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Restaurations

Restauration et mésaventures de ma 304S cabriolet


Nar1955
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Messages recommandés

Le 16/09/2021 à 18:06, laurnet78 a dit :

Salut, 

 

Au fait le clip est sorti... vers 1:45 ça devient interessant!

 

 

allez hop, je repasse en sous-marin...

Un grand merci à toi Laurnet 78 pour nous avoir fait suivre ce lien Youtube. J'attendais la parution de ce clip depuis pas mal de temps, mais le Covid a tout ralenti. Cela me ramène à ces instants super agréables passés avec l'équipe de tournage et cette danseuse magnifique qui ne parlait pas un mot de Français (elle est Italienne) mais avec qui j'ai pu échanger en anglais (enfin, avec les quelques mots que je connaissais). Alors encore merci pour ce post...

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Le 22/09/2021 à 19:21, JMF67 a dit :

Hello 

Merci pour le lien vers le clip, qu'elle star notre titine préférée .

Dans une prochaine vie je me sentirai bien en volant de 304 , les jolies  mains de la chanteuse courant sur ma jante en vrai simili !!!! Holala calme toi JM 😂🤣

Trêve de plaisanterie c'est vraiment bien filmé

A bientôt JM 

 

Merci mon cher JM. Ce tournage fut un moment très agréable, même si la danseuse a fini, a la fin du tournage) par faire passer l'arrêt de gaine de l'accélérateur à travers la planche de bord (Un épisode raconté dans mes aventures). Pourtant, elle était vraiment douce dans ces gestes (Titine était peut-être jalouse...?)

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Epoqu’Auto 2021

 

Samedi 6 novembre 2021 – 20 h 00 : Nous venons de rentrer de Montpellier avec la Toyota Auris, et demain est un jour très attendu, pour Titine et moi. C’est même sans doute une des meilleures journées de l’année : La visite du salon Epoqu’Auto. Comme certains d’entre vous le savent, c’est un salon annuel qui se déroule pratiquement toujours à la même époque à Eurexpo à Lyon. Il expose, dans plusieurs halls couverts et chauffés, une foultitude de voitures anciennes ou de prestige, ainsi qu’un nombre impressionnant d’exposants ayant un rapport avec l’automobile et les années rétros. Mais pas que ! Le spectacle est aussi sur le parking des anciennes où je gare habituellement Titine.

Mais pour l’instant, je dois mettre en charge la batterie de mon petit cabriolet, vu que la semaine passée, je me suis rendu compte que celle-ci était aussi vide que mon compte en banque. Impossible de démarrer. J’ai dû la mettre en parallèle avec celle de la 205, qui trainait dans le gravier depuis que j’ai commencé à restaurer cet autre cabriolet. Pourtant, il me semble bien que j’aie remplacé cette salle bête d’accu il y a peu de temps ? Bitrange autant qu’ézard … ! Aurait-elle pris un coup de froid ? Il faut dire que le cercle polaire s’est rapproché dangereusement de la région Rhône-Alpes la semaine d’avant. J’avais déjà donner un bon coup de charge avant de descendre dans le midi, en prévision de la sortie de demain, mais les Gremlins étant toujours aux aguets, je suis sûr qu’ils ont profité de mon absence pour vider cet accumulateur…Alors, autant ne pas prendre le risque de rater un démarrage au mauvais moment.

 

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Dimanche 7 novembre 2021 - 6 h 00 : Je suis debout et cette fois, j’ai une grande marge de manœuvre devant moi car j’ai rendez-vous avec Patrick et les autres à 9 h 00. Avant, je dois charger Titine, prendre de l’essence, jouer au Loto, peut-être faire un coup de nettoyage dans l’habitacle, charger la batterie de l’appareil photo et vider sa carte mémoire, charger la batterie de ma montre, et surtout, casser une petite graine avant tout ça.

8 h 25 : Quelle est l’espèce de gougnafier qui a fait tourner les aiguilles de l’horloge aussi vite ? J’ai juste eu le temps de déjeuner, tout en vidant la carte mémoire et en chargeant la batterie de l’appareil photo. Je dois encore placer quelques outils dans le coffre de Titine et placer… 12 kilos de miel. « Pourquoi du miel ? » Parce que ce soir, je dois rapporter cette commande à mon pater à Vaulx-en-Velin. C’est sa consommation annuelle. à 88 ans, il a bien le droit à quelques douceurs !  

Mais avant ces quelques formalités, je dois m’assurer que Titine ne va pas me faire le coup de la panne. J’ouvre la porte du couloir pour sortir dehors et je me rends compte très vite, que toutes intentions à vouloir rouler décapoter tombe à l’eau. Je ne tiens pas à me transformer en surgelé Vivagel (Ce n’est pas pratique pour conduire quand on est tout raide). Madame, qui vient de se lever, va tout à fait dans ce sens :

-            « Tu vas pas décapoter j’espère ? »

-            « Ben non ! Vu la température extérieure, je le sens pas … »

-            « Je me méfie ! Je t’ai vu faire pire … ! »

-            « Ben non ! Tu vois, pas cette fois … ! »

Et c’est sur ces belles paroles que je sors pour démarrer l’engin …         

Si ce n’était pas pour la bonne cause, je serais retourné au chaud à l’intérieur. Mais là pas question de faire demi-tour. Je débâche mon petit destrier et tente de monter à bord. Et m…, les clefs ! La porte et le coffre sont fermés, et j’essaie de me souvenir de ce que j’ai foutu des clefs ? J’essaie de me remémorer ma soirée d’hier, et mon neurone mémoire, le seul qui semble réveillé à cette heure matinale, me susurre que j’ai dû les ranger soigneusement dans la boîte à clef, ou dans ma sacoche, ou … ? Je suis là, debout comme un gland, avec ma cagette de pot de miel dans les bras, et je regarde ma montre… 8 h 30 ! Bon, je pose la cagette près de la portière de Titine, quand je vois un détail légèrement troublant … Ah ben non ! Pas ça ! J’ai un pneu qui me semble gonflé comme le morale d’un homme d’affaire apprenant qu’il va être contrôler par le fisc, alors qu’il n’a pas eu le temps de trafiquer ses comptes pour planquer ses économies frauduleuses sur un compte offshore … ! Il ne manquait plus que ça …

 

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Allez ! Une fois de plus, je vais devoir faire, en 20 minutes à peine, ce que j’avais prévu de faire en une heure… Je suis vraiment un gros gland côté respect des engagements temporels.

Pour les clefs, je les retrouve où je pensais les avoir rangées. Bon ! C’est déjà ça. Maintenant, il faut démarrer Titine. Je monte à bord, m’installe sur le siège, tout en laissant le chargeur branché sur batterie. S’il manque un peu de jus, ça peut toujours aider. Je tourne la clef de contact. Les voyants s’allument normalement. C’est déjà pas mal. Je tourne un cran de plus … Gloups ! Au lieu d’entendre le bruit harmonieux du démarreur, je n’entends qu’un sinistre clac, tout en constatant que tous les voyants passent en demi-feu … Ah ben non ? Saleté de Gremlins … Le froid ne les a pas fait reculer. Je dirai même qu’il les a excités … Je constate que mon moral descend à la vitesse du météore qui a entraîné la disparition des dinosaures, juste avant de percuter la terre dans le golfe du Mexique … Vu la position de Titine, capot tourné vers le mur, je sens mal ce démarrage, ayant oublié de redonner un coup de charge à la batterie de la 205 qui traine toujours par terre. Cette fois, cette dernière aura du mal à accompagner celle de Titine comme elle l’a fait il y a 15 jours. Quant à l’Auris, elle est de l’autre côté de la maison, et même si je la ramène après moulte manœuvre dans une position apte à mettre les câbles pour atteindre la batterie de mon petit destrier, il faudra ouvrir une trappe du coffre qui protège la sienne et qui est chiante au possible à retirer. Si j’avais le temps, il n’y aurait pas de problème, mais là ? De désespoir, j’ouvre le capot de mon tas de ferraille préféré et je regarde côté batterie… Les cosses du chargeur sont toujours branchées … Je les retire, vu que je n’ai aucune chance de mettre suffisamment de jus dans cet accumulateur avant que le salon ne ferme ce soir. C’est un tout petit chargeur qui date de 1975 et qui donne suffisamment de jus … pour recharger un portable. Sur 24 heures, ça suffit parfois, mais là, je n’ai que 10 minutes. C’est en retirant les pinces de ce petit jouet que je constate que la cosse du câble moins de Titine est relativement libre. Ne pouvant visser plus à fond ce robinet, j’appuie comme un malade dessus en lui imprimant un mouvement oscillant autour du pôle de la batterie. Je remonte à bord, et cette fois, j’arrive à lancer le démarreur. Titine tousse un coup, puis deux, puis le petit 1300 fait entendre son bruit de moteur issu d’un temps, que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître … tout du moins sur les voitures fabriquées dans leur jeunesse.

8 h 40 : Après quelques calages, j’arrive à stabiliser le ralenti … ça fume blanc, mais ça, c’est normal vu la caillante extérieure et le taux d’humidité de l’air.

 

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Je charge en vitesse la cagette de miel dans le coffre, entre les différents bidons de secours …

 

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Bon ! Ce n’est pas tout, mais il faut aussi penser à cette histoire de pneu à plat. Pour ça, j’ai encore la solution du petit gonfleur électrique qui est dans la roue de secours de l’Auris. Je le récupère et j’en profite pour récupérer la gourde qui pique un roupillon dans la boite à gant de la Toyota. Je remonte vite à bord de Titine qui tourne maintenant comme une horloge, ouvre le portail et sors sur la route. Je vérifierai la pression chez Patrick.

Je dois maintenant faire le plein d’essence à Pont d’Ain. Sur le trajet, je fais l’inventaire de ce que je devais prendre. Je ne vois pas ce qu’il me manque, et pourtant, j’ai la sensation d’oublier quelque chose… Mais quoi ?

La température de l’air ne grimpe pas, et une brume légère recouvre la Côtière. Evidemment, qui dit brume dit buée sur le pare-brise. Je pousse le chauffage, ce qui a pour effet immédiat d’accentuer le problème …

 

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Mais avec ce petit cabriolet, il faut être patient et attendre que le dégivrage fasse effet. Seulement du temps, je n’en ai pas, et c’est un peu à l’aveuglette que je descends vers Pont-d’Ain … De toute façon, je connais le moindre virage, et les virages me connaissent … Donc, pas de soucis ! Je constate aussi que le voyant de charge reste un peu trop allumé, mais quand j’enclenche les phares (brume oblige), celui-ci semble s’éteindre. La batterie se chargerait-elle trop ? A vérifier dès que je le pourrai…

8 h 55 : Je suis arrivé à la station d’essence et, comme d’habitude, je fais le plein jusqu’à ce que plus une goutte ne rentre dans le réservoir. Je regarde l’afficheur de la pompe …

 

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Oups ! Je n’ai jamais mis autant d’Euros dans Titine … ! Je ne parle pas de litres, car de ce côté-là, tout est normal. C’est seulement l’adéquation litres/monnaie qui ne colle plus. Heureusement que je me suis trompé de touche et que j’ai mis du 95 au lieu du 98, et heureusement que je n’ai pas fait le plein sur une station lambda (je suis sur une grande surface). Je remets le compteur à Zéro… 28,74 litres pour 295 kilomètres, soit un peu moins de 10 litres au 100. C’est correct … ! (D’après le manuel technique éditer par le Lion à l’époque…). Je me loue de n’avoir pas succomber à ce qui me faisait rêver quand j’étais plus jeune : un bon gros V8 sous le capot d’une belle Américaine.

8 h 59 : Je quitte la station après avoir remis le compteur journalier à zéro, et je fonce chez Patrick qui doit m’attendre avec les autres.

8 h 04 : J’arrive à Varambon et je constate qu’il n’y a encore personne garé devant chez lui. Ouf ! Je ne suis pas le dernier. Sa Porsche est dans sa coure et je le vois arriver avec Jean (dit Jeannot), notre trésorier adjoint, possesseur d’une belle 4cv qui n’a plus vu l’asphalte depuis l’époque de Mathusalem, vu qu’elle est en pièce détachée et en attente de peinture (qui pose soucis apparemment). Je gare Titine devant la maison et je leur explique mon problème de pneu dégonflé.

- « Mais il a rien ton pneu ! »

- « Pour moi, il est un peu à plat »

- « Mais non … ! »

- « Je vais quand-même redonner un coup de gonfleur …»

- « J’ai un compresseur » me dit Patrick !

- « J’ai aussi le mien dans le coffre … »

Et sur ces belles paroles, je sors mon petit engin (le compresseur …) que je connecte à la roue avant gauche.

 

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Le mano indique 0,8 bars. Enfin, c’est ce que j’arrive à distinguer sans mes lunettes. Je demande confirmation à Jeannot, et en effet, il y a bien 0,8 bar au lieu des 2,4 bars que je devrais avoir normalement. Il est donc bel et bien très dégonflé.

-          « C’est à cause du froid » me dit Jeannot

-          « Non ! C’est à cause d’un manque de gonflage de ma part depuis plusieurs mois … »

Je démarre donc mon gonfleur après l’avoir connecté à l’allume cigare de Titine. Pourvu qu’il ne me vide pas la batterie ? Heureusement que je ne fais pas ça à 5 heures du matin, car cet engin fait autant de bruit que le Concorde au décollage … Murielle qui revient de courir me voit avec le gonfleur :

-          « Déjà en panne ? »

-          « Non ! Simple problème de pression ! »

-          « Bon ! Ben côté problèmes de la journée, plus de soucis. C’est déjà fait »

Mauvaise langue… ! Ce que c’est qu’une réputation quand même … !

Après avoir fait la pression des 3 autres roues, où il manquait beaucoup moins d’air (environ 0,4 bars), je rentre boire le café. Patrick en profite pour jeter un œil sur les pressions de la Porsche. A lui aussi, il manquait quelques grammes… Comme quoi !

 

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Sur ces entrefaites, un des collègues arrive avec sa Mercedes SLK qui parait neuve. Elle a pourtant 20 ans… Oups ! Deux voitures relativement puissantes contre Titine, je sens que je vais encore galérer pour les suivre, surtout quand j’apprends que l’on va prendre l’autoroute … !

-          « Tu passeras devant » me dit Patrick !

-          « Euh ! Je ne me rappelle plus la route pour y aller ! »

-          « Et bien tu seras devant jusqu’au péage de Beynost ! On changera à la sortie … ! »

Et c’est sur ces recommandations que l’on prend la route à 9 h 40, moi devant et eux derrière …

C’est au moment de prendre l’autoroute, à Ambérieu en Bugey, que mon neurone de l’étourderie me fait constater que j’ai oublié de récupérer le boitier du télépéage sur le pare-brise de l’Auris. Pour vous, ça n’a peut-être pas d’importance, mais quand vous êtes assis dans un siège trop bas, dans une voiture relativement basse, avec des vitres qui descendent quand elles veulent à l’aide d’une manivelle pas toujours facile à atteindre quand vous êtes habillés chaudement, utiliser le péage normal devient vite une vraie galère. Je me place donc le plus près possible du distributeur de ticket, je baisse la vitre comme je peux et j’essaie d’atteindre le bouton qui va me délivre ce foutu ticket. J’arrive à l’atteindre du bout de l’index, et le ticket sort en même temps que la barrière s’ouvre. Hélas, j’ai beau m’étirer comme un lombric qui fuit devant le poulet affamé, impossible de retirer ce bout de carton… Je suis obligé de détacher ma ceinture, de passer la moitié de mon corps chétif à travers la portière (je ne peux pas ouvrir cette dernière car je suis garé trop près), et j’arrive à me saisir de l’objet convoité. Pourvu qu’il ne m’échappe pas comme cela m’était arrivé l’année dernière ? Mais non ! Je le jette sur le siège passager, passe la première, et démarre en vitesse avant que la barrière ne décide à se fermer, constatant qu’il n’y a personne à faire passer. C’est donc en roulant que je referme la vitre (il caille trop pour rouler vitres ouvertes), rattache ma ceinture, puis passe la seconde avant d’atteindre le virage permettant de prendre la direction Lyon …

 

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Une fois engagé sur la file de droite de l’autoroute, je stabilise ma vitesse à 110 km/h, ce qui est une allure raisonnable pour Titine. Le petit 1300 tourne comme une horloge. Je pousse le chauffage car je me gèle les miches. Mais de l’air chaud, point il y en a. Je place mes mains sur la sortie du dégivrage et je constate que ce n’est que de l’air froid qui sort. Que passa ? Je jette un œil sur la petite aiguille de la température d’eau … Elle se situe dans la zone polaire (Dans le bas de la zone blanche). Autrement dit, le radiateur remis à neuf, que j’ai mis en place il y a quelques temps, est beaucoup trop efficace. Ou alors, il n’y a plus d’eau dans le circuit (ce qui serait beaucoup plus gênant). Peut-être qu’Il aurait fallu placer un cache devant la calandre afin d’en obstruer une partie et diminuer ainsi la capacité de refroidissement du dit radiateur. Mais pour l’instant, je suis condamné à me les peler… J’allume l’autoradio pour essayer de ne plus penser à ma condition d’homme des glaces. Bof ! Entre l’air qui rentre en furie par les diverses fuites de la capote et des joints, et le son rauque du petit 1300 qui à cette vitesse, doit dépasser les 100 db, je n’arrive qu’à deviner ce qui se joue sur FC Radio. C’est la seule radio que j’arrive à entendre clairement (en temps normal) et qui ne m’endort pas. Tant pis, je m’en contenterai jusqu’au péage de Beynost, soit 35 kilomètres. La Porsche et la Mercedes me suivent gentiment à distance. C’est parfait. Dans la zone à 110, après Meximieux, j’arrive même à dépasser des chauffeurs du dimanche qui se traînent à 90 km/h, parfois sur la deuxième file … Grrr ! 

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10 h 15 : Nous arrivons au péage de Beynost. Ouf ! Tout s’est bien passé. Cette fois, j’ai un peu mieux anticipé le paiement de ce tronçon d’autoroute en ouvrant la vitre avant la barrière, en détachant ma ceinture un peu avant l’arrêt, et en me stationnant vraiment très près de la borne. L’avantage de Titine, c’est qu’il n’y a pas de carillon agaçant pour signaler une ceinture détachée ou mal accrochée. Pour le paiement, pas de problème, même si le boitier du télépéage aurait été beaucoup plus pratique. Mais bon ! Quand on n’a pas de tête … !

La Porsche et la Merco m’attendent un peu plus loin et, après un petit appel de phare bref de ma part, les deux bolides démarrent, sans pour autant dépasser le mur du son.

10 h 35 : Nous somme sur le parking du salon réservé aux véhicules de collection. Même si la SLK n’a pas assez de bouteille (moins de 30 ans) pour bénéficier de ce stationnement gratuit (C’est neuf Euros autrement et sur d’autres parkings), elle a pu entrer avec nous après une négociation avec les braves agents qui gèrent le stationnement.

 

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De mon côté, je place le ticket gratuit, qui va me permettre d’ouvrir la barrière lors de la sortie, dans ma pochette de carte bleue afin ne pas le perdre. En principe, je le cherche systématiquement, vu que mon neurone mémoire ressemble à un chat domestique, à savoir qu’il dort 20 heures par jour …

Le parking est encore relativement vide à cette heure-ci, mais je sais qu’il ne va pas tarder à se remplir. Nous attendons un autre collègue (Eric) qui vient avec son Hummer H2. Ce dernier arrive quelques minutes plus tard …

 

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Et il vient se garer à côté de nous trois.

 

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Bon ! La taille de son engin (Le Hummer… !) fait passer Titine pour un jouet d’enfant. L’inconvénient pour lui, c’est que tout stationnement se transforme en grosse galère.

Avant de rentrer dans le salon, j’en profite pour faire quelques clichés des anciennes qui s’exposent sur ce parking…

 

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Evidemment, comme d’habitude, impossible de vous montrer toutes ses beautés.

11 h 00 : Nous pénétrons dans le salon proprement dit, après avoir montré pattes blanches, à savoir, le passe sanitaire … Cette année, toute sortie est définitive, autrement dit, pas question de retourner sur le parking avant ce soir …

Que dire de ce salon, à part que c’est toujours la caverne d’Alli Baba pour tout aficionados de teuf teufs. Il y a là de très belles autos, comme cette SIMCA Chambord présidentielle …

 

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Mais le panel de voiture ne s’arrête pas aux véhicules uniques, même si pour certains, il est pratiquement impossible d’en voir sur nos grandes routes ou autoroutes …

 

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 J’essaie de prendre le plus de photos possibles, mais comment faire le tour de ces 4 halls où sont loger les anciennes,

 

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… les sportives,

 

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… toujours de belles Américaines …

 

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… les exposants et revendeurs de toutes sortes …

 

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, les associations …

 

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… ainsi que quelques points de ravitaillements pour estomacs affamés. D’ailleurs, à ce propos, ce matin, j’ai aussi oublié de prendre un casse dalle. Je vais donc devoir me diriger rapidement vers un de ces lieux indispensables à mon métabolisme, où je vais pouvoir trouver le nécessaire qui évitera la détérioration de mes cellules par manque d’énergie. En attendant, je pars à la recherche de l’amicale 204/304 pour prendre ma licence de 2022. Je trouve le stand au fond du hall 5.

 

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11 h 40 : C’est l’heure de chercher un gastro quelconque, histoire d’acheter, à minima, un sandwich … Je me renseigne auprès de l’amicale. Il se trouve justement que ce que je recherche est pratiquement à côté. Ça tombe bien. Je me dirige immédiatement vers ce lieu indispensable à ma survie, tout en fouillant dans mon sac à dos pour récupérer ma carte bleue… Mais impossible de remettre la main dessus. Alors ça, c’est la tuile… Elle doit être enfouis quelque part. J’arrive devant la boutique qui vend sandwichs, gâteaux et autres quiches.

 

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Alors que je suis dans la file d’attente, je fouille de nouveau mon sac. Mais j’ai beau retourner tout ce qui se trouve à l’intérieur, aucune trace de ma carte. Là, c’est vraiment la cata, car il va falloir payer la bouffe … Heureusement, je trouve un vieux billet de 10 balles coincés dans un coin de mon portefeuille. J’espère que ça va suffire… ?

12 h 00 : Mon casse dalle, composé d’un sandwich au jambon et d’une boisson noire et très sucrée, m’a coûté 9,5 Euros. C’était moins juste côté finance. Je rejoins les collègues pour partager ce frugale repas. Au passage, je prends la photo d’une scène qui a l’air d’attirer les pro des médias. Qui est la super nana habillée comme dans les années 50 ? Mystère ?

 

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Nous nous installons sur des marches d’escalier, vu que les places confortablement assises sont aussi rares que la neige sur la Côte d’Azur en plein mois de juillet.

 

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13 h 15 : Nous venons de finir notre casse dalle et je laisse les collègues, non sans avoir convenu d’une heure et d’un lieu de rendez-vous pour ce soir. Je retourne à mon occupation habituelle, à savoir, prendre en photo tout ce qui traine dans ce salon et qui possède des roues.

Je retourne sur le stand de l’amicale où trône un véhicule bizarre, une espèce de voiture à la ligne étrange, avec un panneau sur le toit indiquant ‘304 SGB’

 

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Si ça c’est une 304, moi je suis un extraterrestre venant directement de la Galaxie d’Andromède. En fait, j’apprends que cet ersatz de Peugeot est une fabrication maison sur base de 304, avec un mélange de pièces récupérer sur différents modèles Peugeot et autres. Le résultat est étrange, mais loin d’être laid…

Bon, je continue mes photos jusqu’au moment où je débarque dans le hall des revendeurs de pièces. De quoi ai-je besoin ? C’est là que mon neurone, responsable de ma liste à la Prévert, me rappelle que mes bras d’essuie-glaces ne sont pas de la bonne taille. En effet, ces derniers sont trop longs, ce qui m’a obligé à acheter des balais trop courts pour éviter de sortir sur le haut du pare-brise, entrainant un nettoyage de ce dernier sur la moitié de sa hauteur seulement. Comme les revendeurs de ce type de matériel font légion dans cette partie du salon, je suis sûr de trouver mon bonheur.

Je commence par le premier.

-          « Vous avez des bras d’essuie-glaces ? »

-          « Oui ! Quelle marque ? »

-          « Peugeot … ! »

-          « Hélas non … ! »

-          « Tant pis … ! »

Bon ! Comme on ne peut pas gagner du premier coup, je me dirige vers le second. Je pose la même question, et hélas, j’obtiens la même réponse. Je refais une troisième, puis une quatrième, une cinquième, mais hélas, j’obtiens toujours la même litanie :

-          « Nous n’avons pas ce modèle … ! »

Je retente et retente encore, jusqu’au moment où je tombe sur une brave dame qui me donne le coup de grâce :

-          « Vous ne trouverez ça nulle part. C’est très rare, voir introuvable, et si vous en trouvez, ils seront hors de prix … ! »

-          « Ah oui ? C’est-à-dire ? »

-          « Il faut compter plus de 200 balles … ! »

-          « …………. ! »

J’en reste sans voix ! C’est comme si je m’étais retrouvé sur le pont de Gêne au moment de sa rupture. La chute est rude. Ce montant est hors de portée de mon budget. Je dois laisser tomber jusqu’à ce que je trouve une autre solution à la Mac Gyver ou que mon neurone chance vienne à la rescousse. Mais où est-il, ce foutu neurone ?

Allez ! Comme ce n’est pas mon jour de chance, je vais me rattraper en continuant à rêver devant toutes les merveilles exposées. Je découvre des modèles étonnants …

 

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… et tellement d’autres. C’est au cours de cette virée que quelque chose me revient brutalement à l’esprit : Pour sortir Titine du parking, il me faut le ticket, et celui-ci est dans la pochette de ma carte bleue qui a disparu. Alors ça, c’est le deuxième effet kiss cool … Mais qu’est-ce que j’ai foutu de cette pochette ? J’essaie de me souvenir ! Une petite lueur semble pointer … Et si elle était tombée dans Titine ? Oui mais ça, je ne pourrai le savoir qu’en sortant, tout en sachant que je ne pourrai plus revenir à l’intérieur. Bon ! Voyons le bon côté des choses : Je vais faire des économies …

16 h 00 : J’ai fini mon tour et il est l’heure de rejoindre les autres dans le hall d’entrée. Je passe devant une ancienne pompe dont le prix au litre fait rêver (52 centimes de Francs). C’est un peu comme si le litre de super était actuellement à 0.79 Euro, en tenant compte de l’augmentation du coût de la vie évidemment. Dire que j’ai connu cette époque !

 

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 Il est temps de rentrer at-home. Mais avant, je dois passer à Vaulx déposer le colis de miel. J’explique quand-même mon problème de ticket aux autres. Ils ne voient pas de solution, à part me prostituer auprès des organisateurs. Je demande quand-même aux hôtesses à l’accueil. Elles me conseillent seulement de vérifier dans ma voiture, en précisant que si ma carte était tomber au sol, quelqu’un l’aurait ramenée. C’est en partie rassurant …

Nous sortons du salon et nous nous dirigeons vers les voitures. En chemin, nous croisons une espèce d’horreur : Une Lamborghini complètement taguée.

 

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Le collègue à la Mercedes m’explique à quoi rime cette hérésie, mais je n’ai pas la tête à retenir ses explications. Tout ce que je constate, c’est qu’il y en a qui n’ont pas les mêmes moyens que nous et qui n’hésitent pas à détruire un tel joujou hors de prix … C’est à vomir ! Et que l’on ne me parle pas d’art dans ce cas-là ! Je préfère encore le travail de la dame en rouge …

Avec appréhension, je me dirige vers mon petit cabriolet et j’ouvre la portière côté chauffeur. Je commence à jeter un œil sur les sièges : Rien ! Pas de carte bleue… Derrière les sièges : Itou ! Dans le coffre : pas mieux ! Là, je commence à paniquer … Les Gremlins m’ont poursuivi jusqu’ici … ? Je commence à me résigner, quand mon regard se dirige vers le seuil de la portière et là, que voient mes yeux ébahis et vraiment émerveillés ? Et oui ! Vous avez vu juste … Ma petite pochette … Elle a dû tomber de ma poche ou de je ne sais d’où, et s’est arrêtée juste entre le siège et la portière, sans rejoindre le plancher des vaches. Je pousse un grand ‘ouf ’ de soulagement. Je vais pouvoir sortir de ce parking sans passer par le mur des lamentations et les supplications auprès des gardiens de ce parking. De joies, je refais quelques photos des anciennes encore présentes sur cette esplanade prévue pour les mamies.

 

 

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Avant que Patrick ne décolle, je démarre Titine pour être sûr de ne pas rester comme un c... sur ce parking suite à un manque de coco. Mais elle part au quart de tour. Pas de problème de batterie. Je suis doublement soulagé.

 

C’est donc avec le sourire aux lèvres que je quitte ce lieu de perdition avec la ferme intention de revenir en 2022.

Après avoir déposé mon colis chez mon père à Vaulx-en-Velin, avec quand-même une légère appréhension (le car jacking est relativement probable dans ma ville de naissance), je rejoins l’entrée de l’autoroute A42, malgré ma réticence à utiliser ces grands axes avec Titine. Mais là, comme je suis seul et pas super pressé, je roule cool. Par la route, il y a trop de ces cochonneries de gendarme couchés qui finirons par avoir raison des suspensions ou de la caisse de Titine.

Comme Ra s’est couché depuis pas mal de temps (il est presque 20 h 00), je me rends compte que le dernier réglage de mes phares porte un peu ses fruits. Je confirmerai ça sur une route plus déserte et moins éclairée. Par contre, côté chauffage, c’est toujours le froid du grand nord canadien en plein hiver. Je suis obligé de couper l’air sur le pare-brise afin d’éviter les engelures ou l’amputation de mes doigts. Déjà que je suis victime du syndrome de Raynaud …

Avant de rentrer à la maison, je fais un petit détour par Saint-Denis, juste pour voir mon fiston, ma belle-fille et mes trois Petites-filles. C’est aussi l’occasion de prolonger cette super journée.

20 h 30 : Je suis presque arrivé à la maison. La petite route en virage qui me permet de parcourir les derniers kilomètres est tip top pour essayer mes phares. Elle est bordée par une forêt, ou par des champs d’où peuvent surgir quelques animaux pas toujours les bienvenus, comme des éléphants ou des rhinocéros. Bon ! Je n’en ai pas vu la queue d’un ces derniers temps, mais j’ai vu des biches, des sangliers, des renards et des lapins. C’est sans doute moins spectaculaire, mais pour la carrosserie de Titine, cela représente un danger certain, d’où la nécessité d’avoir des phares qui débusquent les dangers un peu plus loin que les 5.47 mètres précédents.

Je commence en feux de croisement. Bon ce n’est pas si mal que ça. En tout cas, mieux qu’avant mon réglage qui a consisté à baisser le faisceau. Maintenant je passe en feux de route. Bof ! ça ne vaut pas les feux de l’Auris ni de la C5, mais c’est quand même nettement mieux qu’avant. Il faut dire qu’un éclairage en lampes jaunes est moins éblouissant que les blancs, mais qu’en contrepartie, ils éclairent moins bien par temps sec. Par contre c’est beaucoup mieux par pluie fine et brouillard (dixit infos trouvées sur le net). Je vérifierai ça dès que je sortirai Titine de nuit et avec le brouillard (Ne riez pas ! Ça peut arriver accidentellement … !). Pour mémoire les phares blancs ont été imposés en France depuis le 1 janvier 1993 pour être homogène avec les autres pays européens. Mais personnellement, je n’ai pas envie de dénaturer l’authenticité de mon petit cabriolet. Il était équipé de bi-iodes jaunes en septembre 1973, il restera comme-ça, et j’ai le droit de les utiliser puisque titine est un véhicule de collection.

21 h 00 : je suis de retour à la maison et je gare Titine sous son carport. J’ai bien reçu quelques gouttelettes en route, mais pas suffisamment pour mettre les essuie-glaces. J’ai d’ailleurs utilisé l’astuce qui consiste à rouler avec des lunettes de soleil, de nuit, et par temps de pluie (Et ça a marché… !). Cette pluie fine ne m’empêche pas de remettre la bâche de protection, car cette élément H2O n’est pas suffisamment présent sur la fragile carrosserie pour alimenter la Dame en rouge. Je suis quand même un peu nostalgique, car j’ignore quand arrivera la prochaine balade avec mon petit cabriolet. En attendant, cette journée n’a été que du bonheur (Si si, je vous jure… !)  

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Bonjour @nar1955 et heureux d'avoir de tes nouvelles...

 

Il y a 1 heure, Nar1955 a dit :

Mais pour l’instant, je dois mettre en charge la batterie de mon petit cabriolet, vu que la semaine passée, je me suis rendu compte que celle-ci était aussi vide que mon compte en banque. Impossible de démarrer. J’ai dû la mettre en parallèle avec celle de la 205, qui trainait dans le gravier depuis que j’ai commencé à restaurer cet autre cabriolet. Pourtant, il me semble bien que j’aie remplacé cette salle bête d’accu il y a peu de temps ? Bitrange autant qu’ézard … ! Aurait-elle pris un coup de froid ? Il faut dire que le cercle polaire s’est rapproché dangereusement de la région Rhône-Alpes la semaine d’avant. J’avais déjà donner un bon coup de charge avant de descendre dans le midi, en prévision de la sortie de demain, mais les Gremlins étant toujours aux aguets, je suis sûr qu’ils ont profité de mon absence pour vider cet accumulateur…Alors, autant ne pas prendre le risque de rater un démarrage au mauvais moment.

 

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Il semble qu'il soit grand temps de t'offrir (ou de te faire offrir) un chargeur / mainteneur de batterie digne de ce nom... J'ai fait un petit topic là dessus dans la section outillage et il semble que GYS fasse un truc sympa pour les amateurs d'ancienne.

 

 

Il y a 1 heure, Nar1955 a dit :

Bon, je pose la cagette près de la portière de Titine, quand je vois un détail légèrement troublant … Ah ben non ! Pas ça ! J’ai un pneu qui me semble gonflé comme le morale d’un homme d’affaire apprenant qu’il va être contrôler par le fisc, alors qu’il n’a pas eu le temps de trafiquer ses comptes pour planquer ses économies frauduleuses sur un compte offshore … ! Il ne manquait plus que ça …

 

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Ca ch'est louche... Si une roue perd plus que les autres c'est qu'il y a un hic.
Valve, usure de la chambre qui la rend poreuse ou corps étranger : peut - être est il temps d'aller consulter un homme de l'art.$

 

En tout cas, bien beau récit (comme d'hab) ! que je te remercie de nous faire partager.

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Salut, 

 

L'Aventador "tagguée" est celle du youtubeur "POG" (d'où la plaque POGTADOR). POG c'est un mec qui à l'air sympa et qui adore les voitures, et il n'a effectivement pas de soucis d'argent, mais comme il aime vraiment les voitures, c'est juste un "covering", un gros autocollant quoi. c'est totalement réversible ça permet de personnaliser à moindre coût et ça protège la carrosserie!

 

Voili voilou... 

 

@+

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Il y a 16 heures, laurnet78 a dit :

Salut, 

 

L'Aventador "tagguée" est celle du youtubeur "POG" (d'où la plaque POGTADOR). POG c'est un mec qui à l'air sympa et qui adore les voitures, et il n'a effectivement pas de soucis d'argent, mais comme il aime vraiment les voitures, c'est juste un "covering", un gros autocollant quoi. c'est totalement réversible ça permet de personnaliser à moindre coût et ça protège la carrosserie!

 

Voili voilou... 

 

@+

Le covering... Avec ça, Titine serait au top ...
... pour servir de dourriture à la Dame en Rouge qui aime bien évoluer cachée.

 

POG est avant tout un business man. Fils du propriétaire des café Dequidt, il s'est très vite émancipé dans l'informatique et la 3D en créant sa propre structure rachetée une petite fortune par Sony.

Très présent sur les réseaux sociaux, rien que le prix de son matos de tournage donne le tournis : plus de 500 k€ !!!
Mais je pense que sa chaine YouTube lui apporte également des revenus confortables.

Bref, c'est un autre monde.

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Merci à tous pour vos commentaires et vos explications sur POG.

 

Pour répondre à Scenic, il est vrai qu'aucune sortie ne se passe sans un bug ou une anecdote. C'est la vie ... et quelque part, ça me manquerait si tout allait bien ...! (Maso ? Je ne crois pas ... Aventurier ? sans doute ... Passionné ? Sûrement )

 

Je rappelle à tous que rien n'est inventé, ni au niveau des faits, ni au niveau des horaires, ni au niveau des prénoms. C'est pour cette raison que je soupçonne des sales bestioles (les Gremlins) de hanter cette pauvre Titine... A vrai dire, j'ai les même avatars sur sa petite soeur, la 205 CJ de Madame. Je suis en train de la remettre en ordre de marche suite à un mauvais contrôle technique qui date maintenant de 2 ans. Et vous me croirez si vous voulez, mais les Gremlins et la Dame en rouge habitent aussi cette autre Peugeot. J'aurai dû aussi en faire un livre, parce que ça vaut son pesant d'or. Mais bon, les livres sur 'les aventures et mésaventures de Titine, un cabriolet pas comme les autres' me prennent déjà beaucoup de temps (le Tome 6 va sortir d'ici quelques jours) et le tome 7 est en cours de finalisation. Pour mes lecteurs ici présent, ces bouquins sont la versions plus littéraire de ce que je vous abreuve depuis quelques années (juste au niveau des fautes d'orthographe et de certaines tournures de phrase). 

 

Pour Diabolo: J'envisage en effet que mes pneus ne soient plus tout à fait étanches (comme moi d'ailleurs ...). Ils n'ont pourtant que 20 000 km et ... 10 à 12 ans. J'envisage sérieusement de les remplacer, ce qui devrait améliorer le bloblotage légèrement récurrent qui se fait sentir vers 90 Km/h. J'attends seulement que mes finances me le permettent. Affaire à suivre ...

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Coucou les fans des aventures extraordinaires de Titine et Nanar

 

De passage par ici je vois qu'Epoque Auto a été une belle balade Titinesque, avec moult anecdotes, finalement c'est tout à fait normal, j'ai oui dire que les Gremlins aime bien vivre à la campagne, leur lieu de vie préféré c'est les jardins, les beau jardins, les jardins au multiples plantes, les jardins bien entretenu, ils peuvent y gambader la nuit tranquillement et lorsque le jour se lève ils retournent dans la pénombre, et casse une petite croûte, fils électriques, skaï, métal etc...mais surtout pas de verdure, 

Voilà l'explication des misères de titine et pourquoi le jardin reste magnifique pour les visiteurs. 

hopla bon dimanche JM

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Le 19/11/2021 à 19:20, Nar1955 a dit :

Pour Diabolo: J'envisage en effet que mes pneus ne soient plus tout à fait étanches (comme moi d'ailleurs ...). Ils n'ont pourtant que 20 000 km et ... 10 à 12 ans. J'envisage sérieusement de les remplacer, ce qui devrait améliorer le bloblotage légèrement récurrent qui se fait sentir vers 90 Km/h. J'attends seulement que mes finances me le permettent. Affaire à suivre ...

Tes pneus n'ont sans doute pas grand chose.
Mais ils sont montés avec des chambres à air qui, comme tout le reste, finissent par s'user. 
Pas forcément besoin urgent de changer les pneus : si pas de craquelures c'est OK. Et les chambres c'est moins cher. Mais faut jeter un œil : car quand ça lache, ça peut être du brutal.
Tu peux tenter d'immerger la roue fuyarde dans de l'eau savonneuse : la fuite se matérialisera entre la jante et la valve.

PS / Il y a des prix sur les chargeurs de batterie intelligents chez Amazon

https://www.amazon.fr/Stanley-201871-Chargeur-Microprocesseur-Intelligent/dp/B08RZ3CBWG/?_encoding=UTF8&pd_rd_w=4f7us&pf_rd_p=4d429b4d-ad6d-4e01-bf2e-7101bf760b88&pf_rd_r=03CRA1ZDXF4AYMD74JN0&pd_rd_r=b697e6d6-31a7-4752-905a-55de061dae9f&pd_rd_wg=7UQB5&ref_=pd_gw_ci_mcx_mr_hp_d&th=1

https://www.amazon.fr/Bosch-Chargeur-Batterie-Automatique-12-24/dp/B00CCZKD1C/?_encoding=UTF8&pd_rd_w=4f7us&pf_rd_p=4d429b4d-ad6d-4e01-bf2e-7101bf760b88&pf_rd_r=03CRA1ZDXF4AYMD74JN0&pd_rd_r=b697e6d6-31a7-4752-905a-55de061dae9f&pd_rd_wg=7UQB5&ref_=pd_gw_ci_mcx_mr_hp_d

https://www.amazon.fr/CTEK-MXS-5-0-Entièrement-Reconditionne/dp/B00DEID79G/?_encoding=UTF8&pd_rd_w=4f7us&pf_rd_p=4d429b4d-ad6d-4e01-bf2e-7101bf760b88&pf_rd_r=03CRA1ZDXF4AYMD74JN0&pd_rd_r=b697e6d6-31a7-4752-905a-55de061dae9f&pd_rd_wg=7UQB5&ref_=pd_gw_ci_mcx_mr_hp_d&th=1

C'est le moment de solliciter le vieux barbu en rouge 🙂

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Pour Ardenne3: Je me demande si tu n'es pas proche de la vérité ? Mon Carport, voire toute ma maison, doit être leur quartier d'hiver, de printemps, d'été et d'automne. Pour les autres saisons, je ne sais pas. En tout cas, j'ai encore eu la preuve aujourd'hui, sur la 205CJ,  que ces sales bestioles ont élu domicile dans le coins .... Grrr!

 

Pour JMF: Super de te retrouver et de te lire ... Pour les bestioles poilues et malfaisantes, j'en ai croisé quelques fois dans le jardin à la tombée du soir. J'ai d'ailleurs installé une caméra pour les piéger. Hélas, je n'ai eu que des chats, une martre et des tourterelles pour l'instant (ni Gremlins, ni éléphants roses, ni crocodiles à 8 pattes). Ils ne se laissent pas prendre en photo les gredins. Je les soupçonne aussi de venir bouffer les graines à oiseaux la nuit et de mener la sarabande dans mon toit. Je les aurai un jour, je les aurai .....

 

Pour Diabolo: Merci pour ces infos et ce lien. Juste une petite précision: mes pneus sont des tubless, donc sans chambre et c'est pour cette raison que je les soupçonne d'être un peu fuitards. Je vais sans doute pouvoir les changer en fin d'année. A moins qu'il n'y ait aussi pénurie dans les gommes ...?  Pour le chargeur, je m'en occupe. Merci encore.

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Pour les pneus à 12 ans la gomme doit commencer à être seche comme une trique, mais comme elle dort à l'abris sous sa bache ils ne doivent pas trop prendre quand même. Peut être un plomb d'équilibrage de bord de jante qui a pris un petit coup et donc crée une fuite à cet endroit. Sur la Sandero de mes parents qui n'a que 40000 kms en 12 ans, j'ai fait changer les pneus arrières d'origine en septembre car ils craquelaient bien, bon ils avaient 2/3 d'usure aussi. Voiture qui dort dehors sans protection particulière.

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Il y a 21 heures, Nar1955 a dit :

Juste une petite précision: mes pneus sont des tubless, donc sans chambre et c'est pour cette raison que je les soupçonne d'être un peu fuitards. Je vais sans doute pouvoir les changer en fin d'année. A moins qu'il n'y ait aussi pénurie dans les gommes ...? 

Ah ça change tout.
S'il y en a un qui perd, c'est qu'il y a fuite... Déjection de gremlin, dame en rouge sur la jante... Vu les kilométrages parcourus et à l'allure de titine consulte un homme de l'art avant de changer.
Par contre, je n'ai pas le souvenir que les jantes de 304 soient prévues pour du Tubeless. L'étanchéité du talon pourrait être déficiente.

Bon, après, un coup de gonfleur avant chaque sortie pourra permettre de patienter.

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Il y a 9 heures, chester a dit :

Oui, je suis également surpris que l'on puisse monter du tubless sur une 304  🧐

On peut toujours... Mais de là à ce que ce soit fiable et recommandé...

J'aurais tendance et de très loin à favoriser un tubeless avec une chambre sur une jante conventionnelle que d'y monter une valve et de poser comme ça un tubeless... Les efforts au talon (virage...) étant susceptibles de provoquer le déjantage suivi d'une perte totale de pression instantanée sans un profil de jante adapté. Même si c'est pas le style de @Nar1955

https://www.anciennes-automobiles.fr/00-liaisons-pneu.php
Peugeot s'est entêté avec du "tube type" jusqu'en 83 sur les premières 305 phase 2 (celles montées en 155/80R14...) mais je ne sais pas si les jantes disposaient du "hump" qui les aurait rendues compatibles sans réserve avec le tubeless...

 

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Instructif cette histoire de chambre à air. Du coup sur ma r5 de 1982 quand mon grand père a fait remplacé ses pneus (pneus que j'ai eu quand j'ai récupéré la voiture en 1995), il avait des 135SR13 Michelin XZX et on a eu des 135/80R13 Michelin MX en remplacement en tubeless dessus, et ça c'etait en 1991. J'ai roulé de 1995 à 2001 avec, dont un train qui avait été changé en 1999 à nouveau en Tubeless Michelin Classic 135/80R13

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Aujourd'hui tous les pneus sont tubeless. Toutefois c'est la jante qui va déterminer le montage suivant qu'elle est tubeless ou tube type. Car une jante tube type n'a pas les hump pour bloquer les talons du pneu et par ailleurs, suivant les modèles, elle peut ne pas être étanche à l'air suivant sa fabrication, cette fonction étant à l'époque dévolue à la chambre à air. Si la jante est Tube type il faut monter le pneu avec un chambre à air, c'est spécifié par exemple dans la doc Michelin Classic page 2

 

Catalogue Michelin Classic

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Boudiou … ! Cela fait quelque temps que je n'avais plus de notification de Caradisiac et je m'aperçois que vous avez été très actifs depuis mon dernier post, et ça me fait chaud au cœur

Bon! Revenons aux pneus de Titine ! Je viens de me faire saucer pour jeter un œil sur ce qui est monté. A l'avant, ce sont des BARUM Brillantis Tubeless de 165/70/14 et à l'arrière des Goodyear 165/70/14, mais étant trempé comme une soupe (je suis juste sous une dégoulinure du toit du carport à cet endroit), je n'ai pas tenté de voir plus de détail. Il est vrai que ce ne sont pas les dimensions d'origine (145/70/14 ou à la rigueur, 155/70/14). Ce que j'ai remarqué à l'arrière, c'est que la valve présente 4 petits ergots qui pourrait signifier qu'elle est relativement solidaire à la jante (spéciale Tubeless), alors qu'à l'avant, les valves ne présentent aucune boursoufflure extérieure (ce que l'on retrouve sur les jantes spéciale Tubeless). Je pense donc qu'en effet, les pneus sont équipés de chambres à air. Dès que Zeus aura finit de me plomber l'atmosphère, je jetterai de nouveau un coup d'œil sur les pressions, juste histoire de voir si une chambre ou un pneu me fait des misères. Les jantes par contre sont vraiment celles de 304. Ce sont des jantes 3 trous, ce qui pose problème quand je fais réparer, équilibrer ou remplacer les pneus (il faut changer la pièce qui supporte les roues sur la machine ce qui ne se fait qu'en première heure, ou juste avant la fermeture pour éviter de faire plusieurs changement dans la journée).

 

Pour répondre à Scenic, la 205 à quelques soucis. Au dernier contrôle technique (il y a 2 ans) elle a été refusé pour un jeu dans les roulement des bras arrière. J'ai donc du trouver un train arrière complet. Hélas, celui que j'avais acheté avait les freins complètement mort et un roulement de roue complètement bloqué (j'ai dû utiliser toutes les ressources de Mac Gyver pour retirer le tambour et le roulement qui étaient encore monté et coincé dessus). Pour ça, j'ai dû bousiller la fusée. Evidemment, impossible de retrouver la même. J'ai donc du démonter celle qui était sur la petite soeur de Titine, tout en constatant qu'elle était plus courte de 3 mm). En changeant les freins, je me suis aperçu que la dame en rouge avait bouffé les tuyaux en cuivre ainsi que les écrous de serrage sur les récepteurs. J'ai donc changer les tubes, les garnitures, et les récepteurs et refaire les pattes de fixations qui ne s'adaptaient plus sur le nouveau train. Pendant que le train était retiré, j'ai aussi vu que la dame en rouge avait bouffé les endroits planqués par ce train. J'ai donc tout remise en état. Pour essayer les freins et le train arrière, les Gremlins m'ont bloqué le ventilateur, ce qui m'a valu l'éclairage du voyant ATSPC (Arrête Tout de Suite, Petit con). En voulant décoincer le ventilo, je me suis aperçu que la dame en rouge avait commencer à faire des trous derrière les phares et verrouillé complètement les vis qui tiennent la calandre Il fallait aussi retirer les phares. En démontant les phares, les Gremlins m'ont bousillé le système de réglage en site des projecteurs. Je viens juste de racheter un système manuel pour remplacer le système hydraulique qui est introuvable (c'est un système merdique qui, par l'intermédiaire d'un bouton situé dans l'habitacle, pousse un fluide dans deux capillaires qui arrivent sur deux pistons, qui a leur tour, pousse un levier qui incline plus ou moins le phare). Comme sur Titine, j'ai l'impression que chaque fois que je touche quelque chose, les Gremlins, aidés de la Dame en rouge, me détraquent autre chose. En plus, Zeus bloque toute poursuite dans mes travaux de remise en état.  

Alors! J'ai la poisse ou ces foutus protagonistes font tout pour me pourrir la joie que j'ai de faire de la mécanique et mon amour pour les anciennes ? (voitures! Anciennes voitures… Je ne suis pas encore tombé dans la gérontophilie ...).

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Le 04/12/2021 à 13:45, Nar1955 a dit :

Bon! Revenons aux pneus de Titine ! Je viens de me faire saucer pour jeter un œil sur ce qui est monté. A l'avant, ce sont des BARUM Brillantis Tubeless de 165/70/14 et à l'arrière des Goodyear 165/70/14, mais étant trempé comme une soupe (je suis juste sous une dégoulinure du toit du carport à cet endroit), je n'ai pas tenté de voir plus de détail. Il est vrai que ce ne sont pas les dimensions d'origine (145/70/14 ou à la rigueur, 155/70/14).

Jamais de série 70 sur les 304.
145/80R14 ou 145SR14.
Sorties d'usine avec du Michelin ZX ou encore Uniroyal Rallye 180.

https://www.notice-utilisation-voiture.fr/wa_files/brpeu030472s.pdf

Pas facile à trouver... Je crois que le Firestone F560 n'est plus produit. Rien chez Michou'. Reste du Camac (sic) à ... 100€/p ! 

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Merci Diabolo pour tes recherches sur mes pneus. De mon côté, j'ai trouvé 3 sites qui indiquent des dimensions de 145R14 ou 165/65R15 ou 165/65R14. Je vais essayer de voir sur la RTA ce qu'ils indiquent, mais de mémoire, il me semblait avoir vu des dimensions de 145 d'origine pouvant être poussé à 155. Ma mémoire étant aussi fiable que l'électroménager made in China, je vais regardé dès que possible.

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Salut @Nar1955

Jamais vu de 304 avec du 155R14. Le problème de disponibilité étant du même ordre que le 145R14. Ces ont les 305 qui ont eu du 155R14... Puis du 165/70R14 sur les versions les plus huppées..

L'avantage du 165/70R14 est qu'il préserve la circonférence de roulement... Au prix d'un alourdissement très probable de la direction.

Le 07/12/2021 à 07:47, Nar1955 a dit :

. Ma mémoire étant aussi fiable que l'électroménager made in China

Quant à la fiabilité de l'électroménager made in China, elle est parfois surprenante (en bien et pour le plus grand malheur des marques européennes). Seule la réparabilité est en très net retrait aujourd'hui : disponibilité des pièces et conception économique.

Mais ne tardes quand même pas trop à comprendre pourquoi une des roues de titine est fuyarde : si la chambre est faiblarde et qu'il lui prend de lâcher brutalement, les conséquences peuvent être délicates à éviter...

J'ai testé pour toi la vis hexagonale de 6mm qui se barre d'un pneu à 110 km/h (rocade de Dijon). Bruit d'un coup de marteau sous la caisse, et le temps que je comprenne, j'étais sur la bande d'arrêt d'urgence sans avoir eu le temps de contre-braquer...

 

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Il y a 17 heures, Diabolo a dit :

Salut @Nar1955

Jamais vu de 304 avec du 155R14. Le problème de disponibilité étant du même ordre que le 145R14. Ces ont les 305 qui ont eu du 155R14... Puis du 165/70R14 sur les versions les plus huppées..

L'avantage du 165/70R14 est qu'il préserve la circonférence de roulement... Au prix d'un alourdissement très probable de la direction.

Quant à la fiabilité de l'électroménager made in China, elle est parfois surprenante (en bien et pour le plus grand malheur des marques européennes). Seule la réparabilité est en très net retrait aujourd'hui : disponibilité des pièces et conception économique.

Mais ne tardes quand même pas trop à comprendre pourquoi une des roues de titine est fuyarde : si la chambre est faiblarde et qu'il lui prend de lâcher brutalement, les conséquences peuvent être délicates à éviter...

J'ai testé pour toi la vis hexagonale de 6mm qui se barre d'un pneu à 110 km/h (rocade de Dijon). Bruit d'un coup de marteau sous la caisse, et le temps que je comprenne, j'étais sur la bande d'arrêt d'urgence sans avoir eu le temps de contre-braquer...

 

 

165/70/14 même dimensions que les BX :D

 

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145R14 sur les BX 14 E/RE à la sortie, des TRX dur les 16 RS et TRS, d'improbables 170/65 R 365...

Puis PSA a imposé sa marque : les 165/70R14 standard sont arrivés... Comme sur 305, 405... Et beaucoup de modèles étrangers.

Plus de volume = Moins cher !!! Et on en trouve encore facilement aujourd'hui. Les série 80 (145R14, 155R14...) c'est une autre histoire.

Renault est longtemps resté fidèle au 13' 

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Titine n’aime pas le froid

Samedi 11 décembre 2021 – 11 h 00 : Je viens de recevoir un coup de fil de ma grande fille. Elle nous invite pour le café chez elle à Blyes. Illico, l’idée de prendre Titine pour cette petite balade me vient à l’esprit. Comme Zeus n’a pas prévu d’intervenir cet après-midi, rien ne s’oppose à ce que je sorte mon petit cabriolet. Il faut dire que depuis Epoqu’auto, il n’a pas repris la route. Un mois sans rouler n’est pas bon pour sa santé. Ma tendre épouse venant de se faire vacciner, elle me propose d’y aller seul, car elle ne veut pas prendre froid et pense se reposer aujourd’hui. Étonnement, je n’y vois aucun inconvénient, surtout que, comme à chaque période de repos de Titine, les Gremlins frappent, il y a de grandes chances que cette petite balade pose quelques petits soucis. Très peu pour Madame.

Sitôt ce projet accepté, je me dirige vers Titine pour mettre un coup de charge à la batterie. Je me doute qu’après un si long repos, il ne doit plus rester beaucoup de coco à l’intérieur. Comme le chargeur avait été placé là depuis plusieurs jours pour redonner de la pêche à la batterie de la 205 CJ, le branchement sur Titine est rapide.

 

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15 h 00 : Il est temps d’aller chez ma grande. Je récupère les clefs de Titine, la débâche, monte à bord, mets le contact, lance le démarreur et …. RheuuuRheuu Clac ! Zut de crotte de … La batterie semble trop faible. Je remets le contact, mais aucun voyant ne s’allume. Je trifouille au niveau de la batterie et retente un démarrage… RheuuuRheuuRheuRrrrrclac ! Inutile d’insister, cette foutue batterie devait être vraiment à plat ce matin et les 4 heures de charges n’ont pas eu beaucoup d’effets… Je suis prêt à laisser tomber pour prendre l’Auris, quand je me souviens que j’ai toujours la batterie de l’autre cabriolet, et que cette dernière est bien au chaud dans mon sous-sol depuis hier après être restée huit jours en charge dehors. Elle doit être pleine de chez pleine et doit pouvoir être mise en parallèle avec celle de Titine pour aider cette dernière à démarrer.  

Je fonce donc récupérer cet accu de secours, le place à côté de mon petit destrier, récupère les câbles de secours dans le coffre, branche les deux batteries en parallèle, monte dans Titine et lance le démarreur…

 

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Après quelques hésitations dues au fait que j’ai oublié de tirer le starter, le petit 1300 part sans rechigner. Je le laisse tourner quelques instants en jouant avec l’accélérateur, avant de descendre pour débrancher mes cordons. En retirant la pince de la borne moins, la cosse batterie vient avec… Je la rebranche aussitôt, ne souhaitant pas laisser l’alternateur débiter sur une batterie fantôme. Lors de cette manip, je perçois un bruit étrange et inhabituel dans le capot. C’est comme un grincement de courroie, quand celle-ci, un peu paresseuse, n’arrive pas à suivre la vitesse de sa poulie d’entraînement. Mais après quelques minutes de fonctionnement, ce sifflement désagréable finit par s’estomper, puis disparaître. Il faut dire que l’humidité de l’air est proche de la courbe de saturation, et que la température ne dépasse pas les trois degrés. Rien de bien folichon pour une balade titinesque. Mais qu’importe ! Rien ne m’arrêtera.

Une fois sur la route, je retrouve toutes les sensations de conduite générée par cette auto archaïque (pour les moins de 30 ans). Ses grincements, vibrations et craquements me rappelle que je ne suis pas dans la Toyota AURIS, aseptisée et silencieuse la plupart du temps (c’est une hybride, je vous le rappelle.). Il faut que je me réhabitue à son levier de vitesse pas très précis, à son embrayage qu’il ne faut pas ménager, et à ses commandes complètement inversées. Je me rends bien compte que des sorties régulières sont indispensables si je ne veux pas perdre la main.

15 h 45 : J’arrive à Blyes sans problème et je suis heureux d’avoir pu jouir pleinement de ce trajet. Je gare Titine le long d’une haie et rentre chez ma fille pour prendre un café bien mérité.

19 h 30 : Après un bel après-midi passé en compagnie de quelques membres de ma famille, je décide de rentrer 'at home'. Ma chère et tendre commençant à s’inquiéter de ne pas me voir revenir, sachant que j’ai pris Titine, et que sa confiance dans mon petit destrier est du même ordre que celle que l’on pourrait avoir dans une promesse électorale… C’est parfois vexant, mais je ne peux pas trop lui donner tort…

Il fait un froid de canard et le thermomètre à décider de rejoindre ses quartiers d’hiver. Il fait un petit moins trois degrés. Mon petit destrier est stationné dans un endroit sombre, mais je distingue cependant que l’élément H2O s’est figé sur la capote en vinyle, sur sa lunette arrière en pur PVC souple et surtout sur le pare-brise de Titine. Oups ! J’entrevois un démarrage difficile… Je ne suis pourtant pas trop inquiet, car mes enfants ont tous des voitures avec de bonnes batteries, et j’ai mes câbles de démarrage dans le coffre.

Je mets la clef dans la serrure. Celle-ci est un tantinet givrée, mais j’arrive à la faire manœuvrer. J’ouvre la portière, m’assieds sur mon siège dont la température a largement rejoint celle de l’extérieur (Le Skie est comme les reptiles : il s’adapte à son environnement climatique…), mets le contact, constate que tous les voyants s’allument normalement, lance le démarreur et… Vroummmm ! Alors ça ? Le petit 1 300 qui part au quart de tour par un froid de canard, c’est une bonne surprise à laquelle je ne m’attendais pas… J’allume les feux et je constate, au vu de la tache très floue que je perçois devant, que le givre sur le pare-brise ne va pas me permettre de prendre la route ainsi. Heureusement, j’entends le son délicat du ventilateur de chauffage et le dégivrage devrait me permettre de retrouver de la visibilité sous peu, le temps que Titine chauffe un chouïa. Je tente quand même de me dégager, à l’aveuglette, du coin où je suis stationné. J’espère seulement qu’il n’y a pas d’obstacle devant ni derrière. Mais tout se passe bien et je me retrouve dans le sens du départ, juste devant le portillon d’entrée de chez ma fille. J’attends quelques minutes, moteur tournant, en attendant que le pare-brise se dégivre. Mais là, je ne sais pas pour quelle raison farfelue, je mets les essuie-glaces en route… Enfin, quand je dis ‘je mets’, je devrai dire ‘j’essaie de mettre les essuie-glaces en route’, car ces deux fainéants refusent de décoller de leur couchette. J’essaie plusieurs fois de manœuvrer l’interrupteur, mais rien à faire, ils ne bougent pas d’un poil… Ben merde alors… ! Que passa ? Me serai-je gouré de bouton ? Il faut dire que le coin gauche de la planche de bord, où trône ce dernier, n’est absolument pas éclairé, ce qui est conforme à l’origine de ce modèle. Mais le doute est vite dissipé, car c’est le seul bouton à bascule qui a trois positions dans ce coin. J’insiste donc lourdement jusqu’au moment où ces deux fainéants décident de quitter leur quartier d’hiver. Hélas, ils parcourent la moitié de leur trajet à la vitesse d’un escargot flegmatique, et s’arrêtent en position verticale, avec la ferme intention de se reposer là. Oups ! Je n’aime pas ça du tout, car dans cette position, le moteur qui les entraîne est toujours alimenté, et qui dit moteur électrique bloqué sous tension dit, risque de fumeroles destructrices… J’insiste de nouveau sur mon bouton, mais rien à faire, plus rien ne bouge… Le petit 1300 tourne toujours rond, les feux de croisement sont toujours allumés, le tableau de bord aussi, signe que ma batterie est toujours bien connectée, mais côté essuie-glaces, ça bugue à mort… Je descends pour vérifier qu’ils ne sont pas collés par le givre. Mais que nenni ! Même quand les balais sont relevés, je ne constate aucun début de mouvement de rotation.

20 h 00 : Je remonte dans Titine quand ma fille sort de chez elle. Elle s’inquiète d’entendre Titine tourner depuis plusieurs minutes (même dans une maison équipée de fenêtre à triple vitrage, le doux bruit du petit 1300 arrive à passer). Je lui explique le topo, et à son tour, elle essaie de forcer sur un des bras pour tenter une réanimation de mes deux estropiés… Mais peine perdue… Ils persistent dans leur somnolence…

Ce qui me paraît étrange, c’est qu’aucune odeur d’isolant fondu ne parvient à mes narines. N’ayant pas la Covid, il n’y a aucune raison que mon sens olfactif me prive de ce diagnostic imparable. J’en déduis donc que le petit moteur électrique ne reçoit plus de jus. Je suis à moitié rassuré, car je vais pouvoir reprendre ma route sans risquer de foutre le feu au circuit électrique.

J’aurai pu en rester là, mais mon neurone des idées à la con se réveille, sollicité sans doute par le petit verre de champagne que j’ai bu, il y a un peu plus d'une demi-heure. Je tente une nouvelle fois de manœuvrer l’interrupteur des essuie-glaces, sans doute pour tenter de le mettre en position arrêt. Seulement, voilà, après un déplacement de quelques millimètres des deux fainéants, une cascade d’événement incongrue me tombe sur le paletot. Je perçois nettement que le ventilateur de chauffage vient de s’arrêter et que le voyant rouge de charge vient de s’allumer plein feu.

 

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Je manœuvre de nouveau l’interrupteur, et là, c’est le tableau de bord complet qui s’éteint.

 

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Le petit 1300 tourne toujours, les feux de croisement sont toujours allumés, mais côté tableau et dégivrage, c’est la Bérézina… Quelle idée j’ai eue de manœuvrer cet interrupteur, car maintenant, sans chauffage et sans dégivrage avec le froid sibérien qui règne sur la région, rentrer à la maison risque d’être très olé olé… « Réfléchissement Nanar… ». Je fais appel à mon neurone spécialiste en électricité merdique pour trouver un lien entre tous ces événements, mais le froid a dû le placer en léthargie, car il ne répond plus. Perdu pour perdu, je tente de nouveau de manœuvrer l’interrupteur d’essuie-glaces… Après un nouveau déplacement de quelques millimètres des balais, je constate que le ventilateur de chauffage tente de reprendre du service… Je manœuvre plusieurs fois et sauvagement ce foutu bouton, et cette fois, le ventilo tourne normalement. Bon ! Même si je ne vois absolument pas le lien de cause à effet entre un ventilateur de chauffage et le circuit des essuie-glaces, je vais me contenter de ce fonctionnement erratique. Je n’ai toujours pas retrouvé l’éclairage du tableau de bord, le voyant de charge est toujours allumé à fond, les balais sont toujours bloqués en position verticale, mais tant pis, je vais rentrer comme ça.

19 h 50 : Je décolle de devant chez ma fille. Le dégivrage venant juste de reprendre ses fonctions, le pare-brise est encore un peu crado, mais j’arrive à me retrouver sur la route qui traverse la plaine de l’Ain. Mon intention première était de rentrer par Meximieux puis Chalamont afin de rallonger un peu le parcours et jouir pleinement de ces instants de bonheur au volant de Titine, mais là, mon neurone de la raison me pousse à prendre la direction de Sainte-Julie. Certes, le trajet sera plus court et moins agréable, mais inutile de prendre des risques. Je viens à peine de faire trois ou quatre kilomètres que les deux fainéants décident de rejoindre leur position de repos… Alors là, je n’y comprends plus rien. Le tableau de bord est toujours éteint, mais le voyant de charge repasse en demi-feu (ce qui est normal sur Titine). Je constate aussi que le voyant vert des feux de croisement vient de s’éteindre, alors que ces derniers sont toujours éclairés. Par contre, quand je passe en feu de route, le voyant bleu s’éclaire normalement. Bon ! Les Gremlins sont vraiment là cette fois, car des pannes qui apparaissent, puis disparaissent à moitié, seules ces sales bestioles sont capables de telles forfaitures…

Arrivé dans Sainte-Julie, je décide quand même de m’arrêter pour jeter un œil sur les fusibles, juste par acquit de conscience… Je repère un emplacement près d’une entreprise et je mets le clignotant pour faire signe à celui qui me suit que je vais me garer… Oups ! Je n’entends pas le clic-clac caractéristique de cet accessoire de courtoisie ! La petite flèche verte du tableau de bord ne s’allume pas non plus… Conclusion : les indicateurs de changement de direction sont passés de vie à trépas… Grrr ! Cela ne m’empêche pas de m’arrêter. Je descends et ouvre le capot et retire le cache fusible. À l’aide de mon smartphone, j’éclaire le lieu et j’observe les différents bâtonnets de couleur. Je les retourne pour bien observer les conducteurs, mais aucun d’entre eux ne présente de trace de fusion fatale. Le problème vient d’ailleurs, mais d’où ? Je suis convaincu qu’il s’agit d’un mauvais contact, mais à quel niveau ? Rien de logique ne me vient à l’esprit. Il faut dire que je me les gèle grave, et que mes neurones travaillent vraiment au ralenti… Tant pis, je continue ma route sans clignotant…

20 h 40 : Après une halte pipi d’urgence (à cause du café et du verre de Champagne), j’arrive aux abords de Priay, quand soudain, tout le tableau de bord se rallume… Pourtant, je n’ai rien touché ?

 

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Ce brusque retour à la normale ne m’inspire pas pour autant, car, comment retrouver la cause d’une panne si elle n'existe plus ? Cependant, lorsque je veux mettre le clignotant pour tourner face au camping, je constate que de ce côté-là, rien n’a changé… Le personnel est toujours en grève… Mais qu’est-il arrivé à ce foutu circuit électrique pour avoir un fonctionnement aussi tordu ? Rien n’est logique… Il va donc falloir mener l’enquête à partir du schéma, car les protagonistes peuvent être nombreux et faire une reconstitution en live avec la caillante qui fait, très peu pour moi… Je vais donc compulser ça au chaud ce soir si j’ai le temps. Demain sera un autre jour, et j’aurai peut-être plus d’inspiration. En attendant, cette petite balade m’a requinqué, et ce ne sont pas ces affreuses bêtes poilues et rieuses qui vont me gâcher le plaisir d’avoir pu sortir Titine. Je persiste et je signe : ce n’est que du bonheur… !

  • Confus 3
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