenic ont été utilisés par les troupes françaises dès 1915. Ils rentraient dans la composition du phosgène et dans la composition d’une autre arme chimique à base d’acide cyanhydrique. A partir de septembre 1917, les troupes allemandes ont utilisé des obus à l’arsenic.

 

 

Nord-pas-de-calais.jpg

 

Dans le nord de la France, les concentrations élevées de sels de perchlorate dans l’eau du robinet sont attribuées aux effets différés des munitions enfouies dans les sols. Une corrélation est relevée entre les teneurs maximales et les régions les plus sinistrées.

C’est notamment le cas pour les agglomérations d’Arras, de Lens et de Douai. Le perchlorate était utilisé comme explosif dans les obus par l’armée allemande. C’est un perturbateur endocrinien.

 

a voir: http://www.dailymotion.com/vid [...] marne_news

 

Les autres munitions dégradées et rouillées ou leurs fragments enfouis dans le sol contiennent des explosifs ou des résidus d’explosifs comme le trinitrotoluène (TNT), le dinitronaphtalène et le trinitrophénol ou acide picrique. En cours de dégradation, ils libèrent dans l’environnement des substances toxiques, écotoxiques, herbicides, insecticides, biocides, solubles dans l’eau. Il ne faut pas oublier le mercure. Un seul détonateur d’obus de la Première Guerre mondiale contenait 2 grammes de mercure. Les experts américains estiment que 200 substances chimiques dangereuses peuvent être contenues dans les munitions militaires ou en provenir.

 

 

_Nancy_Bombardement.jpg

 

et munitions chimiques

 

En 1870, l’Etat major allemand écarte les propositions d’un pharmacien. Il préconisait la fabrication et l’usage d’obus à la vératrine, complexe d'alcaloïdes végétaux très vénéneux, irritant, curarisant, tétanisant.

 

En 1914, le ministre français de la Guerre écarte les conseils d’un éminent chimiste et industriel d’un cinglant : « Monsieur nous ne faisons pas une guerre d’apothicaires ».

 

En été 1918, la production française d’ypérite est supérieure à la consommation de l’artillerie. La France est alors devenue exportatrice d’ypérite. Elle avait été amenée à se lancer dans la guerre chimique et à abandonner les grands principes face aux obus allemands au bromure de benzyle en Argonne en 1915 et à l’emploi massif de l’ypérite par l’armée allemande en été 1917, à Ypres en Belgique.

 

Au cours de la Première Guerre mondiale, 112.600 tonnes de munitions chimiques ont été employées. Les principaux pays utilisateurs ont été par ordre décroissant l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne.

 

 

Ypérite.

C’est la pire des armes chimiques utilisées pendant 14-18. Elle est insidieuse. Ses effets toxiques persistants se déclarent plusieurs heures après l’exposition et vont en s’aggravant. Le simple contact de la peau avec des vêtements ou autres objets souillés par l’ypérite provoque des brûlures des 2ème et 3ème degrés très difficilement réversibles. L’ypérite est soluble dans les graisses et poursuit sa migration dans l’organisme. Elle détruit les muqueuses, peut aboutir à la cécité et à la mort. Les masques respiratoires sont inopérants.

 

 

Livens_gas_projector_loading.jpg

 

 

Phosgène.

Le phosgène a de multiples utilisations industrielles, en pharmacie, dans la chimie fine, dans la fabrication des matières plastiques,… C’est un gaz incolore et lui aussi insidieux. A faible concentration, son odeur est plutôt agréable. Elle s’apparente à celle du foin frais. Les symptômes apparaissent plusieurs heures après l’inhalation. Ça commence par de l’essoufflement, de la toux, se poursuit par des vomissements et des douleurs thoraciques, une asthénie extrême, une désorientation totale et ça se finit dans les cas les plus graves par la mort. Les doses sub-létales peuvent provoquer des pneumonies plusieurs mois après l’inhalation. Liquéfiable sous pression, le phosgène permet d’atteindre des concentrations létales de gaz dense sur les théâtres de guerre. C’est pourquoi il était apprécié par les stratèges, d’autant qu’en concentration très faible, il produit des effets non mortels mais gravement incapacitants.

 

 

Une-usine-high-tech-detruira-les-armes-chimiques-de-1914-1918.jpg

 

Phosphore blanc.

C’est un agent incendiaire. Le phosphore s’enflamme au contact de l’air et brûle à des températures très élevées, de l’ordre de 1.300°C. La combustion du phosphore produit une flamme éblouissante et une épaisse fumée généralement blanche. Les fumées de trioxyde de phosphore sont toxiques et corrosives. Les brûlures sont très douloureuses. Les dommages tissulaires sont à la fois thermiques, chimiques et corrosifs. Les yeux et les muqueuses sont particulièrement vulnérables. L’issue peut être fatale même si l’étendue de la brûlure est faible.

 

 

attaque.jpg

 

La peau brûlée doit être recouverte d’eau froide pendant le transport vers les services d’urgence ou en attendant leur arrivée. Des particules de phosphore dispersées sur la peau ou dans les vêtements peuvent s’enflammer plusieurs minutes ou plusieurs heures après l’événement initial. Les secouristes ou les témoins proches peuvent être touchés. Après la Seconde Guerre mondiale, des munitions au phosphore blanc ont été immergées en Mer Baltique. Les années suivantes, des résidus de phosphore étaient ramenés par les courants et les vagues sur les plages. Ils étaient ramassés par des pêcheurs à pied qui à tort croyaient pour leur plus grand bénéfice ramasser de l’ambre. Au bout de quelques heures, le pseudo-ambre s’enflammait après avoir atteint la température du corps!

 

ses témoignages entraîneront de nos jours un nouveau concept, l'archéologie de guerre et ses trouvailles

 

 

Charnier.jpg

charnier où seront retrouvés les restes d'un certain Fournier (le grand Meaulnes)

 

 

Tranchées1.jpgtranchées2.jpg

 

tranchées allemandes

 

 

bavarois.jpg

 

 

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En 2001 est mise à jour à Arras (Pas-de-Calais) une tombe comprenant les corps de vingt hommes âgés de 20 à 40 ans. Dix-neuf d'entre eux avaient été allongés sur le dos de façon qu'ils soient enterrés littéralement coude-à-coude. Il s'agit sans doute de militaires britanniques originaires de Grismby (Angleterre), qui s'étaient eux-mêmes surnommés les « Grisb

y Chums » (les « copains de Grismby »). Ils ont été vraisemblablement été inhumés par leurs camarades survivants en première ligne du front en avril 1917, dans des conditions très dangereuses. Un beau témoignage d'amitié, malgré la dureté des temps.

 

armes1.jpg

 

Des armes de toutes les formes sont extraites des anciens champs de bataille. Un siècle après, elles peuvent encore représenter un risque considérable pour ceux qui les exhument...

 

 

guerre-obus.jpg

 

Obus non explosés de la Première guerre mondiale, découverts dans le cadre des founilles du canal Seine-Nord-Europe

 

pour se reportage, j'ai extrait les textes et photos de pas mal de sites mais un est plus que très bien, le voici:

 

http://www.robindesbois.org/do [...] -2011.html

 

bonne lecture

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Invité §pie367dg

Le lien sur le site " Robin des bois " pour moi ne fonctionne pas.

Le charnier où a été retrouvé un certain " Fournier ", je suppose qu'i s'agit de

l'écrivain Alain Fournier, dans ce cas le seul ouvrage connu ( ou le plus connu ) est " Le grand Meaulnes ".

Une anecdote au sujet des gaz de combat;

d'aprés mon père, un des frêres de mon grand-père paternel avait été gazé

en 1917 et il en est décédé dans les 1920/25, je dois avoir la date quelque part.

Cela corrobore ce que Zigomard nous a dit donc sur les gaz de combat qui

agissaient pour certains sur plusieurs années.

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Quel gâchis!!! :cry:

 

Les Camps de Suippes par exemple, est riche en archéologie guerrière.

 

Pas mal d'endroit son interdits.

 

Sans parler des villages complètements détruits.

 

je me souviens au début 90 en camions, ont a été frappé par les plaques qui rappelaient qu'à cet endroit il y avait une localité... :o

 

Et la deuxième guerre est aussi passé par là... juluch.gif.b7f0488b7a7578e715291560511e55ed.gif

 

Merci Zygo pour ton article. :)

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TEMOIGNAGE: MATA HARI

 

5.jpg

 

 

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Mata Hari, de son vrai nom Margaret Zelle, est la fille d'un marchand de chapeaux de Leeuwarden, aux Pays-Bas, et d'une mère javanaise Antje van der Meulen. Aînée d'une famille de quatre enfants, elle a trois frères.

 

 

Son père fut rapidement confronté à la faillite. le couple se sépare en septembre 1890, et sa mère meurt huit mois plus tard en 1891. Renvoyée de l'école normale de Leiden à la suite d'une liaison avec le directeur, Margaret se marie par annonce matrimoniale avec un capitaine écossais de dix-neuf ans son aîné, ce qui lui permet de mettre un terme à sa situation instable.

 

 

437px-Margaretha_and_Rudolph_Mac_Leod.jpg

 

Celui-ci se révèle cependant alcoolique et violent. Ils s'installent dans les Indes Néerlandaises Comme c'était l'usage des femmes européennes à l'époque, elle s'habille à la javanaise, parle un peu le javanais, apprend la danse javanaise. Ils auront deux enfants, un garçon et une fille.

 

 

mata-hari-1900.jpg

 

 

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Margaretha Geertruida MacLeod-Zelle, le plus tard Mata Hari, (plus à gauche) et derrière son capitaine Rudolph John MacLeod, son mari, à bord du Prinses Amalia de la Stoomvaart Maatschappij Nederland sur leur chemin vers les Indes néerlandaises, probablement à Southampton.

 

 

Son fils est empoisonné par l'infirmière, qui est la maîtresse de son mari, et qui, jalouse, se venge en essayant d'empoisonner les deux enfants en 1899 En 1902, de retour en Europe, elle divorce à La Haye de son mari Elle obtient la garde de sa fille et une pension alimentaire, qui ne lui sera jamais versée. Rudolf MacLeod enlève sa fille, jugeant son ex-femme indigne et dangereuse.

 

 

Rudolpf_and_Norman_John.jpgLouise_Jeanne_Mac_Leod.jpg

 

De retour en France avec leur fille en 1903, Margaret Zelle divorce Elle obtient la garde de sa fille et une pension alimentaire, qui ne lui sera jamais versée. Rudolf MacLeod enlève sa fille, jugeant son ex-femme indigne et dangereuse. elle a 27 ans

 

Jouant sur le patronyme écossais de son mari, elle se fait appeler « Lady MacLeod » et, pour survivre, se fait entretenir par les hommes : dans le Paris de la Belle Époque, cette cocotte tient sa place entre la courtisane et la prostituée.

 

 

Grietje_Zelle 1909.jpg

 

Sous l'aspect d'une princesse orientale, elle danse le 13 mars 1905 au musée Guimet à Paris et fait fureur. Dès lors, sa renommée ne cesse d'enfler dans toute l'Europe et devient " Mata Hari ", soit " l'oeil de l'aube " ou " soleil " en malais.

 

 

1905 musée guimet.jpg

 

Elle y triomphe dans un numéro de danseuse érotique exotique, sous les apparences d'une princesse javanaise habillée d'un collant couleur chair et entourée de quatre servantes, elle rend hommage au dieu hindou Shiva, et s'offre à lui lors de la troisième danse.

 

 

Margaretha_Zelle_alias_Mata_Hari.jpgmata-hari.com-1911.jpg

 

 

 

3.jpg

Il s'agit d'une carte postale de photo de Mata Hari coulisses avec certains de ses nombreux admirateurs.

Durant la première guerre mondiale, une mission d'espionnage lui est confiée par l'armée française. En effet, on l'invite à mettre ses relations internationales et ses facultés de déplacement au service de la France : en tant que ressortissante des Pays-Bas, elle pouvait franchir librement les frontières. Elle accepta contre promesse d'une somme d'un million de francs … qui ne fut jamais versée.Mata Hari vend ses charmes tant en France qu'en Allemagne, ce qui suscite la méfiance.

 

 

 

Mlle_Mata_Hari.jpg

Son second mari depuis 1916, le capitaine russe Vadim Maslov, âgé de 21 ans, est blessé pendant la guerre. Se lançant à sa poursuite, elle accepte, contre un passe-droit, d'espionner le prince héritier allemand qui n'est autre que son amant.

 

passeport Mata-Hari_1915.jpg-Permis_de_séjour_de_Mata-Hari.jpg

 

 

A la suite d'une perquisition dans sa chambre d'hôtel des Champs-Elysées, elle est arrêtée par le contre-espionnage français.

 

 

le jour de son arrestation.jpg

 

 

Mata Hari apporta en fait très peu d'informations, que ce soit aux Allemands ou aux Français et la seule qui soit assez importante concernait un autre agent double qui avait infiltré le réseau allemand pour les services secrets français.

 

 

-Lettre_2ème_Bureau_relative_à_Mata-Hari_du_2_avril_1917.jpgextrait de Jugement_Mata-Hari.jpg

 

Un bouc émissaire étant nécessaire, elle est condamnée à être fusillée. Elle est exécutée le 15 octobre 1917 dans les fossés de la forteresse de Vincennes, après avoir lancé un baiser à son avocat et au peloton d'exécution.

 

 

The_Execution_of_Mata_Hari_in_1917.jpg

 

 

Mata Hari appartient à la légende des femmes de pouvoir et de séduction, sacrifiée pour sa dangereuse audace au nom de la raison d'état et rendue mythique par des actrices renommées.

 

 

Mata_Hari_4.jpgMata_Hari_2.jpg

 

 

6.jpg

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super, j'avais pas cette indication, pourtant j'ai fouillé, merci Juluch

 

aujourd'hui, j'ai appris quelque chose

 

comme toi, je la prend pour un mytho mais elle savait se servir de son temps et de son corps, étant en plus légèrement basanée, elle devait être affriolante

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Invité §pie367dg

Un peu....bizarre cette demoiselle.... :alex883:1

 

D'apres se que j'avais pu lire, elle aimait attirer l'attention.

 

On dirais mytho de nos jours.

 

Pour info son corps est cédé à l’Hôpital de Paris.

 

http://www.tombes-sepultures.com/crbst_1381.html

 

 

Ici il est fait état de son corps voluptueux, sauf que, comme le dit trés bien

Sierra 38, au niveau " pare-chocs " elle était un peu limite.

Il y a un numéro d'Historia qui relate son histoire et qui justement parle de sa

poitrine décrite comme étant "blette" c'est le terme que j'ai retenu.

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Pour, un peu, coller au sujet.

Photo de 1916, derrière les lignes allemandes.

Mobiles-Feld-Freudenhaus.jpg

J'ai cherché à "approfondir" le sujet mais... Tout ça est un peu "no comment"

On en saura donc pas plus.

A moins que,

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J'ai oublié, je ne connais pas cette princesse et je ne suis pas aquariophile, mais

tel que c'est présenté ce doit être le nom d'un poisson " d'agrément " j'imagine ?

 

 

en classant en page une, je relis souvent et j'ai omis cette réponse, oui Pierleo

 

 

lamprologus brichardi.jpg

j'ai élevé cela pendant des années et même connu "l'inventeur" lors d'un colloque à Strasbourg :jap:

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Invité §pie367dg

 

en classant en page une, je relis souvent et j'ai omis cette réponse, oui Pierleo

 

 

lamprologus brichardi.jpg

j'ai élevé cela pendant des années et même connu "l'inventeur" lors d'un colloque à Strasbourg :jap:

 

 

OK, merci pour la réponse, de toute façon je suis obligé de reconnaître que je suis

un ignare dans ce domaine.

 

:spamafote:

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Invité §pie367dg

canon.jpg

canon 1.jpg

canon 2.jpg

 

Pour faire patienter, quelques CP d'époque présentant l'artillerie de campagne

française au début de la guerre.

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cool, une batterie de 75

 

tu vas nous faire un petit reportage sur eux bientôt? :bounce:

 

à mon tour pour un petit Quiz

 

sur le reportage "mata Hari" j'ai découvert une personne qui aura une importance énorme dans les décennies qui vont suivre...

qui est ce?

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