Le Cimetière des Marques

[Invité §pit470dY]

Bonsoir Pitcats,

Vraiment heureux de te retrouver parmi nous !

 

 

Pour le bateau, je dirais à tout hasard celui qui sombra à son premier voyage en 1912 ???

 

 

 

 

 

[:pitcats:3] Aravis ... one point mister .. lol et merci de ton accueil

 

 

 

 

 

 

[Invité §aut501Gd]

Une DKW "made in Danmark"

 

 

Bien sur

 

 

Venez la découvrir sur

 

 

 

 

http://forum-auto.caradisiac.com/auto [...] 90.htm#bas

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[Invité §tun768Yb]

Bonjour et bravo pour cette idée de faire revivre ces anciennes disparues qui ont pourtant participer à la grande Saga de l'automobile ...

Dans cet esprit sur mon blog il y a des articles consacrés à certaines de ces voitures dans la catégorie "Auto Saga"

Lien blog : http://www.mirebalais.net/ et ici sur ce forum mon fil récent à propos des La Panhard Dynamique de mon père ...

Bien cordialement

 

 

On la voit où cette Dynamic????? Et comment "Saga auto" s'ouvre-t-il? J'ai essayé sans succès d'y accéder...

 

[Invité §pit470dY]

La prochaine exhu est prête alors en attendant de l'injecter ici voici un petit quizz pour patienter ...

 

 

Marque française emblèmatique de l'entre deux guerre, cette firme décrocha le record du monde d'endurance sur 3000 km à Montlhéry grâce au fabuleux 4cylindres 2litres de l'ingénieur Causan...

 

 

Derrière les voitures de tête de cette épreuve 1923 du Mans, en embuscade se trouve celle qui fera parler d'elle à la fin de l'épreuve ....

 

 

Bon courage !!!

 

@+ Pitcats

[Invité §gjm055Pi]

Bonjour Pitcats,

 

Ne serait ce pas Bignan avec effectivement une 2 litres magnifique.

L'ingénieur Causan a été riche en création.

Amicalement.

 

Jean-Marie

[Invité §pit470dY]

Bonjour Pitcats,

 

Ne serait ce pas Bignan avec effectivement une 2 litres magnifique.

L'ingénieur Causan a été riche en création.

Amicalement.

 

Jean-Marie

 

 

 

[:pitcats:3] [:pitcats:3] Jean-Marie

 

bingo !!! ....... bon faudra que je me décarcasse d'avantage pour faire durer un peu les quizz la prochaine fois

 

 

Au fait si parmis vous certains ont des clichés sur BIGNAN n'hésitez pas à les poster car c'est pas évident d'en trouver merci d'avances

 

Pitcats

 

 

 

[Invité §pit470dY]

Voici donc pour Jean-Marie et les autres ce que l'exhumoir a pu tirer sur l'aventure BIGNAN des limbes de l'oublie ...

 

 

 

Jacques Bignan fut avant tout l’animateur des « Etablissements Industriels Bignan » une société de mécanique de précision sise à Courbevoie au 15 de la rue de Normandie.

 

Sa principale activité dès 1918 fut celle de motoriste pour de nombreux petits constructeurs automobiles comme « La Perle » qu'il faudra surement un jour ou l'autre penser à exhumer aussi ...

 

Son principal fait d’arme de l'époque fut la sortie d'un très réussi petit 1.5 litres dont il confia à l’ingénieur Picker la conception et l’industrialisation.

Il se caractérisait par une étonnante tonicité et une fiabilité qui fit remarquer l’entreprise si bien que l’idée de lancer sa propre automobile de sport germa dans l’esprit de Jacques.

 

Entrepreneur dans l’âme et flairant le potentiel d’évolution pour son entreprise il conclu un accord de production au sein des ateliers « Grégoire » alors sous exploités et c’est ainsi qu’en 1920 naquit la « Sté des Automobiles Bignan » à Clichy.

 

Bignan sut immédiatement apporter son soucis de la précision dans la conception de son premier modèle dont chaque éléments du châssis furent étudiés afin d’allier légèreté et solidité à l’image de cette cigogne en plein vol qui ornera désormais les sublimes radiateurs de la firme aux lignes purement classiques.

 

A noter que les BIGNAN vendues au Royaume-Uni le furent sous la marque "GREGOIRE" qui à l'époque encore jouissait d'une certaine aura .... mais ceci perdura peu de temps car comme nous le verrons BIGNAN éclipsera très vite son prête nom ....

 

Coté motorisation, on adopte un moteur conçu avant guerre, un 4 cylindres à soupapes latérales inclinées d’une cylindrée de 3.4 litres entrainant l’automobile à plus de 100 km/h et que le pilote soit rassuré son bolide lui assure la sécurité d’un essieu avant à tambours « Perrot-Piganeau » et un servofrein autorégulateur « Hallot » un must à l’époque où d’autres marques n’offraient que des freins sur les roues arrières et ou sur la transmission !

 

 

 

 

 

 

 

Rapidement une clientèle de pilotes porte la marque en compétition et même si le moteur n’est pas de toute fraicheur dans sa conception la firme parvint à taquiner au Mans des concurrents de haute volée tel que Bugatti, Ballot ou Peugeot rien que cela !

 

Profitant de l’intérêt d’un de ses clients constructeurs pour ce moteur, Jacques Bignan lui en céda les droits d’exploitation ce qui lui permis de financer une grande partie de la conception de son nouveau 4 cylindres à arbre à came en tête et 16 soupapes de 3 litres de cylindrée développant 95 ch contre 55 pour l’ancien 3.5 litres !

 

Ce nouveau modèle à l’allure surbaissée connu le succès dès sa sortie en 1921 avec une victoire magnifique sur les routes cassantes et éprouvantes du GP de Corse de quoi asseoir définitivement la notorièté de la marque !

 

Malheureusement ce modèle fut assez peu produit du fait d’une modification dans le règlement des Grands Prix réservant la compétition aux seules 2 litres dès 1922 !

 

Un coup dur pour la trésorerie de la firme qui se trouva privée du retour sur investissement du moteur 3 litres et si la pillule bien qu’amère fut avalée, Jacques y laissera son pécule de guerre et sera contraint de vendre son autonomie aux banquiers pour parvenir à financer l’étude du nouveau 2 litres de 65ch !

 

 

 

 

 

 

 

 

L’ingénieur Causan parvint à réaliser un tour de maître en concevant une pièce d’orfêvrerie mécanique à commande desmodromique un ingénieux système quoi que complexe qui permet le rappel mécanique des soupapes en lieu et place des ressorts.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce moteur s’illustra au Mans où la firme s’octroya les 3ème et 4ème places mais déçu par la mise au point délicate des réglages, le mentor de la firme décide en 1923 de revenir à la version « classique » de ce moteur soit un 2litres de 75ch à distribution par arbre à cames en tête et deux soupapes par cylindre qui ne parvint pas à donner plus d’éclat aux performances la firme puisqu’elle conserva ses 3éme et 4éme places au Mans 1923 derriere le duo Chenard&Walker .

 

 

 

 

 

 

 

Durant les trois années suivantes, ce moteur fit le bonheur des clients lors des courses de côte alors très fréquente à l’époque mais en dehors du Record du Monde d’endurance (3000km) remporté avec brio à Montlhéry et la victoire au GP de Belgique tous deux en 1924, le département compétition fut sacrifié en 1926 compte tenu du peu de notorièté que les banquiers dégageait des nombreuses victoires de la firme sur des compétitions secondaires car pour se maintenir financièrement en compétition les actionnaires attendaient d’avantage d’une victoire au Mans que tout autre chose or là Bignan était loin d’être au niveau requis pour combattre les Bugatti 2 litres !

 

La conversion de ces modèles de compétition élitistes en séduisantes routières hi-tech de grand tourisme ne permis pas à l’entreprise de sortir du cercle fermé des clients-pilotes et la faillite fut déclarée faute de ressources !

 

 

 

 

 

Comme tant d’autres Jacques Bignan acculé financièrement fut contraint de céder son entreprise à ses créanciers et dès 1926 la firme est revendue à la CGA (Carrosserie Générale Automobile) qui annexe juridiquement la firme aux « Etablissements Henri Precloux » dont elle est propriétaire tout en conservant la marque commerciale Bignan.

 

La nouvelle direction consciente que produire une dizaine de véhicules par an n’est plus dans l’air du temps décide de populariser son offre en proposant entre autre un cyclecar qui n’est qu’autre que la copie conforme sous licence du très réussi Salmson VAL auquel est rajouté le célèbre radiateur classique Bignan orné de la non moins évocatrice cigogne !

 

 

 

 

 

 

 

Succès immédiat pour cet hybride marketing qui redonne des couleurs à la marque en flattant ces clients par l’aura de son nom mais à lui seul ce cyclecar acheté quasi réalisé à « Salmson » ne suffit pas à remettre la firme sur les rails et dans l’urgence on choisi de se diversifier sur le secteur du luxe bourgeois en présentant en 1927 une lourde 6 cylindres 2.5 litres qui ne trouva jamais son public !

 

 

 

Alors que les pertes s’accumulent la firme se suicide en présentant dès 1928 une ostentatoire limousine à moteur 8 cylindres SCAP dont semble t’il aucun autre exemplaire que le prototype ne fut vendu ….

Un enterrement de première classe cette année là pour une firme d’exception même si l’entreprise resta signalée dans le répertoire des constructeurs jusqu’en 1933 par le simple fait que la firme assura encore quelques années une mission d’entretien mécanique auprès de sa clientèle dans un obscure atelier de la banlieue parisienne …..

 

 

[:pitcats:3] Pitcats

 

 

 

 

[aravis68]

Bonsoir pitacts

Merci pour cette exhu, en hommage à la marque qui a dposé la commande de soupape desmodromique.

Pour parler de Bugatti , il est vrai que le constructeur de Molsheim s'est bien débrouiller pour construire des autos suceptibles de terasser la concurrence. Pourtant, quelques autos ont donné du fil à retordre comme SCAP ou la fameuse Licorne 1500 à 2 ACT de Doré et quelques autres.

[Invité §gjm055Pi]

Grand merci Pitcats et bravo à toi !

 

Lors de l'édition des 24 heures du Mans 1924 Bignan fut un peu moins brillant mais celà reste une automobile très intéressante et qui pour les Salmsonistes ne peut laisser indifférent car le cyclecar fût également très réussi.

 

Pour "La Perle" excellente idée !!

 

Amicalement.

 

Jean-Marie

 

ps : ah combien estimes tu le nombre de 2l survivantes ??

[Invité §pit470dY]

Grand merci Pitcats et bravo à toi !

 

Lors de l'édition des 24 heures du Mans 1924 Bignan fut un peu moins brillant mais celà reste une automobile très intéressante et qui pour les Salmsonistes ne peut laisser indifférent car le cyclecar fût également très réussi.

 

Pour "La Perle" excellente idée !!

 

Amicalement.

 

Jean-Marie

 

ps : ah combien estimes tu le nombre de 2l survivantes ??

 

 

 

Pas de chiffres précis malheureusement mais à raison d'une production mensuelle à peine supérieure à l'unité entre 1923 et 1926 le nombre de 2LItres construites est plutôt marginal alors si on estime une "survivance" faible à l'instard de ses contemporaines oubliées depuis il ne doit pas en rester légion même si j'aimerai me tromper

Si mes souvenirs sont bons un exemplaire carrossé en torpédo a longtemps été visible au Musée de l Automobile de Vendée .... à l'époque je n'avais pas d'APN donc point de photo faite ... peut être en as déja tu vu une ailleurs ?

 

Salut aussi Aravis ... je vois que tu as apprécié ce petit clin d'oeil à ta marque fétiche .... peut être as tu de ton coté des doc ou brevets sur Bignan ?

 

Bonne soirée [:pitcats:3]

 

Pitcats

[aravis68]

Cela arrive…

 

Côté brevet (entre autres, le plus marquant peut-être)

http://i23.servimg.com/u/f23/10/09/09/35/bignan10.jpg

 

http://i23.servimg.com/u/f23/10/09/09/35/bignan12.jpg

 

Côté doc, c'est pauvre. Même Pozzoli est à priori resté sans voix…

Rien sauf dans les Salons Automobilia Hors série

Côté palmarès : un extrait. Désolé si ce n'est pas aligné.

 

COUPE INTERNATIONALE DES VOITURETTES (414km) - Le Mans - 30/08/1920

(Derrière les Bugatti 16S 1,368 litre, pas encore Brescia)

Nougue Bignan Sport 1400 2ème 4h 47m 17s Moyenne : 86,435km/h

 

COURSE DE COTE DU BALLON D'ALSACE (11,500km) - 6/07/1924

Blum Bignan 11CV Sport 2ème 2L Amateurs Tourisme 14' 27" 40 Moyenne : 47,729km/h

 

KILOMETRE LANCE DE CRONENBOURG - 6/04/1924

Buiscard Bignan 11CV Sport 1er 2L Tourisme 37" Moyenne : 97,297km/h

 

COURSE DE COTE DE POIX - 24/05/1925

Ramus Bignan 11CV Sport 1er 2L Tourisme 1' 39" 40

[Hotchkiss19]

 

Salut,

 

Ravi de retrouver les exhu !

On apprend vraiment des choses ici ! Bravo !

Merci aussi à Aravis pour les brevets qui apporte un réel plus

[Invité §gv 422so]

Merci Pitcats, pour cette exhu

 

4 photos prisent sur le Net d'une Bignan 2 litres de 1923

 

 

 

 

 

[Invité §gjm055Pi]

 

 

 

Cela arrive…

 

Côté brevet (entre autres, le plus marquant peut-être)

http://i23.servimg.com/u/f23/10/09/09/35/bignan10.jpg

 

http://i23.servimg.com/u/f23/10/09/09/35/bignan12.jpg

 

Côté doc, c'est pauvre. Même Pozzoli est à priori resté sans voix…

Rien sauf dans les Salons Automobilia Hors série

Côté palmarès : un extrait. Désolé si ce n'est pas aligné.

 

COUPE INTERNATIONALE DES VOITURETTES (414km) - Le Mans - 30/08/1920

(Derrière les Bugatti 16S 1,368 litre, pas encore Brescia)

Nougue Bignan Sport 1400 2ème 4h 47m 17s Moyenne : 86,435km/h

 

COURSE DE COTE DU BALLON D'ALSACE (11,500km) - 6/07/1924

Blum Bignan 11CV Sport 2ème 2L Amateurs Tourisme 14' 27" 40 Moyenne : 47,729km/h

 

KILOMETRE LANCE DE CRONENBOURG - 6/04/1924

Buiscard Bignan 11CV Sport 1er 2L Tourisme 37" Moyenne : 97,297km/h

 

COURSE DE COTE DE POIX - 24/05/1925

Ramus Bignan 11CV Sport 1er 2L Tourisme 1' 39" 40

 

 

Bonjour,

 

En complément du palmarès on peut évoquer la victoire de Bignan aux 24 heures de Spa avec au volant Springuel et Becquet ( moteur 2l avec soupapes renforcées = 70 CV à 5 000 t/min)

Il ya ut aussi une deuxième au GP d'Allemagne 1926 avec Pierre Clause au volant...la carrosserie était du genre "tank" ; la Bignan était équipée de deux compresseurs Cozette; l'année d'avant la même auto avait valu la victoire au GP de la Marne.

On peut également souligner les nombreux records sur longue distance remportés par Pierre GRos et Pierre Clause.Robert Gauthier et Jean Mathys furent également des pilotes Bignan émérites.

 

Comme l'a souligné Pitcats, à l'issue d'un concordat la marque passa sous le contrôle d'EHP (Etablissements henry Précloux) qui était pourtant une affaire beaucoup plus modeste que Bignan.

 

Merci GC pour les photos de cette reconstruction...qui me dit quelque chose...

Amicalement.

 

Jean-Marie

 

[Invité §pit470dY]

 

Merci à tous pour ces compléments d'info et bienvenu de nouveau à GV et Hotchkiss

 

 

Aravis, voici un cliché de la Bignan 2 litres en 1925 .... une beau torpédo sportif !

 

 

 

Au fait qu'est il advenue de cette superbe reconstruction ? question subsidiaire ... quelle est la différence entre une reconstruction et une réplique fidéle ?

 

 

bonne semaine

[Invité §gjm055Pi]

Merci à tous pour ces compléments d'info et bienvenu de nouveau à GV et Hotchkiss

 

 

Aravis, voici un cliché de la Bignan 2 litres en 1925 .... une beau torpédo sportif !

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/1925_Bignan%20Sport_01.jpg

 

 

Au fait qu'est il advenue de cette superbe reconstruction ? question subsidiaire ... quelle est la différence entre une reconstruction et une réplique fidéle ?

 

 

bonne semaine

 

 

Bonjour Pitcats,

 

Beau cliché où les automobiles devaient aller aux vérifications en ville lors des 24 Heures du Mans; du reste c'est toujours le cas.

Amicalement.

Jean-Marie

 

[aravis68]

Merci à tous pour ces compléments d'info et bienvenu de nouveau à GV et Hotchkiss

 

 

Aravis, voici un cliché de la Bignan 2 litres en 1925 .... une beau torpédo sportif !

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/1925_Bignan%20Sport_01.jpg

 

 

Au fait qu'est il advenue de cette superbe reconstruction ? question subsidiaire ... quelle est la différence entre une reconstruction et une réplique fidéle ?

 

 

bonne semaine

 

 

Merci Pitcats,

Bignan, ainsi que Ballot (et tant d'autres) sont des hommes et des marques qui méritarient d'être tirées de l'oubli. De belien belles mécaniques. il n'y a pas que celles de Molsheim !

[Invité §gjm055Pi]

Merci Pitcats,

Bignan, ainsi que Ballot (et tant d'autres) sont des hommes et des marques qui méritarient d'être tirées de l'oubli. De belien belles mécaniques. il n'y a pas que celles de Molsheim !

 

Tout à fait vrai !!! Sizaire aussi mériterait...enfin heureusement qu'il y a Pitcats

Pour Bignan i lfaut que je regarde ce que Pierre Dumont avait écrit sur lui dans son petit livre sur les autos françaises de 1920 à 30 (2ditions EPA couverture bleue avec un beau dessind de torpédo Georges Irat en couverture il me semble) qui est resté malheureusement sans suite.Un livre très bien avec des docs intéressantes.

Amicalement.

Jean-Marie

 

Jean-Marie

.

 

[Invité §tea306WH]

voila le livre en question EPA 1977 ( difficile à trouver maintenant)

 

 

 

 

 

 

[Invité §gjm055Pi]

voila le livre en question EPA 1977 ( difficile à trouver maintenant)

http://images2.hiboox.com/images/4007/f0t9042f.jpg

 

et une photo de la Bignan à Strasbourg en 1922

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/130433/bignan.jpg

 

 

Merci pour la photo extraite de ce fameux bouquin ; celle refabriquée par D.Tessier (photo anvoyée par GV) semble bien être la même; je ne sais pas si il ira jusqu' à remettre le réservoir avec mano sur la banquette arrière.

 

Une belle auto de course.

Amicalement

 

Jean-Marie

 

 

[Invité §pit470dY]

Team ZS

 

 

 

Superbe cliché où les questions de sécurité en compétition n'étaient pas ce qu'elles sont aujourd'hui .... c'est le moins que l'on puisse dire alors chapeau à ces fous roulant dont la descendance actuelle aussi admirable soit elle n'a malheureusement plus ce coté charge héroïque ... autre époque autre temps ....

 

au fait Aravis et Jean-Marie vous avez raison car si Molsheim est resté un incontournable d'autres oubliés le sont aussi et BALLOT par exemple en effet mériterait un dépoussièrage par l'exhumoire alors n'hésitez pas à me transmettre vos clichés ou doc par mp .... elles seront les bienvenues

 

 

Bonne soirée

 

Pitcats

[aravis68]

Team ZS

 

 

 

Superbe cliché où les questions de sécurité en compétition n'étaient pas ce qu'elles sont aujourd'hui .... c'est le moins que l'on puisse dire alors chapeau à ces fous roulant dont la descendance actuelle aussi admirable soit elle n'a malheureusement plus ce coté charge héroïque ... autre époque autre temps ....

 

au fait Aravis et Jean-Marie vous avez raison car si Molsheim est resté un incontournable d'autres oubliés le sont aussi et BALLOT par exemple en effet mériterait un dépoussièrage par l'exhumoire alors n'hésitez pas à me transmettre vos clichés ou doc par mp .... elles seront les bienvenues

 

 

Bonne soirée

 

Pitcats

 

 

Au risque de choquer, je mettrais les Peugeot Sans Soupapes dans la liste car bien que construites par un généraliste, elle ne courrent pas les rues ni même les réunion de clubs et ont sombré dans l'oubli.

André Boillot et son équipe sont pourtant parvenus à un très beau palmarès avec des autos peu conventionnelles. Elles ont brillé à la Targa Florio, en endurance, dans la course à la consommation, en cote et en vitesse.Je n'ai jusqu'à présent trouvé que bien peu d'articles (récents) sur ces autos.

Gabriel Voisin les a qualifié de… plagiat !

 

Sinon, sur Ballot, j'ai quelque chosee au chaud.

 

 

Voilà ma pensée du soir

 

Bonsoir

[Invité §ded515dQ]

Cela arrive…

 

Côté brevet (entre autres, le plus marquant peut-être)

http://i23.servimg.com/u/f23/10/09/09/35/bignan10.jpg

 

http://i23.servimg.com/u/f23/10/09/09/35/bignan12.jpg

 

Côté doc, c'est pauvre. Même Pozzoli est à priori resté sans voix…

Rien sauf dans les Salons Automobilia Hors série

Côté palmarès : un extrait. Désolé si ce n'est pas aligné.

 

COUPE INTERNATIONALE DES VOITURETTES (414km) - Le Mans - 30/08/1920

(Derrière les Bugatti 16S 1,368 litre, pas encore Brescia)

Nougue Bignan Sport 1400 2ème 4h 47m 17s Moyenne : 86,435km/h

 

COURSE DE COTE DU BALLON D'ALSACE (11,500km) - 6/07/1924

Blum Bignan 11CV Sport 2ème 2L Amateurs Tourisme 14' 27" 40 Moyenne : 47,729km/h

 

KILOMETRE LANCE DE CRONENBOURG - 6/04/1924

Buiscard Bignan 11CV Sport 1er 2L Tourisme 37" Moyenne : 97,297km/h

 

COURSE DE COTE DE POIX - 24/05/1925

Ramus Bignan 11CV Sport 1er 2L Tourisme 1' 39" 40

 

 

Merci pour ce beau document

 

Tres intéressant pour les "jeunes" comme moi qui associent desmodromique avec Ducati...

 

Et en recherchant un peu, il semblerait que la première distribution desmodromique était l'oeuvre de Delage en 1912, soit 10 ans avant le brevet Bignan

http://moto.club.angevin.free.fr/journal/distrubution_desmo.htm

 

a+

[Invité §tea306WH]

Pour aravis et les autre bien sur

La Peugeot174s de Boillot au grand prix de l' acf au mans en 1929 .2eme derrière la 35b de Williams

 

en 1930 toujour au gp de l'acf à Pau

 

et la rarissime Vernandi

 

 

(photos:le sang bleu serge bellu)

[aravis68]

Pour aravis et les autre bien sur

La Peugeot174s de Boillot au grand prix de l' acf au mans en 1929 .2eme derrière la 35b de Williams

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/130433/re.jpg

 

en 1930 toujour au gp de l'acf à Pau

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/130433/qs.jpg

 

et la rarissime Vernandi

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/130433/red.JPG

 

(photos:le sang bleu serge bellu)

 

 

Merci Team ZS

[Invité §ded515dQ]

Retromobile 2007 fêtera la formidable "Darracq" V8 et à cette occasion il m'a semblé opportun de raviver la mémoire d'une autre firme méconnue crée par Darracq:

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/Logo.gif

 

 

 

La fabrication du cycle fut comme pour tant d'autres le point de départ de l'aventure industrielle de cette firme fondée en 1891 par Darracq et Auroc pour mettre un terme à la suprématie du cycle anglais en France.

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/cycles_logo_2.jpg

 

Le succès est au rendez-vous car ils ont misés sur la qualité de fabrication de vélos "légers" pour l'époque.

Bons communiquants ils ont profiter du protectionisme ambiant pour promouvoir ce moyen de transport tricolore auprès d'une population avide de nouveauté mais au chauvinisme exarcerbé par la perte de l'Alsace-Lorraine vingt ans plus tôt.

L'armée fut la première à montrer l'exemple en passant commande de nombreuses bicyclettes "Gladiator" pour ses chasseurs suivi rapidemment par la Poste et bientôt la fortune souria aux deux associés qui revendirent leur parts en 1896 à un groupe ... franco-anglais !

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/gladiator.jpg https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/1890 02..jpg

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/PF_942362~Cycles-Gladiator-Posters.jpg https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/45.jpg

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/MA3308~w~300.jpg https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/plate86.jpg

 

Alexandre Darracq quitta "Gladiator" pour fonder à Suresnes la Société A.Darracq et y produire des dog-cart électriques sous licence américaine.

 

Adolphe Clément, richissime industriel du cycle et du pneumatique, associé à Lord Talbot dans le groupe "British Automobile Commercial Syndicate Ltd" racheta Gladiator.

En 1896, l'entreprise se lance dans la fabrication d'engins motorisés en présentant un tricycle en grande pompe au salon de Thunbridge Wells à proximité de ... Londres.

Après ce rachat Gladiator fut dès lors une marque bi-nationale devenant aussi outre manche une marque britannique qui allait connaître un énorme succès.

La première automobile du groupe "Gladiator" fut une monocylindre de bonne facture qui donna naissance en 1899 au type 3.5hp longtemps importé au Royaume Unis par la firme anglaise "Napier".

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/1897_3cv_01.gif

 

La marque connaissant une croissance constante de ses vente, elle étoffe rapidement son offre par un modèle plus cossu le type 10hp (moteur Aster).

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/1899_10cv_02.gif

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/1903.jpg

 

Si au départ les Gladiator vendues au Royaume-Uni n'étaient que des modèles importés de France, petit à petit la branche anglaise va se démarquer en créant des modèles spécifiquement adaptés à sa clientèle et fabriqués par l'intermédiaire d'autres marques tel qu' Austin ou Swift .

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/1905.jpg

 

Une fois A.Clément installé à la direction du groupe, il en profita pour renommer la société Clément-Gladiator en France et Clément-Talbot en Grande-Bretagne.

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/1900_12cv_01.gif

 

Au début, il ne s'agissait que de rebadger les modèles existants mais peu à peu le groupe va se démarquer de la concurrence avec de nouveaux modèles adoptant les dernières innovations techniques du moment.

 

User de nouvelles techniques à cette époque était très bien perçue par une clientèle huppée mais en abuser comme le fît Clément-Gladiator étaient une mauvaise stratégie.

En effet , la marque fut très prolifique en terme de nouveautés car à peine un modèle était-il présenté qu'un autre plus moderne le remplaçait quelques mois plus tard rendant ainsi désuet des modèles pourtant neufs !

La clientèle quelque peu frustrée par ces autos si vite démodées se détourna de Clément -Gladiator et les finances du groupe tombèrent dans le rouge.

 

C'est à ce moment que le groupe éclata en deux entités distinctes et indépendantes.

 

A.Clément fonda en 1903 sa propre entreprise qu'il baptisa Clément-Bayard en hommage au non moins célèbre Chevalier Bayard.

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/46.jpg

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/ClementBayard01.jpg

 

La même année seul à la tête de Gladiator, Sir Talbot reprit les rennes de Clément-Talbot pour y importer des Clément-Bayard avant de concevoir et fabriquer ses propres modèles rompant ainsi les derniers liens qui rappelaient l'origine française de cette marque.

Malgré l'opposition de Clément, les voitures importées en France conservèrent longtemps la marque Clément-Gladiator lui portant ainsi préjudice par la confusion des clients entre les des deux firmes.

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/1902-05_8ch tonneau.jpg

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/1907_18_28cv_01.gif

 

 

 

Mais, malheureusement le mal est déja fait et la marque ne parviendra plus à retrouver sa superbe d'antan malgré sa réputation de solidité et de sérieux.

La situation se dégradera d'année en année jusqu'à se retrouver au bord de la faillite où la firme trouva son salut (provisoire) auprès du fabricant automobile Vinot-Deguingand qui trouva là un moyen économique de renouveler sa gamme par des Gladiator rebadgées.

En 1909, ce dernier absorba pour une bouchée de pain cette entreprise dont le joyeau était ce bureau d'étude débordant d'imagination mais jusqu'à présent bridé par le manque d'argent.

Le financement fut désormais assuré mais les innovations techniques furent réservées en primeur à Vinot-Deguingand , Gladiator se contentant des restes ... et encore !

 

Véhicule militaire conçu par Gladiator mais vendu sous la marque Vinot-Duguingand

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/1918.jpg

 

 

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/264762/vinot-deguigand_pub.jpg

 

 

 

En effet, Gladiator s'étiola petit à petit en jouant les second rôles dans les versions utilitaires peu sophistiquées des Vinot-Deguingand avant de disparaître dans l'indifférence générale en 1920 du moins en tant que constructeur car son bureau d'étude lui survécu quelques années jusqu' à la fermeture des usines Vinot-Deguigand en 1926.

 

 

@+ pitcats [:pitcats:3]

 

bonjour

Petit retour à la page 5, pour vous présenter cette voiture vue hier, qui date de l'année d'avant l'appellation "Clément-Bayard"

 

 

 

 

 

a+

[Invité §pit470dY]

[:pitcats:3] Dede !

 

 

bon juste un petit passage pour vous dire que le texte de l'exhu est prêt alors si parmis vous à l'instard de Gabriel vous avez des clichés sur BALLOT c'est le moment de le faire savoir

 

 

en attendant bonne soirée

[aravis68]

Ernest ou Eduouard ?

[Invité §pit470dY]

Comme annoncé l'exhu porte aujourd'hui sur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Etablissements BALLOT furent avant la première guerre mondiale un prospère fabricant de moteurs marins d’où la présence de l’ancre sur l’emblème de la marque parisienne installée depuis 1905 dans le 14éme arrondissement Boulevard Brune.

 

 

 

 

Une diversification des frères Ballot dans la boulonnerie

 

 

 

Après avoir répondu à un appel d’offre de l’armée sur le mise haut point de groupes autoportés, l’entreprise se diversifia prudemment dans la production de moteurs automobiles et bien lui en pris car ses productions jouissèrent très vite d’une importante aura auprès de nombreuses marques française de l’époque telle que Delaugère, Corre, Barre ou Delage pour ne citer que celles-ci.

 

 

 

 

La Licorne carrossée par ANTEM (GV)

 

 

 

 

 

Bien entendu lorsque les hostilités s’ouvrirent, la firme fut fortement sollicité dans l’effort de guerre et les ateliers tournèrent jours et nuits pour satisfaire une demande toujours croissante et lorsque l’armistice fut signée la firme tenait alors le haut du pavé avec une trésorerie laissant présager un retour confortable dans le civil.

 

L’annonce de la participation de Peugeot en 1919 aux 5OO milles d’Indianapolis déclancha chez Edouard Ballot la ferme descision de mettre au point la première automobile siglée Ballot, une superbe fusée avec un bloc 8 cylindres en ligne de presque 5 litres conçue par le sorcier de l’époque, Ernest Henry, père des Peugeot L76 d’avant guerre.

 

 

1913 _ Peugeot L76 de Jules Goux avant le départ à Indianapolis

 

 

 

En un trimestre seulement le croquis de la planche à dessins s’envolait pour ses premiers tours de roues entre les mains du pilote René Thomas lors de longs essais sur les pavés et nids de poules de la RN7…

 

 

 

1918-19_ proto

 

 

 

Si Howard Wilcox remporta l’édition 1919 de la course au volant d’une Peugeot il faut noter l’exploit de l’écurie Ballot qui remporta le record du tour à plus de 167 km/h …. Chapeau pour une première sortie non ?

 

 

1919_ Howard Wilcox sur Peugeot L76 vainqueur à Indianapolis

 

 

1919 _ René Thomas sur Ballot à Indianapolis (GV)

 

 

 

Le virus de la compétition étant inocculé, la firme fut présente dans de nombreuses compétitions aussi bien en France qu’à l’étranger avec des variantes 8 cylindres 3 litres et 4 cylindres 2litres.

Des confrontations de légende s’engagèrent avec Peugeot (1919_ Indianapolis & Targa Florio), Monroe (1920 _ Indianapolis) , Duesenberg ( 1920-21_ Indianapolis & ACF Le Mans) , Talbot (1921_ ACF Le Mans), Fiat et Bugatti (1922_ ACF Strasbourg), Mercedes (1922 Targa Florio).

 

1920_ (ZS) Ballot 3 litres 8cylindres avec De Palma (?) aux commandes avant de s'attaquer aux Monroe, Frontenac et Duesenberg

 

 

1922_ (ZS) Ballot 2litres 4 cylindres de Guilo Foresti au GP de l'ACF à Duttlenheim

 

 

 

La production de modèles « civil » ne débuta qu’en 1921 avec une version route 3/8LC très proche du modèle de compétition ce qui en fit une sorte de GT à ne pas mettre entre les mains de tout le monde ….

 

 

 

Cela tomba bien car seule une série limitée à quelques dizaines d’exemplaires fut produite à l’attention de clients pilotes ….

 

Pour répondre à une demande latente forte, la firme présenta en 1922 son modèle 10/11CV type 2LT issu du modèle de compétition 2LS et qui fut certainement la plus aristocratique des modèles 2 litres de son époque !

 

 

 

1922_ 10/11cv 2litres type 2LT

 

 

(ZS)

 

 

 

GV

 

 

 

 

 

Raffinée, puissante et sécurisante avec ses freins mécaniques sur les 4 roues ce modèle évolua en puissance deux ans plus tard (type 2LTS) avant d’être remplacé en 1927 par une 6 cylindres 2 litres 15cv (type 2LT-6) dont aucune suite commerciale ne fut donnée semble t’il.

 

 

 

1924-26_ Ballot 2LTS

 

 

 

 

En effet la seconde partie des années folles étant un festival de nouveautés en terme de grosses cylindrées, Ballot n’échappa pas à la rêgle et présenta en 1928 sa luxueuse 2.6 litres 15cv (type RH) une puissante 8 cylindres en ligne dont la cylindrée évolua en 1930 à 3 litres devenant ainsi la 17cv (type RH3) ….

 

 

 

1928-30_ 15cv Type RH

 

 

1930_ 17cv Type RH3

 

 

 

 

 

Cet étalage de superlatifs tomba au plus mauvais moment pour la firme car la recession économique la priva d’une clientèle capable de s’offrir de tels véhicules mais contrairement à tant d’autres qui disparurent corps et âme dans l’oubli, l’outil industriel des Etablissements Ballot fut repris fin 1931 par l’un de ses prestigieux concurrents Hispano-Suiza qui accompagna en douceur le mourant en lui portant l’extreme onction sous forme d’un hybride type HS26 associant la caisse de la RH3 au noble 6 cylindres espagnol 4.6 litres T64 d’Hispano-Suiza.

 

Passé à trépas quelques semaines plus tard, Hispano-Suiza hérita des installation parisiennes du défunt pour y assembler sa « Junior » ….

 

Un très grand merci à Gabriel et Team ZS pour leur précieuse aide iconographique sans qui cette exhu aurait été moins agréable à parcourir !!!

 

[aravis68]

Ernest ou Edouard ?

 

 

Bonsoir Pitacats et mercui pour cette exhu.

Lorsque j'ai posé la question ci-dessus, ce n'était apsinnocent. Ballot a été nommé selon les auteurs Edouard ou Ernest. Sa biographie reste très obscure. Les textes des brevets indiquent "Ernest Maurice Ballot".

J'a pour ma part repris l'idée de Paul Frère (Automobile historique N° 7que c'est Ernest Henry qui a cherché un constrcuteur pour son moteur à 2 ACT et que convaincu E. Ballot a décidé la construction d'une auto complète en quelques mois :

« Les autres constructeurs étaient dans une situation similaire [même refus que Peugeot] et c’est en désespoir de cause qu’il s’adressa à Ernest Ballot qui n’avait jamais construit d’automobiles . Celui-ci parut intéressé, demanda 24 heures de réflexion et lorsque le lendemain Thomas revint en compagnie d’Henry pour mieux défendre sa cause, Ballot les interrompit avant même qu’ils eussent commencé leur argumentation en leur disant “Messieurs, c’est d’accord !” 105 jours plus tard, la première des quatre voitures construites faisait ses essais… boulevard Brune en face de l’usine. Le seul autre essai fut effectué sur la route Nonancourt-Evreux où elle atteignit 200 km/h avant l’embarquement de quatre voitures - dont une de réserve - pour les Etats-Unis. »

 

 

Comme bon nombre de constructeurs, Ballot a étudié son propre système de freinage (Les dessins des brevets ne sont pas toujours "spectaculaires") :

Un brevet US pour commencer : Ce pays rend le nom de ll'inventeur obligatoire

http://i23.servimg.com/u/f23/10/09/09/35/ballot13.jpg

http://i23.servimg.com/u/f23/10/09/09/35/th/ballot13.jpg

 

http://i23.servimg.com/u/f23/10/09/09/35/ballot10.jpg

 

http://i23.servimg.com/u/f23/10/09/09/35/ballot11.jpg

 

http://i23.servimg.com/u/f23/10/09/09/35/ballot14.jpg

[Invité §pit470dY]

Bonsoir Pitacats et mercui pour cette exhu.

Lorsque j'ai posé la question ci-dessus, ce n'était apsinnocent. Ballot a été nommé selon les auteurs Edouard ou Ernest. Sa biographie reste très obscure. Les textes des brevets indiquent "Ernest Maurice Ballot".

Comme bon nombre de constructeurs, Ballot a étudié son propre système de freinage (Les dessins des brevets ne sont pas toujours "spectaculaires") :

Un brevet US pour commencer : Ce pays rend le nom de ll'inventeur obligatoire

http://i23.servimg.com/u/f23/10/09/09/35/ballot13.jpg

http://i23.servimg.com/u/f23/10/09/09/35/th/ballot13.jpg

Maurice &

http://i23.servimg.com/u/f23/10/09/09/35/ballot10.jpg

 

http://i23.servimg.com/u/f23/10/09/09/35/ballot11.jpg

 

http://i23.servimg.com/u/f23/10/09/09/35/ballot14.jpg

 

 

 

Je me posais la question à savoir si les Ballot étaient plutot 3 frères que deux (Maurice & Edouard) mais je n'ai jamais pu en savoir plus donc mystère mystère

 

Aravis voici le dessin d'une pièce issue d'un brevet déposé par Ballot malheureusement je ne sais de quoi il s'agit le serais tu par hasard ?

 

 

Bonne semaine à toi ;-)

[Invité §tea306WH]

quelques photos pour compléter le travail de Pitcats

 

un arrèt au stands de la 2 litres en 1922

 

une 2 litres tourisme

[Invité §ded515dQ]

Bonsoir Pitacats et mercui pour cette exhu.

Lorsque j'ai posé la question ci-dessus, ce n'était apsinnocent. Ballot a été nommé selon les auteurs Edouard ou Ernest. Sa biographie reste très obscure. Les textes des brevets indiquent "Ernest Maurice Ballot".

J'a pour ma part repris l'idée de Paul Frère (Automobile historique N° 7que c'est Ernest Henry qui a cherché un constrcuteur pour son moteur à 2 ACT et que convaincu E. Ballot a décidé la construction d'une auto complète en quelques mois :

« Les autres constructeurs étaient dans une situation similaire [même refus que Peugeot] et c’est en désespoir de cause qu’il s’adressa à Ernest Ballot qui n’avait jamais construit d’automobiles . Celui-ci parut intéressé, demanda 24 heures de réflexion et lorsque le lendemain Thomas revint en compagnie d’Henry pour mieux défendre sa cause, Ballot les interrompit avant même qu’ils eussent commencé leur argumentation en leur disant “Messieurs, c’est d’accord !” 105 jours plus tard, la première des quatre voitures construites faisait ses essais… boulevard Brune en face de l’usine. Le seul autre essai fut effectué sur la route Nonancourt-Evreux où elle atteignit 200 km/h avant l’embarquement de quatre voitures - dont une de réserve - pour les Etats-Unis. »

 

 

Comme bon nombre de constructeurs, Ballot a étudié son propre système de freinage (Les dessins des brevets ne sont pas toujours "spectaculaires") :

Un brevet US pour commencer : Ce pays rend le nom de ll'inventeur obligatoire

http://i23.servimg.com/u/f23/10/09/09/35/ballot13.jpg

http://i23.servimg.com/u/f23/10/09/09/35/th/ballot13.jpg

 

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http://i23.servimg.com/u/f23/10/09/09/35/ballot11.jpg

 

http://i23.servimg.com/u/f23/10/09/09/35/ballot14.jpg

 

 

Apparemment il était le précurseur des freins à tambour à rattrappage de jeu automatique encore utilisés actuellement

 

C'est un peu ballot mais ça me rappelle que mon grand-père avait déposé un brevet (le seul de sa vie) pour un procédé permettant de brancher rapidement le circuit d'eau de la voiture au chauffage central de la maison, évitant ainsi de vidanger son radiateur chaque soir, et ceci peu de temps avant qu'un autre brevète l'antigel ...

[Invité §tea306WH]

La voiture de René Thomas à Indianapolis en 1919 de nos jours

 

 

 

 

 

 

 

 

[Invité §aut501Gd]

Après la DKW danoise, ce sont les DKW helvétiques qui vous attendent sur...

 

 

 

 

 

http://forum-auto.caradisiac.com/auto [...] 95.htm#bas