Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)

[jensen]

 

 

 

 

[jensen]

 

Et pour en rajouter une couche : Epoqu'auto Lyon 2018.

 

La seule Puma que je n'ai jamais vu.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le genre de logo à ne pas perdre…  

 

 

 

 

 

 

 

 

Modifié 31 juillet 2023 par jensen

[breizhman44]

👌

[Gaillant]

Merci pour cet article @snoopy1974 . Les premières versions des Puma sont très séduisantes.

Par contre, si la GT est sortie en 1967, difficile de voir une inspiration de la 240Z sortir deux ans plus tard 

La version jaune des années 80 me fait penser à la Comet de GTA San Andreas.

 

Merci à toi aussi @jensen pour l'article sur la Kadett. Je ne connaissais pas trop cette voiture (à part la Vauxhall Astra de chez Matchbox  )

[snoopy1974]

Bonsoir

 

effectivement, pour la Datsun on ne peut pas les accuser de plagiat, je me suis un peu emballé sur ce coup là

 

A par un petit bémol sur les jantes, j'adore celle de Epoqu'auto, c'est d'ailleurs mon modèle préféré Mais la GTB dans un autre genre, je valide aussi

[jensen]

 

 

 

MAZDA RX-7 SA-FB : Une rotative qui imprime ! 

 

 

 

 

 

 

 

Mazda et le moteur rotatif c'est une longue histoire qui a débuté dès 1963.

La sublime Cosmo présentée l'année suivante a même défrayée la chronique automobile planétaire à défaut d'envahir le monde par centaines de milliers d'exemplaires mais il serait injuste de s'imaginer que ce ne fut qu'un "coup de pub" pour le constructeur d'Hiroshima car ce dernier a d'excellentes raisons pour continuer dans cette voie : 

 

-Son image auprès des amateurs d'automobiles s'est nettement améliorée grâce à ce type de motorisation.

 

-Les autorités Nippones imposent alors de lourdes taxes sur les véhicules de plus de 1,5 litre or avec un groupe Wankel on accède à des performances équivalentes, voire même supérieures, avec parfois moins de un litre de cylindrée.  

 

La Cosmo vous avait plu je crois me souvenir…

Retournez donc lire son histoire sur ce topic (et n'oubliez pas de "liker" comme on dit sur Youtube).   

 

 

On continue donc dans cette voie durant les années 70 et, même avec l'appétit légendaire de ce type de moteur qui n'a pas aidé ses ventes après le premier choc pétrolier, on persévère à en commercialiser des modèles y compris à l'exportation.

 

Ce sera le cas de la RX-4 entre 1972 et 1977 avec son birotor de 95 ch.

Fait très peu connu elle était disponible en France au prix de 32 000 Francs en 1975, mais combien d'exemplaires vendus ici ?  

 

 

RX-4 qui sera remplacée par la RX-5 chez nous à partir de 1977, un dérivé de la série "121 Cosmo" commercialisée dans le monde entier entre 1975 et 1981.

Birotor de 1 146 cm3 pour une puissance de 115 ch, d'où l'intérêt des Japonais pour ce type de motorisation qui leur évitait une coûteuse taxe locale. 

 

 

Pour la petite histoire cette série fut aussi disponible chez nous en version "Landau" et moteur classique de 1 769 cm3 pour 83 ch Din.

 

 

Original non ?   

 

 

Expérience aidant on envisage de mettre au catalogue pour la fin des années 70 un Coupé birotor qui ne serait pas une déclinaison de gamme existante mais un engin totalement original.

 

C'est l'ingénieur Matsaburo Maeda qui est chargé de la mise au point du Projet X605.  

 

A moteur original carrosserie du même acabit !  

 

 

La sortie en 1975 de la Porsche 924 est un électrochoc pour des Japonais qui y voient là "l'engin idéal" avec ses optiques escamotables, son hayon arrière vitré et sa parfaite répartition des masses.

 

On va donc clairement s'en inspirer pour présenter au tout début de 1978 la Mazda RX-7 (Savanna au Japon et sur certains marchés).

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette auto est tout à fait dans son époque : Couleurs dites "de sécurité" voyantes, intérieur de type Ecossais un peu (beaucoup même…  ) copié sur la Porsche 924, phares pop-up, sièges intégraux etc etc... 

 

Mais par contre sous le capot elle ne doit rien à personne avec son birotor de 1 146 cm3 (2 x 573 cm3) déjà vu sur la RX-5 mais cette fois-ci gavé par un carburateur inversé Nikki quadruple corps qui lui confère une puissance de 105 ch Din au régime de 6 000 tours.

 

 

 

 

Ce groupe, très compact, est logé en arrière de l'essieu (pratiquement en position centrale-avant) pour une meilleure répartition des masses avec 50,7 % sur l'avant et 49,3 % sur l'arrière.

 

C'est d'ailleurs une réussite puisque le centre de gravité de l'auto se trouve sous les sièges avant, c'est le gage d'une excellente tenue de route mais c'est aussi un avantage pour le conducteur qui peut ainsi mieux "sentir" le comportement de l'auto en conduite sportive.  

 

 

 

 

Le couple est de 14,4 mkg à 4 000 tours, la boite manuelle est à cinq rapports (quatre sur certains marchés) et le poids de 1 060 kilos fait ressortir un rapport poids/puissance de 10 kg/ch.

 

Concernant le freinage Mazda a choisi des disques ventilés à l'avant et un jeu de tambours (eux aussi ventilés par ailettes) à l'arrière.

 

Bon travail aussi sur l'aérodynamisme avec un Cx de 0,36.

 

 

Côté suspensions on trouve un système McPherson à l'avant mais l'arrière conserve un essieu rigide avec combiné ressorts hélicoïdaux et amortisseurs hydrauliques bien secondé par un parallélogramme De Watt qui lui autorise malgré tout un comportement routier correct.

 

Mention passable par contre pour la direction à recirculation de billes bien dans les habitudes Japonaises de l'époque, donc aussi douce qu'imprécise.  

 

 

 

 

Sa longueur de 4,28 m, sa largeur de 1,67 m et sa hauteur de 1,27 m en font un petit coupé pas vraiment adapté aux escapades en famille, les deux places de la banquette étant à réserver à des enfants en bas âge.

 

 

Un habitacle à la mode Nippone : Tout y est, même la radio !  

 

 

"Petit plus" signé Mazda : Le compte-tours qui fait office de voltmètre lors de la mise du contact ce qui permet de surveiller l'état de la batterie.  

 

 

Mazda fête la sortie de son millionième moteur rotatif à la fin de l'année 1978 avec une RX-7 arrosée au Champagne.

 

 

Les premiers exemplaires sont disponibles en France en début d'année 1979 au prix de 65 000 Francs (soit 36 000€ "2023") ce qui est assez élevé (une Alfa GTV est 15 000 Frs moins chère à l'époque) mais elle reste très concurrentielle comparativement à une 924 qui dépasse allègrement les 80 000 Frs voire même le seuil, alors psychologique, des "dix briques" une fois nantie d'une poignée d'options…  

 

Sur la route l'auto offre des performances correctes avec une vitesse de pointe de 193 km/h, un 0 à 100 couvert en 9,5 secondes et le 1 000 mètres en 30,5 secondes.

 

Une boite automatique Jetco à trois rapports sera disponible sur certains marchés, mais pas chez nous.  

 

 

Elle sera couronnée "Voiture de l'année 1979" sur son archipel.  

 

 

Les premiers essayeurs de la presse spécialisée louent son absence totale de vibrations (les rotors sont contrarotatifs et annulent l'effet de couple).

 

La suspension, typée ferme, n'est pas désagréable et l'auto est totalement neutre en conduite sportive.

 

La visibilité est aussi un point fort de la Mazda.

 

 

La lunette arrière ouvrante était originale mais le chargement du coffre malaisé du fait de l'épaisseur du pare-chocs et de l'arrière tronqué.

 

 

Le moteur rotatif demande par contre un temps d'adaptation à son conducteur : Son couple à bas régime est inexistant et il faut dépasser les 4 000 tours pour obtenir "la patate" ce qu'il ne rechigne pas à faire avec une belle santé (au point qu'un buzzer a été installé pour signaler aux distraits que le régime dépasse les 7 000 tours !  ).

 

Par contre la consommation est le talon d'Achille de ce type de moteur : Jamais moins de 11 litres aux 100 en adoptant un mode de conduite normal (ceux qui arsouillent atteignent allégrement les 18 litres)…  

Le réservoir de 55 litres devient très rapidement insuffisant et l'autonomie ne dépasse alors guère les 400 kilomètres.

 

Surtout destinée à la clientèle Américaine, qui ne s'embarrasse pas avec une telle consommation, l'auto est alignée en compétition dès 1979 en championnat IMSA avec des moteurs préparés qui atteignent alors 250 ch à plus de 9 000 tours .

 

Deux voitures sont alignées aux 24 heures de Daytona où elles finissent cinquièmes et sixièmes. 

 

Daytona 1979.

 

 

En 1980 une équipe US en présente une aux 24 heures du Mans où la RX-7 finira l'épreuve à une honorable 21ème place.

 

Le Mans 1980.

 

 

En 1981 l'écurie TWR remporte les 24 heures de Spa avec Tom Walkinshaw et Pierre Dieudonné au volant. 

 

Spa 1981.

 

  

Quelques équipages aligneront aussi l'auto en rallye, on en verra une au Monte-Carlo et au tour de Corse 1979 ainsi que dans de nombreuses épreuves US.

 

Victoire en Groupe 2 au Monte-Carlo 1979 et abandon en Corse.

 

 

Rod Millen sera sacré champion des rallyes US en 1981 avec cet exemplaire doté de quatre roues motrices.

 

 

Don Sherman battra un record de vitesse sur le lac salé de Bonneville fin 1978 avec 296 km/h au volant d'une RX-7 préparée par les établissements Racing Beat.

On communiquera énormément sur l'aspect sportif de l'auto aux USA ce qui amplifiera son succès commercial, il faut dire que proposée là-bas à 8 000$ elle ne pouvait que très bien se vendre…  

 

 

A la fin de l'année 1980 notre RX-7 subit de nombreuses modifications : 

 

-Moteur porté à 115 ch Din au même régime de 6 000 tours avec une vitesse de pointe de 200 km/h.

-Freins à quatre disques (ventilés à l'avant, pleins à l'arrière)

-Boite manuelle à cinq rapports en monte standard ou automatique à quatre vitesses en option

-Boucliers à la place des pare-chocs

-Réservoir de 60 litres

-Feux arrière modifiés

-Nouvelles jantes en alliage qui imitent le dessin du rotor sur certains marchés

-Intérieur modifié et équipement revu à la hausse : Essuie-glace arrière, direction assistée, fermeture centralisée, vitres électriques…

 

La version 1981 adopte des boucliers, les puristes la surnommeront "FB" pour la différencier de la première série renommée officieusement "SA".

 

 

 

 

 

L'habitacle abandonne son tissu écossais un peu daté au profit d'un velours plus au goût du jour.

On notera aussi la présence d'un autoradio avec ampli-équaliseur. 

Les deux rétroviseurs sont désormais électriques.

 

 

Pour certains pays, dont la France, les jantes adoptent ce dessin pour le moins original.

 

 

Les automobilistes Japonais sont des chanceux puisqu'ils seront les seuls à pouvoir acheter une RX-7 Turbo GT-X à injection électronique de 165 ch à 6 500 tours qui inaugure la suralimentation sur un moteur rotatif dès la fin de 1983. 

 

La RX-7 Turbo… 

 

 

For Japanese drivers only.  

 

 

Une troisième série, très marginale, sera présentée en 1984 dotée d'un bouclier avant légèrement modifié et de quelques retouches cosmétiques dans l'habitacle.

 

Les USA verront même le montage sous le capot d'un groupe à injection électronique de 2 x 654 cm3 pour 135 ch SAE.

 

Ultime tour de piste pour cette auto qui a beaucoup plu aux Américains. 

 

 

Un intérieur en cuir était aussi disponible.

La France n'a pas bénéficiée de cette ultime version.  

 

 

Fin de production en 1985 avec la présentation d'une nouvelle RX-7 (dite "FC") totalement différente et toujours inspirée d'une Porsche : Cette fois-ci la 928...  

 

Production totale : 474 565 exemplaires.

 

Les USA en ont absorbé 377 878, soit près de 80 % de la production !    

 

Je n'ai pas le chiffre des ventes pour la France mais celui de 550 véhicules entre 1979 et 1984 me parait assez crédible et proche de la réalité.  

 

Heureusement que Mazda n'a pas trop compté sur l'hexagone pour réaliser des bénéfices…  

 

 

Issue d'un constructeur encore assez méconnu en Europe à l'époque, dotée d'une motorisation qui n'a pas laissé que de bons souvenirs aux conducteurs de l'ancien continent avec les échecs, tant techniques que commerciaux, des GS Birotor et NSU Ro80 les Mazda RX-7 n'ont pas attirées les Mimiles du samedi soir qui préféraient au milieu des années 80 lorgner vers "une bonne vieille" Golf 1 GTI ou une BMW série 3 E21 pour attirer la jolie blonde devant le Macumba du coin.   

 

Egalement "beaucoup trop exotique" et rare dans nos contrées ce beau coupé n'a pas attiré le jeune passionné que j'étais à cette époque, bref la RX-7 était une vraie purge à refourguer en occasion, et si on y ajoute une belle propension à la corrosion on ne s'étonnera guère de constater que ce modèle est devenu très rare chez nous depuis bien longtemps.  

 

N'oublions pas non plus que le rotatif n'avait pas que des avantages car il demandait un entretien méticuleux (vidange tous les 5 000 kilomètres avec une huile minérale, jamais de synthétique !  ), n'aimait pas du tout les parcours urbains avec arrêts répétés du moteur, quand à sa consommation d'essence et d'huile elle était largement supérieure à celle d'un moteur alternatif.

 

Sur ce groupe comptez sur un litre d'huile aux 1 000 km, vérification du niveau impérative toutes les semaines. 

 

 

Autre soucis : L'usure des segments d'arêtes qui finissent en général par capituler entre 80 000 et 100 000 kilomètres.

 

Même avec un modèle aux mains d'un connaisseur qui respecte le temps de chauffe, ne roule jamais en ville, met toujours la bonne huile et ne fait que de grands parcours le moteur sera de toute façon à refaire "au mieux" à 130 000 kilomètres…  

 

Et vous en connaissez beaucoup des mécanos spécialistes du moteur rotatif près de chez vous en 2023 ?  

 

Bref acheter une RX-7, aujourd'hui comme hier, c'est quelque part "entrer en religion" et en assumer toutes les conséquences…  

 

Pourtant l'auto est vraiment intéressante, cerise sur le gâteau les pièces semblent encore disponibles chez le constructeur (par contre le tarif…  ), seul le moteur 12A à carburateur est aux abonnés absents mais il est possible de le refaire ou de le changer au profit du dernier modèle à injection électronique proposé aux USA en 1984 et toujours disponible là-bas.  

 

La cote est longtemps restée dans les limbes, il était possible il y a dix ans de dénicher un bel exemplaire pour 4 000€ (la bête est rare mais pas introuvable) désormais vous trouverez "la même en pareil" pour le double de cette somme, alors n'attendez pas trop !  

 

Qui veut sauter le pas ici ?  

 

 

Publicité Américaine de 1979 : 

 

 

 

Un Français se lance dans la restauration de ce modèle, bon courage à lui…  

 

 

 

 

 

 

 

Jensen.

 

 

Modifié 31 août 2023 par jensen

[Gaillant]

Arigatô gozaimasu @jensen pour cet article, très intéressant. Même si je lui préfère la génération FB, j'aime beaucoup cette Savanna.

[jerry-lee]

Le 03/08/2023 à 17:49, jensen a dit :

 

 

 

MAZDA RX-7 SA-FB : Une rotative qui imprime ! 

 

 

 

 

 

 

Mazda et le moteur rotatif c'est une longue histoire qui a débuté dès 1963.

La sublime Cosmo présentée l'année suivante a même défrayée la chronique automobile planétaire à défaut d'envahir le monde par centaines de milliers d'exemplaires mais il serait injuste de s'imaginer que ce ne fut qu'un "coup de pub" pour le constructeur d'Hiroshima car ce dernier a d'excellentes raisons pour continuer dans cette voie : 

 

-Son image auprès des amateurs d'automobiles s'est nettement améliorée grâce à ce type de motorisation.

 

-Les autorités Nippones imposent alors de lourdes taxes sur les véhicules de plus de 1,5 litre or avec un groupe Wankel on accède à des performances équivalentes, voire même supérieures, avec parfois moins de un litre de cylindrée.  

 

La Cosmo vous avait plu je crois me souvenir…

Retournez donc lire son histoire sur ce topic (et n'oubliez pas de "liker" comme on dit sur Youtube).   

 

 

On continue donc dans cette voie durant les années 70 et, même avec l'appétit légendaire de ce type de moteur qui n'a pas aidé ses ventes après le premier choc pétrolier, on persévère à en commercialiser des modèles y compris à l'exportation.

 

Ce sera le cas de la RX-4 entre 1972 et 1977 avec son birotor de 95 ch.

Fait très peu connu elle était disponible en France au prix de 32 000 Francs en 1975, mais combien d'exemplaires vendus ici ?  

 

 

RX-4 qui sera remplacée par la RX-5 chez nous à partir de 1977, un dérivé de la série "121 Cosmo" commercialisée dans le monde entier entre 1975 et 1981.

Birotor de 1 146 cm3 pour une puissance de 115 ch, d'où l'intérêt des Japonais pour ce type de motorisation qui leur évitait une coûteuse taxe locale. 

 

 

Pour la petite histoire cette série fut aussi disponible chez nous en version "Landau" et moteur classique de 1 769 cm3 pour 83 ch Din.

 

 

Original non ?   

 

 

Expérience aidant on envisage de mettre au catalogue pour la fin des années 70 un Coupé birotor qui ne serait pas une déclinaison de gamme existante mais un engin totalement original.

 

C'est l'ingénieur Matsaburo Maeda qui est chargé de la mise au point du Projet X605.  

 

A moteur original carrosserie du même acabit !  

 

 

La sortie en 1975 de la Porsche 924 est un électrochoc pour des Japonais qui y voient là "l'engin idéal" avec ses optiques escamotables, son hayon arrière vitré et sa parfaite répartition des masses.

 

On va donc clairement s'en inspirer pour présenter au tout début de 1978 la Mazda RX-7 (Savanna au Japon et sur certains marchés).

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette auto est tout à fait dans son époque : Couleurs dites "de sécurité" voyantes, intérieur de type Ecossais un peu (beaucoup même…  ) copié sur la Porsche 924, phares pop-up, sièges intégraux etc etc... 

 

Mais par contre sous le capot elle ne doit rien à personne avec son birotor de 1 146 cm3 (2 x 573 cm3) déjà vu sur la RX-5 mais cette fois gavé par un carburateur inversé Nikki quadruple corps qui lui confère une puissance de 105 ch Din au régime de 6 000 tours.

 

 

 

 

Ce groupe, très compact, est logé en arrière de l'essieu (pratiquement en position centrale-avant) pour une meilleure répartition des masses avec 50,7 % sur l'avant et 49,3 % sur l'arrière.

 

C'est d'ailleurs une réussite puisque le centre de gravité de l'auto se trouve sous les sièges avant, c'est un gage d'une excellente tenue de route mais c'est aussi un avantage pour le conducteur qui peut ainsi mieux "sentir" le comportement de l'auto en conduite sportive.  

 

 

 

 

Le couple est de 14,4 mkg à 4 000 tours, la boite manuelle est à cinq rapports (quatre sur certains marchés) et le poids de 1 060 kilos fait ressortir un rapport poids/puissance de 10 kg/ch.

 

Concernant le freinage Mazda a choisi des disques ventilés à l'avant et un jeu de tambours (eux aussi ventilés par ailettes) à l'arrière.

 

Bon travail aussi sur l'aérodynamisme avec un Cx de 0,36.

 

 

Côté suspensions on trouve un système McPherson à l'avant mais l'arrière conserve un essieu rigide avec combiné ressorts hélicoïdaux et amortisseurs hydrauliques bien secondé par un parallélogramme De Watt qui lui autorise malgré tout un comportement routier correct.

 

Mention passable par contre pour la direction à recirculation de billes bien dans les habitudes Japonaises de l'époque, donc aussi douce qu'imprécise.  

 

 

 

 

Sa longueur de 4,28 m, sa largeur de 1,67 m et sa hauteur de 1,27 m en font un petit coupé pas vraiment adapté aux escapades en famille, les deux places de la banquette étant à réserver à des enfants en bas âge.

 

 

Un habitacle à la mode Nippone : Tout y est, même la radio !  

 

 

"Petit plus" signé Mazda : Le compte-tours qui fait office de voltmètre lors de la mise du contact ce qui permet de surveiller l'état de la batterie.  

 

 

Mazda fête la sortie de son millionième moteur rotatif à la fin de l'année 1978 avec une RX-7 arrosée au Champagne.

 

 

Les premiers exemplaires sont disponibles en France en début d'année 1979 au prix de 65 000 Francs (soit 36 000€ "2023") ce qui est assez élevé (une Alfa GTV est 15 000 Frs moins chère à l'époque) mais elle reste très concurrentielle comparativement à une 924 qui dépasse allègrement les 80 000 Frs voire même le seuil, alors psychologique, des "dix briques" une fois nantie d'une poignée d'options…  

 

Sur la route l'auto offre des performances correctes avec une vitesse de pointe de 193 km/h, un 0 à 100 couvert en 9,5 secondes et le 1 000 mètres en 30,5 secondes.

 

Une boite automatique Jetco à trois rapports sera disponible sur certains marchés, mais pas chez nous.  

 

 

Elle sera couronnée "Voiture de l'année 1979" sur son archipel.  

 

 

Les premiers essayeurs de la presse spécialisée louent son absence totale de vibrations (les rotors sont contrarotatifs et annulent l'effet de couple).

 

La suspension, typée ferme, n'est pas désagréable et l'auto est totalement neutre en conduite sportive.

 

La visibilité est aussi un point fort de la Mazda.

 

 

La lunette arrière ouvrante était originale mais le chargement du coffre malaisé du fait de l'épaisseur du pare-chocs et de l'arrière tronqué.

 

 

Le moteur rotatif demande par contre un temps d'adaptation à son conducteur : Son couple à bas régime est inexistant et il faut dépasser les 4 000 tours pour obtenir "la patate" ce qu'il ne rechigne pas à faire avec une belle santé (au point qu'un buzzer a été installé pour signaler aux distraits que le régime dépasse les 7 000 tours !  ).

 

Par contre la consommation est le talon d'Achille de ce type de moteur : Jamais moins de 11 litres aux 100 en adoptant un mode de conduite normal (ceux qui arsouillent atteignent allégrement les 18 litres)…  

Le réservoir de 55 litres devient très rapidement insuffisant et l'autonomie ne dépasse alors guère les 400 kilomètres.

 

Surtout destinée à la clientèle Américaine, qui ne s'embarrasse pas avec une telle consommation, l'auto est alignée en compétition dès 1979 en championnat IMSA avec des moteurs préparés qui atteignent alors 250 ch à plus de 9 000 tours .

 

Deux voitures sont alignées aux 24 heures de Daytona où elles finissent cinquièmes et sixièmes. 

 

Daytona 1979.

 

 

En 1980 une équipe US en aligne une aux 24 heures du Mans où la RX-7 finira l'épreuve à une honorable 21ème place.

 

Le Mans 1980.

 

 

En 1981 l'écurie TWR remporte les 24 heures de Spa avec Tom Walkinshaw et Pierre Dieudonné au volant. 

 

Spa 1981.

 

  

Quelques équipages aligneront aussi l'auto en rallye, on en verra une au Monte-Carlo et au tour de Corse 1979 ainsi que dans de nombreuses épreuves US.

 

Victoire en Groupe 2 au Monte-Carlo 1979 et abandon en Corse.

 

 

Rod Millen sera sacré champion des rallyes US en 1981 avec cet exemplaire doté de quatre roues motrices.

 

 

Don Sherman battra un record de vitesse sur le lac salé de Bonneville fin 1978 avec 296 km/h au volant d'une RX-7 préparée par les établissements Racing Beat.

On communiquera énormément sur l'aspect sportif de l'auto aux USA ce qui amplifiera son succès commercial, il faut dire que proposée à 8 000$ elle ne pouvait que très bien se vendre…  

 

 

A la fin de l'année 1980 notre RX-7 subit de nombreuses modifications : 

 

-Moteur porté à 115 ch Din au même régime de 6 000 tours avec une vitesse de pointe de 200 km/h.

-Freins à quatre disques (ventilés à l'avant, pleins à l'arrière)

-Boite manuelle à cinq rapports en monte standard et automatique à quatre vitesses en option

-Boucliers à la place des pare-chocs

-Réservoir de 60 litres

-Feux arrière modifiés

-Nouvelles jantes en alliage qui imitent le dessin du rotor sur certains marchés

-Intérieur modifié et équipement revu à la hausse : Essuie-glace arrière, direction assistée, fermeture centralisée, vitres électriques…

 

La version 1981 adopte des boucliers, les puristes la surnommeront "FB" pour la différencier de la première série renommée officieusement "SA".

 

 

 

 

 

L'habitacle abandonne son tissu écossais un peu daté au profit d'un velours plus au goût du jour.

On notera aussi la présence d'un autoradio avec ampli-équaliseur. 

Les deux rétroviseurs sont désormais électriques.

 

 

Pour certains pays, dont la France, les jantes adoptent ce dessin pour le moins original.

 

 

Les automobilistes Japonais sont des chanceux puisqu'ils seront les seuls à pouvoir acheter une RX-7 Turbo GT-X à injection électronique de 165 ch à 6 500 tours qui inaugure la suralimentation sur un moteur rotatif dès la fin de 1983. 

 

La RX-7 Turbo… 

 

 

For Japanese drivers only.  

 

 

Une troisième série, très marginale, sera présentée en 1984 dotée d'un bouclier avant légèrement modifié et de quelques retouches cosmétiques dans l'habitacle.

 

Les USA verront même le montage à bord d'un groupe à injection électronique de 2 x 654 cm3 pour 135 ch SAE.

 

Ultime tour de piste pour cette auto qui a beaucoup plu aux Américains. 

 

 

Un intérieur en cuir était aussi disponible.

La France n'a pas bénéficiée de cette ultime version.  

 

 

Fin de production en 1985 avec la présentation d'une nouvelle RX-7 (dite "FC") totalement différente et toujours inspirée d'une Porsche : Cette fois-ci la 928...  

 

Production totale : 474 565 exemplaires.

 

Les USA en ont absorbé 377 878, soit près de 80 % de la production totale !    

 

Je n'ai pas les chiffres de vente pour la France mais celui de 550 véhicules entre 1979 et 1984 me parait assez crédible et proche de la réalité.  

 

Heureusement que Mazda n'a pas trop compté sur l'hexagone pour réaliser des bénéfices…  

 

 

Issue d'un constructeur encore assez méconnu en Europe à l'époque, dotée d'une motorisation qui n'a pas laissé que de bons souvenirs aux conducteurs de l'ancien continent avec les échecs, tant techniques que commerciaux, des GS Birotor et NSU Ro80 les Mazda RX-7 n'ont pas attirées les Mimiles du samedi soir qui préféraient au milieu des années 80 lorgner vers "une bonne vieille" Golf 1 GTI ou une BMW série 3 E21 pour attirer la jolie blonde devant le Macumba du coin.  

 

Egalement "beaucoup trop exotique" et rare dans nos contrées ce beau coupé n'a pas attiré le jeune passionné que j'étais à cette époque, bref la RX-7 était une vraie purge à refourguer en occasion, et si on y ajoute une belle propension à la corrosion on ne s'étonnera guère de constater que ce modèle est devenu très rare chez nous depuis bien longtemps.  

 

N'oublions pas non plus que le rotatif n'avait pas que des avantages car il demandait un entretien méticuleux (vidange tous les 5 000 kilomètres avec une huile minérale, jamais de synthétique !  ), n'aimait pas du tout les parcours urbains avec arrêts répétés du moteur, quand à sa consommation d'essence et d'huile elle était largement supérieure à celle d'un moteur alternatif.

 

Sur ce groupe comptez sur un litre d'huile aux 1 000 km, vérification du niveau impérative toutes les semaines. 

 

 

Autre soucis : L'usure des segments d'arêtes qui finissent en général par capituler entre 80 000 et 100 000 kilomètres.

 

Même avec un modèle aux mains d'un connaisseur qui respecte le temps de chauffe, ne roule jamais en ville, met toujours la bonne huile et ne fait que de grands parcours le moteur sera de toute façon à refaire "au mieux" à 130 000 kilomètres…  

 

Et vous en connaissez beaucoup des mécanos spécialistes du moteur rotatif près de chez vous en 2023 ?  

 

Bref acheter une RX-7, aujourd'hui comme hier, c'est quelque part "entrer en religion" et en assumer toutes les conséquences…  

 

Pourtant l'auto est vraiment intéressante, cerise sur le gâteau les pièces semblent encore disponibles chez le constructeur (par contre le tarif…  ) , seul le moteur 12A à carburateur est aux abonnés absents mais il est possible de le refaire ou de le changer au profit de dernier modèle à injection électronique proposé aux USA en 1984 et toujours disponible là-bas.  

 

La cote est longtemps restée dans les limbes, il était possible il y a dix ans de dénicher un bel exemplaire pour 4 000€ (la bête est rare mais pas introuvable) désormais vous trouverez "la même en pareil" pour le double de cette somme, alors n'attendez pas trop !  

 

Qui va sauter le pas ici ?  

 

 

Publicité Américaine de 1979 : 

 

 

 

Un Français se lance dans la restauration de ce modèle, bon courage à lui…  

 

 

 

 

 

 

 

Jensen.

 

 

Le titre me plait beaucoup !

Maintenant je vais lire ...

 

[jerry-lee]

Je savais que je l(avais quelque part ...

 

 

[jensen]

Hé bé, on voit bien que ce sont les vacances…  

 

 

[ATALANTE RACING]

Le 06/08/2023 à 12:01, jensen a dit :

Hé bé, on voit bien que ce sont les vacances…  

 

 

[RossoCorsa300]

[hansi68730]

Tu parlais d'une bonne visibilité, mais comme ça tu ne verras pas grand chose. Bon en marche arrière ça baigne. 😁

[CR 805]

Je reviens des USA et j'ai rencontré un homme assez étonnant possédant un véhicule dont le logo très proche de celui de Renault en double losange m'avait intrigué. Il s'avère qu'il s'agit d'un véhicule électrique ayant quatre moteurs dans les roues aux performances sidérantes en accélération.

J'ai pu tester en tant que passager et le départ fut tellement foudroyant que tenant mon téléphone en main pour filmer le compteur, j'ai coupé la vidéo involontairement en étant plaqué littéralement au siège. Je n'arrive pas à la mettre sur le site. 

Véhicule de 2.5 tonnes . 100 km/h départ arrêté en 2.8 secondes....

J'ai vérifié sur le net et effectivement, cette marque qui veut concurrencer Tesla annonce un peu plus....3secondes.

Si Jansen peut nous en dire plus ??????

[ze_cat]

comprend pas pourquoi  MAZDA s'entête à faire des Moteur Rotatif, on sait trés bien depuis 30-40 ans,  c'est un technologie morte et sans avenir 

[jensen]

 

Rivian ? 

 

M'ouais bof…  

 

Une boite qui essaie de se maintenir sur le marché, en fin de compte pas si développé que ça, des voitures électriques performantes.

 

Ils fabriquent des pick-up genre Ford F-150 et des SUV de la taille d'un Range-Rover, leur importation en Europe était prévue pour 2021, puis 2022, ensuite 2023...  

 

"A priori" ils débarqueraient (normal pour une boite américaine !  ) en 2026, et ce à la condition que l'entreprise existe encore à cette date !  

 

Ils sont en grandes difficultés financières depuis l'an dernier, alors...  

 

 

[Pierre99]

Le 11/08/2023 à 14:48, jensen a dit :

 

Rivian ? 

 

M'ouais bof…  

 

Une boite qui essaie de se maintenir sur le marché, en fin de compte pas si développé que ça, des voitures électriques performantes.

 

Ils fabriquent des pick-up genre Ford F-150 et des SUV de la taille d'un Range-Rover, leur importation en Europe était prévue pour 2021, puis 2022, ensuite 2023...  

 

"A priori" ils débarqueraient (normal pour une boite américaine !  ) en 2026, et ce à la condition que l'entreprise existe encore à cette date !  

 

Ils sont en grandes difficultés financières depuis l'an dernier, alors...  

 

 

Avec l'avènement de l'électrique c'est le festival des marques "étoile filante".

[jensen]

Un peu comme au début de l'automobile remarque…  

 

Je crois que la France a connu plus de 1 200 constructeurs entre 1890 et 1945, record absolu !  

 

 

[Le Cheetah]

Pour les curieux voici une feuille publicitaire de la bête :

      

 

Je dirais comme Jensen « M'ouais bof… »   

[sixlindre]

Je sors d'hibernation pour remercier snoopy1974 et jensen pour leurs excellents articles, toujours aussi documentés, dont je me délecte à chaque parution.

 

Il me semble que les pays d'Amérique du sud ont été très prolifiques en matière de production automobile en proposant des modèles issus des constructeurs occidentaux (U.S.A, Europe ....) en les adaptant aux besoins locaux ou des modèles issus de l'imagination des entrepreneurs locaux utilisant des moteurs, châssis occidentaux.

 

Quant à Mazda, si ils ont continué à investir dans le moteur rotatif

- Comme le dit Jensen, la faible cylindrée des moteurs leur permettait de proposer des moteurs puissants en évitant une taxe locale importante sur les moteurs à forte cylindrée.

- Parallèlement à ces moteurs rotatifs, Mazda sortait des modèles à moteurs classiques qui leur permettait de faire du chiffre d'affaire et d'ainsi financer les recherches sur le moteur rotatif et de rester rentable.

 

Il semblerait que Mazda croit toujours en cette technique puisqu'ils proposent aujourd'hui un véhicule hybride rechargeable doté d'un "petit moteur rotatif" permettant de recharger les batteries, le Mazda MX30 R-EV

 

Et si ils avaient eu raison de s’entêter ?

 

 

-

 

 

 

 

Modifié 11 août 2023 par sixlindre

[daniel762]

Le 11/08/2023 à 18:23, sixlindre a dit :

Je sors d'hibernation pour remercier snoopy1974 et jensen pour leurs excellents articles, toujours aussi documentés, dont je me délecte à chaque parution.

 

Il me semble que les pays d'Amérique du sud ont été très prolifiques en matière de production automobile en proposant des modèles issus des constructeurs occidentaux (U.S.A, Europe ....) en les adaptant aux besoins locaux ou des modèles issus de l'imagination des entrepreneurs locaux.

 

Mes deux véhicules préférés issus de ce système sont :

 

El Cherito : modèle et concept imaginé par Vauxhall et Opel Allemagne. de mémoire et vendu à des pays émergeant ( construction sur place avec des pièces pour certaines issues de chez Vauxhall-Opel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans les années 1970 tous les grands constructeurs américains ont proposé sur les marchés sud-américains et asiatiques des basic transportation vehicles, supposés répondre aux besoins des populations locales par leur bas prix et leur rusticité. mais ils ont fait un bide, ceux qui dans ces pays pouvaient mettre ce prix dans une voiture préférant acheter une voiture conventionnelle d'occasion, plus valorisante socialement.

 

Et il y a eu Citroën aussi avec la Baby-brousse africaine, la Pony grecque ou la Dalat vietnamienne basées sur la 2 CV, et un dérivé de Renault 4 ivoirien dont j'ai oublié le nom...

 

(D'ailleurs @jensen et @snoopy1974, si vous manquez d'idées pour vos prochains articles...)

Modifié 11 août 2023 par daniel762

[daniel762]

Le 11/08/2023 à 16:37, Le Cheetah a dit :

Pour les curieux voici une feuille publicitaire de la bête :

      

 

Je dirais comme Jensen « M'ouais bof… »   

 

Et je dirais même plus : M'ouais bof... 

[sixlindre]

Le 11/08/2023 à 12:01, ze_cat a dit :

comprend pas pourquoi  MAZDA s'entête à faire des Moteur Rotatif, on sait trés bien depuis 30-40 ans,  c'est un technologie morte et sans avenir 

 

Le 11/08/2023 à 18:30, daniel762 a dit :

 

Dans les années 1970 tous les grands constructeurs américains ont proposé sur les marchés sud-américains et asiatiques des basic transportation vehicles, supposés répondre aux besoins des populations locales par leur bas prix et leur rusticité. mais ils ont fait un bide, ceux qui dans ces pays pouvaient mettre ce prix dans une voiture préférant acheter une voiture conventionnelle d'occasion, plus valorisante socialement.

 

Et il y a eu Citroën aussi avec la Baby-brousse africaine, la Pony grecque ou la Dalat vietnamienne basées sur la 2 CV, et un dérivé de Renault 4 ivoirien dont j'ai oublié le nom...

 

(D'ailleurs @jensen et @snoopy1974, si vous manquez d'idées pour vos prochains articles...)

 

Exact, l'une de mes préférées étant celle-ci. Il semblerait que Mercedes s'y soit aussi essayé :

 

 

 

[snoopy1974]

Le 11/08/2023 à 11:51, CR 805 a dit :

Je reviens des USA et j'ai rencontré un homme assez étonnant possédant un véhicule dont le logo très proche de celui de Renault en double losange m'avait intrigué. Il s'avère qu'il s'agit d'un véhicule électrique ayant quatre moteurs dans les roues aux performances sidérantes en accélération.

J'ai pu tester en tant que passager et le départ fut tellement foudroyant que tenant mon téléphone en main pour filmer le compteur, j'ai coupé la vidéo involontairement en étant plaqué littéralement au siège. Je n'arrive pas à la mettre sur le site. 

Véhicule de 2.5 tonnes . 100 km/h départ arrêté en 2.8 secondes....

J'ai vérifié sur le net et effectivement, cette marque qui veut concurrencer Tesla annonce un peu plus....3secondes.

Si Jansen peut nous en dire plus ??????

 

Bonjour,

 

j'ai découvert cette marque complètement par hasard en suivant les vidéos de Doug DeMuro, un youtubeur américain qui réalise des millions de vues en essayant des véhicules de tous genres, parfois totalement bizarres, et même parfois des françaises, c'est d'ailleurs toujours  intéressant d'avoir l'avis d'un américain sur nos productions nationales...

 

Rivian est une nouvelle marque de véhicules 100% électriques (comme des dizaines d'autres puisque c'est "la mode"), créée il y a 10 ans !

 

Le pick-up est le premier modèle, il développe 800 ch et demande 3 secondes pour passer de 0 à 100, je comprends qu'on soit collé au siège, il est vendu là-bas 70000 $, si d'aventure il arrivait chez nous, nul doute que le prix serait doublé

 

Bon c'est sûr qu'il faut comprendre l'anglais :

 

 

Plus facile, il a d'excellentes capacités TT:

 

 

[CR 805]

Je vois que vous êtes informés. Moi, je n'en avais jamais entendu parler. Faut dire qu'en matière d'automobiles je ne suis pas en pointe. Je suis l'utilisateur basique avec quand même quelques connaissances mécaniques apprises sur le tas puisque ancien pro du transport de voyageurs.

Donc, j'ai découvert ce pick up et comme il m'a proposé de "l'essayer " ...

Il nous a dit qu'il valait 100 000 € , que son dernier temps de charge, si j'ai bien compris , avait été de 4 h (!) et qu'il avait une autonomie d'environ 400 km +++ ce qui aux USA est insuffisant à mon avis - Déjà qu'en France, pour moi, ce n'est pas assez. C'est d'ailleurs outre le prix, l'écueil principal au développement de l'électrique avec une charge qui tant qu'elle excédera le temps d'un plein d'une thermique sera rédhibitoire. 

[jensen]

Le 11/08/2023 à 18:30, daniel762 a dit :

 

Dans les années 1970 tous les grands constructeurs américains ont proposé sur les marchés sud-américains et asiatiques des basic transportation vehicles, supposés répondre aux besoins des populations locales par leur bas prix et leur rusticité. mais ils ont fait un bide, ceux qui dans ces pays pouvaient mettre ce prix dans une voiture préférant acheter une voiture conventionnelle d'occasion, plus valorisante socialement.

 

 

 

Même problème pour la fameuse Tata Nano.  

 

 

[Pierre99]

Le 12/08/2023 à 16:26, jensen a dit :

 

Même problème pour la fameuse Tata Nano.  

 

 

Pour la Nano c'est pire car Tata jouait à domicile. 😅

[trophyman]

Il suffit de voir pour Dacia, au départ il n'était vendu que les versions full options principalement. Le Duster en ai l’exemple flagrant.

[daniel762]

Le 11/08/2023 à 18:52, sixlindre a dit :

 

 

Exact, l'une de mes préférées étant celle-ci. Il semblerait que Mercedes s'y soit aussi essayé :

 

 

 

 

Je crois me souvenir que ce pickup était proposé par une filiale sud-américaine de Mercedes, mais il n'a rien d'un "véhicule de transport basique"...

[daniel762]

Le 12/08/2023 à 16:26, jensen a dit :

 

Même problème pour la fameuse Tata Nano.  

 

 

 

Le 12/08/2023 à 16:45, Pierre99 a dit :

Pour la Nano c'est pire car Tata jouait à domicile. 😅

 

Qui je crois "bénéficiait" en plus d'une qualité de fabrication assez déplorable, d'où une certaine tendance à prendre feu.

[daniel762]

Le 12/08/2023 à 16:51, trophyman a dit :

Il suffit de voir pour Dacia, au départ il n'était vendu que les versions full options principalement. Le Duster en ai l’exemple flagrant.

 

Vrai en France, possible mais je n'ai pas l'information pour les autres pays de l'Europe occidentale, mais qu'en est-il dans le reste du Monde ?

Modifié 12 août 2023 par daniel762

[trophyman]

Le 12/08/2023 à 17:01, daniel762 a dit :

 

Vrai en France, possible mais je n'ai pas l'information pour le reste de l'Europe occidentale, mais qu'en est-il dans le reste du Monde ?

Un peu pareil vu que les tarifs sont moins élevés pour la Dacia. Après beaucoup de pays n'ont pas le même catalogue d'options.

 

Dans tous les pays acheter un véhicule neuf moins qualitatif que l'occasion du voisin passe mal, sauf cas particulier. Pourquoi certaines marques de l'autre côté du Rhin sont considérés plus qualitatives même si l'ont possèdent une "merguez".

 

Le paraitre a toujours bien fonctionné.

[jerry-lee]

Le 12/08/2023 à 17:00, daniel762 a dit :

 

 

Qui je crois "bénéficiait" en plus d'une qualité de fabrication assez déplorable, d'où une certaine tendance à prendre feu.

Le problème des batteries lithium-ion est étudié en détail dans la revue Epsiloon HS n°7.

Et il est avéré que certaines peuvent s'enflammer spontanément.

 

[Le Cheetah]

Le 12/08/2023 à 17:09, trophyman a dit :

Dans tous les pays acheter un véhicule neuf moins qualitatif que l'occasion du voisin passe mal, sauf cas particulier. Pourquoi certaines marques de l'autre côté du Rhin sont considérés plus qualitatives même si l'ont possèdent une "merguez".

 

Le paraître a toujours bien fonctionné.

 

                           

[sixlindre]

Le 12/08/2023 à 16:56, daniel762 a dit :

 

Je crois me souvenir que ce pickup était proposé par une filiale sud-américaine de Mercedes, mais il n'a rien d'un "véhicule de transport basique"...

Tout à fait, La cible commerciale était bien évidemment les gros propriétaires terriens argentins et chiliens.

Une compagnie aérienne en a possédé quelques uns pour transporter les bagages entre le terminal de l'aéroport et les avions et vice-versa

 

L'étude technique de la transformation est allemande (maison mère), les pièces fabriquées en Allemagne de mémoire, le tout envoyé en Argentine (CKD) ou les véhicules étaient assemblés.

 

une photo de l'intérieur (boite de vitesse toto ma tique)

 

 

Une version locale imaginée par l'importateur :

 

Modifié 15 août 2023 par sixlindre