Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)

[rusty03]

Il y a 13 heures, snoopy1974 a dit :

kit Stand21 qu'on trouvait sur les Fuego

 

Tu as des infos sur ce kit ? Pour moi Stand 21 c'est toujours limité à l'équipement du pilote.

[jensen]

 

Je me souviens des publicités de Stand 21 en dernière page d'Auto-Hebdo durant les 80's.  

 

Il y avait des jantes et des kits carrosserie (peut-être Kamei d'ailleurs…  ) 

 

 

[trophyman]

Dans les années 80 j'étais sur Dijon et j'allais régulièrement dans le magasin Stand21 et à l'époque il y avait des kits carrosseries.

[jensen]

Il y a 17 heures, snoopy1974 a dit :

hormis l'arrière très pur, je n'ai jamais accroché à cette petite calandre triangulaire Alfa, un peu posée là comme un bouton sur la figure Et que dire du kit carrosserie du haut de gamme, sinon qu'il est digne et aussi classe que les kit Stand21 qu'on trouvait sur les Fuego quelques années avant

 

 

Rhôôôôhhh vous êtes difficiles à satisfaire hein !  

 

La prochaine sera une populaire Française (si j'arrive à finir le dossier dans les temps : 'Suis en vacances à St-Aygulf la semaine du 19 au 25/06).

 

 

[rusty03]

il y a 45 minutes, jensen a dit :

 

Je me souviens des publicités de Stand 21 en dernière page d'Auto-Hebdo durant les 80's.  

 

Il y avait des jantes et des kits carrosserie (peut-être Kamei d'ailleurs…  ) 

 

 

 

il y a 39 minutes, trophyman a dit :

Dans les années 80 j'étais sur Dijon et j'allais régulièrement dans le magasin Stand21 et à l'époque il y avait des kits carrosseries.

 

Je suis arrivé après cette époque, ça doit être pour ça.

[tirage rapide 59]

il y a une heure, jensen a dit :

 

Rhôôôôhhh vous êtes difficiles à satisfaire hein !  

 

La prochaine sera une populaire Française (si j'arrive à finir le dossier dans les temps : 'Suis en vacances à St-Aygulf la semaine du 19 au 25/06).

 

 

bonne vacance!

 

au plaisir de lire le prochain épisode 

 

à part stand21 et les préparateur allemands , il y avait aussi auto sport Willy  pour la Belgique , c'est la que les nordistes faisait leurs emplettes et il faisait aussi part correspondance ,

pour se remémorer cette époque, il y a plein de ces réclames ici

 

Modifié 12 juin 2022 par tirage rapide 59

[snoopy1974]

Le kit que j'évoquais c'était ça... déjà neuf ce n'était pas bien terrible, mais alors après 40 ans...

 

[tirage rapide 59]

il y a 19 minutes, snoopy1974 a dit :

Le kit que j'évoquais c'était ça... déjà neuf ce n'était pas bien terrible, mais alors après 40 ans...

 

ça dépendais aussi  de celui qui a monté le kit

[jensen]

 

 

 

Peugeot 204 : Quand le Lion innove !  

 

 

 

 

 

Depuis l'après-guerre la marque Sochalienne a toujours fait dans la monoculture : La 203 est présentée en 1948 et il faut attendre 1955 pour voir arriver une 403 qui lui succède, il n'y a rien d'autre à proposer dans la gamme et il n'est pas étonnant que les Peugeot soient alors considérées comme des autos pour "gens sérieux".  

 

Idem en 1960, la 404 est dévoilée et pousse la 203 vers la sortie quand la clientèle sait déjà parfaitement que la 403 n'en a plus pour longtemps.

 

"Oui, mais ça c'était avant" car dans cette période que les historiens surnommeront les "trente glorieuses" les constructeurs concurrents se sont mis à faire des gammes de plus en plus capables de satisfaire une clientèle dont les moyens financiers augmentent vite : Citroën a sa 2cv au catalogue bien entendu, mais aussi une Ami 6, une ID et une DS.

 

Simca ? Poissy va présenter sa petite 1000 en 1961, vite suivie par la gamme 1300/1500 deux ans plus tard.

 

Renault ? La 4cv tire sa révérence en 1961 mais la Dauphine reste encore une valeur sure, la Katrelle fait ses premiers pas et les R8 et R16 vont bientôt défrayer la chronique, effaçant des mémoires le flop de la Frégate et des Rambler américaines assemblées en Belgique.

 

Bref Peugeot ne peut plus rester avec un seul modèle à son catalogue (ou au maximum deux)…  

 

L'idée de mettre au point une petite cylindrée à même de satisfaire la nouvelle génération du Baby Boom trotte dans les esprits des dirigeants de la firme depuis la fin des années 50, d'autant plus que Peugeot a déserté ce segment depuis la 202 de 1938.  

 

Deux équipes se mettent au travail concernant le design de l'auto : Celle interne de Paul Bouvot et les Italiens de Pininfarina dont le travail sur la 403 était apparu comme très satisfaisant.  

 

Pour cette future moyenne cylindrée on ne fait pas trop dans l'originalité à La Garenne avec une voiture au dessin assez banal… 

 

Paul Bouvot (à l'extrême droite), se contentera d'une auto moderne mais sans originalité avec une face avant faisant beaucoup songer à la 403.

 

 

Pour Pinin' les choses sont plus originales.

 

En 1961 ce carrossier a présenté un concept-car étonnant suite à une demande de la General Motors : La Cadillac Jacqueline.

 

La Jacqueline (prénom de la première dame des USA de l'époque), ne cherchez pas plus loin l'origine de la face avant de la future Peugeot !  

 

 

Le prototype présenté à l'état-major plait, ce sera donc une nouvelle collaboration entre le Lion et l'Italie.  

 

Pour la mécanique par contre on va vraiment innover, la firme se doit de réussir son entrée dans le segment concurrentiel des moyennes cylindrées sur un marché européen en pleine expansion et déjà très concurrentiel.

 

Le groupe motopropulseur sera inédit : 

 

-Disposition transversale

-Traction avant (ce sera la première auto de la firme adoptant ce système si l'on fait abstraction du fourgon D4A hérité de Chenard-Walcker)

-Bloc en alliage coulé sous pression et incliné de 20° vers l'avant

-Vilebrequin à 5 paliers

-Ventilateur débrayable

-Arbre à cames en tête

-Boite de vitesses sous le moteur avec carter commun et lubrifiée par la même huile.

 

Beaucoup d'innovations sous le capot.

Mais sur les premiers modèles il fallait sortir le moteur pour changer l'embrayage !  

 

 

Les freins avant seront à disques et les quatre roues indépendantes, là aussi c'est une première pour la marque !  

 

 

 

 

Un effort est aussi effectué concernant la résistance de la structure aux chocs.

 

 

Certes ce n'est pas brillant, mais n'oublions pas que nous sommes alors au début des années 60.   

 

 

Malgré une somme de nouveautés techniques impressionnante Peugeot se doit de livrer une voiture au point à ses clients (on verra que ce ne sera pas tout à fait le cas…).

 

 

La 204 est présentée officiellement le 23 avril 1965 après que l'Auto-Journal ai publié des photos de l'auto sous sa forme quasi-définitive dans son numéro du 15 décembre 1964...  

 

Une des toutes premières 204 : Vert antique.

Ici au musée de la marque.

 

 

 

 

 

C'est une berline de 3,97 m de long, 1,56 m de large et 1,40 m de haut pour un poids de 860 kilos.

 

Coté mécanique nous avons donc affaire à un quatre cylindres transversal de 1 130 cm3 développant 53 ch Din à 5 800 tours qui permet une vitesse de pointe de 138 km/h.

 

La boite est à quatre rapports tous synchronisés, la direction est à crémaillère et la suspension fait appel à des ressorts hélicoïdaux et des amortisseurs hydrauliques avec triangles inférieurs à l'avant et "roues tirées" à l'arrière (une traverse en tube rigide de 4 mm d'épaisseur sert de point d'appui aux demi-trains arrière.

 

 

Le levier de vitesses reste au volant, c'était la mode à l'époque.  

 

 

Ce type d'enjoliveur avec bordure en plastique ne sera monté que d'avril à juin 1965 ! 

 

 

On met les "petits plats dans les grands" avec la présentation de 500 exemplaires au Palais des Sports de Paris pour la presse et les commerciaux et, sans doute pour la première fois, les concessions resteront ouvertes le week-end du 24 et 25 avril ! 

 

Pourtant la sauce prend mal…  

 

De trop nombreux "Peugeotistes fervents" sont décontenancés par cette nouveauté totalement hors-norme pour un constructeur alors réputé pour son conservatisme.  

 

Et on lui reproche pas mal de choses à cette 204...

 

Déjà l'arrière avec ses petits feux est considéré comme raté par beaucoup et la malle a, certes, une bonne contenance mais ses formes empêchent un chargement rationnel des bagages.

 

Il est vrai que les passages de roues empiètent beaucoup.  

 

 

Le traitement de l'arrière ne plaisait pas à tout le monde, loin de là !  

 

 

La consommation aussi…

Difficile de descendre sous la barre des 8 litres aux 100. 

 

De plus la 204 sera la première auto de la marque a avoir quelques petits défauts de jeunesse, et "terminer la mise au point" n'est pas dans les habitudes des clients fidèles, il faut reconnaitre que le nombre de nouveautés techniques présentées multipliait les risques concernant la fiabilité de l'auto.  

 

Et que dire de l'équipement, particulièrement pingre !  

 

Les sièges avant sont à dossiers non inclinables, il n'y a ni montre ni allume-cigarettes, même pas de rétro jour/nuit !  

 

Les tapis de sol ? Du plastique…

 

Les pare-chocs ? Sans butoirs !  

 

Le toit ouvrant ? En option…   

 

Pour 1966 les jantes d'origine trop fragiles sont remplacées par des modèles plus robustes et une version break est présentée, mécaniquement identique elle sera immédiatement un grand succès même si au même moment Peugeot peste d'avoir perdu le titre de voiture de l'année au profit de la R16.  

 

 

 

 

Sa capacité de chargement est de 700 litres, et même 1 480 banquette rabattue !   

 

 

En mars au Salon de Genève est présenté une berline et un break "Grand Luxe" équipés d'un antivol de direction et d'un intérieur en velours, ils peuvent recevoir une assistance de freinage en option.

 

 

 

 

 

1967 sera une grande année pour notre 204.  

 

Déjà les Grand Luxe disposent enfin de sièges à dossiers réglables jusqu'à la position couchette, de même que les portières (à l'avant hein, ne soyons pas chiche !  ) allument le plafonnier à leur ouverture.

 

 

 

 

En contrepartie la berline de base dite "Luxe" perd son ventilateur débrayable et une modification mécanique permet désormais de changer l'embrayage sans avoir à "tomber" le moteur.  

 

La planche de bord est également modifiée avec une visière sur toute la largeur de la voiture et des commandes de ventilation modifiées.

 

 

La face arrière des berlines est revue avec la pose de feux plus larges, la plaque minéralogique est remontée sous la porte de malle avec déplacement de la serrure.

 

 

Les petits feux n'auront vécu que deux millésimes.

 

 

 

 

Une fourgonnette à deux portes et panneaux latéraux tôlés prend la succession de la 403 éponyme.

 

 

 

 

Présentation des Coupés et Cabriolets 204 au Salon de Paris réalisés en collaboration entre le centre de style de La Garenne et Pininfarina.

 

Le Coupé peut accueillir deux jeunes enfants à l'arrière.

 

 

 

 

Mais le Cabriolet est réservé aux couples sans héritiers !  

Ces derniers se contenteront de la version à pédales…  

 

 

Mécaniquement ils sont identiques aux berlines (seul l'empattement est réduit de 29 cm) mais si le Cabriolet ne dépasse pas 139 km/h le Coupé, mieux profilé, atteint 143 km/h.

 

La planche de bord se distingue de celle des berlines par la présence de compteurs circulaires intégrants une horloge.

Le levier de vitesses reste au volant.

 

 

La même année en mars la 204 se distingue au Safari Rallye où deux berlines sont engagées par l'importateur Kenyan.

 

Ce qui explique le volant à droite.

 

 

Cette compétition, qui se déroule alors entre le Kenya, l'Ouganda et la Tanzanie est l'une des plus dure au monde à cette époque.

 

Les deux voitures finiront l'épreuve aux deux premières places de leur catégorie (le général étant remporté par une 404).

 

 

 

 

Pour 1968 la berline gagne le tableau de bord à compteurs ronds des Coupés/Cabriolets et le break est dorénavant disponible avec une motorisation Diesel.

 

Il s'agit de l'Indenor XLD, dérivé du groupe à essence déjà monté sur toute la gamme il est d'une cylindrée de 1 255 cm3 pour une puissance de 40 ch Din à 5 000 tours.

La pompe d'alimentation Bosch est entrainée par chaine, les soupapes ne sont plus en V comme sur la motorisation à essence mais verticales et commandées par arbre à cames et poussoirs.

 

C'est alors le plus petit moteur Diesel de série au monde.

 

Si son propriétaire à le sourire à la pompe il l'a beaucoup moins sur la route avec une motorisation poussive qui demande près d'une minute pour son préchauffage et qui ne dépasse pas les 128 km/h après une longue période d'élan ! 

 

 

Seul le break aura droit au Diesel en 1968, la berline devra attendre longtemps…  

 

 

Le Cabriolet, après un excellent démarrage commercial, aura même droit la même année à un Hard Top métallique, en option bien entendu  !  

 

 

Un nouveau volant dit "de sécurité" fait son apparition sur toute la gamme pour 1969.

 

Un volant au look plus moderne et surtout moins dangereux pour son conducteur en cas d'accident.

 

 

Hormis la berline "Luxe" de base et le break tous les autres modèles héritent de barres antiroulis, les pare-chocs sont désormais dotés d'un bandeau en caoutchouc.

 

Les ceintures de sécurité sont aussi disponibles, "contre supplément" évidemment…  

 

 

En 1970 un carburateur plus gros et une nouvelle tubulure d'admission permettent de gagner un peu de puissance sur tous les modèles qui passent de 53 à 55 ch Din. 

 

La colonne de direction est désormais munie de deux cardans qui font office de fusibles en cas de choc et évitent l'intrusion de cette dernière dans l'habitacle.

 

Les Coupés/Cabriolets adoptent la planche de bord avec combiné d'instrumentation rectangulaire identique à celui de la nouvelle 304 qui a fait ses premiers pas au Salon de Paris de l'automne 1969.

 

Une forme de régression que ce tableau de bord, déjà très critiqué sur les premières 304 livrées car peu lisible.

 

 

Ils seront retirés du catalogue dès mars 1970 au profit des Coupés/Cabriolets 304 à la caisse identique, faces avant et arrière exceptées.

 

Trois ans de commercialisation seulement…  

 

 

En 1971 l'antique dynamo, qui faisait anachronique sur un moteur aussi moderne, est enfin remplacée par un alternateur. 

 

Nouveaux panneaux de portières "empruntés" à la 304. 

 

Cette même année 119 156 berlines sont sorties des chaines de montage de Sochaux, ainsi que 49 983 breaks (dont 15 733 à moteur Diesel), ce qui confirme le succès de la gamme 204.  

 

Pour 1972 on ne notera que la présence d'un Lion en métal sur la calandre qui remplace l'écusson traditionnel monté depuis les débuts.

 

Toutes les 204 adoptent aussi un rétroviseur extérieur, conformément à la législation.

 

 

Et même deux sur les breaks.

 

 

La concurrence interne de la 304 et l'arrivée en octobre 1972 de la petite 104 donnent un gros coup de vieux à notre 204 qui se dirige alors doucement vers la sortie.

 

Elle gagne pour 1973 des feux arrière légèrement agrandis, des pare-chocs au dessin repris de la nouvelle 104, un allume-cigarettes et un rétroviseur intérieur jour/nuit.

 

 

 

 

Le Break Diesel verra son moteur changer en mars au profit d'un XL4D de 1 357 cm3 plus nerveux (45 ch Din) lui permettant d'atteindre les 130 km/h.

Enfin… "Plus nerveux" est très relatif car le 1 000 mètres départ arrêté n'est réalisé qu'en 43 secondes !  

 

Rien de neuf en 1974 et il faudra attendre le millésime 1975 pour voir la berline ENFIN dotée du Diesel ! 

 

La jolie calandre chromée tire aussi sa révérence au profit d'une banale calandre en plastique noir.

 

 

Le moteur à essence passe à 59 ch Din, les 140 km/h sont alors dépassés.

 

"Fin de série" aidant toutes les 204 héritent de moquettes à l'avant comme à l'arrière, de dossiers de sièges avant aptes à recevoir des appuie-tête, un emplacement pour la radio et même une lunette arrière chauffante pour 1976. 

 

Fin de l'aventure en juillet 1976 après la production de 1 604 296 exemplaires dont : 

 

1 020 029 berlines

485 336 breaks

37 994 fourgonnettes

42 756 Coupés

18 181 Cabriolets

 

155 886 modèles seront dotées d'un moteur Diesel (en immense majorité des breaks).

 

Un bien joli score pour une auto d'ailleurs vendue jusqu'en Australie.  

 

 

Elle fut la voiture la plus diffusée en France en 1969, 1970 et 1971.

 

Un prototype de pick-up fut réalisé mais jamais commercialisé.

 

Au chapitre des carrosseries spéciales on ne peut oublier la maison Autobleu qui présente en 1967 un Coupé réalisé en collaboration avec le carrossier italien Frua sur la base d'un Cabriolet doté d'un Hard Top en métal soudé.

 

 

 

 

 

 

Baptisée "GT" son moteur était modifié avec un nouveau carburateur, une tubulure d'admission et un arbre à cames spécifiques ce qui portait sa puissance à 70 ch Din et rendait l'auto capable de 160 km/h. 

 

Malgré une grosse campagne de communication la voiture restera unique et ne sera jamais commercialisée, les modifications mécaniques pouvant parfaitement être montées sur n'importe quelle 204 "de série" ce "Coupé Hard Top" n'avait guère d'intérêt, hormis son originalité.  

 

Le carrossier Stéphanois Bernard Ducarme présente en 1966 un Coach sur une base de berline et conservant donc son empattement de 2,59 m.

 

 

 

 

 

 

Assez réussi et conservant une bonne habitabilité pour quatre personnes son prix de vente, supérieur de 50% à celui de la berline dont il dérive, mènera l'affaire dans les oubliettes de l'histoire et le prototype ne connaitra aucune suite commerciale.

 

Très répandues jusqu'au début des années 90 les 204 ont eu à souffrir d'une nette tendance à la corrosion (elles n'étaient pas les seules à l'époque…) et des diverses primes à la casse qui ont littéralement décimé l'espèce.  

 

Mais pourtant de nos jours sa valeur en collection reste assez modeste et ce malgré l'intérêt technique et historique évident du modèle : 

 

Comptez 4 000€ pour une des premières berline "petits feux" et moitié moins pour un exemplaire sorti entre 1967 et 1976.

 

Les breaks sont encore moins valorisés (1 800€ maximum pour un modèle complet en bon état apparent).

 

Les Coupés et Cabriolets, nettement plus rares, sont parvenus à tirer leur épingle du jeu : 6 000€ un "beau Coupé" et plus de 10 000€ pour un Cab' "nickel-chrome".  

 

Attention pour ces dernières versions à leur tendance autodestructrice !  

Fabriqués chez Chausson à Creil (dans les anciens établissements Brissonneau et Lotz) leur protection anticorrosion était symbolique…  

 

Et si vous voulez vous amuser vous n'hésiterez pas, si vous en avez l'occasion, à prendre le volant d'une Diesel.

 

Entre le cérémonial du démarrage (déjà expliqué dans le sujet sur la 304) et l'absence totale de nervosité vous aurez l'impression de changer de planète et de n'avoir conduit que des Ferrari jusqu'ici !  

 

J'ai bien connu la 204 en son temps, mon grand-père en avait acquise une de 1967 (avec feux larges et tableau de bord rectangulaire donc), une "première main" faiblement kilométrée.

 

Elle fut son pire souvenir !  

 

Bien que mécano de formation il n'arrivera jamais à se défaire de nombreux soucis : Joint de culasse, fuite du circuit de chauffage (heureusement qu'il n'y avait pas de moquette à l'intérieur !  ), grippage des freins, électricité capricieuse, démarrage à froid "une fois sur deux"…

 

Bref, une auto "du lundi matin" dont il n'aura de cesse de se débarrasser au plus vite. 

 

Mon père, qui cherchait alors à remplacer sa Simca 1300 par une 204, changera très vite d'avis !  

 

Aujourd'hui je lui pardonne tout à cette brave auto.  

 

Une chose m'avait marqué : Elle était dotée de ceintures de sécurité à l'avant, et mes grands parents au début des années 70 étaient obligés de les porter hors agglomération alors que toutes les voitures n'en étaient pas encore équipées.

 

Agé de 5 ou 6 ans cet état de fait avait paru bizarre au môme que j'étais, notez d'ailleurs que tout le monde trouvait "complètement débile" de s'attacher avant de prendre la route à l'époque.  

 

 

François Allain nous parle de la 204 : 

 

 

 

 

Promenade dans un joli break Portugais de 1969 : 

 

 

 

 

Un Cabriolet cette fois-ci, les vitesses passent d'une pichenette !  

 

 

 

 

 

 

 

 

Jensen.

 

 

Modifié 7 juillet par jensen

[jerry-lee]

Uniquement d'excellents souvenirs avec les deux 204 utilisées (plus de 100.000 km au volant de chacune).

La première "petits feux" de 1966 vert foncé, la seconde de 1969, blanche. Les deux achetées par mon père sur mes conseils.

Tenue de route exceptionnelle, c'est avec elles que j'ai appris la glissade des quatre roues (aucun sous-virage). Direction et freinage m'ont plusieurs fois évité de graves conséquences.

La blanche a souffert … de mes excès : des pointes répétées à 170 (compteur) sur autoroute avec circonstances favorables (pente et vent) n'ont pas épargné l'embiellage sur le trajet aller de Marseille à Paris. Mais elle en est quand même revenue pour se faire réparer sur place. Le jour où j'ai fait remplacer les Michelin X par des Uniroyal 180 pluie, la tenue de route a été encore améliorée. Etc.

 

 

[jensen]

il y a 37 minutes, jerry-lee a dit :

 

La blanche a souffert … de mes excès : des pointes répétées à 170 (compteur)  

 

 

 

 

Compteur qui, comme la voiture, était de Marseille nan ?  

 

[jerry-lee]

il y a 12 minutes, jensen a dit :

 

Compteur qui, comme la voiture, était de Marseille nan ?  

 

Merci de ne pas abonder les clichés anciens ancrés dans les mémoires.

Que ce soit pour les marseillais, les corses, les bretons, les alsaciens et tous les autres.

Nous sommes (j'espère) tous aussi objectifs et non chauvins, pas plus que les bordelais (ou les grenoblois, hein ?).

Et puis je ne me sens pas responsable de la véracité du compteur des 204 !!! Pas de photo à cette époque !

 

 

[jensen]

 

Je n'ai jamais dit que je n'étais pas régionaliste.  

 

Surtout quand on se marie avec une Stéphanoise, on sent bien les disparités locales…  

 

 

[Mouss-35]

il y a 39 minutes, jerry-lee a dit :

Merci de ne pas abonder les clichés anciens ancrés dans les mémoires.

Que ce soit pour les marseillais, les corses, les bretons, les alsaciens et tous les autres.

Nous sommes (j'espère) tous aussi objectifs et non chauvins, pas plus que les bordelais (ou les grenoblois, hein ?).

Et puis je ne me sens pas responsable de la véracité du compteur des 204 !!! Pas de photo à cette époque !

 

 

 

Pas besoin de prendre la mouche

 

Très agréable à lire @jensen 

 

 

Modifié 17 juin 2022 par Mouss-35

[daniel762]

il y a une heure, jensen a dit :

 

Compteur qui, comme la voiture, était de Marseille nan ?  

 

 

Et qui, si mes souvenirs du break 1969 paternel sont bons, n'était gradué que jusqu'à 160 km/h. Et mon père n'a tenté qu'une fois "l'exploit" d'atteindre celle-ci, à grand bruit et avec moulte vibrations.

 

Et merci Tonton de m'avoir fait revivre mes souvenirs d'enfance et de préadolescence avec un article , mais pour tes articles c'est une habitude.

 

Spoiler

Et pour que mon bonheur soit complet, si tu pouvais m'envoyer un coupé "cadrans ronds" avec le kit Autobleu sous le capot ?

 

[jensen]

 

Le compteur des premiers modèles s'arrêtait à 150 km/h, le rond à 160.  

 

J'aime pas la ligne du Coupé, 'préfère le Cabriolet perso'.  

[jerry-lee]

il y a 37 minutes, daniel762 a dit :

 

Et qui, si mes souvenirs du break 1969 paternel sont bons, n'était gradué que jusqu'à 160 km/h. Et mon père n'a tenté qu'une fois "l'exploit" d'atteindre celle-ci, à grand bruit et avec moulte vibrations.

 

Et merci Tonton de m'avoir fait revivre mes souvenirs d'enfance et de préadolescence avec un article , mais pour tes articles c'est une habitude.

 

  Masquer le contenu

Et pour que mon bonheur soit complet, si tu pouvais m'envoyer un coupé "cadrans ronds" avec le kit Autobleu sous le capot ?

 

Ni affabulateur, ni rêveur, ni marseillais, juste chronométré... et dégât moteur confirmé par le garage Peugeot.

Yavait pas de compte-tours ....

 

 

[SolarWinds]

Merci pour cet article ! @jensen

[trophyman]

Il y a 1 heure, jensen a dit :

 

Je n'ai jamais dit que je n'étais pas régionaliste.  

 

Surtout quand on se marie avec une Stéphanoise, on sent bien les disparités locales…  

 

 

Quoi, il sont bien les 42  , sauf leur conduite, on ne peut pas être parfait en tout quand même.

 

je suis d'origine du nord du département

[tirage rapide 59]

  toujours au top @jensen

 

la 204 j'aime bien mais j'en ai jamais conduit (mon père a eu une 304 sls mais pas de 204 )

 

 

[Le Sachem]

Il y a 18 heures, jerry-lee a dit :

Merci de ne pas abonder les clichés anciens ancrés dans les mémoires.

Que ce soit pour les marseillais, les corses, les bretons, les alsaciens et tous les autres.

Nous sommes (j'espère) tous aussi objectifs et non chauvins, pas plus que les bordelais (ou les grenoblois, hein ?).

Et puis je ne me sens pas responsable de la véracité du compteur des 204 !!! Pas de photo à cette époque !

Il devient de plus en plus scrogneugneu le papy       

[jerry-lee]

il y a 50 minutes, Le Sachem a dit :

Il devient de plus en plus scrogneugneu le papy       

Saperlipopette !

 

[toorop2004]

Il y a 19 heures, jerry-lee a dit :

Merci de ne pas abonder les clichés anciens ancrés dans les mémoires.

Que ce soit pour les marseillais, les corses, les bretons, les alsaciens et tous les autres.

Nous sommes (j'espère) tous aussi objectifs et non chauvins, pas plus que les bordelais (ou les grenoblois, hein ?).

Et puis je ne me sens pas responsable de la véracité du compteur des 204 !!! Pas de photo à cette époque !

 

 

 

Faut se calmer hein...

Je suis marseillais et la phrase m'a faite rire.

De plus il est totalement exact que les gens de la région grossissent les choses à outrance

[jensen]

Il y a 19 heures, trophyman a dit :

Quoi, il sont bien les 42  , sauf leur conduite, on ne peut pas être parfait en tout quand même.

 

je suis d'origine du nord du département

 

Quoi tu es de Roanne ?  

 

Oh mon Dieu !  

 

 

 

 

 

 

[trophyman]

il y a une heure, jensen a dit :

 

Quoi tu es de Roanne ?  

 

Oh mon Dieu !  

 

 

 

 

 

 

Costellois pour être précis.

Modifié 18 juin 2022 par trophyman

[marzal]

Le 18/06/2022 à 14:12, toorop2004 a dit :

Faut se calmer hein...

Je suis marseillais et la phrase m'a faite rire.

De plus il est totalement exact que les gens de la région grossissent les choses à outrance

Outrance, ce quartier emblématique de la ville  

 

Je m'étais relu le dossier 304 la semaine dernière, voilà les prémices consultés avec plaisir  

[CR 805]

Prenez une chocolatine et ça ira mieux.....

On avait des 204 à l'armée ( réservée au sous off ) pour les plus gradés, 403 et au dessus R16.

La 204 n'était pas la préférée des mécanos. Parait que pour changer la courroie d'accessoires c'était coton.

[TOF 85]

Super souvenir des deux 204 que j’à eu. La blanche en 1999, une vrai 76 avec les sièges bleu turquoise. A l’époque ça faisait déjà voiture ancienne sans l’être vraiment,  elle avait 23 ans. Ce fut ma première "vieille" voiture. Et puis j’ai re-craqué 12 ans plus tard avec une gris métal intérieur pain doré, de fin 75 et donc millésime 76 avec la même ultime évolution moteur, le XK5 de 59cv. A noter que, en plus des améliorations citées par notre ami Jensen, le dernier millésime avait eu droit aux ceintures avant à enrouleur et des enjoliveurs spécifiques type "104".

De plus les commandes de  chauffage furent éclairées dès 1974, et le volant mousse ainsi que les feux de détresse apparurent en 1975.

Modifié 20 juin 2022 par TOF 85

[jerry-lee]

Variations autour des spéciales.

 

Sans oublier la WM (Gérard Welter et Michel Meunier) avec ses 135cv à 7.300 tmn (moteur de 304 ré-alésé en 1420cc).

 

[marzal]

Allain tournait aussi l'an dernier avec une 204 Coupé au Tour Auto  

[daniel762]

Pas donnée les transformations... En 1969, mon père avait dû payer son break aux alentours de 12 000 F...

[Invité §oul767Da]

J'ai possédé une 204 que mon cousin avait abandonner à la sortie du périph parisien suite à une panne. J'ai réparer (distribution cassée) et ai parcouru 10000 km avec sans la moindre panne. J'ai apprécié le confort et la facilité de passage des vitesses. Bonne auto. Merci Tonton! 😃

[Mikezbike]

Salut vous tous, aprés lecture de certains de vos post notamment ceux de  Jensen c'est que Honda était avant tout un motoriste avant de créer des automobiles du genre S800 avec 60CV, alors que la fameuse 4CV automobile que j'ai toujours apprécié pour son look toute ronde que j'aime encore) mais pas de CV /à la S800 ; IL est vrai que la S800 question tenue de route aprés un essai d'un modèle préparé par les ateliers Honda France bagnolet pour la côte , pour un inspecteur CC Honda MOTO c'est limite mais ça envoi vu le rapport poids puissance, et je ne parle pas des technologie des moteurs des Hondas actuelles surtout en vrais HYBRIDES; nous avons la dernière Jazz Hy : 910 KM avec 38L tout trajets confondus voilà :ça c'est de l'Hybride de la vrai  pas de celle  qui ont un cable et une prise au cul😏

[jerry-lee]

il y a une heure, Mikezbike a dit :

Salut vous tous, aprés lecture de certains de vos post notamment ceux de  Jensen c'est que Honda était avant tout un motoriste avant de créer des automobiles du genre S800 avec 60CV, alors que la fameuse 4CV automobile que j'ai toujours apprécié pour son look toute ronde que j'aime encore) mais pas de CV /à la S800 ; IL est vrai que la S800 question tenue de route aprés un essai d'un modèle préparé par les ateliers Honda France bagnolet pour la côte , pour un inspecteur CC Honda MOTO c'est limite mais ça envoi vu le rapport poids puissance, et je ne parle pas des technologie des moteurs des Hondas actuelles surtout en vrais HYBRIDES; nous avons la dernière Jazz Hy : 910 KM avec 38L tout trajets confondus voilà :ça c'est de l'Hybride de la vrai  pas de celle  qui ont un cable et une prise au cul😏

Et c'est ça l'avenir ?

 

[tirage rapide 59]

il y a 12 minutes, jerry-lee a dit :

Et c'est ça l'avenir ?

 

malheureusement oui