daniel762 28 juillet 2020 Signaler Partager 28 juillet 2020 Oh pas beaucoup, ça dépend des phases de la Lune en fait... A la pleine lune il y a jensen, Neil Armstrong et Buzz Aldrin. Puis Tonton tu peux écrire ce que tu veux, pour avoir essayé les deux je préférerai toujours la Fiat 128 à la Ritmo. Sauf une Abarth probablement pour la seconde, mais là c'est parce qu'il n'y a pas d'équivalent dans la gamme 128. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 29 juillet 2020 Auteur Signaler Partager 29 juillet 2020 La 128 j'ai connu en Coupé 1300 de 1975. Mais mécaniquement modifiée pour être alignée dans des compétitions locales. Elle devait faire 95 ch au lieu de 75 à l'origine, ça marchait pas mal mais la rouille... Revendue en 1979 longeron latéral gauche perforé, ni plus ni moins ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
thib25 29 juillet 2020 Signaler Partager 29 juillet 2020 La 128 j'ai connu en Coupé 1300 de 1975. Mais mécaniquement modifiée pour être alignée dans des compétitions locales. Elle devait faire 95 ch au lieu de 75 à l'origine, ça marchait pas mal mais la rouille... Revendue en 1979 longeron latéral gauche perforé, ni plus ni moins ! Mon père a au la même. Ça a fini dans le ballon d'Alsace avec un triangle de suspension arraché cause rouille. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
marzal 29 juillet 2020 Signaler Partager 29 juillet 2020 En 4 ans ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Le Cheetah 29 juillet 2020 Signaler Partager 29 juillet 2020 La 128 j'ai connu en Coupé 1300 de 1975. Mais mécaniquement modifiée pour être alignée dans des compétitions locales. Elle devait faire 95 ch au lieu de 75 à l'origine, ça marchait pas mal mais la rouille... Revendue en 1979 longeron latéral gauche perforé, ni plus ni moins ! La 128 fut une bonne base pour une série de coupés 128 assez craquants. Soit d'usine, soit par les encore nombreux artisans carrossiers italiens de bonne réputation. Malheureusement, et par souci d'économie, les aciers employés à cette époque par Fiat étaient de très mauvaise qualité (de plus non traités) et ils ont presque tous disparus rongés prématurément par la rouille perforante... . 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 29 juillet 2020 Auteur Signaler Partager 29 juillet 2020 En 4 ans ? Oui m'sieur ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
thib25 29 juillet 2020 Signaler Partager 29 juillet 2020 Mon grand-père était commercial chez Fiat. Il a eu une des premières 127. Au bout d'un an elle passait en carrosserie se faire souder des tôles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
marzal 29 juillet 2020 Signaler Partager 29 juillet 2020 Incroyable, je pensais que les pires étaient les Alfasud 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
trophyman 29 juillet 2020 Signaler Partager 29 juillet 2020 Incroyable, je pensais que les pires étaient les Alfasud Je confirme, je me rappelle du collègue qui venait de la ramener de la concession tout content, bien moins quand on lui a montré les traces de rouilles a moins de 20 km. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Pierre99 29 juillet 2020 Signaler Partager 29 juillet 2020 Vraiment un look particulier la Ritmo (j'adore). Effectivement elles ont disparu, la dernière que j'ai vu c'état il y a 2 ans pendant mes vacances. Et elle était pas au top de sa forme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Pierre99 29 juillet 2020 Signaler Partager 29 juillet 2020 Vraiment un look particulier la Ritmo (j'adore). Effectivement elles ont disparu, la dernière que j'ai vu c'état il y a 2 ans pendant mes vacances. Et elle était pas au top de sa forme. J'écris mon commentaire, 1h après je vais sur LBC pour voir les Ritmo et .................. https://www.leboncoin.fr/voitures/1821162372.htm/ je la retrouve, c'est bien elle c'est sur! Le monde est petit. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
geosteber 29 juillet 2020 Signaler Partager 29 juillet 2020 Cette coincidence Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
marzal 30 juillet 2020 Signaler Partager 30 juillet 2020 Je passe de temps en temps dans le coin j'espère ne pas la croiser, j'ai vraiment du mal avec l'avant de ces 60L 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jojo337 30 juillet 2020 Signaler Partager 30 juillet 2020 Moi j'en croise une grise, phase 1, souvent vers Vaison la romaine, toujours garée mais je pense qu'elle est en bon état. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Le Cheetah 30 juillet 2020 Signaler Partager 30 juillet 2020 Je confirme, je me rappelle du collègue qui venait de la ramener de la concession tout content, bien moins quand on lui a montré les traces de rouilles a moins de 20 km. Lu dans un ouvrage consacré aux "Années noires de l'Italie" : Extrait sur le chapitre consacré à l'histoire de l'usine Alfasud (située à quelque 15 km de Naples) : « L’extrême vulnérabilité à la corrosion dérivait de la médiocre qualité des tôles utilisées, qui plus est, souvent stockées longtemps à l'air libre salé (à 5 km de la mer) et mal préparées avant les étapes de la fabrication et de la mise en peinture des coques. De plus, les défauts d'assemblage (par des ouvriers non qualifiés, obligé par l'Etat d'être embauchés sur place !) étaient fréquents, à cause du laissé allé tant sur les chaines que des contrôles de qualité nettement insuffisants et, en plus, du climat syndical souvent tendu qui perturbait périodiquement le fonctionnement de l'usine : les conflits sociaux et les négligences avaient également un impact sur la régularité de la production. » Sans commentaire . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Replay69 30 juillet 2020 Signaler Partager 30 juillet 2020 Quelques point de rouille aux ailes, non perforante. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Le Sachem 31 juillet 2020 Signaler Partager 31 juillet 2020 Lu dans un ouvrage consacré aux "Années noires de l'Italie" : Extrait sur le chapitre consacré à l'histoire de l'usine Alfasud (située à quelque 15 km de Naples) : « L’extrême vulnérabilité à la corrosion dérivait de la médiocre qualité des tôles utilisées, qui plus est, souvent stockées longtemps à l'air libre salé (à 5 km de la mer) et mal préparées avant les étapes de la fabrication et de la mise en peinture des coques. De plus, les défauts d'assemblage (par des ouvriers non qualifiés, obligé par l'Etat d'être embauchés sur place !) étaient fréquents, à cause du laissé allé tant sur les chaines que des contrôles de qualité nettement insuffisants et, en plus, du climat syndical souvent tendu qui perturbait périodiquement le fonctionnement de l'usine : les conflits sociaux et les négligences avaient également un impact sur la régularité de la production. » Sans commentaire . Qui a dit que c'était mieux avant ? Certainement pas les propriétaires des Alfa actuelles Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Syl2090 31 juillet 2020 Signaler Partager 31 juillet 2020 Je viens de voir ça sur National Géographic Je ne savais même pas que ça existait Pour ceux qui veulent en savoir plus sur wiki https://fr.wikipedia.org/wiki/Reliant Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Replay69 31 juillet 2020 Signaler Partager 31 juillet 2020 Je viens de voir ça sur National Géographic https://upload.wikimedia.org/w [...] in.arp.jpg Je ne savais même pas que ça existait Pour ceux qui veulent en savoir plus sur wiki https://fr.wikipedia.org/wiki/Reliant 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Pierre99 31 juillet 2020 Signaler Partager 31 juillet 2020 https://i.imgur.com/60lgBnK.jpeg Culte! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
meiji851 31 juillet 2020 Signaler Partager 31 juillet 2020 https://i.imgur.com/60lgBnK.jpeg Celle là aussi Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
trophyman 31 juillet 2020 Signaler Partager 31 juillet 2020 C’était l’époque du GRAND Top Gear, comme pour l'Espace cabriolet, un grand moment. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Floflo37 31 juillet 2020 Signaler Partager 31 juillet 2020 C’était l’époque du GRAND Top Gear, comme pour l'Espace cabriolet, un grand moment. Le train composé de caravanes en 3 classes et d'une Audi A8 servant de locomotive Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
trophyman 31 juillet 2020 Signaler Partager 31 juillet 2020 Celle la aussi, elle était pas mal Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Le Cheetah 1 août 2020 Signaler Partager 1 août 2020 pour cette séquence illustrant le merveilleux humour so british. . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
spartiate 3 août 2020 Signaler Partager 3 août 2020 ce type d' automobile existe uniquement à cause de la législation britannique qui permet(-tait ? ) de conduire une voiture à trois roues sans avoir à passer par la case permis de conduire Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Le Cheetah 4 août 2020 Signaler Partager 4 août 2020 La vérité dévoilée sur la désopilante démonstration de Top Gear : Au vu de la protestation des clubs de propriétaires et amoureux de Reliant Robin, voire du scandale provoqué - la réputation d'une icône de feu l'industrie automobile anglaise étant mise en jeu - Jeremy Clarkson, son pilote animateur de l'émission, a été pris de remords et a décidé d’avouer la vérité dans la presse anglaise : « Je suis sûr que vous vous en souvenez : j’ai conduit cette Reliant Robin dans les rues de Sheffield et elle n’arrêtait de pas de se retourner. Bon, maintenant c’est le moment de redevenir honnête : Une Reliant Robin normale ne peut pas se retourner ainsi, pas à moins qu’une équipe de rugbymen bourrés ne soit à l’intérieur. Mais lors d’une plongée à corps perdu pour s’amuser et se divertir, j’ai demandé à la production de l'émission Top Gear de trafiquer le différentiel afin que la pauvre Robin se retourne à chaque fois que l’on tourne rapidement le volant. » Don acte. . 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Camus 4 août 2020 Signaler Partager 4 août 2020 https://nsm09.casimages.com/im [...] 684203.gif La vérité dévoilée sur la désopilante démonstration de Top Gear : Au vu de la protestation des clubs de propriétaires et amoureux de Reliant Robin, voire du scandale provoqué - la réputation d'une icône de feu l'industrie automobile anglaise étant mise en jeu - Jeremy Clarkson, son pilote animateur de l'émission, a été pris de remords et a décidé d’avouer la vérité dans la presse anglaise : « Je suis sûr que vous vous en souvenez : j’ai conduit cette Reliant Robin dans les rues de Sheffield et elle n’arrêtait de pas de se retourner. Bon, maintenant c’est le moment de redevenir honnête : Une Reliant Robin normale ne peut pas se retourner ainsi, pas à moins qu’une équipe de rugbymen bourrés ne soit à l’intérieur. Mais lors d’une plongée à corps perdu pour s’amuser et se divertir, j’ai demandé à la production de l'émission Top Gear de trafiquer le différentiel afin que la pauvre Robin se retourne à chaque fois que l’on tourne rapidement le volant. » Don acte. . Intéressant. Car moi qui ne connaissait pas le modèle, à la vue de la vidéo de Top Gear j'étais convaincu que ce truc était d'une dangerosité effrayante ! Et même étonné qu'on en ait autorisé la commercialisation Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Los184fL 11 août 2020 Signaler Partager 11 août 2020 Il y avait des gags récurrents dans Mister Bean avec ces véhicules. Très intéressant l'article sur la Ritmo. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 14 août 2020 Auteur Signaler Partager 14 août 2020 (modifié) SIMCA 1100 TI : Des vitamines pour un best-seller ! Difficile pour les plus jeunes d'entre vous d'imaginer que Simca (Société Industrielle de Mécanique et Carrosserie Automobile) fut au début des années 70 l'un des plus grands constructeur Français avant d'être racheté en 1978 par Peugeot qui "suicidera" purement et simplement la marque sous le logo Talbot dès l'année suivante… D'ailleurs l'histoire de Simca mérite que l'on s'y attarde quelques instants : Elle est crée en novembre 1934 par Fiat qui, via cette filiale, peut construire sous licence ses automobiles dans notre pays (les droits de douane à l'import étant alors purement et simplement exorbitants). La Simca 5 produite à Nanterre (dans l'ancienne usine Donnet), ni plus ni moins qu'une Fiat 500 construite sous licence. Cette auto fut surnommée dans son pays d'origine "Topolino" : Petite souris ! C'est très vite un gros succès que ce soit avant ou après-guerre, les Français n'ayant pas été trop rancuniers vis à vis des Italiens quand à leur mauvais choix de 1940... En 1951 cette entité décide de se démarquer un peu du géant de Turin en présentant l'Aronde, une très jolie voiture vendue comme "inédite" alors que sa base restait celle d'une Fiat 1400. L'Aronde, une "Fiat Francese" pour nos cousins… Absent du segment du haut de gamme Simca fait une excellente opération en 1954 avec le rachat de Ford France que la maison-mère ne souhaite pas conserver faute de rentabilité. C'est alors l'aubaine d'une vaste usine à Poissy et d'une gamme toute nouvelle de Vedette qui vient juste d'être présentée et que Simca s'empressera de rebaptiser Versailles, Trianon, Chambord ou encore Beaulieu. Pourtant en 1958 un autre Américain, Chrysler, rachète les 15% d'actions encore détenues par Ford et se permet même d'un acquérir 10% de plus. C'est un nouveau coup de chance pour Simca (du moins le croit-on... ) dont la gestion n'est pas toujours très rigoureuse et cela permet de pouvoir lancer sereinement une nouvelle petite berline à moteur arrière : La 1000. Fin 1962 Fiat, qui disposait encore de 28% du capital de Simca cède le tout à Chrysler qui avec 63% de ce dernier devient désormais l'actionnaire majoritaire de la marque Française. L'époque est aux "restructurations" et surtout au grand ménage. L'emblématique PDG de la firme, Henri Théodore Pigozzi, est congédié comme un malpropre et remplacé par un ancien dirigeant de Sud-Aviation : Georges Héreil. Le but initial de Chrysler est de se servir de Simca comme d'une sorte de Cheval de Troie qui produirait des modèles issus de la gamme US pour les diffuser dans le tout récent "Marché Commun". Il faudra une force de persuasion incroyable à Monsieur Héreil pour faire comprendre aux Américains qu'il serait quand même infiniment plus judicieux de continuer la mise au point du nouveau projet de Simca déjà bien avancé, à savoir une petite berline à moteur transversal, traction avant et hayon arrière : La 1100. Bien que ne croyant pas franchement à ce projet l'état-major US se laisse convaincre et laisse carte blanche aux ingénieurs Français, ils n'auront pas à le regretter ! Présentée en février 1967 cette 1100 est une belle petite voiture moderne et confortable, à la tenue de route exemplaire avec ses quatre roues indépendantes et sa suspension à barres de torsion. Bien dans le ton des années 60 la tableau de bord rectangulaire cédera sa place à un ensemble circulaire dès 1970. Son hayon arrière commence à plaire à la clientèle Européenne et la marque met les petits plats dans les grands en présentant une gamme fort complète dès le lancement : -Berline 3 portes -Berline 5 portes -Break trois portes (devant l'insuccès de la formule une version à cinq portes verra le jour dès 1969...) Devenu rarissime de nos jour le break 1100 à trois portes… -Commerciale tôlée Une auto polyvalente ? Je crois bien ! Deux moteurs à quatre cylindres sont présents à l'inventaire : Un 944 cm3 de 48 ch et un 1 118 cm3 de 60 ch. La formule est la bonne et l'auto se vend très bien non seulement en France mais aussi en Espagne (où elle est produite localement) ainsi qu'en Allemagne et en Italie. En 1970 la 1100 monte en grade avec la "Spécial", un modèle équipé du moteur du Coupé 1200 à savoir un 1 204 cm3 doté de deux carburateurs Weber double-corps pour une puissance de 75 ch à 6 000Trs, la petite berline sans prétentions se dévergonde alors ! Déjà nantie d'une excellente tenue de route et d'un freinage largement au-dessus de la moyenne la 1100 Spécial mieux équipée que ses consœurs avec son tableau de bord à cadrans ronds, ses sièges à appuie-tête et sa moquette au sol va commencer à se faire repérer dans certaines épreuves sportives locales pilotés par quelques amateurs peu argentés mais motivés au volant d'une auto facile à préparer soi-même. "Tonton du bled" avait réussi, aidé par son père ancien concessionnaire Simca de la banlieue de Tizi-Ouzou, à "sortir" 105 ch DIN du petit quatre cylindres ! La voiture, extérieurement sans le moindre artifice, en surprendra plus d'un au démarrage dans les rues de Grenoble. Heureuse époque où l'on pouvait vraiment s'amuser sans passer pour le dernier des chauffards… La 1100 Spécial : Performances très convenables et discrétion de bon aloi. Un seul problème sur ce modèle, et de taille : La difficulté persistante à régler les deux carburateurs convenablement. C'est pourquoi dès 1971 la Spécial va arborer un nouveau moteur porté à 1 294 cm3 mais avec un seul carburateur double-corps. La puissance ne change pas mais le problème initial est dorénavant réglé. Réglé aussi le problème avec Chrysler qui, depuis novembre 1971, s'est octroyé 99,3% des actions de Simca désormais officiellement rebaptisé Chrysler-France (mais le nom Simca perdure afin de ne pas dérouter la clientèle, Peugeot prendra bien moins de gants huit ans plus tard et… Se plantera lamentablement). Chrysler essaiera même de diffuser à partir de 1970 la 1100 aux USA et au Canada sous le vocable de 1204 (sa cylindrée là-bas), mais la sauce ne prendra pas et la commercialisation y cesse dès 1972 après la vente de moins de 13 000 exemplaires. Surfant sur la vague du succès en Europe (la Simca 1100 est la voiture la plus vendue en France en 1972 avec 129 801 exemplaires, soit 8% du marché !) la marque va présenter une version encore plus affûtée pour juillet 1973 : La 1100 TI ! "TI" ? Pour Tourisme Injection ? Euuuhhh... Pas vraiment ! Disons "Tourisme International" pour mettre tout le monde d'accord, à la manière d'Alfa-Roméo qui venait de présenter son Alfasud avec la même terminologie. Il ne m'est pas toujours évident de parler d'un modèle que, de nos jours "jeune-vieux Con", j'ai connu et surtout très fréquenté durant mes jeunes années. Il est clair que Simca-Chrysler-France a vraiment fait un sacré effort, et ce à tous les niveaux : -Moteur de 1 294 cm3 développant 82 ch Din à 6 000Trs (le même bloc qui anime la Simca 1000 Rallye 2 et la toute nouvelle Matra-Simca Bagheera) pour une vitesse de pointe de 165 km/h et le 0 à 100 km/h en 12,5 secondes. Couple de 11 mkg à 4 000Trs. La boite reste mécanique à quatre rapports synchronisés. Une publicité qui a au moins le mérite de la clarté. Deux carburateurs Weber 36 DCNF pour la TI. -Suspension revue et affermie -Six phares : Optiques principales H4 plus deux longue-portée et deux antibrouillards à iode On y voyait clair la nuit en 1100 TI ! -Pare-brise feuilleté avec bandeau teinté -Feux de recul Pour 1973/74 les feux de recul sont rajoutés sous le pare-chocs, les choses évolueront vite. -Jantes en alliage (des Dunlop) -Spoiler sous le pare-chocs et becquet sur le hayon -Sièges avant couchettes plus enveloppants avec appuie-tête -Tableau de bord complet avec compte-tours, montre et pression d'huile Une vraie GT… -Console centrale -Lunette arrière dégivrante -Choix entre carrosseries 3 ou 5 portes (contrairement à la Spécial le break ne sera jamais proposé dans cette version) Une rare version à trois portes. Le jaune était à l'époque renommé pour être une couleur dite "de sécurité" offrant une meilleure visibilité de l'auto sur la route. Tous les constructeurs de voitures sportives proposaient de telles teintes à leur catalogue. La voiture est très bien accueillie par la presse spécialisée qui la trouve franchement bien équipée (et c'était vrai, il n'y avait guère que les Japonais pour en proposer autant à l'époque), dotée d'un freinage sans reproches (disques avant et tambours arrière assistés avec répartiteur à l'arrière) et de performances de tout premier ordre. Les exemplaires mis à la disposition des journalistes spécialisés ne seront pas toujours choyés… … Mais la 1100 TI s'en sortira avec les honneurs. Par contre le prix de vente est assez élevé, le levier de vitesses imprécis (je confirme !), la suspension est devenue trop dure et SURTOUT Simca n'a pas été capable de régler le principal défaut de toute la série des 1100 : Le bruit ! Dire que les 1100 manquent de discrétion sonore est un doux euphémisme… Tant à l'intérieur qu'à l'extérieur le bruit des culbuteurs est omniprésent et surtout caractéristique. C'en est au point que l'on s'amusait, alors gamins, à fermer les yeux pour tenter de reconnaître les autos qui se présentaient près de nous : "Au bruit" comme on disait à l'époque. Et bien s'il n'était pas toujours évident de tomber juste trois modèles étaient reconnus de tous : La 2CV, la Coccinelle et la Simca 1100 ! Une vraie symphonie vous dis-je ! Tous les "plus de 50 ans" doivent encore avoir en tête le "Claclaclac" caractéristique des 1100. Bonne nouvelle cette version se vend aussi bien que les autres malgré un contexte géopolitique délicat avec la Guerre du Kippour en octobre de la même année qui multiplie le prix du baril de brut par quatre. Un an plus tard, soit en septembre 1974, une nouvelle génération de 1100 fait son apparition et la TI n'y échappe pas : -Poignées de portes encastrées -Feux arrières plus gros avec feux de recul intégrés Le hayon arrière fut modifié pour le millésime 1972 avec une lunette agrandie. -Nouvelle planche de bord avec graphisme des compteurs totalement différent, la montre est rejetée devant le passager. Le tableau de bord perd en originalité ce qu'il gagne en lisibilité. En septembre 1975 la 1100 TI à trois portes, trop peu demandée, disparaît du catalogue. Les 1100 font à cette époque les plaisirs de nombreux pilotes amateurs, surtout en course de côte ou dans des Rallyes régionaux. On verra même des 1100 TI au départ du Monte-Carlo (15ème au Scratch) et même du Bandama 1974, le rallye emblématique de Côte d'Ivoire (abandon sur bris de suspension). Solide la 1100, mais pas au point de terminer ce rallye alors considéré comme l'un des plus cassant de la planète. L'arrivée de la gamme Horizon à la fin de l'année 1977 signe la fin de carrière pour toutes les 1100. La TI est l'une des premières à disparaître du catalogue en janvier 1978, totalement dépassée par une "Voiture du peuple" qui utilisait le "i" de son patronyme d'une autre manière… Les 1100 survivantes connaîtront hélas la "Glorieuse époque" Talbot puisque les toutes dernières berlines seront renommées Talbot 1100, c'est alors d'un ridicule sans nom. Sans commentaire… Clap de fin en juin 1981 pour les berlines (les utilitaires continueront leur discrète carrière jusqu'en juin 1985) avec une production totale de 2 139 008 exemplaires. Je n'ai malheureusement pas les chiffres de vente spécifiques de la TI… Très vite les Simca 1100 deviennent des "zokazes" invendables, une situation encore aggravée par une protection anticorrosion symbolique. Le début des années 80 est l'époque des 1100 bradées à vil prix, souvent acquises par de jeunes permis sans moyens et qui ne feront strictement rien pour les préserver. Rançon de toutes les autos populaires, elles courent littéralement les rues jusqu'à la fin des années 80 puis POUF ! Plus rien… Il faut attendre la fin de la décennie 2000 pour voir la gamme 1100 redécouverte, souvent par des jeunes qui n'ont pas eu l'occasion de la connaître à l'apogée de sa carrière. Les 1100 furent de bonnes autos qui laissèrent d'excellents souvenirs à tous ceux qui les ont possédé (hormis le délicat problème de la corrosion mais elle n'était pas la seule), les Spécial et TI méritant même toutes deux une mention… Spéciale ! La 1100 a bercée mon enfance, c'est d'ailleurs sans doute la première auto neuve dans laquelle je sois monté, ma grand'mère maternelle ayant acheté une 1100 trois portes GL blanche en 1969 et un autre de mes oncles une GLS cinq portes la même année, les deux changeront de voiture en 1975 à la suite de récurrents "problèmes" de corrosion et d'une mécanique ayant dépassée le cap, fatidique chez les conducteurs de l'époque, des 100 000 km… Je n'ai pas connu la 1100 "Spéciale 105 ch" de "Tonton du bled" ce dernier n'étant pas encore entré dans la famille à l'époque, mais je l'ai vu à l'œuvre (en photos…) lors de la course de côte de l'Alpe d'Huez en 1973, l'homme et sa monture ayant terminé l'épreuve sous la neige (et assez loin des premiers komme même). Il acquiert ensuite une Fiat 128 Coupé en 1975 dont il est obligé de se séparer quatre ans après (pourrie jusqu'à la moelle l'Italienne… ) et achète une 1100 TI elle aussi de 1975 "belle de loin mais loin d'être belle" ! Bref elle sera vite remplacée comme "reprise 5 000" par une Nissan Cherry flambant neuve en 1982, on se demande bien pourquoi ! On se quitte avec un reportage d'une chaîne Youtube qui mérite le détour (enfin des commentateurs compétents !) : Jensen. Modifié 18 novembre 2022 par jensen Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
trophyman 14 août 2020 Signaler Partager 14 août 2020 Ma 1ere voiture une 1100 de juin 68en 81, puis j'ai eu une 1100 GLS, une Rally 2 que je devait échanger contre une 1100 TI mais celle ci a fini en temps que bracelet autours d'un arbre 2 jours avant l'échange, je pense que les talents de "Pilote de rallye" du futur propriétaire n'était pas très au point (la frayeur lors de l'essai de la Rallye 2) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
jensen 14 août 2020 Auteur Signaler Partager 14 août 2020 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité guest527 14 août 2020 Signaler Partager 14 août 2020 Ma 1ere voiture une 1100 de juin 68en 81, puis j'ai eu une 1100 GLS, une Rally 2 que je devait échanger contre une 1100 TI mais celle ci a fini en temps que bracelet autours d'un arbre 2 jours avant l'échange, je pense que les talents de "Pilote de rallye" du futur propriétaire n'était pas très au point (la frayeur lors de l'essai de la Rallye 2) La galère quand l'acheteur pète ta voiture Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
trophyman 14 août 2020 Signaler Partager 14 août 2020 La GLS était un bloc de rouille mais ça ce voyait pas trop vu que sa couleur était une sorte de marron métallisé, cela cachait bien la misère. Quand a la Rallye 2 je l'ai garder un peu plus longtemps et je me suis bien amusé dans les monts du Lyonnais, je me rappelle d'une petite course avec une des premières Golf GTI , il a décroché et a du me prendre pour un fou lorsque j'ai commencer à prendre les épingles au frein a main . Un sacré jouet qui pardonnais beaucoup si on ne la poussait pas dans ses retranchements et que l'on prenais le temps de l'apprivoiser. Pas comme un certain acheteur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
trophyman 14 août 2020 Signaler Partager 14 août 2020 La galère quand l'acheteur pète ta voiture Elle était pas encore a moi, l'avantage c'est que j'ai pu prendre le temps d'apprivoiser la Rallye 2 et je me suis fais bien plaisir une fois maitrisé la "bête" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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